Les ouvrages « psy » sur le couple

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  • Les ouvrages « psy » sur le couple | Irène Jonas (Les mots sont importants)
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    A partir des ouvrages « psy » sur le couple et plus particulièrement des ouvrages s’inspirant de la psychologie évolutionniste, cet article a pour objet de montrer comment l’hétérosexualité, sous couvert d’argumentaires neurobiologiques, est à nouveau essentialisée, c’est-à-dire érigé en modèle « naturel » et « nécessaire » des relations amoureuses et sexuelles. Source : Les mots sont importants

  • Les ouvrages « psy » sur le couple
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    Là où les hommes veulent le pouvoir, les femmes souhaitent des relations de coopération (les garçons aiment gagner, les filles aiment jouer), là où les hommes aiment les choses ou les objets, les femmes aiment les gens et les relations, là où les hommes sont en concurrence, les femmes coopèrent (l’homme marche à la domination, la femme à l’émotion). Les hommes se définissent par le « faire » et les femmes par « l’être » : l’homme cherche à bien faire, la femme à être bien.

    En privilégiant les discours essentialistes sur les différences entre les sexes, ces ouvrages pérennisent, sous de nouveaux habillages, l’idée que les deux sexes sont irréductiblement différents - le discours sur les différences psychologiques se substituant alors à l’analyse des inégalités sociales [14].

    Personnellement, je ne lis pas du tout cette profusion de normalisation biologique comme la volonté d’imposer l’hétérosexualité comme seule réalité du couple face à l’homosexualité, mais plutôt comme une tentative dégueulasse de naturaliser les pseudo différences entre les sexes et de justifier, fondamentalement, l’idée que chaque sexe doit être naturellement à sa place. Autrement dit, tout cela est une entreprise de justification de la domination masculine et rien d’autre !

    Parce que si l’on veut vraiment faire de la biologie du couple, on va vite se rendre compte que les humains ne sont pas du tout monogames, que le couple est une aberration sociologique et non une réalité biologique qui s’impose à nous et que sa fonction première est tout de même de s’assurer l’exclusivité sexuelle sur la femelle afin de contrôler l’origine patrilinéaire de la progéniture.

    Autrement dit, le couple et l’essentiel de nos constructions sociales ne tiennent que parce que nous refoulons en permanence nos sentiments, nos désirs, nos envies, sans aucune distinction d’âge, de sexe ou de quoi que ce soit.

    • Les hommes se définissent par le « faire » et les femmes par « l’être » : l’homme cherche à bien faire, la femme à être bien.

      en plus là c’est complètement nier le travail des femmes depuis des millénaires, notamment leurs rôles prépondérant dans l’agriculture et la médecine (via la connaissance et l’utilisation des plantes médicinales)