Actualité économique et financière, bourse

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  • Séisme dans le commerce mondial : la Chine interdit l’exportation de technologies liées aux métaux stratégiques
    https://www.latribune.fr/economie/international/seisme-dans-le-commerce-mondial-la-chine-interdit-l-exportation-de-technol

    La Chine va interdire l’exportation de technologies d’extraction et de séparation des terres rares, ce qui pourrait potentiellement rendre plus difficile pour les autres pays de développer ce secteur crucial. L’objectif, selon Pékin, est de protéger la sécurité nationale. Mais les autres Etats, et en particulier ceux du Vieux continent, dépendent presque entièrement de ces exportations chinoises pour accélérer dans des secteurs clés.

    Pour mémoire, quand ce genre de choses arrive à l’empire, l’empire contre-attaque en allant se servir.

    D’habitude, il me semblait que la Tribune rappelait les enjeux. L’enjeux, c’est que les US ont interdit tout accès à la Chine aux semi-conducteurs occidentaux et que la Chine trouve cela injuste, mais que les US s’en foutent, et qu’ils vont maintenant t’expliquer que les Chinois sont vraiment trop agressifs.

    • Plus de un an pour riposter à l’agression américaine. On ne peut pas dire que les chinois ne prennent pas les choses à la légère.
      géopolitiquement ce qu’ils viennent de décider c’est à peu près aussi important que de décider qu’on va se passer de la Russie pour se fournir en matières premières.

  • Fiscalité du logement : les propriétaires immobiliers dans le viseur de la Cour des Comptes – La Tribune
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/biens-d-equipement-btp-immobilier/fiscalite-du-logement-les-proprietaires-immobiliers-dans-le-viseur-de-la-c

    La Cour des Comptes publie ce lundi un rapport intitulé « Pour une fiscalité du logement plus cohérente ». Les magistrats financiers prêchent notamment pour une réforme « majeure » de l’assiette de la taxe foncière. Décryptage.

    Elles ne décolèrent pas. Après le coup de gueule, le 14 décembre, du président de la Fédération française du bâtiment (FFB) redoutant une chute d’activité de 5,5% en 2024, voire la récession, les fédérations professionnelles de la fabrique urbaine dénoncent un « abandon incompréhensible du gouvernement ». A commencer par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), pourtant en lien avec le gouvernement pour faire baisser les prix de sortie des logements neufs, comme l’a confié le ministre Vergriete à La Tribune.

    Il n’empêche : le manifeste a été cosigné par le pôle Habitat de la FFB, l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui fédère les bailleurs sociaux, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) qui représente les agents, le constructeur, bailleur et promoteur Procivis, l’Union des syndicats de l’immobilier (Unis), l’Union nationale des notaires employeurs (Unne), l’Union des architectes (Unsa) et l’Union nationale des économistes de la construction (Untec).

    « Blocage des parcours résidentiels, freins à la mobilité professionnelle et à la réindustrialisation, difficulté d’acquérir son logement pour ceux qui souhaitent être propriétaires, réduction de l’offre locative sociale et privée, nombre d’agréments Hlm au plus bas et de demandeurs au plus haut, étudiants qui renoncent à des études faute de logement, complexification de MaPrimeRénov’, ... : telles sont les situations douloureuses que les Français vivent au quotidien », pointent les décideurs économiques.

    La Cour des Comptes pour une une fiscalité « plus cohérente »
    C’est à la lumière de cette situation qu’il faut lire le dernier rapport de la Cour des Comptes intitulé « Pour une fiscalité du logement plus cohérente ». Selon les « Sages » de la rue Cambon, si le logement est « un bien particulier » qui « fait l’objet d’une taxation particulière », il est aussi « confronté aujourd’hui à des défis nouveaux ou centraux qui ne sont pas sans incidence sur les dispositifs fiscaux ».

    « La conjoncture économique actuelle marquée par une hausse des taux d’intérêt et la contraction corrélative des emprunts accentue les difficultés rencontrées par les ménages et le secteur de la construction neuve », relèvent ainsi les magistrats financiers.

    Leur thèse : la fiscalité est « peu préparée aux défis actuels et doit gagner en cohérence pour trouver un meilleur équilibre entre les dispositifs d’incitation et une plus large neutralité ». Elle est même « déconnectée de la valeur économique des biens ».

    Pour une réforme « majeure » de l’assiette de la taxe foncière
    Aussi la Cour des Comptes pousse-t-elle une réforme « majeure » : une révision de l’assiette de la taxe foncière, dont s’acquittent uniquement les propriétaires, pour établir un lien direct avec la valeur de marché ou la valeur vénale des logements.

    « La fiscalité du logement, malgré des dispositifs incitatifs coûteux, rigidifie le marché et n’est pas adaptée aux nouveaux enjeux environnementaux du bâti en France », assène-t-elle encore.
    Les « Sages » de la rue Cambon jugent même les effets sur la solvabilisation des ménages du prêt à taux zéro « incertains ». Et ce alors que la Fédération française du bâtiment vient de plaider pour un redéploiement du PTZ à 40% sur tout le territoire et de revaloriser ses barèmes pour « relancer rapidement le marché, répondre à une demande bien présente, permettre la sortie du parc locatif, mais aussi dégager des ressources budgétaires ».

    Vers une généralisation de la taxe sur les logements vacants ?
    Les mêmes magistrats financiers estiment que la taxe sur les logements vacants (TLV) pourrait être « généralisée » pour limiter l’artificialisation des sols (ZAN). Une piste qui fait écho à celle de l’association des maires de France (AMF) visant à « réorienter certains dispositifs fiscaux pour financer les surcoûts et libérer le foncier ». La liste des communes qui peuvent assujettir les contribuables à la TLV a toutefois déjà été rallongée de 2.000 communes de moins de 50.000 habitants le 27 août dernier par décret paru au Journal officiel.

    A rebours des demandes régulières des acteurs privés, la Cour des Comptes considère dans le même temps que le taux réduit de TVA à 5,5% pour la rénovation énergétique « ne permet pas de répondre aux enjeux de ciblage et d’efficience » et défend un alignement sur le taux intermédiaire de 10% « pourrait être recherché ».

    « La logique globale qui doit motiver toute réforme de la fiscalité du logement est un rééquilibrage vers plus de neutralité », affirme-t-elle.

    Ou une taxation de la détention immobilière ?
    Plus polémique, elle appelle ainsi « à chercher à taxer plus la détention que l’acquisition » et « à envisager une bascule des droits de mutation à titre onéreux vers la taxe foncière », sans perte pour les collectivités locales qui perçoivent ces frais de notaire, dont s’acquittent tous les acheteurs lors d’une vente immobilière.

    Les propriétaires sont décidément dans le viseur des « Sages » de la rue Cambon, puisque ces derniers suggèrent de « remettre en cause » la distinction « historique et unique dans le monde » entre la location vide et la location meublée. Comment ? En supprimant les conditions « favorables » pour les meublés touristiques classés et en « unifiant progressivement » le droit fiscal autour des deux régimes.

    De quoi donner du grain à moudre au gouvernement. Mi-novembre, la Première ministre Elisabeth Borne a officiellement missionné les députées Annaig Le Meur (Finistère, Renaissance) et Marina Ferrari (Savoie, MoDem) sur la fiscalité locative afin de « favoriser les locations de longue durée ».

    Du grain à moudre pour le gouvernement
    Selon nos informations, il s’agit d’examiner les dispositifs fiscaux existants comme l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), la fiscalité de cession et de succession, mais aussi de regarder les avantages fiscaux liés au logement abordable pour les faciliter et les consolider.

    A l’époque, le ministre du Logement confiait à La Tribune vouloir ne pas seulement traiter le cas des meublés touristiques, mais aussi réussir à faire venir plus d’investisseurs particuliers et institutionnels dans le logement comme résidence principale.

    « Nous voulons faire en sorte que les propriétaires, qui détiennent 4-5 logements voire plus, se tournent encore plus vers le locatif de longue durée. C’est donc l’ensemble de la fiscalité locative que ces députées vont étudier et pas uniquement la question de l’abattement fiscal des contribuables qui optent pour le régime fiscal "simplifié" », expliquait, fin novembre, Patrice Vergriete.

    Procéder à une évaluation systématique
    Les conclusions sont attendues pour la mi-mars. En attendant, la Cour des Comptes persiste et signe : il faut mettre en cohérence les dispositifs fiscaux avec la valeur économique des logements. A commencer par borner dans le temps les dépenses fiscales et procéder à leur évaluation systématique.

    De même qu’elle appelle à préférer les aides budgétaires ciblées en substitution aux incitations fiscales. En cela, elle recommande de confirmer la non-reconduction du dispositif Pinel et l’absence de dispositif équivalent de remplacement. Une idée, là encore, qui ne va pas faire plaisir à tous les responsables du secteur.

    • le dossier du CPO (rapport + rapports particuliers)
      Pour une fiscalité du logement plus cohérente | Cour des comptes
      https://www.ccomptes.fr/fr/publications/pour-une-fiscalite-du-logement-plus-coherente

      Le CPO recommande à ce titre de traiter de manière plus homogène la fiscalité du logement, d’une part, en taxant davantage la détention que les transactions via notamment une bascule des DMTO vers la taxe foncière, d’autre part, en corrigeant le traitement fiscal dans le temps des plus-values immobilières afin de tenir compte de l’érosion monétaire et des travaux d’amélioration réalisés par le vendeur et, enfin, en rapprochant puis en unifiant à terme les régimes fiscaux de la location meublée et de la location nue.

  • Tarifs des complémentaires santé : 8 à 12% de hausse, ce n’est « pas tenable » dénonce le ministre de la Santé
    https://www.latribune.fr/economie/france/tarifs-des-complementaires-sante-8-a-12-de-hausse-ce-n-est-pas-tenable-den

    J’ai vérifié, la mienne augmente de 12,3% et celle de mon père de 25%.

    Selon Aurélien Rousseau, les mutuelles « ne peuvent pas aujourd’hui faire des patients la variable d’ajustement de leur modèle économique ». De leur côté, les complémentaires santé pointent la hausse des dépenses de santé des Français, mais aussi le transfert que leur impose l’Etat de 500 millions d’euros de dépenses dentaires supplémentaires par an.

  • https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-pourquoi-les-factures-vont-continuer-de-flamber-983992.html

    Électricité : pourquoi les factures vont continuer de flamber
    Alors même que les prix de l’électricité ont baissé sur les marchés, les tarifs payés par les consommateurs vont à nouveau connaître une hausse de 10% au 1er février 2024, a confirmé ce jeudi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sur FranceInfo. Surtout, d’autres « hausses régulières » devraient suivre. Et pour cause, depuis près d’un an, le gouvernement met progressivement fin à son bouclier tarifaire, ce qui fait mécaniquement gonfler les factures.

    https://justpaste.it/befcl

    #EDF #marché_de_l'électricité #ARENH #TRV

  • La chute de l’espérance de vie dans les pays riches alarme les économiste
    https://www.latribune.fr/economie/international/la-chute-de-l-esperance-de-vie-dans-les-pays-riches-alarme-les-economistes

    Les dégâts de la crise sanitaire sur les populations et l’économie font toujours des ravages. Plus de trois années après l’arrivée du virus en Europe, la déflagration se fait toujours ressentir. La propagation du virus a certes ralenti dans la plupart des pays riches. Mais les populations les plus à risque continuent d’être exposées à cette maladie. A cela s’ajoutent les effets délétères du réchauffement climatique sur la santé. Dans ce contexte morose, l’OCDE a sonné l’alerte dans son dernier panorama sur la santé dévoilé ce mardi 7 novembre. « L’espérance de vie a diminué de 0,7 an en moyenne dans les pays de l’OCDE entre 2019 et 2021. Si les données provisoires pour 2022 laissent entrevoir une amélioration dans certains pays, l’espérance de vie reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie dans 28 pays (sur 38) », a déclaré Mathias Corman, secrétaire général de l’OCDE lors d’un point presse au siège de l’institution à Paris.

    Après des décennies de hausses ininterrompues des gains d’espérance de vie, le Covid-19 a marqué une rupture brutale. « Cette baisse n’est pas une surprise mais elle est inquiétante », a indiqué Stefano Carpetta, directeur de l’Emploi, du travail et des Affaires sociales à l’OCDE. « On espère que ce phénomène est temporaire », a ajouté le spécialiste des questions du travail interrogé par La Tribune. Sur le plan économique, « ce recul de l’espérance de vie risque d’avoir un impact sur les dépenses de santé dans les pays où la population est vieillissante », ajoute l’économiste.

  • La productivité est en chute libre en France, les économistes s’alarment
    https://www.latribune.fr/economie/france/la-productivite-est-en-chute-libre-en-france-les-economistes-s-alarment-98

    La productivité en France a chuté dramatiquement selon l’économiste Natacha Valla, alors que le taux d’emploi est resté stable pendant toutes ces années de crise. Dans un épais rapport de plus de 200 pages, le conseil national de la productivité (CNP) dresse un tableau préoccupant de la richesse produite par tête après la pandémie et la crise énergétique.

  • Électricité : pour éviter un blackout, l’Etat prêt à tester une limitation forcée de la consommation
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-pour-eviter-un-blackout-l-etat-pret-a-tester-une-limitation-fo

    Effrayé à l’idée de devoir opérer des coupures tournantes si le courant venait à manquer pendant l’hiver, le gouvernement envisage de réduire la puissance électrique des clients résidentiels, afin d’alléger la pression sur le réseau. Dans un projet de décret consulté par La Tribune, celui-ci prévoit ainsi de mener un test grandeur nature, consistant à limiter la demande d’électricité de quelque 200.000 Français équipés d’un compteur #Linky, sans recours ni indemnisation possible. Les ménages en question devraient se contenter d’un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures, sur une période courant jusqu’au 31 mars 2024.

  • Électricité : pour éviter un blackout, l’Etat prêt à tester une limitation forcée de la consommation
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-pour-eviter-un-blackout-l-etat-pret-a-tester-une-limitation-fo

    Dans un projet de décret consulté par La Tribune, celui-ci prévoit ainsi de mener un test grandeur nature, consistant à limiter la demande d’électricité de quelque 200.000 Français équipés d’un compteur #Linky, sans recours ni indemnisation possible. Les ménages en question devraient se contenter d’un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures, sur une période courant jusqu’au 31 mars 2024.

    • Objectif affiché : « déterminer s’il est possible techniquement de mettre en œuvre une nouvelle mesure hors marché [...] si la disponibilité des moyens de #production_d'électricité est moindre », peut-on lire dans le document. Et ce, pour « réduire ou éviter le recours au #délestage », c’est-à-dire l’organisation de coupures d’électricité localisées et réparties sur le territoire.

      il n’est pas envisagé semble-t’il d’utiliser cette possibilité de réduction de consommation chez les gros consommateurs (entreprises)

      #blackout #électricité #réseau_électrique #Linky

    • sur cette pratique de l’effacement (contre rémunération) je rajoute quelques références académiques récentes qui explique la mise en œuvre de cette pratique et les difficultés et dilemmes qui surgissent de son application
      Pellegrino M. et Rupeka M., 2023, Contribution des centrales électriques virtuelles à la résilience du réseau électrique, Flux, 132 (2), p. 22‑44. https://doi.org/10.3917/flux1.132.0022 (voir notamment les notes 8, 9 et 10)
      ainsi que Reverdy T., 2016, Construire la valeur d’un service énergétique : la trajectoire de l’effacement diffus en France, Colléner, étude de cas N° 19 [en ligne] (consulté le 11/10/22) Disponible à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01174292/file/Effacement%20diffus%2C%20note%20finale%202.pdf

    • Ahhh toujours l’affaire des petits porteurs qui se font arnaquer !

      L’entreprise Voltalis, créée en 2006, propose d’organiser l’effacement de la consommation des
      particuliers. C’est ce qu’on appelle l’effacement diffus. À l’aide d’un boitier électronique commandé à
      distance, Voltalis peut couper l’alimentation de différents appareils électroniques chez un petit
      consommateur (particuliers ou artisans, PME…) pour des petites durées. En installant son boitier
      chez de nombreux consommateurs, l’entreprise peut ainsi rendre disponible une quantité
      d’électricité suffisamment importante pour être prise en compte par RTE. Voltalis a choisi de ne pas
      rémunérer le consommateur pour sa participation, ce qui a pour avantage de réduire le coût pour
      l’entreprise, mais ce qui implique aussi que l’effacement n’ait pas de conséquences trop importantes
      sur le confort et l’usage de l’électricité, et donc limite les équipements concernés (chauffage,
      chauffe-eau) et la durée de l’effacement à une ½ heure. L’avantage du modèle de Voltalis est qu’il
      peut garantir à RTE une capacité d’effacement sur un délai court car l’entreprise commande
      automatiquement l’effacement, et non le particulier. Il est donc possible d’associer une baisse de la
      consommation à l’action de Voltalis et non à une pratique de consommation du particulier 4
      indépendante1. Le second avantage est que Voltalis n’a pas besoin de rémunérer le consommateur
      effacé : celui-ci n’a pas eu à payer la consommation effacée.

      (…)

      Il y a donc une importante différence avec les effacements des consommations industrielles. Les
      consommateurs industriels sont a priori des cibles privilégiées pour l’effacement, pour une raison
      simple, les faibles coûts d’investissement et de gestion relativement à la puissance qui peut être
      effacée (étant beaucoup plus importante que les consommateurs individuels). Néanmoins, ces
      consommateurs industriels exigent d’être rémunérés pour cette flexibilité, rémunération qui va en
      réduction du gain de l’agrégateur.

      page3

    • Quelle bande de menteurs !

      En fait, pour chauffer un volume x, t’as toujours besoin de la même quantité d’énergie. Elle est plus ou moins efficace, a plus ou moins de rendement selon la source, la méthode, mais au final, il te faut la même quantité.

      Donc, si le délestage forcé concerne que le chauffe eau ou le chauffage, le consommateur ne fait aucune économie.

      Pendant que le jus est coupé, son eau et son appart ne sont pas chauffés et donc, il faudra consommer + et plus longtemps ensuite pour récupérer l’énergie “en retard”.

      On va dire qu’au mieux, c’est neutre, mais l’inertie fait que ça peut au final lui couter plus cher de rattraper une baisse de température que de mettre un petit coup de jus de temps à autre pour maintenir la température constante.

      Bref, bien sûr qu’il faudrait dédommager l’utilisateur.

  • Nucléaire français : un avenir « radieux ».

    Nucléaire : EDF en discussion avec 8 pays européens pour vendre ses EPR
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-edf-en-discussion-avec-8-pays-europeens-pour-vendre-ses-epr-9790

    Nucléaire : EDF en discussion avec 8 pays européens pour vendre ses EPR
    Malgré l’immense chantier de la relance nucléaire tricolore, les difficultés rencontrées sur l’EPR de Flamanville, et sa dette vertigineuse, l’électricien français entend accélérer à l’international et espère développer une flotte de réacteurs en Europe. Il mène ainsi des discussions, plus ou moins avancées, avec huit gouvernements du Vieux Continent. Objectif : créer des effets de série pour gagner en productivité et maintenir à niveau la filière tricolore, après qu’elle ait failli péricliter. Un enjeu stratégique pour la souveraineté énergétique de la France, qui se heurte toutefois à une redoutable concurrence.

    https://justpaste.it/1u61x

  • Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? – La Tribune, Opinions
    https://www.latribune.fr/opinions/editos/ca-vous-chatouille-ou-ca-vous-gratouille-punaise-un-peu-les-deux-camarade-


    Reuters

    La crise des punaises de lit, un bug symptomatique d’une époque de peurs et aussi un héritage de l’Etat nounou du Covid. Face à ces craintes collectives, le gouvernement affiche son hyper-vigilance, quitte à ne pas prendre les mesures impopulaires, mais nécessaires pour rétablir les finances publiques. Au risque d’un bug, mais financier celui-là.

    La France a peur... des punaises de lit ! aurait dit Roger Gicquel. Cinémas ou écoles fermées, droit de retrait des profs dans un lycée parisien, annulation d’un vol Paris-New York, vidéos virales sur les réseaux sociaux, la semaine a été placée sous le signe du nouveau vampire des nuits blanches. Une véritable psychose a fait irruption dans les médias, face aux méfaits de cet hétéroptère hématophage gourmand-piquant. Car c’est un réel fléau moral et financier pour ses victimes. Il en coûte souvent une bonne dépression tant la bestiole est devenue résistante et coûte en moyenne plus de 850 euros pour se débarrasser de ce nuisible.

    Pressé d’agir, bien qu’il ne soit pas avéré en pleine Coupe du monde de Rugby, que la France subisse une invasion de ce nuisible, le gouvernement s’est mobilisé : une réunion interministérielle présidée par Elisabeth Borne a mis à l’étude « des réponses » à ce sujet qui inquiète les Français. Le ministre des Transports, Clément Beaune a réclamé « de la transparence » dans les trains, bus et métro, mais reconnaît qu’il n’y a « pas de recrudescence ». Pour rassurer à 300 jours des JO, un grand nettoyage de printemps sera organisé partout où des cas seront avérés.

    L’épisode en dit beaucoup aussi sur l’état de santé mentale de nombreux Français trois ans après le Covid. Après l’épidémie, qui n’est d’ailleurs pas finie, tout ce qui affecte la santé fait peur. Plus que jamais, la France se divise en deux camps, ceux qui ont peur et les autres. Devenu nounou, l’Etat en France se veut protecteur, mais plus quoi qu’il en coûte. Malgré le réel impact social du fléau des punaises, il n’est pas question ici de faire un chèque aux plus modestes pour les aider à s’en débarrasser, à la manière du chèque carburant accordé à nouveau par Emmanuel Macron. Mais de montrer juste que l’on prend le sujet au sérieux.

    A voir la réaction du gouvernement, c’est aussi et peut-être surtout lui qui a peur, d’une nouvelle explosion type Gilets Jaunes. Les prochains jours permettront de prendre la température sociale avec la journée d’action du 13 octobre, prélude à la conférence sur les bas salaires du lundi 16 octobre à Matignon. Elisabeth Borne recevra au préalable les partenaires sociaux en début de semaine. Dans ce climat tendu, le pouvoir fait preuve d’une hyper-vigilance dont la crise de la punaise de lit est un symptôme autant qu’un avant-goût. Il faut tout faire pour éviter d’agiter un chiffon rouge. Avec la revalorisation de 5,2% des retraites du régime général et de 4,9% des complémentaires du privé, plus importante que le Smic horaire à date, la réforme des 64 ans se paie cash, pour rattraper l’inflation. Inutile de réveiller la contestation à l’heure où l’intersyndicale commence à s’ébrécher.

    Si les partenaires sociaux sont unis pour rejeter toute ponction sur les excédents de l’Agirc-Arrco ou de l’assurance-chômage (Unedic), l’Etat ne renonce pas à ce qui est qualifié de hold-up, même si le patronat se divise. Alors que le taux de chômage se retourne dans une conjoncture inquiétante, la peur gagne aussi les patrons, petits et grands. D’autant que les chiffres des faillites s’envolent, notamment dans les secteurs très exposés de l’immobilier, du BTP et de l’habillement. Et les nuages s’amoncellent. La panne de l’industrie allemande est une mauvaise nouvelle pour la France, même si celle-ci fait preuve de plus de résilience. Mais pour combien de temps ? Bruno Le Maire tient ses prévisions, mais le ministre des finances ne s’est jamais senti aussi seul que pour le vote de ce budget, où il va devoir batailler pour tenir les dépenses publiques avec en ligne de mire le calendrier des agences de notation.

    Si Fitch le 15 octobre et surtout Standard & Poor’s début décembre dégradaient la notation de notre dette souveraine, cela serait du plus mauvais effet sur nos taux d’emprunt qui se dilatent dangereusement, au rythme de notre programme d’émission record de 285 milliards d’euros en 2024. Ce bug-là, Bercy aimerait bien l’éviter, mais pour cela, BLM doit convaincre ses camarades ministres de la nécessité de faire plus de rigueur. Le problème, c’est que toutes les mesures à venir sont très impopulaires. Et Emmanuel Macron tergiverse devant l’obstacle, à l’exemple du projet de hausse de la franchise sur les médicaments de 50 centimes à 1 euro, pourtant plafonnée à 50 euros pour les malades en ALD. Au risque de ne pas prendre les bonnes décisions à temps et de rencontrer le mur de l’argent : chaque demi-point de taux d’intérêt en plus représente 10 milliards de charges d’intérêt en plus.

    Autre sujet brûlant, celui du logement, en panne sèche. Alerté par Edouard Philippe qui a parlé de la « bombe sociale » à venir, le gouvernement commence à reculer sur les passoires thermiques et la polémique sur l’application des DPE, les diagnostics de performance énergétique. Sans changer le calendrier de la loi, la ministre de l’énergie, Agnès Pannier-Runacher à concédé qu’il faudra des « dérogations très ciblées et pragmatiques pour permettre aux propriétaires qui, de bonne foi, n’arrivent pas à mettre en œuvre leur projet de rénovation, de gagner peut-être un tout petit peu de temps ».

    Dernière peur française illustrée cette fin de semaine, celle de nous faire voler nos pépites par des concurrents étrangers. Après avoir prévenu cet été que le décret sur les investissements étrangers sera durci, Bruno Le Maire a mis en acte cette promesse en bloquant le rachat par l’Américain Flowserve de Segault et Velan, deux fournisseurs clefs de robinetterie de précision pour le nucléaire civil et militaire.

  • Une panne informatique géante oblige Toyota à mettre à l’arrêt la quasi-totalité de ses usines japonaises latribune.fr -

    Une panne informatique géante paralyse depuis ce mardi matin la production de 12 des 14 usines du groupe Toyota au Japon. A ce stage, le numéro un mondial de l’automobile ne soupçonne pas une cyberattaque. _


    Au Japon, Toyota est à l’arrêt, ou presque. « Douze usines automobiles (sur 14 NDLR), concernant 25 lignes de production, sont dans l’incapacité de commander des pièces à cause d’une défaillance système » a déclaré à l’AFP une porte-parole du constructeur. « Pour l’instant, nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une cyberattaque ». Cette panne concerne seulement les usines japonaises du groupe et non ses nombreux sites de production à l’étranger, a aussi précisé ultérieurement Toyota.

    Conséquence, l’action du groupe, qui avait démarré en hausse mardi à la Bourse de Tokyo, est tombée dans le rouge après ces informations. Le titre a clôturé la séance en baisse de 0,2% tandis que l’indice Nikkei a gagné 0,18%.

    Une production mondiale qui a fortement accéléré
    L’an dernier, Toyota avait déjà été obligé de suspendre toute sa production au Japon pendant une journée en raison d’une cyberattaque ayant touché l’un de ses fournisseurs, Kojima Industries.
    . . . . . . .

    #toyota #juste_à_temps #sécurité #internet #sécurité_informatique

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/une-panne-informatique-geante-oblige-toyota-a-mettre-a-l-arret-la-quasi-to

    • Panne géante au Royaume-Uni : des vols annulés par milliers et une addition qui s’annonce salée afp - La Tribune

      La panne géante de contrôle aérien touche le Royaume-Uni, et perturbe le retour de milliers de voyageurs après un long week-end férié. Cet incident devrait coûter des dizaines de millions de livres aux compagnies aériennes. En cause, « une donnée inhabituelle » introduite dans le système qui l’aurait fait planter entraînant de multiples retards et annulations de vols.

      C’est la plus importante panne qu’a connue le ciel britannique depuis près d’une décennie, selon ministre des Transports. Ce lundi, une panne du système de contrôle aérien britannique a forcé les agents aériens à rentrer manuellement les plans de vols, entraînant de très nombreux retards et des annulations en chaîne.

      Plus de 1.500 vols au départ ou à l’arrivée du Royaume-Uni, soit plus du quart du total, ont dû être annulés lundi et encore 345 mardi, selon la compagnie spécialisée Cirium. Des dizaines de milliers, voire jusqu’à plusieurs centaines de milliers de personnes, pourraient avoir ainsi vu leur vol annulé. La compagnie britannique Easyjet a annoncé mercredi affréter d’ici la fin de la semaine cinq vols pour faire rentrer au Royaume-Uni des touristes encore bloqués en Espagne, au Portugal, en Tunisie ou en Grèce, précisant que ses opérations sont désormais revenues à la normale.

      La NATS, autorité britannique du contrôle aérien, admettait mardi auprès de l’AFP que plusieurs jours seraient nécessaires pour revenir à la normale et ramener tous les voyageurs chez eux.
      Une « donnée inhabituelle »
      La panne a été causée par « une donnée inhabituelle » introduite dans le système, a indiqué mercredi le directeur général de la NATS Martin Rolfe.
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      100 millions de livres
      Les conséquences vont aussi, et surtout, être financières pour les compagnies aériennes.

      « Nous aurons près de 100 millions de livres (116 millions d’euros) de coûts supplémentaires auxquels les compagnies aériennes auront été confrontées », a assuré ce mercredi à la BBC Willie Walsh.
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      #aéroport #Londres #panne

      Source : https://www.latribune.fr/economie/international/panne-geante-au-royaume-uni-des-vols-annules-par-milliers-et-une-addition-

    • Île-de-France : les hôpitaux de l’AP-HP victimes d’une panne géante Le Figaro
      Cela devient une pandémie

      Une panne technique a touché le logiciel Orbis et le site internet des 38 établissements parisiens, ce mercredi.

      Si l’incident a été résolu en milieu d’après-midi, il a paralysé bon nombre de services des hôpitaux de Paris. Selon les informations de BFMTV, les 38 établissements de l’AP-HP ont subi une panne géante ce mercredi. Plus précisément, l’utilisation d’Orbis, le logiciel permettant l’identification des patients et la prescription des médicaments n’était plus possible. Idem pour le site de l’AP-HP.


      Le personnel n’avait également plus accès à internet et à la messagerie interne. Le logiciel utilisé par le Samu était, quant à lui, disponible. Après la résolution de la panne technique, le réseau est redevenu opérationnel en milieu d’après-midi et les différentes applications ont pu redémarrer.

      Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/ile-de-france-les-hopitaux-de-l-ap-hp-victimes-d-une-panne-geante-20230830

  • Un vol massif de données personnelles à Pôle emploi, six millions d’inscrits pourraient être concernés - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/economie/six-millions-de-personnes-pourraient-etre-concernees-par-un-vol-de-donnee

    Nom, prénom, numéro de Sécurité sociale… Un nouvel « acte de cybermalvaillance » a touché l’opérateur, via l’un de ses prestataires. Il pourrait concerner les données de six millions de demandeurs d’emploi. La direction de Pôle emploi va porter plainte.

    La CNIL va-t-elle enquêter ? A qui va-t-on ponctionner 4% du chiffre d’affaires annuel ?

    • les [ex] chômeurs volés seront-ils prévenus ?

      il est conseillé aux demandeurs d’emploi « de rester vigilants face à tout type de démarche ou proposition qui pourrait paraître frauduleuse. » Ils seront informés individuellement, assure encore la direction. Un appui sera également disponible via la plateforme téléphonique 39 49 afin d’accompagner ceux qui auraient des interrogations en lien avec le sujet. »

      Qui est touché ? « Cela pourrait, selon le prestataire, concerner 10 millions de personnes, c’est-à-dire celles inscrites à Pôle emploi en février 2022 et celles en cessation d’inscription depuis moins de 12 mois à cette date-là », nous détaille la direction de Pôle emploi. Soit respectivement 6 et 4 millions. Et d’ajouter : « Il y a parfois des décalages dans le temps dans la transmission des documents, ce qui explique que les personnes en cessation d’inscription apparaissent dans ce fichier ».

    • Des données personnelles de dix millions de demandeurs d’emploi dérobées
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/08/24/des-donnees-personnelles-de-dix-millions-de-demandeurs-d-emploi-derobees_618

      Des données personnelles d’environ dix millions de personnes inscrites à Pôle emploi ont été dérobées après un « acte de cyber-malveillance », a annoncé l’établissement public ce 23 août. D’après les informations du Parisien, Majorel, spécialiste de la relation client à qui est sous-traitée la numérisation de documents envoyés par les demandeurs d’emploi, a ainsi été touché par un vol de données.

      Ah, finalement, +4 millions. Ça doit être l’inflation qui commence à baisser à l’approche du pic de la hausse.

    • https://www.ladepeche.fr/2023/08/25/piratage-informatique-massif-les-donnees-de-10-millions-de-demandeurs-demp
      J’adore l’image du #darkweb par ladepeche


      Un source code html pour un login/password classique sur un mac mais ça fait peur, c’est avec vue sur fond noir.

      On conseillera aux chômeurs inscrits à pôle emploi de changer rapidement de date de naissance, de nom de famille ou de numéro de portable, voire de déménager très vite.

    • Je vois pas trop le sens de cette arnaque puisque ces données sont en accès libre sur le site de Pôle-emploi. Suffit de se faire passer pour un employeur pour accéder aux coordonnées des chômeureuses.

      https://www.pole-emploi.fr/candidat/soyez-vigilants/acte-de-cyber-malveillance-soyez.html

      Suite à un acte de cyber malveillance dont l’un de nos prestataires a été victime, des informations personnelles vous concernant sont susceptibles d’être divulguées.
      Vos nom et prénom, votre statut actuel ou ancien de demandeur d’emploi ainsi que votre numéro de sécurité sociale pourraient être concernés.
      Vos adresses e-mail, numéros de téléphone, mots de passe et coordonnées bancaires ne sont en revanche pas concernés.

    • Vols de données des privés d’emploi inscrits à Pôle emploi : que chacun prenne ses responsabilités
      https://snjcgt.fr/2023/08/24/vols-de-donnees-des-prives-demploi-inscrits-a-pole-emploi-que-chacun-prenne-s


      Cette situation qui s’était déjà produite, à moindre échelle, en 2021 est révélatrice des choix politiques de Pôle Emploi et de l’État pour l’ensemble des services publics : sous-traitance généralisée et dématérialisation quasi-intégrale imposées tant aux privé·es d’emploi qu’aux conseiller·es, sont les résultats des politiques d’austérité budgétaire des gouvernements successifs.

      Pour la CGT, cette numérisation à marche forcée au seul service de la diminution des coûts et la mise en concurrence d’acteurs privés induisent une perte de contrôle concernant les outils pouvant garantir la sécurité des données. La #CGT revendique de développer la numérisation en utilisant les compétences des services internes, seuls capables de définir une politique de #cybersécurité et de développement de services numériques et de matériels adaptés aux besoins des usagers.

      Avec la création imposée de #France_Travail et la multiplication des intervenants, prestataires, les échanges de données et d’accès aux dossiers vont s’intensifier faisant de la sécurisation des données un point crucial. D’autant plus important concernant France Travail Handicap qui possédera des données sensibles sur l’état de santé des travailleur·ses inscrit·es.

      La CGT rappelle que récemment une entreprise d’intérim, également prestataire de Pôle Emploi, s’est fait pirater ses données et plusieurs centaines de personnes ont été victimes de prélèvements frauduleux. Aujourd’hui, la CGT est à leurs côtés dans leurs démarches judiciaires.

      La CGT et son comité national des travailleurs précaires et privés d’emploi seront très vigilants sur les suites données et les préjudices subis par les usagers de Pôle Emploi.

    • 11,4 millions d’utilisateurs de Pôle Emploi dans les mains de plusieurs pirates ? Damien Bancal, ZATAZ.COM, Gendarme réserviste
      https://www.zataz.com/114-millions-dutilisateurs-de-pole-emploi-dans-les-mains-de-plusieurs-pirates

      Mais qui est ce pirate ?

      Le groupe Clop qui a mis à mal le prestataire de services de données externe Majorel, il y a plusieurs semaines, via la faille MOVEit ? La banque ING, par exemple, avait alerté le passage des pirates chez son prestataire Majorel. Même alerte pour Deutsche Bank et Commerzbank. ClOp s’était invité via la faille MOVEIt pour mettre la main sur des données que les banques avaient transmises à Majorel. Cela pourrait être logique, Pôle Emploi parlant d’une infiltration datant de la semaine du 17 août. [les infiltrations de Cl0P ne cessent d’être révélées par les pirates eux-mêmes depuis des semaines.]

      Le pirate diffuse aussi la géolocalisation (sous forme de Longitude/Latitude) des personnes présentes dans l’un des fichiers volé.
      Ou alors, il s’agit d’un autre pirate que ZATAZ a croisé, début août, sur plusieurs blackmarket.

      Rien qu’une tarte !

      Ce pirate, un commerçant malveillant que je baptiserai « Rien qu’une tarte » [PieWithNothing]. Un spécialiste malveillant très connu dans la vente de base de données. Il officiait déjà dans différents forums pirates, dont certains fermés par les autorités tels que Raid Forum ou encore Breached.

      Le 8 août 2023, soit une semaine avant la cyber attaque annoncée par Pôle Emploi, Tarte commercialisait pour 900$ deux fichiers Pôle Emploi. Le premier de 1,2 million de personnes (2021). Le second, 10,2 millions d’enregistrements datant de 2022. Le pirate parle de données comprenant : nom complet, âge, téléphone portable, e-mail, commune, code postal, NIR, RCI, niveau de formation, expérience, permis de conduire, disponibilité d’une voiture, emploi souhaité, géolocalisation, Date. Soit 11,4 millions de données. Il n’y a pas de numéro de sécurité sociale dans cette seconde fuite (2022), mais les téléphones, les adresses électroniques, Etc. Les NIR sont dans la première base de données (2021).

      Et ce n’est pas une nouveauté ! Le même pirate avait diffusé, en 2021, sur le site Raid Forum, une base de données de 1,2 million de personnes provenant déjà de Pôle Emploi. A l’époque, il vendait cette BDD 1 200$. Il s’agit de la première BDD de la vente d’août 2023.

      Pôle emploi a tenu à souligner qu’il n’y avait « aucun risque sur l’indemnisation et l’accompagnement proposé » et que l’accès à l’espace personnel sur le site « pole-emploi.fr » restait sécurisé. Malgré cela, l’organisme a recommandé aux demandeurs d’emploi de se montrer vigilants face à toute démarche ou proposition pouvant sembler frauduleuse. Un support téléphonique sera mis à disposition via la plateforme téléphonique 39 49 pour accompagner les demandeurs d’emploi ayant des questions relatives à cette situation.

      Parmi les démarches malveillantes envisageables, ZATAZ n’en citera que deux : faux contrat de travail pour des missions de réception de chèques ou de produits volés ; infiltration d’ordinateur via des fichiers communiqués dans un courriel aux couleurs de Pôle Emploi, Etc.

    • Majorel, Cl0p, MOVEit... Le scénario probable de la fuite de données Pôle emploi | Silicon
      https://www.silicon.fr/majorel-cl0p-moveit-fuite-donnees-pole-emploi-470755.html

      Les failles en question avaient été découvertes à quelques jours d’intervalle, dans MOVEit Transfer, logiciel de transfert sécurisé de fichiers. L’une et l’autre ouvraient la voie à des injections SQL au niveau du front-end web. Avec, entre autres conséquences potentielles, l’exfiltration de données.

  • La Chine envisage de limiter les mineurs à deux heures par jour sur leur téléphone La Tribune - reuters.com - Reportage Josh Ye à Hong Kong, rédaction de Pékin et Liz Lee ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Kate Entringer

    L’Administration chinoise du cyberespace (CAC) a exprimé le souhait que les fournisseurs de smartphone introduisent des programmes comprenant des « modes mineur », interdisant aux utilisateurs de moins de 18 ans d’accéder à Internet sur des appareils mobiles entre 22 heures et 6 heures du matin.

    Les fournisseurs devraient également fixer des limites de temps dans le cadre des réformes proposées, a déclaré la CAC.

    Les utilisateurs âgés de 16 à 18 ans auraient droit de passer jusqu’à deux heures par jour sur leur smartphone, les enfants âgés de 8 à 16 ans, une heure, et les enfants de moins de 8 ans à seulement huit minutes.


    HONG KONG (Reuters) - Le régulateur chinois du cyberespace a déclaré mercredi que les mineurs devraient être limités à un maximum de deux heures par jour sur les smartphones, ce qui a fait chuter les actions des entreprises technologiques.

    Toutefois, la CAC estime que les fournisseurs de services devraient permettre aux parents de contrôler ces limites de temps.

    Les actions des entreprises technologiques chinoises ont pour la plupart chuté dans les échanges de l’après-midi à Hong Kong.

    La CAC s’est déclarée ouverte aux commentaires du public jusqu’au 2 septembre.

    Ces dernières années, les autorités se sont montrées de plus en plus préoccupées par les taux de myopie et d’addiction à l’Internet chez les jeunes.

    En 2021, le gouvernement a imposé un couvre-feu aux joueurs de jeux vidéo de moins de 18 ans. Cette mesure a porté un coup dur aux géants du secteur comme Tencent.

    Des plateformes de partage de vidéos comme Bilibili, Kuaishou et ByteDance proposent depuis 2019 des « modes adolescents » qui limitent l’accès des utilisateurs aux contenus et la durée d’utilisation.

    L’application Douyin de ByteDance, qui s’apparente à TikTok, interdit aux adolescents de l’utiliser pendant plus de 40 minutes.

    #enfants #myopie #addiction #jeux_vidéo #smartphone #surveillance #algorithme #géolocalisation #bigdata #facebook #technologisme #iphone

    Source : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2ZD0W3/la-chine-envisage-de-limiter-les-mineurs-a-deux-heures-par-jour-sur-leur-t

  • https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/course-a-l-acces-de-l-electricite-chez-les-industriels-les-demandes-de-rac

    La multiplication des projets d’électrification de procédés industriels et ceux de production d’hydrogène propre, combinés à l’implantation à venir de nouvelles gigafactories conduisent à une explosion des demandes de raccordements au réseau de lignes à haute tension. La règle actuellement en vigueur du « premier arrivé, premier servi », risque d’occasionner de grands embouteillages. La publication d’un décret, très attendue par le gestionnaire du réseau électrique, devrait rebattre les cartes de cette nouvelle concurrence.

    https://justpaste.it/ce0on

  • Grenoble instaure une ZFE à temps partiel pour les particuliers latribune.fr
    Les prolos, dehors, du lundi au vendredi, de 7h à 19h

    C’est un arrêté qui ne passe pas inaperçu alors que, depuis plusieurs semaines, les tensions se cristallisent autour des ZFE, ces zones à faibles émissions où les véhicules les plus polluants sont progressivement interdits. La métropole grenobloise vient d’instaurer sa ZFE pour les particuliers. Cela ne concerne pour l’instant que les véhicules Crit’Air 5, avec une période de « pédagogie » de six mois pendant laquelle aucune verbalisation ne sera appliquée. Au 1er janvier 2024, l’interdiction s’étendra aux véhicules Crit’Air 4, puis au 1er janvier 2025 aux Crit’Air 3.

    Mais la métropole a aménagé les restrictions de circulation. Elles ne seront pas permanentes. Elles s’appliqueront uniquement du lundi au vendredi, de 7h à 19h. Cette ZFE ne concerne par ailleurs que 13 des 49 communes de la métropole grenobloise. Certains axes seront également exemptés : voies desservant les parking-relais et les gares, voies rapides, voies d’accès à certains centres hospitaliers, et voies d’accès aux massifs montagneux.


    « Nous voulions permettre plus de flexibilité et accompagner les changements de comportement », a souligné Cécile Cénatiempo, conseillère déléguée à la qualité de l’Air de la métropole grenobloise, lors d’une conférence de presse.

    La métropole avait déjà mis en place, il y a trois ans, une ZFE pour les utilitaires et poids lourds, cette fois à temps complet.

    Nombreuses dérogations
    D’autres dérogations seront appliquées, notamment en faveur des « petits rouleurs » (moins de 5.000 km par an), des travailleurs en horaires décalés, des véhicules d’intérêt général... Un passe journalier, utilisable 12 fois dans une année, sera aussi disponible pour tous. Des « évolutions » et des « ajustements » pourront se faire sur ces éléments pendant la mise en œuvre de la ZFE, a indiqué Cécile Cénatiempo, mentionnant une « clause de revoyure » d’ici à 2026.

    Une manière pour la métropole grenobloise de répondre aux critiques de part et d’autre du spectre politique. La majorité écologiste de la ville de Grenoble avait réclamé des mesures « plus ambitieuses » tandis que les opposants, élus ou citoyens, ont dénoncé une mesure « inefficace écologiquement et injuste socialement ».

    Il est vrai que le sujet divise et pourrait se transformer en bombe sociale au niveau national. Dans ce contexte, un rapport formulant « 25 propositions pour allier transition écologique et justice sociale » a été remis ce lundi au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Un rapport co-écrit par Jean-Luc Moudenc, président divers droite de Toulouse Métropole, et Anne-Marie Jean, élue écologiste de la Métropole de Strasbourg. Il vise une application « plus juste » et « plus cohérente » des zones à faibles émissions (ZFE). Le document propose notamment des mesures supplémentaires pour aider les plus modestes à changer de véhicule. Le gouvernement a annoncé préparer des mesures « d’acceptabilité sociale » pour l’automne.

    Assouplissement des restrictions décidé par le gouvernement
    Cet arrêté de l’agglomération grenobloise intervient alors même que le gouvernement annonce dispenser justement Grenoble, mais aussi Toulouse et Reims, de renforcer davantage les restrictions de circulation liées aux Zone à faibles émissions (ZFE). Selon des chiffres publiés ce lundi par le ministère de la Transition écologique, la qualité de l’air s’est améliorée l’an dernier dans ces trois agglomérations.

    Elles basculent cette année « en zone de vigilance », selon une nouvelle classification présentée aujourd’hui par le gouvernement. Ce qui veut dire qu’elles peuvent ainsi « décider de suspendre les prochaines étapes de leur calendrier de restrictions ». Reims avait pris les devants en mars avec un moratoire sur les Crit’air 3, qui donne un répit jusqu’en 2029 aux véhicules équipés de cette vignette.

    « Tordre le cou à des rumeurs et aux fake news »
    Avec cette nouvelle classification, le gouvernement entend « préciser les règles applicables » et « tordre le cou à des rumeurs, des +fake news+ », a souligné le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu lors d’une conférence de presse. Selon lui, le RN comme LR, qui ont proposé de supprimer les ZFE, et les Insoumis, qui ont proposé un moratoire, surestiment l’effet de ces zones sur les automobilistes.

    Cinq métropoles dépassent encore « de manière régulière » les seuils réglementaires de qualité de l’air : Paris, Lyon, Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg. Ces dernières sont désormais classées comme « territoires ZFE » et doivent ainsi continuer à appliquer progressivement les restrictions fixées par la loi : interdiction des Crit’Air 4 au 1er janvier 2024 (voitures diesel de plus de 18 ans), puis des Crit’Air 3 en 2025 (voitures diesel de plus de 14 ans et voitures essence de plus de 19 ans).

    #exclusion #racisme #air #ségrégation #privilèges #racisme #inégalités #Grenoble #eelv #bourgeoisie #Éric_Piolle #voiture #zfe #guerre_aux_pauvres #fichage #surveillance #contrôle

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/grenoble-instaure-une-zfe-a-temps-partiel-pour-les-particuliers-969185.htm

  • L’Onu appelle la France à se pencher sur les problèmes de « racisme » dans la police reuters.com - La Tribune

    GENEVE (Reuters) - L’Onu a appelé vendredi la France à se pencher sur les problèmes de racisme et de discrimination au sein des forces de l’ordre après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle de police, qui a entraîné trois nuits de violences sur tout le territoire.

    « C’est un moment pour le pays de se pencher sérieusement sur les problèmes profonds de racisme et de discrimination au sein des forces de l’ordre », a déclaré la porte-parole du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), Ravina Shamdasani.


    « Nous soulignons aussi l’importance de se rassembler dans le calme. Nous appelons les autorités à s’assurer que l’usage de la force par la police pour s’en prendre aux éléments violents lors des manifestations respectent les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité », a-t-elle ajouté.

    #France #ONU #violences_policières #EnMarche #police #répression #violences #violence #racisme

    Source : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2YG0N4/l-onu-appelle-la-france-a-se-pencher-sur-les-problemes-de-racisme-dans-la-

    • L’Allemagne débloque des fonds pour se doter du bouclier antimissiles israélien
      la tribune.fr. - 14 Juin 2023,
      https://www.latribune.fr/economie/international/l-allemagne-debloque-des-fonds-pour-se-doter-du-bouclier-antimissiles-isra

      L’Allemagne souhaite débloquer une enveloppe de quatre milliards d’euros pour se munir du système antimissiles de type Arrow 3. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’Olaf Scholz de réarmer l’Allemagne, après des années de sous-investissement et dans le contexte de la guerre en Ukraine qui a éclaté en février 2022.

      Le chancelier Olaf Schloz avait notamment déclaré, en mars 2022, que l’Allemagne actait « un changement d’époque » après l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022. Le dirigeant social-démocrate avait ainsi promis de débloquer un fonds de 100 milliards d’euros pour moderniser l’armée nationale, et de dépenser chaque année au moins 2% du PIB national dans la défense.

      Première tranche de financement validée

      Dans cette optique, la commission budgétaire de la chambre des députés a approuvé ce mercredi une première tranche de financement qui porte sur 560 millions d’euros en vue d’un prochain accord pré-contractuel avec Israël, a appris l’AFP la veille.

      Dans un document destiné à la commission budgétaire, le ministère des Finances avait, en effet, annoncé que le gouvernement allemand avait « l’intention de mettre en place le plus rapidement possible la capacité nationale de défense territoriale contre les missiles avec l’acquisition prévue du système d’armes Arrow ».

      Ce document affirme également qu’« une convention d’accord intergouvernementale avec le gouvernement israélien est prévue d’ici fin 2023 ».

      Un bouclier qui couvre aussi les pays voisins

      Ce système antimissiles de type Arrow 3, d’un coût total de quatre milliards d’euros, est doté de radars, de lanceurs et de missiles guidés susceptibles de détruire des cibles au-delà de l’atmosphère. Fabriqué par l’entreprise Israel Aerospace Industries (IAI) en collaboration avec le constructeur d’avions américain Boeing, il est déjà utilisé sur les bases aériennes israéliennes depuis 2017. Le système est conçu pour la défense contre les missiles à longue portée. Israël se protège ainsi contre les attaques de l’Iran ou de la Syrie.

      En effet, selon le fabricant israélien IAI, Arrow 3 est capable d’intercepter des missiles balistiques au-dessus de l’atmosphère, tirés à une distance allant jusqu’à 2.400 kilomètres. Et c’est bien ce qui intéresse l’Allemagne puisque le système est considéré comme suffisamment performant pour assurer également une protection aux pays voisins de l’UE s’il devait être installé en Allemagne. Les missiles Arrow ont une portée nettement supérieure à celle du système de défense antiaérienne Patriot et du système IRIS-T utilisés jusqu’à présent en Allemagne.

      Ce système antimissiles doit, selon le document, « contribuer à la protection de l’Allemagne, de la population et des infrastructures critiques contre les missiles balistiques ». « 
      Au total, les besoins budgétaires pour l’acquisition du système d’armes Arrow sont évalués à 3,99 milliards d’euros en l’état actuel des connaissances », est-il ajouté. Sa livraison pourrait être effectuée en 2025. (...)

      Ce bouclier devrait aussi permettre à l’Allemagne de protéger ses pays frontaliers. « « Nous pouvons tendre le Dôme de fer au-dessus de nos pays voisins. Nous jouerions ainsi un rôle clé pour la sécurité de l’Europe », avait notamment déclaré le rapporteur au Bundestag pour le budget de la défense, Andreas Schwarz, en mars 2022.

      La commission budgétaire a par ailleurs approuvé, ce mercredi, environ 950 millions d’euros pour l’achat de six supplémentaires systèmes de défense aérienne Iris T SLM de fabrication allemande. Arrow 3 serait donc un complément à la défense antimissile allemande existante. Le système pourrait apporter une contribution décisive au projet de « Bouclier du ciel européen ».
      (Avec AFP)

      #marchand_de_canons. #IsraelAllemagne

  • #Semi-conducteurs : l’Etat casse sa tirelire pour la nouvelle usine de Crolles, près de Grenoble (STMicroelectronics, GlobalFoundries)
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/semi-conducteurs-l-etat-casse-sa-tirelire-pour-la-nouvelle-usine-de-crolle

    L’investissement total de ce projet, annoncé à l’occasion d’un déplacement du président de la République en juillet 2022, s’élève à près de 7,5 milliards d’euros, et bénéficie d’un soutien de l’Etat à hauteur d’un maximum de 2,9 milliards d’euros, indique le gouvernement dans un communiqué.

    [...] En contrepartie, et « sur demande de l’Etat », STMicroelectronics et GlobalFoundries s’engagent à rendre prioritaires les commandes, « jusqu’à 5% des capacités annuelles de production, pour servir des besoins souverains, de sécurité nationale, ou des besoins spécifiques aux TPE et aux PME  ».

    Cette future usine s’inscrit dans le cadre du « Chips Act », le programme de l’Union européenne pour qu’elle atteigne 20% du marché mondial des semi-conducteurs en 2030, ce qui signifie quadrupler la production européenne actuelle, et ainsi retrouver une place aux côtés de l’Asie et de l’Amérique dans la production mondiale.

    Pour cela, le plan, qui a fait l’objet d’un accord entre les Etats membres de l’UE et le Parlement européen le 18 avril, assouplit les règles en matière de subventions publiques au secteur. Le Chips Act européen prévoit, en outre, de mobiliser au total 43 milliards d’euros d’investissements publics et privés dans la production de semi-conducteurs.

    [...] L’Europe a vu sa part de marché chuter ces dernières décennies à moins de 10% de la production mondiale, tandis que s’aggravait sa dépendance à l’égard des producteurs asiatiques qui dominent le marché mondial

    #industrie #union_européenne #puce #subvention #autonomie_stratégique

  • Prix de l’énergie : les litiges explosent, selon le Médiateur latribune.fr

    La part des litiges liés aux changements de prix de l’énergie a doublé sur un an, de 8% à 16%. Néanmoins, le nombre total de litiges enregistrés, tous sujets confondus, par le médiateur par rapport à 2021 est demeuré stable (30.558 litiges reçus) mais « cette stabilité masque des situations contrastées », insiste-t-il dans un communiqué.

    La crise de l’énergie enflamme les relations entre clients et fournisseurs. Dans son bilan publié ce mardi, le Médiateur de l’énergie constate, sans surprise, que les litiges sur les questions de prix ont doublé en 2022, dans un contexte d’explosion des cours du gaz et de l’électricité, selon un bilan publié ce mardi 30 mai.

    « Les hausses sans précédent des prix de l’énergie ont été souvent répercutées par certains fournisseurs de façon peu transparente, voire incompréhensible ou trompeuse, occasionnant une forte augmentation de ce type de litiges : la part des litiges liés à des changements de prix a doublé par rapport à 2021 (de 8 à 16%) » , pointe-t-il.

    Les mauvais élèves pointés du doigt
    Le Médiateur, qui a pour habitude de pointer publiquement les mauvais élèves, a ainsi dégainé plusieurs « cartons rouges » pour l’occasion à destination d’un certain nombre de fournisseurs : #Ohm_Energie#Gaz_de_Bordeaux , #Mint_Energie , #Mega_Energie et #Wekiwi .
    Quatre  « mauvaises pratiques tarifaires » sont notamment dénoncées chez certains : des prix non connus au moment où l’énergie était consommée dans des offres indexées sur les prix de marché, des contrats qui ne permettent pas de bénéficier du bouclier tarifaire (notamment chez Gaz de Bordeaux), des modifications de contrats en cours,  « sans donner une information loyale et transparente » , et surtout de fortes hausses de prix peu après la souscription d’offres à des prix très attractifs.

    Le nombre total de litiges reste stable
    Néanmoins, le nombre total de litiges enregistrés, tous sujets confondus, par le médiateur par rapport à 2021 est demeuré stable (30.558 litiges reçus) mais « cette stabilité masque des situations contrastées », insiste-t-il dans un communiqué. Contrairement aux litiges sur les prix, les litiges plus classiques ont été moins nombreux l’an dernier à cause de l’amélioration du traitement des plaintes par la plupart des fournisseurs, du déploiement des compteurs communicants ou de l’arrêt provisoire du démarchage.

    « Pour améliorer le fonctionnement du marché, je publierai à la rentrée un guide des recommandations de bonnes pratiques, rédigé en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur de l’énergie », a assuré le Médiateur Olivier Challan Belval dans le communiqué.

    Des factures en forte hausse
    Les factures d’électricité des ménages dans l’Union européenne ont bondi de 20% sur un an au second semestre 2022, tandis que leurs factures de gaz s’envolaient de 46%, atteignant des niveaux record à cause de la guerre en Ukraine, selon des chiffres d’Eurostat publiés fin avril. Sur la période allant de juillet à décembre 2022, les prix de l’électricité pour les ménages ont atteint en moyenne à travers l’UE 28,4 euros pour 100 kWh, soit un bond de 21% par rapport à la même période de 2021, a indiqué l’office européen des statistiques.

    Une conséquence de la flambée des prix de gros de l’électricité, de facto indexés sur le coût de production de la dernière centrale utilisée pour équilibrer l’offre et la demande, le plus souvent une centrale au gaz. Or, les cours du gaz naturel se sont envolés à mesure que la Russie cessait ses livraisons à l’Europe. Eurostat souligne cependant de fortes disparités entre les pays, ainsi que les impacts divers des mesures de soutien prises par les gouvernements nationaux. La part des taxes dans les prix de l’électricité a ainsi été diminuée quasiment de moitié en Europe.

    Au second semestre, les plus fortes hausses sur un an ont été enregistrées en Roumanie (+112%), République tchèque (+97%), Danemark (+70%), Lituanie (+65%) et Lettonie (+59%). A l’inverse, des augmentations bien plus modérées ont été constatées en Autriche, Allemagne, Pologne et Bulgarie (4 à 5%). La hausse en France s’établit à 9%. Exprimés en euros, les prix moyens de l’électricité pour les ménages ont varié d’environ 11 euros/100 kWh en Hongrie et en Bulgarie, à environ 45 euros en Belgique et 59 euros au Danemark.

    De même, les factures de gaz des ménages de l’UE se sont en moyenne établies à 11,4 euros pour 100 kWh au second semestre 2022, contre 7,8 euros un an plus tôt. Les pays de l’Est, très dépendants du gaz russe, ont été lourdement touchés : les prix du gaz ont plus que triplé en République tchèque, bondi d’environ 160% en Roumanie et en Lettonie, et ils ont doublé en Lituanie comme en Belgique. Seuls deux pays (Croatie et Slovaquie) ont enregistré des hausses inférieures à 20%, selon Eurostat.

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/les-litiges-lies-au-prix-de-l-energie-explose-selon-le-mediateur-963961.ht

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  • L’absentéisme monte en flèche en France : près d’un salarié français sur deux a été en arrêt de travail en 2022 La tribune

    L’absentéisme en entreprise a atteint des records en 2022. 44% des salariés se sont absentés au moins un jour, contre 30% en 2019, selon un baromètre d’Axa. Et pas seulement à cause du Covid, encore bien présent au début de cette année-là : les troubles psychologiques enregistrent en effet une belle augmentation. La hausse est en tout cas générale quel que soit l’âge, le domaine d’activité et la taille des entreprises et ne devrait pas retrouver ses niveaux d’avant-crise en 2023.

    En France, près d’un salarié sur 2 (44%) s’est mis au moins une fois en arrêt de travail en 2022, contre un peu moins d’un salarié sur 3 (30%) en 2019. C’est ce qu’il ressort de la quatrième édition de « l’observatoire de l’absentéisme » réalisé par Axa et publié ce lundi 22 mai. Un record, précise l’assureur.

    Ce baromètre se fonde sur le traitement anonymisé des Déclarations sociales nominatives (DSN) du portefeuille Axa en 2022 pour plus de 3 millions de salariés. À noter que l’assureur signale une sur-représentation des cadres (27% contre 19% pour la population totale des salariés en France) avec un âge moyen de 40,4 ans et 84% de salariés en CDI.

    Les troubles psy, 1ère cause des arrêts longue durée
    Cette étude montre que la hausse de l’absentéisme peut s’expliquer par une forte augmentation des arrêts de courte durée qui « peut potentiellement être liée » aux vagues épidémiques dues notamment au variant Omicron en début d’année.

    L’assureur note aussi « une tendance haussière » de l’absentéisme en raison notamment de troubles latents, tels que les troubles psychologiques ou les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les troubles psy s’installent ainsi pour la deuxième année de suite comme la première cause d’arrêt de travail de longue durée (22,2%, +4 points par rapport à 2019), devant les TMS (21,2%, +0,2% comparé à 2019 également).

    Une hausse générale et généralisée
    La hausse de l’absentéisme a concerné toutes les tranches d’âge. Les plus jeunes ont toutefois été encore plus touchés, avec un taux d’absentéisme qui a progressé de plus de 50% chez les moins de 30 ans entre 2019 et 2022. À titre de comparaison, la progression a été de 34,3% chez les 45-50 ans.

    Tous les secteurs sont concernés, le commerce principalement alimentaire affichant le plus fort taux (6,8%, contre 4,5% de manière globale).

    Quant à la taille de l’entreprise, plus elle compte de salariés, plus le taux d’absentéisme est élevé. « Les salariés des grandes entreprises se sont arrêtés plus fréquemment que dans les plus petites. En effet, dans ces dernières qui comptent moins de 20 salariés, il est certainement plus difficile de pouvoir s’arrêter sans mettre l’entreprise en difficulté », relève Axa.

    Un coût estimé à 4,4% de la masse salariale
    Axa évalue ainsi le coût direct de cet absentéisme à 4,4% de la masse salariale en 2022, contre 3,4% en 2019 (+29%). Ce coût direct correspond au nombre de journées d’absences multiplié par le salaire brut des absents sur l’année. Il ne tient pas compte des coûts indirects comme la baisse de la productivité, la désorganisation du travail, la gestion administrative ou encore les coûts de remplacement du salarié absent, de la formation de son remplaçant, des coûts liés aux frais de prévention et de gestion de l’absentéisme, etc...

    « Une partie de ces coûts sont couverts par les régimes de prévoyance. Mais selon le régime de prévoyance mis en place, il peut rester une part de maintien de salaire à charge pour l’employeur, voire une perte de revenu pour le salarié », souligne Axa.

    L’assureur liste aussi les « conséquences multiples de l’absentéisme pour les entreprises ». À savoir la perte de productivité, la détérioration de la qualité de service, le stress supplémentaire pour les salariés devant remplacer les absents ou encore les répercussions sur le climat social. . . . .

    #travail #absentéisme #santé #travail #violence #motivation #conditions_de_travail #santé_publique

    Source et suite : https://www.latribune.fr/economie/france/pres-d-un-salarie-francais-sur-deux-a-ete-en-arret-de-travail-en-2022-du-j

    • Dans mon syndicat, lors des instances paritaires, nous combattions systématiquement l’emploi de l’expression « absentéisme ».

      « Absentéisme » est une catégorie administrative générique en usage dans les rapports sociaux et autres documents statistiques censée rendre compte de données concernant le personnel. Elle englobe les arrêts maladie, les accidents de travail, les accidents de trajet.

      Derrière sa prétendue neutralité administrative, l’expression induit une stigmatisation infantilisante et culpabilisante du droit à ne plus travailler lorsque l’on est malade.

      C’est exactement le même genre de détournement politique, sous couvert d’usage administratif, auquel on affaire quand les « cotisations sociales » sont remplacées par le mot « charges », non seulement sur les fiches de paie, mais aussi dans le langage courant.

      Bien entendu l’employeur nous répondait systématiquement qu’il était incapable de modifier les termes d’une nomenclature dont il n’a pas la maîtrise (notamment pour les rapports sociaux).

      Nous lui répondions alors que, par delà des mots, la logique stigmatisante s’inscrivait dans les faits, au travers des rapports sociaux hiérarchiques : l’objectif d’un employeur n’est-il pas d’avoir le moins d’« absentéisme » - sous-entendu, le moins de tire-au-flanc - possible ?

      Enfin, bien entendu, comme l’indique cet article, derrière l’expression, les données renvoient à de réels problèmes de santé et de souffrance au travail, si ce n’est du rapport au travail, lui même.

      La disparition des CHSCT n’aura pas contribué à améliorer les choses. C’était attendu.

    • Les troubles psy s’installent ainsi pour la deuxième année de suite comme la première cause d’arrêt de travail de longue durée (22,2%, +4 points par rapport à 2019), devant les TMS (21,2%, +0,2% comparé à 2019 également).

      L’avantage avec les troubles psy, c’est que le traitement est pas [encore ?] remboursé par la sécu ; je viens de voir une pétition toute fraîche ici :

      https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1606