• Attitudes des citoyens face au COVID-19, étude comparée du CEVIPOF
    Vous trouverez les données et les analyses sur leur site :
    http://www.sciencespo.fr/cevipof/fr
    Parce que la pagé dédiée ne fonctionne pas :
    http://www.sciencespo.fr/cevipof/fr/content/comportements-des-citoyens-face-au-covid-19

    Marianne relaie les résultats ici :
    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/le-ras-le-bol-du-confinement-surtout-chez-les-bac-5

    Mais c’est aussi une interrogation sur l’articulation entre intérêt individuel et collectif qui se pose d’une manière, sinon nouvelle, du moins plus grave que d’habitude. En effet, nous avons la démonstration à travers cette mesure privative de liberté que dans nos sociétés, il est difficile à titre individuel d’accepter des sacrifices au nom de l’intérêt général. C’est pourtant le propre de la citoyenneté que de savoir s’imposer cette discipline. Ce qui est étonnant, c’est que ce sens du sacrifice individuel au nom du collectif soit moins important chez les plus diplômés, que l’on tient pourtant souvent pour les « piliers » de la démocratie face à la montée des populismes. Paradoxe qui n’est qu’apparent, puisque l’égoïsme n’empêche pas d’être rationnel ou du moins raisonnable dans ses choix de vote, mais qui méritera d’être souligné et interrogé le moment venu.

    #covid19 #confinement

  • Sur le blogue FLEUR FURIEUSE :

    Il semble que de nos jours, la biologie soit obsolète. Qu’un homme proclame qu’il se “sent femme”, il obtient à l’instant même le statut de “femme trans”, et comme “les femmes trans sont des femmes”, cet homme en devient une de fait, sur la base de son ressenti et de son discours.
    C’est du moins la vision de certain.es militant.es et intellectuel.les. Les effets concrets de cette idéologie ne sont pas encore visibles en France, mais ce mouvement progresse et sa concrétisation, déjà avancée dans d’autres pays, présente de nombreux dangers.
    Revenons aux preémisses du débat : selon les tenants du transgenrisme, la définition biologique de qui est une femme et qui est un homme est non seulement inepte, mais aussi “transphobe”.
    Les tenants de l’idéologie transgenriste proposent une nouvelle définition des mots homme et femme. Toute définition peut être remise en cause, toute polysémie peut être envisagée, et en particulier lorsqu’il s’agit d’accroître le bien-être des personnes. Or ici, cette nouvelle définition des termes est une aberration logique.
    Pour en cerner l’incohérence de ces définitions, revenons à la base.(...)

    https://fleurfurieuse.blogspot.com/2020/04/le-genre-comme-identite-faillite-de-la.html

    • Elle est passée ici, la chronique en question, mais sur un autre blog, je sais plus lequel. Et sévèrement critiquée.

      Être une femme n’est pas un ressenti. Cela correspond à une réalité physiologique très spécifique et à un vécu social tout aussi spécifique. Tout cela est réel. Dans nos sociétés, être une femme, c’est souffrir et être épuisée tous les mois mais devoir travailler comme si de rien n’était. C’est être considérée comme une proie potentielle dans l’espace public et comme une travailleuse bénévole dans l’espace privée. Ce statut repose sur la réalité de notre corps.

      Quel mélange idiot de faits physiologiques et sociaux : Plein de femmes n’ont pas de problèmes de règles et la travailleuse bénévole ou la proie ne sont pas des problème physiologiques mais dépendent d’un imaginaire, culture du viol et hétérosexualité. On reste dans le débat : « être femme, c’est avoir un utérus et je suis matérialiste, je fais vaguement appel au social » ou bien « être femme c’est un sentiment individuel et je suis matérialiste, je fais vaguement appel au social ». Entre les deux, il y a être féministe matérialiste et faire vraiment appel au social : est-ce que se dire femme change la vie d’une personne ? lui fait perdre son rang ? pas forcément, si son expression de genre est masculine, si son comportement est super assertif et te rappelle quelque chose mais quoi ? Et beaucoup de meufs trans ne se présentent pas au monde comme ça, elles mènent des vies de femmes... Bref !

    • Une féministe militante a été « sévèrement critiquée » pour ses propos ? Quelle surprise !... C’est vrai qu’il est intellectuellement dérangeant de devoir tenir compte "simultanément* de facteurs biologiques et sociaux... en faisant appel en contre-exemples à « plein de femmes » et « beaucoup de meufs trans » pour disqualifier toute réflexion politique sur la réalité de certaines oppressions. Cela me rappelle les plus beaux poncifs opposés à l’antiracisme. Mais restons polis...

    • disqualifier toute réflexion politique

      Cela me rappelle les plus beaux poncifs opposés à l’antiracisme. Mais restons polis...

      Ah oui, c’est vrai, Martin, je m’étais dit que c’était peut-être secondaire dans ce que je pouvais te reprocher, mais je n’avais pas évoqué dans mes interrogations le mépris et la condescendance dont tu fais preuve lors de beaucoup trop de tes interventions (le paternalisme, un truc de mec, non ?).
      Tu crois vraiment servir la lutte féministe de cette façon ?
      Nan mais c’est chouette de parler d’"honnêteté" et de « prudence » après tout ça.
      Mais n’est-ce pas aussi le sort que tu réserves à des féministes matérialistes qui s’emmerdent à mettre des commentaires sur le site de Tradfem ?

      (Je rajoute que je fais référence à la discussion entamée ici : https://seenthis.net/messages/828130)

    • n’est-ce pas aussi le sort que tu réserves à des féministes matérialistes qui s’emmerdent à mettre des commentaires sur le site de Tradfem

      Je suggère à tes abonnés d’aller constater sur tradfem.wordpress.com à quel point ces commentaires critiques sont rares. Je ne me souviens d’en avoir reçu que deux ou trois en sept ans !

      Quant au

      mépris et à la condescendance

      , difficile de faire mieux que ce

      Quel mélange idiot...

      auquel je répondais...

    • vraiment pénible ce texte. @martin4 vous êtes au courant de ça j’imagine :

      https://seenthis.net/messages/830962

      bien que ce soit le camp que vous semblez défendre qui est attaqué, et que ces actes soient graves et absolument intolérables, publier/relayer des textes où des personnes affectées par ces questions, parfois de manière très douloureuse, sont comparées à « des dés à coudre qui se prennent pour des tasses de thé » entre autres « chien à l’ADN de chats »... Encore une fois le passage à l’acte est intolérable, mais je comprends tout à coup cette envie de mettre des tartes.

      Vous avez envie que continuent ce genre de merde ? Une idée pour calmer le jeu ?

    • Bonjour, J’ai répondu plus haut de manière générale. Il est évident que des proposs comme "des dés à coudre qui se prennent pour des tasses de thé" et autres « chien à l’ADN de chats » sont de la pure provoc à ignorer, comme je tente de le faire habituellement face aux insultes et procès d’intention. Et je suis heureux que tu relèves et rejettes ces tactiques.

      Par contre, écrire "les tenants du transgenrisme" est une description assez objective à mes yeux, puisque ce ne sont pas les trans qui sont interpellés mais les adeptes, trans ou non, d’une idéologie et de méthodes qui appellent un examen critique, sans que l’on se fasse repousser dans le silence pour cause de manque de gentillesse, surtout au nom de personnes trans dont beaucoup sont révulsées à voir leur condition exploitée par des misogynes sous prétexte de représenter leurs intérêts.

      Le "tone policing" des critiques qui "brassent la cage" risque d’encourager les propos passifs-agressifs. Parlons clair en faisant l’effort d’identifier sans effets de manchette ce qui pose problème et risque de faire dérailler l’analyse et de censurer la colère des opprimées.

    • eh bien si votre proposition pour calmer le jeu, c’est d’inviter les personnes blessées par des propos que vous relayez à se taire (noblement certes)... ça ne va pas marcher, permettez moi de vous le dire. Comme l’a dit @supergeante quelque part ici, c’est crucial de ne pas oublier les souffrances qui sont derrières ces questions et j’ajouterais que c’est même un prémisse indispensable s’il on souhaite débattre (sans les mains) de questions aussi complexes...Il ne s’agit pas de se polir le ton, simplement de respect...

      Quand à la « description objective »... en dehors du fait que personne n’aime être chosifié, le terme « transgenrisme », en plus d’être volontairement dépréciateur, est trop ambigüe pour ne pas prêter à généralisation, surtout en france où ces mouvements sont encore mal connus... De la même manière quand vous traduisez littéralement « lobby trans » ça reflète quelque chose qui n’existe tout simplement pas ici, en employant pourtant un vocable bien connu et assez puant (comme ça été dit ailleurs par @antonin1 je crois : impossible de ne pas penser au pseudo lobby juif cher aux fachos)...

      je comprends les critiques que vous adresse @gata et les trouve plutôt fondées. De plus, vos invitations à « parler clair pour défendre les opprimés » sonnent comme des mots d’ordre venus de je ne sais quelle chefferie tapie dans l’ombre d’un grand drapeau, et ça ne me plaît pas du tout. Parler clairement ça ne veut pas dire comparer les gens à des chiens et des tasses de thé et je n’ai pas l’intention d’être tolérant avec ces provocations stupides.

    • Pouvez-vous me dire qui a comparé des gens à des chiens et à des tasses de thé ? Ce n’est pas moi et je ne comprends pas pourquoi vous m’imputez implicitement de nouveau ces propos.
      Quant à l’activité politique des personnes qui travaillent à l’abolition de certains droits des femmes, libre à vous de choisir d’autres termes que mouvement transgenriste ou lobby pour la désigner si ces termes vous rebutent ; moi c’est leur réalité qui m’interpelle et j’appelle un chat un chat.

      Ces menées masculinistes (surtout présentes dans le monde anglosaxon à ce jour) ont des effets délétères comme le définancement et la fermeture de refuges qui n’acceptent pas les hommes se disant femmes, l’entrisme de tels hommes dans les compétitions sportives (et ce jusqu’à l’échelon Olympique), le retrait du droit à des installations sanitaires non mixtes, la subversion de la représentation politique des femmes dans les partis qui y faisaient place, et j’en passe. Pour la dimension concertée et internationale de ce mouvement, lire Sheila Jeffreys : https://tradfem.wordpress.com/2018/11/19/sheila-jeffreys-les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internatio

      Tout cela tente de se justifier à partir de l’axiome transgenriste (eh oui...) que quiconque dit être une femme en est une ; je ne connais pas votre position à ce sujet, mais pour les féministes que nous lisons et traduisons depuis des décennies, c’est scientifiquement faux et politiquement pervers point barre, comme on l’a rapidement vu dans le dossier de Rachel Dolezal, les Noir-e-s ayant droit à plus de respect que les femmes, apparemment.

      Je ne crois pas à l’argument que ces tentatives de putsch (un autre terme qui vous fera sans doute chouiner mais qui s’avère dans le monde anglosaxon) sont nécessairement fondées sur « de la souffrance » à moins que vous accréditiez comme issus d’une « souffrance » les propos et démarches misogynes et antiféministes en général, ce que font les apologistes des incels et autres mascus. J’espère que ce n’est pas votre cas.

      Pour nous, il s’agit d’une tactique de protection et d’accroissement de privilèges masculins et je refuse le chantage à l’empathie, surtout quand ces apologistes instrumentalisent la souffrance réelle de personnes trans, ce que plusieurs d’entre elles ne se privent pas de leur dire.

      Si c’est votre camp, ce n’est pas le mien et je demande à ce que l’on juge des faits plutôt que desdiscours justificatifs en cause.

      Mon travail n’est pas d’affirmer une position personnelle mais de servir de courroie de transmission - un terme qui n’a rien de péjoratif - aux analyses féministes radicales comme celle de Dworkin et de Sheila Jeffreys que nous venons de mettre en ligne (https://tradfem.wordpress.com/2020/06/17/lactivisme-transgenre-perspective-dune-feministe-lesbienne) et dont nous pourrions parler plutôt que de ce à quoi mes propos « ressemblent » ou « sonnent comme »... Oui, nous défendons des opprimé-e-s et nous l’assumons.

      #antiféminisme #droits des femmes
      #transgenrisme #masculinisme #Sheila Jeffreys

    • Euh sur ce point précis, c’est bien gentil de se dédouaner avec « c’est pô moi qui l’ai dit, je ne suis qu’un traducteur et publieur » mais ces propos problématiques sont dans le texte de ce fil même… alors quand on relaie des textes, on peut bien sûr ne pas être d’accord avec 100% de ce qu’il y a dedans, mais dans ce cas on l’annonce explicitement. Si on relaie un texte sans strictement aucune mise en garde, sans aucun « je suis d’accord cet argument mais pas avec ça », c’est alors par défaut que l’on supporte l’ensemble, donc oui qu’on s’en approprie les propos et tout ce qu’ils impliquent. C’est donc tout logiquement qu’on peut se prendre alors des critiques, quand bien même on a pas écrit le texte.

    • « ces propos problématiques sont dans le texte de ce fil même ». De quoi parles-tu ? De cette référence à des chiens et des tasses de thé ? Je ne l’ai pas dit, pas lu, j’ai dénoncé ces propos comme de la provoc et il serait malhonnête de m’en tenir responsable. Je n’ai pas lu dans les textes que j’ai relayés de propos dont je devrais me distancier pour échapper à une critique. Si vous croyez que si, précisez lesquels au-delà de vagues allusions, mais je trouve votre principe assez étrange et n’y souscris pas du tout

    • Il n’y a justement aucune allusion, c’est bien toi qui a relayé le texte de ce fil, et c’est bien dans ce texte que @tintin critique des propos qu’il cite, et que tu « dénonces » 2 mois après parce que @tintin les met en avant. Donc où est l’allusion ? Tout est parfaitement explicite et écrit noir sur blanc. C’est plutôt ça qui est étrange, d’affirmer après-coup que c’est flou-pas-clair alors que tout est écrit sans aucune allusion cachée.

    • Ah bon, J’ai relu le texte de FLEUR FURIEUSE et je trouve que sa démonstration ne correspond pas à la parodie qu’en fait tintin en en citant quelques mots. Ce n’étaient pas mes propos - comme j’avais cru au départ - mais je suis à l’aise avec la démonstration de FLEUR FURIEUSE sur l’illogisme en cause dans la manipulation du mot « femme » pour en abolir le sens.
      Live with it.
      Je constate que vos interventions relèvent essentiellement du « tone policing » (y a-t-il un équivalent français ?), et je dois dire que ça me débecte méchamment chez des gens que je croyais plus progressistes et proféministes.Je m’en tiendrai à relayer des textes pertinents aux luttes de femmes, sans réagir aux propos dilatoires et tentatives de culpabilisation.

    • Arrête de t’arroger le féminisme bon sang !!!! C’est insupportable, vraiment, de te voir botter à touche à chaque fois qu’on te dit que ton essentialisme est TRÈS problématique chez UN traducteur de textes féministes.

    • Je ne suis pas essentialiste mais matérialiste, comme Dworkin et Delphy et des centaines d’autres féministes, et c’est sur cette base que je soutiens les féministes qui récusent la prétention que tout homme qui dit être une femme en est une. S’il y a un essentialisme, il est bien là, dans un à-plat-ventrisme devant des prétentions d’hommes, quoi qu’ils disent, hors toute logique.

    • Nouvelle traduction sur https://tradfem.wordpress.com/2020/06/20/j-k-rowling-et-la-tour-de-babel
      "
      J.K. Rowling et la Tour de Babel
      Par Jennifer Bilek, sur son blog The 11th Hour

      "Pour les personnes non initiées à l’argent et au pouvoir qui sont tapis derrière le lobby transgenriste, la mêlée médiatique entourant JK Rowling peut ressembler à un ballet de rectitude politique en action, à l’acharnement de guerriers pour la justice sociale tenant une nouvelle victime dans leur gueule. Le journaliste britannique Douglas Murray démontre justement ce problème d’angle mort dans un article publié ce matin ur la plateforme UnHerd, « Why JK Rowling Had to be Denounced » (Ce pourquoi il fallait dénoncer JK Rowling).

      JK Rowling a certainement perturbé les barbus de la gauche conscientisée, si l’on en croit les commentaires de Glenn Greenwald sur Twitter la nuit dernière, affichant explicitement sa politique identitaire (est-ce que seuls les marginaux ont droit de parole, Glenn ?)

      Glenn Greenwald (sur Twitter) : « Quelles que soient nos opinions sur le débat entre les trans et les « TERF », le complexe de victime de JK Rowling est suffoquant et narcissique. Voilà une des personnes les plus riches et les plus célèbres au monde, mais elle se perçoit comme une victime suprême du fait d’endurer ce que subissent toutes les figures publiques : de sévères critiques. »

      Mais JK Rowling a fait plus que mettre en lumière une culture de l’interpellation et ses tactiques d’intimidation collective de celleux qui manifestent une opinion différente. Elle a fait plus qu’enflammer les misogynes qui se cachent derrière la politique identitaire, dans ce qui est devenu une tour de Babel hurlante pour la gauche. JK Rowling, comme l’a montré la réaction terrifiée et agressive de nos conglomérats médiatiques contrôlés par Big Pharma, a démontré qu’on ne pouvait pas l’attaquer impunément. Elle n’a pas seulement abordé la question des droits des femmes que décime le coup d’État capitaliste de l’industrie de l’identité de genre, mais elle a également mis à nu l’expérimentation eugénique en cours contre des enfants, pour la plupart homosexuels. (...)"

      Version originale : https://www.the11thhourblog.com/post/jk-rowling-and-the-tower-of-babel ?

    • bon bah j’aurais essayé... Vous jouez à l’imbécile ou alors votre degré de confusion me dépasse... dommage que vous ne consacriez pas tout votre temps à simplement traduire Dworkin, entreprise très nécessaire s’il en est. J’arrête la discussion ici pour ma part.

    • C’est marrant parce que Martin Dufresne demande des questions étayées mais n’y répond pas quand elles sont posées. Je pense à l’autre fil où il disqualifie ValK et ignore aussi les questions de Antonin, qui me semblent dignes d’une réponse, contrairement à mes remarques fielleuses et passives agressives, je le conçois.

      Pour en revenir au début de la conversation sur ce fil, pour que les personnes comprennent concrètement à quoi je pensais et s’en fassent une idée, voici un exemple dans les commentaires d’un texte paru sur le site de Tradfem :

      une féministe matérialiste 21/03/2017 à 10:50
      Franchement je ne vais pas me prononcer sur le fond mais j’aimerais bien que les MECS (oui, vous, là-bas, qui non seulement avez grandi avec les privilèges de la classe des hommes mais en plus en bénéficiez encore aujourd’hui) de tradfem cessent de nous dire ce que nous devons penser et qui est une femme et qui ne l’est pas.
      C’est vraiment, vraiment gonflant.
      Et au passage, si c’était possible d’arrêter de dire que vous êtes « une collective » (à moins que ça soit une formule québécoise que j’ignore), parce que ce mot laisse croire que vous êtes un groupe non-mixte. Quand on passe son temps à traduire des textes qui nous expliquent qui a le droit d’être féministe, ça serait le minimum.

      Abolissimo [Martin Dufresne] 21/03/2017 à 11:40
      Ben oui, TRADFEM est non-mixte et, si vous avez remarqué, les textes que vous conspuez sont tous rédigés par des femmes. Et aucun d’entre eux, en passant, ne restreint qui a le droit d’être féministe (ça semble plutôt être VOTRE truc).

      LULI 26/03/2017 à 10:20
      Une féministe matérialiste, merci de se renseigner au lieu de dire des bêtises. Depuis quand un site de traduction de textes féministes radicaux est dirigé par des hommes cis ? Et oui, c’est logique que ce soit non-mixte, vu les textes publiés sur ce site, vous croyez vraiment que des hommes cis dirigeraient ce site ? [...]

      https://tradfem.wordpress.com/2017/03/17/le-probleme-qui-na-pas-de-nom-parce-que-le-mot-femme-est-qualifie-dessentialiste/#comment-439

      (Après ça, Martin Dufresne ne répond rien et avant ça, il ne répond pas aux questions d’un commentaire de Miluyali, par exemple sur les hommes trans. Mais répond d’abord : « Que de présupposés et de faux procès de votre part, Miluyali ! »)

      C’est pas mal, ça, de répondre que Tradfem est non-mixte alors que Martin Dufresne sait très bien que ce n’est pas le cas (bon, après tout, on peut se tromper) et de laisser quand même confirmer ça par une autre lectrice (je mets son commentaire entier en dessous) et que des féministes se prennent la tête entre elles, sans même ensuite infirmer/confirmer l’autre proposition que des « hommes cis dirigeraient ce site » (on aurait pu au moins attendre une réponse comme quoi certains y participent, n’est-ce pas ? Pour ne pas dire qu’il est surtout animé par des hommes, ce qui semble être d’ailleurs plutôt le cas).

      Mais c’est aussi de répondre à « une féministe matérialiste » que « ça semble plutôt être VOTRE truc » (avec les majuscules) à elle de définir qui est féministe, ce qui n’est pas du tout ce qu’elle disait. Je ne suis pas sûr que ce soit du tone policing, mais peut-être plutôt de la réduction au silence ou du mansplaining ?
      Comment penser sincèrement que d’autres féministes critiques viendront commenter ensuite ?
      (et, pour info, sur l’usage des mots : « conspuer v.t. Manifester bruyamment et en groupe son mépris contre quelqu’un, quelque chose »)

      C’est vraiment la question de notre place en tant qu’allié. Qu’une féministe se mette en colère, ça paraît tout à fait légitime, encore plus face à un gars, mais l’inverse ? Mais du coup, c’est moi qui fait du tone policing, c’est ça ?

      C’est dommage de desservir ta cause proféministe comme ça, ahah.
      Ce qui nous renvoie à la question : est-ce que tout homme qui se dit proféministe en est un ? Faudra en finir avec l’autodéclaration, dans ce cas-là aussi.
      Mais ce qui est plus grave (je rigole en fait pour ne pas en pleurer), c’est que ça rend cette position intenable pour des féministes matérialistes à qui on renvoie toujours ça et à qui on n’accorde ni attention ni espace de réflexion/discussion. Je pense ici à ValK ou Aude Vidal dans les derniers temps.
      Heureusement que tu es là pour nous apporter la lumière et sauver les femmes et les féministes. Mais qui t’a mandaté pour cette mission ?
      La mauvaise foi n’est pas où tu crois, et il faudra bien rendre des comptes.

      ==

      LULI 26/03/2017 à 10:20
      Une féministe matérialiste, merci de se renseigner au lieu de dire des bêtises. Depuis quand un site de traduction de textes féministes radicaux est dirigé par des hommes cis ? Et oui, c’est logique que ce soit non-mixte, vu les textes publiés sur ce site, vous croyez vraiment que des hommes cis dirigeraient ce site ?

      Et c’est quoi votre problème avec le mot « collective » que vous rattachez à « une formule québécoise » ?
      Vous êtes xénophobe ou vous n’aimez pas les mots que vous ne connaissez pas et/ou pas l’habitude d’utiliser ?
      Le mot « collective » vous agace plus que le patriarcat lui-même ? Vous chipotez sur des détails au lieu de dénoncer la misogynie et le sexisme ? Vous devez sûrement le faire sur des sites et articles masculinistes, cependant ce n’est pas une raison de dire n’importe quoi sur un site de traduction de textes radicaux.

      Et par rapport à « des textes qui nous expliquent qui a le droit d’être féministe », de quels articles parlez-vous ? Pourquoi ne pas nommer EXPLICITEMENT le nom des articles de ce site ? Et quand bien même il n’y en aurait (je n’ai pas lu tous les article du site, je le reconnais), je ne vois pas en quoi ce serait un problème car NON, tout le monde ne peut pas se proclamer féministe par souci d’honnêteté dans la lutte contre le patriarcat cis-hétéronormé (n’est-ce-pas, les hommes cis).

      Et inutile de dire que je suis « agressive », que « je dessers la cause féministe », que je n’accepte pas les avis divergents aux miens, que je suis transphobe, etc. Car c’est faux, je défends la cause des personnes transgenres, j’accepte l’opposition à mes avis et idées, cependant je n’accepte pas la mauvaise foi et qu’on propage des idées fausses sur un site/courant/mouvement féministe.

      P.S. : Je viens de me rendre compte que j’ai posté un commentaire quasi-similaire à celui d’Abolissimo, et je ne m’en suis pas rendu compte. Ma faute alors, cependant je voulais quand même écrire ce commentaire pour devancer tous les futurs commentaires similaires à celui d’une féministe matérialiste.

    • la prétention que tout homme qui dit être une femme en est une

      Au risque de me répéter, il y a des nuances entre l’autodéclaration du genre et sa biologisation... soit les deux écueils où les deux camps aimeraient nous faire échouer.

      Des femmes trans offrent bien des témoignages selon lesquels leur expression de genre fait une identité sociale qui fait une vie de meuf. Sans les règles douloureuses, certes, mais les féministes ne combattent pas les règles douloureuses, elles combattent le traitement social des règles douloureuses et de tout ce qui concerne les femmes.

      Quant à votre position, @martin4, au sein du mouvement gender critical ou féministe radical... Ça ne vous emmerde pas, d’apparaître comme le chef d’une bande de féministes, abrité derrière Dworkin qu’en toute logique vous êtes mal placé pour traduire ? Le premier boulot d’un proféministe, c’est de se poser la question de sa position.

      Se toucher – réflexions autour d’un choix de traduction – Deuxième porte à gauche
      https://audesecheret.wordpress.com/2019/11/04/se-toucher-reflexions-autour-dun-choix-de-traduction

      Cependant, je suis persuadée que pour des problématiques de ce type, une traductrice percevra ce genre de nuances avec davantage d’immédiateté et de précision que ne le ferait un traducteur, même très bon. Autrement dit : je propose qu’on réserve aux traductrices la traduction des œuvres féministes écrites par des femmes.

  • "Une #ligne_rouge a été franchie" : la #lettre_ouverte à Macron des 1.300 #médecins hospitaliers démissionnaires

    Le 4 février 2020,

    Monsieur le président de la République,

    Nous sommes 1.300 #médecins_hospitaliers à avoir collectivement décidé de démissionner de nos fonctions administratives de chef de service ou d’unités de soins parce que, depuis des années, nous assistons à une #dégradation continue des #conditions_de_travail des équipes hospitalières. Une ligne rouge a été franchie : la qualité des #soins se dégrade, la #sécurité n’est plus assurée.

    Lors de votre élection à la présidence de la République, nous avons espéré un changement, la « fin d’un système à bout de souffle », comme le déclarait justement la ministre de la Santé. En effet, il n’est plus possible de continuer à faire fonctionner l’hôpital comme une entreprise commerciale, tout en lui imposant en moyenne 800 millions d’euros d’économies chaque année.

    Au cours des dix dernières années, la fameuse « #tarification_à_l’activité » a contraint les hôpitaux à augmenter toujours plus leur activité, alors que les gouvernements décidaient de baisser les #tarifs de paiement des séjours par la #Sécurité_sociale. Ainsi de 2005 à 2015, l’activité a augmenté de près de 15%, sans augmentation de personnel au lit des malades.

    Aujourd’hui, l’hôpital est à #bout_de_souffle, il n’est plus attractif ni pour les divers professionnels paramédicaux, en particulier les #infirmiers, ni pour les médecins. Bon nombre d’entre eux fuient les hôpitaux publics.

    Par conséquent, des lits ferment, l’activité baisse, les patients attendent des heures aux #urgences couchés sur des brancards.

    Votre #promesse d’un changement de financement n’a pas, à ce jour, été tenue.

    Le mouvement de #protestation des #personnels_hospitaliers a conduit le gouvernement à proposer, en urgence, une rallonge de 200 millions d’euros (plus 100 millions pour les EHPAD) en 2020, puis de 200 millions de plus en 2021 et en 2022. Mais on demande encore, pour cette année, une économie de 600 millions d’euros à l’hôpital public.

    Malgré l’attribution de #primes à moins du tiers des personnels, la France continuera à occuper la place honteuse de 28ème sur 32 dans le classement OCDE des #rémunérations infirmières.

    Certes le #plan_Ma_santé_2022 devrait permettre de mieux coordonner le travail des hôpitaux avec la médecine de ville ; certes l’accès aux #études_médicales va s’améliorer en mettant fin au #concours guillotine de première année, mais ces mesures vont mettre des années avant de produire leurs effets. D’ici là, que restera-t-il de l’#hôpital_public ?

    C’est maintenant qu’il faut agir. Il y a #urgence, urgence pour les Urgences, urgence pour la Psychiatrie, urgence pour la Pédiatrie, urgence pour tous les hôpitaux publics universitaires et non universitaires.

    Vous l’avez vous-même affirmé, l’hôpital public est un trésor de la République et il doit être sauvé. La prochaine élection présidentielle de 2022 ne doit pas donner lieu à un grand débat sur l’#effondrement de l’hôpital public.

    Monsieur le président de la République, nous vous demandons de sauver l’hôpital public, en prenant au moins deux décisions :

    - supprimer toute demande d’économie à l’hôpital public d’ici la fin du quinquennat (la reprise seulement partielle et échelonnée de la dette par l’État ne suffira pas). L’hôpital doit pouvoir embaucher le personnel nécessaire pour assurer des soins de qualité et garantir la sécurité des patients.
    – ouvrir des négociations avec les organisations syndicales représentatives des personnels hospitaliers pour engager un plan de rattrapage des #salaires, avec comme objectif la moyenne des pays de l’OCDE, et permettre ainsi de restaurer l’#attractivité de l’hôpital public.

    Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en notre profond respect et en notre dévouement à l’hôpital public.

    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/une-ligne-rouge-ete-franchie-la-lettre-ouverte-macron-des-1300-medecins
    #hôpital #hôpitaux #France #démissions #Ma_santé_2022

  • Démantèlement de la SNCF : avec 30 ans de retard, Macron va-t-il répéter les mêmes erreurs que les Britanniques ? | Olivier Petitjean
    https://www.bastamag.net/Demantelement-de-la-SNCF-avec-30-ans-de-retard-Macron-va-t-il-repeter-les-

    Le gouvernement envisage d’accélérer la libéralisation du rail et la transformation, sinon le démantèlement, de la SNCF. Les recettes proposées sont les mêmes que celles qui ont été appliquées aux autres entreprises publiques, de France Télécom à EDF, et qui n’ont bénéficié ni aux salariés ni aux usagers. L’exemple de la libéralisation des chemins de fer britanniques, initiée dans les années 1990 et marquée par une succession de faillites et de scandales, devrait pourtant inciter à la prudence. Au Royaume-Uni, un mouvement pour la ré-appropriation de ce service public par les usagers et les salariés prend de l’ampleur. Source : Basta (...)

    • Et les autoroutes, on n’en parle pas des autoroutes ? :-)

      Les seuls bénéficiaires sont ceux qui ont les moyens de choper un bout du moribond, afin de le dépecer. Dès que le cadavre est trop pourri, ils laissent la collectivité l’enterrer. Et se jettent sur le suivant.

      Avec 30 ans de retard, nos élites vont pouvoir se goinfrer, comme les élites anglaises (et pas que, cf. Keolis) avant elles. Macron et ses clones (Hollande et Sarkozy avant lui) ont une tendance tout à fait consciente à envisager l’intérêt général comme l’intérêt particulier de leur classe.

    • SNCF : pourquoi l’ouverture à la concurrence est une aberration

      Le transport ferroviaire relève du cas d’école du monopole naturel. Son ouverture à la concurrence relève du mythe. Les coûts fixes, liés à l’installation et l’entretien du réseau y sont importants, tandis que les coûts marginaux (le coût de l’usager supplémentaire) sont décroissants. Compte tenu de l’investissement nécessaire, aucun concurrent n’a intérêt à s’engager dans une activité qui ne peut dégager du profit qu’à la condition de capter toute la clientèle et de lui imposer une tarification élevée, supérieure au coût moyen. Pour cela, l’entreprise engagée la première dans cette activité doit naturellement détenir le monopole. Lorsque cette entreprise assure une mission de service public, la tarification qu’elle doit proposer à l’usager doit se faire au plus près possible du coût marginal. A défaut, un tarif trop élevé réduit l’utilité de ce mode de transport pour le plus grand nombre. La puissance publique doit par conséquent subventionner cette activité, par nature déficitaire dès lors qu’elle assure un maillage étendu du territoire et au moindre coût pour l’usager. Le modèle d’un service public intégré, subventionné par l’Etat, était parfaitement cohérent avant l’ouverture à la concurrence. Le statut des cheminots était en conformité avec l’esprit de service public qui animait le travail de chaque agent de la SNCF.

      L’ouverture à la concurrence, impulsée par les paquets ferroviaires des institutions européennes, est une aberration. En imposant l’autonomie de chacune de des composantes du transport ferroviaire, elle filialise une activité dont l’efficacité dépend de l’intégration de l’entreprise. Elle contraint l’entité gestionnaire du réseau à relever les péages, à s’endetter plus lourdement, à réaliser des économies sur l’entretien du réseau et à réduire l’étendue-même du réseau. Pour l’exploitation, elle ouvre la concurrence à des opérateurs privés qui finiront par monopoliser le segment de réseau qui leur est attribué et à relever leurs tarifs pour dégager des profits.

      Les propositions de la mission conduite par de Jean-Cyril Spinetta, contenues dans le rapport intitulé « L’avenir du transport ferroviaire », s’inscrivent dans le cadre du modèle d’ouverture à la concurrence prôné par les institutions européennes. Le rapport ne recommande pas une privatisation en tant que telle de la SNCF. Il suggère de remplacer l’actuelle Entreprise Publique Industrielle et Commerciale (EPIC), bénéficiant de la garantie de l’Etat sur sa dette, par une Société Anonyme à capitaux publics, sans garantie d’Etat. La dette passée serait certes reprise par l’Etat, mais, en supprimant la garantie de l’Etat, l’objectif recherché par le changement de statut est clairement d’accroître le coût de l’endettement pour durcir la contrainte financière de la nouvelle société. Celle-ci sera alors conduite à réaliser « des gains de productivité », à réduire le maillage du réseau secondaire ou à demander aux Régions d’en assurer le financement… à l’heure où ces dernières restent dépourvues d’autonomie fiscale et sont les victimes de la baisse des dotations de l’Etat et de ses sommations à réduire leur endettement !

      Pour s’attaquer à la dette et réduire le poids de l’engagement public, le rapport Spinetta suggère non seulement de fermer 9.000 km de lignes pour réduire les couts fixes, mais aussi de s’attaquer au statut des cheminots afin de réduire les coûts salariaux. La mise en application de ses recommandations aggravera les inégalités territoriales et accentuera la désertification rurale. Les gares et lignes secondaires non-rentables fermeront. L’entretien du réseau se dégradera, ainsi que la sécurité, d’autant que les nouveaux opérateurs recruteront, en nombre plus restreint, du personnel non statutaire, moins formé et inaccoutumé aux normes requises par les métiers spécifiques du transport ferroviaire. Ceci réduira la capacité de prévention et de réaction des agents face aux pannes et dysfonctionnements. Mais, tout cela permettra à SNCF réseau de réduire les péages des nouveaux opérateurs privés.

      La finalité d’une activité de réseaux assurant une mission de service public ne peut être la maximisation du profit. La SNCF, intégrée et subventionnée, était l’entreprise qui assurait la meilleure qualité de service et le meilleur maillage du territoire au monde. Elle engendrait de nombreuses externalités positives, justifiant l’engagement de la puissance publique au service de ce bien commun. Les réformes de 1997 et de 2014 ont planté les clous que le rapport Spinetta propose désormais d’enfoncer au détriment de l’intérêt général et de l’usager, plus que jamais considéré comme un client à exploiter par une tarification bien supérieure au coût de l’usager. Ses recommandations profiteront aux opérateurs bénéficiaires de la fallacieuse « ouverture à la concurrence » : des monopoles sur chaque ligne, dont l’Etat aura privatisé les profits, après avoir socialisé les pertes de SNCF Réseau.

      https://www.marianne.net/debattons/tribunes/sncf-pourquoi-l-ouverture-la-concurrence-est-une-aberration

  • 7 mois de bashing médiatique anti-Mélenchon
    https://le-bon-sens.com/2017/11/11/7-mois-de-bashing-mediatique-anti-melenchon

    Depuis maintenant 7 mois, on assiste à un bashing médiatique anti-insoumis en général et anti-Mélenchon en particulier qui a de quoi laisser songeur compte tenu de la prétendue « neutralité » des médias dominants. De l’épisode de l’ALBA avant le premier tour de l’élection présidentielle jusqu’à une « dépression » inventée ces derniers jours en passant par le Venezuelaaaaa, l’« islamo-gauchisme » et les insinuations honteuses autour de Marine Le Pen, le système médiatique semble s’arc-bouter pour dégoûter (et donc démobiliser) autant que possible celles et ceux qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon et L’Avenir en commun. Passage en revue des épisodes les plus marquants de ce bashing médiatique.

  • La laïcité à géométrie variable ! Macron chanoine du pape !
    Le chanoine de Latran Macron confond laïcité et oecuménisme
    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/le-chanoine-de-latran-macron-confond-laicite-et-oecumenisme

    En acceptant officiellement le titre de chanoine de Latran, Emmanuel Macron rompt avec la neutralité religieuse que devrait s’imposer le président de la République française.

    Dans son édition du 2 novembre, le journal La Croix révélait que, par une lettre au chapitre de la basilique Saint-Jean-de-Latran, M. Macron acceptait officiellement son titre de « premier et unique chanoine honoraire » de cette basilique romaine cathédrale du pape, et qu’il a bien l’intention d’aller en prendre rapidement possession à Rome.

    Voilà donc le président de la République qui renoue avec les mauvaises habitudes qui veulent que le chef de l’Etat se pare également du manteau du religieux. C’est une mauvaise façon de faire et plus encore un détournement de la laïcité au bénéfice d’une lecture régressive qui y substitue l’œcuménisme communautariste...

  • Les éditorialistes des grands médias sont-ils massivement pro-Macron ? | Marianne
    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/les-editorialistes-des-grands-medias-sont-ils-massivement-pro-macron

    Aux Etats-Unis il est banal qu’un éditorialiste s’assume républicain, démocrate, libertarien, liberal, ou autre. De fait, ne pas assumer d’où l’on parle est considéré outre-Atlantique comme un manque d’honnêteté envers le public.

  • « Faut-il ’dégager’ les médias ? » : ce que signifiait vraiment la conférence de la France insoumise | Marianne
    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/faut-il-degager-les-medias-ce-que-signifiait-conference-de-la-france-insou

    Alors que faire ? Les #médias_dominants jouent le rôle d’une Église, qui défend une certaine vision du monde et en empêche une autre ; qui maintient ainsi la croyance collective dans l’illégitimité a priori d’une remise en cause fondamentale du système.

  • Macron : quatre erreurs et une réussite dans la crise avec le général de Villiers
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/macron-quatre-erreurs-et-une-reussite-dans-la-crise-avec-le-general-de-vil

    La démission du chef d’état-major des armées est un gâchis incroyable. Quatre erreurs d’appréciation ont contribué au départ du général Pierre de Villiers.

    Tout Jupiter qu’il est, Emmanuel Macron s’est « raté » dans la gestion de la crise avec le général Pierre de Villiers et sa démission. Un gâchis incroyable dû à une succession d’au moins quatre erreurs d’appréciation majuscules qui ont entraîné le départ d’un chef d’état-major des armées (CEMA) respecté des militaires, des parlementaires et des industriels : économies dans le budget de la défense pour 2017 à la surprise générale, recadrage public très sévère du général de Villiers, mise en cause du droit à l’information du Parlement et, enfin, méconnaissance des responsabilités du chef d’état-major des armées.

    En revanche, Emmanuel Macron a semble-t-il fait le bon choix sur le successeur du général Pierre de Villiers. La nomination du nouveau chef d’état-major des armées le général François Lecointre (55 ans), qui arrive à la tête des armées dans une situation de crise, semble faire l’unanimité dans les armées.

    Vraie volée de bois vert de la part de la toujours gauchiste Tribune, en particulier les points 3 et 4.

    • Castaner : « Le général de Villiers a été déloyal dans sa communication »
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/21/castaner-au-figaro-villiers-a-ete-deloyal-dans-sa-communication_5163565_8234

      « C’est son comportement qui a été inacceptable. On n’a jamais vu un chef d’état-major s’exprimer via un blog, ou faire du off avec des journalistes ou interpeller les candidats pendant la présidentielle, comme cela a été le cas. Il s’est comporté en poète revendicatif. On aurait aimé entendre sa vision stratégique et capacitaire plus que ses commentaires budgétaires », poursuit M. Castaner.

      Le porte-parole du gouvernement est en train de s’enfoncer ! Sur la forme, reprocher au général de Villiers son comportement en campagne alors qu’il a été confirmé dans ses fonctions ; pour un licenciement ordinaire, aux prudhommes, ressortir ex post une faute lourde qui n’a pas été sanctionnée lors de sa constatation disqualifie absolument l’incrimination de faute lourde.

      Sur le fond, il manifestait devant l’instance compétente la divergence qu’il constatait entre sa " vision capacitaire " et les orientations budgétaires.

    • L’autoritarisme de Macron cache une absence de réflexion stratégique
      https://www.marianne.net/debattons/tribunes/l-autoritarisme-de-macron-cache-une-absence-de-reflexion-strategique

      L’autoritarisme d’Emmanuel Macron est aggravé par le contenu des choix critiqués par Pierre de Villiers, et le contexte politico-militaire dans lequel ils sont opérés. L’inquiétude des militaires tient avant tout à la déconnexion entre les moyens qui leur sont alloués et les missions qui leur sont attribuées. En pratique il est irresponsable de maintenir l’armée française sur autant de théâtres d’opérations tout en l’amputant de 850 millions d’euros, alors que l’usure des hommes et des matériels est d’ores et déjà plus que problématique.

      C’est pourquoi lors de la campagne présidentielle le candidat de la France Insoumise avait précisé : « La question des moyens ne doit pas être posée avant celle des objectifs. Nous devons viser la cohérence entre les moyens et les fins géopolitiques. Il est inutile de graver dans le marbre un pourcentage qui ne signifie rien en lui-même. Affirmons plutôt, entre autres exemples, qu’aucun soldat français ne devra compenser avec ses propres deniers tel ou tel manque d’équipement avant de partir en mission ».

      A l’inverse de cette sagesse élémentaire le candidat Macron, relayant les exigences de l’OTAN, a lui endossé la promesse de consacrer, à l’horizon 2025… 2 % du PIB au budget militaire. Avait-il, déjà, l’intention d’entamer son mandat en aggravant l’austérité pour les armées, entre autres ? Il était en tout état de cause prévisible que sa pensée néolibérale strictement comptable, et sa propension à reprendre à son compte des injonctions européennes contraires aux intérêts de la nation, l’amèneraient à opérer de tels choix.

      Ces contradictions ont d’autant plus heurté les militaires qu’Emmanuel Macron a dès son élection abusé des mises en scènes aux côtés de
      « ses soldats » - là encore il a fallu lui rappeler que ce sont les soldats de la nation - pour prendre une posture régalienne. Mais les photos du président au Mali, ou se faisant hélitreuiller à bord d’un des sous-marins de la force de dissuasion – singeant ainsi de plus en plus la communication de Vladimir Poutine – ne feront pas oublier les promesses trahies ni, surtout, l’absence de vision stratégique en toile de fond de cette crise.

    • Budget défense : quand Florence Parly était d’accord avec le général Pierre de Villiers
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-defense-quand-florence-parly-etait-d-accord-avec-le-general-pierre-

      Début juillet, la nouvelle ministre des Armées Florence Parly était encore sur la même longueur d’onde que le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, qui depuis a démissionné... « J’ai bien connaissance du chiffre que le chef d’état-major des armées a rappelé comme cible : il a raison de considérer qu’il faut trouver les financements pour les OPEX (opérations extérieures, ndlr) et, en même temps, assurer la régénération de l’équipement des armées. Nous ne sommes pas en désaccord sur ce point », avait-elle ainsi expliqué le 6 juillet lors de son audition devant les députés de la commission de la défense. Pour 2018, le chef d’état-major des armées d’alors réclamait trois milliards d’euros supplémentaires, dont un milliard, pour les OPEX, selon le député Joaquim Pueyo.
      […]
      Par ailleurs, la ministre avait également « l’espoir » dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire, de « mettre en cohérence ce modèle d’utilisation intense de nos forces avec les moyens qui leur sont nécessaires. En tout état de cause, ce sera le premier axe de ma feuille de route : donner les moyens de la réussite à nos forces armées ».

      Exactement la position du général de Villiers. La ministre n’a pas jugé bon de mettre en jeu son poste dans l’arbitrage, le général n’a pas vraiment eu le choix quant à lui.

      Toute légitimité doit découler du souverain…

  • ​Oui, il y a bien un « Mélenchon-bashing » médiatique
    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/oui-il-y-bien-un-melenchon-bashing-mediatique

    En outre ce qui pose problème n’est évidemment pas l’existence d’un regard critique, voire dur, envers Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise, car cela est normal et nécessaire dans le débat public d’une démocratie. Ce qui pose problème en revanche, c’est le déséquilibrage colossal du traitement médiatique de notre vie politique en défaveur de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise, déséquilibrage qui va s’aggravant. Il nous révèle en effet ceci : il y a en France non pas un manque de neutralité (illusoire) des médias, mais bien un manque de pluralisme des points de vue qu’ils expriment.

    De fait, alors que l’électorat de la « gauche du Non » aux politiques économiques actuelles a atteint au premier tour de l’élection présidentielle environ un quart des voix (scores de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon), nous manquons singulièrement de médias écrits, radios, télévisés, web, ainsi que d’émissions, d’experts et d’éditorialistes sur ces divers supports, qui expriment cette ligne politique.

    Au-delà de l’utilité d’un rééquilibrage de nos médias pour le pluralisme de notre vie démocratique, c’est d’ailleurs aussi un enjeu dans la concurrence entre médias et entre émissions. Bis repetita : un Français sur quatre est d’accord avec cette ligne éditoriale. Et ce « 1 Français sur 4 » est aujourd’hui laissé en jachère. Donc un journal, un hebdomadaire, une radio, une chaîne info, une émission audiovisuelle, qui choisirait de laisser de la place à cet autre regard, verrait nécessairement son audience augmenter. Il ne faut pas chercher plus loin l’explication des succès d’audience des programmes de la chaîne YouTube de Jean-Luc Mélenchon. Si des médias mainstream ne se repositionnent pas rapidement sur cette ligne éditoriale ancrée à gauche, peut-être est-ce d’ailleurs cette chaîne-là qui se muera progressivement en multimédia de la gauche antisystème.

    #Manque_de_pluralisme_des_points_de_vue #Mélenchon-bashing

  • Nous, policiers, pourquoi nous soutenons Jean-Luc Mélenchon | Marianne
    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/nous-policiers-pourquoi-nous-soutenons-jean-luc-melenchon

    Florilège, (léger léger) :

    Toutefois, l’adulte a-t-il le temps de regarder le ciel quand il est nu de tout engin à moteur, a-t-il le temps de nourrir le geai ou de livrer une parole silencieuse quand le chronomètre lui affiche le temps restant avant le gong ?

    [...]

    C’est à la lumière de l’espoir, érigé en possibilité que le présent se vit comme une saveur printanière, explosive et irradiante.

    [...]

    Quant à la pensée, elle est un luxe ; devenons riche et inutile, le temps de la floraison des cerisiers.

    [...]

    Le monde s’assombrit quand le rire d’un enfant est entravé par les cris et emmurés derrière une stèle

    allez pour finir :

    En vole, en marche, en réveil salutaire, M. Mélenchon résonne comme un colibri.

    #poésie #littérature #plumes #poulet #flics #acab #mouahahaha