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  • Explodierende Betriebskosten – warum viele Berliner Museen immer öfter geschlossen bleiben
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/explodierende-betriebskosten-warum-viele-berliner-museen-immer-oeft

    Geld ist reichlich da bei den SMPK für ganz viel Selbstbeschäftigung und Tourismusoptimierung. Nur an der Zugänglichkeit wird ein bischen gespart. Was solls, das merkt doch keiner, ohne Besuchergewerkschaft.

    15.4.2024 von Harry Nutt - Von dieser Woche an bleiben einige Häuser der Stiftung Preußischer Kulturbesitz montags und dienstags geschlossen. Warum das ein dramatisches Warnsignal ist.

    Die Stiftung Preußischer Kulturbesitz (SPK) hat viel vor in diesem Jahr. In einer beinahe gehetzt wirkenden Veranstaltung präsentierten Hermann Parzinger und Co vergangene Woche stolz ihre Pläne. In der Abfolge von Ausstellungen, Konzerten und Einzelevents schien die geplante Eröffnung des Zentraldepots der Staatlichen Museen in Friedrichshagen fast unterzugehen.

    In Köpenick gelangt ein 100-Millionen-Projekt zum baulichen Abschluss, mit dem die Depots und Werkstätten, die sich bislang an verschiedenen Standorten befanden, auf einer Nutzungsfläche von 13.000 Quadratmetern zusammengeführt werden sollen. 2014 waren dort das Speichermagazin für die Staatsbibliothek, das Ibero-Amerikanische Institut und die bpk-Bildagentur für Kunst, Kultur und Geschichte in Betrieb genommen worden. Unmittelbar daneben ist zwischenzeitlich das Zentraldepot entstanden, ein imposanter Funktionsbau des Architekturbüros AV1 aus Kaiserslautern.

    Zahlreiche Häuser bleiben einen weiteren Tag geschlossen

    Die Stimmung ist allerdings gedämpft. Unmittelbar nach der Eröffnung, so hieß es hinter vorgehaltener Hand, müsse man womöglich wieder schließen. An allen Standorten explodieren die Betriebskosten. Vor diesem Hintergrund darf man die nun angekündigte Kürzung der Öffnungszeiten in vielen Museen auch als Warnschuss betrachten. Von diesem Dienstag an bleiben zahlreiche Häuser für einen weiteren Tag pro Woche geschlossen, die täglichen Öffnungszeiten werden verkürzt.

    Betroffen sind auf der Museumsinsel das Alte Museum und das Bode-Museum. Neue Regelungen gelten für Kunstbibliothek, Kupferstichkabinett und Kunstgewerbemuseum am Kulturforum sowie die Friedrichswerdersche Kirche, das Museum Europäischer Kulturen in Dahlem, die Sammlung Scharf-Gerstenberg in Charlottenburg und das Schloss Köpenick. Diese Häuser bleiben nach Angaben der SPK montags und dienstags geschlossen und reduzieren zudem teilweise ihre Öffnungszeiten zu den auch bisher weniger frequentierten Tageszeiten. Zugleich wolle man flexibler auf Besucherströme reagieren, sagte Hermann Parzinger gegenüber der Deutschen Presse-Agentur (dpa). Bei der in dieser Woche in der Alten Nationalgalerie eröffnenden Caspar-David-Friedrich-Ausstellung ist mit einer Ausdehnung der Zeiten bis in die Abendstunden zu rechnen.

    Zum SPK-Verbund gehören einige der bedeutendsten Museen der Welt. Nun jedoch könnte es immer häufiger heißen: vorübergehend geschlossen. Bei der von allen Beteiligten als Meilenstein beschworenen Reform der Preußenstiftung bleibt derweil die Finanzausstattung des Kulturtankers SPK weiterhin ausgespart.

    #Berlin #Museum #Kultur #Inflation

  • SNU : jusqu’à présent, j’avais héroïquement résisté à l’appel du point Godwin sur le sujet – auquel, au moins @marielle avait cédé –, mais là, les titillements de @biggrizzly forment la goutte de trop, je craque…

    Exclusif : voici l’uniforme du Service national universel
    https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Exclusif-voici-l-uniforme-du-Service-national-universel-1618817

    Gabriel Attal dévoilera jeudi [18 avril 2019] la tenue officielle du SNU aux côtés des premiers jeunes volontaires qui testeront ce service national en juin. Paris Match vous la présente en exclusivité.
    Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, pose avec les 13 premiers volontaires du SNU.
    © Philippe Petit

    Le projet des jeunes du lycée Le Corbusier à Tourcoing, l’a emporté. Avec une cocarde tricolore et un slogan : « Jeunesse engagée. » Une idée des élèves de première de la filière architecture et design. Ils ont gagné le concours lancé par Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale , en charge du Service national universel (SNU). Une tenue faite par des jeunes pour des jeunes.


    Les volontaires du SNU et le secrétaire d’Etat Attal au pied de l’Arc de Triomphe. [variante sans le blouson, « tenue de travail » ?]
    © Philippe Petit

    [EDIT : comme l’adresse de la photo de Match ne passe pas (présence d’une virgule), j’ai été piocher sur le site de Révolution permanente ;-)
    mêmes photos du service de presse, mais titre un peu différent :
    Embrigadement. Service National Universel : bientôt les jeunes déguisés en policiers
    deux salles, deux ambiances]

    et donc, l’évident :


    BNF Gallica, via WP


    Le Maréchal Pétain passe en revue un groupe des chefs des Chantiers de Jeunesse.
    Source : Collection particulière.

    via : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/index.php/fr/les-chantiers-de-la-jeunesse

    mais aussi, avec les déclinaisons
    les chefs


    Tenue de sortie, Tenue de travail, Chef musulman [pour l’Afrique du nord], Chantiers de la Marine
    mais aussi, pour la troupe [к рядовым членам, les « membres ordinaires » dit le texte

    Tenue de sortie, Musique, Tenue de travail, Garde du drapeau
    via https://catherine-catty.livejournal.com/832198.html (en russe…)

  • C’est pas le gros drame, mais ça me semble la suite du psycho-drame de Carnon qui veut faire payer le parking du Grand Travers, mais qui est (était ?) bloqué parce que le terrain ne lui appartient pas (ça appartient au Littoral)… : hier donc il faisait 28°, alors évidemment entre les vacances, le week-end et la chaleur, tout #Montpellier s’était donné rendez-vous à la plage. Et la plage familiale de Montpellier, c’est le Grand Travers, entre Carnon et la Grande Motte.

    Arrivé là, le parking du Grand Travers (le grand parking gratuit de 1000 places que la municipalité rêve de rendre payant) est fermé, depuis des mois, pour cause de « travaux ». Et l’autre parking (le payant, un peu plus petit), hé ben il est fermé aussi (pourquoi ? on ne sait pas).

    Donc hier, toutes les familles de Montpellier en train d’errer pour réussir tenter de trouver une place pour se garer. (Mission impossible : j’ai déposé la familia à la plage et je suis allé dessiner à La Grande Motte.)

    (Et pour les ceusses qui ne suivraient pas : Carnon, c’est aussi un de ces bleds qui ne veulent surtout pas faire partie de la Métropole de Montpellier et qui refusent absolument que le tram aille jusqu’à la mer. J’y ai habité pendant mes études : c’est même pas vraiment une ville qui existe avec des habitants : c’est une station balnéaire vide la plupart de l’année, avec des studios à louer l’été. Le reste du temps, c’était la même ambiance que dans 28 Jours plus tard. La seule raison d’être de ce truc, c’est de maximiser le pognon soutiré aux touristes, mais en ne vivant surtout pas là. Et donc, autant que possible, éviter que les habitants de Montpellier et la région viennent profiter de la plage, parce que ce ne sont pas les consommateurs captifs dont on veut.)

  • L’échec des protestations de masse à l’ère de l’atomisation
    https://lvsl.fr/lechec-des-protestations-de-masse-a-lere-de-latomisation

    L’époque est marquée par une résurgence des protestations, et une radicalisation de leur mode opératoire. Paradoxalement, elles ont une prise de moins en moins forte sur la réalité politique. Que l’on pense à l’invasion du Capitole aux États-Unis à l’issue de la défaite de Donald Trump, ou aux manifestations de masse qui secouent aujourd’hui l’Europe sur la question palestinienne, un gouffre se creuse entre les moyens déployés et l’impact sur le cours des choses. Pour le comprendre, il faut appréhender les décennies d’atomisation qui ont conduit à la situation actuelle, où la politique de masse semble condamnée à l’impuissance. Par Anton Jäger, traduction Alexandra Knez.
    Cet article a été originellement publié sur Sidecar, le blog de la New Left Review, sous le titre « Political Instincts ? ».

    Deux hommes en tenue paramilitaire de piètre qualité se tiennent l’un à côté de l’autre, leurs casquettes MAGA dépassant la marée tourbillonnante de drapeaux et de mégaphones. « On peut prendre ce truc », s’exclame le premier. « Et après, on fera quoi ? », demande son compagnon. « On mettra des têtes sur des piques ». Trois ans plus tard, ces scènes rocambolesques de l’émeute du Capitole du 6 janvier, désormais bien ancrées dans l’inconscient politique, apparaissent comme un miroir grossissant de l’époque. Elles illustrent surtout une culture dans laquelle l’action politique a été découplée de ses résultats concrets.

    Ce soulèvement a incité des milliers d’Américains à envahir le siège de l’hégémonie mondiale. Pourtant, cette action n’a pas eu de conséquences institutionnelles tangibles. Le palais d’hiver américain a été pris d’assaut, mais cela n’a pas débouché sur un coup d’État révolutionnaire ni sur un affrontement entre deux pouvoirs. Au lieu de cela, la plupart des insurgés – des fantassins de la lumpenbourgeoisie américaine, des vendeurs de cosmétiques new-yorkais aux agents immobiliers floridiens – ont rapidement été arrêtés sur le chemin du retour, incriminés par leurs livestreams et leurs publications sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose de cette fronde trumpienne, alors que l’ex-président se prépare à sa prochaine croisade. Un putsch similaire au Brésil n’a pas non plus abouti.

    • Le XIXè siècle a été marqué par un besoin plus pressant de garantir une passivité politique généralisée. Comme l’a fait remarquer Moses Finley, être citoyen dans l’Athènes d’Aristote c’était de facto être actif, avec peu de distinction entre les droits civiques et politiques, et des frontières rigides entre les esclaves et les non-esclaves. Dans les années 1830 et 1840, le mouvement pour le suffrage universel a rendu ces démarcations impossibles. Les prolétaires ambitionnaient de se transformer en citoyens actifs, menaçant ainsi l’ordre établi du règne de la propriété privée construit après 1789. Pour enrayer cette perspective, il fallait construire une nouvelle cité censitaire, dans laquelle les masses seraient exclues de la prise de décision, tandis que les élites pourraient continuer à mettre en œuvre la soi-disant volonté démocratique. Le régime plébiscitaire de Louis Bonaparte III, qualifié de « politique du sac de pommes de terre » dans Le 18 Brumaire de Marx, en est une manifestation. Cette « antirévolution créative », comme l’a appelée Hans Rosenberg, était une tentative de cadrer le suffrage universel en le plaçant dans des contraintes autoritaires qui permettraient la modernisation capitaliste.

      Walter Bagehot – sommité du magazine The Economist, théoricien de la Banque centrale et chantre de la Constitution anglaise – a défendu le coup d’État de Bonaparte en 1851 comme le seul moyen de concilier démocratisation et accumulation du capital. « Nous n’avons pas d’esclaves à contenir par des terreurs spéciales et une législation indépendante », écrivait-il. « Mais nous avons des classes entières incapables de comprendre l’idée d’une constitution, incapables de ressentir le moindre attachement à des lois impersonnelles. Le bonapartisme était une solution naturelle. La question a été posée au peuple français : « Voulez-vous être gouvernés par Louis Napoléon ? Serez-vous gouvernés par Louis Napoléon ou par une assemblée ? » Le peuple français répondit : « Nous serons gouvernés par le seul homme que nous pouvons imaginer, et non par le grand nombre de personnes que nous ne pouvons pas imaginer ».

      Bagehot affirmait que les socialistes et les libéraux qui se plaignaient de l’autoritarisme de Bonaparte étaient eux-mêmes coupables de trahir la démocratie. Commentant le résultat d’un plébiscite de 1870 qui a ratifié certaines des réformes de Bonaparte, il a affirmé que ces critiques « devraient apprendre […] que s’ils sont de vrais démocrates, ils ne devraient plus tenter de perturber l’ordre existant, au moins pendant la vie de l’empereur ». Pour eux, écrivait-il, « la démocratie semble consister le plus souvent à utiliser librement le nom du peuple contre la grande majorité du peuple ». Telle était la réponse capitaliste appropriée à la politique de masse : l’atomisation forcée du peuple – réprimant le syndicalisme pour garantir les intérêts du capital, avec le soutien passif d’une société démobilisée.

      Richard Tuck a décrit les nouvelles variantes de cette tradition au XXè siècle, dont témoignent les travaux de Vilfredo Pareto, Kenneth Arrow et Mancur Olson, entre autres. Pour ces personnalités, l’action collective et la mise en commun des intérêts étaient exigeantes et peu attrayantes ; le vote aux élections était généralement exercé avec réticence plutôt qu’avec conviction ; les syndicats profitaient autant aux membres qu’aux non-membres ; et les termes du contrat social devaient souvent être imposés par la force.

      Dans les années 1950, Arrow a recyclé une idée proposée à l’origine par le marquis de Condorcet, affirmant qu’il était théoriquement impossible pour trois électeurs d’assurer une harmonie parfaite entre leurs préférences (si l’électeur un préférait A à B et C, l’électeur deux B à C et A, et l’électeur trois C à A et B, la formation d’une préférence majoritaire était impossible sans une intervention dictatoriale). Le « théorème d’impossibilité » d’Arrow a été considéré comme une preuve que l’action collective elle-même était pleine de contradictions ; Olson l’a radicalisé pour promouvoir sa thèse selon laquelle le parasitisme était la règle plutôt que l’exception dans les grandes organisations. Ainsi la conclusion selon laquelle l’homme n’est pas naturellement enclin à la politique a fini par dominer ce domaine de la littérature sceptique de l’après-guerre.

      Vers la fin du vingtième siècle, avec la baisse drastique de la participation électorale, la forte baisse du nombre de jours de grève et le processus plus large de retrait de la vie politique organisée, l’apolitisme humain a semblé passer d’un discours académique à une réalité empirique. Alors que Kant parlait d’une « insociable sociabilité », on pourrait désormais parler d’une « insociabilité sociable » : une insociabilité qui renforce l’atomisation au lieu de la sublimer.

      Toutefois, comme l’a montré la décennie de contestations, la formule de Bagehot ne tient plus. Le soutien passif à l’ordre en place ne peut être assuré ; les citoyens sont prêts à se révolter en grand nombre. Pourtant, les mouvements sociaux naissants restent paralysés par l’offensive néolibérale contre la société civile. Comment conceptualiser au mieux cette nouvelle conjoncture ? Le concept d’ « hyperpolitique » – une forme de politisation sans conséquences politiques claires – peut s’avérer utile. La post-politique s’est achevée dans les années 2010. La sphère publique a été repolitisée et réenchantée, mais dans des termes plus individualistes et court-termistes, évoquant la fluidité et l’éphémérité du monde en ligne. Il s’agit d’une forme d’action politique toujours « modique » – peu coûteuse, accessible, de faible durée et, trop souvent, de faible valeur. Elle se distingue à la fois de la post-politique des années 1990, dans laquelle le public et le privé ont été radicalement séparés, et des politiques de masse traditionnelles du vingtième siècle. Ce qui nous reste, c’est un sourire sans chat (ndlr. Le chat de Cheshire d’Alice aux pays des merveilles) : une action politique sans influence sur les politiques gouvernementales ni liens institutionnels.

      Si le présent hyperpolitique semble refléter le monde en ligne – avec son curieux mélange d’activisme et d’atomisation – il peut également être comparé à une autre entité amorphe : le marché. Comme l’a noté Hayek, la psychologie de la planification et la politique de masse sont étroitement liées : les politiciens guettent leurs opportunités sur des décennies ; Les planificateurs soviétiques évaluaient les besoins humains au travers de plans quinquennaux ; Mao, très conscient de la longue durée, a hiberné en exil rural pendant plus de vingt ans ; les nazis mesuraient leur temps en millénaires. L’horizon du marché, lui, est beaucoup plus proche : les oscillations du cycle économique offrent des récompenses instantanées. Aujourd’hui, les hommes politiques se demandent s’ils peuvent lancer leur campagne en quelques semaines, les citoyens manifestent pour une journée, les influenceurs pétitionnent ou protestent avec un tweet monosyllabique.

      Il en résulte une prépondérance des « guerres de mouvement » sur les « guerres de position », les principales formes d’engagement politique étant aussi éphémères que les transactions commerciales. Il s’agit plus d’une question de nécessité que de choix : l’environnement législatif pour la mise en place d’institutions durables reste hostile, et les militants doivent faire face à un paysage social vicié et à une Kulturindustrie d’une ampleur sans précédent. Sous ces contraintes structurelles se cachent des questions de stratégie. Si l’internet a radicalement réduit les coûts de l’expression politique, il a également pulvérisé le terrain de la politique radicale, brouillant les frontières entre le parti et la société et engendrant un chaos d’acteurs en ligne. Comme le remarquait Eric Hobsbawm, la négociation collective « par l’émeute » reste préférable à l’apathie post-politique.

      La jacquerie des agriculteurs européens au cours des derniers mois indique clairement le potentiel (conservateur) de ces guerres de mouvement. Cependant, en l’absence de modèles d’adhésion formalisés, il est peu probable que la politique de protestation contemporaine nous ramène aux années « superpolitiques » de la décennie 1930. Au contraire, elle pourrait donner lieu à des reproductions postmodernes de soulèvements paysans de l’ancien régime : une oscillation entre la passivité et l’activité, mais qui réduit rarement le différentiel de pouvoir global au sein de la société. D’où la reprise en forme de K des années 2020 : une trajectoire qui n’aurait agréé ni à Bagehot, ni à Marx.

    • Texte original (EN) https://seenthis.net/messages/1049204

      Très intéressant.

      Le sujet mérite qu’on s’intéresse à ses raisons et expressions matérielles précises. Le texte en qustion ne mentionne jamais les relations entre les classes économiques et nous prive ainsi d’une compréhention effective du problème.


      Là on nous décrit des phénomènes et indique quelques penseurs non-matérialistes historiques qui ont travaillé sur la philosophie politique. Bref c’est le point de vue des puissants . Il faudra développer les idées en attaquant la réalité.

      cf. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A8ses_sur_Feuerbach

      Le titre français de l’article est intéressant parce qu’il n’a rien à faire avec le sens de l’article. « Political Instinct ? » est le titre du text anglais. On y apprend qu’il y a « atomisation » et baisse des journées de grève mais c’est tout. On le savait déjà. On peut aller plus loin en passant de la théorie à la pratique.

      Conséquence de la réflexion : il faut défendre les organisations ouvrières et travailler pour la constitution de structures acceuillantes, solidaires et solides qui seront adaptées à notre existence à l’ère de l’internet.

      #politique #philosophie #libéralisme #société #organisations #mouvement_ouvrier #activisme #individualisme

  • Wohaaa, je suis sur le cul.
    Valentina Terechkova (Majore Gale) (Валентина Терешкова), première femme dans l’espace, non seulement, elle vit encore, mais elle est membre de la Douma.
    Elle est en politique depuis 66.

    Page wiki : https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A2%D0%B5%D1%80%D0%B5%D1%88%D0%BA%D0%BE%D0%B2%D0%B0%2C_%D0%92%D0%B0

  • Concernant la culture généralisée du mensonge au sein de l’armée de l’état sioniste selon le témoignage d’un officier de cette armée

    צה"ל שבוי בתרבות ארגונית של שקרים והולכת שולל
    https://mida.org.il/2022/02/17/%D7%A6%D7%94%D7%9C-%D7%A9%D7%91%D7%95%D7%99-%D7%91%D7%AA%D7%A8%D7%91%D7%95%

    צה"ל שבוי בתרבות ארגונית של שקרים והולכת שולל

    יצחק בריק | 17/02/2022 
    מיוחד ל’מידה’: האלוף (במיל׳) יצחק בריק שימש בין היתר גם בתור נציב קבילות החיילים, חושף עדויות של מפקדים בצה"ל על תרבות והרגלים של שקרים וטיוחים. אם הנושא לא יטופל ומיד – זה עוד יעלה לנו ביוקר.

    מה קורה לצה"ל? הרמטכ"ל אביב כוכבי (צילום: דובר צה"ל)
    לאחרונה העידו בפניי חיילים, מפקדים זוטרים ובכירים רבים מיחידות קרביות, במכתבים ששלחו אלי ופגישות דיסקרטיות שקיימתי עם חלק מהבכירים, רובם ככולם העידו בפניי מדם ליבם על תרבות השקר והולכת שולל בצה״ל ההולכת ומתרחבת לממדים שמעולם לא היו מוכרים בצה״ל, אף כי הדברים ששמעתי לא זרים לי ואף הוצאתי דוחות קשים בנידון בהיותי נציב קבילות החיילים, התרשמתי שהתופעה הנוראה הזו הולכת ומתפשטת בצה״ל כאש בשדה קוצים. כבר בראשית דברי אני רוצה לומר שיש לנו בצה״ל מפקדים קצינים ראויים, אמינים וישרים, אך הם הולכים ומתמעטים בפני הגל העכור השוטף את הצבא, אשר גורם לרבים מאוד מהטובים לעזוב את שרות הקבע, או לא להתגייס כלל לקבע ארוך.

    אצטט בפניכם מספר משפטים שעלו בפניי ע״י מפקדים זוטרים ובכירים, וזה רק קצה הקרחון ממה ששמעתי. ( ברצוני לציין שנפגשתי עם כל קצין בנפרד ואף אחד מהם לא ידע על פגישות שלי עם הקצינים האחרים):

    ״אין לחיילים, לנגדים, לקצינים ולמפקדים גם ברמות הבכירות שום בעיה לשקר לרמה הממונה, והרמה הממונה אוהבת את זה כי זה לא מחייב אותה להתמודד עם בעיות שאינם מוצגות לה והיא יכולה גם להמשיך להציג תמונה טובה כלפי מעלה״.

    מפקד נוסף טען בפניי כי ״תופעה מאוד נפוצה היא שקרים, עיגול פינות, טיוח, תיאום עמדות וזיוף בתחקירים על אירועים חמורים, הדוגמאות הן רבות מאוד שחלקן התפרסם בתקשורת, מות החייל מגדוד הסיור של חטיבת הצנחנים בשיטפון בנחל חילזון בצפון, פציעתו הקשה של החייל עילי חיות ממגלן, טיוח, תיאום עמדות והשקרים של המפקדים לאחר האסון, זיוף גיוס החרדים ע״י קצינים בכירים באכ״א, הצגת מצגות שווא לממשלה, לוועדת חוץ וביטחון ולבג"צ. אלה הם רק קצה הקרחון מהדוגמאות שאני יכול לתת״.

    קצין בכיר מעל דרגת סא״ל, שעסק רבות בתחקור אירועים חמורים בתחום המבצעי, בתחום תאונות דרכים ונושאים נוספים, סיפר לי כי ״הוא נתקל בתופעה חמורה מאוד של ניסיון המעורבים לעגל פינות, לטייח, לתאם עמדות לפני התחקיר ולשקר במצח נחושה בתחקיר עצמו״.

    תרבות השקר מדבקת

    ״בתעסוקות המבצעיות משקרים ללא מצמוץ בעיניים, יש מ״פים ומג״דים המציגים פעילות מזויפת כלפי הממונים עליהם, פעילות שאין להם כלל כוח אדם ואמצעים לבצעה, אבל זה נותן להם קרידיט מהפיקוד שמעליהם שהם לוקחים יוזמה ומבצעים מעבר למוטל עליהם, בכך הם משיגים הערכה גבוהה יותר לפעילות הגדוד בגזרת התעסוקה, יש מצבים שהמ״פ מציג תכנית פעילות של הפלוגה לשבוע הבא, והמג״ד מבקש מהמ״פ שירשום פעילויות נוספות אף כי הוא יודע שאין ביכולתו של המ״פ לבצעם, העיקר שזה יראה למח״ט ולמפקד האוגדה שהגדוד לוקח על עצמו יוזמה ומשימות נוספות״.

    ״חלק מהמ״פים משקרים למפקדיהם במסמכים ובמצגות שלהם על השגי פלוגותיהם, פשוט מזייפים את התוצאות של השגי הפלוגה בתחומים המקצועיים עליהם הם נמדדים באימונים, בהכשרות, בתעסוקות ובמבצעים. חלק ממפקדי הגדודים משתפים פעולה עם השקר, משום שאת הנתונים המזויפים האלה הם מעבירים למעלה למח״ט ומשם זה עובר למפקד האוגדה ולעיתים לאלוף, ועל פי הנתונים המזויפים תמונת מצבו של הגדוד נתפסת כטובה יותר וזה גם מוסיף נקודות להערכתו של המג״ד ע״י מפקדיו. היות והמג״ד יודע היטב שאף אחד לא יבדוק את הנתונים שהוא מעביר, וככל שהנתונים מראים על הצלחה גדולה יותר זה מחזק את כולם כלפי המומנים עליהם, הרי שזה מאוד משתלם לשקר, דובריי האמת יוצאים מופסדים, כי הם פוגעים בתמונת הדימוי הטובה של היחידה והם נתפסים כבכיינים אשר אינם הולכים בתלם. ולכן רבים מאוד שרוצים להמשיך בצבא קבע מצטרפים לתרבות השקר שהיא מאוד משתלמת לכולם, הטובים בורחים החוצה״

    הרמטכ"ל, אביב כוכבי (צילום: דובר צה"ל)
    ״לקראת ביקורים של מפקד בכיר ( מח״ט, מפקד אוגדה, אלוף)בחלק מהגדודים מכינים מצגות שהקשר בינם לבין האמת לא קיים, מכינים את הביקור במסדר נשק ניקיון המגורים והמחנה, כולל מכתיבים לפקודיהם שהם מפקדים זוטרים וחיילים כיצד להשיב במידה והם ישאלו שאלה ע״י הקצין הבכיר שמגיע לביקור ביחידה. גם מכתיבים להם מה להגיד בפגישה עם המפקד הבכיר, הצגה מזוייפת אחת גדולה שמכינים לקראת ביקורים וביקורות של קצינים בכירים ביחידה, או לגורמי חוץ כמו חברי ועדת חוץ ובטחון שמגיעים לביקור ביחידה, כאשר הביקורת מסתיימת חוזרים שוב לבלגן הרגיל״.

    מפקד אחר טוען כי ״לא מתקיימת שיגרה ביחידות, כל מפקד עושה ע״פ הבנתו, אין סטנדרטים, קיימים פערים גדולים מאוד ביכולות המקצועיות של החיילים והמפקדים, בעיות משמעת קשות, פערים קשים ברוח הלחימה והמוטיבציה לבצע משימות, פערים קשים בשגרה המבצעית, עישון סמים, שתיית משקאות חריפים, שימוש בסמארטפונים בזמן אימונים וגם בפעילות מבצעית. מכל אלה המפקדים הבכירים מתעלמים וזה מאוד נוח להם להציג מצג שווא כלפי מעלה שיראה למפקדיהם שהיחידה במצב טוב, כך שתרבות השקר מרקיעה שחקים״.

    מצגי שווא

    רבים מהמג״דים ברוב זמנם אינם נמצאים בגדוד שלהם ובוודאי גם לא באימונים וההכשרות של חייליהם בשטח, אין להם שום השפעה ממשית על מה שקורה בגדוד, הם גם אינם משפעים על מהלך האימונים וההכשרות ולא תורמים מניסיונם דבר, ברוב זמנם הם נמצאים בדיונים אצל מפקדים בכירים מהם, או בימי עיון, כאשר במקום להסתכל למטה כלפי הגדוד הם מסתכלים למעלה, שם נוצרים הקשרים המביאים לקידומם. מה שמאוד חשוב להם לקבל דיווחים חיובים מהמ״פים על הפעילויות שלהם בכל התחומים, על מנת שהגדוד יצטייר כלפי מעלה כגדוד אשר עומד במשימותיו בצורה הטובה ביותר. זה גם מועיל להם בדיוני השיבוצים הקובעים את עתידם״.

    ״מה שקורה למ״פים שרוצים ללכת עם האמת ואינם מוכנים להתחבר לתרבות השקר, רע ומר. כאשר אתה מציג את נתוני האמת של הישגי יחידתך, אתה מוצא את עצמך בתחתית טבלת ההישגים ביחס לפלוגות אחרות שבגדוד שהעבירו נתונים מזויפים, ואתה מקלקל למג״ד את תמונת ההצלחה של הגדוד, המג״ד מזמין אותך אליו לבירור ושואל מדוע הציונים של פלוגתך נמוכים מהשאר, כל טיעוניך שאתה מדווח אמת והשאר מעגלים פינות לא מעניין, ואף חלקם של המג״דים רומזים לך שאת הנתונים הלא טובים מוטב לא להכניס לדיווח, כי זה עלול לפגוע בשם של הגדוד. כל אחד יכול להבין שהמג״ד חושש שזה יפגע בו בהשוואה עם הגדודים האחרים. ולכן אתה נמצא אצלו בתחתית הסולם, על כך שאתה מדווח דיווחי אמת. רוב המפ״ים מבינים שמוטב לשקר, הפיקוד הבכיר לא רוצה לשמוע על בעיות ועל הישגים נמוכים, אמינות הדיווח לא חשובה להם, העיקר שהגדוד יראה במצב טוב מול הגדודים האחרים. מפקד שהולך עם האמת שלו מוצא את עצמו בחוץ כאחד שמפריע למערכת״.

    התהליך הזה קורה גם אצל מח״טים רבים כלפי הממונים עליהם, תרבות השקר והולכת שולל נמצאת גם בחלק מהמצגות שמציגים תא״לים ואלופים בקבינט ובוועדת החוץ והביטחון (ראה את דוגמת שהתפוצצה לאחרונה – זיוף גיוס החרדים, כאשר כיהנתי כנציב קבילות החיילים הייתי עד למקרים רבים בו הציג הצבא לוועדת החוץ והביטחון מצגות על כשרות הצבא בתחומים רבים שהקשר בין מה שהוצג לוועדה לבין המציאות בשטח היה רופף למדי. תופעה נוספת חמורה מאוד היא ההבנה של מפקדים המציגים מצגות מחוץ לצבא (לדרג המדיני) שלא מכבסים את הכביסה המלוכלכת בחוץ, המסר שהם מבינים ממפקדיהם ששמירת דימוי הצבא חשוב לעיתים מאמירת האמת, הדימוי והנראות כלפי חוץ בראש סולם העדיפויות, המטרה מקדשת את כל האמצעים, ובשביל להשיג מטרה זו מותר לשקר ולהוליך שולל את הדרג המדיני ואת הציבור. התנהלות מופקרת זו אוחזת ברבים מהמפקדים בכל הדרגים המבינים שאלו הכללים להצליח ולהתקדם.

    קיבלתי עדויות גם מקציני מטה גדודיים, המעידים כי ״בזמן הקורונה רבות מהישיבות של המח״טים עם המג״דים שלהם נעשו בזום. יש מג״דים אשר בשעת שיחת הזום יוצאים ממשרדיהם ומדברים כאילו הם מדברים מהשטח. תכנית העבודה השבועית של רבים מהמג״דים היא תכנית עבודה פיקטיבית שרובה כלל לא מתממשת, מטרתה העיקרית להרשים את המח״ט בעשייה הרבה של הגדוד".

    ״קצינים בקבע הרוצים להתקדם בהרבה מאוד מקרים לא נשפטים כלל על הצלחתם , היות ולא קיימים סטנדרטים וקריטריונים להצלחה, והמפקדים שעוסקים בקידומם כלל לא מכירים את ביצועיהם ויכולותיהם של פקודיהם, כי הם מנותקים מהשטח, וזה ממש לא אכפת להם. מה שמשפיע על קידומך זו הליכה בתלם, לא לעלות בעיות, להציג מצגות שקריות על הישגים שבונים תמונה יפה שהמפקד יכול להתגאות בה. קשרים טובים ולא קישורים זה מה שחשוב לקצין שרוצה להתקדם היום בצה״ל, התקרנפות .התרפסות , והתבטלות בפני מפקדיהם. זו גם הסיבה שקצינים הטובים לא רוצים לחתום לקבע ובוודאי לא לעשות קריירה צבאית, זו גם הסיבה שבשנים האחרונות היה גל עצום של עזיבה של קצינים טובים ששרתו בקבע ולא רצו להמשיך בצבא כפי שהוא נגלה לעיניהם״.

    ״הצבא היום רק טבלאות אקסל ומצגות, כל היום החפירות האלה זה מה שמעניינים את הפיקוד היום. בשטח אין רכבים לקיום תעסוקה מבצעית, אין אמצעים לשגרת ביטחון שטוף. בסיכום מילואים אני מביע מול סא"ל את דעתי שהיא שלילית לגבי התנהלות האוגדה וחוטף מטר של השמצות. לומר את האמת לקצין זו כנראה לא אופציה. זה פשוט לא מקובל עליו, כי הוא רוצה שאשבח את התנהלותו ויחידתו".

    תרבות ארגונית קלוקלת (צילום: דובר צה"ל)
    דוגמא נוספת של מ"פ מגולני שאמור לחבור לצורך סגירה אגמית, לא מגיע ומתחמק. “כאשר מאמתים אותו על אי הגעתו הלה משקר שהגיע ואף חבר במקרה זה אלי, הוא מסביר איך הגיע, רק שיש מכשול הנדסי בדרך. שקרים ועוד שקרים וטיוחים. מה שמעניין זה המצגות והמשכורת שדופקת כמו שעון. בושה שצה”ל איבד את הצביון. עם אלה צריך לנצח?״

    ״שתדע שלא רק אתה חרד ממצב המערך הלוגיסטי. בתור קצין בכיר באט"ל אני נחרד כל תרגיל מחדש איך עסוקים קצינים בכירים רק בדבר אחד, להראות הצלחה גם שזו לא הושגה. קשה להם להגיד בסיום תרגיל “לא הצלחנו” אפילו על סעיף אחד קטן. ביקרתי בשבועיים האחרונים בשני תרגילים, האחד משלב לוגיסטיקה והשני לוגיסטי טהור, ערך אמירת האמת פשוט לא קיים בכל מה שקשור לדיווחים של קציני הלוגיסטיקה שראיתי מרמת אלוף משנה ועד סגן, לכל היותר חצאי אמיתות״

    ״מחסור כוח אדם בכלל ומקצועי בפרט ביחידות הקרביות והמילואים כתוצאה מקיצוצים לא מושכלים והזויים בכוח אדם קבע וקיצור שירות הבנים, הביא לפערים בלתי ניתנים לגישור בין כוח האדם הנותר לאחר הקיצוצים לבין המשימות, ולכן קצינים ונגדים רבים מדווחים כלפי מעלה למפקדיהם דיווחים לא אמינים על ביצוע משימות שאותן הם כלל לא ביצעו על מנת לקבל חוות דעת טובה שהיא תנאי לקידום, נוצר תהליך חמור של תרבות שקר וקשר של שתיקה״.

    תרבות השקר בתחקירי צה״ל

    בשיחה שהייתה לי עם קצין בכיר מאוד שריכז תחקירים בתחום תאונות המתרחשות בצה״ל בכל התחומים הוא אמר לי ״בתחקירי צה״ל השתרשה תרבות של שקר, טיוח, עיגול פינות, העלמת מידע, ותיאום עדויות של המעורבים לקראת תחקירים וחקירת מצ״ח. במקום לטפל בראש הנחש שהם הקצינים הבכירים שמעלימים עין ואחראים ישירות לתרבות השקר, הרי ברוב המקרים מטפלים בש"ג על מנת לצאת ידי חובה.״

    סיכום

    אנו עדים לצבא שתרבות השקר והולכת שולל הולכת ומתעצמת, הולכות ותופחת, ובשנתיים האחרונות הגיע צה״ל לשיאים שלא הכרנו מעולם, חלק מהמפקדים חושבים על התפקיד הבא וכיצד ליצור תמונה של יחידה ברמה גבוהה גם אם זו לא האמת.

    התוצאה היא מאוד מתסכלת, חמורה ועגומה, הטובים נוטשים את הצבא. חלק מהנשארים בצה״ל הם ההולכים בתלם החוששים להביע את עמדתם ומתקרנפים, לצערי החלק הזה הולך וגדל עם הזמן.

    הגענו למצב בלתי ניתפס שמזכיר לי את התנהלות הערבים במלחמות העבר נגדנו. השקרים של דרגי השטח המדווחים כלפי מעלה לממונים עליהם על הצלחה בשטח בזמן שהם כשלו בקרב נגדנו, עיוותו את התמונה בעיני מפקדיהם, והחלטותיהם התקבלו על סמך מידע לא אמין ומעוות, דבר שעבד מצוין לטובתנו. לא פיללתי ולא האמנתי שהצבא הישראלי יגיע לדרגות שקר כפי שהיו בצבאות הערביים אשר תרמו רבות לתבוסתם נגדנו. האם התהפכו היוצרות?

    אלוף (במיל׳) יצחק בריק שימש בתור נציב קבילות החיילים, מפקד גיס, מפקד המכללות הצבאיות ומפקד אוגדה סדירה 36.

    עקבו אחר ׳מידה׳ גם ברשתות החברתיות:

    • la « commission d’acceptabilité des soldats » semble être une instance de recours hors hiérarchie pour les militaires, cf. sa page sur WP[he] qui n’a aucune page liée dans une autre langue et toutes les recherches de traduction retombent sur cette notion d’acceptation sans proposer d’alternative

      une instance donc qui statuerait sur la recevabilité du recours, mais aussi, semble-t-il sur le recours lui-même

      נציבות קבילות החיילים – ויקיפדיה
      https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%A0%D7%A6%D7%99%D7%91%D7%95%D7%AA_%D7%A7%D7%91%D7%99%D7%9C%D7%95%D7

      נציבות קבילות החיילים (נקח"ל) היא יחידה במשרד הביטחון, שמטרתה לאפשר לחיילי צה"ל ובני משפחותיהם להגיש קבילה על כל מעשה או מחדל שנפגעו ממנו ולתבוע את תיקון הליקויים, וזאת שלא דרך צינורות הפיקוד הרגילים המקובלים בצבא. הנציבות הוקמה ב-1 בנובמבר 1972 בעקבות תיקון בחוק השיפוט הצבאי.

    • Cela expliquerait en partie le très nombre d’actes contre-productifs du type assassinat de membres d’une ONG « amicale »... On en arriverait presque à avoir envie de les vor se mesurer avec des soldats professionnels du type Hezbollah...

  • Paul Robin
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Paul_Robin


    Je découvre par la lecture de "Suicide, mode d"emploi" ce militant anarchiste à la pensée néoalthusienne répandue à l’époque, pratiquée à Auschwitz, réitérée dans la démagogie des inscriptions sur les « Georgia Guidestones » et totalement opposée à toute pensée progressive d’aujourd’hui.

    « La science officielle de l’éducation ne trouve rien de mieux à faire des jeunes adolescents que de les enfermer : les privilégiés au collège, les vulgaires à l’atelier, les parias en prison »

    C’est beau et toujours vrai, d’ailleurs Ivan Illich arrive à une découverte semblable dans « Deschooling Society ». Pourtant ni les idées du viel arnar ni du jésuite un peu trop libertaire contiennent la formule qui répond à nos interrogations actuelles. Intéressant.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones

    #anarchisme #éducation #jeunesse

  • Francis Scott Key Bridge collapse
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Francis_Scott_Key_Bridge_collapse

    On March 26, 2024, at 1:28 a.m. EDT (05:28 UTC), the main spans and the three nearest northeast approach spans of the Francis Scott Key Bridge across the Patapsco River between Hawkins Point and Dundalk, Maryland, United States, collapsed after the container ship Dali struck one of its piers.

    #USA #accident #navigation_maritime

  • Berliner Gebietsreform 1938
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Verwaltungsgeschichte_Berlins


    Grenzänderungen der Berliner Bezirke zum 1. April 1938

    Aus heutiger Sicht zeigt die Karte einen Bezirk zuviel, dafür fehlen ein bzw. zwei neue im Osten der Stadt.

    Mit Wirkung zum 1. April 1938 wurden zahlreiche Begradigungen der Bezirksgrenzen sowie einige größere Gebietsänderungen vorgenommen. Dabei kamen unter anderem

    – die Siedlung #Eichkamp vom Bezirk Wilmersdorf zum Bezirk #Charlottenburg
    – der westliche Teil von #Ruhleben vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Spandau
    - der nördlich des #Berlin-Spandauer_Schifffahrtskanal s gelegene Teil der #Jungfernheide vom Bezirk Charlottenburg zu den Bezirken #Reinickendorf und #Wedding
    - #Martinikenfelde vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Tiergarten
    – das Gebiet um den #Wittenbergplatz und den #Nollendorfplatz vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Schöneberg
    – das Gebiet südlich der #Kurfürstenstraße vom Bezirk #Tiergarten zum Bezirk Schöneberg
    – ein großer Teil des #Grunewald s vom Bezirk #Wilmersdorf zum Bezirk #Zehlendorf
    – ein Teil von #Dahlem vom Bezirk Zehlendorf zum Bezirk Wilmersdorf
    - der östliche Rand des Bezirks Zehlendorf (in Dahlem nur ein schmaler Streifen, sich in Richtung Süden verbreiternd bis hin zu einem größeren Gebiet im Südosten) zum Bezirk #Steglitz
    - #Späthsfelde vom Bezirk #Neukölln zum Bezirk #Treptow
    – Bohnsdorf vom Bezirk Köpenick zum Bezirk Treptow
    #Oberschöneweide und die #Wuhlheide vom Bezirk #Treptow zum Bezirk #Köpenick
    - die westlich der #Ringbahn gelegenen Gebiete von #Boxhagen-Rummelsburg und #Friedrichsberg vom Bezirk #Lichtenberg zum Bezirk #Friedrichshain, damals #Horst-Wessel-Stadt.
    - #Wilhelmsruh vom Bezirk #Reinickendorf zum Bezirk #Pankow
    - das Gebiet um die #Wollankstraße westlich der Berliner #Nordbahn vom Bezirk Pankow zum Bezirk #Wedding.

    Bereits in den Jahren 1928 und 1937 war es zu Verschiebungen zwischen Schöneberg und Tempelhof gekommen.

    Unmittelbar nach Ende des Zweiten Weltkriegs machte die sowjetische Militärverwaltung aus heute unbekannten Gründen #Friedenau zwischen dem 29. April und dem 30. Juni 1945 zum 21. Bezirk mit Willy Pölchen (KPD) als Bezirksbürgermeister; danach wurde Friedenau wieder wie vorher ein Ortsteil von Schöneberg. Entsprechend bestand in der Zeit das #Amtsgericht_Friedenau.

    #Berlin #Geschichte #Verwaltung #Bezirke #Nazis

  • #Forts_Maunsell

    Les Forts Maunsell étaient des petites tours fortifiées marines construites au niveau de l’estuaire de la Tamise et de la Mersey durant la Seconde Guerre mondiale pour protéger le Royaume-Uni de toute invasion allemande. Ils tirent leur nom de leur concepteur #Guy_Maunsell. L’armée les a abandonnés à la fin des années 1950 et ils furent parfois utilisés pour d’autres activités. C’est ainsi que l’un d’eux est devenu une micronation non-indépendante, sous le nom de #principauté_de_Sealand.

    Ils ont été également utilisés comme bases pour des #radios-pirates à l’époque de l’explosion de la pop music britannique des années 60 (la Beatlemaia). Ils étaient une alternative plus robuste à l’emploi de bateaux émetteurs ancrés au large des eaux territoriales souvent malmenés par les tempêtes hivernales de la Manche et de la Mer du Nord. L’extension des eaux territoriales britanniques et des actions militaro-policières ont sonné la fin de cette utilisation à l’aube des années 70.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Forts_Maunsell

    #micro-Etat #micro-nation #micro-nations #micro-Etats #UK #Angleterre #Manche #La_Manche

  • Der Trompeter von Mars-la-Tour, Die Gartenlaube, Heft 34, 1872
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Der_Trompeter_von_Mars-la-Tour


    Construction d’un héro et l’apport du poète

    Dans son poème Die Trompete von Vionville , d’abord connu sous le titre Die Trompete von Gravelotte Ferdinand Freiligrath glorifie le courage des troupes allemandes qui se sont faits massacrer par les défenseurs français en 1971. Pourtant l’ancien ami proche de Karl Marx met un contre-point avec sa plainte des morts de cette bataille.

    Le rédacteur de la revue familale Die Gartenlaube n’en retient que la signification nationaliste et donne un semblant d’authenticité à son message par son explication de la prose héroïque qui précède le célèbre poème de Freiligrath. La revue y ajoute une perspective de trou de serrure et pervertit ainsi le simple récit du trompetistte.


    Les rues Gravelottestraße et Vionvillestraße à Berlin

    Le récit du trompettiste

    „Der sechszehnte August brach an. Wir ahnten nicht, welch schwerer Tag dies für uns werden sollte. Es wurde früh alarmirt, und eine halbe Stunde später standen wir schon im Feuer. Der Feind behauptete eine feste Stellung, wir zogen uns zurück, andere Befehle erwartend. Nachdem schon viele Menschen unsererseits geopfert waren, bekam unser Regiment, vereint mit den Sechszehner-Ulanen, den Befehl, das fast Unmögliche zu thun: den Feind durch eine kühne Attaque aus seiner festen Stellung zu werfen. Und das wurde auch ausgeführt, freilich mit schweren Opfern. Zwei Drittel unseres Regiments waren todt und verwundet. Mit völliger Todesverachtung ritt auch ich dem Feind entgegen, jedoch je weiter ich in den Feind hineinritt, desto weniger wurden meiner Cameraden. Zuletzt waren wir noch unser Sechs. Da machten wir denselben Weg über Hunderte von Leichen wieder zurück. Mein Rappe blutete bereits aus fünf Wunden. Endlich angekommen bei meinem Commandeur, befahl mir dieser, Appell zu blasen. Aber welch kläglicher Ton kam da zum Vorschein! Meine Trompete war von einer Kugel durchbohrt worden, ohne daß ich etwas davon wußte. Sie war mir auf dem Rücken zerschossen. Ich brauch’s nicht zu verschweigen, daß ich in Folge dieses Ritts einer der Ersten in unserem Regiment war, der mit dem eisernen Kreuz geschmückt wurde.“

    Commentaire par Die Gartenlaube

    Hier haben wir die einfache Darstellung der Thatsache von der Hand des Trompeters, August Binkebank in Halberstadt selbst. Wir begehen gegen ihn sogar ein Unrecht mit dieser Mittheilung, denn sie ist nicht etwa von ihm direct an uns zur Veröffentlichung, sondern an einen seiner Anverwandten in einem vertraulichen Briefe gerichtet. Wenn aber der brave Mann bedenkt, daß er durch dieses Ereigniß der Geschichte angehört, so wird er zugeben, daß es besser ist, die Nachwelt erfährt dies von ihm selbst, als durch Hörensagen.

    Bekanntlich war die Schlacht bei Vionville mit ihrem großartigen Reitergefecht bei Mars-la-Tour eine der gefahrdrohendsten und deshalb für die Deutschen blutigsten des Krieges. Die Deutschen standen an den für den Tag wichtigsten Stellen einer concentrirteren Uebermacht gegenüber und mußten darum außerordentliche Opfer an tapferer Mannschaft bringen. Namentlich wurde der linke Flügel durch den Feind, der durch Wälder gedeckt und auf Höhen vortheilhaft aufgestellt war, schwer bedroht. Schon hatte in einem Waldgefecht nördlich von Vionville die Division Buddenbrock nur durch große Verluste die feindliche Artillerie verdrängen können; da wurde sie durch eine neue Aufstellung dieser Artillerie auf einem östlichen Plateau in noch größere Gefahr gebracht, und da war es, wo General Bredow den Auftrag erhielt, mit seiner Reiterbrigade durch den kühnen Angriff auf Infanterie und Artillerie der Franzosen der hartbedrängten sechsten Division Luft zu machen. „Das Geschick des Tages hängt vom Erfolge ab!“ So lautete die Weisung.

    Sechs Schwadronen stark, drei vom Kürassierregiment Nr. 7 und drei vom Ulanenregiment Nr. 16, jene geführt vom Oberstlieutenant Grafen v. Schmettow, diese vom Oberstlieutenant v. d. Dollen, sprengte die Brigade gegen den Feind. Vom heftigsten Feuer empfangen, durchbrachen dennoch die Ulanen den rechten Flügel des sechsten französischen Corps, Infanterie, und die Kürassiere drangen in die Batterie ein und hieben deren Bedienung nieder. So gelangten sie auf das zweite Treffen des Feindes. Aber die französische Cavalleriedivision de Forton wirft sich auf ihre Flanke, das erste Infanterietreffen schließt sich hinter ihnen wieder zusammen, und nur mit den größten Verlusten eröffnen sie sich den Rückzug.

    Als das gerettete Häuflein im Sichern war, zählte Schmettow von den dreihundertzehn Mann, die er in’s Gefecht geführt, nur noch hundertvier. Von den Ulanen Dollen’s, der selbst mit dem Roß gestürzt und gefangen war, standen neunzig Mann da! Von elf Trompetern war nur Einer vorhanden – alle anderen waren gefallen, verwundet oder irrten ohne Rosse umher –, und selbst diesem Einen war die Trompete zerschossen. Von Bredow’s sechs Schwadronen kehrten drei schwache Züge zurück, aber die Helden der zwölften Cavalleriebrigade hatten „ihre Schuldigkeit“ gethan.

    Schließen wir diese Erinnerung an einen großen Augenblick der größten deutschen Zeit mit Ferdinand Freiligrath’s unsterblichem Trompeter-Liede:

    Le poème de Freligrath

    Sie haben Tod und Verderben gespie’n:
    Wir haben es nicht gelitten.
    Zwei Colonnen Fußvolk, zwei Batterie’n,
    Wir haben sie niedergeritten.

    Die Säbel geschwungen, die Zäume verhängt,
    Tief die Lanzen und hoch die Fahnen,
    So haben wir sie zusammengesprengt, –
    Kürassiere wir und Ulanen.

    Doch ein Blutritt war es, ein Todesritt;
    Wohl wichen sie unsern Hieben,
    Doch von zwei Regimentern, was ritt und was stritt,
    Unser zweiter Mann ist geblieben.
    [552]

    Die Brust durchschossen, die Stirn zerklafft,
    So lagen sie bleich auf dem Rasen,
    In der Kraft, in der Jugend dahingerafft, –
    Nun, Trompeter, zum Sammeln geblasen!

    Und er nahm die Trompet’, und er hauchte hinein;
    Da, – die muthig mit schmetterndem Grimme
    Uns geführt in den herrlichen Kampf hinein, –
    Der Trompete versagte die Stimme!

    Nur ein klanglos Wimmern, ein Schrei voll Schmerz,
    Entquoll dem metallenen Munde;
    Eine Kugel hatte durchlöchert ihr Erz, –
    Um die Todten klagte die wunde!

    Um die Tapfern die Treuen, die Wacht am Rhein,
    Um die Brüder, die heut gefallen, –
    Um sie alle, es ging uns durch Mark und Bein,
    Erhub sie gebrochenes Lallen.

    Und nun kam die Nacht, und wir ritten hindann;
    Rundum die Wachtfeuer lohten;
    Die Rosse schnoben, der Regen rann –
    Und wir dachten der Todten, der Todten!

    Commentaire par Die Gartenlaube

    Es ist wohl durch Freiligrath, der seinem Gedicht die Ueberschrift „Die Trompete von Gravelotte“ gab, die irrige Bezeichnung der Schlacht entstanden; da das Factum dem 16. August angehört, so kehren wir zur richtigen Benennung des Schlachtorts zurück.
    D. Red.

    Die Trompete von Vionville
    https://www.oxfordreference.com/display/10.1093/oi/authority.20110803105829877

    Quick Reference

    Also occurring as ‘Die Trompete von Gravelotte’, a patriotic war poem by F. Freiligrath. It refers to an incident in the combined battle of Vionville and Mars-la-Tour on 16 August ...

    From: ‘Trompete von Vionville, Die’ in The Oxford Companion to German Literature »

    Subjects: Literature

    #France #Mars-la-Tour #Vionville #Gravelotte

    #Allemagne #histoire #guerre #1870 #1871

    #Berlin #Steglitz #Gravelottestraße #Vionvillestraße

  • A vendre
    https://www.kleinanzeigen.de/s-anzeige/alte-strassenbahn/2703736974-234-3545
    Tramway de 1969

    Regelspurfahrzeuge - Gotha-Triebwagen T57
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Stra%C3%9Fenbahn_Chemnitz#Gotha-Triebwagen_T57

    Den Grundbestand regelspuriger Fahrzeuge für das neue Straßenbahnsystem sollten Zweirichtungstriebwagen des VEB Waggonbau Gotha bilden. Die ersten Fahrzeuge trafen 1959 in Karl-Marx-Stadt ein und wurden bis 1964 durch Einrichtungswagen ergänzt. Somit standen Mitte der 1960er Jahre 36 Trieb- und 55 Beiwagen zur Verfügung. Sie standen bis 1967 im Dienst der Verkehrsbetriebe Karl-Marx-Stadt und wurden anschließend an andere Straßenbahnbetriebe in der DDR abgegeben.

    Gothaer Waggonfabrik - Thüringer Flug- und Fahrzeugbauunternehmen
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Gothaer_Waggonfabrik

    1894 begann Bothmann mit dem Straßenbahnwagenbau und lieferte 1904 die ersten drei elektrischen Straßenbahnen für die Stadt Gotha.

    Gothawagen T57
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Gothawagen_T57

    Einheitsstraßenbahnwagen
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Einheitsstra%C3%9Fenbahnwagen

    in Deutschland 1938/39 projektierte, nach einheitlichen Kriterien zu fertigende Straßenbahntrieb- und -beiwagen


    Bw 1626 der Berliner Verkehrsbetriebe (West) hinter einem Verbandstrieb- und -beiwagen an der Rudower Spinne (1963)

    #tramway #Berlin #DDR #nostalgie

  • Affaire Judith Godrèche : « Les attaques contre le cinéma d’auteur et les “Cahiers du cinéma” sont infondées et déplacées »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/16/affaire-judith-godreche-les-attaques-contre-le-cinema-d-auteur-et-les-cahier

    Les accusations de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, ses reproches et les questions adressés au milieu du cinéma ont eu pour effet secondaire de virulentes attaques contre le cinéma d’auteur, la politique qui l’a promu, la Nouvelle Vague et les Cahiers du cinéma. Ces attaques surabondent dans les journaux, sur les réseaux sociaux, dans diverses revues en ligne, à la radio et à la télévision. L’expression la plus concise en a été donnée par Laure Murat dans une tribune au Monde, le 17 février, au demeurant précise et mesurée, avec une formule reprise comme accroche par le journal : « A travers Jacquot et Doillon, c’est symboliquement le cinéma d’auteur, consacrant la toute-puissance du metteur en scène, qui se trouve visé. »

    Je tiens à dire qu’il s’agit là d’un contresens, ancien mais aujourd’hui partout repris, sur ce que signifient le cinéma d’auteur et la mise en scène qui en est inséparable. La notion d’auteur de cinéma, dont on peut trouver les prémices chez Louis Delluc, a été promue comme politique par les Cahiers du cinéma en 1955, et la première mention du terme se trouve sous la plume de François Truffaut dans le numéro de février.
    Or, contrairement à ce qui se dit ou s’écrit ici ou là, cette politique n’a jamais consisté à promouvoir la toute-puissance d’un auteur majusculé (ou masculin : elle valait aussi bien pour Agnès Varda, Marguerite Duras, Vera Chytilova ou Shirley Clarke…), mais bien celle de la mise en scène. Pour le dire plus clairement, elle affirmait que le véritable auteur d’un film n’était ni le scénariste, ni l’actrice ou l’acteur principal, ni le directeur de la photographie ou le producteur, mais le metteur en scène. La mise en scène étant entendue non comme simple mise en image ornementale d’une histoire préexistante, mais comme construction spatio-temporelle d’un monde d’images et de sons peuplé de corps parlant, agissant, subissant, regardant ou rêvant. Et dans sa manifestation la plus haute, l’invention – pour reprendre Merleau-Ponty parlant de Cézanne – d’une forme qui pense.

    Intimidation et terreur

    Dans l’expression « politique des auteurs », c’est au terme toujours oublié de « politique » qu’il faut imputer les excès, les injustices et les provocations qui ont marqué ce moment de l’histoire du cinéma. Croit-on vraiment les tenants de cette politique assez stupides pour ignorer que la réalisation d’un film résulte d’un travail collectif et que certains doivent une grande partie de leur beauté à l’excellence de l’interprétation (celle par exemple de James Dean, sur qui François Truffaut a écrit un long panégyrique) ou à la griffe d’un producteur, Val Lewton, David Selznick ou Irving Thalberg ? Fallait-il les prendre au sérieux, le faisaient-ils eux-mêmes quand ils proclamaient que le meilleur film de l’année à venir serait celui de Jean Renoir, dont le tournage allait commencer huit jours plus tard ?

    Cette intimidation et même cette terreur que les tenants de la politique des auteurs faisaient régner au sein de la profession étaient inséparables d’un combat, parfois très dur, que le terme « politique » résumait, pour imposer certains noms : Howard Hawks plutôt que Fred Zinnemann ou George Stevens ; Nicholas Ray, souvent tenu par ses confrères comme un piètre technicien aux mises en scène bâclées ; Samuel Fuller, vilipendé par la critique communiste comme cinéaste fasciste et à qui il fallait rendre justice.

    Et c’est, paradoxalement, appliquée au cinéma hollywoodien que la politique des auteurs a été la plus féconde, là où les beautés, les grâces et les charmes d’un film devaient être arrachés de haute lutte à un système de production souvent écrasant par des cinéastes servants de ce système : tenus de filmer un scénario parfois médiocre, obligés de composer avec des acteurs qui ne leur convenaient pas, astreints à des durées de tournage parfois très serrées dans des conditions économiques précaires, dépourvus enfin de droit de regard sur le montage final. C’est sur ce fond d’impouvoir que se manifestaient les qualités du réalisateur, véritable auteur du film.

    Surenchère dans la repentance

    On voit mal, à la lumière de ces exemples, en quoi la politique des auteurs pouvait consacrer une toute-puissance de l’auteur en majesté, et moins encore participer, comme l’écrit le chapeau de la tribune de Laure Murat, d’un « système opératoire de prédation » et de violences à l’encontre des femmes. Encore s’agit-il là d’un article pondéré, ce qui n’est pas, tant s’en faut, toujours le cas. On a ainsi pu entendre dire, le 8 février, sur une radio de grande audience, que la Nouvelle Vague avait non seulement favorisé les violences faites aux femmes, mais ouvert la voie à la pédocriminalité. Et le plus inquiétant n’est pas là : c’est – témoignant du climat étrange d’intimidation et de surenchère dans la repentance qui règne en nos contrées depuis quelques semaines – que personne n’ait trouvé à redire à ces déclarations diffamatoires sur une radio de service public.

    La focalisation d’attaques d’une violence parfois inouïe contre le cinéma d’auteur et les Cahiers du cinéma, parce que les films de Benoît Jacquot et Jacques Doillon ont pu y être défendus, est non seulement infondée, mais proprement déplacée. Il n’est pas nécessaire d’être un grand historien pour savoir que le cinéma a connu, sans attendre la Nouvelle Vague, des réalisateurs autoritaires, abusifs, violents ou tyranniques, de Henri-Georges Clouzot à Sam Peckinpah, et parfois très grands, comme Otto Preminger ou Erich von Stroheim. Et il suffit de lire Hollywood Babylone (1975), de Kenneth Anger, pour voir se déployer un incroyable panorama de perversions, turpitudes, dépravations, vices, emprises, violences, disparitions, viols et jusqu’à des crimes parfois restés impunis, où aucune trace d’influence de la politique des auteurs n’a été trouvée.

    Un premier contre-feu vient heureusement d’être allumé, qui pourrait donner un coup d’arrêt au déferlement vindicatif en cours. Un malicieux tour de l’histoire a voulu qu’on le doive à celle par qui le scandale est arrivé, Judith Godrèche. Lors de la Nuit des César, elle a joliment conclu son intervention avec quelques répliques de Céline et Julie vont en bateau (1974), de Jacques Rivette. Rivette : le tenant le plus radical de la politique des auteurs et son plus brillant théoricien, par ailleurs le metteur en scène le moins prédateur qui se puisse imaginer.

    Jean Narboni est ancien rédacteur en chef des Cahiers du #cinéma, enseignant à l’université Paris-VIII et à la Fémis, directeur de la collection Cahiers du cinéma/Gallimard. Il a notamment écrit « La Grande Illusion de Céline » ( Capricci, 2021).

    • Les réalisatrices à succès sont aussi violentes que les rapports de production.

      D’abord ...

      elle réalise en 1932 son premier film, La Lumière bleue (Das blaue Licht). Écrit et réalisé avec Béla Balázs et Carl Mayer, elle y tient le rôle principal ... Profitant des lois anti-juifs, elle supprimera du générique les noms des deux co-réalisateurs pour mettre le sien à la place et s’attribuer leur travail.

      Ensuitr elle contraint le cameraman de son projet le plus ambitieux à travailler pour elle par une combinaison de menaces, il souffre d’une maladie mentale, et de psychodrame pire que les exactions de Fassbinder. Ce n’est encore pas elle même la créatrice des plans qui caractérisent les films et reportages de sport jusqu’aujourd’hui.

      Les Dieux du stade (Olympia)
      Du montage, qui dure 18 mois, naît un film en deux parties : Fête des peuples (Fest der Völker) et Fête de la beauté (Fest der Schönheit).
      ...
      La première projection du film (les deux parties durant en tout près de quatre heures) a lieu le 20 avril 1938, en hommage au Führer, pour son anniversaire.

      Après elle se comporte comme tous les bons allemands qui en on la possibilité et profite du travail peu cher des prisonniers des camps.

      En 1940 et 1941, . . Elle force 60 détenus Sintis et Roms extraits du camp de Salzbourg à jouer les figurants pour le tournage en extérieur. En 1942, des détenus du camp de concentration de Berlin-Marzahn sont utilisés pour les prises de vue dans les studios de Babelsberg près de Berlin. En mars 1943, ils sont déportés vers Auschwitz. Une vingtaine survivent. En relation avec ces faits, Leni Riefenstahl comparaît plusieurs fois après la guerre devant la justice allemande.

      Je le trouve amusant comment quelques personnes énervées s’en prennent aux hommes, au cinéma ou au encore plus spécifiquement au cinéma d’auteur, alors que les violences que s’infligent mutuellement les gens du métier ne font que réfléter le degré de violence propre aux rapports de production générales.

      D’ailleurs tout a déjà été dit dans des livres et des films.

      Dans Hollywood Babylon on trouve l’essence inhumaine de l’impérialisme états-unien. Dans Ascenseur pour l’échafaud on rencontre les responsables et profiteurs des crimes nazies et colonialistes. Il y a In A Lonely Place et Le Mépris pour nous expliquer l’aliénation qui plane et s’abat sur nous. J’attends La nuit américaine version « économie poilitique » pour enfin nommer précisément les détenteurs du pouvoir responsables des violences et de la souffrance aujourd’hui obligatoires pour la réussite dans les médias. Enfin, il y a Citizen Kane , alors tout est dit.

      Malgré Белое солнце пустыни (on y évoque la libération de la femme) les studios Mosfilm n’ont pas été les studios de film socialiste de rêve, alors il faut continuer à construire le meilleur monde cinématographique. Comment faire ? Vous le saurez en essayant.

      #cinéma #misogynie #exploitation #nazis

    • Leni Riefenstahl Interview 1964
      https://www.youtube.com/watch?v=HBV3Z7eQNLM&pp=ygUQTGVuaSBSaWVmZW5zdGFobA%3D%3D

      Heureusement il y a des parole des femmes différentes. Malheureusement se sont toujours les paroles des femmes les plus proches du pouvoir qui se font le mieux entendre.

      Cessons enfin d’écouter les paroles plus ou mons attentativement en fonction du sexe et de la position sociale de la personne qui parle.
      Finissons en enfin avec l’accès priviligié aux médias pour les nantis. La parole des femme et hommes des classes qui produisent tout doit enfin valoir autant que la valeur de leur production matérielle.
      Agissons pour rendre la voix à toutes et tous qui aujourd’hui ne peuvent pas s’exprimer librement dans l’espace médiatique. N’acceptons jamais qu’on nous déunisse en utilisant des revendications justes les unes contre les autres.

      P.S. Je regarde le fait d’actualité un peu comme si j’était un habitant de la lune (La terra vista della luna ;-) on s’entend, n’est-ce pas ?) et je ne sais pas qui est Judith Godrèche sauf qu’elle semble être une des nombreuses jeunes femmes qui essayent de devenir célèbres malgré ou en collaborant avec les riches producteurs/prédateurs de film français. Elle a sans doute raison à sa manière avec ce quelle dit, mais la voix de la mère de Didier Eribon compte plus pour moi que la sienne.

      Je ne ferai jamais partie du petit monde de Cannes. J’ai par contre toujours fait partie des gens comme la mère de Didier Eribon. Il y a beaucoup de femmes comme cette ouvrière et c’est à elles qu’il faut donner la parole. Celles qu’on entend dans les médias ont déja eu leur mot à dire. Quelles se taisent pour laisser parler les sans-vox. Cela vaut également pour les autres nantis et arrivistes de divers sexes

      L’histoire est une autre tempête dans un verre d’eau. Passons aux choses sérieuses.

    • Le sommet du pathétique est toutefois atteint un peu plus loin, en conclusion, lorsque Jean Narboni pense dégaîner l’argument ultime et fatal qui clouera le bec aux impudentes mises en causes des « auteurs » et des « Cahiers » : rebondissant sur le splendide discours de Judith Godrèche aux Césars, et sa conclusion en apothéose sur Céline et Julie vont en bateau (« Il était une fois, il était deux fois, il était trois fois, il était que cette fois ça ne se passera pas comme ça »), Monsieur l’avocat de « la politique des auteurs des Cahiers » se fait un plaisir de rappeler qu’il s’agit d’un film de Rivette, « tenant le plus radical de la politique des auteurs » et « par ailleurs le metteur en scène le moins prédateur qui se puisse imaginer ».

      Les raisons ne manquent pas de qualifier un tel argument de pathétique, mais on se concentrera ici sur deux d’entre elles. Tout d’abord, Rivette est peut-être « le plus brillant » et « le plus radical » des tenants de « la politique des auteurs », mais il en est surtout le plus atypique, le seul de la « bande » qui, au lendemain de la « bataille » remportée, s’est efforcé de déconstruire la fonction-auteur en y introduisant toujours plus de collectif et de féminin, en co-écrivant ses films avec ses actrices – et cela sans « oublier » de les créditer au générique ! Pour le dire autrement : la figure de Rivette, brandie par Narboni comme un paradigme et un emblème, permettant de réfuter toute idée de sexisme cinéphilique inhérent à « la Nouvelle Vague » et aux « Cahiers », constitue plutôt, si l’on est un tant soit peu honnête, l’exception qui confirme la règle.

      Rivette est à ce point l’exception qui confirme la règle que son film Céline et Julie, en effet génial et absolument féministe, est sorti en 1974 sans le moindre soutien, et même sans la moindre considération de « la Maison Cahiers ». La revue, sa revue, celle dont à peine dix ans plus tôt il était le rédacteur en chef, ne consacre alors pas un article, pas un entretien, pas même une notule, pas même une ligne à ce film pourtant révolutionnaire à mille égards si l’on accorde un tant soit peu d’importance aux femmes et à leurs luttes. C’est dans « la maison d’en face », chez l’ennemi de toujours, à savoir la revue Positif, que la sortie du film est saluée à la hauteur de l’événement qu’elle constitue, au moyen d’un texte de Rivette, d’une recension élogieuse de Gérard Legrand et de deux entretiens-fleuves des actrices-scénaristes Juliet Berto et Dominique Labourier [4].

      La honte ? Oui : la honte !

      Il faut dire que les Cahiers ont alors d’autres priorités : ralliée depuis quelques années au marxisme-léninisme d’obédience maoïste, la revue se veut au début des années 70 l’organe d’un « front culturel révolutionnaire », et ne s’intéresse qu’au cinéma vraiment militant, celui qui milite pour les vraies causes et les vrais opprimés, qui ne sauraient se prénommer ni Céline, ni Julie. Aucun autre prénom féminin ne figure d’ailleurs dans « l’ours » de la revue, dirigée alors par un « collectif » (c’est plus démocratique et révolutionnaire qu’un « rédacteur en chef ») composé de dix bonshommes (la démocratie et la révolution ne se conjuguant pas au féminin). Le capitaine de cette équipe de foot masculine, ou l’éminence grise si l’on préfère, celui qui en ce début de décennie exerce l’autorité intellectuelle (car il y en a bien un, malgré tout !), est, d’après de nombreux témoignages (celui de Serge Daney notamment), un certain… Jean Narboni !

      Le même, oui, qui aujourd’hui, en 2024, cinquante ans plus tard, bombe le torse sous la bannière de Céline et Julie. L’histoire est parfois facétieuse.

      https://lmsi.net/La-preuve-par-Celine-et-Julie

      article signalé par @rezo

  • "I’m in love with Magaret Thatcher". L’entrée en scène de la "voleuse de lait".
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/03/im-in-love-with-magaret-thatcher.html

    « En accord avec Ronald Reagan (6), qui vient d’accéder à la présidence des Etats-Unis en 1981, Thatcher encourage la compétition entre individus, réduisant autant que possible les aides de l’Etat. Pour elle, "la société n’existe pas. Il existe un tissu vivant d’hommes et de femmes, et la qualité de nos vies dépend de la disposition de chacun de nous à se prendre en main." Reagan dénonce les "welfare queens", les reines de l’aide sociale, des profiteuses qui feraient des gosses pour vivre aux crochets de la société. Au fil des discours, elle s’emploie à dessiner le portrait du mauvais pauvre, qui prend les traits du chômeur bénéficiant d’aides indues qui l’entretiendraient dans l’oisiveté. "Le chômage est une injure à la rationalité économique. La mentalité qui en résulte est que les chômeurs se contentent de vivre aux dépens de l’Etat, sans vraiment ressentir la nécessité de bouger ou de trouver du travail", dixit Maggie.

    En 1965, Bob Dylan publie "Maggie’s farm". Les paroles, qui ne se réfèrent pas à Thatcher, décrivent pourtant l’exploitation dont sont victimes ceux qui y sont employés, comme une métaphore de l’Angleterre sous la férule de Maggie. Les Blues Band et les Specials reprennent le titre dont ils adaptent les paroles au contexte britannique. Chez les premiers, ce n’est plus la garde nationale qui est en faction devant la chambre du papa de Maggie, mais le Special Patrol Group, l’unité de police métropolitaine de Londres en charge de la répression et coutumière des bavures. Si la victoire de Thatcher en 1979 s’est accompagnée d’un effondrement du vote du National Front, c’est aussi parce que la conservatrice a repris à son compte les idées racistes du parti d’extrême-droite dans son programme de campagne, une récupération que dénonçait déjà le dub poet LKJ, fustigeant le "show raciste" de Maggie dans son titre "It Dread inna England". "Quoi qu’ils en disent, quoi qu’il arrive, nous, Africains, Idiens et Caribéens, nous sommes aujourd’hui ici pour rester, dans cette Angleterre." »

  • DDR-Geschichte mal wieder negativ und falsch dargestellt : Neue Ausstellung im HKW Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/ddr-geschichte-mal-wieder-negativ-und-falsch-dargestellt-neue-ausst


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_des_cultures_du_monde_(Berlin)

    Quand on annonce une expo sur la vie en RDA tu peux être sûr qu’on t’y racontera une série de mensonges et demi-vérités. Là les propagandistes du capitalisme triomphant s’attaquent au sort des ouvriers du tier monde généralement bien accueillis et traités dans le premier état socialiste allemand.

    La nouvelle exposition au Haus der Kulturen der Welt à Berlin veut te faire croire le contraire. On se demande s’il y un rapport avec l’adresse de l’institution dans la rue la qui porte le nom de l’auteur de la politique de refoulement (« rollback ») de l’URSS John Foster Dulles.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Foster_Dulles

    14.03.2024 von Ulrich van der Heyden - Das Haus der Kulturen der Welt will mit seiner Ausstellung „Echos der Bruderländer“ die Lebensrealität von Migranten in der DDR abbilden. Unser Autor übt Kritik.

    Seit einigen Jahren wird die Spaltung der deutschen Gesellschaft immer deutlicher, nicht nur bemerkbar an oben und unten, sondern auch zwischen Ost und West; wobei der Frust der Ostdeutschen immer deutlicher zum Ausdruck kommt.

    Parteipolitisch artikuliert sich dieser an der Zunahme radikaler Positionen und sozial-gesellschaftlich – worauf in dieser Zeitung mehrfach hingewiesen worden ist – in der breiten Kritik an den Folgen der staatlichen Vereinigung. Die Kollegen Dirk Oschmann und Katja Hoyer haben auf die Gefahren dieser Entwicklung in ihren Büchern deutlich aufmerksam gemacht. Zumindest angesprochen wird in diesen, dass es nicht nur die bekannten Ungleichheiten zwischen Ost- und Westdeutschen auf den Gebieten der Renten, der Gehälter, des Besitzes und anderer materiell zu charakterisierenden Folgen sind, die frustrieren.

    Auch in der Repräsentanz in Politik und Wirtschaft sieht es bis heute nicht anders aus, was Desillusionierung und Enttäuschung über die mehr als dreißig Jahre andauernde „deutsche Einheit“ hervorrufen.

    Ebenso ist die Tatsache zu berücksichtigen, dass ihre Geschichte verfälscht, zu einseitig oder mit den unglaublichsten Fiktionen verquickt in Medien und Wissenschaft dargestellt wird. Zu den die ostdeutsche Bevölkerung partiell und temporär erbosenden Tatsachen gehört, dass ihnen quasi flächendeckend Rassismus in den Medien und nun auch in einer Ausstellung im Haus der Kulturen der Welt zugeschrieben wird.
    Falschdarstellungen und Fake News

    Dabei wird gern auf Falschdarstellungen und Fake News über die Beziehungsgeschichte der DDR zu den Ländern des Globalen Südens zurückgegriffen, vor allem über die Bedingungen für in die DDR gekommene Menschen aus jenen Regionen. So kann auch auf der aktuellen Website des Hauses der Kulturen der Welt festgestellt werden, wie weitab von den Fakten ein Narrativ des Lebens von Ausländern, vor allem von sogenannten Vertragsarbeitern, gezeichnet wird, welches diese letztlich beleidigt.

    Auch hier scheint sich das jahrelang mit staatlichen Mitteln alimentierte Bild von einem Kapitel der DDR-Geschichte auf Kosten der Erzählungen der Beteiligten sowie der Ergebnisse relevanter seriöser Forschungen im allgemeinen Narrativ durchgesetzt zu haben. Dabei gab es in der ersten Hälfte der 1990er-Jahre durchaus relevante Aussagen von vielen Ausländern, die sich zu dieser Frage zu Wort meldeten.
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    Solche Ego-Dokumente, Interviews und andere heute als wichtige Originalquellen zu bezeichnenden Schriftstücke werden jedoch von vielen Historikern, wie auch von den Kuratoren der Ausstellung, kaum zur Kenntnis genommen. Und so soll ein Narrativ ausgebaut werden, welches die meisten ehemaligen DDR-Bürger nicht akzeptieren können.

    Nicht umsonst berichtete die Historikerin Katja Hoyer in dieser Zeitung, dass, als sie für ihre Forschungen notwendige Fragen an ostdeutsche Interviewpartner stellte, man ihr oft entgegnete: „Wenn das Wort DDR schon fällt in irgendeiner Dokumentation, dann schalten wir weg.“

    Wie erfolgreich weithin das gepflegte Narrativ ist, macht die Website der Veranstaltungen unter der Überschrift „Echos der Bruderländer“ deutlich. Selbst eine Journalistin der Berliner Zeitung schließt sich der dort postulierten Vorstellung an. Demnach sollen die Leben von, wie es auf der offiziellen Seite heißt, „zwischen 1949 und 1990 migrierten Hunderttausende(n) Menschen“ in die DDR „bislang weitgehend unerzählt“ geblieben sein.

    Das verwundert, denn in dem aktuellsten Buch allein zu den Vertragsarbeitern aus Mosambik weisen etwa 50 Druckseiten aufgelistete Publikationen zur Thematik hin. Die Ignorierung der durchaus vorhandenen Literatur macht deutlich, dass, wenn es um Kenntnisse der DDR-Geschichte geht, das eigene Unwissen als Stand der Forschungen ausgegeben wird.

    Vertragsarbeiter aus Mosambik

    Wenn man sich der Geschichte einer der größten Gruppierungen der in der DDR zeitweilig lebenden Ausländer, der Mosambikaner, zuwendet, wird deutlich, dass über diese schon recht viel berichtet worden ist, unter anderem auch über eine von dieser Zeitung aufgedeckte Mord-Lügenstory.

    Die Palette der Unwahrheiten reicht weit. So wird immer wieder auch im Artikel der Berliner Zeitung über „Bruderland ist abgebrannt“ (1.3.24) behauptet, dass die DDR „nach Arbeitskräften“ rief oder sie gar anwarb und sich diese aus der Dritten Welt holte. Dies ist nur zu einem ganz geringen Maße zutreffend gewesen, denn Arbeitskräfte holte man sich zunächst aus den benachbarten Ländern, wie Polen und Ungarn – so wie es in modernen Gesellschaften keine Seltenheit ist.

    Die Vertragsarbeiter (der Begriff wurde erst nach der deutschen Vereinigung eingeführt, um dieses solidarische Projekt des untergegangenen Staates zu diskreditieren; in der DDR hießen sie „ausländische Arbeitskräfte“), vor allem diejenigen aus Vietnam und Afrika, kamen aus ihren Heimatländern, um dem verbrecherischen Angriffskrieg und dem Bomberterror der USA in Vietnam oder um dem von der Nato, vom südafrikanischen Apartheidstaat und den portugiesischen ehemaligen Kolonialherren unterstützten Bürgerkrieg in Mosambik zu entfliehen.

    Die konterrevolutionären Banden der Renamo, ausgestattet mit Waffenlieferungen und militärischem Know-how auch aus der Bundesrepublik, hatten schreckliche Verbrechen begangen, die heute kaum noch Erwähnung finden.

    Durch den blutigen Terror wurde der Aufbau einer eigenständigen Industrieproduktion verhindert – was u. a. von der DDR im Rahmen ihrer Möglichkeiten unterstützt wurde –, sodass die durchaus ehrgeizigen Ziele nicht umgesetzt werden konnten. Die jungen Menschen kamen also nicht nach Europa, um die DDR-Wirtschaft am Laufen zu halten oder gar zu retten (was zwischen einem viertel und maximal einem Prozent der in der Produktion eingesetzten Arbeitskräfte wohl kaum realistisch anmutet), sondern um kostenfrei einen Beruf zu erlernen, ihr Leben zu retten und ihre Familien und ihr Land zu unterstützen.

    Bis zur Wende geheim gehaltene „Nutzungsberechnungen zum Einsatz ausländischer Werktätiger in der Volkswirtschaft der DDR aus dem Jahre 1987“ besagen, „daß die erbrachten Leistungen mocambiquischer Werktätiger im Vergleich zu DDR-Werktätigen ca. 80 % betragen.“ Als der erste Vertrag, den die Regierungen der DDR und Mosambiks 1979 abgeschlossen hatten, auslief, wollte wohl nicht zuletzt aus diesem Grunde die DDR den Vertrag nicht verlängern.

    Maputo drängte mit Verweis auf das bekannte solidarische Engagement der DDR auf eine Verlängerung und schlug vor, dass nicht mehr so viele Kosten entstehen würden, wenn es keine Berufsausbildung mehr gäbe; ihre Leute könnten also als ungelernte Hilfsarbeiter beschäftigt werden. Darauf ließen sich die DDR-Vertreter nicht ein und so kam es, dass die ostdeutsche Bevölkerung, ohne dass darüber gesprochen wurde, weiterhin Solidarität übte, was im Übrigen – wie mehrere wissenschaftliche Veranstaltungen und Publikationen belegen – in der Wissenschaft nicht bestritten wird.

    Kann es da verwundern, wenn man sich über diese die Wirklichkeit verzerrenden Veranstaltungen in der großen kulturellen Einrichtung an der Spree verärgert zeigt? Auf der Website der aktuellen Ausstellung heißt es nämlich: „Obwohl die DDR die Fairness ihrer Arbeitsbedingungen und die Möglichkeiten beruflicher Weiterentwicklung hervorhob, erlebten ‚Vertragsarbeiter‘ und Migrant:innen im Allgemeinen Ausbeutung, beengte Wohnverhältnisse, Überwachung, den Entzug gewisser Freiheiten und Rechte (wie etwa das Recht, schwanger zu werden oder eine Beziehung zu führen), rassistische und fremdenfeindliche Angriffe, einbehaltene Löhne und gebrochene Versprechen sowohl der entsendenden Regierungen als auch der Führung der DDR.“

    Dazu sei nur angeführt, dass allein die Mosambikaner etwa 1500 Kinder zeugten, die Urlaubs- und Gesundheitsdienste ihrer Betriebe nutzten, es gemeinsame Freizeitveranstaltungen gab, kollegiale und familiäre Kontakte mit deutschen Kollegen gab, die Vertragsarbeiter mehr Geld verdienten als junge Wissenschaftler, Ärzte und andere Berufsgruppen in der DDR.

    Wer sich genauer mit der Thematik beschäftigt, wird feststellen, dass sich „Ehemalige“ über ihre Zeit in der DDR anders äußern, als es das hier vermittelte Bild nahelegt. Jenes sieht anders aus als Isolation, Überwachung, Entzug gewisser Freiheiten und Rechte. Auch das muss gesagt werden: Wenn mosambikanische Frauen schwanger wurden, mussten sie zwar nach Hause zurückkehren oder abtreiben.

    Aber das war nicht deshalb festgelegt worden, weil die DDR-Bonzen dies so wollten, sondern, weil dies der Wunsch der mosambikanischen Regierung war. Wer seine verblendende Anti-DDR-Sicht gegen die der afrikanischen Realität eintauscht, wird die Gründe hierfür erkennen. Die Wohnheime hatten gute Standards, in der Regel gleich oder besser ausgestattet als Arbeiter- bzw. Studentenheime. Die viel beklagte Einbehaltung eines Teils der Lohnzahlungen gab es und war den Betroffenen bekannt. Es handelte sich um einen von der mosambikanischen Regierung vorgesehenen Teil des Lohns, der bereits in den Betrieben ausgerechnet und an den mosambikanischen Staat überwiesen wurde.

    Nach Beendigung ihres Vertrages und bei Rückkehr erhielten dann die mosambikanischen Arbeiter diese Summe in ihrem Land in der Währung Metical ausgezahlt, was bis 1989 auch erfolgte. Danach, als die „ausländischen Arbeitskräfte“ auf Drängen der westlichen Berater in den zu übernehmenden Betrieben als Erste entlassen und nach Hause geschickt wurden, änderte sich dies.

    Nicht der Sympathie für den sozialistischen Staat verdächtige westdeutsche Diplomaten untersuchten diesen „Fall“ und konnten konstatieren, dass die DDR allen ihren Verpflichtungen nachgekommen war. Das hinderte jedoch nicht zwei Frauen vor einiger Zeit daran, eine Petition ins Leben zu rufen, die „Respekt und Anerkennung“ der angeblich von der DDR um ihren Lohn betrogenen Vertragsarbeiter einforderte.

    Wie seriös diese Aktion war, lässt sich daran ersehen, dass auf Anfragen des Verfassers an die Initiatorinnen des Schreibens, wie denn ihr Wissensstand zur Geschichte der Vertragsarbeiter sei, die Antwort lautete, sie haben schon einmal in einer Ausstellung ein Bild von Mosambikanern gesehen.

    Das hinderte jedoch den alarmierten Vorgesetzten, den Direktor eines zeithistorischen Instituts in Potsdam, nicht daran, der Angelegenheit freien Lauf zu lassen, sodass diese nun dem Bundestag vorliegt. Die Behandlung von Ausländern, die in der DDR gelebt haben, wird von diesen im Allgemeinen dankbar memoriert – wie mehrere Forschungen belegen. So wie kürzlich in einer Dissertation über den ANC-Exil in der DDR exemplarisch nachgewiesen werden konnte.

    Tausende Menschen aus der Dritten Welt fanden hier Schutz vor Mord, Terror, Bomben, Napalm, Rassismus, Hunger und Armut. Diese sehen das Land, das ihnen Rettung anbot, fast ausnahmslos positiv. Es bleibt die Hoffnung, dass die verschiedenen Veranstaltungen zu den „Echos aus den Bruderländern“ an die in der internationalen Wissenschaft nicht bezweifelte solidarische Grundhaltung der DDR-Bevölkerung erinnern werden.

    In Mosambik wird übrigens gerade darüber diskutiert, ob ehemals für die Vertragsverhandlungen zuständige Politiker nach Deutschland kommen sollten, um über die von der Berliner Zeitung vor einiger Zeit exemplarisch aufgedeckten Fake News über die Vertragsarbeiter aufzuklären.

    Prof. Dr. mult. Ulrich van der Heyden ist Historiker, Politikwissenschaftler und Spezialist für die Kolonialgeschichte Afrikas, tätig an FU, HU und in Südafrika sowie Autor zahlreicher Bücher.

    #DDR #histoire #solidarité_internationale #Berlin #Tiergarten #John_Foster_Dulles_Allee #HdKW #anticommunisme

  • Gisela May und Manfred Wekwerth
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Mutter_Courage_und_ihre_Kinder

    XXII.Berliner Festtage

    Letzte Regiehinweise gibt der Intendant des Berliner Ensembles, Manfred Wekwerth (r.), der Titeldarstellerin Gisela May in der Neuinzenierung von Bertolt Brechts „Mutter Courage und ihre Kinder“. Das Theater am Schiffbauerdamm bringt dieses Schauspiel am 3. Oktober 1978 als Beitrag zu den XXII. Berliner Festtagen heraus.

    Abgebildete Personen:

    May, Gisela: Schauspielerin, Sängerin, DDR (GND 118579487)
    Wekwerth, Manfred Prof. Dr.: Präsident der Akademie der Künste (AdK), Intendant des Berliner Ensembles, Zentralkomitee (ZK) der SED, DDR

    – Episches Theater
    https://de.wikipedia.org/wiki/Episches_Theater
    – Kunstwerke in der „Ästhetik des Widerstands“
    https://de.wikipedia.org/wiki/Kunstwerke_in_der_%E2%80%9E%C3%84sthetik_des_Widerstands%E2%80%9C
    – Mutter Courage und ihre Kinder
    https://de.wikipedia.org/wiki/Mutter_Courage_und_ihre_Kinder

    – Gisela May
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gisela_May
    – Manfred Wekwerth
    https://de.wikipedia.org/wiki/Manfred_Wekwerth
    – Bertolt Brecht
    https://de.wikipedia.org/wiki/Bertolt_Brecht

    – Brecht-Weigel-Museum
    https://www.adk.de/de/archiv/gedenkstaetten/gedenkstaetten-brecht-weigel.htm
    Chausseestraße 125, 10115 Berlin, +49(0)30-20057-18 44, brechtweigelmuseum@adk.de

    – Brecht-Weigel-Haus
    https://de.wikipedia.org/wiki/Brecht-Weigel-Haus
    Bertolt-Brecht-Straße 30, 15377 Buckow, Tel. 033433 / 467

    #Berlin #Mitte #Schiffbauer_Damm #Chausséestraße #théâtre #DDR #Stadtrundfahrt #Buckow

  • Berlin : »Alte Münze« in privater Hand
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1180651.kulturpolitik-berlin-alte-muenze-in-privater-hand.html

    Les dépense de guerre et pour l’armement obligent la ville de Berlin à enterrer des projets culturels. Il n’y aura pas de "House of Jazz" dans l’ancien hôtel de la Monnaie .

    12.2.2024 von David Rojas Kienzle - Der Kulturstandort in Mitte wird in Zukunft vollständig von den privaten »Spreewerkstätten« betrieben

    In der »Alten Münze« ist Normalbetrieb. Rauch von einem Grill vernebelt den Hof, es gibt ein Fotoshooting von tanzenden Menschen und im Café sitzen Leute, schlürfen Kaffee und unterhalten sich. Ganz so normal ist dieser Montag aber nicht, denn im ersten Stock tagt der Ausschuss für Kultur, Engagement und Demokratieförderung des Abgeordnetenhauses. Thema ist der Ort des Geschehens selbst: die ehemalige Münzprägeanstalt am Molkenmarkt in Mitte, heute ein Kulturort. Im Jahr 2012 sollte das landeseigene Gelände wie damals üblich an den meistbietenden Investor verhökert werden, was vom damaligen Senator Ulrich Nußbaum (parteilos) gestoppt wurde. Deswegen ist die »Alte Münze« immer noch in Landeshand.

    Der Stoff birgt Konfliktpotenzial. In den vergangenen Monaten war Stück für Stück bekannt geworden, dass der Senat bisher gefasste Pläne für das Gelände mit knapp 18 000 Quadratmetern Nutzfläche über den Haufen wirft. Zuletzt sollte auf dem Gelände ein »House of Jazz« entstehen.

    Doch daraus wird nichts. Ende Februar teilte der Senat auf Anfrage der Abgeordneten Daniela Billig (Grüne) mit, die Idee des »House of Jazz« an dem Ort nicht weiterzuverfolgen. Stattdessen bekommen die Spreewerkstätten, ein Unternehmen, das seit Jahren einen Teil des Geländes nutzt, einen langfristigen Mietvertrag für das ganze Gelände. Jazz ist vom Tisch. Damit wird das bisher genutzte Beteiligungsverfahren mit verschiedensten Akteuren beerdigt.

    Wie so oft wird die Entscheidung mit mangelndem Geld begründet. Man dürfe sich hinsichtlich der Haushaltslage nichts vormachen, erklärte Kultursenator Joe Chialo (CDU) im Ausschuss. »Wir müssen 2024 und 2025 einen dreistelligen Millionenbetrag auflösen«, sagte er. Nichtsdestotrotz wird das Land erheblich in die »Alte Münze« investieren. Wie der RBB am Montag berichtete, werden Landesmittel in Höhe von 46 Millionen Euro aus dem »Sondervermögen wachsende Stadt« für die Sanierung des Standorts fließen.

    Daniel Wesener, kulturpolitischer Sprecher der Grünen-Fraktion kritisiert das: »Wenn man diese Immobilie langfristig erhalten und entwickeln will, wird dieses öffentliche Geld fließen. Es kommt dann aber nicht mehr der freien Kunst- und Kulturszene zugute, sondern einem Privaten. Das finde ich bemerkenswert.« Gleichzeitig drohen mit der Entscheidung gegen das »House of Jazz« auch 13 Millionen Euro Fördermittel des Bundes für dieses Projekt verloren zu gehen. »Ich fürchte, diese Mittel sind weg. Und ich denke, das ist ein Drama für die Jazzszene«, so Wesener weiter. Der Kultursenator widersprach: Die Mittel seien nicht weg und es gebe Gespräche mit Kolleg*innen aus dem Bundestag dazu.

    Das Vorgehen des Senats stößt Martin Schwegemann von der Initiative »Stadt neu denken« als im Ausschuss angehörten Experten auf: »Hier in der ›Alten Münze‹, einem zentralen Kulturort der Stadt mit enormer potenzieller Strahlkraft, der laut Senatsbeschluss 2018 für die freie Kunst- und Kulturszene vorgesehen war, sehen wir uns an einem Punkt, wo langjährige Prozesse abgebrochen werden.« Bisher war das Gelände in einem Mischkonzept genutzt worden. Niedrige Ateliermieten wurden über höhere Mieten für Akteure aus der Kreativwirtschaft querfinanziert.

    Die AG Alte Münze der Koalition der Freien Szene Berlin fürchtet, dass sich das Gelände mit der vollständigen Vermietung an die Spreewerkstätten in eine falsche Richtung entwickelt. Chris Benedict, die für das Bündnis im Ausschuss sprach, meinte: »Die Verbände und Akteure der Kulturszene sehen hier nun die eklatante Gefahr, dass die ›Alte Münze‹ als zentraler Ankerort im Herzen der Stadt verloren geht und sich weiter in Richtung einer Party- und Eventlocation eines profitorientierten Firmengeflechts entwickelt.« In den vergangenen Jahren der Zwischennutzung sei das Gelände teilweise kulturell bespielt worden, es könne jedoch keine Rede von einem Ort für die freie Szene sein. Denn alle Nutzungsvereinbarungen, Mietpreisee und Raumvergaben lägen in der Verantwortung der Betreiber-GmbH und ihres Geschäftsführers, so Benedict weiter. Deswegen fordert das Bündnis ein Moratorium für die Vergabe des Areals und einen transparenten Prozess für sie.

    Felix Richter, der Geschäftsführer der Spreewerkstätten, sieht das anders. »Es wird so getan, als würde die freie Szene dort nicht mehr vorkommen. Aber das ist falsch«, meint er im Gespräch mit »nd«. Man wolle sicherstellen, dass die kostengünstige Nutzung für Künstler*innen auch weiterhin möglich sei. Das wollten die Spreewerkstätten durch die kostendeckende Nutzung erreichen. »Dadurch können wir die freie Szene und Künstler*innen subventionieren«, so Richter weiter.

    Letztlich geht es in der ›Alten Münze‹ um eine grundsätzliche Frage: Wie weit geht die staatliche Verantwortung für Kunstförderung? CDU-Politiker Christian Goiny, verantwortlich für Finanz- und Medienpolitik sowie Clubkultur, ist ganz klar dafür, das Areal an die Spreewerkstätten zu vermieten. Um das hohe Niveau der Kunst und Kultur Berlins zu halten, müsse es eine größere »Resilienz und Eigenwirtschaftlichkeit« auch in der Kulturszene geben. Grünen-Politiker Wesener hingegen meint zwar, dass das Geschäftsmodell der Spreewerkstätten, günstig Flächen anzumieten und zu Marktpreisen zu vermieten, völlig in Ordnung sei. »Aber damit kriegen wir keine Kunstförderung hin.«

    Alte Münze Berlin
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Alte_M%C3%BCnze_(Berlin)

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