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  • #Douarnenez : ni volets fermés, ni ghettos dorés

    Habiter une ville touristique, une vue sur mer pour les précaires (Éditions du commun) est le résultat de plusieurs années d’enquête du collectif Droit à la ville Douarnenez sur la « #touristification » de la petite ville bretonne. De quoi questionner la #gentrification de nos territoires et ouvrir des pistes de #résistance. Entretien avec deux de ses auteurs.

    Dans quelle ville voulons-nous vivre ? Au profit de qui se transforme-t-elle ? Depuis 2018, le collectif Droit à la ville Douarnenez cherche à répondre à ces questions1. Galères de logement, modelage de l’espace aux goûts supposés des touristes, luxueux projets immobiliers inaccessibles aux locaux… Ses membres ont voulu comprendre comment le port finistérien en est arrivé là, tout en proposant des pistes pour un #littoral réellement accueillant. Le résultat ? Une riche enquête de terrain parue en avril dernier aux Éditions du commun : Habiter une ville touristique, une vue sur mer pour les précaires. Rencontre avec Charlotte et Guillaume, membres du collectif, dans un bistrot du port du Rosmeur.

    Comment est né ce projet de « recherche-action » autour de la gentrification à Douarnenez ?

    Charlotte : « En 2018, on a organisé une réunion publique à propos d’un projet de “pôle d’arts numériques” porté par l’avocate d’affaires Stéphanie Stein et censé prendre place dans l’ancien abri du marin de Douarnenez2. Ça nous a paru complètement hors-sol et révélateur d’une #spéculation croissante. À la suite de ces échanges, on a eu envie de s’organiser pour penser les évolutions récentes de la ville : d’un côté de nouveaux projets immobiliers, de l’autre de plus en plus de galères pour se loger. Des rencontres avec différents collectifs ont eu lieu au Local, un espace associatif autogéré. Sauf qu’en déballant ça sur la place publique, on s’est vus accusés de créer une mauvaise ambiance dans la ville, de ne pas être objectifs… On s’est dit que ce serait une manière de récolter de la matière dans de bonnes conditions, avec l’aide financière de la fondation Un monde par tous et en se faisant accompagner par l’association Appuii3, mobilisée sur ces problèmes de logement. »

    Guillaume : « Pour nous, la recherche-action est une recherche qui vient de la base : elle est conduite par les gens qui font partie de l’objet d’étude. Cela n’empêche pas d’avoir le soutien du milieu universitaire, mais on ne peut pas comprendre ce qu’il se passe à Douarnenez sans laisser place à l’émotionnel et au ressenti. Les données froides, les indicateurs, comme le nombre d’habitants, ou de Airbnb n’en rendront jamais compte de manière satisfaisante. C’est aussi un travail au long cours avec une volonté de transformer le réel. Notre objectif est de décrire ce qu’il se passe, mais aussi d’agir, en organisant des actions, des manifs ou de la solidarité concrète. »

    Le livre aborde différentes facettes de Douarnenez à travers une mosaïque de portraits et d’entretiens : un couple d’habitués des bistrots, une « néo-douarneniste » ou un vieux militant… Vous présentez aussi plusieurs lieux, par exemple Luzin4, un bâtiment assez emblématique de Douarnenez. Comment est venue cette manière d’écrire la ville ?

    C. : « De l’envie d’avoir un format hybride, composé de plein de petites cartes postales. Dans le collectif, chacun et chacune a pu travailler sur sa petite lubie. “T’as envie d’aller fouiller aux archives ? Super !” Moi, par exemple, j’étais au Conseil d’administration du festival du cinéma de la ville, du coup j’ai interrogé des personnes de l’association. On retrouve ainsi dans le livre des plumes et des points de vue différents, même si l’ensemble est lissé par le travail en commun. »

    Vous décrivez notamment l’impact du modelage du territoire au profit du tourisme et des résidents secondaires…

    C. : « En 2021, Douarn’ a été lauréate du dispositif “Petites villes de demain5”, ce qui lui a permis de financer la construction d’une promenade longeant le front de mer, un des attributs typiques des stations touristiques. Ils ont aussi produit une carte de la ville, soi-disant destinée aux habitantes et habitants. Mais Pouldavid et Ploaré, des quartiers un peu éloignés du centre-ville et de l’activité touristique, n’y figurent pas ! À côté de ça, cela fait des années que les habitants de Pouldavid demandent à la municipalité d’intervenir contre la dégradation de la cité HLM, et tout ce qu’on leur répond c’est “Désolé, c’est pas prioritaire, on trouve pas les sous”. »

    G. : « C’est une erreur de penser qu’avant Douarnenez c’était la pêche, et que maintenant c’est le tourisme. Il y a du tourisme depuis très longtemps. La question est de savoir ce qu’il produit sur le territoire. » Il y a un paradoxe dans cette « touristification » : elle détruit « l’authenticité » qu’elle vend aux visiteurs…

    C. : « Lors de la rénovation du port du Rosmeur, les Bâtiments de France6 ont imposé le blanc pour les ravalements de façades afin de produire une uniformité sur l’ensemble des ports de Cornouaille7. Alors que beaucoup des façades anciennes de Douarnenez sont peintes avec des restes de peinture de bateau. Et puis ce port, il est censé servir à quoi ? La promenade des touristes et la consommation dans les cafés ? Quitte à interdire la baignade et la pêche sur la cale – comme c’est le cas depuis 2019 – parce que ça fait sale ? »

    G. : « Il y a aussi le paradoxe du résident secondaire qui vient dans une ville qu’il espère vivante, alors qu’il contribue à l’étouffer. On a cette anecdote croustillante d’une personne nous racontant qu’elle a vendu sa résidence secondaire dans le Golfe du Morbihan “parce que là-bas c’est complètement mort”, pour en acheter une ici, “parce que la ville est vivante” ! »
    Quand ils sont interpellés sur les problèmes de logements, les élus des communes littorales se réfugient souvent derrière une indomptable « loi du marché ». Quel est leur rôle dans ces évolutions à Douarnenez ?

    C. : « Il y a quelques années, la municipalité se targuait de posséder pas mal de bâtis. Mais elle en a depuis vendu une bonne partie à des promoteurs immobiliers, parfois au détriment de projets collectifs ou associatifs. La majorité municipale de droite le justifie par une volonté de produire de la “mixité sociale par le haut”. Ces politiques ne sont pas menées pour les habitantes et habitants à l’année, mais pour favoriser les usages de résidents et résidentes secondaires, et pour des personnes qui ne sont pas encore sur le territoire. Elles se tournent vers un habitant hypothétique, dans une logique d’attractivité creuse. »

    Vous écrivez : « Nous ne sommes pas un collectif opposé au tourisme […] Nous sommes en revanche opposé·es au devenir touristique de la ville »…

    G. : « On a envie de défendre les vacances. Mais ce qui est important, c’est comment on décide collectivement de la juste place accordée au développement touristique. Comment accueillir plus de monde, sans artificialisation des sols, et en laissant de la place pour les gens qui souhaitent vivre ici à l’année ? »

    C. : « Il n’y a pas de solution simple, le livre n’est pas un manuel qui donne une liste d’actions à faire. Il invite juste à penser les choses dans leur complexité. Comme de se rendre compte que, contrairement à ce qu’il se dit, la moitié des résidents secondaires ne sont pas parisiens, mais bretons ! »

    https://cqfd-journal.org/Douarnenez-ni-volets-fermes-ni

    #Bretagne #droit_à_la_ville #tourisme #urbanisme #TRUST #Master_TRUST #logement #recherche-action #émotionnel #ressenti #données_froides #petites_villes_de_demain #Pouldavid #Ploaré #authenticité #résidences_secondaires #mixité_sociale_par_le_haut #aménagement_du_territoire #attractivité

    • Habiter une ville touristique. Une vue sur mer pour les précaires

      Dans quelle ville voulons-nous vivre ? C’est par cette question que commence le travail du collectif Droit à la ville Douarnenez. La ville bretonne connaît depuis quelques années un boom de l’immobilier. Les prix et le nombre de résidences secondaires augmentent et les habitant·es ont de plus en plus de mal à se loger. La ville se transforme, mais pour qui ?

      Ouvrage inédit, qui s’attache à décrire les mécanismes de touristification des villes côtières, cet essai montre comment ceux-ci mettent au ban une partie importante et précarisée des populations locales. À partir de l’exemple de la ville de Douarnenez, le collectif a mené une riche enquête dont ce livre restitue les principaux éléments. Analyses, entretiens et focus historiques, c’est par un travail fourni et protéiforme que le collectif produit la critique de ce processus déjà à l’œuvre dans de nombreuses villes européennes et mondiales.

      Par sa faculté à renouveler nos perceptions de l’habiter au sein des villes touristiques, et ce depuis la situation de celles et ceux qui en subissent les évolutions, ce texte constitue un outil important pour penser le droit à la ville, le droit au logement et le tourisme de manière générale.

      https://www.editionsducommun.org/products/habiter-une-ville-touristique-droit-a-la-ville-douarnenez
      #livre

      –-> déjà signalé par @simplicissimus ici :
      https://seenthis.net/messages/999762#message999764

  • #Bien-être : « Tant qu’on utilisera le #yoga pour être en forme au #travail, on aura un problème »

    Loin de nous apporter le bonheur promis, la sphère bien-être perpétue un système nuisible qui ne peut que nous rendre malheureux. Interview de #Camille_Teste.

    Huiles essentielles, massages et salutations au soleil promettent de nous changer de l’intérieur, et le monde avec. À tort ? C’est le sujet de l’essai Politiser le bien-être (https://boutique.binge.audio/products/politiser-le-bien-etre-camille-teste) publié en avril dernier chez Binge Audio Editions. Selon l’ex-journaliste Camille Teste, non seulement nos petits gestes bien-être ne guériront pas les maux de nos sociétés occidentales, mais ils pourraient même les empirer. Rassurez-vous, Camille Teste, aujourd’hui professeur de yoga, ne propose pas de bannir les sophrologues et de brûler nos matelas. Elle nous invite en revanche à prendre conscience du rôle que jouent les pratiques de bien-être, celui de lubrifiant d’un système capitaliste. Interview.

    Le bien-être est la quête individuelle du moment. C’est aussi un #business : pouvez-vous préciser les contours de ce #marché ?

    Camille Treste : La sphère bien-être recouvre un marché très vaste qualifiant toutes les pratiques dont l’objectif est d’atteindre un équilibre dit « intégral », c’est-à-dire psychologique, physique, émotionnel, spirituel et social, au sens relationnel du terme. Cela inclut des pratiques esthétiques, psychocorporelles (yoga, muscu...), paramédicales (sophrologie, hypnose...) et spirituelles. En plein boom depuis les années 90, la sphère bien-être s’est démultipliée en ligne dans les années 2010. Cela débute sur YouTube avec des praticiens et coachs sportifs avant de s’orienter vers le développement personnel, notamment sur Instagram. Rappelons que le milieu est riche en complications, entre dérives sectaires et arnaques financières : par exemple, sous couvert d’élévation spirituelle, certains coachs autoproclamés vendent très cher leurs services pour se former... au #coaching. Un phénomène qui s’accélère depuis la pandémie et s’inscrit dans une dynamique de vente pyramidale ou système de Ponzi.

    Pourquoi la sphère bien-être se tourne-t-elle autant vers les cultures ancestrales ?

    C. T : Effectivement, les thérapies alternatives et les #néospiritualités ont volontiers tendance à picorer dans des pratiques culturelles asiatiques ou latines, comme l’Ayurveda née en Inde ou la cérémonie du cacao, originaire d’Amérique centrale. Ce phénomène relève aussi bien d’un intérêt authentique que d’une #stratégie_marketing. Le problème, c’est que pour notre usage, nous commercialisons et transformons des pratiques empruntées à des pays dominés, colonisés ou anciennement colonisés avant de le leur rendre, souvent diluées, galvaudées et abîmées, ce qu’on peut qualifier d’#appropriation_culturelle. C’est le cas par exemple des cérémonies ayahuasca pratiquées en Amazonie, durant lesquelles la concoction hallucinogène est originellement consommée par les chamanes, et non par les participants. Pourquoi cette propension à se servir chez les autres ? Notre culture occidentale qui a érigé la #rationalité en valeur suprême voit d’un mauvais œil le pas de côté spirituel. Se dissimuler derrière les pratiques de peuples extérieurs à l’Occident procure un #alibi, une sorte de laissez-passer un peu raciste qui autorise à profiter des bienfaits de coutumes que l’on ne s’explique pas et de traditions que l’on ne comprend pas vraiment. Il ne s’agit pas de dire que les #pratiques_spirituelles ne sont pas désirables, au contraire. Mais plutôt que de nous tourner vers celles d’autres peuples, peut-être pourrions-nous inventer les nôtres ou renouer avec celles auxquelles nous avons renoncé avec la modernité, comme le #néodruidisme. Le tout évidemment, sans renoncer à la #médecine_moderne, à la #science, à la rationalité, et sans tomber dans un #traditionalisme_réactionnaire.

    Vous affirmez que la sphère bien-être est « la meilleure amie du #néolibéralisme. » Où est la connivence ?

    C. T : La #culture_néolibérale précède bien sûr l’essor de la sphère bien-être. Théorisée au début du 20ème siècle, elle s’insère réellement dans nos vies dans les années 80 avec l’élection de Reagan-Thatcher. Avant cette décennie, le capitalisme laissait de côté nos relations personnelles, l’amour, le corps : cela change avec le néolibéralisme, qui appréhende tout ce qui relève de l’#intime comme un marché potentiel. Le capitalisme pénètre alors chaque pore de notre peau et tous les volets de notre existence. En parallèle, et à partir des années 90, le marché du bien-être explose, et l’économiste américain Paul Zane Pilzer prédit à raison qu’au 21ème siècle le marché brassera des milliards. Cela a été rendu possible par la mécanique du néolibéralisme qui pose les individus en tant que petites entreprises, responsables de leur croissance et de leur développement, et non plus en tant que personnes qui s’organisent ensemble pour faire société et répondre collectivement à leurs problèmes. Peu à peu, le néolibéralisme impose à grande échelle cette culture qui nous rend intégralement responsable de notre #bonheur et de notre #malheur, et à laquelle la sphère bien-être répond en nous gavant de yoga et de cristaux. Le problème, c’est que cela nous détourne de la véritable cause de nos problèmes, pourtant clairement identifiés : changement climatique, paupérisation, système productiviste, réformes tournées vers la santé du marché et non vers la nôtre. Finalement, la quête du bien-être, c’est le petit #mensonge que l’on se raconte tous les jours, mensonge qui consiste à se dire que cristaux et autres cérémonies du cacao permettent de colmater les brèches. En plus d’être complètement faux, cela démantèle toujours plus les #structures_collectives tout en continuant d’enrichir l’une des vaches à lait les plus grasses du capitalisme.

    Il semble que le #collectif attire moins que tout ce qui relève l’intime. Est-ce un problème d’esthétique ?

    C. T : La #culture_individualise née avec les Lumières promeut l’égalité et la liberté, suivie au 19ème et 20ème siècles par un effet pervers. L’#hyper-individualisme nous fait alors regarder le collectif avec de plus en plus d’ironie et rend les engagements – notamment ceux au sein des syndicats – un peu ringards. En parallèle, notre culture valorise énormément l’#esthétique, ce qui a rendu les salles de yoga au design soignées et les néospiritualités très attirantes. Récemment, avec le mouvement retraite et l’émergence de militants telle #Mathilde_Caillard, dite « #MC_danse_pour_le_climat » – qui utilise la danse en manif comme un outil de communication politique –, on a réussi à présenter l’#engagement et l’#organisation_collective comme quelque chose de cool. La poétesse et réalisatrice afro-américaine #Toni_Cade_Bambara dit qu’il faut rendre la résistance irrésistible, l’auteur #Alain_Damasio parle de battre le capitalisme sur le terrain du #désir. On peut le déplorer, mais la bataille culturelle se jouera aussi sur le terrain de l’esthétique.

    Vous écrivez : « La logique néolibérale n’a pas seulement détourné une dynamique contestataire et antisystème, elle en a fait un argument de vente. » La quête spirituelle finit donc comme le rock : rattrapée par le capitalisme ?

    C. T : La quête de « la meilleure version de soi-même » branchée sport et smoothie en 2010 est revue aujourd’hui à la sauce New Age. La promesse est de « nous faire sortir de la caverne » pour nous transformer en sur-personne libérée de la superficialité, de l’ego et du marasme ambiant. Il s’agit aussi d’un argument marketing extrêmement bien rodé pour vendre des séminaires à 3 333 euros ou vendre des fringues censées « favoriser l’#éveil_spirituel » comme le fait #Jaden_Smith avec sa marque #MSFTSrep. Mais ne nous trompons pas, cette rhétorique antisystème est très individualiste et laisse totalement de côté la #critique_sociale : le #New_Age ne propose jamais de solutions concrètes au fait que les plus faibles sont oppressés au bénéfice de quelques dominants, il ne parle pas de #lutte_des_classes. Les cristaux ne changent pas le fait qu’il y a d’un côté des possédants, de l’autre des personnes qui vendent leur force de travail pour pas grand-chose. Au contraire, il tend à faire du contournement spirituel, à savoir expliquer des problèmes très politiques – la pauvreté, le sexisme ou le racisme par exemple – par des causes vagues. Vous êtes victime de racisme ? Vibrez à des fréquences plus hautes. Votre patron vous exploite ? Avez-vous essayé le reiki ?

    Le bien-être est-il aussi l’apanage d’une classe sociale ?

    C. T : Prendre soin de soi est un #luxe : il faut avoir le temps et l’argent, c’est aussi un moyen de se démarquer. Le monde du bien-être est d’ailleurs formaté pour convenir à un certain type de personne : blanche, mince, aisée et non handicapée. Cela est particulièrement visible dans le milieu du yoga : au-delà de la barrière financière, la majorité des professeurs sont blancs et proposent des pratiques surtout pensées pour des corps minces, valides, sans besoins particuliers.

    Pensez notre bien-être personnel sans oublier les intérêts du grand collectif, c’est possible ?

    C. T : Les espaces de bien-être sont à sortir des logiques capitalistes, pas à jeter à la poubelle car ils ont des atouts majeurs : ils font partie des rares espaces dédiés à la #douceur, au #soin, à la prise en compte de nos #émotions, de notre corps, de notre vulnérabilité. Il s’agit tout d’abord de les transformer pour ne plus en faire un bien de consommation réservé à quelques-uns, mais un #bien_commun. C’est ce que fait le masseur #Yann_Croizé qui dans son centre masse prioritairement des corps LGBTQI+, mais aussi âgés, poilus, handicapés, souvent exclus de ces espaces, ou la professeure de yoga #Anaïs_Varnier qui adapte systématiquement ses cours aux différences corporelles : s’il manque une main à quelqu’un, aucune posture ne demandera d’en avoir deux durant son cours. Je recommande également de penser à l’impact de nos discours : a-t-on vraiment besoin, par exemple, de parler de féminin et de masculin sacré, comme le font de nombreux praticiens, ce qui, en plus d’essentialiser les qualités masculines et féminines, est très excluant pour les personnes queers, notamment trans, non-binaires ou intersexes. Il faut ensuite s’interroger sur les raisons qui nous poussent à adopter ces pratiques. Tant que l’on utilisera le yoga pour être en forme au travail et enrichir des actionnaires, ou le fitness pour renflouer son capital beauté dans un système qui donne plus de privilèges aux gens « beaux », on aura un problème. On peut en revanche utiliser le #yoga ou la #méditation pour réapprendre à ralentir et nous désintoxiquer d’un système qui nous veut toujours plus rapides, efficaces et productifs. On peut utiliser des #pratiques_corporelles comme la danse ou le mouvement pour tirer #plaisir de notre corps dans un système qui nous coupe de ce plaisir en nous laissant croire que l’exercice physique n’est qu’un moyen d’être plus beau ou plus dominant (une idée particulièrement répandue à l’extrême-droite où le muscle et la santé du corps servent à affirmer sa domination sur les autres). Cultiver le plaisir dans nos corps, dans ce contexte, est hautement subversif et politique... De même, nous pourrions utiliser les pratiques de bien-être comme des façons d’accueillir et de célébrer nos vulnérabilités, nos peines, nos hontes et nos « imperfections » dans une culture qui aspire à gommer nos failles et nos défauts pour nous transformer en robots invulnérables.

    https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/bien-etre-tant-quon-utilisera-le-yoga-pour-etre-en-forme-au-travail-on-aura-un-
    #responsabilité

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/817228

  • La photo de Stéphane Mahé est hallucinante :
    https://twitter.com/paul_denton/status/1646533190285160448

    Les gendarmes mobiles déployés devant le Conseil constitutionnel face aux manifestants contre la réforme des retraites. Incroyable photo prise par @stephanemahe pour Reuters

    Stéphane Mahé est notamment l’auteur de la photo « Le crayon guidant le peuple » en 2015 :
    https://www.lefigaro.fr/culture/2015/01/13/03004-20150113ARTFIG00081-qui-est-stephane-mahe-l-auteur-du-crayon-guidant-

  • Elon Musk bannit CrimethInc. de Twitter à l’instigation d’un troll d’extrême droite
    https://crimethinc.com/2022/11/25/elon-musk-bannit-crimethinc-de-twitter-a-linstigation-dun-troll-dextreme

    Le 25 novembre, à la demande d’un troll d’extrême droite, Elon Musk a suspendu le compte Twitter @crimethinc. L’objectif de Musk en acquérant Twitter n’avait rien à voir avec la “liberté d’expression” - il s’agissait d’une démarche partisane visant à faire taire l’opposition tout en ouvrant un boulevard à l’extrême droite. Cela met en évidence les dangers de dépendre des plateformes de médias sociaux appartenant aux grandes entreprises. Suivez Crimethinc sur Mastodon et Telegram et abonnez-vous à leur flux RSS. Source : CrimethInc

  • Canicule et mortalité urbaine
    https://metropolitiques.eu/Canicule-et-mortalite-urbaine.html

    Dans un livre traduit récemment, Eric Klinenberg propose une analyse éclairante des logiques sociales de la surmortalité lors de la canicule de 1995 à #Chicago. Rédigée il y a plus de vingt ans, son #ethnographie urbaine apparaît toutefois aujourd’hui datée et peu à même de saisir les liens entre nature, sciences et sociétés. L’été 2022 a été marqué par une succession inédite de vagues de chaleur des deux côtés de l’Atlantique. Horizon encore lointain il y a quelques années, le changement climatique est devenu #Commentaires

    / #climat, ethnographie, #environnement, Chicago, #écologie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-larchet.pdf

    • Canicule. #Chicago, été #1995 : Autopsie sociale d’une catastrophe

      Jeudi 13 juillet 1995, les habitants de Chicago se réveillent ; une journée torride commence, au cours de laquelle la température va atteindre 41 degrés. La #vague_de_chaleur s’étendra bien au–delà des deux jours initialement annoncés par les météorologues. Au cours de la semaine qui suit, plus de sept cents personnes
      vont périr. La grande vague de chaleur de Chicago est l’une des plus meurtrières de l’histoire américaine.
      Eric Klinenberg entreprend l’“#autopsie_sociale” d’une métropole, examinant les organes sociaux, politiques et institutionnels de la ville. Il y étudie les raisons de la surmortalité marquée dans certains quartiers, examine comment la municipalité a réagi à la crise et comment les journalistes, les scientifiques et les fonctionnaires ont rapporté et expliqué ces événements.

      Combinant des années de travail sur le terrain, des entretiens approfondis et des recherches d’archives, l’auteur découvre qu’un certain nombre de formes surprenantes et inquiétantes de rupture sociale ont contribué aux taux élevés de mortalité.
      Ce compte rendu incisif et saisissant de la condition urbaine contemporaine révèle les fissures de plus en plus importantes dans les fondations sociales des villes américaines.

      “Les dynamiques qui ont affecté Chicago de manière si désastreuse perdurent et nous ne pouvons continuer de les ignorer” affirme Eric Klinenberg.

      Le changement climatique a fait des événements météorologiques extrêmes dans les centres urbains, un défi majeur pour les villes et les nations de notre planète.
      Un défi qui nécessitera un engagement : celui de la modification des infrastructures pour les rendre résistantes au climat plutôt que de se contenter de mesures de secours.

      https://www.editions205.fr/products/canicule-chicago-ete-1995-autopsie-sociale-d-une-catastrophe

      #TRUST #master_TRUST #climat #changement_climatique #villes #urban_matters

  • Architettura italiana in Eritrea

    Questo libro amplia la documentazione della mostra “Asmara – Africa’s Secret Modernist City”, curata da Omar Akbar e da Naigzy Gebremedhin: la mostra, dopo l’esordio a Berlino lo scorso 2 Ottobre 2006, e dopo numerose tappe di un itinerario internazionale, viene presentata per la prima volta in Italia, a Torino, nell’ambito del XXIII Congresso Internazionale degli Architetti (29 giugno – 4 luglio 2008). Il libro, basato sull’album fotografico dei numerosi viaggi dell’autrice in Eritrea, illustra, attraverso la scelta di immagini significative, le manifestazioni architettoniche che hanno segnato il periodo coloniale italiano in Eritrea dal 1882 al 1941.

    The fruit of its author’s professional experience in Eritrea, this book provides readers with an upbeat, original presentation of the architectural developments that marked the history of the Italian colonial administration in Eritrea from 1882 to 1941, recording them with an extensive repertoire of contemporary and historical photographs and documents.
    Architects, town planners, engineers and other professionals working in the African colony seized the opportunity to experiment with new concepts, erecting modern architectural forms that they would not have been able to propose with the same degree of freedom in Italy itself, especially from the twenties onwards. The resulting artistic heritage is unique for the creative traits that range from interpretations of neoclassical taste to modern expressions of Rationalism, as well as the unusually balanced way in which they were inserted into their environmental context.

    www.editricelarosa.it/larosa/fc06.html
    http://www.editricelarosa.it/larosa/index.htm

    #architecture #livre #Anna_Godio #colonialisme_italien #colonisation #Italie #Erythrée #histoire #urbanisme #livre

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    ajouté à la métaliste sur la #colonialisme_italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

    ping @cede

    • Asmara. Africa’s Secret Modernist City

      Asmara, the capital of the small East African country of Eritrea, bordering the Red Sea, is one of the most important and exciting architectural ’discoveries’ of recent years. Built almost entirely in the 1930s by the Italians, who transformed it into a hotbed of radical architectural innovation, Asmara has one of the highest concentrations of Modernist architecture anywhere in the world. This superb building-by-building survey, illustrated with previously unpublished archival material and specially commissioned photography, chronicles the colonial past and remarkable survival of a city that has evocatively been described as ’the Miami of Africa’.

      The first book to explore one of the most important but least-known Modernist cities in the world
      Authoritatively written by experts with extensive first-hand knowledge of the city
      A must-have for anyone interested in architectural history and the dynamics of Modernism

      https://www.merrellpublishers.com/index.php

    • Modernist architecture in Asmara, Eritrea

      UNESCO World Heritage Sites are natural and cultural legacies of “outstanding value to humanity…irrespective of the territory on which they are located”. Africa has less than a third of Europe’s number of sites. UNESCO is endeavouring to redress this imbalance, although the nomination process remains costly, time-consuming and dependent on specific expertise.

      The locally-based Asmara Heritage Project (AHP) was established in March 2014 and has been supported by a number of governmental and non-governmental agencies internationally. In January 2016, AHP will submit an application to have the capital city of Eritrea recognised as a World Heritage Site.

      AHP’s application will be under three of the ten criteria set out by UNESCO, stipulating that the nominated site must:

      – Exhibit an important interchange of human values, over a span of time or within a cultural area of the world, on developments in architecture or technology, monumental arts, town planning or landscape design
      – Bear a unique or at least exceptional testimony to a cultural tradition or to a civilization which is living or has disappeared
      - Be an outstanding example of a type of building, architectural or technological ensemble or landscape which illustrates (a) significant stage(s) in human history

      Urban planning and architecture constitute two distinct elements of the Asmara bid. Both are outstanding examples of their respective contributions to world heritage.

      On 9 September Dr Edward Denison, co-author of “Asmara: Africa’s Secret Modernist City” and member of the AHP team, spoke to a full house – including many Eritreans – at ARI. Here is a selection of ten things of interest from the presentation and discussion afterwards.

      1. Modernism was not an exclusively western phenomenon – it was global. Africa, Asia and South America must not be overlooked. There are “multiple modernities”. Asmara represents “perhaps the most concentrated and intact assemblage of Modernist architecture anywhere in the world”. Before the 1930s there was quite an eclectic mix of architectural styles – neo-classicism, neo-baroque and neo-romanesque. Things started to change in 1935-6, coinciding with the apogee of Fascism and the Italian invasion of Ethiopia. We know this from the architectural archive in Asmara municipality, an extraordinarily rich resource. Modernism, not Art Deco, as is often erroneously claimed, characterises many of the buildings constructed in this period.

      2. Italian planners in the early 1900s embraced the topography of Asmara as they developed their urban plans. Their designs – such as Cavagnari’s 1913 plan – sought to create a modern city that addressed the uniquely modern requirements of transportation, communication and sanitation, but did so in a way that respected and responded to the local environment while embracing modern planning principles. In doing so they created a very distinct urban plan. Although the city has since expanded and evolved substantially, the core characteristics have been retained, highlighting the success of the original designs.

      3. The planners of Asmara were, for the most part, Italians but the physical construction of the city was undoubtedly undertaken by Eritreans. Local materials, such as lignite, granite and basalt, were used as the core building material with plaster rendered over this base. This means many of the structures were built using materials not normally associated with modernism, which exploited the properties of reinforced concrete.

      4. Enda Mariam Orthodox Cathedral, built in 1938, is a unique example of rationalist/ modernist design acknowledging highland vernacular architecture. The “monkey head” building technique, using wooden dowels to bind the walls, had been used for centuries in the highlands of Eritrea and their legacy can be seen in the detailing of Enda Mariam and its surrounding buildings.

      5. The piece of the puzzle we know least about is the background and motivation of the Italian planners and architects who came to Eritrea. This is frustrating when it comes to trying to understand fully their work, their portfolios and how their work in Eritrea shaped their future careers. Were they waving the flag for colonialism or were they running away from Mussolini? One building that brings this debate into focus is the futurist Fiat Tagliero petrol station. Futurism was very popular in the 1910s, but fell out of favour under Mussolini. Yet the Fiat Tagliero was built in 1938.

      6. The municipal architectural archives in Asmara are invaluable for what they tell us about what was conceived of but never built – including what would have been Africa’s first multi-storey car-park. They shed light on the aspirations and ideas that shaped the evolution of the city. In doing so they help us to understand the thought processes of the planners and architects and the lifestyles they envisioned for its residents.

      7. Efforts to preserve Asmara’s architecture have involved citizens as well as government. Proposals from German developers in the 1990s to knock down Caserma Mussolini – a former prison and now the Bank of Eritrea – and replace it with high-rise modern developments were blocked by individuals who had been incarcerated there during the Italian period. This sort of threat still exists, but the municipality has enforced a moratorium on building (in place now for ten years) in the historic zone of the city while it updates building regulations dating from 1938, and the country passes its first Heritage laws – an essential requirement for the UNESCO bid. The momentum provided in the 2000s by the World Bank-funded Cultural Assets Rehabilitation Project has been revived and maintained.

      8. The coastal city of Massawa is much more ancient than Asmara but the state it is currently in will make a restoration hugely difficult and costly. Efforts have been made, not least under the Cultural Heritage Rehabilitation Project. However, it is hoped that the UNESCO bid will help build capacity within Eritrea and attract support internationally to carry out further work to preserve cultural heritage across the country in sites of great importance such as Massawa, Nakfa, Adulis and Qohaito.

      9. Ensuring the engagement and interaction with younger Eritreans both within the country and in the diaspora is crucial. Raising public awareness will be a key part of the AHP once the bid has been submitted. In 2003 a project, funded by the British Council, encouraged school children from across Eritrea to describe what they liked most about their built environment through poems, pictures and stories. These contributions form part of a travelling exhibition that has raised awareness about Asmara’s heritage globally by appearing in cities across Africa, Europe and the Middle East. It is hoped that with support from the international community, this exhibition can travel to Asmara and one day become a permanent exhibit in the city.

      10. Four villages were brought together on the plateau to form what became Asmara. It is a deeply historical symbol of unity. During the independence struggle, Asmara was interpreted and referred to through song, dance, education; a cultural heritage that extends beyond architecture. The city was an important reference point for Eritreans outside Asmara and played a crucial role in the struggle for national self-determination. Its unifying features remain important as Eritrea continues to try and build peace and stability.

      https://www.africaresearchinstitute.org/newsite/event/9-september-event-modernist-architecture-in-asmara-eritrea
      #modernisme #architecture_moderniste #photographie

      via @olivier_aubert

    • Architecture in Asmara. Colonial Origin and Postcolonial Experiences

      The ancient city of Asmara is the capital of Eritrea and its largest settlement. Its beautiful architecture was rediscovered by outsiders in the early 1990s. In this book, the authors offer an original analysis of the colonial city, providing a history not only of the physical and visible urban reality, but also of a second, invisible city as it exists in the imagination. The colonial city becomes a fantastical set of cities where each one reflects the others as if in a kaleidoscope.

      Architecture in Asmara. Colonial Origin and Postcolonial Experiences breaks new ground and moves us a little further along in the attempt to decipher Asmara in terms of contemporary theory. This title of the Basics series brings together scholars from a multiplicity of disciplines who have shown the ways in which colonial and postcolonial criticism has served as a platform for new, diversified readings of Asmara.

      https://dom-publishers.com/products/architecture-in-asmara
      #livre
      via @olivier_aubert

    • Moulaye Niang

      Moulaye Niang arrived in Venice about 10 years ago from Senegal.

      First he started as a musician and painter but soon after he met glass and was utterly fascinated by it. The next consequence soon followed: Moulaye decided to work in order to pay for the lessons at the Scuola Abate Zanetti .

      Being well determine, his efforts have payed off and eventually he became master glassmaker.

      Together with the south tyrolean Emanuela Chimenton, designer and jewellerymaker, Moulaye opened his first and successful workshop “Muranero” in Venice.

      Deeply inspired by nature, Moulaye tries to combine in his artworks colours and themes of African culture with European elements.

      He’s so talented that today he is the first non-Venetian master glassmaker to be recognized as such by the Muranese and Venetian glassmasters themselves. In this video you can listen Moulaye and the great master Pino Signoretto tell this incredible adventure.

      https://www.muranonet.com/blogs/unfold-venice/the-first-african-murano-glass-master

    • Un vetraio senegalese a Venezia

      Si chiama Muranero, è il progetto di Moulaye Niang, senegalese arrivato a Venezia più di vent’anni fa. I maestri del vetro di Murano lo chiamavano così: Muranero. Nessuno di loro avrebbe immaginato che quel “foresto” sarebbe diventato prima un bravo artigiano, poi un maestro, e che avrebbe ridato vita alle perle di vetro, nonostante la professione sia ormai in declino.

      Oggi Moulaye Niang realizza perle di vetro a lume nel suo laboratorio (online su muranero.blogspot.it o pagina Facebook @muranero) e collane in vetro ed ebano che uniscono l’arte africana a quella veneziana.

      In Senegal Moulaye ha insegnato l’arte del vetro in una scuola di bambini di strada, realizzando un piccolo laboratorio per le perle di vetro; ha formato giovanissimi senegalesi tra i 12 e i 16 anni. Insegnare nelle sue botteghe ai ragazzi, afferma, è la sua più grande passione. Il suo laboratorio a Venezia è in un’area storica tra le calli della zona Castello, a nord di San Marco e dietro Campo della Bragora. E nonostante sia fuori dai sentieri tradizionali battuti dal turismo, in tanti vengono a conoscerlo.

      https://www.africarivista.it/un-vetraio-senegalese-a-venezia/117744

  • Le sentier de l’espoir

    « Comment oublier les anti-fascistes (y compris le futur Président de la République italienne Sandro Pertini) ou des Juifs comme #Robert_Baruch qui en #1939 dessine et envoie à sa communauté de Merano la carte ci-jointe (qui représente avec exactitude le chemin) dans la tentative d’offrir une issue aux lois raciales »


    http://www.ecodellariviera.it/le-sentier-de-lespoir

    #cartographie #contre-cartographie #Vintimille #frontière_sud-alpine #migrations #frontières #mobile_infrastructure_of_solidarity #solidarité #histoire #visualisation #croquis #Italie #France #col_de_la_mort #passo_della_morte

  • Montpellier : le peintre conteur Gérard Lattier exposé au musée d’arts brut

    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-le-peintre-conteur-gerard-lattier-expose-au-musee-d-arts-brut_47605

    Artiste aussi inclassable et iconoclaste que le sont ses oeuvres, Gérard Lattier est exposé au musée d’arts brut de Montpellier jusqu’au 30 avril. L’occasion de découvrir l’univers onirique de l’artiste nîmois, véritable peintre conteur aux multiples inspirations.

    • Gerard Lattier : Storyteller of Human Destinies
      https://rawvision.com/blogs/articles/articles-storyteller-human-destinies

      Gérard Lattier’s (b. 1937) paintings are often referred to as naive. They possess some features of #folk_art, with the apparent influence of archaic medieval miniatures and ex-voto, but the stories told and painted by Lattier are far from naive. They tell us about human values: good and evil, disasters and catastrophes, injustice and forgiveness. Based on human tragedies and the search for happiness, there are three key periods in his life that can be examined.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Lattier

      The first started with a series of tragic events that determined his destiny, and to some extent formed his outlook on reality. As a child, Lattier fought a dangerous case of encephalitis, winning a rare victory against the disease. His father worked at the local train station and during World War II, died on 27 April, 1944, in the US-led Allied bombing of pont de Diable in Nîmes. Left without a father and husband, Gérard and his mother were not only psychologically traumatised but also had to endure the stigma that accompanied their statuses of orphan and widow. Much later, in his painting Lenga muda (Mute language), Lattier declared his reluctance to be silenced about the humiliation his mother suffered when the society that had killed his father controlled her lifestyle through social workers. Intertwining the story of Jean Jaurès, the socialist leader and director of L’Humanité magazine who was assassinated for his political convictions, and Lattier’s mother’s enforced silence as a widow, the artist confronted the moral injustices of society.

      When the Algerian war broke out, Lattier was committed to a mental asylum for his political views and refusing to enlist. He was there for seven months, and this was where he first began painting. His first work, Le Christ aux outrages (The Outraged Christ), shows Christ surrounded by his executioners, staring into nothingness with resignation. This was followed by engravings, and drawings in which the artist portrayed the sufferings of his youth. Having been at the bottom of the social ladder and declared officially insane, he did not self-censor.

      #art_brut #raw_vision

  • Thee Oh Sees: The Bandcamp Guide | #Bandcamp_Daily
    https://daily.bandcamp.com/features/thee-oh-sees-discography-list

    Any discussion of American garage rock in recent decades should begin with Thee Oh Sees. The California group, and its head honcho John Dwyer, have—over 20-odd years and a staggering 26 LPs (and counting)—built their name on unparalleled industriousness, unreal live shows, and an oft-imitated, never-duplicated signature sound: hard-driving, relentlessly grooving psychedelic punk with lyrical and thematic easter eggs galore for sci-fi and fantasy heads.

    https://ohsees.bandcamp.com/track/adult-acid


    https://www.castlefacerecords.com/collections/thee-oh-sees
    #Osees

  • La cousine italienne vient de repartir après avoir passé Noël avec nous. Elle nous dit que les FFP2 sont désormais obligatoires en Italie dans de nombreuses situations. Et du coup, les FFP2 coûtent 2 euros pièce (en France en pharmacie, c’est plutôt autour de 50 centimes pièce).

    Je serais vous je ferais comme moi : je refais des stocks lundi…

    • Question induite : j’ai conseillé les masque Pure Factoy de @monolecte, qui sont à 10 € en ce moment. Mais si c’est explicitement du FFP2 qui est obligatoire et que tu te fais contrôler par la maréchaussée, comme tu fais pour ne pas te prendre une prune ?

    • les masques Pure Factoty réponde à la norme NK95, c’est pareil que FFP2

      Le masque N95 est un masque de protection anti-particules avec un filtre, répondant à la classification de filtration de l’air de l’agence américaine NIOSH (National Institute for Occupational Safety and Health). Il filtre au moins 95 % des particules en suspension dans l’air mais n’est pas résistant à l’huile et ne filtre ni les gaz ni les vapeurs1, tout comme le FFP2, son équivalent européen (qui filtre au moins 94 % des particules) ou le masque KN95 de Chine.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Masque_N95

    • Oui Rasta, c’est ça ma question : si tu montes dans le bus en Italie et que le chauffeur te dit que « visiblement » tu n’as pas un masque conforme et donc tu montes pas (puisque FFP2 obligatoire), qu’est-ce que tu fais ?

    • D’ici à ce que l’on ait besoin de prouver la qualité de son masque, je pense qu’on a, hélas, le temps d’épuiser plusieurs stock. Je viens de me prendre une commande de KF94, pour changer des KN95 que je porte depuis deux ans. A chaque fois, grâce aux « primes » de la CAF, j’en commande entre 30 et 50, pour 30€ quoi, et j’en donne plus de la moitié... Vu que je sors très peu, suis confinée l’hiver et qu’ils sont réutilisables plusieurs fois, jusqu’ici, ça va... La semaine dernière j’ai dû sortir et prendre le tram : j’ai pu offrir un FFP2 neuf que j’ai toujours en rab avec moi à un jeune exilé visiblement paniqué de ne pas avoir de masque. Par contre, j’ai des tonnes de masques « maison », masques « tissus » du gouvernement et de la mairie et des masques chirurgicaux qui s’accumulent au fur et à mesure des années : faudra que je fasse une photo pour montrer comment on est passé de l’interdiction à l’obligation de se protéger :p

    • Perso c’est triste à dire, mais je ne prends quasiment plus le bus ni le tram, la moitié des gens avec ostensiblement le masque sous le pif et un air parfaitement effronté/viriliste de j’temmerdiste professionnel, les conducteurs qui se font un devoir de ne rigoureusement rien dire alors qu’on ne voit que ça dans le bus (parce contre, contrôler les billets, ça oui ils font, je pige pas la logique…), ça me gave trop.

      Et, oui, Val, je crains qu’on ne verra jamais rien de formellement contraignant sur des masques corrects et correctement portés, nulle part, jamais, en France. De toute façon, ici, les premiers à se pavaner virilement avec le masque sous le pif, ce sont les flics et les vigiles à l’entrée des centres commerciaux.

      Ma question concerne la cousine italienne, à qui je ne sais pas si c’est une bonne idée de conseiller l’achat du masque de @monolecte, puisque là-bas le FFP2 est réellement obligatoire, et que les prix sont devenus exorbitants (ce qui suggère, au passage, que le commerce transfrontalier, en Europe, c’est pas si « efficace » que ça pour réduire les coûts pour les consommateurs, parce que Turin c’est tout de même pas très loin de la frontière).

    • En fait, au-delà du risque de prune, c’est le risque plus immédiat de se faire refuser l’entrée dans le bus, le tram, le musée, le cinéma, etc., au motif que la personne qui contrôle à l’entrée n’est pas en capacité de juger que ton masque est conforme (alors que tout un chacun peut visuellement reconnaître un masque en papier FFP2/KN95).

    • Alors en fait je vois pas trop comment ça pourrait se faire parce qu’un FFP2 qui a été froissé, par exemple, descend au grade de FFP1 assez vite, et ça se voit pas à l’œil nu. Je pense que vérifier à ce point là, c’est plus de l’ordre de l’exemplarité ou de la discrimination facilitée...

    • Oui, mais là je parle de masques qui ressemblent à ceci :

      À part une documentation en chinois qui évoque une norme GB2626 dont l’équivalence avec le KN95 est indiquée dans un document américain, ça n’est pas évident de faire comprendre rapidement à un conducteur de bus ou à l’entrée d’un cinéma que c’est bien un masque qui répond légalement à une obligation de porter un FFP2 (en Italie).

      Surtout qu’à côté on a une quantité invraisemblable de merdasses pas conformes utilisées pour faire comprendre qu’on n’est pas d’accord (comme le crache-purin de Martine Wonner, que j’ai encore vu récemment sur un serveur dans un bar).

      Du coup c’est ça qui m’inquiète : est-ce que je peux recommander un masque qui ne ressemble pas à un FFP2 à la cousine italienne, ou bien est-ce qu’elle va être emmerdée à chaque fois qu’elle ira quelque part, au motif que son masque FFP2 ne ressemble pas à un FFP2 ?

  • #Alberto_Di_Monte. Condividere il passo dei migranti

    Geografo e appassionato escursionista, Di Monte ha percorso e descritto cinque sentieri alpini. Attraversati, ieri come oggi, da persone in transito, in fuga da guerra e povertà.

    “Settant’anni fa ci passavano gli ebrei in fuga dalle persecuzioni razziali, oggi sono i migranti provenienti dall’Africa e dal Medio Oriente, decisi a lasciare l’Italia per costruirsi un futuro migliore altrove, a percorrere i sentieri tra Dumenza, in provincia di Varese, e Astano in Svizzera. Lo stesso succede sulle propaggini settentrionali della Val di Susa, ora punto di transito ineludibile delle rotte migratorie che vanno dal Mediterraneo verso il Nord Europa e negli anni del secondo dopoguerra “sbocco naturale per milioni di italiani in cerca di lavoro dai cugini d’Oltralpe”. Le somiglianze tra i migranti di una volta e quelli di oggi sono notevoli, a partire dal comune desiderio di lasciarsi la povertà e le persecuzioni alle spalle, imboccando quei sentieri che scavalcano le frontiere e aprono le porte, forse, a un futuro migliore.

    Proprie le rotte utilizzate dai migranti di oggi e di ieri sono al centro del volume “Sentieri migranti. Tracce che calpestano il confine” (Mursia, 2021) che Alberto Di Monte, geografo e appassionato escursionista, ha recentemente pubblicato, descrivendo un percorso per entrare in Italia e quattro per proseguire verso Nord. Da Ventimiglia a Trieste, passando per Como, la Val di Susa, il Brennero, il libro tocca cinque punti caldi delle rotte migratorie che attraversano la Penisola, mettendo insieme ricordi personali e informazioni utili per gli escursionisti ma ricostruendo anche il periodo, il contesto e i motivi per cui ognuna delle zone attraversate è entrata nella grande storia delle migrazioni.

    Che cosa ha voluto dire ripercorrere questi sentieri?
    ADM Da cittadino, provo un profondo affetto per l’ambiente montano, esplorato sia in solitaria attraverso le discipline d’alta quota, sia in una dimensione collettiva con l’Associazione proletari escursionisti (“Sentieri proletari” è il primo libro edito da Mursia di Alberto Di Monte dedicato alla vicenda centenaria dell’Ape, ndr). In questo caso, però, l’esperienza era diversa: partivo da solo ma avevo la certezza di incontrare migranti in cammino, con motivazioni del tutto diverse dalle mie, o qualche accompagnatore che poteva aiutarmi a vedere quanto non era immediatamente visibile. Anche se apparentemente il panorama è fisso e immobile, un sentiero cambia completamente a seconda della stagione e col trascorrere del tempo. Ma cambia anche a seconda delle motivazioni che hanno spinto qualcuno a intraprenderlo.

    Possiamo considerare il camminare lungo queste vie un atto politico, una denuncia della gestione europea delle migrazioni?
    ADM È un atto politico perché richiede non solo la rinuncia all’attitudine dell’escursionista e del turista dolce, ma anche uno sforzo, se non di immedesimazione con i migranti, almeno di liberazione da tutti gli altri vestiti sociali. Inoltre attraversare questi sentieri è un atto di delegittimazione delle politiche migratorie dei Paesi europei: tanto più queste vie vengono attraversate, percorse e raccontate, tanto più si esprime vicinanza alle persone in movimento, dicendo chiaramente che non esistono persone illegali o aspirazioni illegittime. Condividerne il passo è un modo per ribadirlo.

    Nel suo libro non manca mai, in ciascuna delle tappe percorse, un riferimento anche ai solidali, alle persone che supportano i migranti lungo il percorso. Quanto sono stati importanti per le sue escursioni?
    ADM Sono stati coloro che mi hanno accompagnato lungo questi sentieri. Sono stati importanti perché, innanzitutto, mi hanno permesso di inserire nel libro solo le informazioni strettamente necessarie, a tutela di chi ancora è sulla rotta: ci sono fatti, incontri e ulteriori vie di cui, per ovvie ragioni, non ho parlato. Premesso questo, è indubbio che camminare con chi già conosce e abita i luoghi da attraversare dà l’opportunità di osservare ciò che l’occhio nudo non vede: non solo le potenziali difficoltà di attraversamento ma anche i cambiamenti che, nel tempo, hanno interessato quelle zone.

    “Un sentiero cambia completamente a seconda della stagione e col trascorrere del tempo. Ma cambia anche a seconda delle motivazioni che hanno spinto qualcuno a intraprenderlo”

    E per i migranti, invece, qual è il ruolo dei solidali che, in vari casi, proprio per questa loro attività, sono stati presi di mira dalle autorità?
    ADM Da quello più duro e difficile, come il disincentivare dal partire per il confine ormai in vista, qualora le condizioni non lo permettano; fino a quelli più immediati come fornire indicazioni, una coperta termica o calzature adeguate, o attivare i propri contatti oltreconfine. Ogni gesto di attivazione a fianco dei migranti è importante. Proprio il sostegno nell’ultima parte del percorso è uno dei più delicati e importanti perché, come nelle uscite alpinistiche, la discesa è più difficile rispetto al raggiungimento della vetta. Lo stesso succede ai migranti: è quando hanno attraversato il confine, ma non sanno di preciso dove si trovano e si sentono più stanchi, che la paura, il freddo, la stanchezza li possono colpire più facilmente. Per questo è importante, ad esempio sul versante francese, la presenza di “ronde” di solidali che si muovono sulle montagne di notte alla ricerca di persone disperse che hanno bisogno di sostegno.

    La descrizione di un sentiero diventa l’occasione per ripercorrerne la storia recente e non solo. Nella sua ottica l’escursionismo diventa un’occasione per conoscere un luogo, le sue caratteristiche tecniche e le persone che ne hanno fatto la storia?
    ADM L’escursionismo e l’alpinismo sono due discipline autenticamente moderne, anche se il sentiero, in ogni epoca, ha avuto il suo significato. Solo nell’ultimo secolo i sentieri sono diventati luoghi di divertimento, di svago, di esplorazione e agonismo. Ma già oggi questi percorsi hanno assunto significati diversi per alcune persone: sono semplici luoghi di passaggio, di connessione più rapida tra due punti.

    Le tracce utilizzate oggi dai migranti sono le stesse già usate a suo tempo dagli emigranti italiani e dai contrabbandieri?
    ADM Già in un altro libro citavo un episodio del 1923 riportato sulla rivista “Sport e proletariato” in cui si narrava della tempesta che aveva colto impreparati 23 migranti italiani nel tentativo di raggiungere la Francia attraverso i sentieri lungo le Alpi perché privi dei documenti adatti per l’espatrio. E già allora ci si interrogava sull’assurdità di queste tragedie. Anche questo libro insiste sulla stessa nota, mettendo in evidenza come i sentieri che ho descritto siano percorsi da comunità in fuga. Di ogni tempo. Settant’anni fa, nel caso di Ventimiglia ma non solo, da esuli antifascisti ed ebrei, trent’anni fa dalle persone in fuga dalle guerre balcaniche, oggi da migranti provenienti da Medio Oriente o dai Paesi africani. In alcuni casi, addirittura, questi diversi passaggi hanno lasciato delle tracce nel tempo: mappe, scritte sui muri, date impresse lungo il percorso.

    Dove queste tracce del passato sono rimaste più evidenti?
    ADM Sicuramente sul confine italo-francese a Ventimiglia. Il sentiero tra l’ultima località italiana e il panettone calcareo della Girandola, che separa i Balzi Rossi dalla Francia, è stato utilizzato di sicuro dagli ebrei in fuga. Ne è testimonianza una mappa e un documento in cui un ebreo perseguitato descriveva il percorso da seguire per raggiungere la Francia. E più recentemente, sui muri delle ultime case prima del confine si leggono una miriade di scritte e di annotazioni che raccontano chi è passato con messaggi di buon viaggio, di buona speranza o anche di disprezzo verso chi continua a ostacolare i percorsi migratori.

    Dei cinque percorsi descritti qual è quello che più le è piaciuto dal punto di vista escursionista? E quello che più consiglierebbe
    ADM Personalmente sono molto affezionato alle Alpi occidentali, in particolare alla Val di Susa e ai sentieri che vi si diramano. Anche se devo ammettere che una scoperta unica è stato il Brennero: sebbene nella mia mente vi associassi istintivamente solo una lunga fila di camion in attesa, ho scoperto che lungo il confine austriaco, appena sopra il passo, si arriva in una terra straordinaria. Dal punto di vista dei paesaggi ma anche da quello dell’aspetto del confine che, da grande Moloch controllato e militarizzato, torna a essere un elenco di cippi di pietra alti 30 centimetri e abbandonati lì da almeno un secolo.

    https://altreconomia.it/alberto-di-monte-condividere-il-passo-dei-migranti
    #montagnes #Alpes #frontières #migrations #réfugiés #asile #histoire #Dumenza #Astano #frontière_sud-alpine

    • "SENTIERI MIGRANTI. Tracce che calpestano il confine"

      «Il 3% della popolazione mondiale sta muovendo i propri passi altrove. Duecentosessanta milioni di donne e uomini si stanno spostando da qui a là in cerca di migliori condizioni di vita, senza intenzione di far ritorno a breve termine. Nella maggior parte dei casi si diviene migranti per motivi di studio o in cerca di lavoro. È il caso di quanti oggi lasciano l’India e la Cina, o l’America Centrale, ma anche quello di tanti giovani italiani alle prese con una carriera accademica precaria o l’ambizione di maggior meritato guadagno. Qual è la differenza? Se gli italo-parlanti vengono vezzeggiati dai rotocalchi col titolo di «cervelli in fuga» (180.000 laureati espatriati in dieci anni), a quasi tutti gli altri giramondo resta invece appiccicata la piatta etichetta di migranti economici.», si apre così Sentieri Migranti (Mursia, pagg. 194, Euro 15,00, con inserto fotografico), il nuovo libro di Alberto Di Monte che è al contempo una guida preziosa per tutti coloro che vogliono provare a percorrere alcuni dei tragitti utilizzati da migliaia di uomini e donne come via di fuga verso una vita migliore e un’attenta ricostruzione dell’evoluzione dei meccanismi istituzionali che tentano di impedirne l’attraversamento dei confini nazionali.

      I sentieri di cui questo volume narra sono anzitutto l’esito di un calpestio reiterato, incessante, prolungato: sono quelli percorsi da chi, per scelta, per obbligo e per necessità, intraprende un viaggio, trasformandosi in migrante dopo essere stato esule, perseguitato o discriminato.

      Con la compagnia di guide non professioniste, l’Autore percorre cinque rotte disseminate lungo l’arco alpino con partenza da Ventimiglia, una deviazione in Val Roja, una tappa a Bardonecchia e a Claviere, prima di prendere la via del nord lungo la linea immaginaria che unisce i tre laghi tra Luino e Chiasso, per spostarsi infine nei pressi di Trieste passando per il Brennero.

      Un cammino che si trasforma in racconto delle vite di chi, al di là di ogni restrizione, continua insistentemente a cercare una via di fuga verso una prospettiva migliore.

      https://www.mursia.com/blogs/notizie/sentieri-migranti-tracce-che-calpestano-il-confine

      #libro

  • Ce matin, mon Gougoule Niouzes s’enthousiasmait parce que « les Jeunes avec Macron lancent une campagne de communication inspirée de Netflix ».

    La différence c’est que Netflix c’est 200 millions d’adhérents, et que « Les jeunes avec Macron » peinent à te faire croire qu’ils sont plus de trente, et encore à condition de compter les jeunes-pas-trop-jeunes (disons les jeunes jusqu’à 45 ans).

    Je suppose qu’ils ont un budget pour faire coller leurs « 50 000 affiches » « dans 80 villes de France », parce que sinon tous seuls ils vont difficilement coller une dizaine d’affiches dans leur école de commerce. (Merde, je me suis mis de la colle sur la cravate.) On ne se demandera pas trop comment « les 30 jeunes avec Macron » financent ça.

    Bref, le but de la manœuvre, c’est juste te faire croire qu’une chose telle qu’un « jeune avec Macron », ça existe vraiment. (Ah ah, non sérieux, imagine la tronche. Ça doit être encore plus fendard qu’une réunion des Jeunes avec Xavier Bertrand.)