Le migrant, l’ennemi à abattre. Quel que soit le pays ou le continent. Qu’il soit de première, de deuxième ou de nième génération. Il est le bouc émissaire de tous les malheurs. Des épidémies sanitaires à la crise de l’emploi. L’idée de cet article sur l’apartheid migratoire m’est venue en me baladant dans le quartier résidentiel et commercial de #Rosebank à la banlieue de #Johannesburg en début d’année. C’était au cours d’une action de monitoring sur la situation des migrants ouest africains vivant en #Afrique_du_Sud. Le contraste est saisissant entre Rosebank, où habite ce nouveau mélange de genre qu’est la nouvelle bourgeoisie sud africaine, et les ghettos de migrants dans le #township d’#Alexandra. J’étais loin de me douter que quelques semaines après ce voyage, une déferlante xénophobe s’abattrait sur ces hommes et femmes dont le crime est de vouloir vivre et travailler en Afrique du Sud. L’occasion de la journée internationale contre les discriminations raciales[2] me permet de revenir sur ce que j’ai vu et entendu des migrants dans cette ville complexe de Johannesburg. De décrire surtout ces nouveaux murs, visibles comme invisibles, de plus en plus épais, érigés à l’intérieur du continent africain et au-delà, à l’encontre des populations migrantes.
▻https://visionssolidaires.com/2017/03/20/21-mars-journee-internationale-contre-la-discrimination-raciale
#xénophobie #discrimination #migrations
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