/son

  • Vous prendrez le Covid ou le chômage ? | Dépêche !
    https://www.arteradio.com/son/61664821/vous_prendrez_le_covid_ou_le_chomage

    Faut-il commander une choucroute pour avoir un café et un verre d’eau ? Cette semaine Livo fait le tour des forains, cafés, restos et cours de danse pour tenter de comprendre ce qu’on a encore le droit de faire. Il s’essaye aussi à l’équation économique de la pandémie, entre les profits des riches et le nombre de chômeurs et de vies sauvées, mais se fait rembarrer par Jean Quatremer, journaliste à Libération. À ce stade il a besoin d’une bonne tisane bio, mais les salariés de sa Biocoop sont en grêve. Il semble que leurs conditions de travail ne soient pas très « nature »... Durée : 8 min. Source : Arte Radio

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/14vousprendrezlecovidoulechomage_hq_fr.mp3

  • Lio — Transmission, Arte Radio (50mn)

    https://www.arteradio.com/son/61664517/lio_2

    Une femme double : Lio est à la fois la nymphette qui dandine du derrière et la féministe qui parle trop fort, la colère et la solaire, la libertaire et la fausse légère. Lio la pop sur la face A, Wanda la saudade sur la face B.

    Un entretien qui m’a vraiment surpris ; je ne connaissais de Lio que les tubes des années 80.

    #podcast

  • 5G dans le sang | Dépêche !
    https://www.arteradio.com/son/61664752/5g_dans_le_sang

    Cette semaine, Livo essaie de comprendre à quoi la 5G va bien pouvoir servir. Pour ça il se rend à un rassemblement d’Amish écolos et à un salon hyper-connecté. Immersion chez les pro et les anti-5G, interview exclusive d’une robote, et bougeage de body sur de la French tek’. Durée : 8 min. Source : Arte Radio

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/30_5gdanslesang_hq_fr.mp3

  • Godcast, le podcast de Dieu | Klaire fait Grr
    https://www.arteradio.com/son/61664529/godcast_le_podcast_de_dieu

    Que faire quand on est Dieu, et qu’on a un peu cramé son image de marque ? Lancer son podcast, évidemment. Rien de mieux pour reconquérir sa fanbase et réussir son comeback auprès de la commu. Le problème, c’est que Dieu n’a jamais bien compris la définition du podcast. D’un autre côté, personne n’a jamais bien compris la définition de Dieu. Ça leur fait déjà un point commun. Alleluia. Durée : 16 min. Source : Arte Radio

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/godcast_hq_fr.mp3

  • Fast-fashion ou coton bio, peut-on s’habiller sans polluer ? | Vivons heureux avant la fin du monde
    https://www.arteradio.com/son/61664723/fast_fashion_ou_coton_bio_peut_on_s_habiller_sans_polluer_1

    L’industrie du textile et de la mode crée de faux besoins pour qu’on achète sans cesse des habits. Notre cerveau est conditionné pour vouloir du nouveau, à n’importe quel prix. Y compris celui de la destruction des ressources, de la pollution et du gaspillage. Mais il faut savoir qu’une robe en coton bio n’est souvent pas plus écolo qu’une chemise en synthétique. Alors, que faire contre la fast-fashion ? Doit-on fabriquer soi-même ses vêtements avec des épluchures ? Des gens réfléchissent, d’autres (ou les mêmes) agissent. Delphine Saltel explore sa penderie, notre cerveau et les alternatives possibles. Premier épisode d’un nouveau podcast pour se bricoler une morale minimale par temps de crise. Durée : 36 min. Source : Arte (...)

  • D’après Lio, Gainsbourg était un « Weinstein de la chanson » | Le HuffPost

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/lio-gainsbourg-weinstein-chanson-scandale_fr_5f65ca57c5b6de79b675554d

    Parce que j’aime bien Lio (Nostalgie).

    Un “harceleur”, tout simplement. Dans une interview accordée à Arte Radio dans le cadre du podcast “Transmission”, la chanteuse Lio s’en prend sans détour à Serge Gainsbourg, un homme qu’elle disait aduler à ses débuts, mais qui l’a vite fait -sans mauvais jeu de mots- déchanter.

    “J’en suis revenue de Gainsbourg, qui est un harceleur, tout simplement”, explique-t-elle dans l’émission, après avoir raconté comme elle appréciait le chanteur alors qu’elle débutait à Bruxelles dans les milieux punk. Et d’évoquer “quelqu’un de pas du tout cool avec les filles et qui était un Weinstein de la chanson, d’une certaine manière...”

    • @reka, il y a 5 mn (donc avant de lire ton post) je fredonnais « sorry angel » et je me suis arrêté en me disant qu’avec « lemon incest » et d’autres type de chansons, c’était quand même bien la gerbe. Et je me demandais aussi comment ses enfants s’en étaient sortis.
      Gainsbourg & Birkin, c’était le couple du monstre officialisé avec l’anglaise infantilisé.
      #dansmatêtecematin #gainsbourg

    • Et moi, et moi... je préfère sa sœur !

      « Moi je paye très cher cette liberté de parole. Alors que moi je veux rien détruire, je veux juste qu’on se parle en égalité réelle. Ça n’existe pas, le métier est celui qui veut prendre le pouvoir et l’artiste doit se modeler à ce que veut le métier, à ce que veut le pouvoir. Donc y’en a qui y arrivent assez bien, moi je suis assez peu malléable. »

      https://www.youtube.com/watch?v=sW_5CwGLe18

      Quand Lio chante,en portugais, des chansons arrangées par son mari, je craque. Lio canta Caymmi #crammed_discs (2018) :
      https://lio-music.bandcamp.com
      https://lio-music.bandcamp.com/track/na-o-tem-soluc-a-o

      Idolâtré dans son pays mais moins connu à l’étranger, Dorival Caymmi (1914-2008) est l’un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus influents de l’histoire de la musique populaire brésilienne. De grandes figures telles que João Gilberto, Gilberto Gil et Caetano Veloso ont chanté ses louanges et l’ont cité comme une source d’inspiration majeure pour leur travail.

      Jacques Duvall, l’élégant parolier qui a écrit des chansons pour de grands artistes français tels qu’Alain Chamfort, Lio et Jane Birkin, a eu l’idée de cet album, dans lequel sa compagne Lio interprète douze chansons de Dorival Caymmi. Les œuvres du maître bahianais sont subtilement revisitées, comme transférées dans l’hémisphère nord, grâce aux arrangements inventifs du musicien français Christophe Vandeputte, et à l’interprétation émouvante et vivante de Lio.

      Née Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos à Lisbonne et élevée à Bruxelles, Lio est devenue une icône de la pop en France et en Belgique depuis la sortie de son premier single « Le Banana Split » en 1979, elle avait alors seize ans. Elle a ensuite enregistré plusieurs albums à succès (sur lesquels elle a travaillé avec des artistes tels que Telex, The Sparks et John Cale) et a poursuivi une carrière d’actrice, apparaissant dans pas moins de 40 longs métrages. « Lio canta Caymmi » est le premier album qu’elle chante dans sa langue maternelle, le portugais.

      #grande_dame

    • Lio canta Caymmi par Jacques Duvall :

      J’ai découvert Dorival Caymmi lorsque j’ai acheté une vieille compilation de ses chansons, interprétées par différentes stars brésiliennes (Chico Buarque, Tom Jobim, Gal Costa). J’ai tout de suite craqué pour ses merveilleuses mélodies, pour son délicieux mélange de sophistication et de simplicité. Principalement écrites dans les années 1930, les chansons de Caymmi célèbrent la Bahia (la ville la plus africaine du Brésil), le pêcheur, la mer et l’amour. Je voulais contribuer à donner une nouvelle visibilité à ce précieux trésor.

      J’ai joué ces chansons à un ami proche, le guitariste Christophe Vandeputte, qui est originaire de Valenciennes, dans le nord de la France (c’est-à-dire pas exactement à la même latitude que Bahia !). L’effet a été immédiat : il semblait être tombé sous le charme d’un sorcier vaudou, et fébrile, il a commencé à créer de nouveaux arrangements pour ces anciens petits bijoux. Quant à moi, j’ai ajouté un couplet en français à chacun des textes originaux, afin de résumer l’esprit de chaque chanson en quelques mots et de la rendre plus accessible aux auditeurs francophones.

      Nous savions déjà qui pouvait chanter ces chansons : seule Lio pouvait combiner le culot (pour aborder les œuvres de ce maître) et l’humilité (pour servir ces chansons de tout son cœur) qui étaient tous deux nécessaires pour rendre justice à ces chefs-d’œuvre populaires. Il ne me restait plus qu’à la convaincre. La magie de Caymmi était irrésistible : après la première écoute, un grand sourire est apparu sur ses lèvres, je savais qu’une grande aventure allait commencer.

  • ARTE Radio : Reportages, témoignages et bruits pas sages | ARTE Radio
    https://www.arteradio.com/son/61664642/tour_de_fric

    Perdants,
    Gagnantes,

    J’ai vu récemment un match de #football parce que je suis resté un gars simple, et j’ai constaté qu’on remplit désormais les stades vides avec de faux sons de public. A l’image le match se déroule en direct, avec la garantie qu’il se passe quelque chose de réel, mais le son, lui, est entièrement rajouté. On subit un brouhaha artificiel, une rumeur factice, de fausses voix de supporters. Un volapük sans humanité. En régie, un technicien qui devrait avoir honte tente d’accorder ce faux son à l’action véritable : il monte le volume des cris en cas d’attaque, ajoute des sifflets après une faute, et impose 90 minutes de bousin écoeurant de flatulences robotiques. Et tout le monde s’en fout. Personne n’en parle ni ne proteste. Sauf ARTE Radio, qui entend porter l’affaire au Tribunal de La Haye pour crime contre les oreilles de l’humanité. Car écoute-moi bien, sale capitalisme obsédé du pognon, il s’agit là tout simplement d’un mensonge. De quel droit peut-on truquer la retransmission du réel ? A ce compte-là, autant animer les joueurs en CGI, ça fera peut-être gagner le PSG. Mais quand il s’agit du son, tout le monde s’en fout, ah la la purée de sa race. Sauf que non, en fait, c’est tout le contraire. Ce minable trucage est bien la preuve que c’est le son qui compte. Que personne ne supporterait un match dans un silence seulement rompu par les tendres échanges des joueurs et le chuchotis de l’entraîneur. Vous et moi le savons bien, le son, c’est la vie, même s’il faut encore que j’améliore ce slogan. Vous êtes trois fois plus nombreuses à nous écouter en 2020 qu’en 2019. Vous avez été 288, record battu, à participer à notre concours d’été. Vous êtes la Vérité, la Voix et la Vertu. Tous ensemble, exigeons des trains qui sifflent dans la nuit, des chants d’oiseaux en rut. Exigeons le murmure de l’intime et la voix des marges. Ecoutons Livo coincer son micro dans la roue du Tour. Roisin Burns rêver aux pirates de Liverpool. Elise Costa bander le suspense d’un procès. Richard Gaitet et Tristan Garcia voltiger sur Ellroy, l’écriture et la SF. Fermons les yeux au faux, au fade, au facile. Ouvrons-nous au best du bloup, au fun du dring, au top of the plop

    je ne suis pas amateur de foot mais c’est vrai que les match avec ce son tout trafiqué c’est encore plus naze. Heureusement que des fois ils se mettent sur la gueule, ça met un peu d’ambiance !

  • Eugene Mona : le Nègre Debout | David Commeillas
    https://www.arteradio.com/son/61664248/eugene_mona_le_negre_debout

    Chantre de la Créolité, ami d’Aimé Césaire, Mona est l’un des plus fascinants artistes antillais du siècle dernier. Tambours bêlés et flûtes en bambou suffisent à transcender sa « musique racine ». Sa voix puissante chante le quotidien miséreux des paysans de son île, les traditions festives du carnaval, ou l’histoire de l’ancienne capitale martiniquaise intégralement rasée par la lave du volcan. Celui que l’on surnommait « Le nègre debout » se sera dressé toute sa vie contre le colonialisme et l’injustice sociale, jusqu’à sa disparition tragique en 1991, à l’âge de 48 ans. Durée : 54 min. Source : Arte Radio

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/02eugenemonalenegredebout2_hq_fr.mp3

  • Rapa Nui | Sophie Berger
    https://www.arteradio.com/son/61664175/rapa_nui

    Immersion sonore à l’île de Pâques, aujourd’hui officiellement « Rapa Nui », du nom du peuple originaire de Polynésie qui s’y est installé. C’est l’une des îles habitées les plus isolées au monde, perdue à des milliers de kilomètres entre Tahiti et les côtes chiliennes. Terre volcanique, battue par les vents et les vagues de l’océan Pacifique, elle abrite de nombreux mythes et est peuplée de géants de pierre : les moaï. Quelques pas sur cette terre magnétique et mystérieuse, entre sacré et intime, pour en capter la pulsation. Durée : 34 min. Source : Arte Radio

  • Tu seras un homme papa
    Une fiction de Gaël Leiblang

    « Tu seras un homme papa » est une #histoire_vraie. C’est autour de la couveuse de Roman, né prématurément, que se tisse ce récit bouleversant d’une famille mise à l’épreuve 13 jours durant. Au micro, #Gaël_Leiblang nous plonge dans le journal de bord d’un père qui se bat pour trouver le chemin de la résilience. Écrite avec pudeur, réalisée par #Sabine_Zovighian et #Samuel_Hirsch, cette autofiction sonore est racontée en éclats fragmentés à travers l’allégorie du sport. Une manière pour l’auteur, ancien journaliste sportif, de nous arracher à la réalité désincarnée de l’#hôpital. Le sport pour affronter ses peurs et mener cet inconcevable combat que représente la perte de l’enfant. On ne sort pas indemne de ce témoignage, mais plus vivant que jamais.

    https://www.arteradio.com/son/61663990/tu_seras_un_homme_papa

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/21tuserasunhommepapa_hq_fr.mp3

    #podcast #arte_radio #prématuré #Syndrome_CHARGE

  • Prendre soin, penser en féministes le monde d’après
    « Être vulnérables ensemble, c’est une force »
    Un podcast à soi | ARTE Radio :
    https://www.arteradio.com/son/61664127/prendre_soin_penser_en_feministes_le_monde_d_apres_26

    Extrêmement touchée par ce #podcast, comme si tant de plaies-silences étaient enfin en contact avec l’air et allaient, peut-être, pouvoir commencer à cicatriser... Alors même s’il a déjà été seenthisé par @rezo ici https://seenthis.net/messages/860142 je me permets de le remettre en valeur comme ça.
    Et puis, retrouver encore ce morceau, Vivir Quintana - Canción sin miedo, qui revient, sans cesse, la demande de Justice pour la place des femmes
    https://www.youtube.com/watch?v=VLLyzqkH6cs


    Dont on parlait déjà avec @sinehebdo ici https://seenthis.net/messages/846953 et avec @colporteurhttps://seenthis.net/messages/846641 où la notion de complexité dans la nécessaire solidarité ressurgit...

    #feminisme #solidarité #care #ecofeminisme #douceur #force #pouvoir #complexité

  • Prendre soin, penser en féministes le monde d’après | Un podcast à soi
    https://www.arteradio.com/son/61664127/prendre_soin_penser_en_feministes_le_monde_d_apres_26

    Au-delà de la célébration ponctuelle des métiers du soin, cet épisode cherche à leur rendre hommage, pour ne pas oublier leurs histoires et leurs voix aussi vite qu’elles ont été mises en lumière. Il interroge aussi plus largement la notion de soin : qui prend soin de qui ? Est-ce que le care n’est pas aussi une question de classe ? Comment ont été soigné.e.s les habitantes et habitants des quartiers populaires ? Et au-delà encore, comment prend-on soin ? Qu’en est-il du soin que l’on porte aux morts ? Mais aussi au monde vivant, et aux animaux ? Et pourquoi tout cela nous amène à parler de vulnérabilité, de pouvoir et d’utopies concrètes ? Durée : 1h21. Source : Arte (...)

    • Tout le monde écoute la police

      Il fallait donc un #podcast pour convaincre la France qu’il y a un gros problème de racisme dans sa police ? En acceptant de témoigner, et de confier à Ilham Maad 6 heures d’enregistrements vomitifs de ses collègues, le policier Alex apporte des preuves glaçantes. Ces preuves ont été citées de LCI à France Inter, nous sommes déjà des centaines de milliers à les avoir entendues. Les mots d’Alex, posés, ceux de son avocate, judicieux. Et les mots d’une dizaine de fascistes assumés, remplis de haine et de frustration, de vulgarité et de violence. Ces mots racistes, sexistes, antisémites, homophobes, suprémacistes, il faut les entendre : ce sont ceux de policiers qui s’arment en tant qu’Aryens en prévision d’une guerre civile. Et aussi, contre les chansons de Daniel Balavoine. C’est à ce moment-là, je crois, que l’opinion a basculé. Insulter Balavoine et Jean-Jacques Goldman ? La République ne tolére pas ça chez les forces de l’ordre. Des têtes vont tomber, des médailles suivront. Pour Alex et son courage, pour Ilham et son montage, pour Charlie qui a mixé, pour Zaven qui a illustré, pour Chloé et Stella qui ont sorti ce podcast. Qui propose au-delà des ordures une écoute exigeante, mais nourrissante. Hier le plus jeune policier du groupe a appelé Alex pour s’excuser, et lui dire : « J’avais envie de vomir en m’écoutant ». C’est une petite victoire. Les grandes vous appartiennent.

      https://www.arteradio.com
      #police_française #arte_radio

      https://www.youtube.com/watch?v=qZuxPKUVGiw


      N.W.A. - Fuk Da Police

    • Gardiens de la paix, un documentaire d’Ilham Maad
      https://www.arteradio.com/son/61664080/gardiens_de_la_paix

      Des policiers racistes, fascistes et suprémacistes blancs se lâchent sur leur collègue noir

      « On est fichés "f", "f" comme fachosphère »
      Membre d’une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l’existence d’un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. Certains sont encore stagiaires en école de police, d’autres, comme lui, sont policiers titulaires depuis plus de 20 ans. Intrigué par la présence de son prénom dans les messages, il découvre des propos orduriers ouvertement racistes, misogynes et antisémites. Certains de ses collègues vont jusqu’à se revendiquer du fascisme et du suprémacisme blanc. Sur les conseils de son avocate, M° Yaël Godefroy, Alex dépose plainte et déclenche une enquête interne qui est toujours en cours. Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires sont eux toujours en poste.

      Ilham Maad a réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces enregistrements. Une enquête sur cette affaire menée par Camille Polloni est à lire dans Mediapart.

      #police #racisme #radio #policiers #fascisme

    • Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires sont eux toujours en poste.

      Et donc en même temps : Christophe Castaner promet « une sanction » pour « chaque faute » raciste dans la police
      https://www.lci.fr/politique/a-relire-christophe-castaner-promet-une-sanction-pour-chaque-faute-ou-mot-racist

      D’après lui, les forces de l’ordre sont les premiers bénéficiaires de cette intransigeance d’exemplarité. « L’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient c’est garantir la sérénité de l’ensemble du travail de la police et de la gendarmerie. » (...) S’il y a faute, elles doivent être sanctionnées et elles sont sanctionnées."

    • En décembre dernier, un policier dénonçait ses collègues après avoir découvert qu’ils échangeaient des messages racistes, antisémites, sexistes et homophobes dans un groupe WhatsApp privé. Cinq mois plus tard, ils sont toujours en poste, en attendant leur passage en conseil de discipline.

      « Le racisme n’a pas sa place dans la police républicaine » , affirmait Christophe Castaner le 27 avril, après la diffusion d’une vidéo dans laquelle des policiers traitaient un interpellé de « bicot », à l’Île-Saint-Denis. La condamnation morale du ministre, ferme, a été suivie d’effets : deux agents ont été suspendus à titre conservatoire, sitôt l’enquête ouverte. Mais une autre affaire démontre que la police a encore du ménage à faire dans ses rangs.

      Mediapart et ARTE Radio ont eu accès à des dizaines de messages vocaux échangés par des policiers, fin 2019, sur un groupe privé WhatsApp qui comptait onze membres. Parmi ces agents, en poste ou anciennement en poste à Rouen, six passaient des heures à s’envoyer des audios qui relèvent du suprémacisme blanc.

      Persuadés de l’imminence d’une « guerre raciale » , pour laquelle ils affirmaient stocker des armes, ces policiers (titulaires et « adjoints de sécurité », les emplois-jeunes de la police) accablaient d’injures tous les « ennemis de la race blanche » : les femmes (des « putes » , même les policières), les Noirs (des « nègres » ), les Arabes ( des « bougnoules » ), les gens du voyage (des « putain de manouches » ), les Juifs (des « fils de pute » qui « dirigent le pays » en compagnie des « gauchistes » ), les homosexuels (des « pédés » ). « Pour vivre heureux, vivons casher » , plaisantaient entre eux ces policiers, soucieux de rester discrets sur leurs échanges. « On est fichés F, F comme fachosphère. »

      Comme le révélaient le quotidien Paris-Normandie et le site 76actu dès le mois de janvier, ces faits ont été découverts et dénoncés, en décembre 2019, par un policier noir de 43 ans. En poste à l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ) de Rouen – un service qui sécurise la préfecture et le tribunal, veille au bon déroulement des audiences et escorte les justiciables –, ce sous-brigadier prénommé Alex se trouvait dans une guérite en compagnie d’un adjoint de sécurité quand il a vu s’afficher des messages mentionnant son prénom sur le grand écran de son collègue. Celui-ci a accepté de lui montrer les échanges, puis d’en consigner une partie : 180 pages pour la seule période du 4 novembre au 26 décembre 2019.

      Assisté de l’avocate Yaël Godefroy, Alex a adressé un rapport à sa hiérarchie le 23 décembre et déposé plainte contre six de ses collègues dans la foulée, pour « provocation non publique à la discrimination », « diffamation non publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nationalité, la race ou la religion » et « injures non publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la nationalité, la race ou la religion ». Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Éric Maudier, a également signalé ces faits à la justice.

      Mi-janvier, le procureur de Rouen, Pascal Prache, a ouvert une enquête confiée à l’IGPN. Sur le plan pénal, ces conversations à caractère privé ne sont passibles que d’une contravention, pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.

      En parallèle, la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) a mené une enquête administrative, confiée à son service interne de déontologie. Aujourd’hui « bouclée » , selon une source policière, cette procédure « va se traduire par un renvoi des fonctionnaires concernés devant le conseil de discipline » . La date de l’audience n’est pas encore connue. Dans la police, les conseils de discipline débouchent sur des propositions de sanction – pouvant aller jusqu’à la révocation –, entérinées ensuite par l’échelon central du ministère de l’intérieur.

      À ce stade, les policiers mis en cause exercent toujours leur métier au contact du public. Ils n’ont pas fait l’objet de suspension mais « ont été affectés à de nouvelles fonctions au sein de leur service » , précise cette source policière. Leurs téléphones n’ont pas été saisis et ils se sont vantés, avant leur convocation, d’avoir déjà effacé une grande partie des messages.

      Inquiète de ne pas voir avancer l’enquête, l’avocate d’Alex a écrit au procureur de la République le 2 juin. Dans ce courrier, Yaël Godefroy s’étonne que son client n’ait « pas été interrogé depuis son dépôt de plainte » tandis que son collègue, celui qui lui a montré les messages dans la guérite, n’a « toujours pas été entendu ». « Mon client craint la perte ou l’altération des éléments de preuve » , écrit Yaël Godefroy, pour qui « il est impératif de faire constater et retranscrire ces messages en intégralité » avant que « le contenu des échanges » n’ait disparu pour toujours. Contacté par Mediapart, le procureur de Rouen indique que « l’enquête confiée à l’IGPN est toujours en cours » et précise qu’ « une audition a d’ailleurs eu lieu » mercredi.

      Cinq mois après sa plainte, Alex a accepté de sortir du silence. Sans vouloir « décrire la police comme un milieu malsain », il estime que le racisme « existe vraiment » au sein de l’institution et reste « tabou » . Son témoignage, recueilli par Ilham Maad pour ARTE Radio, est à écouter ci-dessous, entrecoupé de messages audio échangés par ses collègues Gilles, Camille, Julien, Thibaut, Xavier et Guewen. Une logorrhée sur l’inégalité des races, dénonçant une « invasion » de l’Europe, mâtinée de paganisme et de survivalisme, qui se complaît dans la répétition d’injures racistes et d’allusions sexuelles.

      Certains des propos tenus visent directement Alex. Un adjoint de sécurité de 19 ans critique ainsi son « travail de nègre » , ouvrant la voie à un déferlement de haine partagée contre les Noirs et les femmes. Alex « doit charmer à mort de la pute à nègres blanche » , disent ces policiers, alors que « n’importe quelle gonzesse qui a un minimum de jugeote sait qu’elle a affaire au nègre typiquement séducteur qui la fera cocue à tous les niveaux ».

      Une de leurs collègues, qu’ils soupçonnent de fréquenter Alex, est traitée de « pute à nègre » , laissant entrevoir une forme de jalousie perverse : « De toute façon, les gonzesses ne veulent pas de mec bien, elles prennent le nègre qui les saute et puis qui les lâche après. » L’un des policiers explique aux autres que s’il était responsable de la formation de la police nationale, il n’y aurait « plus de Noirs, plus d’Arabes et moins de gonzesses » .

      Avec une certaine constance, ces policiers s’en prennent aux « filles qui aiment bien les bâtards » plutôt que « les mâles blancs » , avec une explication toute trouvée. « Vu que c’est les Juifs et les gauchistes qui dirigent ce pays, on fait en sorte que la fille aille vers le bougnoule ou le nègre. En Angleterre ou en Allemagne, c’est pas comme ça, t’éduques ta fille pour qu’elle continue dans la race aryenne. »

      Ce vocabulaire issu du répertoire nazi s’accompagne de spéculations sur l’avenir. « Ce que ces putes n’ont pas compris, c’est que ça a beau être des racailles, des cassos, des putains de bougnoules de merde, tôt ou tard elles vont finir par le payer. Par exemple, quand il y aura l’effondrement économique, ils sauront pas les protéger. […] Moi j’ai les armes par contre, donc avec les armes je serai capable de pouvoir défendre mieux qu’un gros bâtard qu’elle a choisi, mieux que son singe. » Un autre regrette que dans sa section, les femmes soient « trop colorées ». « Y a que ça dans ma section, y a que de la colorée. Y a deux blanches sur dix. […] Si je leur dis que je suis fasciste, y en a plus aucune qui voudra me parler. »

      S’ils s’autoqualifient parfois de « fascistes » ou de « gros fachos » , les agents ont bien conscience que leurs échanges ne doivent pas être rendus publics. L’un des messages rappelle que leur groupe privé n’est ouvert « qu’aux hommes, et tous les hommes de l’unité n’y ont pas forcément accès » . Ils sont visiblement à l’aise entre eux, laissant échapper à l’occasion un rot ou un pet sonore, entre deux saillies sur « la race blanche », « les chambres à air » (pour désigner les chambres à gaz) ou la nécessité de « purger » la France.

      Ils se lancent par moments dans des diatribes sur les « chanteurs juifs » , citant Daniel Balavoine et Jean-Jacques Goldman, déclarés coupables de « propagande pro-nègre et bougnoules » . Se demandent si le journaliste Jean-Michel Aphatie, « un gros fils de pute qu’il va falloir abattre » , est juif ou non, et en concluent qu’il « a un phénotype assez suspect » . Quant aux « fils de pute de la gauche » , ils ne méritent rien d’autre qu’une « balle dans la tête » . « T’es une merde de gauche, tu mérites de mourir. Poutine il s’occuperait de ta gueule vite fait bien fait. Vivement la guerre civile, vivement l’effondrement, y a pas que la diversité qui va prendre cher, la gauche aussi, il va vraiment falloir éliminer ces fils de pute. Un jour ou l’autre, il va vraiment falloir que ces enculés paient. »

      Dans l’attente de la « guerre civile raciale » dont ils rêvent, les membres de ce groupe évoquent à plusieurs reprises leur désir de s’armer ou les armes dont ils disposent déjà. L’un dit à ses amis qu’il vient d’acheter un « fusil d’assaut » . Un autre affirme avoir « dix armes à la maison » . Deux semblent en affaire pour des « grenades flashbang » : « Moi je t’en prends quatre, comme ça j’en mets deux dans mon sac et j’en ai deux chez moi. » Tandis qu’un des adjoints de sécurité, regrettant de ne pas pouvoir être « calibré hors service » (porter une arme), dit s’être acheté « deux-trois petites conneries pour compenser » : « Une mini-lacrymo, ma télésco, mon choqueur de contact, mon poing américain. »

      Galvanisés, les amis inventent des slogans – comme « Make Normandie viking again » – et des théories, façon alt-right américaine : « Là où nous, les nationalistes racialistes, on doit être assez malins, c’est laisser le combat intersectionnel les obliger à s’exterminer entre eux. Ils vont déjà se séparer entre pro-arabes et pro-juifs, se bouffer la gueule, par exemple Mélenchon est très pro-arabe. Y a les féministes, tu sais pas sur quelle fesse elles dansent, ces grosses putes. Les pédés LGBT tout ça, machin-bidule, c’est pareil, les musulmans vont s’en charger. Quand les féministes, les LGBT, les juifs, les bougnoules, les nègres qui sont pas musulmans vont commencer à se bouffer la gueule entre eux, tu manges ton popcorn, tu regardes la télé, tu aiguises tes armes et quand ils se sont bien affaiblis tu achèves les bêtes. »

      Parmi ces six policiers, l’un se montre particulièrement actif : Gilles C., 46 ans, passé par la Seine-Saint-Denis avant la Normandie. Alex le considère comme « le gourou du groupe » . Sur WhatsApp, celui-ci partage des dizaines de liens vers Démocratie participative, le site raciste et antisémite attribué à Boris Le Lay, un néonazi français en fuite au Japon après plusieurs condamnations pour incitation à la haine raciale. Un site dont il est souvent question dans leurs échanges : « Moi quand j’écoute Démocratie participative au palais, je mets mes écouteurs. J’ai le droit d’écouter ce que je veux avec mes écouteurs. »

      Caché derrière un pseudonyme à consonance nordique, ce fonctionnaire « fan d’histoire » , de heavy metal et de fantasy poste aussi de nombreux commentaires sur Internet. Au sujet du film Jojo Rabbit , une comédie satirique sur Hitler, il écrit par exemple, en septembre 2019 : « Encore un film de propagande juif. » Bien qu’il ait récemment supprimé sa page Facebook, il continue à poster sous le même pseudonyme, notamment sur le réseau social russe VKontakt (VK), très prisé de l’extrême droite. Le 27 mars dernier, alors que l’enquête de l’IGPN est en cours, il félicite ainsi Boris Le Lay sur son profil VK : « Super vidéo. Longue vie et prospérité de Normandie. » Contacté par Mediapart, Gilles C. n’a pas donné suite.

      « Je suis obligé de rester un minimum correct, parce que je suis flic »

      Un autre membre du groupe, Thibault D., évoque quant à lui une chaîne YouTube où il aurait posté des vidéos sur les armes et le survivalisme, s’étonnant qu’elles aient été supprimées par la plateforme pour « incitation à la violence » . Ses collègues lui conseillent alors de passer par d’autres fournisseurs, mais Thibault D. estime que « la monétisation » n’y est pas aussi intéressante que sur YouTube. Et tranche la question : « De toute façon, je peux pas dire ce que je veux, je suis obligé de rester un minimum correct, tout simplement parce que je suis flic. Et que le jour où la hiérarchie tombe là-dessus, si elle est pas déjà tombée là-dessus, je veux qu’on puisse rien me reprocher d’illégal ou d’amoral, qu’on puisse pas me sanctionner. »

      Parmi les dizaines de messages écoutés, certains portent sur les personnes dont les fonctionnaires ont la charge, au sein du Palais de justice. Les protagonistes d’un procès d’assises sont traités de « gros nègre de merde » et de « gros bougnoule » , les interpellés dans les geôles de « putains de manouches, gitans et autres finis à la pisse nés dans une caravane » . Mais régulièrement, ces policiers se plaignent que leurs opinions soient considérées comme racistes.

      Fin décembre, certains membres du groupe reçoivent une convocation, des mains de leur commissaire. S’ils soupçonnent que leurs propos sur WhatsApp en sont la cause, ils continuent tout de même à en discuter. « Les patrons ils cassent vraiment les couilles, toujours à chercher la petite bête pour te niquer la gueule », analyse l’un d’entre eux. Tout en insistant sur le fait que « c’est privé » , ils disent avoir commencé à supprimer leurs échanges. Dans le volet disciplinaire de l’enquête, ils ont été auditionnés le 6 janvier pour « manquements à la déontologie » .

      Alex, le policier qui a porté plainte, se souvient d’avoir été « choqué » par le contenu des messages. « Ça pousse à la folie, je n’en dormais pas. Je vis tout seul. J’en ai parlé à mon frère, à des amis, mais c’était dur. J’ai dû prendre sur moi et décider d’avancer. » « Ces propos sont au-delà du supportable » , complète son avocate Yaël Godefroy, « ébahie par la violence » des termes employés. « Mon client n’a même pas pu les lire en totalité. Il m’a demandé d’en prendre connaissance. »

      « Pendant une semaine, j’étais dans les mêmes locaux que les personnes que j’avais dénoncées mais elles ne le savaient pas » , rappelle Alex. « Les fêtes de Noël, c’était une horreur. » Au retour des vacances, Alex apprend qu’il change de service, pour rejoindre une patrouille anti-délinquance. « Cette affectation m’a été imposée, mais je ne vais pas me plaindre. C’est un domaine qui me plaît. Ma hiérarchie est attentive et proche de ses hommes. Personne ne me parle de cette affaire, et j’évite aussi d’en parler, mais j’ai reçu des marques de soutien. »

      Tout au long de sa carrière, débutée en 1999, Alex dit avoir été dérangé par certains propos. S’il a connu « des années magnifiques » en banlieue parisienne, jusqu’en 2008, Alex se souvient aussi des « blagues racistes », « petites réflexions » et raccourcis connotés de quelques collègues. « En patrouille par exemple, s’ils voyaient une voiture occupée par des gens de couleur, ils disaient : “Ça, c’est une voiture de bâtards. Mais toi t’es pas comme eux. T’as choisi d’être comme nous.” »

      Le policier a constaté un changement en arrivant à Rouen. « Il y a moins de collègues antillais et maghrébins, moins de fonctionnaires noirs. On est jugés tout de suite sur notre apparence. Entourés de Blancs, ils ont moins de mal à se lâcher. » Par des collègues, Alex a appris que certains le surnommaient « le Noir » ou « le négro » dans son dos. Tout comme un huissier du tribunal, ancien fonctionnaire de police. « Je ne veux pas me faire passer pour une victime, dire que je n’ai rien à me reprocher ou que je suis le meilleur fonctionnaire du monde » , poursuit Alex. « J’ai sans doute réagi en étant trop agressif, je ne montrais pas l’exemple dans la manière de me défendre. Mais j’ai fait remonter l’info, et il ne s’est rien passé du tout. »

      Il estime avoir choisi, cette fois-ci, une voie plus adaptée : un rapport complet à sa hiérarchie et un dépôt de plainte. Et espère, en conséquence, que ses démarches ne resteront pas sans suite. « Mon client a été courageux, son collègue qui lui a prêté son téléphone aussi », résume Yaël Godefroy. « Il souhaite que cela dépasse son cas personnel, qu’il y ait un débat sur le racisme dans les institutions. En évitant deux écueils : la stigmatisation de la police d’un côté, le discours sur les “brebis galeuses” de l’autre. »

      Au Sénat, ce mercredi, le ministre de l’intérieur a promis que « chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes », fera l’objet « d’une enquête, d’une décision, d’une sanction » .

      Les préférences politiques avouées des membres des forces de l’ordre en 2017, selon le Cevipof

      Et un vote tout différent qui illustre le dicton « parole de flic »

      #fascistes

    • Dans la série #lanceurs_d'alerte_policiers :

      Mort de Myriam Sakhri : la famille souhaite la réouverture d’une enquête indépendante
      https://seenthis.net/messages/858126

      Quatre mois avant sa mort, la gendarme d’origine algérienne envoie une lettre à sa hiérarchie dans laquelle elle dénonce des faits et des propos racistes de trois collègues. « Les mots bougnoule, boukak et youpin sont des termes récurrents », écrit-elle. Elle précise également que l’un des trois mis en cause n’hésite pas lancer « Tu nous rappelleras quand tu sauras parler français » aux personnes étrangères avant de raccrocher le téléphone. La jeune femme est reçue par son supérieur mais rien ne change et elle devient elle-même la cible d’insultes racistes.

  • Félix Blume, l’oreille voyageuse | Thomas Guillaud-Bataille
    https://www.arteradio.com/son/61664073/felix_blume_l_oreille_voyageuse

    Ingé-son pour le cinéma et artiste sonore, le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, des ateliers avec des enfants ou des handicapés, des installations immersives. Du pic-vert d’Amazonie au reflux des vagues en Thaïlande, du chant d’un éleveur malien aux cris des vendeurs de rue de Mexico, Félix passe en revue 20 ans d’expéditions sonores, expliquant au passage sa conception du Field Recording comme façon d’être au monde, à l’écoute, curieux de la nature et de ceux qui l’habitent. Durée : 25 min. Source : Arte Radio

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/28felixblumeloreillevoyageuse_hq_fr.mp3

  • Journaliste à grande vitesse | Tassilo Hummel
    https://www.arteradio.com/son/61663755/journaliste_grande_vitesse

    Journaliste financier pour l’agence Reuters, Tassilo travaille pendant des mois confiné dans un bureau avec des alertes qui sonnent en permanence. Selon ces alertes, qui signalent des infos politiques ou économiques, il doit réagir et publier en quelques secondes une dépêche d’information, si possible avant la concurrence. De ces quelques secondes dépendent des milliards de dollars. Durée : 14 min. Source : Arte Radio

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/23journalisteagrandevitesse_hq_fr.mp3

  • Les mauvais genres : trans et féministes | Un podcast à soi
    https://www.arteradio.com/son/61663807/les_mauvais_genres_trans_et_feministes_25

    Il y a quelques mois éclatait au sein du mouvement féministe un conflit lancé par certaines militantes qui remettaient en question la place des femmes trans dans les milieux féministes. Cet épisode de « Un podcast à soi » aborde cette question et tente de comprendre ce qui se joue dans ces prises de position. Mais plutôt que d’insister sur les divisions, il interroge avant tout les alliances possibles, en donnant la parole à des personnes trans et féministes. Durée : 1h13. Source : Arte Radio

    https://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/16upaslesmauvaisgenres_hq_fr.mp3

    • Émouvants témoignages, vraiment, qui montrent d’importantes difficultés de leur vie et des choix à faire.

      Au delà des témoignages, on ne peut s’en tenir là puisque le docu indique clairement parler d’un point de vue politique. Donc on peut alors le commenter d’un point de vue politique (et non pas juste « c’est du témoignage et on n’a rien à dire là dessus »).

      Les deux témoignages concernent une femme trans, Héloise, et un homme trans (ou pas, cf le détail), Dal.

      Moi j’ai trouvé que dans les deux cas, ces témoignages montraient que leur choix de changer de genre était entièrement social, et à peu près uniquement dû à la société patriarcale, homophobe et viriliste.

      Clairement Héloise a eu une enfance très dure avec des exemples de mâles paroxystiques (encore pire que ce qui est déjà pas cool dans la norme), et son choix de changer n’est pas tant pour « devenir une femme » que pour échapper à la masculinité toxique. Elle le dit aussi bien pour ce qui est du comportement, que pour l’opération physique : ce sexe qui lui rappelait tant tout ce qu’elle détestait. Et pourtant au niveau du discours, de la théorisation, ça parle de « devenir ce qu’on est », vraiment comme de l’essentialisation, ce que je ne trouve pas super, mais surtout qui est à priori faux et en contradiction avec toute l’explication de sa vie, de son parcours. Sans même parler d’un autre monde, d’une utopie non-patriarcale, si déjà juste elle était née dans une famille entièrement aimante (pas que les femmes), sans aucun exemple de masculinité toxique, sans violence, il n’est pas dit du tout qu’elle aurait eu envie de changer de genre.

      Quant a Dal, ille aime (aimait ?) son corps, ses seins, aussi bien pour soi-même que dans la sexualité. Et il a fait le choix d’aller jusqu’au bout pour le passing, pour au final ne pas être une lesbienne butch car socialement c’était plus difficile que d’être reconnu comme mec (mais du coup ça en devient socialement difficile dans le milieu lesbien, qui ne l’accepte pas partout comme mec trans… :/ ). Là encore, sans homophobie, ou tout du moins avec une forte baisse d’homophobie, pas sûr du tout qu’il y ait eu ce besoin de changement de genre, et donc là encore c’est pas « devenir qui on est », elle (car je parle à l’époque femme) aurait apparemment très bien pu rester lesbienne butch d’après ce qui est raconté.

      J’en ressors avec une impression encore plus que tout ça est social, et que dans le même temps, il y a toute une frange qui théorise un discours essentialiste ou qui s’en rapproche, même quand leurs propres parcours de vie démontrent le contraire.

      Le fait est qu’on vit pas dans une société utopique, et que ces personnes là on dû changer de genre pour être mieux dans leur vie, et c’est très bien si elles ont pu réussir et qu’elles vont mieux ! Mais qu’on ne vienne pas enrober ça avec des arguments essentialistes, et comme quoi c’est logique voire limite « naturel » (huhu) car c’est « ce qu’elles sont ».

  • "Mobilisons-nous pour sécuriser nos assiettes"

    La main d’œuvre manque plus que jamais. Il est nécessaire de se mobiliser pour subvenir aux #besoins_alimentaires de la population.


    https://desbraspourtonassiette.wizi.farm
    #plateforme #agriculture #travail #pôle_emploi #coronavirus #covid-19 #Wizifarm #start-up #main_d'oeuvre #alimentation #nourriture

    Ajouté à la métaliste agriculture et coronavirus :
    https://seenthis.net/messages/836693