Les « détecteurs de faux pas littéraires » vont-ils tuer la littérature ?

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    Sur le site de Writing in the Margins, lancé en 2012, l’auteure Justina Ireland formule les objectifs de ce nouveau parc d’experts : signaler les « préjugés intériorisés et le discours chargé négativement » susceptibles d’émerger lorsque les auteurs créent « hors de leur champ d’expérience. » En avril de l’année dernière, Justina Ireland a mis en place une base de données publique où les détecteurs de faux pas indépendants peuvent entrer leurs noms, leurs coordonnées et leur « domaine d’expertise ». Ces connaissances particulières sont en général ancrées dans l’identité (« femme queer », « métis bisexuel », « est-asiatique », « musulman ») ainsi que dans des histoires personnelles de maladie mentale, de mauvais traitements et de négligence, de pauvreté, de handicap ou de maladies chroniques.

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      avant d’envoyer son manuscrit à l’impression, elle contacta un groupe de « sensitivity readers », ou détecteurs de faux pas littéraires. Ces anges dispensateurs de conseils—moitié contrôleurs d’informations, moitié ambassadeurs culturels—sont de tout nouveaux venus dans l’écosystème de l’édition américaine. Engagés soit par des auteurs, soit par des maisons d’édition, ils appartiennent à une minorité et sont chargés d’examiner des manuscrits dans le but de débusquer d’éventuelles descriptions blessantes, inexactes ou inappropriées de ladite minorité.