Un retour au calme reste tributaire du résultat des négociations avec Fateh el-islam

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  • Un retour au calme reste tributaire du résultat des négociations avec Fateh el-islam - L’Orient-Le Jour
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    Le Fateh reste intransigeant et assure que l’option militaire reste maintenue jusqu’à en finir avec les îlots d’insécurité dans le camp. Il exige notamment que Bilal Badr, le chef de Fateh el-islam, qui avait ouvert le feu vendredi contre les combattants du comité conjoint de sécurité, se rende aux autorités libanaises. Cette condition a été solennellement confirmée par le commandement politique des forces nationales et islamiques du camp, au nom duquel Fathi Abou el-Ardat s’est exprimé, au terme d’une réunion qu’il a tenue hier dans l’après-midi. Celui-ci n’accepte pas moins qu’une reddition de Badr. Il exige parallèlement un déploiement de la force conjointe de sécurité dans tout le camp, notamment dans le quartier de Tiri, fief du chef de Fateh el-islam, et une dissolution de ce groupe terroriste qui doit remettre ses armes à la force commune.
    Il a été décidé d’accorder un délai de six heures à Bilal Badr pour répondre. Le porte-parole de Esbat el-Ansar, le secrétaire général des Forces islamiques du camp, un représentant du Hamas et deux autres de Jund el-Cham, Haytham Chaabi et Rami Ward, ont été chargés de communiquer ces conditions à des proches de Badr, Oussama Chehabi et Mohammad Arefi, tous deux membres des Jeunes musulmans, un groupe intégriste, qui ont accepté ces conditions.
    Haytham Chaabi et Rami Ward devaient à leur tour rencontrer Bilal Badr qui a cependant refusé de se rendre, mais a accepté de « disparaître ». Il a fait savoir au commandement palestinien, par le biais de ses médiateurs, qu’il acceptait un déploiement des combattants de la force commune à Tiri, et qu’il ne s’opposait à la participation d’aucune faction, mais qu’il refusait de se rendre ou de livrer ses hommes à la force commune. Il a assuré que lui et ses partisans étaient prêts à « se retirer et disparaître ». Le commandement du Fateh et les factions palestiniennes ont promis de répondre à leur tour à ces conditions.