« Salam aleikum, Tripolis, wir suchen nach Flüchtlingen »

/salam-aleikum-tripolis-wir-suchen-nach-

  • Schweizer Piloten wollen Flüchtlinge retten

    Ihr Herz schlägt nicht nur für die Fliegerei, sondern auch für Flüchtlinge: Mit Suchflügen über dem Mittelmeer will eine Gruppe Schweizer Piloten in Seenot geratene Migranten retten.


    http://www.blick.ch/news/schweiz/hilfseinsatz-ueber-dem-mittelmeer-schweizer-piloten-wollen-fluechtlinge-retten
    #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #solidarité #avion #sauvetage

    • Due piloti svizzeri da oggi sorvoleranno i mari alla ricerca di migranti

      BERNA - «È cominciato tutto l’anno scorso. Ero seduto accanto a un falò con Samuel Hochstrasser» racconta Fabio Zgragger. Il grafico di 30 anni è insegnante di parapendio e pilota privato. «Abbiamo cominciato a parlare di migranti, e volevamo aiutare in qualche modo. Ma è solo quando abbiamo appreso dell’esistenza di un’associazione privata a Malta che aiuta i migranti in difficoltà nel Mediterraneo che abbiamo deciso di approfittare della nostra passione del volo per fare del bene».


      http://www.tio.ch/News/Svizzera/Attualita/1092584/Due-piloti-svizzeri-da-oggi-sorvoleranno-i-mari-alla-ricerca-di-migranti-

      #pilotes #sauvetage #Méditerranée

    • «Salam aleikum, Tripolis, wir suchen nach Flüchtlingen»

      Schweizer Piloten fliegen Rettungsmissionen vor der Küste Libyens. Das ist nicht unumstritten. Ihnen wird vorgeworfen, sie seien Handlanger der Schlepper.

      https://www.nzz.ch/gesellschaft/salam-aleikum-tripolis-wir-suchen-nach-fluechtlingen-ld.1290524
      cc @stesummi

    • Des pilotes professionnels s’engagent pour sauver les migrants en Méditerranée

      L’association #Pilotes_volontaires a été créée en janvier pour repérer les embarcations de migrants en Méditerranée et aider les bateaux d’ONG à leur venir en aide. L’équipe a déjà acquis un avion et espère pouvoir commencer les missions de repérage en mai.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/8053/des-pilotes-professionnels-s-engagent-pour-sauver-les-migrants-en-medi

    • Nous sommes tous les deux pilotes de ligne. J’habite à Chamonix et suis aussi instructeur de parapente, quand il me reste un peu de temps. J’ai vendu mon appartement et ai acheté un petit avion 4 places. On va partir la semaine prochaine à Malte pour faire du repérage aérien d’embarcations de réfugiés. Jusqu’ici, les repérages se sont faits à partir de bateaux, mais avec la houle et les vagues, beaucoup d’embarcations sont invisibles et les gens coulent, anonymes et seuls. Nous voulons pouvoir les répérer pour leur envoyer les bateaux de secours. De la même manière qu’on envoie dans le massif les helicos pour sauver les gens qui sont en danger dans une voie.


      https://www.facebook.com/Humansofchamonix/photos/a.272504229605771.1073741829.268669966655864/787557404767115/?type=3&theater

    • Deux pilotes français achètent un avion pour sauver des migrants en Méditerranée

      En investissant toutes leurs économies, les deux hommes se sont offert un petit avion afin d’aller repérer les canots en perdition au large de la Libye. Première mission le 2 mai.

      Les jumelles sont prêtes, les provisions aussi. Tout sera bientôt à bord du MCR-4S, le petit avion de Benoît Micolon et José Benavente. Acheminé le 30 avril depuis Annemasse (Haute-Savoie), le Colibri n’a pas grand-chose à voir avec les autres coucous de la base maltaise, garés là avant une petite balade touristique pour se défroisser les ailes. Lui doit décoller le 2 mai, « pour quadriller le rectangle de 150 kilomètres de l’est à l’ouest, sur 50 kilomètres au nord de Tripoli ; la zone dans laquelle se concentrent le maximum de sauvetages et les naufrages », observe José Benavente, 49 ans, le père de ce projet original d’appui aux bateaux ONG qui portent secours aux migrants en Méditerranée.

      Avec Benoît Micolon, 35 ans, ils veulent devenir les yeux de la mer. Les deux Français, qui se sont connus sur les bancs de l’école de pilotage en 2006, viennent d’investir la totalité de leurs économies – soit 130 000 euros – pour s’offrir le Colibri, l’avion qui sauvera des vies. « Il y a urgence à assister les navires ONG en repérant les canots et en les leur signalant en même temps qu’au MRCC, l’organisme officiel italien qui gère les sauvetages », rappelle José Benavente.

      « Vraiment utiles, tout de suite »

      Pragmatiques, les deux fondateurs de Pilotes volontaires savent que la capacité de repérage depuis un avion qui survole les eaux à basse altitude est cent fois supérieure à une observation depuis le pont d’un navire. Ils savent aussi que cet appui aérien manque cruellement aujourd’hui en Méditerranée et que durant le premier trimestre 2018, quelque 500 personnes ont encore péri au large des côtes libyennes, selon l’Organisation internationale pour les migrations.

      « Au départ, on avait pensé monter une opération de crowdfunding pour trouver de l’argent, mais ça aurait pris trop longtemps. Le printemps est là, les départs de Tripoli reprennent », observe José Benavente, qui remonterait bien le temps s’il le pouvait… « Quand les humanitaires de SOS Méditerranée [une des ONG présente au large de Tripoli, avec l’Aquarius, son bateau] nous ont expliqué le mal qu’ils avaient à repérer les canots dans les vagues, on a compris qu’on pouvait vraiment être utile, tout de suite », ajoute-t-il. L’idée des vies en jeu chaque jour les pousse à brûler les étapes, prenant juste le temps de déposer les statuts de leur association le 28 janvier, de trouver l’avion, l’acheter, lui faire installer un pilote automatique pour pouvoir se concentrer sur la mer, un système satellite pour communiquer avec les ONG et un réservoir suffisamment grand pour voler dix heures d’affilée.

      Samedi 30 avril, c’était le départ de France. Les deux hommes ont mis leur vie personnelle entre parenthèses pour rallier Malte, leur base arrière ; leur vie professionnelle aussi. Benoît Micolon, pilote de ligne sur Boeing 747, complétera ses 6 000 heures de vols, certes, mais sur un autre type d’engin, même s’ils ne sont pas si loin des avions qu’il pilotait en début de carrière pour repérer les départs d’incendie dans les forêts du sud de la France. José Benavente, lui, un Lyonnais installé à Kinshasa (République démocratique du Congo), reprendra sa mission humanitaire plus tard.

      Véritable mouvement citoyen

      Depuis longtemps déjà il mûrissait l’idée de survoler la Méditerranée pour sauver les migrants. « Il y a quinze ans, en mission en Guinée où je travaillais sur l’approvisionnement en eau potable, j’entendais parler des disparus au large des côtes sénégalaises. Trop de petites embarcations en partance vers les Canaries sombraient sans avoir été secourues. Plus tard, je me suis dit que les plaisanciers pourraient s’organiser en associations pour aider les canots entre le Maroc et l’Espagne… J’ai essayé d’imaginer comment les fédérer… Toutes ces idées ont cheminé en moi et, en janvier, j’ai décidé d’agir en revenant à mon idée d’avion, puisque je suis aussi pilote », rappelle ce père de famille.

      José Benavente appelle alors Benoît Micolon, en repos à Chamonix (Haute-Savoie) entre deux missions. « J’avais pas fini ma phrase qu’il m’avait déjà dit oui », se réjouit-il, reconnaissant bien là son ami. Très vite, les deux hommes recomptent leurs économies et réunissent de quoi commencer. « On démarre avec l’argent qu’on a. On a ouvert un site pour récolter les dons. Il y a derrière notre opération l’idée que tout le monde peut participer, même avec quelques euros », rappelle l’humanitaire. L’esprit qui préside à Pilotes volontaires est proche de celui qui a permis à SOS Méditerranée de se développer, en entraînant un véritable mouvement citoyen dans son sillage.

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/01/deux-pilotes-francais-achetent-un-avion-pour-sauver-des-migrants-en-mediterr

    • Malta blocks migrant search plane from operating in Mediterranean as EU toughens stance on refugee rescues

      Malta has blocked an aircraft used to search for migrant boats in the Mediterranean from operating out of the country, according to a migrant rescue group.

      Sea Watch, which runs the Moonbird aircraft, condemned the move, accusing authorities of grounding the plane during the “deadliest days” in the Mediterranean since records began.

      The German NGO said the plane had been involved in the rescue of some 20,000 people since it began operating.

      https://www.independent.co.uk/news/world/europe/malta-blocks-moonbird-plane-mediterranean-refugee-crisis-ngo-sea-watc

      #moonbird

    • #Pilotes_volontaires : « Qui va le faire si on ne le fait pas ? »

      Ils se sont donnés pour mission d’être les « yeux aériens » des bateaux de sauvetage naviguant en Méditerranée. Une mission nécessaire et compliquée.

      L’idée est partie d’une simple question : comment aider les bateaux de secours parcourant la Méditerranée pour venir en aide aux embarcations de migrants en détresse ? Pilote professionnel, José Benavente Fuentes a logiquement pensé au repérage aérien. Après avoir longtemps mûri le projet, il en fait part à un autre pilote, Benoît Micolon. Tous deux créent l’association Pilotes Volontaires en janvier dernier et survolent la Méditerranée depuis le mois d’avril. Une mission ambitieuse qui a son lot de difficultés. Benoît Micolon nous en parle :

      Quand José vous a demandé de le rejoindre dans cette aventure, est-ce que vous avez hésité ? Pourquoi ?

      Un soir de Janvier, au détour d’une conversation ordinaire, José m’a parlé de ce projet qu’il avait en tête depuis un moment. Il m’a demandé mon avis sur certains aspect techniques et opérationnels. Je ne crois pas qu’à ce moment-là son intention était de me recruter.

      Je me suis alors renseigné de mon côté, afin de pouvoir lui donner les détails techniques qu’il me demandait, et j’ai rapidement réalisé que trop de temps avait déjà été perdu, car beaucoup de vies étaient en danger chaque jour.

      C’est apparu presque comme un devoir pour moi de mettre mes compétences aéronautiques au service de cette cause humanitaire. Qui va le faire si on ne le fait pas ?

      Quelques jours plus tard, j’annonçais à José ma volonté de m’engager dans ce projet à ses côtés, à 200%.

      C’est ainsi que fin janvier, Pilotes Volontaires naissait officiellement, avec le dépôt en préfecture des statuts de l’association.

      Quels ont été vos doutes au moment de commencer, en sachant que vous mettiez votre argent personnel dans ce projet ?

      Nous avons décidé d’acheter l’avion avec nos économies pour ne pas perdre trop de temps, en faisant le pari qu’on trouverait des donateurs pour nous soutenir par la suite, dès lors qu’on aurait sauvé des vies.

      En effet, il est compliqué de convaincre des gens alors qu’on n’a encore rien fait, et que le projet n’est que sur papier brouillon. L’idée était donc de prouver notre efficacité. Le plan a fonctionné ! Quant au risque financier, il était maîtrisé, car si le projet n’aboutissait pas, nous avions toujours l’option de revendre l’avion et récupérer une partie de notre argent.

      Le plus gros doute concernait l’obtention des différentes autorisations de vol, mais finalement, ça c’est bien passé. Nous respectons scrupuleusement les différentes règlements, et cela se passe bien.

      A ce jour, combien de temps vous prennent ces missions ? Votre carrière professionnelle en est-elle impactée ?

      José et moi avons consacré toutes nos vacances et temps libre pour lancer le projet.

      Nous devons voler aussi souvent que possible, quand les conditions météo le permettent pour tenter de sauver un maximum de vies. Heureusement, nous avons pu former plusieurs pilotes et observateurs. Pilotes Volontaires compte aujourd’hui près de 10 membres actifs, qui participent à la vie de l’association. José et moi sommes donc moins présents sur le terrain qu’au départ, mais nous organisons et suivons les missions de près. On y passe tout notre temps libre.

      Mon employeur n’est pas disposé à m’aider avec le projet Pilotes Volontaires. Je me dois de respecter ce choix, et je fais en sorte que ce projet humanitaire n’impacte pas ma vie professionnelle.

      Depuis le mois de mai vos missions ont permis de sauver environ 4000 personnes, est-ce que vous vous attendiez à voir autant de personnes en danger ?

      Nous savions qu’il y avait de nombreuses personnes en détresse en mer, mais nous n’avions pas idée de la fréquence à laquelle nous allions repérer des embarcations en détresse. Nous découvrons des personnes en danger de mort dans plus de 50% des missions...

      Ce qui personnellement m’inquiète le plus ce sont les embarcations qu’on n’a pas vues. Celles qui ont sombré pendant la nuit, avant même qu’on ait une chance de les repérer dans la journée. Tous ces bateaux qui ont sombré parce que nous n’avons pas pu voler, ou parce que même lorsque nous volons nous ne les voyons pas car la zone est immense.

      Toutes ces vies perdues dont personne ne parlera jamais. Ces milliers de parents qui restent au pays ne recevront plus jamais de nouvelles de leurs fils de leurs filles et vivront dans l’espoir de les revoir un jour. Tous ces deuils impossibles a faire... car pas de corps à enterrer... pas de sépultures à ériger... pas de tombes à fleurir...


      https://www.lecourrierdelatlas.com/migration-pilotes-volontaires-qui-va-le-faire-si-on-ne-le-fait-p

    • Migranti, così Roma comanda la Libia. La verità sui respingimenti / Audio

      Alcune registrazioni nelle comunicazioni interne tra Italia e Tripoli svelano anomalie e irregolarità che rischiano di trascinare le autorità italiane davanti alle corti internazionali.

      La nave Mare Jonio aveva soccorso 49 persone a 40 miglia dalle coste libiche il 18 marzo, poi aveva fatto rotta su Lampedusa a causa di condizioni meteomarine avverse. La nave aveva ricevuto il divieto (mai formalizzato) di avvicinarsi alle coste italiane, ma il capitano Pietro Marrone si era rifiutato: «Abbiamo persone da mettere in sicurezza, non fermiamo i motori». Poi alle 19.30 del 19 marzo i migranti erano stati fatti sbarcare a Lampedusa.

      «Ma in questi casi non c’è una procedura?», domanda sbigottito un ufficiale italiano a un collega delle Capitanerie di porto. «No - risponde l’altro - è una decisione politica del ministro, stiamo ancora aspettando le direttive». Intanto, però, senza ordini formali la nave Mare Jonio subisce un tentativo di blocco. Poche ore prima, sulle linee telefoniche Roma-Tripoli, si era consumato l’ennesimo riservatissimo scaricabarile a danno dei migranti.

      L’inchiesta giornalistica che viene pubblicata oggi in contemporanea da un pool di testate internazionali e per l’Italia Avvenire e Repubblica svela anomalie e irregolarità. Tra questi alcune registrazioni audio (disponibili sul canale Youtube di Avvenire) ottenute nel corso di indagini difensive, che rischiano di trascinare le autorità della penisola davanti alle corti internazionali che stanno investigando sui respingimenti e i morti in mare.

      Sono ore convulse quelle tra il 18 e il 19 marzo, quando la nave italiana della Missione Mediterranea aveva a bordo 49 persone salvate nel Mar Libico. Una motovedetta della Guardia di finanza aveva intimato di fermarsi e spegnere i motori. Dopo lo sbarco a Lampedusa il comandante e il capo missione vengono indagati per aver disobbedito, ma ora emergono registrazioni audio e documenti che raccontano un’altra storia e su cui la procura di Agrigento vuole vedere fino in fondo, risalendo l’intera catena di comando fino al vertice politico.

      L’ascolto di tutte le registrazioni audio e l’esame della documentazione lasciano sul campo molte domande. A cominciare da quelle sulla reale capacità della Guardia costiera libica di intervenire, ma che segretamente ottiene la supplenza di militari italiani.

      Abbiamo ricostruito i momenti ad alta tensione con vite alla deriva, mentre tra Roma e Tripoli passano minuti e ore prima che qualcuno provi a darsi davvero una mossa. L’unica certezza è che bisognava fare il possibile perché non intervenissero i soccorritori della missione civile italiana.
      Da Roma le direttive operative per Tripoli

      Alle 13.25 del 18 marzo parte verso la Libia una telefonata da Mrcc Roma, il centro di coordinamento e soccorso della Guardia costiera presso il Ministero delle Infrastrutture. Risponde l’ufficiale di servizio a Tripoli che però non è in grado di comprendere le comunicazioni in lingua inglese. Ne nasce una conversazione tragicomica. Degna dei migliori Totò e Peppino spersi tra le piazze della grande Milano. Se non fosse per le 49 vite umane alla deriva nel Mediterraneo, più che da sorridere ci sarebbe da disperarsi. «Le passo l’ufficiale di servizio», dice al libico in ottimo inglese un militare italiano che da Roma sta per porgere la cornetta al suo superiore. Ma il libico non capisce: «L’ufficiale di servizio sono io», ribatte. Da Roma cercano di non perdere la pazienza: «I’m passing you our duty officer», spiegando di nuovo e lentamente che al telefono sta arrivando «l’ufficiale di servizio della guardia costiera italiana». Non c’è verso. Il guardacoste libico sembra perdere le staffe: «Sono io l’ufficiale di servizio», scandisce nel suo inglese stentato, dopo avere però avvertito che la lingua di Shakespeare la parla solo «a little». Troppo poco per gli standard internazionali stabiliti per chi deve gestire situazioni d’emergenza.

      Caccia all’interprete

      Da Roma vogliono sapere se Tripoli prenderà in carico il coordinamento delle ricerche e del soccorso del gommone perché, come quasi sempre accade, i libici non avevano risposto alle richieste d’aiuto e perché quando intervengono lo comunicano di rado e a cose fatte. Anche questa volta la cosiddetta Guardia costiera libica non aveva neanche afferrato il telefono per rispondere alle segnalazioni di Moonbird, l’aereo dell’Ong Sea Watch che aveva avvistato il barcone e fornito le coordinate già nella mattinata, ma senza ricevere alcuna risposta. Vista l’impossibilità di intendersi, all’ufficiale di servizio italiano non resta che contattare con urgenza un interprete che, in conferenza telefonica, cercherà di spiegare in arabo al militare libico quale fosse la ragione della telefonata da Roma. Si perdono così minuti preziosi, con il guardacoste di Tripoli che arriva a dire di non sapere «se ci sono motovedette libiche che stanno intervenendo, se sono partite, da quale porto e verso quale rotta si stiano eventualmente dirigendo». Al contrario il comportamento dell’ufficiale italiano presso Mrcc appare impeccabile. Il militare si sforza in ogni modo di farsi comprendere e di rendere chiare le indicazioni e nel corso di successive comunicazioni sembra quasi battersi per avere certezza che qualcuno stia occupandosi dei disperati in mare.

      Che ruolo ha la Marina italiana in Libia?

      Se già in passato in molte circostanze era apparso chiaro che la cosiddetta Guardia costiera libica non è in grado di gestire l’area di ricerca e soccorso registrata con il sostegno economico e logistico dell’Italia, adesso si ripropone un nuovo interrogativo: chi coordina davvero le motovedette regalate dall’Italia a Tripoli? Dopo quella con la bislacca marineria libica partono una serie di altre telefonate tra Mrcc Roma e la nave della Marina Militare “Capri”, ormeggiata a Tripoli. Ufficialmente è lì per assistenza logistica sulla base di accordi bilaterali. Ma è davvero così?
      Il giallo dell’ordine ai libici partito dalla nave italiana

      La sequenza dei contatti parte alle 13,28. Appresa la notizia dell’Sos lanciato dal Moonbird con una mail inviata dalla Mare Jonio, Mrcc Roma chiama la nave militare italiana a Tripoli a cui fornisce le informazioni ricevute dai soccorritori di Mediterranea. Dal quartier generale nella capitale chiedono se a bordo della «Capri» ci sia l’ufficiale libico. Dalla plancia rispondono che lo attendono a minuti. Alle 13,43 l’ufficiale in servizio a Roma richiama il personale italiano della missione Nauras, insistendo per poter parlare con il guardacoste libico. In sottofondo si sente un militare italiano che a sua volta su un altro telefono parla in inglese con un tale Mustapha: «Ok, ti aspettiamo a bordo», gli dice. Nell’attesa, da Nauras assicurano a Mrcc che i libici avrebbero gestito l’evento ma che ancora non c’era una formale assunzione di responsabilità da parte loro. Alle 14.02 l’ufficiale della Marina militare sulla Capri rassicura Roma: l’ufficiale libico sta per firmare l’assunzione di coordinamento. Non solo, l’atto di conferma conferma sarebbe stato firmato da «Mustapha» e spedito via fax attraverso la nave italiana: «Io comunque sto per fare partire da qui il fax che sta firmando il liasoner officer libico», dicono dal vascello italiano.
      Ma il governo aveva smentito

      Nel corso di una interrogazione parlamentare presentata da Erasmo Palazzotto (Leu), il governo aveva risposto escludendo categoricamente che la Marina Italiana sia in Libia per cooperare con la Guardia costiera libica durante le operazioni. «In tale contesto e a tale scopo, l’Unità dislocata in porto a Tripoli svolge attività tecnico/logistica e supporto - spiegava il governo il 2 agosto rispondendo all’interrogazione - per il ripristino dell’efficienza di alcune imbarcazioni della Guardia Costiera libica e consulenza a favore della Guardia Costiera e Marina libica. Pertanto, per quanto noto, il coordinamento delle attività di soccorso è assolto esclusivamente da personale della Guardia Costiera libica». Le comunicazioni, invece, sembrano raccontare una storia differente.
      Mrcc Roma: «La Libia svolgerà i soccorsi»

      Alle 14.31 Mrcc informa la nave Mare Jonio che «alle h. 13.00 Zulu, 14.00 italiane, Jrcc Tripoli (la centrale di soccorso libicca, ndr) ha assunto il coordinamento dell’evento precisando che una motovedetta libica, la Raz Al Jadar, «si sta dirigendo in area per effettuare il soccorso». Poi aggiunge: «In nome e per conto dell’autorità libica, ci chiede di riferire a tutte le navi in area di mantenersi a una distanza di sicurezza di 8 miglia per evitare che, qualora avvistati dai migranti, possano generarsi situazioni di pericolo per gli stessi». A questo punto il militare italiano, sembra prendere le distanze da quanto è accaduto. Non può immaginare che nel giro di poche settimane verranno resi noti i retroscena: «Questo - scandisce - è quello che ci chiedono e io testualmente ve lo riporto».
      «Ordini politici». Ma nessuna traccia di atti formali

      I libici, invece, non si sono fatti vedere, così Mediterranea mette in salvo i migranti e si dirige verso Lampedusa. Nel quartier generale della Guardia costiera viene registrata un’altra telefonata. «Nottata intensa», dice un militare che chiama da fuori e chiede novità all’ufficiale di turno nella centrale di soccorso. «Mare Jonio - spiega questi - è adesso entrato nelle acque territoriali, sta a sud di Lampedusa e procede». Cosa fare, nessuno lo sa. «Quali sono le azioni in questo caso?», domanda il chiamante. Da Mrcc l’ufficiale di servizio sorride quasi rassegnato: «Mi fai una bella domanda. Adesso, chiaramente, è una questione politica». Di nuovo la domanda: «Ma ci sono procedure?». L’ufficiale non sa davvero cosa rispondere: «Decide il ministero, il ministro dell’Interno. Aspettiamo direttive».

      Nonostante le «direttive» non fossero state fornite (come poi hanno confermato nei giorni scorsi sia il Viminale che il Ministero delle Infrastrutture smentendo qualsiasi ordine di porti chiusi o divieti alla Mare Jonio) all’esterno non era stato fatto trapelare nulla. E viene da domandarsi quante altre volte, nei casi dei dispersi e dei morti in mare, i rimpalli e le incomprensioni possano avere giocato un ruolo fatale. Chissà se anche per questo nessuno doveva conoscere quel grande imbroglio che prende il nome di «Guardia costiera libica».

      https://www.avvenire.it/attualita/pagine/esclusivo-la-verita-sui-respingimenti-in-mare
      #audio

      L’enregistrement audio:
      https://www.youtube.com/watch?v=BWRvk8_UmTE