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  • La surpopulation carcérale à un niveau sans précédent en France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/30/la-surpopulation-carcerale-a-un-niveau-sans-precedent-en-france_6203149_3224

    En raison de cette surpopulation, 2 668 détenus sont contraints de dormir sur un matelas posé à même le sol. Ils étaient 2 225 dans ce cas il y a un an.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 12h11, modifié à 13h20

    Avec 75 130 personnes incarcérées au 1er novembre, la surpopulation des prisons française a atteint un niveau sans précédent, selon les données publiées jeudi 30 novembre par le ministère de la justice. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais enregistré, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire.

    A la même date, les capacités des prisons françaises étaient de 60 975 détenus. La densité carcérale globale s’établit à 123,2 %, soit 3,2 % de plus qu’il y a un an.

    Dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, le taux d’occupation est de 147,6 %. Il atteint ou dépasse même les 200 % dans dix établissements.

    Matelas posés à même le sol
    En raison de cette surpopulation, 2 668 détenus sont contraints de dormir sur un matelas posé à même le sol. Ils étaient 2 225 dans ce cas il y a un an.

    Parmi les personnes incarcérées, 19 885, soient 26,5 %, sont des prévenus incarcérés dans l’attente de leur jugement.

    Au total, 90 817 personnes étaient placées sous écrou au 1er novembre. Parmi elles, on compte 15 687 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous surveillance électronique ou d’un placement à l’extérieur.

    Le nombre de femmes écrouées, qui représentent 3,7 % de la population carcérale, et de mineurs (0,9 %) reste quasi stable.

    Face à la surpopulation carcérale chronique, qui a valu à la France une nouvelle condamnation de la Cour européenne des droits de l’homme en juillet, le gouvernement prévoit la création de 15 000 nouvelles places de prison d’ici à 2027.
    Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés Dans les prisons, « le seul moyen de mettre fin à la surpopulation est de limiter le recours à l’incarcération »

    Le Monde avec AFP

  • Procès Dupond-Moretti, en direct : jugé pour prise illégale d’intérêts, le garde des sceaux a été relaxé par la Cour de justice de la République
    https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/11/29/proces-dupond-moretti-en-direct-la-decision-de-la-cour-de-justice-de-la-repu

    Le ministre de la justice était soupçonné d’avoir usé de ses fonctions pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il était en conflit lorsqu’il était encore avocat.

    Et ça creuse, et ça creuse...

    L’avocat du syndicat de la magistrature se félicite que « le conflit d’intérêts nié » par le ministre soit reconnu par la CJR, malgré sa relaxe que l’organisation ne souhaite pas commenter .

    « Aujourd’hui, ce conflit d’intérêt, qui était nié [par le ministre] est reconnu [par la décision de la CJR]. Cela signifie qu’à l’avenir, le comportement d’Eric Dupond-Moretti consistant à ne pas reconnaître ces conflits d’intérêts ne pourra pas se reproduire, ni pour lui-même, ni pour d’autres ministres, ni pour d’autres dépositaires de l’autorité publique. C’est une avancée majeure dont on ne peut que se féliciter » a réagi, depuis le palais de justice de Paris, l’avocat du Syndicat de la magistrature, Christophe Clerc, après l’annonce de la relaxe du garde des sceaux par la CJR.

    « La Cour de justice de la République a également décidé que, n’ayant pas conscience de l’infraction qui lui était reprochée, celle-ci ne pouvait être établie. Les organisations syndicales en prennent acte. Elles n’ont pas à se prononcer sur cette décision de justice », a-t-il ajouté.

    Ce verdict est une blague. Phobie administrative ou droit à l’erreur, la CJR se montre donc clémente envers notre ministre, ministre qui par ailleurs, évidemment, ne réclame aucune clémence pour les autres justiciables.

  • Contre l’antisémitisme, l’enseignement de la Shoah, un rempart devenu insuffisant
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/24/contre-l-antisemitisme-l-enseignement-de-la-shoah-un-rempart-devenu-insuffis

    (...) le système scolaire revient de loin. « A l’époque où j’étais élève, on nous montrait Nuit et brouillard et c’était censé nous vacciner », rappelle Hubert Strouk, responsable du service pédagogique au Mémorial de la Shoah, qui raconte avoir vu au lycée une projection du film d’Alain Resnais. Ce documentaire de trente-deux minutes, sorti en 1956, reflétait les connaissances parcellaires de l’époque.

    Annette Wieviorka, qui a commencé sa carrière dans l’enseignement secondaire, s’en souvient : « L’idée a pris de l’ampleur, après le procès de [l’officier SS] Klaus Barbie [en 1987], qu’il existait un devoir de mémoire, rappelle-t-elle. Cela a poussé les enseignants à adopter une position de surplomb moral que les élèves n’apprécient pas. Comme s’ils étaient des antisémites en puissance, qu’ils allaient le devenir s’ils ne nous écoutaient pas. »
    Une pédagogie de l’horreur se diffuse alors dans les salles de classe, comme si les images les plus insoutenables allaient permettre de toucher du doigt le mal absolu. « Après chaque acte antisémite, on nous disait de passer des extraits de Nuit et brouillard, se souvient Annette Wieviorka. Mais comment voulez-vous qu’un adolescent fasse le lien entre des images de corps ramassés au bulldozer [au camp de concentration de] Bergen-Belsen et l’antisémitisme contemporain ? »

    « Concurrence victimaire »

    Cette approche appartient aujourd’hui au passé. « Il y a longtemps que nous avons compris que l’enseignement de l’histoire de la Shoah ne suffisait pas », assure Jacques Fredj, le directeur du Mémorial. La question, travaillée dès le milieu des années 2000, devient brûlante après les attentats perpétrés par Mohammed Merah à Toulouse et à Montauban, en mars 2012. « A partir de là, on s’est dit que notre rôle était d’enseigner les conséquences de l’antisémitisme et du racisme dans l’histoire de la Shoah et des génocides. »
    Depuis, le Mémorial de la Shoah tente de faire comprendre aux 80 000 élèves qui visitent les lieux chaque année, et à tous ceux qui bénéficient des ateliers hors les murs, « ce qu’est la mécanique génocidaire, en mettant les élèves face à l’histoire, face aux preuves, et en leur expliquant que cette logique est présente à plusieurs moments – par exemple avec les Arméniens ou les Tutsi [au Rwanda] », indique encore Jacques Fredj. Ce travail sur les génocides a été pensé pour « tuer dans l’œuf » l’idée d’une « concurrence des mémoires » de la part d’élèves considérant que les juifs ne sont pas les seuls à avoir souffert.

    Dans les salles de classe, cette « concurrence victimaire » existe toujours – mais semble s’être déplacée sur le terrain de l’actualité : « Les élèves ne nous demandent plus tellement pourquoi on leur parle de la Shoah plutôt que d’autre chose. En revanche, ils ont l’impression que l’on se soucie plus, aujourd’hui, de la souffrance des juifs que des autres », rapporte Christophe Tarricone. « Après l’attaque du 7 octobre, cette question est revenue de manière plus aiguë, pointe Iannis Roder, directeur des formations au Mémorial de la Shoah et professeur d’histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis. Mais il y a quelques années déjà, les élèves pouvaient me demander pourquoi l’armée protégeait les écoles juives, et pas les autres. »

    https://archive.is/LKj2q#
    Lire aussi : Pays-Bas : la Shoah, un « mythe » ou un récit exagéré, selon un quart des jeunes

    #antisémitisme #histoire #école

    • En cours d’histoire, replacer la Shoah dans le temps long de l’antisémitisme [en une heure...]
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/24/en-cours-d-histoire-replacer-la-shoah-dans-le-temps-long-de-l-antisemitisme_

      Au départ, il y a les mots. « Talmud », « Torah », « shalom », mais aussi « riche », « radin » et « complot ». « Je leur ai fait écrire tous les mots auxquels leur faisaient penser les juifs et le judaïsme », rapporte l’enseignante d’histoire de ce lycée du Val-d’Oise – qui restera anonyme, ainsi que toutes les personnes rencontrées ce mardi après-midi de novembre, sur demande du rectorat de Versailles. « C’est un moyen d’avoir une idée des connaissances déjà en place, et une bonne méthode pour faire émerger les préjugés. »

      Dans cette classe « plutôt sympa » et investie, selon l’enseignante, les élèves ont écrit des mots-clés qui révèlent des connaissances acquises en cours d’histoire au collège – où la Shoah est au programme de 3e – mais aussi des clichés résolument antisémites, que la plupart d’entre eux semblent, du reste, avoir identifié comme tels.
      [...]
      « Notre rôle est de combler les manques »
      Parmi les mots-clés, les élèves ont écrit « complot » ; à charge pour l’enseignante d’expliquer pourquoi. Elle projette au mur une affiche du caricaturiste Léandre, parue en 1898, en pleine affaire Dreyfus, dans le journal antisémite Le Rire. Un homme à longue barbe referme ses mains en forme de serres sur un globe. « Cette caricature s’appelle Le Roi Rothschild, explique-t-elle. On y retrouve plusieurs signaux antisémites. Les traits du personnage, ses mains, comme un rapace prêt à faire main basse sur le monde, et le titre, dans le champ lexical du pouvoir, de la domination et du complot. »
      Dans un coin du dessin, les élèves ont remarqué la présence des Tables de la Loi. Détour biblique : « Moïse a rencontré Dieu à travers quelle métaphore ? » « L’ange Gabriel ? », tente un jeune homme au premier rang. « Mais non, le buisson ardent », corrige une camarade. « Les connaissances en histoire religieuse varient énormément d’un élève à l’autre », explique l’enseignante en aparté, « alors que certains détails de la Bible reviennent dans les stéréotypes antisémites. Notre rôle est de combler les manques, qui ne seront jamais exactement situés au même endroit chez chacun ».

      https://archive.is/V5lFR

      #histoire_religieuse #éducation

    • J’ai demandé à deux de mes enfants adultes de me dire si iels connaissent des insultes antisémites. Après longue réflexion j’ai eu comme réponse : nez crochu ? C’est tout ! Rien d’autre ! Même question contre les arabes ou les musulmans. Looongue liste .

    • oui, sans doute l’étendue du vocabulaire s’est-elle restreinte. hier, j’ai entendu une élève de 6eme adresser un « sale juif » à un élève de sa classe.
      l’article porte plutôt sur les stéréotypes, pour partie inusables ? partiellement en cours de renouvellement ?

      j’apprends par ces articles que le vocabulaire religieux « shoah » serait abandonné lors des leçons pour un plus explicite (et séculier) extermination des juifs. une bonne nouvelle.

      pour les journaux écrire « extermination des juifs par les nazis » qui situe précisemmént ce dont on cause, c’est pas près d’être fait.

  • Attroupements de militants d’extrême droite à Romans-sur-Isère : Gérald Darmanin appelle à la mobilisation pour prévenir les actions violentes
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/27/apres-le-meurtre-de-thomas-a-crepol-olivier-veran-met-en-garde-contre-le-ris

    « Ces actions, qui visent à ajouter du désordre, de la violence et de la division dans notre société, écrit le ministre, ne doivent pas nous détourner de notre action résolue contre les délinquants et ces individus ensauvagés qui doivent être l’objet d’une répression déterminée. »

    « Dans ce contexte, poursuit M. Darmanin, dont les groupes d’ultradroite comme d’ultragauche se saisissent pour troubler l’ordre public, il est indispensable que l’ensemble des services (…) demeurent pleinement mobilisés afin de prévenir tout attroupement ou [toute] manifestation non déclarée visant à mener des actions violentes contre les personnes et les biens. » Il leur demande « une fermeté systématique afin de procéder aux interpellations dès la naissance d’un trouble ».

    Darmanin ne résiste pas à la tentation de voir l’ultragauche là où il n’y a que l’extrême-droite me semble-t-il ?

  • Le petit commerçant chinois devenu le blanchisseur du crime organisé et des fortunes françaises

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/22/le-petit-commercant-chinois-devenu-le-blanchisseur-du-crime-organise-et-des-

    Ce type est certainement une pourriture véreuse. Cependant, Le Monde semble bafouer la présomption d’innocence et les propos du journaliste sont d’un racisme hallucinant, à commencer par le titre. Je croyais que c’était Le Journal du Dimanche qui avait désormais pour but de nourrir les rangs de l’xdroite, il est pas tout seul :/

    Il ouvre même sa filière Chen Wei à d’autres intermédiaires qui apportent leurs propres clients. L’un d’eux, Thierry L., interrogé par les juges, a admis avoir utilisé ce canal et blanchi, en deux fois, 400 000 euros pour « Christophe Février (…), un ami ». M. Février est un repreneur très controversé d’entreprises en faillite en France et à l’étranger, dont les investissements dans la transition énergétique lui ont valu, début 2022, une mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Selon l’un de ses avocats, Me David Apelbaum, il conteste, dans ce dernier dossier, les faits qui lui sont reprochés et affirme, par ailleurs, ne pas vouloir s’exprimer sur l’autre affaire.

    Jeudi 16 novembre, au cœur du CIFA encombré de véhicules, à Aubervilliers, Le Monde s’est rendu dans la boutique Feeling Style de Chen Wei où des clients faisaient leurs achats pour leurs propres magasins dans Paris. Absent, il a été contacté par l’un de ses vendeurs, mais il n’a pas souhaité faire de commentaires sur les enquêtes en cours, à l’instar de ses deux avocats, Me Diane de Condé et Me Thierry Herzog, également sollicités.

    trouvé sur https://justpaste.it/72h9d

  • Les mosquées de Cherbourg et de Valence visées par des propos et menaces islamophobes
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/25/les-mosquees-de-cherbourg-et-de-valence-visees-par-des-propos-islamophobes_6

    Les mosquées de Cherbourg et de Valence visées par des propos et menaces islamophobes

    Le Monde
    Publié aujourd’hui à 18h52, modifié à 19h31

    Deux mosquées, l’une à Cherbourg et l’autre à Valence, ont été visées par des propos islamophobes samedi 25 novembre, en lien avec le meurtre de Thomas à Crépol, dans la Drôme. Des plaintes ont été déposées.

    Des tags islamophobes ont été découverts sur les murs du temple consacré au culte musulman de Cherbourg-en-Cotentin (Manche) samedi matin. « Justice pour Thomas, ici on est en France » a-t-il été inscrit en rouge sur le portail de la mosquée, située à Octeville, et dans les rues alentour, selon des photos diffusées sur les réseaux sociaux et des médias locaux.

    A Valence, c’est une lettre à caractère islamophobe qu’a reçue la mosquée. « Un bon musulman est un musulman mort. Justice pour Thomas », est-il écrit dans cette lettre accompagnée d’une caricature de Charlie Hebdo montrant le prophète Mahomet nu, a fait savoir Mustapha Laqlii, porte-parole de l’association Al Fourqane, qui gère cette mosquée. « Nous dénonçons ces menaces de mort inacceptables et nous condamnons le meurtre du jeune Thomas, cela ne fait aucun doute », a affirmé le porte-parole, confirmant une information de France Bleu.

    « La religion musulmane ne cautionne pas ce genre d’actes. Elle les condamne et nous regrettons l’amalgame qui est fait entre les musulmans qui appliquent les lois de la France et ces criminels qui, s’il s’avère qu’ils se revendiquent musulmans, ne représentent en rien les valeurs de l’islam », a ajouté le porte-parole.

    Le Monde

  • La confirmation de l’annulation de l’agrément d’Anticor, « une décision révoltante qui ébranle le combat contre la corruption », pour l’avocat de l’association
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/16/la-confirmation-de-l-annulation-de-l-agrement-d-anticor-une-decision-revolta

    Contre toute attente, pas étonnée du tout ! #macronie et #paywall

    Contre toute attente, l’association anticorruption a encaissé un nouveau revers judiciaire, jeudi 16 novembre, devant la Cour administrative d’appel de Paris.

    • Cet autre article dévoile le torpillage de l’association par trois de ses membres :

      Et si la chute d’Anticor n’était pas seulement l’histoire d’un simple camouflet judiciaire ? Ces trois dernières années, l’association a été mêlée à un drôle d’imbroglio. Le scénario qui s’est déroulé a des airs de polar politique, avec son lot de surprises et de zones d’ombre, pimenté par une brochette de personnages truculents.
      Deux obscurs retraités, du genre opiniâtre et rancunier partis en guerre contre Anticor : l’un, Yves Sassiaut, friand de questions aux accents complotistes, selon un adhérent qui l’a bien connu ; l’autre, Claude Bigel, passionné de comptabilité, de handball et adepte des rapports de force. Mais aussi un ténor du barreau parisien et proche de la Macronie, Me Frédéric Thiriez, devenu leur allié de circonstance. Un climat de tensions et de défiance, entre un pouvoir politique agacé et une association minée par d’interminables querelles internes. Et, comme dans les séries américaines à rebondissements, un coup de billard à trois bandes découvert sur le tard. Avec un épilogue en forme d’interrogation : le retrait de l’agrément d’Anticor serait-il le crime parfait ?

      https://archive.is/qLJwX#selection-2079.0-2087.411

    • article d’il y a bientôt 4 ans sur l’origine de la crise interne à Anticor

      Polémique autour d’un donateur de l’association anticorruption Anticor – Le Monde
      article du 13/03/2021
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/13/polemique-autour-d-un-donateur-de-l-association-anticorruption-anticor_60730

      L’association, en attente du renouvellement par le gouvernement de l’agrément qui lui permet des actions en justice, doit se justifier après avoir reçu des dons d’un homme d’affaires pratiquant l’optimisation fiscale.

      C’est un caillou dans la chaussure d’Anticor depuis plus d’un an : un « donateur mystère » qui a versé 89 000 euros à l’association anticorruption depuis 2017 et dont l’identité, gardée secrète par les dirigeants d’Anticor jusque dans leurs rangs, alimente le soupçon sur l’indépendance de cette dernière.

      Or, voilà qu’en pleine lutte entre Anticor et le gouvernement pour le renouvellement de son agrément d’ici au 2 avril – un agrément vital qui l’autorise à agir en justice –, le nom de ce généreux mécène se voit enfin dévoilé, à la suite de plusieurs articles, notamment dans l’édition du 8 mars du Journal du dimanche : il s’agit d’Hervé Vinciguerra, un homme d’affaires français fortuné, ancré à gauche, qui a bâti un petit empire industriel offshore, du Luxembourg à Singapour.

      De quoi brouiller l’image d’une association à qui la loi impose de rester indépendante et désintéressée – même si la totalité des dons effectués par ce mécène ne représente que 7 % du budget de la structure au cours des quatre dernières années – et, surtout, faire peser un risque supplémentaire sur l’obtention du sésame gouvernemental.

      « On doit être irréprochables »
      De fait, Anticor, qui est à l’origine de plusieurs enquêtes judiciaires gênantes pour la majorité, dont les affaires Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale), Alexis Kohler (secrétaire général de l’Elysée) et, tout récemment, Eric Dupond-Moretti (garde des sceaux), ne serait guère appréciée au sommet de l’Etat. Le travail d’instruction d’un agrément, censé durer deux mois, a été prolongé à l’initiative du gouvernement. Il donne lieu à de multiples échanges de courriels entre l’association et sa tutelle.

      « Le gouvernement n’avait pas à connaître l’identité de ce donateur, mais les administrateurs, oui », martèle Françoise Verchère, référente d’Anticor en Loire-Atlantique et figure de l’opposition à la direction actuelle, suspendue de ses fonctions en février. Pour elle, cette question est l’un des ferments de la crise interne que traverse Anticor. « On ne peut pas se permettre d’être marqués politiquement. Lorsqu’on dérange, et c’est le cas, on doit être irréprochables. Que le gouvernement veuille faire peur à Anticor, c’est évident, mais qu’on donne le bâton pour nous faire battre, c’est désolant. »

      Le donateur, Hervé Vinciguerra, a fait fortune dans l’informatique dans les années 1980. Ce sexagénaire est à la tête de sociétés financières prospères, domiciliées dans des paradis fiscaux. Une situation qui choque jusqu’au sein de l’association. « On n’a pas arrêté de dire que l’optimisation fiscale était quelque chose d’immoral », s’agace Mme Verchère. D’autres estiment que le risque de décrédibiliser Anticor est trop élevé pour permettre des militants en son sein. « Si on est à Anticor, on ne doit pas faire de politique », tranche un opposant.

    • Association Anticor : l’annulation de l’agrément est confirmée en appel. – Cour administrative d’appel de Paris
      16 novembre 2023
      https://paris.cour-administrative-appel.fr/decisions-de-justice/dernieres-decisions/association-anticor-l-annulation-de-l-agrement-est-c

      En premier lieu, la Cour a relevé que le Premier ministre avait constaté que l’association Anticor ne remplissait pas les conditions de délivrance d’un tel agrément tenant au caractère désintéressé et indépendant de ses activités et aux garanties de participation effective de ses membres à sa gestion. Elle en a déduit, ainsi que l’avait fait le tribunal, qu’il ne pouvait dès lors, sans commettre d’erreur de droit, procéder à la délivrance de l’agrément en se fondant sur les engagements de l’association à se mettre en conformité pour l’avenir.

      les membres qui faisaient remarquer que le don n’avait pas été soumis au conseil d’administration ont été virés, ce sont eux qui portaient le recours

      il ne semble pas que les procédures internes de l’association aient été modifiées, en tout état de cause, elles ne l’étaient pas à l’époque du rejet de l’agrément, c’est ce sur quoi se fonde l’arrêt de la Cour administrative d’appel du 16 novembre 2023

  • Un jeune néonazi condamné à neuf ans de prison pour des menaces de tuerie de masse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/17/un-jeune-neonazi-condamne-a-neuf-ans-de-prison-pour-des-menaces-de-tuerie-de

    L’ancien enfant placé, aujourd’hui âgé de 21 ans, avait notamment évoqué dans des messages la préparation d’un « nettoyage ethnique » ou d’un « attentat dans la rue ».

    [...] Selon les enquêteurs, le suspect avait développé un intérêt pour le nazisme dès l’âge de huit ou dix ans, pour se « venger » de son père qui l’avait abandonné.
    A la barre, il a expliqué ses propos violents sur Telegram par « l’effet de groupe ». « Je voulais me rendre intéressant. Ça dépassait ma pensée, je ne le pensais pas réellement », a-t-il affirmé.
    « Sur le long terme, j’aimerais faire de la politique », mais « avec des propos plus mesurés, qui restent dans le cadre de la loi », a ajouté le jeune homme, qui dit avoir « réfléchi » en prison.

    blablabla = 9 ans de taule pendant que Dupont Moretti voit requis un an avec sursis sans inéligibilité contre lui

    #Justice_de_classe #prison

  • Loi justice : le Conseil constitutionnel censure l’activation à distance des téléphones portables pour la captation de sons et d’images
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/16/loi-justice-le-conseil-constitutionnel-censure-l-activation-a-distance-des-t

    Plusieurs autres dispositions de la loi d’orientation et de programmation de la justice ainsi que de la loi organique relative à l’ouverture, à la modernisation et à la responsabilité du corps judiciaire sont censurées ou assorties de réserves d’interprétation.
    Par Abel Mestre

    C’est une décision qui tombe au pire des moments pour le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti. Dans l’attente du délibéré de son procès devant la Cour de justice de la République pour « prise illégale d’intérêts » qui doit être rendu public le 29 novembre, une mesure phare de son projet de loi d’orientation pour la justice a été censurée par le Conseil constitutionnel : l’activation à distance, à l’insu de leur propriétaire, d’appareils électroniques, notamment les téléphones portables, pour capter des sons et des images.

    [...]

    Dans une décision du 16 novembre, le Conseil estime ainsi « l’activation à distance d’appareils électroniques afin de capter des sons et des images sans même qu’il soit nécessaire pour les enquêteurs d’accéder physiquement à des lieux privés en vue de la mise en place de dispositifs de sonorisation et de captation est de nature à porter une atteinte particulièrement importante au droit au respect de la vie privée ». Pour les juges constitutionnels, cette mesure « permet l’enregistrement, dans tout lieu où l’appareil connecté détenu par une personne privée peut se trouver, y compris des lieux d’habitation, de paroles et d’images concernant aussi bien les personnes visées par les investigations que des tiers ». Conclusion : « Le législateur a permis qu’il soit porté au droit au respect de la vie privée une atteinte qui ne peut être regardée comme proportionnée au but poursuivi. »

    En revanche, le Conseil constitutionnel juge que « l’activation à distance d’appareils électroniques à des fins de géolocalisation ne méconnaît pas le droit au respect de la vie privée ».

    https://archive.ph/WGqra

    #surveillance #écoutes #géolocalisation #justice #police

    • Avec la géolocalisation par « activation à distance » une marche a été franchie, ce n’est plus le simple bornage du téléphone sur telle ou telle antenne. Le pistage va être bien plus précis, j’imagine.

  • 🟥 Dans les HLM, des locataires pauvres ne perçoivent pas les allocations logement auxquelles ils ont droit

    Lorsque son organisme HLM l’a contactée au mois d’avril pour l’informer qu’elle pourrait certainement bénéficier d’une allocation logement, Nathalie (son prénom a été changé) dit avoir été « extrêmement surprise ». « Franchement, si mon bailleur, la RIVP [Régie immobilière de la Ville de Paris], n’était pas venu vers moi, jamais je n’aurais pensé que j’y avais droit », ajoute-t-elle (...)

    #HLM #logement #précarité #allocations #APL

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/15/dans-les-hlm-des-locataires-pauvres-ne-percoivent-pas-les-allocations-logeme

  • Des soignants racontent comment ils se sont forgé une conviction sur l’#euthanasie : « C’est moi qui vais m’en rappeler tous les jours de ma vie »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/14/euthanasie-face-au-geste-letal-paroles-de-medecins_6199974_3224.html

    Alors que le gouvernement peaufine son projet d’évolution de la loi, des praticiens racontent comment leur pratique auprès des malades, leurs dilemmes et des histoires intimes leur ont permis de se forger une opinion. Certains estiment que leur rôle est d’accompagner leurs patients jusqu’à répondre à leur demande de mourir, d’autres s’y opposent.

    https://archive.ph/HGgdk

    Fin de vie : « Mesure-t-on le risque d’ouvrir le chantier vertigineux de la légitimité de la demande d’accéder à la mort ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/12/fin-de-vie-mesure-t-on-le-risque-d-ouvrir-le-chantier-vertigineux-de-la-legi

    Si chaque individu est « libre » de mettre fin à sa vie, ce geste n’est cependant ni un droit ni une liberté au sens juridique du terme, aucun instrument juridique ne le garantissant. Au contraire, notre droit oblige à secourir la personne qui tente de mettre fin à sa vie. Quelles que soient les motivations profondes d’un geste suicidaire, le niveau de clairvoyance de son auteur et l’autonomie de sa volonté, le code pénal sanctionne pour non-assistance à personne en danger celui qui n’aurait pas tenté de sauver une personne confrontée à un péril imminent.
    La loi autorise même, dans des cadres strictement définis, à hospitaliser sans son consentement une personne pour le soigner d’une dépression lui ôtant toute envie de vivre et la prive de discernement. Dans la même veine, les acteurs du soin engagent leur responsabilité pénale lorsqu’ils manquent à leurs obligations de surveillance et que le patient hospitalisé dont ils ont la charge met fin à ses jours.

    Fixer des critères légaux

    Ce corpus de règles témoigne de deux valeurs essentielles qui fondent notre contrat social et irriguent tout le droit : le caractère primordial de la vie et le #devoir_de_solidarité. De ces valeurs croisées et absolues – car aucun jugement subjectif sur le type de vie que la société souhaite soutenir ne commande leurs mises en œuvre – découlent des droits subjectifs en faveur des personnes vulnérables, des politiques de prise en charge du handicap et de prévention du #suicide. Ces dernières sont capitales dans un pays comme la France, où le taux de suicide par habitant est un des plus élevés d’Europe.
    Si la loi devait dorénavant garantir à l’individu la liberté de se suicider et à autrui le devoir de l’y assister au nom du respect de sa volonté, comment ces droits et obligations se concilieront-ils ? A l’évidence, les partisans de la réforme ne souhaitent pas l’abandon des politiques en faveur des plus fragiles.

    Pour autant, la seule façon de maintenir une cohérence d’ensemble sera de fixer des critères légaux qui encadreront strictement ce droit. Se posera ipso facto une question plus difficile encore : celle de savoir qui, aux yeux de la loi, est légitime à obtenir une #aide_à_mourir. La personne en fin de vie que rien ne soulage ? La jeune fille anorexique qui refuse obstinément de manger et dont la vie ne tient plus qu’à un fil ? La personne qui n’est pas en fin de vie mais dont les souffrances morales et la perspective de la maladie lui ont définitivement ôté toute envie de vivre ? Le détenu condamné à des années de prison qui, en conscience, ne souhaite plus continuer ? Le vieillard sénile qui avait demandé à recevoir une aide au suicide s’il devenait dément ?

    https://archive.ph/0SL5x

    Aide active à mourir : « Il n’est pas nécessaire d’attendre une situation d’échec thérapeutique pour se poser la question de la fin de vie d’un patient »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/09/aide-active-a-mourir-il-n-est-pas-necessaire-d-attendre-une-situation-d-eche

    Les spécialistes des questions éthiques dans le domaine médical Bernard Baertschi, Jean-Charles Duclos-Vallée et Antoine Glauzy, invitent, dans une tribune au « Monde », à repenser les conditions de l’acte censé conduire le patient vers la #mort en considérant le médecin comme un accompagnateur fournissant une « aide ».

    https://archive.ph/oHPAm

    • En Belgique l’euthanasie est autorisée. J’etais assez enthousiaste sur l’idée mais il y a ce cas concret qui me fait exploser le cerveau.

      Une Belge de 50 ans a obtenu le droit de mourir. Il y a deux ans, ne supportant plus de vivre à cause d’un viol, elle a déposé une demande d’euthanasie.

      https://www.lepoint.fr/monde/belgique-l-euthanasie-accordee-a-une-femme-apres-un-viol-06-03-2023-2511005_

      Les femmes font plus de tentatives de suicide mais se ratent plus que les hommes qui ont accès à des méthodes plus efficace (arme à feu en particulier) et les femmes ont plus le soucis de la personne qui découvrira leur dépouille. Avec une methode telle que celle ci je pense que le sexe ratio va basculé sans avoir besoin d’IVG selectifs. Entre les viols subit dès l’enfance, l’inceste massif, les violences par conjoint, et la grande pauvreté passé 50 ans qui va aller en s’agravant cf- https://seenthis.net/messages/1026656

      Ca peut être un beau cadeau d’anniversaire pour les femmes à leurs 18 ans, un permis de ne plus subir leur ressenti de femme. En y repensant c’est pas si triste, l’extinction des femmes est le meilleur moyen de nous débarrassé de l’hommerie. Je vais me refaire Soleil vert en attendant que la Macronny ne m’en serve à la soupe populaire.

    • l’aide à mourir est une liberté et un droit qui peut sombrer dans l’eugénisme et une technicisation accrue de la médecine, comme le souligne la tribune ci-dessus qui évoque un « chantier vertigineux »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide_médicale_à_mourir_au_Canada

      D’après le journaliste Leyland Cecco, écrivant dans le journal The Guardian, des Canadiens malades et vivant dans la pauvreté se seraient sentis contraints à recourir à l’aide médicale à mourir depuis l’élargissement des critères d’accès de la loi14.

      « [TRADUCTION] En février, une Ontarienne de 51 ans connue sous le nom de Sophia a obtenu l’aide médicale à mourir après que sa maladie chronique soit devenue intolérable et que sa maigre allocation d’invalidité lui laissait peu de moyens de subsistance, selon CTV News.

      "Le gouvernement me considère comme une poubelle inutile, une plaignante, inutile et une emmerdeuse", a-t-elle déclaré dans une vidéo obtenue par le réseau. Pendant deux ans, elle et des amis ont plaidé sans succès pour de meilleures conditions de vie, a-t-elle dit. »

      exemples internationaux depuis le cas canadien
      Experts troubled by Canada’s euthanasia laws
      https://www.latimes.com/world-nation/story/2022-08-11/disturbing-experts-troubled-by-canadas-euthanasia-laws

      le règne de l’économie fera(it) que seules les personnes bien munies, entourées ou susceptibles de nouer des relations thérapeutiques où la relation asymétrique avec le pouvoir médical reste contrôlable disposeraient d’un droit à mourir qui ne soit pas une forme d’élimination, élimination partiellement autogérée ("je coûte trop cher, tout ça ne sert à rien", etc.).

      #épineux

  • La sortie de la crise du Covid-19 s’est traduite par une hausse de la pauvreté et des inégalités
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/14/la-sortie-de-la-crise-du-covid-19-s-est-traduite-par-une-hausse-de-la-pauvre

    Les indicateurs de niveaux de vie pour l’année 2021, publiés mardi 14 novembre par l’Insee, montrent que 550 000 personnes ont basculé dans la pauvreté, tandis que les ménages les plus aisés ont vu leur niveau de vie augmenter.
    (...) Cette hausse de la pauvreté s’est accompagnée d’un creusement des inégalités. La moitié de la population la moins aisée a vu reculer son niveau de vie en euros constants (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation), après une hausse en 2020. Ce recul est plus marqué pour les 20 % les plus pauvres. A l’inverse, la moitié de la population la plus aisée a vu son niveau de vie augmenter, avec une hausse plus forte pour les 20 % les plus riches.

    https://archive.ph/tFriA

    9,1 millions de personnes, 14,5 % de la population sous le seuil de pauvreté en 2021

    En 2021, les inégalités et la pauvreté augmentent
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/7710966

    Titre-restaurant : le gouvernement « étudie » une prolongation de leur utilisation pour les courses alimentaires
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/14/titre-restaurant-le-gouvernement-etudie-une-prolongation-de-leur-utilisation

    Depuis août 2022, l’utilisation des titres-restaurant a été étendue à tous les produits alimentaires, même s’ils ne sont pas consommables directement sans cuisson ou préparation (farine, pâtes, riz, œufs, poisson, viande…). Mais cette dérogation devait prendre fin le 1er janvier 2024. « Est-ce que c’est simple à faire ? », s’est interrogé le ministre au sujet d’une éventuelle prolongation de la dérogation. « Non, car il faut une disposition législative », a-t-il relevé.

    « Nous sommes en train d’étudier les possibilités législatives qui permettraient d’étendre au-delà du 31 décembre 2023 cette faculté d’utilisation », a-t-il enchaîné. « Au moment où je vous parle, je n’ai pas la solution législative. Je vous le dis très simplement, mais je suis favorable à cette extension », a insisté le numéro deux du gouvernement.
    Jusqu’à la dérogation, les titres-restaurant servaient à régler uniquement des repas, plats cuisinés, salades préparées, sandwichs (servis sur place ou à emporter) ainsi que les fruits et légumes ou les produits laitiers.

    #pauvreté #inflation #alimentation

    • « Au moment où je vous parle, je n’ai pas la solution législative. Je vous le dis très simplement, mais je suis favorable à cette extension »,

      C’est dommage qu’il y ai pas de 49.3 pour cette extension à laquelle il est si favorable ! ils ont tous été utilisé par leur Bête Morne pour faire les poches du peuple et envoyer l’assistance publique à équarrissage.


      On dirait le porc napoléon qui envoie Malabar à la « retraite »...

    • merci @mad_meg c’est corrigé et puis cette involontaire tentative de concaténation d’autorité et d’austérité restait bancale
      est-ce nazie que tu voulais écrire ? si tel était le cas, tout ce qui est rigide, rigoureux ou strict n’est pas nazi. ne dépouillons pas les entreprises humaines de leurs spécificités (l’ignominie est elle-aussi multiple), l’histoire de son relief, on y pigerait plus grand chose il me semble.

      sinon, c’est une minable rustine, je soulignais qu’ils l’enlevaient, ils la maintiennent ? tout continue... c’est réservé aux salariés en poste, les indépendants, les retraités, les étudiants, celleux qui chôment peu ou prou, ponctuellement ou davantage auront moins ou rien.
      pendant ce temps - même france cul le disait hier, en termes moins tranchés- on balance des milliards pour l’assistance aux entreprises (CICE, exonérations) mais ni la prime d’activité ni les minima, ni les allocs chômage ou les bourses ou les retraites, ne sont substantiellement augmentées (sabrées ou retardées, ça oui, ça arrive), alors même qu’une autre rustine, les restos du coeur, pleure misère et réduit son périmètre pour limiter la demande en triant plus qu’auparavant ses « bénéficiaires »...

      "ceux qui ne sont rien" c’était pas juste un maladroit signe de mépris mais aussi - en même temps !- un lapsus significatif qui (re)dit "c’est notre) projet !"

      "nous ne sommes rien..." pointait une vieille chanson. une nouvelle prolétarisation nous y ramène. programme politique transpartidaire. et pour « accepter » d’en être de ce rien, quoi de mieux que de savoir qu’il y a des moins que rien (étrangers, ultra précaires, etc), produits comme tels à cette fin.
      à descendre cette pente, on aura non seulement la préférence nationale, la stigmatisation des assistés (incapables de se libérer du besoin par le travail, êtres de pur besoin, animaux eux-aussi) et l’autoritarisme mais aussi -combien arriveront à voter Philippe, Darmanin ou Attal pour le moins pire ? - le RN .

      sauf si, puisque l’achat de plus d’armes que jamais pour le maintien de l’ordre annonce sans doute de nouvelles « réformes », comme lors de la mobilisation contre celle des retraites, le RN est de nouveau contraint de faire tapisserie, et mieux encore, que d’autres valeurs que celles d’une réaction omniprésente viennent occuper l’espace politique, pour ne plus en laisser à la fascisation.

      #économie

  • Tristan Berteloot, journaliste à Libé :
    https://twitter.com/Tristan_Brtloot/status/1723742029060956497

    Un jeune homme passant en vélo boulevard St-Germain à côté du cortège a crié « dégage Marine Le Pen, vous êtes une bande de fachos ». Une foule de militants de la LDJ s’est jetée sur lui immédiatement. Il a été lynché au sol aux cris de “défoncez le ce fils de pute”.

    La police est intervenue pour le protéger. Il est reparti, choqué, après plusieurs minutes. Il a dit à la police “je ne savais pas qu’à la LDJ, ce sont des fous comme ça, ce sont des neonazis”. Il dit vouloir porter plainte.

    Les militants de la Ligue de défense juive étaient, pour la plupart, masqués.

  • Selon une étude, 21 % des immigrés résidant en France ont été sans papiers
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/09/selon-une-etude-21-des-immigres-residant-en-france-ont-ete-sans-papiers_6199

    Selon une étude, 21 % des immigrés résidant en France ont été sans papiers
    Parmi les migrants ayant connu une situation irrégulière, moins de la moitié sont arrivés illégalement sur le territoire. Un phénomène stable sur le temps long, qui bat en brèche l’idée d’une « submersion migratoire » diffusée par la droite et l’extrême droite.
    Par Julia Pascual
    Etre sans papiers, une expérience banale ? Des travaux inédits montrent que 21 % des immigrés qui résident en France ont été en situation irrégulière à un moment de leur vie dans le pays. Pour plus du tiers d’entre eux, cette précarité administrative a même duré plus de cinq ans. Tandis que les sénateurs examinent le projet de loi immigration jusqu’au 14 novembre, qui prévoit notamment de simplifier la régularisation des travailleurs sans papiers, des résultats de l’enquête Trajectoires et Origines 2 de l’Institut national d’études démographiques (INED), publiés en octobre, montrent que « la situation d’irrégularité est quelque chose de presque banal et d’important depuis très longtemps en France », souligne le directeur de recherches Cris Beauchemin, coauteur de l’étude avec Julia Descamps et Pascale Dietrich-Ragon.
    Ainsi, 23 % des immigrés arrivés avant 1989 ont connu l’irrégularité, contre 22 % de ceux arrivés entre 1989 et 1998, et 26 % de ceux arrivés entre 1999 et 2008. Alors que la droite et le centre ont restreint les règles de régularisation des travailleurs sans papiers, que le projet de loi initial assouplissait, l’étude montre que l’effet d’« appel d’air » ne se vérifie pas empiriquement. « L’irrégularité est un fait structurel dans la gestion administrative du séjour des immigrés et il n’y a pas eu de changement majeur quelles qu’aient été d’ailleurs les mesures de régularisation décidées par les gouvernements », insiste M. Beauchemin.
    L’étude de l’INED révèle, en outre, que parmi les 21 % d’immigrés qui ont été sans papiers, moins de la moitié sont arrivés de façon irrégulière sur le territoire. Ces résultats battent en brèche l’idée d’une « submersion migratoire » diffusée par la droite et l’extrême droite. « Alors que la question des entrées clandestines occupe une place croissante dans les discours publics depuis les années 2000, les données ne montrent aucune évolution significative », note l’INED. La proportion de migrants entrés en France sans visa oscille entre 9 % et 10 % depuis 1989.
    Le fait de vivre sans papiers découle aujourd’hui d’une multitude d’itinéraires administratifs. « L’irrégularité ne se produit pas seulement à l’arrivée en France. Il y a des gens entrés avec un visa, mais qui se maintiennent sur le territoire après qu’il a expiré, il y a des déboutés du droit d’asile, ou encore des personnes qui n’arrivent pas à renouveler leur titre de séjour parce qu’ils n’arrivent pas à accéder à l’administration, que les critères d’attribution ont évolué ou que leur situation personnelle a changé », énumère M. Beauchemin. Pour preuve : 26 % des immigrés détenteurs aujourd’hui d’une carte de résident de dix ans ont connu l’irrégularité, de même que 17 % des 2,5 millions d’immigrés aujourd’hui naturalisés français ont été sans-papiers à un moment de leur séjour. Le statut social ne protège que partiellement des aléas administratifs, puisque 12 % des immigrés diplômés du supérieur ont connu l’irrégularité, contre 32 % de ceux qui n’ont pas atteint l’enseignement secondaire. L’étude montre, enfin, que l’expérience de l’irrégularité n’est pas la même selon le lieu de résidence. « Les immigrés installés en région parisienne conservent un risque deux fois plus élevé d’avoir vécu sans papiers que leurs homologues provinciaux », notent les auteurs. Une inégalité qui pourrait résulter des décisions discrétionnaires des préfectures et de la congestion de ces dernières. « Un des enjeux de l’article 3 de la loi [immigration] était de créer une régularisation de plein droit de certains travailleurs sans-papiers et d’uniformiser le traitement des demandes sur le territoire », souligne M. Beauchemin. Mercredi 8 novembre, la majorité sénatoriale a réécrit cet article pour conserver le pouvoir discrétionnaire des préfets. Julia Pascual

    #Covid-19#migrant#migration#france#immigration#regularisation#travailleursanspapier#prefet#loimigration

  • Aide médicale d’Etat : à Saint-Denis, « des retards de diagnostic énormes chez les patients qui n’ont pas de couverture maladie »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/06/aide-medicale-d-etat-a-saint-denis-des-retards-de-diagnostic-enormes-chez-le

    Aide médicale d’Etat : à Saint-Denis, « des retards de diagnostic énormes chez les patients qui n’ont pas de couverture maladie »
    Par Julia Pascual
    Publié le 06 novembre 2023 à 18h26,
    Cela fait deux semaines que son genou lui fait mal. Peut-être que ce n’est rien de grave mais, pour cet ouvrier du bâtiment spécialisé dans les travaux de maçonnerie, son genou, c’est comme un outil de travail. Le problème, c’est que Sikou (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat) n’a pas de couverture santé. Arrivé en France en 2018, il est sans papiers et n’a pas réussi à renouveler sa carte de bénéficiaire de l’aide médicale de l’Etat (AME), une prise en charge d’un panel de soins réduit pour les personnes en situation irrégulière.Alors ce matin d’automne, faute de solution, il s’est rendu dans un des centres d’accès aux soins et d’orientation de l’ONG Médecins du monde à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) afin d’être vu par un docteur. Celui qui le reçoit, Marc Pomper, lui donne un antalgique et des anti-inflammatoires. En l’auscultant, il constate que le Malien présente « un peu de tension ». « Vous pouvez revenir dans trois semaines pour vérifier », propose-t-il.
    En recevant des personnes sans couverture santé, Marc Pomper a un aperçu des situations qui pourraient se multiplier si l’AME était supprimée et remplacée par une « aide médicale d’urgence », comme le prévoit le texte de loi « immigration » examiné depuis lundi 6 novembre au Sénat.
    Minkoro, un Ivoirien de 36 ans, souffre d’une cardiomyopathie dilatée. Comme il réside en France depuis moins de trois mois, il n’a pas encore droit à l’AME. « C’est un cas extrême, estime M. Pomper. Je l’ai envoyé à l’hôpital il y a quelques jours parce que je pensais qu’ils le garderaient pour faire un bilan correct, mais ils l’ont renvoyé au bout d’une journée avec un traitement d’insuffisant cardiaque sans même lui faire une coronarographie. » Faute de ressources pour acheter les médicaments prescrits, Minkoro est retourné voir Médecins du monde dans l’espoir de les obtenir à titre gratuit.
    M. D., Ivoirien de 27 ans qui vit en France depuis 2019, n’a pas obtenu sa demande d’asile. Il ne bénéficie plus de l’aide « complémentaire santé solidaire » et souhaite solliciter l’aide médicale d’Etat. Ici, lors de l’information collective proposée par Marie, accueillante au sein du centre d’accès aux soins et d’orientation de Médecins du monde, à Saint-Denis, le 6 novembre 2023.
    Loin de l’idée – rebattue à droite et à l’extrême droite – que l’AME servirait à couvrir des soins de complaisance, un rapport de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances de 2019 rappelait que « d’après les statistiques de l’Assurance-maladie, les bénéficiaires de l’AME consommeraient moins de médicaments “de confort” que la population générale : c’est par exemple le cas des médicaments contre le rhume et la toux (− 6 %), des médicaments contre les troubles digestifs (− 19 %) et des antiacnéiques (− 42 %) ».
    Au centre de Médecins du monde à Saint-Denis, qui a vu passer environ 3 000 personnes en 2022, les gens viennent avant tout pour « des problèmes de diabète, d’hypertension, de sommeil », énumère Isabelle Jouy, infirmière bénévole. « Il y a quelques jours, une dame est venue parce qu’elle avait une tumeur dans le dos. Ce matin, un monsieur s’inquiétait pour sa mère qui a un cancer. J’ai aussi orienté onze personnes pour un dépistage de la tuberculose. »Selon une enquête de l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes) publiée en 2019, « seules 51 % des personnes qui y sont éligibles bénéficient de l’AME ». Ce non-recours s’explique par une méconnaissance du dispositif et par la complexité administrative d’y recourir. « Même après cinq années ou plus de résidence en France, 35 % des personnes sans titre de séjour n’ont pas l’AME », précise l’Irdes.
    .
    Au centre d’accès aux soins de Médecins du monde à Saint-Denis, une bénévole, Viviane, explique justement les démarches à entreprendre et les conditions à remplir pour demander cette aide. Face à elle, une dizaine de personnes, dont Awa, une Camerounaise de 42 ans, en France depuis 2021, qui « aimerai[t] avoir l’AME au cas où [elle aurait] un problème de santé », se justifie-t-elle. Empêtré dans un parcours d’errance depuis son arrivée en France en 2017, Idrissa Keita a, lui, « tout le corps qui [lui] fait mal ». « Je me sens grippé, j’ai la peau qui cicatrise mal, j’ai un problème de thyroïde, j’ai besoin de voir un dermatologue aussi », énumère cet Ivoirien en désignant une boule sur son cou. S’il a été un temps bénéficiaire de l’AME, il n’a pas réussi à la renouveler, faute d’avoir réuni les papiers nécessaires. « On voit des retards de diagnostic énormes chez les patients qui n’ont pas de couverture maladie, rapporte Nicolas Defoor, neurologue dans un centre médico-social de Saint-Denis. Dans le cas du diabète ou de l’hypertension, cela peut avoir des conséquences irréversibles comme un AVC. »
    Le projet de loi « immigration » prévoit la transformation de l’AME en une « aide médicale d’urgence » qui ne prendrait plus en charge que les maladies graves, les soins liés à la grossesse, les vaccins obligatoires et les examens de médecine préventive. « Qui va définir ce qui est grave et ne l’est pas ?, s’interroge Nicolas Defoor. Si on ne prend pas en charge une maladie au stade débutant, alors elle deviendra plus grave et coûtera plus cher. Le concept d’aide médicale d’urgence est contraire à la logique même de la médecine. » L’objectif, pour les sénateurs qui ont voté cette disposition introduite par leur collègue (Les Républicains) du Var Françoise Dumont : lutter contre l’augmentation des dépenses. C’est tout l’inverse que redoutent les soignants. « Sans l’AME, les gens iront à l’hôpital plutôt que d’aller chez un médecin de ville. Ils consulteront en outre plus tard et dans des états de santé qui vont nécessiter plus de soins et la dette hospitalière va se creuser », redoute Clément Etienne, de Médecins du monde. En 2022, l’AME a représenté un coût de 1,186 milliard d’euros, c’est-à-dire 0,5 % de la dépense totale de l’Assurance-maladie, pour quelque 411 364 bénéficiaires. Dans leur rapport de 2019, l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances sonnaient l’alarme : « Une réduction du panier de soins de l’AME paraît peu pertinente, y compris dans une perspective de diminution de la dépense publique. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#immigration#AME#loimigration#sante#santepublique

  • Étoiles de David taguées : un juge va enquêter sur un possible commanditaire étranger
    Plusieurs dizaines d’étoiles de David ont été découvertes, mardi 31 octobre au matin. Le caractère antisémite n’est pas établi à ce stade.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/07/etoiles-de-david-taguees-un-juge-va-enqueter-sur-un-possible-commanditaire-e
    Un rétropédalage sur une dimension antisémite qui ne semble pas certaine, après les emballements initiaux ?

    Un juge d’instruction a été désigné mardi pour enquêter sur les tags d’étoiles de David bleues, à Paris et dans sa banlieue la semaine dernière, a indiqué la procureure de Paris, qui n’exclut pas que ce marquage « ait été réalisé à la demande expresse d’une personne demeurant à l’étranger ». « L’enquête va désormais se poursuivre dans le cadre d’une instruction judiciaire, tant pour identifier les auteurs que pour analyser l’intention ayant guidé cette opération », a précisé Laure Beccuau dans un communiqué de presse.
    [...]
    La première ministre Elisabeth Borne avait dénoncé des « agissements ignobles », y voyant comme de nombreuses personnalités politiques des actes antisémites.
    [...]
    Dans un premier temps, trois enquêtes avaient été ouvertes à Bobigny, Nanterre et Paris, pour dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion. Les trois ont finalement été regroupées à Paris, a indiqué lundi matin le parquet de la capitale.

    « Il apparaît en effet qu’une même équipe a pu procéder aux différents marquages au cours d’un seul périple. Les investigations se poursuivent », ajoute le ministère public. Vendredi, cette même source avait précisé qu’il « n’(était) pas établi que cette étoile ait une connotation antisémite, mais cela ne peut être écarté d’emblée ». Le ministère public disait enquêter sur « l’intention sous-jacente à ces tags, notamment au regard du contexte géopolitique et à son retentissement au sein de la population en France. »

    • #Bullshit
      Couple de Moldaves arrêté, commanditaire russe… Mystère et silence de Darmanin autour des tags d’étoiles bleues de David
      https://www.humanite.fr/societe/antisemitisme/couple-de-moldaves-arrete-commanditaire-russe-mystere-et-silence-de-darmani

      Des tags portant la même signature ont pourtant continué d’apparaître sur les murs de plusieurs immeubles de France, y compris après l’arrestation du couple. Le même commanditaire est-il à l’œuvre ? Y a-t-il eu un effet pervers d’émulation ?

      Si ces étoiles de David faites « avec sophistication » au pochoir ont évoqué, chez certains observateurs, notamment Jean-Pierre Mignard, le mode opératoire de groupuscules d’extrême droite, le parquet avait indiqué ignorer si elles « ont pour but d’insulter le peuple juif ou d’en revendiquer l’appartenance, notamment puisqu’il s’agit de l’étoile bleue » et non jaune.

      Nul doute que les résultats de l’enquête ouverte pour « dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion » et confiée à la Sûreté territoriale de Paris ne manqueront pas d’alimenter cette bataille de l’information et les clivages au sein de la société, que le ministre de l’Intérieur n’a cessé de pousser à leur paroxysme, depuis le 7 octobre.

    • Anatoli Prizenko, commanditaire présumé des étoiles de David taguées dans Paris, prétend que l’action visait à « soutenir » les Juifs
      https://www.liberation.fr/checknews/anatoli-prizenko-commanditaire-presume-des-etoiles-de-david-dans-paris-pr

      Prizenko s’indigne (ou feint de s’indigner) de la méprise, qu’il met sur les dos des responsables politiques français : « Ne comprenant pas la situation, ils ont suscité une vague de peur et de panique dans la société. J’ai envie de leur demander : comment n’avez-vous pas honte de comparer le symbole du bouclier de David, avec tout le respect qui lui est dû, avec l’étoile jaune fasciste ou d’autres symboles antijuifs ! » Et l’homme d’affaires d’appeler les Juifs à ne pas avoir peur : « Si vous êtes Juif dans votre cœur, et pas seulement dans vos documents, mettez le bouclier de David sur votre maison, sur votre magasin, sur votre voiture. Ce sera un acte de foi, ce sera un acte de non-peur, ce sera un acte de soutien à tous ceux qui ont besoin d’aide et de soutien de la part des autres aujourd’hui. »

      Il est impossible, en l’état, d’apporter le moindre crédit à cette défense. Pourquoi avoir attendu d’être contacté par la presse pour livrer cette version, alors que l’affaire met en émoi la France depuis des jours, suscitant l’inquiétude de la communauté juive ? Prizenko n’apporte aucune réponse à nos questions, renvoyant ses explications à cette hypothétique conférence de presse à Paris. Seule précision : l’homme se défausse derrière une organisation de la communauté juive européenne nommée « Bouclier de David », dont il prétend qu’elle a mené l’opération en France. Une structure que CheckNews n’a pas encore été en mesure d’identifier, rendant impossible de vérifier les dires de l’homme d’affaires.

      Publication antisémite

      En épluchant la production d’Anatoli Prizenko sur les réseaux sociaux, CheckNews n’a par ailleurs découvert aucun soutien explicite aux Juifs. A contrario, en 2014, l’homme avait relayé une publication antisémite concernant plusieurs personnalités ukrainiennes. Le 28 mars 2014, il partageait ainsi un texte, rédigé en russe par un certain Aristarkh Rabinovitch, soulignant l’origine juive de plusieurs hommes et femmes politiques ukrainiens. Un texte ouvertement antisémite affirmant que « les Juifs sont en première ligne du coup d’Etat nazi et de la destruction de l’Ukraine ». L’Etat d’Israël y est qualifié de « colonie des Etats-Unis ».

      #manipulation #antisémitisme

    • Tsedek! Collectif juif décolonial France
      https://blogs.mediapart.fr/tsedek

      Tsedek ! est un collectif juif décolonial créé en juin 2023 pour lutter contre le racisme d’État en France et pour la fin de l’apartheid/l’occupation en Israël-Palestine. “Tsedek” désigne le concept de justice dans la tradition juive.

    • Marche contre l’antisémitisme : « Nous ne défilerons pas à côté du RN », assurent la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat ; une partie de la gauche appelle à un « cordon républicain »

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/11/08/marche-contre-l-antisemitisme-nous-ne-defilerons-pas-a-cote-du-rn-assurent-l

      La venue du Rassemblement national à cette marche à l’appel de Yaël Braun-Pivet et de Gérard Larcher suscite des remous dans la majorité et à gauche.

      [...]

      Les deux élus ont déclaré qu’une « unique banderole en tête de cortège », sur laquelle sera inscrit « Pour la République, contre l’antisémitisme », sera autorisée.

    • Je ne suis pas du tout mélenchoniste mais il me semble que, dans cet article du Monde, la seule prise de position cohérente et réaliste est exprimée dans ce passage :

      Mardi soir, Jean-Luc Mélenchon, leader du mouvement, avait qualifié dans un tweet cette marche de « rendez-vous » des « amis du soutien inconditionnel au massacre » commis selon lui par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

      J’ajouterais que l’objectif essentiel de cette manifestation ne vise qu’à organiser des jeux d’alliances au sein des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale en constituant l’union sacrée autour la légitimation de la politique colonialiste et d’expansion colonisatrice d’Israël.

      Une fois de plus, l’anti-racisme et l’une des formes particulières de racisme - l’antisémitisme - sont instrumentalisés à cette fin.

    • Nonna Mayer : « Les stéréotypes antisémites gardent un certain impact dans une petite partie de la gauche »

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/11/10/nonna-mayer-les-stereotypes-antisemites-gardent-un-certain-impact-dans-une-p

      https://justpaste.it/92h5h

      La chercheuse en science politique analyse, dans un entretien au « Monde », l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme par le RN, les positions provocatrices de Jean-Luc Mélenchon et l’évolution des votes des Français de confession juive.

      Propos recueillis par Julie Carriat et Mariama Darame

      [...]

      En parallèle, La France insoumise (LFI) se retrouve isolée sur la question d’Israël… Jean-Luc Mélenchon est-il complaisant avec l’antisémitisme ?

      Le positionnement de Jean-Luc Mélenchon est ambigu, c’est le moins qu’on puisse dire, quand il refuse de qualifier le Hamas de terroriste, quand il accuse la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, de « camper » à Tel-Aviv et « d’encourager le massacre à Gaza ». C’est une vision unilatérale, biaisée des choses.

      On peut être de gauche et avoir une sympathie instinctive, tripale pour les Palestiniens, mais beaucoup d’Israéliens l’ont aussi, qui se mobilisent avec des Palestiniens pour se battre ensemble pour la paix. Le problème n’est pas de savoir si Jean-Luc Mélenchon est antisémite. Je ne pense pas qu’il le soit, mais ses argumentaires politiques sont manichéens et traduisent un manque total de compassion et d’empathie pour les victimes israéliennes du 7 octobre.

      Pourquoi, selon vous ?

      La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme [Licra] parle d’antisémitisme électoral, je n’irais pas jusque-là mais je pense qu’il a, a minima, une cécité volontaire, visant à élargir son audience à gauche et dans un électorat issu de l’immigration. Il est en train d’obtenir le résultat exactement inverse, il a été désavoué par les socialistes, les communistes et les écologistes, et divise son propre mouvement.

      Il ne fait rien pour dissiper ses ambiguïtés…

      C’est un provocateur, on ne le changera pas. Mais il est intéressant de voir ce que pensent ses sympathisants. L’enquête annuelle de la CNCDH permet d’évaluer le niveau d’antisémitisme par positionnement politique. On voit que, globalement, la gauche est moins antisémite que la droite, et que c’est l’extrême droite qui bat tous les records. Mais ces préjugés remontent légèrement à l’extrême gauche.

      Les sympathisants de La France insoumise en particulier ont un niveau d’antisémitisme nettement inférieur à celui des sympathisants du RN, mais plus élevé que la moyenne. Ce n’est pas le cas dans l’électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle toutefois, qui était très divers… Autrement dit, ces stéréotypes antisémites associant les juifs au pouvoir et à l’influence gardent un certain impact dans une petite partie de la gauche. C’est à surveiller. Et l’attitude ambiguë de Jean-Luc Mélenchon ne va pas favoriser les choses.

    • La gauche et la lutte contre l’antisémitisme : état des lieux et perspectives d’action. Vidéos du débat du RAAR
      https://seenthis.net/messages/1022662

      Jonas Pardo, antidote à l’antisémitisme au sein de la gauche Portrait dans Le Monde
      https://seenthis.net/messages/1025494

      Où se produisent et se diffusent aujourd’hui les messages antisémites, et comment lutter contre ? entretien avec Jonas Pardo, formateur à la lutte contre l’antisémitisme (10 min.)
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-transition-de-la-semaine/former-a-la-lutte-contre-l-antisemitisme-4052550

    • Nuances et discernement

      https://juivesetjuifsrevolutionnaires.wordpress.com/2023/11/08/nuances-et-discernement

      Nous sommes mis·es en danger par l’extrême droite, qui prétend défendre les Juif·ves de France. Croire que cela puisse être le cas serait faire insulte à la mémoire de nos ancêtres. Il ne s’agit que d’une basse manœuvre politique pour mieux avancer leur racisme et leur islamophobie. Nous invitons les membres de la communauté juive à ne pas croire ces stratégies opportunistes et à s’en dissocier. Pour ce faire, les Juif·ves doivent pouvoir trouver un terrain politique respirable à gauche ce qui n’est actuellement plus le cas et nous le regrettons.

    • « L’attaque des factions palestiniennes n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu » entretien avec le collectif juif décolonial Tsedek !

      https://cqfd-journal.org/L-attaque-des-factions

      Sidérés aussi devant la difficulté de penser et de s’exprimer au milieu d’un ouragan de haine, de désinformation et d’indignations sélectives. Pour entamer cette réflexion, qui se poursuivra sans doute dans les prochains numéros, nous avons interrogé le collectif juif décolonial Tsedek !, et fait un tour dans les manifs pour la Palestine, scandaleusement réprimées.

      [...]

      « Terrorisme » ou « résistance », définir le Hamas semble un débat piégé. Comment défendre la cause des Palestiniens sans paraître minimiser les crimes du Hamas ?

      « Qualifier une lutte armée et ses modes d’action, ce sont deux questions différentes. Qu’une organisation de résistance ou de libération nationale se rende coupable d’actes terroristes ne change rien à la nature du conflit qui l’oppose à la puissance occupante ou coloniale. Refuser de définir le Hamas comme une “organisation terroriste” n’implique donc aucunement de légitimer ou minimiser des actes qui nous révulsent sur le plan éthique. Il nous paraît essentiel de réfléchir au vocabulaire que nous employons pour appréhender la réalité et produire une parole politique. Ceux qui opposent “terrorisme” et “résistance” entendent thématiser le conflit dans le cadre de la “lutte contre le terrorisme” telle qu’elle émerge après le 11 septembre 2001 : il s’agit d’identifier le Hamas à Al-Qaeda et à Daesh et l’État israélien aux démocraties occidentales. Cette lecture reprend un narratif israélien utilisé par Ariel Sharon contre Yasser Arafat en 2001, qui évacue la dimension coloniale du conflit et légitime la continuation de la politique israélienne de dépossession et de répression du peuple palestinien. On peut évidemment critiquer les modes d’action ou l’idéologie du Hamas. Ces critiques ont toujours existé et émanent d’abord de Palestiniens en lutte contre la colonisation.

      Mais ce débat ne saurait se substituer à la dénonciation de l’oppression coloniale – dans le cadre de laquelle le Hamas, comme les autres organisations palestiniennes et l’ensemble du peuple palestinien, évolue. Si la critique du Hamas est décontextualisée, alors elle ne relève plus de la critique mais d’une posture déconnectée de la réalité vécue par des millions de Palestiniens, notamment à Gaza. »

      Parmi les pays occidentaux, c’est en France que la solidarité avec les Palestiniens est la plus réprimée. Pourquoi, à votre avis ?

      « La présence de grandes communautés arabo-musulmanes et juives, pour lesquelles ce conflit est un facteur de politisation important, tout comme le passé colonial et collaborationniste, fait du conflit israélo-palestinien un enjeu qui, en France, déborde souvent le cadre de la question de la Palestine. Dans les années 1960-1970, la répression de la solidarité avec les Palestiniens en France est liée à la répression des luttes anticoloniales, des luttes de l’immigration et des organisations d’extrême gauche. Les Comités de soutien à la révolution palestinienne, les Comités Palestine puis le Mouvement des travailleurs arabes ont en effet contribué à jeter des ponts entre les luttes de l’immigration et le mouvement ouvrier. Les années suivantes sont d’ailleurs marquées par de grandes grèves dans l’industrie automobile, qu’une partie du gouvernement de l’époque associe à l’islamisme2. Si cette politique s’adossait, dans les années 1960-70, à la figure-épouvantail du militant tiers-mondiste d’extrême gauche, elle s’articule aujourd’hui à la construction de la figure du musulman comme ennemi intérieur. En 2014, la forte mobilisation des quartiers populaires pour la solidarité avec les Palestiniens, débordant largement les partis politiques et les associations, mène ainsi le gouvernement de Manuel Valls à interdire les manifestations. La séquence actuelle intervient dans un contexte de réaffirmation illibérale de l’autorité de l’État, d’affaissement des libertés publiques et d’islamophobie d’État décomplexée. L’instrumentalisation d’un antisémitisme (qui est, lui, bien réel) par le gouvernement, ainsi que les positions pro-israéliennes inconditionnelles du chef de l’État, finissent de réunir les conditions pour que la répression de la solidarité avec les Palestiniens soit particulièrement dure en France. »

      Parmi la diaspora, c’est aussi en France que la communauté juive est la plus massivement pro-israélienne. Comment l’expliquer ?

      « Cela n’a pas toujours été le cas, et il faut d’abord rappeler que la communauté juive abrite une diversité d’opinions et de sensibilités politiques, y compris vis-à-vis du conflit israélo-palestinien. On observe cependant un basculement progressif à droite, dans lequel on peut inscrire ce positionnement pro-israélien. La spécificité de cette trajectoire renvoie à une histoire, liée, bien sûr, à l’antisémitisme en France et à la collaboration pétainiste, mais également à la colonisation française au Maghreb. La majorité des Français de confession juive sont issus des populations juives d’Afrique du Nord. Ils se trouvent donc au carrefour de deux grands déchirements traumatiques : la perte de leur arabo-berbérité, arrachée par le colonialisme français, et leur expulsion hors de l’humanité par le régime de Vichy. Cette histoire laisse un vide qui a été comblé, progressivement et en partie, par l’identification et l’attachement à Israël. On observe également un changement dans la fonction du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) qui devient, dans les années 1980, un appareil politique pro-­israélien, utilisé par la classe dirigeante comme outil de relais dans la communauté juive, non sans a priori antisémites. Cette politique a contribué à réduire les espaces de discussion et de débat internes et à construire une hégémonie du discours pro-israélien. L’expression massivement pro-israélienne de la communauté juive et la fascination, notamment dans la jeunesse, pour l’État d’Israël traduisent aussi un certain mal-être face aux contradictions de la société française, structurée par son racisme et la violence de ses rapports sociaux. Le sionisme et l’État israélien apparaissent alors comme la possibilité d’une existence digne et d’une protection contre l’antisémitisme, ce que nous réfutons. »

      Vous attirez l’attention sur la dangerosité de l’amalgame entre juifs et sionistes. Au sein de la rédaction, nous nous interrogeons sur le concept d’antisionisme, que des courants antisémites se sont appropriés. Que faut-il en faire, d’après vous ?

      « Bien sûr, certains courants antisémites se sont appropriés la lutte antisioniste, notamment pour entretenir l’antisémitisme dans un contexte où il est moins audible qu’avant. On pense à la mouvance d’Alain Soral ou aux réseaux proches du GUD. Que l’extrême droite détourne des luttes ou des concepts issus des luttes pour l’émancipation, ce n’est pas nouveau : pensons à la récupération du terme “socialisme” par certains courants d’extrême droite, ou, plus récemment, au détournement des luttes autour de l’écologie. Aujourd’hui, l’antisionisme permet surtout aux antisémites de dire que la France est dirigée depuis Tel-Aviv. Il s’agit d’un recraché grotesque de la thématique du “complot juif”. Pour nous, le sionisme, c’est la question de la Palestine. Nous sommes antisionistes car la matérialisation de cette idéologie s’opère à travers un État colonial et un système d’apartheid en Palestine, contre le peuple palestinien. À de très rares exceptions près, les organisations de solidarité avec le peuple palestinien ont toujours été claires quant au refus de l’amalgame entre juif et sioniste/Israélien et au refus de l’antisémitisme. Il n’y a aucune raison de renoncer au terme “antisionisme”, tant il renvoie à une lutte fondamentalement juste et conserve aujourd’hui toute son actualité. »

    • Le CRIF approuve la perturbation de l’hommage de LFI devant le mémorial du Vél’ d’Hiv à Paris

      https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/11/12/en-direct-marche-contre-l-antisemitisme-rassemblement-dans-le-calme-a-strasb

      « Honneur à celles et ceux qui se sont opposés ce matin à ce que le mémorial du Vél’ d’Hiv soit souillé par les récupérations de LFI ! », a commenté sur X le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), principale instance représentant les juifs de France.

      Dans la matinée, quelques dizaines de manifestants, portant des pancartes « Touche pas à la mémoire », « Touche pas au Vél’ d’Hiv », ont perturbé un rassemblement organisé par La France insoumise (LFI) qui avait pour but de déposer des gerbes de fleurs place des Martyrs juifs du Vélodrome d’Hiver, dans le 15e arrondissement de Paris. Un rassemblement plus important prévu par LFI avait été interdit par la Préfecture de police de Paris, mais le dépôt de fleurs avait été autorisé.

      14:31 Sur le terrain

      A Paris, beaucoup de manifestants avec des drapeaux français à la main

      La pluie vient de cesser et la foule commence à affluer sur l’esplanade des Invalides. Très peu de jeunes sont pour l’instant présents, et la plupart sont des quarantenaires, cinquantenaires ou bien davantage. Beaucoup tiennent des drapeaux français à la main. Ils sont venus en petits groupes. Une seule banderole est, pour l’instant, déployée, celle du CRIF, « la République unie contre l’antisémitisme ».

      15h52

      Noyée derrière un mur de caméras et protégée par le service d’ordre du Rassemblement national, la cheffe de file de l’extrême droite balaye les polémiques liées à sa venue, comme le « Marine, présidente ! », lancé par un militant. « Ce n’est pas le moment », répond-elle. Une semaine après qu’il a considéré que Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, avant de se rétracter partiellement, M. Bardella reste bouche cousue. Le duo avance, ses fidèles à sa suite, vers l’esplanade des Invalides.

      Après quelques pas, ils se retrouvent face à une cinquantaine de jeunes qui crient « Juifs, “vénère” et en colère ! » ou « Et nous, on n’est pas d’extrême droite ! », sur l’air traditionnel juif Evenou Shalom Aleichem. Rapidement protégée par un cordon policier, Marine Le Pen ne bronche pas.

      Le collectif Golem s’est organisé samedi autour de militants juifs de gauche et antifascistes. « Le Golem est un organe de protection de la communauté juive, il est là pour protéger contre tous les antisémitismes », commente Arié Alimi, avocat spécialiste des luttes contre les violences policières et membre du collectif. « On a vu l’évolution dans la communauté, alimentée par un certain nombre de personnalités juives. Nous sommes là pour alerter contre ce renversement sémantique. »

      L’action est rapidement avortée, les forces de l’ordre écartant les militants vers le coin est de l’esplanade. Ils y sont attendus par une dizaine de militants du Betar, masqués et agitant des drapeaux d’Israël. Malgré la volonté de ces derniers d’en découdre, aucun coup n’est échangé. Au centre de l’esplanade, Marine Le Pen et Jordan Bardella restent statiques, formant une ligne avec une cinquantaine de membres de leurs troupes.


      Voir aussi : https://seenthis.net/messages/1026118


    • Pour le retour de l’humoriste Guillaume Meurice sur France Inter, un micro-trottoir en guise d’explication mais pas d’excuses

      https://www.youtube.com/watch?v=-UduwtL_d5M&feature=youtu.be

      https://www.youtube.com/watch?v=YIm36wB1y_0&feature=youtu.be

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/13/sur-france-inter-un-micro-trottoir-en-guise-d-explication-mais-pas-d-excuses

      Puis, fidèle à son habitude du micro-trottoir et « dans un souci d’apaisement », il a donné la parole à des interlocuteurs inattendus. En l’occurrence, un collectif juif décolonial, Tsedek !, qui « lutte contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid/l’occupation en Israël/Palestine » (selon son compte Instagram), afin que celui-ci endosse ce qu’il avait voulu exprimer de manière, au minimum, très lapidaire. « [Le premier ministre israélien Benyamin] Nétanyahou accompagne un mouvement de fascisation du champ politique de la société israélienne, a ainsi déclaré un représentant du collectif. La coalition qui lui a permis d’accéder au pouvoir et qui est actuellement aux commandes en Israël est composée de ministres qu’on n’hésiterait pas à désigner comme des néonazis s’il ne s’agissait pas d’Israël. »

      Le 29 octobre, l’humoriste avait qualifié le premier ministre israélien de « nazi sans prépuce », déclenchant une polémique de grande ampleur. Le 31 octobre, la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, avait reconnu « partager le malaise » exprimé par des centaines d’auditeurs, tandis que Sibyle Veil, la patronne de Radio France, lui avait adressé, le 6 novembre, un avertissement. Une sanction disciplinaire que Guillaume Meurice entend contester aux prud’hommes, ainsi qu’il l’a annoncé au Monde le jour même.

      Le studio 620 privé de public pour cause de menaces de mort

      « Si nous sommes là ce soir, c’est que nous avons surmonté nos divergences et que nous avons confiance en Guillaume », a expliqué Charline Vanhoenacker en début d’émission, dimanche peu après 18 heures. Précisant user de premier degré afin d’être « bien comprise pour tout le monde », la cheffe de bande avait expliqué que si des auditeurs avaient été « choqués, ou blessés, ou les deux » par « une blague » de son collègue, s’ils avaient « ri » avant de « regretter », si les mots utilisés avaient « gêné », « divisé », « fait réfléchir » ou encore fait « passer par plusieurs états », ils n’étaient pas les seuls. La vingtaine de collaborateurs de l’émission avaient eux aussi été traversés par des sentiments similaires, à l’origine de « débats interminables » entre eux.

      « Réduire une blague à la lecture qu’en fait l’extrême droite, avait-elle poursuivi, c’est un dangereux procès d’intention. Dangereux parce que certains, dont une chaîne de télévision en particulier, dessinent une cible sur le front des clowns et on est faciles à repérer parce qu’on porte un nez rouge. » Pour ouvrir le divertissement, l’animatrice avait donné à entendre le silence qui régnait dans le studio 620, privé de public pour cause de menaces de mort proférées contre son collègue.

    • Tsedek !

      📺Quelques extraits de l’intervention de Simon Assoun sur le plateau d’ArrêtSurImage.

      🔴Au sujet de la manifestation d’hier, et pourquoi elle nous apparaît comme contreproductive pour lutter contre l’antisémitisme ⤵️
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1724084828222418945/pu/vid/avc1/1280x720/pum8S6XxcqTo0ZpG.mp4?tag=12

      (via @marielle )

      La mémoire assiégée

      https://blogs.mediapart.fr/tsedek/blog/131123/la-memoire-assiegee

      L’hommage organisé dimanche au monument de commémoration des victimes de la rafle du Vel d’Hiv a été violemment perturbé. Nous y étions.

    • Charles Enderlin : le tournant sioniste des Juifs de France (Mediapart, 7 février 2020)

      https://www.youtube.com/watch?v=vys3_aZutCQ&t=1940s

      A 32min. 20s. , Enderlin raconte le point de vue de Macron sur Israël.

      Ce livre [1] tombe à point alors que Macron et une majorité de députés prétendent faire de l’antisionisme un nouvel antisémitisme. Retraçant l’histoire de la communauté juive française, le journaliste Charles Enderlin documente comment le « franco-judaïsme », à son apogée sous la Troisième République, est aujourd’hui devenu un « franco-sionisme », d’abord marqué par un soutien inconditionnel à la politique israélienne

      [1] Les Juifs de France entre République et sionisme, Charles Enderlin, 2020, Seuil.

      https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782021211658-les-juifs-de-france-entre-republique-et-sionisme-cha

    • « Des premiers socialistes à nos jours, toutes les composantes de la gauche ont tenu des propos antisémites mais selon des proportions très variables »

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/19/des-premiers-socialistes-a-nos-jours-toutes-les-composantes-de-la-gauche-ont

      L’historien Michel Dreyfus revient dans une tribune au « Monde » sur les cinq formes qu’a pris successivement l’antisémitisme à gauche depuis le XIXe siècle, un passé qui confirme que le camp du progrès n’est pas immunisé contre cette haine.

      [...]

      Des premiers socialistes à nos jours, toutes les composantes de la gauche ont effectivement tenu des propos antisémites mais selon des proportions très variables. Cet antisémitisme à gauche a pris cinq formes. Il commence par un antijudaïsme économique, reposant sur un antijudaïsme ancien et puissant dans la France catholique du début du XIXe siècle. L’image du juif, profiteur et usurier, acquiert une vigueur nouvelle avec l’émergence du capitalisme que des socialistes utopiques, tels que Proudhon, assimilent à « Rothschild » ; mais Saint-Simon et Louis Blanc n’ont pas d’hostilité envers les juifs.

    • Malgré la censure, une invitation à penser

      https://blogs.mediapart.fr/tsedek/blog/081223/malgre-la-censure-une-invitation-penser

      Une rencontre avec Judith Butler organisée par divers collectifs dont Tsedek !, qui devait avoir lieu au Cirque Électrique le 6 décembre dernier, a été annulée suite aux pressions exercées par la mairie de Paris. Nous vous invitons à lire les éléments à partir desquels devait se faire cette conversation rigoureuse et engagée.

    • Jean-Luc Mélenchon. À Gaza, « ce n’est pas de la légitime défense mais un génocide »

      https://orientxxi.info/magazine/jean-luc-melenchon-a-gaza-ce-n-est-pas-de-la-legitime-defense-mais-un-ge

      Cible de nombreuses critiques depuis des semaines, l’ancien candidat à la présidence de la République répond aux questions d’Orient XXI. Il explique pourquoi les fractures deviennent béantes entre l’Occident et le reste du monde sur le « deux poids deux mesures » en œuvre dans le soutien à Israël. Jean-Luc Mélenchon dénonce la polémique sur l’un de ses tweets et réfute sa mise en cause pour antisémitisme. Au-delà, il dresse un éloge du non-alignement comme « morale pour l’action politique ».

  • Pour Jean-Paul Rouve, « des gens en place qui sont dans le cercle de Matzneff » ont entravé la promotion du film « Le Consentement » - Marie Claire
    https://www.marieclaire.fr/pour-jean-paul-rouve-des-gens-en-place-qui-sont-dans-le-cercle-de-matzne

    « Je sais qu’il y a encore quelque chose autour de Matzneff. Je vous dis un truc qu’on n’a jamais dit. Quand on fait la promo du film, (...) l’attachée de presse contacte les différents médias, pour faire les émissions, des articles... (...) Il y a des endroits où on a rien fait, parce qu’il y a encore des gens qui sont en place et qui sont dans le cercle plus ou moins proche de Matzneff, et de toute cette bande », révèle-t-il en colère.

    #pédocriminels

    • Il a toujours un logement social à Paris et fait des séjours en france pour ses soins medicaux. La maire du Veme arrondissement Florence Berthout semble l’avoir à la bonne

      Pour ce logement situé dans le quartier Latin, au cœur de la capitale, Gabriel Matzneff paie un loyer de 350 euros. « Monsieur Matzneff est un vieux monsieur qui s’est cassé le col du fémur. Je trouve que sur le plan humanitaire, on aurait pu lui refaire sa salle de bains », a déclaré au Parisien Florence Berthout. L’élue déplore également une « chasse aux sorcières. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Berthout
      source :
      https://www.lefigaro.fr/faits-divers/logement-social-gabriel-matzneff-demande-a-la-ville-de-paris-de-renover-sa-
      Plus d’infos sur le logement social social du pédo-scribouillo-violeur
      https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/gabriel-matzneff-loue-un-hlm-du-quartier-latin-pour-348-euros-par-mois-b

      Situé rue Maître-Albert, entre les quais, la rue de Bièvre (où habitait François Mitterrand) et le boulevard Saint-Germain, le studio, au premier étage, donne sur rue et sur une petite cour silencieuse et pavée. (...)

      « C’est Jean Tiberi, alors maire du Ve arrondissement, bras droit de Chirac, pilier du RPR, qui s’en est lui-même occupé », poursuit cette source.

      « Il ne lui a pas trouvé pas un appartement dans une barre de la porte de la Chapelle avec vue sur le périph », ironise Jean-Baptiste Eyraud du DAL (Droit au logement) qui rappelle en passant qu’à Paris « il y a 130 000 demandeurs de logement en souffrance ». (...)

      Cette HLM de luxe a, depuis, échappé à tout contrôle. Si les revenus de l’écrivain semblent très modestes ces dernières années, pendant ces 25 ans, il ne lui a jamais été demandé, comme aux autres locataires de HLM classiques, de justifier de ses ressources, y compris l’année où il a gagné le prix Renaudot. Il n’a pas non plus été assujetti au supplément de loyer.

      https://www.journaldemontreal.com/2020/01/09/gabriel-matzneff--mieux-vaut-tard-que-jamais

      Voici la jolie rue ou loge Madzneff et curieusement sur wikipédia il n’est pas mentionné parmis les curiosités et fait remarquables locales ! Elle s’appelait la rue perdue comme en témoigne cette gravure toujours visible.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Ma%C3%AEtre-Albert

      en cherchant je trouve beaucoup de belles choses !

      L’écrivain pédophile Gabriel Matzneff a reçu 160.500 euros d’aides publiques

      Depuis 2002, Gabriel Matzneff est bénéficiaire de l’allocation annuelle aux auteurs. Il a reçu 160.500 euros d’argent public.
      écrivain Gabriel Matzneff , au cœur d’un scandale concernant ses relations sexuelles avec des mineurs et ses écrits pédophiles depuis l’annonce de la parution du Consentement de Vanessa Springora , a été aidé financièrement, à hauteur de 160.500 euros, par le Centre national du livre (CNL). Depuis l’été 2002, Matzneff touche en effet une « allocation annuelle aux auteurs » de la part de cet établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il s’agit d’une aide sociale accordée à des auteurs vieillissants ayant de faibles revenus - 14 autres écrivains, hommes et femmes âgés de 72 à 96 ans, ont reçu cette prestation en 2019 (un est mort depuis) pour un montant total de 140.000 euros.
      Depuis 2013, aucun nouvel écrivain ne peut bénéficier de cette aide

      Avant les 160.500 euros dont il a bénéficié entre 2002 et 2019, Matznef

      https://www.lejdd.fr/Societe/info-jdd-lecrivain-pedophile-gabriel-matzneff-a-recu-160500-euros-daides-publi

      Arrivé à l’âge de la retraite en 2002, il avait sollicité une aide financière auprès du ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon , qui avait plaidé sa cause auprès du CNL. Avant une réforme de 2004, cette aide était censée être versée « à vie » et sans contrôle de revenus.

      https://www.nouvelobs.com/culture/20200103.OBS23015/gabriel-matzneff-ne-touchera-plus-ses-6-000-euros-par-an-d-aide-publique.

      J’ai une gastro mais au moins j’ai une bonne raison de vomir.
      Je retrouve Jean-Jacques Aillagon sur la defense de Rose Bonbon un roman pedo qui avais été censuré par Sarko en 2002.
      https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/10/06/jean-jacques-aillagon-contre-toute-censure-dans-l-affaire-rose-bonbon_425784

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      Et si je cherche Aillagon et Claude Leveque ca va donné quoi...
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      PARIS, FRANCE - OCTOBER 17 : Thomas Aillagon and Jean Jacques Aillagon attend the « Claude Leveque » Exhibition Preview at Galerie Kamel Mennour Rue Saint Andre des Arts on October 17, 2015 in Paris, France. (Photo by Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)
      https://www.gettyimages.ch/detail/nachrichtenfoto/thomas-aillagon-and-jean-jacques-aillagon-attend-the-nachrichtenfoto/493200256?language=fr

      Pour mémoire

      « Tout le monde savait » : Claude Lévêque, une omerta au nom de l’art

      Alors qu’une partie du milieu artistique est sidérée d’apprendre que le plasticien fait l’objet, depuis 2019, d’une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs », d’autres semblent moins surpris…

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/01/15/tout-le-monde-savait-claude-leveque-une-omerta-au-nom-de-l-art_6066318_3246.

    • Dans la liste des signataires de la pétition de Matzneff (publiée le 26 janvier 1977 dans Le Monde) pour défendre des pédo-criminels inculpés, il y a les signatures de quantité de criminels pédophiles condamnés, dont un meurtrier trafiquants d’arme sous pseudo "Nègrepont" qui cache en fait deux infects personnages Jean-Pierre Négre & Michel Pont

      Michel Pont

      Michel Pont né le 19 mars 1948 a été condamné en 1983 pour pédopornographie (1), il est le neveu de l’architecte François Spoerry (2) et compagnon de Pierre Maltais.
      Il est co-auteur du numéro 12 de la revue recherches, publié en 1973, 220 pages « Trois milliards de pervers : Grande encyclopédie des homosexualités » dont la partie pédophilie reste censurée.

      Jean-Pierre Négre

      Jean-Pierre Négre né Pierre Doris Maltais le 28 juin 1937 à East Angus Quebec de Pierre Maltais et Béatrice Leroux, est un pédocriminel, également criminel financier, trafiquant d’armes, condamné à plusieurs reprises mais qui échappe à toute incarcération en s’enfuyant mystérieusement. Il a sévit en France, Belgique, Italie, Canada, Costa Rica, Danemark, Nicaragua … C’est un imposteur qui agit sous de multiples identités : Pierre Maltais, Norman William, MicMac, ou Apjolinoman, ou Maolin Tiam, ou Piel Petjo Maltest, ou Henry Pont, ou Saumon ressourçant (sic) ou prince de Faucigny-Lucinge, entre autres.

      Il est le gourou de la secte Ecoovie, société créée en 1978 à Paris, mais qu’il a initié depuis 1973 en prenant progressivement la direction d’une petite communauté hippie. Il est accusé de viols, de disparitions d’adultes et d’enfants, de rapts et de maltraitances.

      Il serait mort en juillet 2015 à Granada au Nicaragua (3b)

      Plusieurs publications relient ces deux criminels à Matzneff et à d’autres signataires.

      Mais comme les journalistes ne font pas leur travail, vous ne lirez cela qu’ici. Le New-York Times et Médiapart ont pourtant été informés.

      Serge July a même encensé dans sa nécrologie en 1999 un des signataires de cette pétition pedocriminel arrêté au Cambodge et condamné https://www.liberation.fr/france/1999/08/31/mort-de-christian-hennion-ancien-de-liberation_280264
      qui participe également à la publication "3 milliards de pervers"

      CF arrestation en 1997 de Hennion par interpol pour viols d’enfants au Cambodge
      https://www.aparchive.com/metadata/youtube/db3c86701d7e9a21c2e6aff104b11bd5

      Matzneff a revendiqué la paternité de cette pétition dans un article publié en 2003 sur son blog. Cf. Robin Andraca, « Matzneff : les signataires d’une pétition pro-pédophilie de 1977 ont-ils émis des regrets ? »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff#cite_note-p%C3%A9tition-68

      La plupart des personnes contactées se montrèrent favorables ; il n’y eut que de rares refus (Marguerite Duras, Hélène Cixous, Xavière Gauthier, Michel Foucault entre autres).

    • Merci @mad_meg Tout ce beau monde a porté Matzneff à la gloire et continue de distiller ce droit au viol même si ce n’est plus de la même manière, ces soutiens montent encore haut dans l’arbre des tenants de la culture française. Ces personnes sont de fait souteneurs des pédocriminels et du passage à l’acte de nombre de malades sexuels inconnus de la littérature qui n’auront pas de place au panthéon médiatique ou politique mais qui ont harcelé et violé des enfants à la suite de ce blanc seing qui leur a été donné.

      Je pense avec compassion aux générations suivantes qu’il faut protéger et aux survivant·es d’enfances brisées par tout ces abuseurs de pouvoir.

    • en 2019/2020 pour avoir mené cette enquête sur les signataires, et notamment sur Maltais, et pour avoir vu des documentaires qui encensent (Godbout) cet infect mec et ces délires terrifiants … ne serait-ce que de voir dans le dernier épisode les adeptes pleurer cette secte criminelle qui disent y voir du positif, vraiment, je peux pas supporter cela. C’est une réhabilitation par arte que je trouve très problématique des délirium gaïaland etc.

      Je laisse juste ce lien vers Rapport de la Commission d’enquête parlementaire belge sur les pratiques illégales des sectes - Examen du dossier judiciaire d’Ecoovie - L’organisation du groupe en Belgique Chambre des Représentants de Belgique
      mars 1997
      https://www.lachambre.be/doc/flwb/pdf/49/0313/49k0313008.pdf

    • Secte Ecoovie : à partir de la page51 du document. Merci @touti
      Et oui, malheureusement, certain·es ancien·nes adeptes semblent toujours sous une forte emprise et le témoignage de certains concernant le décès de l’un d’entre eux est sidérant. C’est à peine s’ils comprennent la gravité de leurs actes.

    • @sombre emprise d’autant plus forte et ignoble que le gourou avait des pratiques sexuelles (documentées dans certains reportages) consistant à être l’étalon reproducteur du groupe. Il interdisait les couples et séparait les enfants des adultes. Comment s’extraire alors de ce genre de secte.

      On retrouve dans le rapport belge le quartier privilégié de Matzneff St Germain des Près, Odéon où les deux Nègrepont exposaient leurs photos à la galerie Régine Lussan.

    • Oui, j’avais pas encore tout visionné. Ce qui est troublant, ce sont ces deux adeptes femmes choisies par le maître comme reproductrices et visiblement en état de #stress_post_traumatique qui n’arrivent pas à mettre des mots sur ce qu’elles ont dû subir. Quant au décès du très jeune enfant initié secrètement par le gourou parce qu’il était (soit disant) appelé à être le futur chaman de la tribu, comment dire ... Une belle pourriture ce pseudo-Amérindien Micmac ... (ou plutôt mic-mac)
      #sectes #emprise #manipulations_mentales

    • 24 nov. 2023
      Le film « Le consentement » est toujours à l’affiche à Paris dans plus de 10 salles et encore projeté dans les villes de

      Marseille
      Nantes
      Nice
      Brest
      Annemasse
      Avignon
      La Rochelle
      Montpellier
      Perpignan
      Lyon
      Rouen
      Nanterre
      Tours
      Grenoble
      Le Mans
      Ambérieu-en-Bugey
      Bohain-en-Vermandois
      Vichy
      Manosque

      Tu ne verras donc pas ce film à Lille, Rennes, Bordeaux ou Toulouse (soit des villes d’étudiant·es avec entre 200 000 et 500 000 habitants) rassure toi, tu peux toujours aller à Ambérieu-en-Bugey ville qui dispose d’une gare pour ses 15.000 habitants (et apparemment d’un cinéma) à 35 km au sud-est de Bourg-en-Bresse.