Pas au nom de tous les catholiques !

/13517-pas-au-nom-de-tous-les-catholique

  • Pas au nom de tous les catholiques !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13517-pas-au-nom-de-tous-les-catholiques

    Il est vrai que se faire prendre en otage par une partie de la Droite, ce n’est franchement pas agréable et surtout illogique, comment un vrai catholique pourrait-il être adepte du libéralisme et de la mondialisation ? c’est un non-sens contraire aux écritures... (enfin je parle en mon nom et celui de Chalouette.)

    Penelope et François Fillon assistent à la messe de canonisation de cinq bienheureux, à Rome le 11 octobre

    2009. Photo Alberto Pizzoli. AFP

    Présenter François Fillon comme le « candidat chrétien » met beaucoup de catholiques mal à l’aise. Car depuis la fin du XXe siècle, la dérive droitière d’une partie de l’électorat catholique, finit par contredire le véritable message chrétien.

    En novembre 2016, une couverture du quotidien Libération s’écriait : « Attention, Jésus (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • Jeune, catho et électeur de François Fillon « à contre-coeur »
      RTS - Tamara Muncanovic - 22 Mars 2017

      http://www.rts.ch/info/monde/8479420--tous-pourris-d-accord-mais-je-vote-pour-qui-moi-.html

      « A contre-coeur » : l’expression est lâchée. Pierre-Hugues Dubois votera probablement pour François Fillon à la présidentielle française, mais à contre-coeur. Quelques mois auparavant, l’étudiant ingénieur en statistiques était pourtant prêt à s’engager au sein du parti Les Républicains. Mais l’affaire des emplois présumés fictifs et plusieurs points du programme du candidat de la droite ont refroidi le jeune homme de 22 ans. Ce qui manque à ce catholique pratiquant dans le paysage politique français, c’est une « offre pape François ». Soit un candidat conservateur sur les questions sociétales, tels que l’avortement ou l’euthanasie, mais ouvert sur les thèmes de l’aide aux plus faibles et aux migrants.

      A Rennes où il étudie, le petit dernier d’une famille de quatre enfants se passionne pour la politique. Chaque mercredi, il se rend à l’aumônerie de son campus universitaire où se tient après la messe une discussion thématique. Depuis le mois de janvier, celle-ci est consacrée à la politique, en vue des élections. Un chrétien doit-il aller voter ? Sur quelle base doit-il faire son choix ? Le père De La Foye – au nom prédestiné – éclaire les étudiants bretons sur les questions qu’ils se posent.

      Ce soir-là, sur la quinzaine de jeunes présents au souper qui suit la discussion, nombreux sont ceux qui voteront pour François Fillon, ce candidat qui s’est publiquement présenté comme chrétien. Egalement originaire de l’ouest de la France, l’ancien Premier ministre a-t-il conquis tous ces catholiques ?

      Un seul étudiant ose se manifester lorsque la question est posée. Vianney ne votera pas pour François Fillon, le programme du politicien ne correspondant pas à ses attentes sur les questions éthiques comme la procréation médicalement assistée. Au premier tour, le jeune homme hésite encore. Peut-être donnera-t-il sa voix à Nicolas Dupont-Aignan ou François Asselineau. Par contre, au second tour, il sait qu’il glissera un bulletin Marine Le Pen dans l’urne. Un geste qui n’est pas si courant à Rennes, ville marquée à gauche où le Front national a peiné à percer par le passé.

      Non, Pierre-Hugues ne s’est pas engagé dans la politique. Petites lunettes posées sur le nez, il explique avec assurance qu’il peut se rendre tout aussi utile – voire davantage – à travers la vie associative. Le Breton officie en tant que trésorier au sein de l’Association catholique des étudiants rennais, co-anime une émission pour jeunes sur une radio associative et participe à l’organisation d’événements, tel le pèlerinage au Mont-Saint-Michel qui réunit plusieurs centaines d’étudiants de l’ouest de la France le dimanche des Rameaux.

      Marche, chants, messes et méditations sous un soleil de plomb, la rencontre permet à ces jeunes catholiques de se retrouver. « La foi nous apporte quelque chose de plus, une certaine espérance », raconte Domitille, bénévole pour le pèlerinage. « Peut-être sommes-nous là pour redonner de l’espoir aux autres jeunes et leur dire que nous pouvons trouver le bon chemin pour l’avenir. »

      La foi, Pierre-Hugues l’a reçue de ses parents. Après une période à l’adolescence où il s’est éloigné de Dieu, l’étudiant a vécu un moment magique à Madrid en 2011 lors des Journées mondiales de la jeunesse, cet événement organisé par l’Eglise catholique rassemblant des jeunes du monde entier. « A un moment, le pape nous a dit de prier, et d’un coup, un million de personnes se sont tues et ce fut extraordinaire », se rappelle-t-il.

      En tant qu’étudiant en sciences exactes, le jeune homme connaît cependant le doute. Mais sa soif de transcendance le rattrape toujours. Un besoin de dépassement qui, espèrent ces chrétiens français, leur permettra peut-être de peser sur le pays davantage que leurs aînés. Que ce soit avec un groupe de pression comme le mouvement Sens commun, issu de la Manif pour tous, ou à travers le monde associatif, ces catholiques peuvent asseoir leurs actions sur une organisation qui possède une expérience de plus de 2000 ans.