Les agriculteurs du Gers veulent exercer un droit millénaire : utiliser des semences fermières
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Ce droit des semences fermières s’est progressivement réduit, passant du droit au privilège jusqu’en 1991 où est apparue la notion de « dérogation facultative », promulguée par l’Union pour la protection des obtentions végétales (UPOV).
Aujourd’hui il n’y a plus que vingt et une variétés qui peuvent être multipliées, sous conditions, par l’agriculteur. « Il s’agit surtout de payer une taxe, au moment de la livraison des récoltes. Collectée par l’organisme stockeur elle est répartie entre tous les semenciers, selon un procédé très occulte. » Thierry Dupouy est très critique sur cette « contribution volontaire obligatoire » dont l’appellation, déjà, prête à sourire…