Le président turc Recep Tayyip Erdoğan, a dénoncé dimanche 5 mars devant ses partisans les « pratiques nazies » de Berlin, après que plusieurs communes allemandes ont interdit des meetings de promotion de son référendum. « Si vous me laissez à la porte et vous ne me laissez pas parler, je mettrai le monde sens dessus dessous », a-t-il averti les Européens, avec lesquels il avait conclu un accord sur les réfugiés un an plus tôt. Ce discours belliqueux risque de peser sur la campagne électorale en Allemagne, où les questions liées à la politique migratoire occupent déjà une place importante, comme le raconte Olivier Cyran ce mois-ci. « En cas de rupture, les deux pays auraient les moyens de se nuire mutuellement », écrivaient Hans Kundnani & Astrid Ziebarth en janvier dernier.
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