Etang du Moura : le procès d’une crise sociologique
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Mon cul : l’#impunité de classe, oui !
Les gus ont défoncé des biens publics en bande organisée, plusieurs fois, avec préméditation et on demande quoi ? Des amendes symboliques et des TIG !
Mais voilà, ils sont agriculteurs, le métier des gens qui ont le droit de faire n’importe quoi (et accessoirement de se trimballer avec des armes à feu, le gros des effectifs étant souvent aussi chasseur).
Quand on pense à ce que se prennent dans la gueule les gens qui volent de la bouffe, qui n’ont pas la bonne couleur ou les bons papiers ou ceux qui n’ont pas les bonnes idées, ça rend malade.
Pierre Aurignac va mettre à mal la défense des prévenus. La longue enquête a permis de le vérifier : la plupart des prévenus n’irriguent pas, ou alors sans restriction. Aucun n’a eu à se plaindre d’une administration. Aucun de leurs proches n’a eu à pâtir d’une quelconque décision d’une administration. « Le désarroi qu’ils invoquent, ils le pensaient et le pensent toujours. Mais ils pouvaient manifester légalement. » Pour lui, leurs actes sont « une insulte pour ceux qui luttent contre les problèmes agricoles dans la légalité ». Têtes basses, les huit gaillards subissent. « L’effet de groupe peut expliquer le passage à l’acte, mais il ne peut pas l’excuser. » Mais il se borne à requérir des amendes et des jours de travaux d’intérêt général. De 240 heures pour Jérôme B., Grégory J. et Sébastien L. à 35 heures pour Jérémy, le moins impliqué.