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  • Wohaaa, je suis sur le cul.
    Valentina Terechkova (Majore Gale) (Валентина Терешкова), première femme dans l’espace, non seulement, elle vit encore, mais elle est membre de la Douma.
    Elle est en politique depuis 66.

    Page wiki : https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A2%D0%B5%D1%80%D0%B5%D1%88%D0%BA%D0%BE%D0%B2%D0%B0%2C_%D0%92%D0%B0

  • FIL INFO - La Commission européenne va renouveler l’autorisation du glyphosate dans l’UE pour 10 ans | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/direct-les-informations-de-ce-jeudi-16-novembre-2029300

    Les 27 Etats membres de l’Union européenne n’ont pas trouvé d’accord sur la réautorisation du glyphosate. La décision est finalement revenue à la Commission.

    Ce n’est pas une URL stable, pas encore en tout cas. La France s’est abstenue, laissant la main à la Commission, pour en définitive, une décision politique donc. Car la commission représente les pires intérêts aujourd’hui, contre l’humanité en particulier.

    #ordures #commission_européenne #abstention

  • « Il y a une énorme détresse dans la classe ouvrière en Amérique » | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/il-y-a-une-enorme-detresse-dans-la-classe-ouvriere-en-amerique-2028009

    La crise des opioïdes joue un grand rôle. Les laboratoires pharmaceutiques et les distributeurs de médicaments ont ciblé les lieux où ils savaient que les gens souffraient ou étaient en détresse. Ils ont provoqué l’épidémie, avec l’aide des médecins et la complicité des parlementaires, qui ont bloqué les enquêtes de la Drug Enforcement Agency (DEA). Puis les médecins ont fait marche arrière, mais beaucoup de gens étaient déjà devenus dépendants. Le marché illégal s’est développé. L’héroïne est devenue moins chère que l’Oxycontin. Le Fentanyl l’a supplanté et gagne du terrain à l’ouest du Mississippi.
    Les morts de désespoir ne touchent pas que les Blancs non hispaniques, en fin de compte ?

    Nous avons été critiqués pour ne pas l’avoir vu au début. Mais c’est injuste, car ça ne se voyait pas encore dans les données de 2013 sur lesquelles nous avons travaillé. Les Afro-Américains ont échappé pendant un certain temps à la crise des opioïdes . Je pense que cela tient notamment au fait qu’ils n’ont pas confiance dans le système médical et que leur douleur n’est pas prise au sérieux par les médecins.
    Vous montrez d’ailleurs que les morts de désespoir sont plutôt déterminées par le niveau de diplôme que par la race…

    Sur les certificats de décès aux Etats-Unis, le niveau d’études est mentionné. En 2015, nous avons vu que la hausse des décès par suicide, par overdose ou par cirrhose ne concernait quasiment que les personnes n’ayant pas un diplôme de niveau Bac+4 (« college degree »). Or il ne s’agit pas d’une petite minorité, mais de deux tiers des Américains. Aux Etats-Unis, un tiers de la population interrompt ses études après le lycée et un autre tiers n’arrive pas à Bac+4. Avoir fait un peu d’études supérieures n’aide pas vraiment.

    • https://www.statnews.com/2021/12/29/deaths-of-despair-unrecognized-tragedy-working-class-immiseration

      Given the socioeconomic effects of the ongoing Covid-19 pandemic, it should have come as no surprise that the Centers for Disease Control and Prevention recently reported more than 100,000 drug overdose deaths during the 12-month period ending in April 2021, a 28.5% increase over the prior year. Most of these deaths were attributed to the use of synthetic opioids by middle-aged white men. The question immediately begged is: What is the U.S. Department of Health and Human Services (HHS) doing about these so-called deaths of despair?

    • https://en.wikipedia.org/wiki/Disease_of_despair

      The factors that seem to exacerbate diseases of despair are not fully known, but they are generally recognized as including a worsening of economic inequality[24][25] and feeling of hopelessness about personal financial success. This can take many forms and appear in different situations. For example, people feel inadequate and disadvantaged when products are marketed to them as being important, but these products repeatedly prove to be unaffordable for them.[26] This increase in rates of mental distress and diseases of despair have been attributed to the flaws in contemporary capitalism and policies associated with the ideology of neoliberalism, which seeks to release markets from all restrictions and reduce or eliminate government assistance programs.[27][28][29] The overall loss of employment in affected geographic regions, and stagnant wages and deteriorating working conditions along with the decline of labor unions and the welfare state, are widely hypothesized factors.[30][31] As such, some scholars have characterized deaths of despair as driven by austerity policies and privatization as “social murder”.[32][33]

    • Le titre de l’article des Echos reproduit une des accusations fallacieuses contre Wagenknecht. L"appellation « anti-immigration » est utilisée pour décrire son projet par l’extrême droite qui vousdait se débarasser de Wagenknecht en la récupérant, Les verts et « wokistes » lui collent l’attribut par peur de perte de voix d’électeurs et l"extrème gauche la dénonce au même titre que tout ce qui ne rentre pas dans son cadre.

      Wagenknecht favorise les positions politiques social-démocrates de gauche inspirées par son mari. Dans sa lutte pour le pouvoir au sein du parti social-démocrate Oskar Lafontaine s’est montré peu scrupuleux et n’a pas hésité à se prononcer pour des mesures anti-immugration à son époque. Pourtant W n’est pas L et elle ne sera pas seule pour écrire le programme du nouveau parti .

      Sarah Wagenknecht ne défend pas de position anti-immigration. Elle plaide pour une meilleure gestion de l’immigration

      Il va de soi que sans mesures adéquates, sans budgets supplémentaires alloués aux municipalités de la part du Bund on verra l’émergence de groupes sous-priviligiés qui alimenteront un marché du travail au noir forçant encore une baisse des salaires de misère actuels. C’est un problème qui n’intéresse pas la gauche libertaire On préfère le taire et accuser Wagenknecht de tous les crimes contre la bonne conscience de gauche à la place

      Je ne sais pas quelles mesures proposera le parti Wahenknecht, mais ça s’annonce pas mal. Parmi les élus qui soutiennent son initiative il y a d’importants socialistes et défenseurs des droits des immigrés, alors son programme ne ressemblera pas à un programme de droite à ce niveau.

      Cet article du fondateur du parti WASG Ralf Crämer contient une liste de revendications pour le programme du nouveau parti :
      https://www.telepolis.de/features/Neue-Partei-von-Sahra-Wagenknecht-Welches-Programm-sie-sich-geben-sollte-9
      On verra bien si le programme du parti Wagenknecht ressemblera à ces idées sympatiques ou si son populisme de gauche sera un opportunisme aléatoire.

    • C’est un peu daté mais ça montre que parfois on perçoit mal ce qui se passe chez ses voisins. Et puis c’était au tout début du mouvement. Même en France, certains (dont moi) avaient eu cette réaction, à savoir Gilets Jaunes = XD ...

      Les Gilets Jaunes qui sont descendus dans la rue en France depuis trois semaines pour protester contre le « président des riches », Emmanuel Macron, ont semé la panique non seulement dans le gouvernement parisien, mais aussi au siège berlinois du Parti de gauche allemand.

      https://www.wsws.org/fr/articles/2018/12/08/gjpg-d08.html

      Ceci dit, le P(h)arisien, une fois de plus, fait dans la « junk politic » ...

  • Israël : Ursula von der Leyen, la bourde permanente – Libération
    https://www.liberation.fr/international/europe/israel-ursula-von-der-leyen-la-bourde-permanente-20231015_24YINO2VDZAH3G4
    https://www.liberation.fr/resizer/MMUWd9MAXfdvJT6EEeCWbZCht0U=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3450x1227:3460x1237)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IKSQQKWC2FDSHH5IGRFMLSQ62Q.jpg

    Lors de sa visite improvisée en soutien à Israël vendredi 13 octobre, la présidente de la Commission européenne a largement dépassé ses fonctions, sans aucun mandat des Vingt-Sept.

    Si quelqu’un a la suite de l’article ?

    • l’Europe « hongroise »

      #Benyamin_Nétanyahou n’en a sans doute pas cru ses oreilles lorsqu’#Ursula_von_der_Leyen a proclamé, urbi et orbi, à l’issue de leur rencontre à Tel-Aviv, vendredi 13 octobre, qu’#Israël avait « le droit » et « même le devoir de défendre et de protéger sa population » après l’attaque terroriste des islamistes du #Hamas. C’est peu dire que les capitales européennes, mais aussi les responsables communautaires soigneusement tenus à l’écart, se sont étranglés de fureur en découvrant ces propos qui ne reflètent que « la sensibilité personnelle » de Von der Leyen, selon les mots d’un ambassadeur, et absolument pas la position de l’Union, la présidente de la Commission n’ayant aucune compétence en matière de politique étrangère. Mais le mal est fait : pour l’ensemble du monde, et notamment le monde arabe, peu au fait des subtilités de l’architecture institutionnelle communautaire, l’#UE a proclamé son alignement sans réserve sur un gouvernement israélien dirigé par un boutefeu de droite radicale engagé dans une opération de représailles sanglantes. D’autant que ce dérapage intervient après la tentative de la Commission de suspendre l’aide européenne aux #Palestiniens en début de semaine [revirement : vu les besoins actuels tout à faits... croissants, l’aide a depuis été multipliée par 5 -humanitaire only ?, l’UE ayant pour habitude de financer des pansements de la destructice politique israélienne, ndc]. Un cauchemar diplomatique.

      Pis encore, l’ancienne ministre allemande de la Défense n’a manifesté aucune compassion pour les civils palestiniens pris dans la tourmente de cette guerre éternelle [c’est Jean Quatremer..., ndc]. Elle s’est même abstenue de tout appel à la retenue dans la riposte, comme l’ont [très vaguement, ndc] fait les Etats-Unis [qui outre de nouvelles livraison d’armes à Israël, envoient un 2eme porte avions et préparent des forces d’élite en appui, officiellement pour dissuader Hezbollah et Iran, ndc] alors que le nombre de morts et de blessés ne cesse d’augmenter dans la bande de Gaza. « Je souscris pleinement à votre appel au Hamas pour qu’il libère immédiatement tous les otages et qu’il renonce totalement à prendre des civils comme boucliers, ce que le Hamas fait constamment », a-t-elle affirmé, rendant ainsi implicitement responsable des morts à venir le seul Hamas qui « constitue une menace non seulement pour Israël, mais aussi pour le peuple palestinien ».

      A #Bruxelles, #Eric_Mamer, le porte-parole de la Commission ou de Nétanyahou – on ne sait plus trop –, en a remis une couche sur les propos guerriers de sa patronne en expliquant à quel point #Tsahal respecte le #droit_humanitaire : « Les civils doivent être prévenus et alertés de l’imminence des opérations militaires, ce qui leur permet de partir. C’est ce que fait Israël. » Bien sûr, si le Hamas « empêche les gens de partir et les utilise comme bouclier humain », ça ne sera pas bien, mais que peut-on y faire ? Fermez le ban !

      Plantage

      Le problème est qu’Ursula von der Leyen a franchi une ligne rouge en interférant ainsi dans la politique étrangère de l’Union et dans celle des Etats membres . En effet, elle s’est non seulement rendue en Israël sans aucun mandat des Vingt-Sept, mais sans prévenir qui que ce soit [et pourtant, elle n’est pas hongroise, ndc] : Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union, et Charles Michel, le président du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement, les deux seules personnes ayant des compétences dans le domaine de la politique étrangère, ont appris son déplacement par des rumeurs puis par la presse. Selon nos informations, Von der Leyen, apprenant que la Maltaise Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen, allait se rendre en Israël à l’invitation de la Knesset, s’est imposée dans son avion…

      Le téléphone a manifestement chauffé au rouge entre les capitales et Bruxelles. Samedi en fin d’après-midi, elle a donc annoncé que l’UE allait augmenter son aide humanitaire de 50 millions d’euros, et a enfin fait un peu de diplomatie : « La Commission soutient le droit d’Israël de se défendre contre les terroristes du Hamas, [mais] dans le plein respect du droit humanitaire international. Nous mettons tout en œuvre pour que les civils innocents de Gaza reçoivent un soutien dans ce contexte. »

      Ce plantage de Von der Leyen n’est pas le premier, mais c’est sans aucun doute le plus monumental. Car, depuis le début de son mandat, elle se prend pour la présidente de l’Union, ce qu’elle n’est pas, et a donc lancé une OPA sur les compétences de Charles Michel et de Josep Borrell, qu’elle déteste (mais on se demande qui elle ne déteste pas). Elle n’a manifestement pas compris qu’il n’y a pas de politique étrangère autonome de la Commission et que l’Union n’a une politique étrangère que dans les domaines où il y existe un consensus, comme sur l’Ukraine, mais pas sur le Proche-Orient.

      Il faut cependant reconnaître que l’Espagne, qui n’a toujours pas de gouvernement, est largement responsable de ce cafouillage : dès le lendemain des massacres du 7 octobre, Madrid, qui exerce la présidence tournante du Conseil des ministres, aurait dû convoquer les 27 ambassadeurs de l’Union pour arrêter les grandes lignes de la réponse européenne. Ou un Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement comme la présidence française l’a fait deux jours après le début de la guerre en Ukraine. Ce que l’#Espagne n’a pas fait, en dépit des demandes de plusieurs Etats membres, laissant ainsi la Commission libre de se livrer à des improvisations catastrophiques. Reste à savoir si les Etats s’en souviendront en juin, lorsqu’il faudra renouveler le mandat de Von der Leyen.

      #Europe (la phénicienne a mal tourné)

    • Le déplacement de von der Leyen en Israël provoque une nouvelle tempête au sein de l’UE
      https://www.lefigaro.fr/international/le-deplacement-de-von-der-leyen-en-israel-cree-une-nouvelle-tempete-au-sein

      « Je convoque un Conseil européen extraordinaire pour définir une position commune et une ligne d’action claire et unifiée ». Charles Michel a annoncé samedi soir une réunion en urgence des Vingt-Sept. Elle aura lieu mardi, en fin d’après-midi, par visio.

      C’est une réponse directe au récent déplacement d’Ursula von der Leyen en Israël. Sur place vendredi, lors de ses entretiens avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ni lors de ses prises de parole publique, la présidente de la Commission européenne n’avait pas évoqué la question brûlante de l’évacuation risquée de Gaza ordonnée par Israël et plus largement le devoir d’Israël de respecter le droit international, n’insistant que sur le droit de ce pays à répliquer aux « atrocités commises par le Hamas ».

    • @kassem l’article cité est de Ration. Outre celui du Figaro également cité, Les échos semble rester allusif (mais #paywall)
      Israël-Hamas : les Vingt-Sept cherchent à unifier leurs positions
      https://www.lesechos.fr/monde/europe/israel-hamas-les-vingt-sept-cherchent-a-unifier-leurs-positions-1987194

      https://media.lesechos.com/api/v1/images/view/652be35debce0a406947f8d7/1024x576-webp/0902817241173-web-tete.webp
      (c’est du webp... sur fond de mur ocre criblé d’impacts elle est entourée, l’air pincé, de gradés de Tsahal équipé et en gilets pare balle)

      Le 13 octobre, Les présidentes du Parlement européen et de la Commission européenne, Roberta Metsola et Ursula von der Leyen, se sont rendues en Israël pour une visite qui a créé la polémique. (Union Européenne/Hans Lucas/AFP)

      Le Président du Conseil européen convoque une réunion extraordinaire des leaders de l’UE pour mardi 17 octobre. Il s’agit d’envoyer un message commun qui resserre les rangs après une semaine de cacophonie.

      @arno la dame semble plutôt en campagne pour un deuxième mandat : Union européenne : la discrète entrée en campagne d’Ursula von der Leyen
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/22/union-europeenne-la-discrete-entree-en-campagne-d-ursula-von-der-leyen_61705

  • Les Nations unies dénoncent une surexploitation mondiale du #sable | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/les-nations-unies-denoncent-une-surexploitation-mondiale-du-sable-1975512

    Aujourd’hui, l’ampleur du dragage est en augmentation. « Le monde se rapproche du taux de reconstitution naturelle de 10 à 16 milliards de tonnes par an, dont les rivières ont besoin pour maintenir la structure et le fonctionnement des écosystèmes côtiers et marins », avancent les Nations unies. C’est particulièrement préoccupant pour certaines régions où le dragage est plus intense et où l’extraction dépasse déjà considérablement le bilan sédimentaire de la terre à la mer. Pascal Peduzzi pointe ainsi le fait que le delta du Mékong, au Vietnam, s’enfonce, faute de sédiments suffisants, provoquant de fait toute une problématique de sauvegarde de sa biodiversité.

  • Les relations entre la Turquie et l’Arménie envenimées par une série Disney | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/les-relations-entre-la-turquie-et-larmenie-envenimees-par-une-serie-disney-

    Nouvel épisode dans le feuilleton des polémiques turco-arméniennes. Au coeur des débats cette fois, le traitement d’Atatürk, le père fondateur de la Turquie moderne en 1923, dans la série dramatique en six épisodes que Disney+ lui consacre. Initialement prévue pour une sortie sur la plateforme le 29 octobre, jour du centième anniversaire de la République turque, Disney+ a finalement reculé face à la polémique. Car depuis plusieurs mois, Turquie et Arménie se livrent à une guerre d’influence auprès du géant américain, comme le raconte le quotidien libanais « L’Orient-Le Jour ».

    Le point de crispation ? La série ferait l’apologie d’un personnage contesté en « renforçant le narratif de glorification d’un homme élevé encore aujourd’hui par ses partisans au rang de héros » explique le quotidien. Déjà, la bande-annonce dévoilée à l’automne rendait compte des envolées patriotiques de la série lorsque le lieutenant-colonel Mustafa Kemal, futur Atatürk, déclarait en passant en revue ses troupes : « Que l’ennemi plante son poignard dans le coeur de la patrie, il verra un homme sauver le sombre destin de sa mère ».

    La contestation a d’abord pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux jusqu’à atteindre le Comité national arménien d’Amérique qui a appelé Disney+ à annuler la série, affirmant qu’elle « glorifie Atatürk, un dictateur turc et génocidaire avec le sang de millions de martyrs sur les mains ».
    L’héritage génocidaire

    Car les contempteurs de la série, pointent essentiellement du doigt le traitement du génocide perpétré de 1915 à 1916 par le mouvement des Jeunes-Turcs, mouvement nationaliste dont Atatürk est l’héritier. Un génocide qui a fait au moins 1,2 million de victimes arméniennes et que le pouvoir turc ne cesse de minimiser en réfutant le terme de génocide et en sous-évaluant le nombre de victimes. Les militants craignent ainsi que la série n’aide à blanchir l’histoire de la Turquie sans offrir des perspectives de discussions mémorielles.

    De leurs côtés, les soutiens turcs crient à la censure, louant « un grand leader et réformateur ». Ebubekir Sahin, le président du RTUK, le CSA de la télévision turque, a même annoncé l’ouverture d’une enquête pour éclaircir les circonstances de cette annulation, décrivant Atatürk comme la « valeur sociale la plus importante » du pays.
    Disney déjà pointé du doigt en Chine

    Les réactions émanent également de la sphère politique. Omer Celik, porte-parole de l’AKP, le parti d’Erdogan, a regretté qu’une « plateforme américaine ait cédé à la pression du lobby arménien », l’accusant « d’empêcher la normalisation des relations entre la Turquie et l’Arménie ».

    Prise en étau, la branche turque de Disney+ a annoncé un « changement de stratégie » en transformant la série à 8 millions de dollars en deux longs métrages uniquement diffusés dans les cinémas turcs. Mais le géant américain est coutumier des polémiques. Déjà en 2020, il avait été critiqué pour avoir tourné une partie du film « Mulan » dans la région chinoise du Xinjiang, et accusé ainsi de normaliser les violations des droits de la population musulmane ouïghoure par Pékin.

  • Washington donne un nouveau tour de vis aux investissements sensibles en Chine | Les Échos
    https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/les-etats-unis-officialisent-leurs-plans-pour-restreindre-les-investissemen

    En début d’année, la Maison-Blanche avait déjà mis tout son poids dans la balance pour convaincre le Japon et les Pays-Bas, deux pays majeurs pour les équipements de semi-conducteurs, de contrôler plus strictement leurs exportations de matériels sensibles vers la Chine.

  • Ces deux dernières années, les Etats-Unis ont perdu plus de 2 ans d’espérance de vie…

    […] Les autorités américaines ont confirmé, en décembre dernier, que l’espérance de vie à la naissance avait chuté de manière significative en deux ans seulement : de 78,8 ans en 2019, cette dernière n’était plus que de 76,1 ans en 2021. Le pays régresse ainsi à un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis 1996.

    Les plus jeunes en première ligne
    L’espérance de vie a fléchi dans d’autres régions du monde à cause de la pandémie, mais les Etats-Unis sont le pays développé où le déclin est le plus marqué - et le seul où cette tendance ne s’est pas inversée avec l’arrivée des vaccins. Le plus choquant : ce recul est surtout lié à une hausse des morts violentes parmi les plus jeunes.

    Les enfants âgés de 5 ans vivant aux #Etats-Unis ont une chance sur vingt-cinq de mourir avant leur 40 anniversaire, selon les calculs du « Financial Times ». Pour d’autres pays développés, dont la France, ce taux est plus proche d’un sur cent. En revanche, l’#espérance_de_vie d’un Américain de 75 ans diffère peu de celle d’autres pays de l’OCDE.

    Les causes de cet effondrement sont multiples. Parmi elles figure une hausse marquée des morts par overdose. A San Francisco, en 2020, 697 personnes sont décédées à cause d’une dose létale de drogue, en général le fentanyl. C’est plus du double que le nombre de morts liées au #Covid pendant cette période.
    A l’origine de cette crise, des médicaments puissants dont l’oxycodone. Trop prescrits par les médecins, encouragés par une industrie pharmaceutique peu scrupuleuse, ils ont eu pour conséquence de faire basculer des centaines de milliers d’Américains dans la dépendance. Les #overdoses par fentanyl sont désormais la première cause de décès pour les 18-49 ans aux Etats-Unis, selon le « Washington Post ».

    Selon le CDC, le Centre de prévention et de contrôle des maladies, les drogues ont coûté la vie à 564.000 Américains entre 1999 et 2020. Et cette tendance s’accélère nettement ces dernières années. En 2021, ce centre comptabilise plus de 100.000 morts par overdose dans le pays.

    Plus généralement, des chercheurs s’alarment d’une hausse des « morts de désespoir » aux Etats-Unis. Cette catégorie comprend les décès par overdose, mais aussi ceux liés à l’alcoolisme et les suicides. Dans leur livre « Morts de désespoir. L’avenir du capitalisme », Anne Case et Angus Deaton analysent cette tendance inquiétante, qui touche surtout les hommes blancs peu éduqués, mais aussi les femmes n’ayant pas fait d’études. Deux catégories de population particulièrement touchées par la mondialisation et l’automatisation de certaines tâches.
    Au lieu d’embaucher des salariés à temps plein, les entreprises choisissent de plus en plus des contrats flexibles du type autoentrepreneurs. Ce qui ôte aux personnes qui n’ont pas fait d’études la possibilité de grimper dans la hiérarchie. « Les piliers qui structuraient la vie et aidaient à lui donner du sens - un travail avec des perspectives d’évolution, une vie de famille stable, une voix dans la communauté - ont tous disparu », note l’auteure. […]

    L’envers du rêve américain
    (Les Échos, 26 mai 2023)

    ##barbarie_normale

  • Le Mexique annonce une « nouvelle nationalisation » dans le secteur de l’électricité en rachetant 13 centrales - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/energie/mexique-annonce-une-nouvelle-nationalisation-secteur-lelectricite-rachetant-

    #nationalisation #patrimoine_public : que des gros mots !

    Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador s’est réjoui mardi d’une « nouvelle nationalisation » du secteur de l’électricité en annonçant l’achat de treize centrales au groupe espagnol Iberdrola. Le montant de la transaction atteint six milliards de dollars (5,4 milliards de francs).

    C’est un « jour historique », a insisté dans une vidéo sur Twitter le président de gauche nationaliste, à l’origine d’une réforme du secteur de l’énergie pour limiter la participation étrangère, qui a inquiété ses partenaires étrangers. « Le gouvernement mexicain a signé aujourd’hui un accord pour acheter à Iberdrola treize centrales électriques qui feront partie du patrimoine public et seront opérées par la CFE [commission fédérale d’électricité, ndlr]. C’est une nouvelle nationalisation. »

    La CFE va ainsi augmenter de 39 à 55% sa part dans la production électrique totale du pays de 126 millions d’habitants, a précisé le ministre des finances, Rogelio Ramírez.

    • https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/le-mexique-achete-13-centrales-electriques-a-lespagnol-iberdrola-1922149

      Il y a tout juste un an, la Cour suprême a validé la réforme du secteur de l’énergie, approuvée par le Parlement, pour renforcer la part des entreprises publiques. Cette réforme menace des milliards d’investissements privés étrangers et le développement des renouvelables, selon les Etats-Unis, qui n’excluent pas de prendre des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d’Amérique du Nord.

    • Intéressant. Vu de Jordanie où je suis actuellement, et où les investissements étrangers ont permis à la Jordanie de booster sa production électrique à partir des renouvelables, qui représentait 27% de la production de courant fin 2021, il y a beaucoup de questions sur les limites de ces avancées. Le pays semble en surproduction électrique (même si ce jugement dépend des saisons et des moments de la journée). Par ailleurs, des licences de production à des centrales à gaz ont été signées depuis 2007, pour une durée de 25 ans à chaque fois, engageant l’entreprise nationale à acheter une électrique qui parfois n’est pas consommée. En 2014 un accord d’importation de gaz depuis Israël, entré en vigueur pour une durée de 15 ans en 2020, inscrit cette dépendance au gaz dans la durée, dans ce qui apparaît comme contradictoire avec le développement du solaire. Du fait de l’importance de cette importance du gaz dans le mix électrique, et des prix que cela implique, le prix de l’électricité payé par le citoyen n’a pas vraiment baissé malgré le fait que les centrales renouvelables des dernières générations sont beaucoup moins couteuses.
      Certains de mes interlocuteurs ici considèrent que les garanties de rémunération de longue durée aux entreprises privées (plutôt les usines à technologie conventionnelle à base de gaz) sont un problème et une entrave à une véritable transition énergétique. Et appellent, mezzo voce, à remettre à cause ces contrats. Il serait intéressant de savoir si l’accord mexicain avec Iberdrola vise à récupérer de la flexibilité dans la gestion de ces unités (renouvelables dans leur cas)... en tout cas, comme pour les PPP en France, il est clair que les décisions politiques favorisant le privé ont tendance à ne pas assez anticiper l’évolution des besoins et à sécuriser les revenus des investissements à un haut niveau dans le long terme, sans qu’ils ne subissent réellement de risque. Il faudrait savoir ici si l’accord financier trouvé leur octroie par avance tout ce qu’ils allaient gagner dans le futur ou si le gouvernement mexicain y gagne un peu. L’autre question étant de savoir si le gouvernement mexicain sera un bon gestionnaire de ces unités pour lequel il n’a peut être pas d’expertise technique directe.

  • https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/nucleaire-le-relachement-des-eaux-usees-de-fukushima-ulcere-les-nations

    Nucléaire. Le relâchement des eaux usées de Fukushima ulcère les nations du Pacifique

    Le Japon doit bientôt déverser dans l’océan Pacifique plus de 1 000 réservoirs d’eaux usées résultant du refroidissement des réacteurs de Fukushima, frappés par le séisme du 11 mars 2011. Les nations insulaires, déjà victimes des tests atomiques américains, britanniques et français, disent leur exaspération d’être le « dépotoir nucléaire » du monde.

    Le 13 janvier, le gouvernement du Premier ministre japonais Yoshihide Suga a validé le relâchement des eaux de Fukushima dans l’océan Pacifique pour ce printemps ou cet été. Il s’agit de la quantité phénoménale d’eau – 1,3 million de tonnes – qui a été nécessaire pour refroidir la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, frappée par le tremblement de terre du 11 mars 2011.

    #fukushima #océan_pacifique #nucléaire #contamination

  • Israël a accueilli son plus grand rassemblement d’acteurs économiques français
    Par Catherine Dupeyron | Publié le 17 janv. 2023 | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/israel-a-accueilli-son-plus-grand-rassemblement-dacteurs-economiques-franca

    Israël poursuit son intégration au Proche-Orient. Pour la première fois, la réunion des conseillers du commerce extérieur (CCE) de la France de la région Proche et Moyen-Orient et Sud Méditerranée s’est tenue à Tel Aviv du 11 au 15 janvier. C’est une des conséquences des accords d’Abraham signés en septembre 2020 entre Israël et les Emirats arabes unis (EAU), le Bahreïn puis le Soudan et le Maroc . Cette rencontre a battu un record de participation - une centaine au lieu de 50 à 70 habituellement. C’est le rassemblement le plus important d’acteurs économiques français jamais organisé en Israël.

    Pourtant, ces chefs d’entreprise français, qui sont également CCE, sont établis dans 15 pays arabes, dont la majorité n’a pas de relations diplomatiques avec Israël. A l’exception de l’Algérie, la Syrie et l’Iran, tous les autres pays de la région, y compris l’Arabie saoudite, étaient représentés soit par un CCE, soit par un diplomate français.

    « La récente évolution géopolitique favorise une stabilité, qui est toujours positive dans le monde des affaires. Longtemps, certaines entreprises qui travaillaient dans le monde arabe hésitaient à développer des relations économiques avec Israël. Cet obstacle est en partie levé », souligne Alain Bentéjac, président du Comité national des CCE, qui compte 4.500 membres dans 150 pays, et directeur d’Artelia, société d’ingénierie associée au projet de construction de la ligne verte du tramway de Tel Aviv. (...)

  • Birmanie : des groupes occidentaux accusés de soutenir l’armement de la junte | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/birmanie-des-groupes-occidentaux-accuses-de-soutenir-larmement-de-la-junte-

    Birmanie : des groupes occidentaux accusés de soutenir l’armement de la junte

    Des sociétés européennes, dont la française Dassault Systèmes, des américaines et asiatiques seraient impliquées dans les chaînes d’approvisionnement en armement du régime birman, affirme « The Guardian » en s’appuyant sur un rapport sorti ce lundi.

    La controverse aurait pu s’arrêter avec le retrait de TotalEnergies de Birmanie, fin juillet 2022. Mais une nouvelle entreprise française, Dassault Systèmes, risque de se retrouver sous le feu des critiques. Comme des dizaines d’autres sociétés basées en Autriche, en Allemagne, au Japon ou encore à Taïwan, le leader tricolore du logiciel est accusé de soutenir la production d’armes du régime répressif ayant fait plus de 2.730 morts et 17.200 prisonniers, selon « The Guardian » .

    Un rapport du Conseil consultatif spécial pour le Myanmar (SAC-M), une association d’experts indépendants, révèle dans un rapport ce lundi que des firmes occidentales continuent de fournir « des matières premières, des machines, des technologies et des pièces à la Direction des industries et de la défense (DDI) », l’entreprise publique chargée de produire des équipements militaires pour Naypyidaw. Selon SAC-M, ces fournitures pourraient être utilisées par la junte lors d’ épisodes de répression féroces pour garder la mainmise sur le pays et la population.
    Une entreprise française impliquée

    Le rapport souligne le rôle joué par Singapour , petit Etat situé à environ 2.500 km de la capitale économique, Rangoun, qui serait « un point de transit stratégique pour des volumes potentiellement importants de pièces qui alimentent la production d’armes ». Les sociétés basées en Europe ne sont pas en reste puisque des entreprises allemandes (Siemens Digital Industries Software), autrichiennes (GFM Steyr) ou encore ukrainiennes (Ukroboronprom) sont mises en cause.

    Contacté par « The Guardian », le ministère autrichien de l’Economie affirme n’avoir eu « aucune connaissance » de livraisons d’articles militaires à destination du Myanmar. Le ministère des Affaires étrangères de Singapour a, de son côté, déclaré ne pas autoriser ce genre de transfert et assure soumettre « chaque année des rapports au registre des armes classiques de l’ONU ».

    Parmi les groupes visés figure également un fleuron de l’industrie française, Dassault Systèmes , qui aurait fourni « un logiciel de simulation et d’analyse électromagnétique 3D et un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) ». Ce dernier servirait, entre autres, à la « conception du fusil d’assaut MA-3 », une arme utilisée lors du massacre d’Inn Din, en septembre 2017, selon SAC-M. Le groupe français n’a pas commenté.
    Une « hypocrisie gigantesque »

    Le rapport demande aux entreprises de mettre fin à leurs relations économiques avec l’armée, actuellement visée par « une enquête de la Cour internationale de justice pour génocide », selon « The Guardian ». Yanghee Lee, fondateur du SAC-M et ancien rapporteur de l’ONU sur la situation des droits humains au Myanmar, appelle ces sociétés à s’assurer que leurs activités ne facilitent pas, indirectement, les violations des droits de l’Homme. Selon elle, « ne pas le faire les rend complices des crimes barbares de l’armée birmane ».

    « L’hypocrisie ici est gigantesque », dénonce Gerard McCarthy, professeur à l’université nationale de Singapour et spécialiste de l’Asie du Sud-Est. Il déplore que le Gouvernement d’unité nationale (NUG), démocratiquement élu, ait été « bloqué au niveau international » lorsqu’il essayait d’acquérir des capacités de défense, certains Etats affirmant « ne pas vouloir intervenir au Myanmar ». « Pourtant, bon nombre des mêmes pays ferment les yeux sur leurs propres entreprises qui arment directement et indirectement la dictature. »

    Laura Salabert

    https://www.theguardian.com/world/2023/jan/16/western-firms-facilitating-production-of-myanmar-juntas-weapons-report-

    #ventes_armement #dictatures #Birmanie #Myanmar #Dassault_Systèmes

  • Dans la série "nous sommes bien peu de chose" :

    Le « blizzard du siècle » pétrifie les mineurs de bitcoin aux Etats-Unis | Les Echos

    Au coeur de l’hiver des cryptos, « le blizzard du siècle » jette un froid sur le réseau bitcoin. Le passage de la tempête hivernale qualifiée d’historique par les services météorologiques aux Etats-Unis, où ces intempéries ne surviennent « qu’une fois par génération », a provoqué la mort d’au moins 53 personnes et privé en électricité plus de 300.000 foyers en Amérique du Nord. Les mineurs de crypto se sont joints à l’effort national et débranché leur machine énergivore d’un réseau électrique à bout de souffle.

    Une coupure à la résonance internationale pour cette industrie décentralisée, qui a conduit le hashrate de minage de bitcoins, une mesure de la puissance de calcul sur la blockchain, à chuter d’environ 100 exahash par seconde (EH/s). Soit une baisse de 40 % dans le monde entre le 21 décembre et le 24 décembre, selon les données de BTC. com. La baisse d’intensité de la tempête a ensuite permis à la puissance de calcul disponible de revenir à un niveau habituel ce dimanche, avant de baisser de nouveau ces derniers jours.
    Les Etats-Unis en tête du minage dans le monde

    Un impact qui démontre la place des Etats-Unis dans l’industrie du minage de bitcoin dans le monde. Le pays concentre actuellement plus de 37 % du taux de hachage mondial de bitcoin, soit le plus haut taux mondial, selon le Cambridge Centre for Alternative Finance. Tour à tour, les plus grands centres miniers du pays ont ainsi réduit leur opération pour soulager le réseau électrique.Les fournisseurs d’électricité disposent en effet d’une « clause d’effacement » qui oblige les mineurs à cesser leurs opérations si la production d’électricité n’est pas en mesure d’assurer la demande . En juillet, le géant du minage Riot n’avait par exemple pu miner que 52 % du mois en raison de coupures électriques. Le week-end dernier, Foundry USA, le plus grand centre minier des Etats-Unis, a ainsi perdu plus de la moitié de son hashrate - la plus grosse perte de tous les pools majeurs, selon Mining Pool Stats.

    Dans l’Etat du Texas, où l’électricité bon marché a attiré de nombreux mineurs depuis que la Chine a banni cette industrie sur son sol, 99 % de la charge minière a été désactivée à 6 heures du matin samedi, selon Lee Bratcher, le dirigeant du Texas Blockchain Council.
    Hiver des cryptos

    Un coup de froid sur le réseau bitcoin qui n’arrange pas les affaires d’une industrie déjà fragilisée par une chute des valeurs cryptos. L’effondrement du bitcoin, qui s’enlise autour des 17.000 dollars après un sommet à 70.000 dollars en fin d’année dernière, affecte directement les mineurs, qui sont rémunérés en bitcoin.

    Pour Denis Rusinovich, un mineur basé en Europe, la forte baisse de la puissance de calcul est « autre confirmation que la diversification géographique du bitcoin est vitale », a-t-il défendu dans un tweet. Selon l’indice de consommation d’électricité de Bitcoin établi par l’université de Cambridge pour janvier 2022, ce sont les mineurs basés aux Etats-Unis qui minent le plus de bitcoins, avec 37,8 % du réseau, suivis par la Chine (21,1 %) et le Kazakhstan (13,2 %).

    https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/le-blizzard-du-siecle-petrifie-les-mineurs-de-bitcoin-aux-etats-unis-189247

  • Covid : un tsunami épidémique chinois qui aura des répercussions mondiales | Les Echos

    https://www.lesechos.fr/monde/chine/covid-un-tsunami-epidemique-chinois-qui-aura-des-repercussions-mondiales-18

    Des rues de Shanghai désertées par ses 23 millions d’habitants, des usines autour de Canton qui tournent au ralenti faute d’employés aptes à travailler, des tours de bureaux de Pékin désertés par des cols blancs restant à domicile… La flambée épidémique qui sévit en Chine paralyse l’activité de la deuxième puissance économique mondiale et met sous tension les chaînes de valeur mondiale.

    https://justpaste.it/ba96o

  • Arabie saoudite : peines de mort pour des opposants à la ville futuriste Neom | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/arabie-saoudite-peines-de-mort-pour-des-opposants-a-la-ville-futuriste-neom

    L’exécution imminente de trois Bédouins qui s’étaient opposés à l’expropriation de leur tribu rappelle que l’Arabie saoudite reste une monarchie autoritaire et révèle le coût humain de la ville eco-friendly Neom, un projet à 500 milliards de dollars voulu par le prince Mohammed ben Salmane.

  • La population mondiale pourrait être divisée par deux d’ici à 2100, selon une étude
    https://www.ouest-france.fr/economie/demographie/la-population-mondiale-pourrait-etre-divisee-par-deux-d-ici-a-2100-selo

    Baisse de la natalité, hausse de la mortalité due au vieillissement de la population… Selon une étude d’un économiste de HSBC, parue le 22 août, il n’y aura plus que 4 milliards d’individus sur Terre à la fin du siècle. Une étude de l’Onu dit pourtant l’inverse.

    A la HSBC, ils savent qu’on fait beaucoup d’efforts pour traiter le problème des #surnuméraires alors qu’à l’ONU, on ne leur a pas dit. ;-)

    • https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-population-mondiale-risque-de-diminuer-de-moitie-dici-la-fin-du-siecle-1

      Si certains gouvernements ont mis en place des politiques visant à relever la fécondité du pays, James Pomeroy constate qu’elles sont « inefficaces ». Tout juste peut-on évoquer, dans certains cas comme dans les pays scandinaves, un frein à la baisse du taux de fécondité. Le recul du nombre d’habitants pourrait-il être inéluctable ? Rien n’est inscrit dans le marbre. Mais ce repli, s’il intervient, constitue une bonne nouvelle dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. C’est l’une des solutions.

      Sinon, pour les « investisseurs », ça matche aussi, ils seront moins nombreux à se partager les dividendes ...
      Ça vous rappelle rien ce genre de discours ? (Remember 2003)

  • Pour le luxe des riches, les pauvres crèvent en masse et la planète est dévastée
    https://ricochets.cc/Pour-le-luxe-des-riches-les-pauvres-crevent-en-masse-et-la-planete-est-dev

    Si les travailleurs se tuen au travail et si les entreprises capitalistes détruisent le vivant tout en dérèglant gravement le climat, c’est, notamment, pour que les plus riches consomment à outrance au mépris des conséquences. MORT AU LUXE « Zion Bhushan Powar Design : Un mégayacht de plus de 100 mètres de long pour les amoureux d’observation. Le monde du yachting est en constante recherche de nouveaux designs, d’audace, de singularité, de nouveauté. Le Zion en est le parfait exemple : ce mégayacht de (...) #Les_Articles

    https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/ces-5-chiffres-qui-montrent-que-les-riches-polluent-plus-que-les-pauvres-13
    https://reporterre.net/La-fiscalite-ecologique-frappe-plus-les-pauvres-que-les-riches
    https://reporterre.net/Plus-on-est-riche-plus-on-pollue
    https://www.franceinter.fr/societe/il-va-y-avoir-des-morts-alerte-dans-les-hopitaux-publics-pour-cet-ete
    https://reporterre.net/L-ecologie-selon-le-Medef-Le-capitalisme-a-toujours-trouve-des-solutions

  • Une vidéoconférence de Vladimir Poutine avec des grands patrons italiens suscite la polémique
    Par Olivier Tosseri | Publié le 26 janv. 2022 | Les Echos

    https://www.lesechos.fr/monde/europe/une-videoconference-de-vladimir-poutine-avec-des-grands-patrons-italiens-su

    Joe Biden menace la Russie de sanctions économiques dévastatrices en cas d’invasion de l’Ukraine. Pendant ce temps-là, le président russe Vladimir Poutine participait, lui, ce mercredi à une vidéoconférence avec de grands patrons italiens.

    L’événement, révélé par le « Financial Times », a été organisé par la chambre de commerce italo-russe, traditionnel organe d’influence du Kremlin dans la péninsule. Il vise à « étudier les perspectives d’une expansion ultérieure des liens entre les deux pays dans les secteurs énergétiques, industriels, financiers et des technologies environnementales ». (...)

    • Italy receives cheaper gas from Russia owing to long-term contracts — Putin
      https://tass.com/economy/1393383

      Russia sees serious prospects for expansion of the business partnership between Moscow and Rome in other energy spheres as well, the Russian President pointed out

      MOSCOW, January 26. /TASS/.

      Italian companies are receiving Russian natural gas at prices much lower than market ones owing to long-term contracts, President Vladimir Putin said on Wednesday at the meeting with the Italian business community.

      “I would like to point out that Italian energy companies continue working with Gazprom on the basis of long-term contracts and currently have the opportunity to buy gas at prices, I would say, much lower than the market ones - the so-called market ones, the spot ones, which grew significantly amid the cold winter and offer shortage,” Putin said.

      Russia sees serious prospects for expansion of the business partnership between Moscow and Rome in other energy spheres as well, the President said. This refers in the first instance to development, use and commercialization of renewable energy sources, he noted.

      The Italian business has already invested about 500 mln euro into construction of wind power plants in three Russian regions, Putin added.

    • Baisse prévue du prix du gaz en Italie, suite à la signature de contrats à long termes entre l’Italie et la Russie, au contraire des ordres, et des recommandations de l’union européenne.