Vivre chez les autres, une dépendance – Centre d’observation de la société
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Le « noyau dur » (selon l’expression de la Fondation Abbé Pierre) de l’hébergement contraint est constitué de ceux qui, sans lien de parenté avec celui qui les prend en charge, n’ont pas les moyens financiers de se loger, soit 69 000 personnes. On trouve ensuite des personnes de plus de 25 ans qui n’ont pas les moyens de quitter le domicile de leurs parents (153 000) ou ont été contraints d’y revenir (338 000). L’accès à l’autonomie dans le logement pour les jeunes dépend en particulier de leur parcours scolaire qui conditionne leur entrée dans l’univers professionnel. Trois ans après leur sortie du système scolaire, 80 % des hommes et 66 % des femmes non diplômés étaient hébergés chez leurs parents, contre 10 % des bac+5 (données Céreq, 2013).