Is this acceptable ? ’Arrogant’ backpacker goes viral after refusing to move feet from head rest

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  • Déjà que les films de mon multiplexe ne cassent pas des briques, mais là ça semble totalement acquis : les gens regardent leur téléphone à intervalle régulier pendant le film. Genre tu essaies de te concentrer, et un abruti devant consulte son smartphone, et tu ne voies plus que son écran qui brille dans la salle noire. Je viens de passer, je sais pas, une demi-heure du film de ce soir à tenter de masquer des écrans avec la main et d’essayer de me reconcentrer sur le film.

    Déjà que les gens puent, au cinéma. Maintenant ils regardent leur téléphone parce qu’ils n’arrivent pas à se concentrer plus d’une demi-heure ? Et puis l’abruti qui décroche dix minutes avant la fin, et qui se consacre entièrement à la lecture de son téléphone pendant que tu essaies désespéremment de te concentrer pour savoir comment ça va se terminer.

    Ce qui est vraiment exapérant, c’est pas la bêtise de pas être foutu de regarder un film d’une traite, ou de se casser si on trouve ça chiant, c’est d’être soit trop con pour se rendre compte qu’on fait chier une salle entière, soit de s’en contrefoutre. (C’est à ajouter à ma théorie du #jtenmerdisme.)

    • Y a ça aussi dans les concerts ! Non seulement c’est insupportable « en soi », mais en plus ça arrive surtout au moment où les musiciens « ralentissent un peu ». Il faut qu’ils soient à fond, sinon les gens préfèrent regarder leur portable !

    • Ils s’en contrefoutent, tous des #nombrils_du_monde. Dans sa salle, monsieur Monolecte redoute certaines séances où il est pratiquement assuré de devoir faire le flic en expliquant à des jeunes qu’ils ne sont pas dans leur salon ou le centre d’intérêt du spectacle… ce qu’ils ne comprennent pas.
      Même dans le public art et essai (traditionnellement plus engagé, plus âgé, plus courtois), on constate un certain relâchement, parfois…
      Il y a aussi le refus d’augmenter la marge avec la vente de confiserie, parce que là, c’est garanti, les gens se comportent comme des gorets, font du bruit et dégueulassent les sièges, le sol, tout. En ville, tu te retrouves avec les semelles qui collent à la moquette, tellement c’est beurk !

    • C’est pas que chez les bouffeurs de popcorn ou chez les djeuns, j’ai vécu ça aussi au TNT (Théatre National de Toulouse).
      Juste devant moi, une femme d’une cinquantaine, genre bourgeoise, qui a décroché du spectacle et qui s’est mise à chatter...

    • Hier, rebelotte en pire. Cette fois les types de la rangée derrière moi ont enlevé leurs chaussures et glissé leurs chaussettes-qui-puent entre les fauteuils pour s’aérer les arpions. Pendant tout le film je me suis dit que vraiment ça chlinguait plus que d’ordinaire (vraiment c’était grave de chez grave), et c’est vers la fin que je me suis rendu compte qu’il y avait ces chaussettes dégueulasses glissées à côté de moi. Ah putain ça c’est beurk !

    • @philippe_de_jonckheere @monolecte Sérieusement ? Oui. Quand je veux voir un bon film dans de bonnes conditions, je le regarde à la maison. La sortie au cinéma, c’est soit le week-end avec les enfants (et les films pour enfants sont généralement vachement mieux travaillés que les navets mainstream), soit c’est pour me vider la tête avec du grand spectacle.

      Le cinéma, j’y allais plus d’une fois par semaine depuis ma jeunesse. Je voyais plus de 70 films par an au cinoche, du mainstream, du moins mainstream et des classiques. Et puis j’ai commencé à me passionner pour les séries B des années 60/70, et puis il y a eu Titanic, qui a fait l’unanimité chez mes amis, et que j’ai vraiment vraiment vraiment pas supporté. J’ai arrêté d’aller au cinéma quasiment du jour au lendemain. Quand je découvre la fermeture d’un de ces cinoches que j’affectionnais, comme le Grand Pavois, c’est des années après et par hasard.

      Mais il y a un an et demi ils ont ouvert ce magnifique multiplexe à dix minutes de chez moi (il est vraiment très beau et très confortable), avec des places hors de prix (genre 14 euros la place), et je me suis dit que j’allais prendre une carte d’abonnement histoire d’aller au cinoche toutes les semaines juste pour faire un break du boulot (je bosse à la maison, c’est un peu usant à la longue). Au bout de la première année, j’ai regardé la liste des films que j’avais vus (avec la carte, c’est facile, c’est archivé dans mon compte internet) : une catastrophe absolue. En dehors des films pour les gamins (généralement bien faits, parfois même plutôt originaux), rien que des navets. J’ai compté : je n’avais vu que 2 films potables en un an.

      Alors je ne me fais pas d’illusions : les bons films c’est à la maison, le cinéma c’est pour les navets. (Je vois tout de même aussi beaucoup de navets à la maison, faut pas trop se la jouer non plus…) Mais ça ne veut pas dire que je voudrais pas un peu profiter de mon moment de détente sans les odeurs de chaussettes qui puent et les écrans qui allument leur téléphone dans le noir…

      Ah, sinon, @philippe_de_jonckheere j’ai vu qu’il ressortaient le premier Alien sur grand écran. Je crois que je vais y aller. Je te dirai si ça fait peur :-))

    • @arno Ah mais oui, mais non. Vue de ma fenêtre tu fais le truc à l’envers. Ne me dis pas qu’il n’y a pas un bon petit cinéma de quartier art et essai près de chez toi ? Je pense que je dois avoir, depuis encore un peu plus longtemps que toi, les mêmes habitudes, sauf que moi cela doit être au moins deux fois par semaine et quand j’étais étudiant c’était quasiment une fois par jour (sauf le week end). Pour quatre euros (carte d’abonnement), je vois régulièrement des films de qualité dans de très bonnes conditions de confort, de qualité de projection et sonore au Méliès à Montreuil et au Kosmos à Fontenay, parfois au Cin’Hoche à Bagnolet et je trouve que pour des films comme Masculin Féminin de Godard, ou Seven Chances de Keaton, vus donc récemment, c’est quand même autre chose que de les voir chez soi. Alors que pour ce qui reste des navets, je préfère les scanner vite fait mal à la maison.

      Je suis sûr que cela continue de faire hyper peur Alien , veux-tu que nous y allions ensemble pour se donner du courage ?

    • Ah, sinon, la séance d’Alien, c’est vendredi 28 à 20 heures, j’ai pris la place au deuxième rang de mon multiplexe (Levallois). Si tu viens, je te prends la place à côté de moi (j’ai pris la place illico pour moi : c’est une salle pas trop grande et c’est déjà bien remplis au centre de la salle, y’avait plus que les premiers rangs libre au milieu).