• Un dessinateur d’animation palestinien reproduit l’occupation israélienne | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/11/un-dessinateur-danimation-palestinien-reproduit-loccupation-isr

    Pour le dessinateur d’animations Mohammad Sabaaneh, les mots comptent.

    « La plupart des gens parle de ‘conflit palestinien et israélien’ » dit-il. « Ce n’est pas exact. Ce n’est pas un conflit. C’est une occupation. »

  • Mon mari meurt de faim dans une prison israélienne —Nous serons réunis quand la Palestine sera libre | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/26/mon-mari-meurt-de-faim-dans-une-prison-israelienne-nous-serons-

    Il y a trente huit jours, mon mari, Marwan Barghouti, a entrepris une grève de la faim dans sa cellule d’une prison israélienne – avec plus de mille autres prisonniers palestiniens. La raison pour laquelle ils mettent leur vie en jeu est simple : ils veulent être traités humainement et avec dignité. Voyant que certains, parmi ces prisonniers, risquent de mourir d’un moment à l’autre, nous nous demandons tous pourquoi le monde n’est pas intervenu.

    Marwan et moi sommes mariés depuis 32 ans, pendant lesquels il a passé plus de temps en prison qu’à mes côtés. Il lutte contre l’occupation israélienne de la Palestine depuis plus de 40 ans. Vingt deux de ces années, il les a passées en prison, et pour sept autres, il était en exil après avoir été déporté par Israël. Il a été pourchassé pendant plusieurs mois et a survécu à deux tentatives d’assassinat.

  • Actualisation de la situation des prisonniers politique palestiniens au 17 Mai 2017 | Agence Media Palestine
    17 Mai 2017, 31 ème jour de grève des prisonniers palestiniens.
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/17/actualisation-de-la-situation-des-prisonniers-palestiniens-au-1

    L’avocat d’Addameer (association des Droits de l’Homme et de défense des prisonniers palestiniens) Farah Bayadsi, a rencontré Ahmad Sa’adat, gréviste et secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (PFLP). L’avocat d’Addameer s’est déjà vu refusé le droit de visite, mais a reçu l’approbation suite à une requête de la Haute Cour présentée le 10 mai 2017.

    Sada’at a informé l’avocat d’Addameer que les prisonniers sont soumis à deux raids de recherche violents tous les jours, au cours desquels les prisonniers sont forcés de quitter leur chambre, ce qui est épuisant physiquement pour les prisonniers en raison de leur état de santé. Il a également ajouté que 10 prisonniers sont détenus dans une cellule exiguë avec un évier et un toilette, pas de ventilateur ni de climatisation et chaque prisonniers reçoit 3 couvertures. Il a précisé par ailleurs que les examens médicaux effectués par l’IPS (Israel Prison Service) ne sont pas suffisants, car seule la pression sanguine et le poids des grévistes de la faim sont examinés.

    L’IPS impose des restrictions aux prisonniers grévistes, y compris une amende disciplinaire de 200 NIS (équivalent à 50 euros environ), l’interdiction de visite familiale pendant deux mois, l’interdiction d’accès à la « cantine » (boutique où les prisonniers peuvent acheter des produits de la vie courante, tel que des cigarettes) et la saisie de sel ainsi que de tous les vêtements, uniquement un seul vêtement par prisonnier est autorisé.

    Plus inquiétant encore : l’IPS a rendu extrêmement difficile pour les médecins indépendants de rendre visite aux prisonniers grévistes et a fourni aux prisonniers des tasses en plastique afin de boire du robinet plutôt que de l’eau potable, habituellement fournie.

    35 autres prisonniers politiques palestiniens se sont joint à la grève dimanche 14 mai, a rapporté le média « Asra Voice ».

    (...) Sa’adat a également noté que les prisonniers en grève avaient refusé de rencontrer des délégués du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), qui sont venus pour leur visite, parce que les délégués du CICR ont refusé d’entrer dans les sections et les salles des prisonniers afin de voir par eux-mêmes les conditions de détention.

    Les prisonniers en grève de la faim ont donc rejetés cette « proposition » du CICR et ont demandés au CICR de prendre ses responsabilités dans la protection des détenus et de leurs droits. (...)

    • Compte-rendu de la rencontre du vendredi 13 mai avec 3 responsables français du Comité International de la Croix Rouge au sujet de la situation dramatique des 1.800 prisonniers politiques palestiniens à leur 26e jour de grève de la faim illimitée

      Par Association Palestiniens IDF

      Nous étions 5 camarades représentant l’Association de Palestiniens en Ile-de-France, l’Union Générale des Etudiants de Palestine, le Forum Palestine Citoyenneté, l’Association Femmes Égalité, l’Association France Palestine Solidarité Paris-Sud – Campagne BDS France et avons :

      – rappelé le caractère unitaire de cette grève pour la dignité et la liberté et les risques encourus par les prisonniers politiques palestiniens (la mort, si le silence complice des diverses institutions, dont celui du CICR se perpétue), ainsi que leurs revendications, dont : fin de la détention administrative illégale, la fin des interdictions et interruptions des visites familiales, l’accès aux soins médicaux appropriés et la fin de la négligence médicale délibérée, la libération des prisonniers malades, en particulier des personnes handicapées et celles atteintes de maladies incurables, la fin de la tortures et humiliations...
      (...)
      Les 3 représentants du CICR ont répété à plusieurs reprises que cette organisation a choisi la confidentialité et que ses délégués mènent des discussions aussi bien avec les israéliens qu’avec les prisonniers, établissant ainsi une sorte d’égalité entre les bourreaux et les victimes.

      Nous avons dénoncé l’inefficacité de la méthode du CICR puisqu’il n’a obtenu aucune amélioration des conditions de détention des prisonniers politiques palestiniens, que celles-ci se sont aggravées, sont contraires à la dignité humaine et qu’elles les ont amenées a décidé une grève de la faim illimitée.

      Suite à cette rencontre et d’après les déclarations de ces trois représentants, la confidentialité du CICR se poursuivra, même en cas de décès de l’un des prisonniers. Cette déclaration confirme que le CICR a échoué dans sa mission de protéger les personnes emprisonnées en temps d’occupation et qu’il ne dénoncera pas les conditions de détentions qui condamne les prisonniers palestiniens à plus ou moins long terme à mort. Là est leur complicité dans les crimes de l’occupation.

      Tout en continuant à affirmer notre solidarité avec la résistance des prisonniers politiques palestiniens, nous devons aussi dénoncer tous ceux qui comme le CICR se rendent complices de l’occupant en lui écrivant :
      Siège du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à Paris
      10 Bis Passage d’Enfer, 75014 Paris
      par_paris@icrc.org

  • Un dessinateur d’animation palestinien reproduit l’occupation israélienne
    Carol Hills – 8 mai 2017 | News.wgbh | Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/11/un-dessinateur-danimation-palestinien-reproduit-loccupation-isr

    Le nouveau livre de Sabaaneh s’intitule « Blanc et Noir : dessins animés politiques de la Palestine ». Le titre est en partie une référence à l’occupation par les Israéliens des terres des Palestiniens.

    « Ce qu’il se passe ici, c’est une occupation », dit Sabaaneh. « Quand vous faites face à une occupation, vous devez mettre fin à l’occupation. C’est noir et blanc. Il n’y a pas de zone intermédiaire entre noir et blanc ».

    Son nouveau livre est un appel aux peuples du monde pour comprendre comment l’occupation israélienne limite et diminue la vie quotidienne des Palestiniens.

    Prenez les check-points de sécurité et le mur israélien en Cisjordanie.

    « Vous ne pouvez pas imaginer que si vous voulez allez de chez vous à la maison de votre famille, vous pouvez mettre sept heures pour rejoindre votre maison familiale, alors qu’il ne faut qu’une heure » dit Sabaaneh. (...)

    Crédit : Mohammad Sabaaneh © 2017, avec la permission de Just World Pupblishing LLC.