And the Debate Begins… Peer-to-Peer and Marxism : analogies and differences

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  • The new ‘hidden abode’: reflections on value and labour in the new economy par Steffen Böhm and Chris Land

    En lien avec http://seenthis.net/messages/66203

    In a pivotal section of Capital , volume 1, Marx notes that, in order to understand the capitalist production of value, we must descend into the ‘hidden abode of production’: the site of the labour process conducted within an employment relationship. In this paper we argue that by remaining wedded to an analysis of labour that is confined to the employment relationship, Labour Process Theory (LPT) has missed a fundamental shift in the location of value production in contemporary capitalism. We examine this shift through the work of Autonomist Marxists like Hardt and Negri, Lazaratto and Arvidsson, who offer theoretical leverage to prize open a new ‘hidden abode’ outside employment, for example in the ‘production of organization’ and in consumption. Although they can open up this new ‘hidden abode’, without LPT’s fine-grained analysis of control/resistance, indeterminacy and structured antagonism, these theorists risk succumbing to empiricallynaive claims about the ‘new economy’.Through developing an expanded conceptionof a ‘new hidden abode’ of production, the paper demarcates an analytical space inwhich both LPT and Autonomist Marxism can expand and develop their under-standing of labour and value production in today’s economy. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-954X.2012.02071.x/pdf

    #marx #valeur #capitalisme

  • Comprendre la croissance à l’heure de l’informatisation de la société | Invité extérieur
    http://www.internetactu.net/2012/04/27/comprendre-la-croissance-a-lheure-de-linformatisation-de-la-societe

    “Il est temps d’ouvrir un débat sur les nouveaux paradigmes de la croissance”, lance Philippe Lemoine président du Forum Action Modernités – et de la Fing, éditeur d’InternetActu.net – , en introduction du livre Une croissance intelligente qui vient de paraître aux éditions Descartes & Cie et qui livre les résultats d’un groupe de travail qui s’est plongé longuement sur…

    • excellent papier pour #néocapitalisme et nouvelle théorie de la #valeur ? Cf. http://seenthis.net/messages/66203
      http://www.internetactu.net/2012/02/01/ou-va-leconomie-numerique-13-vers-une-innovation-sans-emplois

      Cette évolution du système productif conduit la société vers une conception de la valeur qui outrepasse l’étape post-moderne et que je qualifie donc d’ultra-moderne : comme le coût marginal de production est pratiquement nul, la valeur se détache de la quantité produite pour adhérer à la qualité du produit. La fonction d’utilité qui évalue le bien-être du consommateur n’a plus pour argument la quantité qu’il consomme mais la qualité des produits qui lui sont accessibles – et donc leur diversité, où chacun peut trouver la variété qui lui convient le mieux. La satisfaction du consommateur dépend alors de façon cruciale du patrimoine de compétences dont l’ont doté son éducation et sa formation. Il n’est plus le porteur passif d’une fonction d’utilité que pourrait satisfaire une consommation en volume, mais le porteur actif d’une sensation de bien-être qu’il peut manipuler lui-même. Toutes choses égales d’ailleurs en effet, celui qui a par exemple appris à aimer la lecture jouit d’un bien-être supérieur à celui qui ne l’a pas appris, car on peut consacrer tout son temps à la lecture pour un budget modeste.

      Pour penser l’informatisation, il faudra retrouver l’énergie créatrice qui, en son temps, a permis à Smith de modéliser l’industrialisation, puis appliquer cette énergie à l’alliage du cerveau d’œuvre et de l’automate que fait émerger l’informatisation. Ce travail n’est pas impossible, mais il sera difficile, car il suppose de rebâtir l’imposant édifice théorique, mathématique, statistique, comptable et institutionnel construit pour faire mûrir les germes que contient l’œuvre de Smith.

    • Si tu es ultra-libéral tu dois pouvoir te délecter en effet, mais les passages contre les décroissants et écologistes relèvent plus de l’injure que de l’analyse.

      on observe une épidémie de haine envers les entreprises et, plus généralement, envers les institutions. Des slogans comme « sortir du nucléaire ! » ou « non au gaz de schiste ! », ainsi que la campagne de Robin des toits contre les ondes électromagnétiques sont fondés non sur une évaluation des avantages et des inconvénients de ces techniques (évaluation qui conduirait peut-être en effet à y renoncer), mais sur un rejet instinctif et irraisonné de l’activité productive organisée, sans laquelle nous mourrions pourtant tous de faim.

      “Le nucléaire ou la famine !” ??

    • il tente de compenser son déficit critique par une attaque nulle, anéfé, pareil sur #tiqqun ; n’empêche la description est intéressante non ? :

      Dans les années 1980, la dissémination des micro-ordinateurs et des réseaux locaux – puis, dans les années 1990, d’Internet – a fait franchir un pas supplémentaire. Avec la documentation électronique et la messagerie, il devenait en effet possible d’informatiser le parcours d’un processus de production en transférant, d’un poste de travail au suivant, les documents où s’inscrit l’élaboration d’un produit. [...]

      Dès lors, l’informatique n’était plus ce système d’information qui se superpose aux systèmes de gestion et de production : s’entrelaçant avec le travail des opérateurs humains, elle s’insinuait dans l’intimité de la gestion et de la production dont elle devenait inséparable.

      Chacune des activités qu’un processus fait se succéder comporte en effet des opérations mentales (perception, jugement, décision) qui préparent des tâches physiques (donner un billet d’avion à un client, réaliser une opération de maintenance). Le point de départ de l’informatisation est alors sémantique : il faut nommer et identifier les êtres représentés dans le système d’information et qui seuls, dans l’entreprise, apparaîtront devant l’attention des agents et se proposeront à leur action.