Victor Serge et la révolution bolchevique - Zones subversives
▻http://www.zones-subversives.com/2017/12/victor-serge-et-la-revolution-bolchevique-5.html
#1917 #Victor_Serge #Agone
Victor Serge et la révolution bolchevique - Zones subversives
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Une institutionnalisation de l’échec.
La crise économique dure depuis presque dix ans. Les politiques d’austérité et la précarité sont rejetées par la population. Mais aucune alternative ne se dessine. Les partis de gauche s’effondrent et appliquent des mesures libérales.
Une critique de La gauche du 21e siècle de Christophe Aguiton par Zones Subversives.
▻http://www.zones-subversives.com/2017/11/la-recomposition-de-la-gauche.html
Christophe Aguiton, militant syndical et associatif, a participé à la création de SUD-PPT, d’AC ! (Agir ensemble contre le chômage) et d’Attac.
Christophe Aguiton a l’honnêteté de dresser le constat accablant du bilan des gauches radicales au pouvoir. Mais il n’en retire aucune analyse critique. Sinon, la naïveté qu’une gauche peut transformer la société depuis la tête de l’Etat. Christophe Aguiton renonce à toute analyse de l’Etat comme bureaucratie dirigée par la haute bourgeoisie. L’Etat n’est pas un simple instrument neutre. Au contraire, les institutions développent leur propre logique et leur force d’inertie.
L’#imposture de l’#art_contemporain - Zones subversives
▻http://www.zones-subversives.com/2017/03/l-imposture-de-l-art-contemporain.html
Les expositions d’#art contemporain restent incompréhensibles pour les non initiés. Mais cet élitisme bourgeois masque en réalité la vacuité d’un art creux sous emballage marketing.
L’art contemporain peut susciter le scepticisme d’un public non avertit. Toute forme d’objet peut devenir artistique si le monde de l’art nous le présente comme tel. La créativité n’exprime plus rien et l’art contemporain semble se contenter d’un nombrilisme superficiel. Deux universitaires, Alain Troyas et Valérie Arrault, analysent ce phénomène dans le livre Du #narcissisme de l’art contemporain.
Il semble important de préciser que l’art contemporain demeure un important marché et que ses produits restent avant tout destinés à la bourgeoisie cultivée.
C’est sans doute ce qui permet d’expliquer la médiocrité des artistes. Cette classe sociale vit dans un confort bourgeois et ne subit pas de problèmes sociaux. Les artistes et leur public peuvent alors difficilement se révolter contre un ordre social qui les valorise.
Les #squats permettent de lutter contre les problèmes de logement. Au début des années 1980, à New York, les squats s’opposent à la restructuration urbaine et à l’augmentation des loyers.
▻http://www.zones-subversives.com/2017/10/les-luttes-urbaines-a-new-york.html
►http://editionscmde.org/livre/quartier-en-guerre
Cette BD a déjà été abordée ici :
►https://seenthis.net/messages/613800
▻https://seenthis.net/messages/630216
Et là, #shameless_autopromo :
Seth Tobocman
Dror, #Entre_les_Oreilles, le 28 juin 2017
►http://entrelesoreilles.blogspot.ca/2017/06/elo285-seth-tobocman.html
#Seth_Tobocman #Quartier_en_guerre #BD #squats #gentrification #New-York
▻http://www.zones-subversives.com/2017/07/sophie-wahnich-et-la-democratie.html
La gauche intellectuelle et politique apparaît comme un tas de ruines. L’histoire et l’imaginaire universaliste de la Révolution française peuvent lui donner un nouveau souffle. Mais ce sont uniquement les luttes sociales qui permettent de transformer le monde.
La « gauche » en ruine c’est le PS ? Parceque je trouve qu’en ce moment la gauche intellectuelle et politique se porte plutôt mieux qu’il y a quelques années mais c’est probablement une déformation causé par ma fréquentation de seenthis.
Édit : j’ai fini par lire l’article que je commentais. C’est vraiment dommage que cette historienne fasse une impasse total sur la question des femmes. Je suis aussi un peu gêné par cette affirmation « Mais l’historienne reste pourtant distante d’une gauche autoritaire à la Mélenchon. »
L’historienne parle de nuit debout comme d’un renouveau, il me semble que c’est chez les Insoumis qu’on retrouve ce mouvement et que Mélanchon a su mettre d’autres que lui en avant lors de la dernière campagne présidentielle et surtout aux législatives.
La première édition de ce livre date de 1987.(Nautilus)
Dans une première partie, l’auteur mettait en évidence l’échec de la théorie du prolétariat à saisir les transformations du rapport social et la crise de représentation de ce prolétariat par ses médiations traditionnelles (syndicats, partis, références aux pays du bloc socialiste). Ceci était analysé à l’aune de la défaite du dernier assaut révolutionnaire de notre temps (1968-1978). Dans une seconde partie, il cherchait à mettre en rapport ce contexte et le phénomène de la lutte armée tel qu’il s’est développé, en RFA et en Italie surtout, mais aussi en France, comme réponse à ce vide politique.
On pourrait penser ces questions dépassées, aujourd’hui que l’idée même de révolution semble avoir été enterrée. Nous pensons qu’il n’en est rien et cela pour au moins deux raisons : la première est que si ces mouvements de lutte armée ont été défaits, ils ont posé à leur manière et dans leurs limites la question du rapport entre mouvement de lutte, légalité et violence sociale ; la seconde est que l’Etat lui-même relance sans arrêt la question de ce niveau de violence légitime, mais à son profit cette fois, en criminalisant la moindre lutte (anti-G8 à Gênes, arrachage d’OGM, « affaire Tarnac », « usagers pris en otage » par les grévistes des transports publics) et en répandant partout la peur des nouvelles classes dangereuses.
Préface : ▻http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article249#_ftn26
#ultra_gauche #anarchisme #autogestion #gauchisme
#École_de_Francfort
source : ▻http://blog.tempscritiques.net/archives/1897#footnote_6_1897
▻https://lundi.am/Les-chemins-du-communisme-libertaire-en-Espagne1868-1937
C’est en #Espagne que le #communisme_libertaire connaît son expérience la plus aboutie, notamment avec l’insurrection de 1936-1937. Ce courant se nourrit de débats et de #luttes à partir de la fin du XIXe siècle.
▻http://www.zones-subversives.com/2017/06/les-origines-du-communisme-libertaire-en-espagne.html
#AIT #CNT
L’avenir en commun de #mélenchon : « allons zenfants de l’altermondialisme »
▻https://reflets.info/lavenir-en-commun-de-melenchon-allons-zenfants-de-laltermondialisme
Parler du candidat Jean-Luc Mélenchon et du programme de son mouvement #Politique, « La #France insoumise », n’est pas franchement aisé. La réalité de la candidature Mélenchon est différente des autres candidats pour une raison simple : […]
#anti-libéralisme #France_insoumise #Gauche #l'avenir_en_commun #présidentielle_2017 #sixième_République
L’auteur de cet article, pseudo drapher, est le parfait reflet du journalisme de BFM TV plutôt pro Macron et donc pas du tout objectif vis à vis du programme de Mélenchon.
Dommage !
Pour une fois, au contraire, je le trouve très équilibré. Il a raison : Mélenchon, ce n’est pas la voie de la paix. Mélenchon, c’est le réveil des Versaillais assuré, avec un débat politique qui quitte le ronron des éditocrates...
Il vend en premier lieu un changement de société, certains intitulés sont inquiétants . Le contenu n’est pas à la hauteur de l’intitulé. Mais le personnage, ses sorties de route, laissent planer une ombre inquiétante sur sa présidence. Un président qui désigne quantité d’ennemis peut-il parvenir à appliquer un programme ? Cette « urgence démocratique » mélenchonienne semble risquée . Rien n’est abordé de façon profonde dans ce type de propositions du programme qui ne reposent sur pas grand chose de concret.
Mais c’est aussi un programme « inquiétant ». Ce président « révolutionnaire », ces mutations profondes de la société, tout cela n’est pas fait pour rassurer ceux qui plébiscitent la stabilité des institutions, ceux qui n’ont pas envie de voir une République parlementaire avec assemblées populaires, ou encore ceux qui veulent conserver l’Europe actuelle, garante de stabilité politique et économique. Bref : « l’Avenir en commun » porté par Mélenchon est un « allons zenfants » plutôt incertain ...
Pour semer la peur et le doute dans les esprits en effet c’est plutôt réussi. C’est en cela qu’ il ne diffère pas des journalistes de BFM.
Mais je peux me tromper. @biggrizzly
Tous les candidats aux élections sont discrédités. Fillon, qui se gave et nous propose de nous serrer la ceinture, ne provoque que des éclats de rire. Le renouveau Macron empeste le hollandisme de fin de règne. Hamon doit s’encombrer des caciques du PS qui ne perdent jamais une occasion de dénoncer son sectarisme gauchiste. Le FN peine à organiser un meeting sans déclencher une émeute. Leur élection promet une France ingouvernable et le règne du désordre.
Reste le phénomène #Mélenchon, le plus redoutable et talentueux des politiciens en course. Son improbable élection serait une catastrophe. En Grèce le gouvernement de Syriza a permis de liquider la révolte sociale. Les grands mouvements de grève ont disparu et l’extrême gauche applique une politique d’austérité. Bien que coupé des mouvements sociaux, le tribun Mélenchon conserve le profil de celui qui peut endormir la révolte. Son programme illusoire et ses promesses en carton visent à désamorcer la contestation sociale. Retour au plein emploi, CDI pour tous, protectionnisme et plan de relance keynésien : il ne fait que ressortir les vieilles recettes d’une social-démocratie à bout de souffle. Un programme de l’aménagement de l’exploitation ni désirable ni même réaliste dans le contexte d’un chômage structurel de masse.
►http://www.zones-subversives.com/2017/04/la-france-ingouvernable-edito-28.html
▻http://sortirducapitalisme.fr/206-melenchon-president-en-2017-une-experience-de-pensee-ironiqu
▻http://www.palim-psao.fr/2017/03/citoyennisme-protectionnisme-nationalisme.les-vrais-virages-populistes-d-
Les bolcheviks prennent le pouvoir [1917 - 2017]
▻https://lundi.am/Les-bolcheviks-prennent-le-pouvoir-1917-2017
Une nouvelle rubrique : 100 ans après, la Révolution d’Octobre
Qu’on ne se trompe pas sur le sort de la Révolution qui vient ! Elle n’aura devant elle que deux voies : ou bien celle de la véritable et totale Révolution Sociale qui aboutira à l’émancipation réelle des travaillleurs (ce qui est objectivement possible), ou bien, une fois de plus, celle de l’impasse politique, étatiste et autoritaire, aboutissant fatalement à une nouvelle réaction, à des guerres et à des catastrophes de toutes sortes. L’évolution humaine ne s’arrête pas Elle se fraie un passage à travers n’importe quel obstacle et de n’importe quelle manière. De nos jours, la société capitaliste, autoritaire et politique lui interdit définitivement toute avance. Cette société doit donc disparaître maintenant d’une façon ou d’une autre.
_Vsévolod Mikhaïlovitch Eichenbaum dit #Voline_
▻http://www.editions-verticales.com
Ce livre éclairant montre comment l’idéal libertaire et la profusion des utopies nourrirent, dans la paysannerie russe comme dans le mouvement ouvrier, les revendications qui débouchèrent sur les premières grandes révoltes contre le gouvernement tsariste au début du XXe siècle, puis sur la révolution de 1917.
Après s’être appuyés sur les anarchistes pour s’emparer du pouvoir, Lénine et Trotski ne tardèrent pas à se retourner contre eux pour les écraser impitoyablement au nom de la « dictature du prolétariat ». En 1921, la fin tragique de l’épopée de Makhno et l’échec sanglant du soulèvement des marins de Kronstadt sonnèrent le glas des aspirations libertaires dans ce qui était redevenu un empire, gouverné par la police et le « complexe militaro-industriel ».
Ce n’est pas un hasard si les audaces de l’avant-garde futuriste - immortalisées par le poète Maïakovski ou le peintre Malevitch - furent alors bridées puis étouffées au profit du conformisme servile qu’incarne le « réalisme socialiste ». La bureaucratie léniniste fit ainsi table rase des penchants utopiens qui avaient failli, en ébranlant si violemment le « despotisme oriental », changer radicalement la face du monde.
A propos dun autre livre de Voline (La Révolution russe 1917-2017), un complément d’info trouvé ici même :
▻https://lundi.am/Voline-La-Revolution-russe-1917-2017 où il est dit que :
Les 80 premières pages du livre sont très réussies, le reste est sans intérêt. Il vaut mieux lire La révolution inconnue, même si le livre est plus long.
La Révolution russe reste un des moments majeurs de l’histoire. Mais cette révolte sociale spontanée sombre rapidement dans l’autoritarisme bureaucratique.
▻http://www.zones-subversives.com/2017/07/une-histoire-de-la-revolution-russe.html
#révolution_russe #zones_subversives
à boulets rouges !
La revue « Période » et la révolution russe : le grand décervelage radical-chic
▻http://npnf.eu/spip.php?article484&lang=fr
#trotkistes #stalinophiles
▻http://revueperiode.net/guide-de-lecture-1917-2017-repolitiser-la-revolution
@periode @lundimatin
Histoire. Révolution Russe. L’intelligentsia et la classe ouvrière en 1917. (1) David Mandel - publié par Alencontre
▻http://alencontre.org/laune/histoire-revolution-russe-lintelligentsia-et-la-classe-ouvriere-en-1917.
Interpréter 1917 au-delà du concept de « Capitalisme d’Etat »
Lénine, Staline, l’URSS et la modernisation de rattrapage soviétique
*
Quelques notes à partir de Robert Kurz, Le collapse de la modernisation, 1991
Clément Homs
▻http://www.palim-psao.fr/2017/08/interpreter-1917-au-dela-du-concept-de-capitalisme-d-etat-lenine-staline-
Mélancolie et défaite de la gauche ►http://www.zones-subversives.com/2017/03/melancolie-et-defaite-de-la-gauche.html … #Marxismeanti-bureaucratique
▻https://twitter.com/Zonesubversives/status/843062160460791808
Mélancolie et défaite de la gauche ►http://www.zones-subversives.com/2017/03/melancolie-et-defaite-de-la-gauche.html … #Marxismeanti-bureaucratique
La horde d’or. Italie 1968-1977 | Editions de l’éclat
►http://www.lyber-eclat.net/livres/la-horde-dor
Livre d’histoires et d’analyses politiques, compilation de documents, tracts, chansons, articles de revues ou manifestes, témoignages à la première personne et au jour le jour d’une révolte, devenue « transformation radicale de la vie quotidienne, utopie, besoin de communisme, révolution sexuelle, lutte armée, etc. », La horde d’or est un ouvrage de grande ampleur qui parcourt l’histoire politique italienne, depuis les prémisses des années 60 jusqu’à la fin des années 70, qui verront s’exténuer les espérances et les jubilations d’une génération « outrageusement » enthousiaste. Ouvrage transgenre ou transversal, La horde d’or permet de combler un « manque d’histoire » de la fin du XXe siècle, et apporte une information de première main et de première importance sur dix années qui ébranlèrent non seulement l’Italie, mais également l’Europe, et dont l’actualité resurgit, près d’un demi-siècle plus tard, dans les mouvements et les luttes du jeune XXIe siècle, pour signifier l’inanité des réponses institutionnelles qui ont été apportées à la crise « créative, politique et existentielle » à laquelle nous sommes confrontés.
Si le « laboratoire italien » cartographié par l’ouvrage offre une saisie incomparable de ces tensions, c’est que là plus que partout ailleurs en Europe dans le dernier XXe siècle, les luttes, les mouvements, l’affrontement avec les pouvoirs institués ont atteint une dimension de masse. Des premières secousses qui disent, dès les années 1950, le refus de « l’idéologie de la Reconstruction » et le passage accéléré au « fordisme », de la généralisation du « refus du travail » à la décomposition du Mouvement ouvrier au début des années 1980, le livre propose un récit composite, éclaté et pourtant étrangement cohérent d’un antagonisme social et politique qui se sera étendu de l’usine à l’ensemble de la société. Ce changement de monde et d’époque, La horde d’or le raconte au pluriel singulier, tissant les fils matériels et subjectifs des comportements, des besoins et des luttes. Ce sont des histoires de campagne qui devient ville, puis métropole, de grandes migrations du Sud vers le Nord industriel, de luttes pour le salaire et contre la productivité, de victoires et de défaites rythmées par des chansons, de grèves impromptues minutieusement coordonnées par l’intelligence collective, d’assemblées d’étudiants-travailleurs qui désertent l’université, de collectifs de femmes qui dynamitent la politique des groupes révolutionnaires, d’autoréductions et d’appropriations prolétaires, d’affrontements contre la société de classes et sa police et de luttes armées, d’indiens métropolitains, d’immeubles qui deviennent radios libres ou logements occupés, de comités de rédaction qui se réunissent dans des librairies transformées en centres sociaux…
Préfaces et sommaire (#lyber)
▻http://www.lyber-eclat.net/la-horde-dor-sommaire-et-prefaces
Extraits :
L’autonomie, les autonomies
▻http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8459
Le refus du travail
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7112
Skank Bloc Bologna, Un voyage dans le mouvement autonome apparu à Bologne en #1977.
Une bonne intro au livre : Entretien avec Nanni Balestrini et Sergio Bianchi - La horde d’or, journal de traduction, 2008
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8487
Mai 68 dans le prisme transalpin
« La Horde d’or », ouvrage choral sur le bouillonnement politique et artistique en Italie de 1968 à 1977, est désormais traduit en français. Une somme éclairante sur la complexité d’une époque.
▻http://next.liberation.fr/livres/2017/02/15/mai-68-dans-le-prisme-transalpin_1548690
La Horde d’Or, le texte est en ligne (site en chantier)
►http://ordadoro.info
Le 13 mars 1977, les chars entrent dans Bologne
▻https://lc.cx/JsXs
Une #playlist Horde d’or, plus partielle que partiale
▻https://twitter.com/clprtr/status/857487739738050560
L’autonomie italienne reste un référence historique majeure pour penser les luttes actuelles. Avant le passage à la lutte armée, cette période valorise les luttes spontanées et la contestation joyeuse.
▻http://www.zones-subversives.com/2017/04/greves-et-lutte-armee-en-italie.html
Rome : la « bataille » de mars / L’ANNÉE 68
▻http://www.liberation.fr/planete/2018/03/02/rome-la-bataille-de-mars_1633424
Le soulèvement des étudiants face aux forces de l’ordre, le 1er mars 1968 dans la capitale italienne, constitue l’élément déclencheur d’un vaste mouvement de contestation.
Voir également « Matériaux pour une université critique » / « Cette fois, on ne s’est pas enfuis » : la bataille de Valle Giulia sur ►http://ordadoro.info
▻https://www.youtube.com/watch?v=ZTn_fwb4ZGQ
Paolo Pietrangeli, 45 tours, mars 1968
Place d’Espagne splendide journée
la circulation bloquée, la ville engorgée
et tous ces gens, combien y en avait-il ?
les pancartes brandies bien haut et tous on criait :
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Et toi tu me regardais avec des yeux fatigués
pendant qu’on était encore là devant
et tes sourires paraissaient éteints
mais il y avait des choses bien plus importantes
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Onze heures et quart, tous à la fac d’architecture
on n’avait pas encore de raison d’avoir peur
et on était vraiment très très nombreux
et les policiers face aux étudiants
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Ont empoigné leurs matraques
et ils ont cogné comme ils le font toujours
et alors tout à coup il s’est passé
quelque chose de nouveau, quelque chose de nouveau, quelque chose de nouveau
cette fois on ne s’est pas enfuis
cette fois on ne s’est pas enfuis
Le premier mars si je m’en souviens
on devait bien être mille cinq cents
et la police nous tombait dessus
mais les étudiants la faisaient reculer
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Et toi tu me regardais avec des yeux fatigués
– mais il y avait des choses bien plus importantes
mais qu’est-ce que tu fais ici mais ne reste pas là
tu ne vois pas que la police nous tombe dessus ?
« non à l’école des patrons
dehors le gouvernement, démission » eeh
Les camionnettes les brigades mobiles
nous ont dispersés, arrêtés en masse et puis ils nous ont frappés
mais que ce soit bien clair, et ça on le savait
c’était sûr, on n’en resterait pas là
cette fois on ne s’est pas enfuis
cette fois on ne s’est pas enfuis
Le premier mars si je m’en souviens
on devait bien être mille cinq cents
et la police nous tombait dessus
mais les étudiants la faisaient reculer
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
« Non à la classe des patrons
il n’y aura pas de conditions », non !