• Victimes introuvables
    http://www.laviedesidees.fr/Victimes-introuvables.html

    Et si la traite des êtres humains était moins une forme contemporaine de la #violence qu’une catégorie de l’action publique aux effets ambivalents ? C’est la thèse de Milena Jakšić : la lutte contre la traite consacre une figure de « bonne » victime au détriment de celles qui ne s’y conforment pas.

    Livres & études

    / #femmes, violence, #prostitution, #exploitation

    #Livres_&_études

    • très confu ce texte et les arguments sont spécieux et jouent sur les contradiction de manière opportuniste. Si les femmes qui sont dans la prositution et qui refusent le statu de victimes ne sont pas considérées par celleux qui veulent aider les victimes de la prostitution comme des victimes c’est plutot normal et respectueux de la part des personnes en lutte contre la prostitution. Le parallèle avec l’esclavage domestique est biaisé aussi. Car si on suis leur logique
      a-ca m’étonnerait que les personnes qui luttent pour aider les victimes de la prostitution à se sortir de ce milieu soient pour l’ esclavage domestique.
      b-de la même manière que pour la prostitution, parler de victime d’esclavage domestique pour les femmes qui ne revendiquent pas ce statu et ont fait ce choix de vie, est une violence faite à ces femmes et une insulte aux esclaves et à ce qu’est véritablement l’esclavage (une contrainte, une déshumanisation, pas un choix !).
      Et le problème des féministes en lutte contre la prostitution c’est pas que des personnes se prostituent, c’est que d’autres achètent de la prostitution.
      Ce texte jette la confusion sur la notion de victime, la notion d’esclavage, de traite et de contrainte tout en prétendant faire le contraire.

    • Dans ces mobilisations, insiste-t-elle, un élément est récurrent : la mise à distance des personnes concernées. Contrairement à d’autres luttes et mobilisations, « les sans-voix restent littéralement sans voix » (p. 200) et seuls les expert-e-s et les politiques discutent, débattent, dans des conceptions parfois radicalement différentes, mais qui sans cesse grossissent les traits et homogénéisent les situations pourtant diverses que recouvre la vente de services sexuels. Autant d’éléments qui, repris dans les débats parlementaires français, vont engager à inscrire la traite dans le Code pénal et légitimer des politiques sécuritaires et la chasse aux « victimes coupables », dans un esprit de lutte contre l’immigration illégale et contre la criminalité organisée transnationale, comme de maintien de l’ordre public.