• JO de Paris 2024 : le chantier de la « bassine » d’Austerlitz
    https://www.bfmtv.com/paris/replay-emissions/bonsoir-paris/jo-de-paris-2024-le-chantier-de-la-bassine-d-austerlitz_VN-202304240773.html

    Le chantier du bassin d’Austerlitz continue dans le 13e arrondissement de Paris. Il va permettre de stocker des eaux usées en cas de fortes pluies, dans l’optique de rendre la Seine baignable pour les JO de Paris 2024.

    • Ah je viens de comprendre ce qu’est cet immense trou qu’on voit en prenant la 5...

      [L’ouvrage] consiste en la création d’un tunnel intercepteur qui amènera les eaux du réseau d’égout vers le futur bassin de stockage d’Austerlitz. Il devra relier entre eux un puits situé rive droite, à côté de l’institut médico-légal, un autre puits, rive gauche, près de la gare d’Austerlitz, et le bassin de stockage qui sera creusé à partir de septembre sous l’ancien square Marie-Curie (13e). Les travaux devraient aboutir d’ici avril 2024.

      Le #bassin de stockage d’Austerlitz, un cylindre de 50 mètres de diamètre et de plus de 30 mètres de profondeur, permettra de stocker plus de 50 000 m3 d’eau, soit l’équivalent de vingt piscines olympiques. Il permettra d’éviter les déversements d’eaux usées dans la #Seine en cas de fortes pluies. Cet excédent d’eau s’écoulera ensuite dans le réseau d’égouts pour être traité.

      https://www.paris.fr/pages/assainissement-de-la-seine-les-travaux-du-tunnelier-d-austerlitz-vont-bientot-
      #Paris

  • Éboueurs : la mairie de Paris utilise des briseurs de grève privés - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/03/15/eboueurs-la-mairie-de-paris-utilise-des-briseurs-de-greve-prives

    Derichebourg. S’il fallait inventer le nom d’un patron exploiteur et véreux dans un roman, ce serait peut-être celui là. De-riche-bourg. C’est le nom d’une grande entreprise privée, fondée par Daniel Derichebourg, classé 410ème fortune française, avec 210 millions d’euros hors biens immobiliers et personnels. Il s’est enrichi en exploitant des travailleurs précaires, dans le domaine du nettoyage, de l’industrie ou de l’énergie. Un véritable petit empire, qui a permis au grand patron d’acheter le Château de Crémat à Nice et de placer ses deux fils à la tête de la boite familiale.

    À Paris, ces dernières nuits, un prestataire privé a ramassé les poubelles dans des arrondissements touchés par la grève des éboueurs. Qui sont les briseurs de grève ? L’entreprise Derichebourg, envoyé par la mairie de Paris pour collecter les déchets. La pratique est illégale en droit, et abjecte moralement : utiliser de la main d’œuvre précaire pour annuler les effets d’une grève, et mettre à genoux les salariés en lutte. D’autant plus que Derichebourg est connu pour son management toxique.

  • Noms de villes
    http://liminaire.fr/au-lieu-de-se-souvenir/article/noms-de-villes

    https://youtu.be/tLtWGLgrFXk

    Cet #Atelier s’inscrit dans le cadre d’une série d’ateliers d’écriture sur le thème de la #Ville que j’anime, depuis janvier 2020 et jusqu’en juin, pour le compte de la bibliothèque François Villon (fermée en ce moment pour travaux de rénovation) à la Maison des Associations et de la vie Citoyenne du 10ème. Dans l’impossibilité de le mener encore une fois sur place pour des raisons sanitaires, je propose aux participants inscrits une version #Vidéo, à distance, de cet atelier d’écriture. J’en profite pour (...) #Au_lieu_de_se_souvenir / Vidéo, Atelier, #Livre, #Dérive, #Numérique, #Écriture, #Photographie, #Paris, Ville, #Paysage, #Voix, #Lecture, (...)

    #Livre
    https://www.paris.fr/equipements/bibliotheque-francois-villon-1722
    https://www.mairie10.paris.fr/vie-citoyenne/vie-associative/maison-des-associations-154

  • Nocturne urbain
    http://liminaire.fr/au-lieu-de-se-souvenir/article/nocturne-urbain

    https://youtu.be/qdgOdRpuN0w

    Cet #Atelier s’inscrit dans le cadre d’une série d’ateliers d’écriture sur le thème de la #Ville que j’anime, depuis janvier 2020 et jusqu’en juin, pour le compte de la bibliothèque François Villon (fermée en ce moment pour travaux de rénovation) à la Maison des Associations et de la vie Citoyenne du 10ème. Dans l’impossibilité de le mener encore une fois sur place pour des raisons sanitaires, je propose aux participants inscrits une version #Vidéo, à distance, de cet atelier d’écriture. J’en profite pour (...) #Au_lieu_de_se_souvenir / Vidéo, Atelier, #Nuit, #Dérive, #Numérique, #Écriture, #Photographie, #Paris, Ville, #Paysage, #Voix, #Lecture, (...)

    #Livre
    https://www.paris.fr/equipements/bibliotheque-francois-villon-1722
    https://www.mairie10.paris.fr/vie-citoyenne/vie-associative/maison-des-associations-154
    https://ateliers-clairelecoeur.com
    https://clairelecoeur.files.wordpress.com/2013/12/cl-un-jardin-dans-la-ville.pdf

  • Tester son commerce avec la Semaest : l’exemple d’Alma Grown in Town dédié à l’agriculture urbaine – Paris.fr
    https://www.paris.fr/actualites/tester-son-commerce-avec-la-semaest-l-exemple-d-alma-grown-in-town-dedie-a-l-a
    Le Xème c’est comme Kreuzkölln .

    La Semaest, société d’économie mixte de la Ville de Paris, a développé une expertise unique en matière de développement économique local. Grâce à son action, plus 650 locaux commerciaux ont été réaffectés pour accueillir des commerçants et artisans indépendants. La Semaest favorise l’émergence d’une nouvelle économie de proximité et agit au quotidien en faveur de concepts de commerce innovants, porteurs de sens, de lien social et d’emploi local.

    #Paris #économie #commerce

  • Une loi pour couvrir la France de toitures végétalisées
    01/04/2015

    https://www.lesechos.fr/01/04/2015/LesEchos/21910-351-ECH_une-loi-pour-couvrir-la-france-de-toitures-vegetalisees.htm

    Depuis un décret de juillet 2011, les autorisations d’urbanisme ne peuvent plus s’opposer à la végétalisation des façades et toitures. A contrario, certaines villes comme Paris (lire ci-dessous), Nantes, Rennes, Montreuil ou Lille mènent désormais des politiques volontaristes en la matière. « Notre objectif est de créer les conditions de maintien ou de restauration de la faune et de la flore, en créant des continuités écologiques entre nos confettis d’espaces nature », explique Lise Daleux, adjointe (EELV) à la mairie de Lille, déléguée à la nature en ville.

    recommandations etc…
    #ADIVET association française des toitures et façades végétales
    http://www.adivet.net

    Les bienfaits apportés à la ville par les toits et murs végétalisés sont unanimement reconnus : gestion des eaux pluviales, création d’îlots de fraicheur favorables à la biodiversité, amélioration de la qualité de l’air et du cadre de vie. De nombreuses collectivités souhaiteraient promouvoir et favoriser le développement de la #végétalisation des bâtiments. Certaines d’entre elles, au travers de la révision de leur Plan Local d’Urbanisme ou l’adoption de nouveaux documents d’urbanisme ont déjà initié cette démarche.

    #habitat #toiture #écologie #urbanisme #plu #sedum #biodiversité #Wildroof

    • Lille mène une politique volontariste en la matière ? ? ? ? ? ?

      A Lille, la municipalité betonne systématiquement les espaces verts. Même chose dans toute la métropole.

      Exemple : Démosphére : Fête du printemps
      dimanche 25 mars 2018 à 15h

      Rappelons à la Ville de Lille ses promesses, sauvons le Parc du Belvédère d’un déluge olympique (le projet imposé par la MEL de piscine olympique) ! Préservons un des rares espaces verts dans le quartier Moulins et alertons les habitants de l’urgence de lutter contre la pollution atmosphérique dans notre agglomération.

      Sur le Belvédère, recomposons l’environnement favorable à la flore et la faune mises en danger !
      https://lille.demosphere.eu/rv/5885

      A oui, c’est un article de l’écolo Les Echos. Je n’avais pas bien lu


      http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/976-desarmons-le-beton

    • Je comprends que ça t’énerve @bce_106_6. On peut aussi voir cet article comme une bonne nouvelle ça fait un point fort de plus contre les communes qui s’opposeraient à la végétalisation des toitures.

      Actuellement les abeilles survivent mieux en ville pour différentes raisons dont celle d’échapper aux insecticides, il faudra bien cesser de croire à une campagne naturelle moins polluée que la ville et tenter d’améliorer nos conditions de vie.

      #végétalisation

      Je propose de répertorier les initiatives qui vont dans ce sens

      Paris (avec étude du potentiel de végétalisation des toitures avec carte des batiments à toitures plates)

      Rappel :
      • 460 ha brut de toitures plates non végétalisées ;
      • 44 ha de toitures végétalisées existantes (privés et publics) ;
      • 80 ha de toitures plates à fort potentiel de végétalisation.

      https://www.paris.fr/duvertpresdechezmoi

      La Ville de Paris a conçu une série de fiches pratiques à destination du grand public souhaitant végétaliser un mur grâce à des plantes grimpantes. Selon le type de mur (mur de façade ou mur de clôture), le type de structure d’accroche souhaitée (plantes autonomes ou plantes grimpantes sur support) ou la finalité recherchée (plantes ornementales et/ou comestibles), les cinq fiches ci-dessous sont à votre disposition.

    • Je ne m’énerve pas @Touti.
      Mais je ne peux laisser faire croire que la mairie de Lille fasse quoi que ce soit en faveur des communs ou de l’environnement, tout comme le magazine les Echos d’ailleurs.

      Le seul environnement qui retient l’attention des baron(nes) de la ville, de la mel, c’est celui du béton des nouvelles zones commerciales.
      Ils massacrent tout.

      Les seules toitures végétalisables sont celles des grands immeubles en béton, ils vont pouvoir ajouter cet argument à leur propagande.

      En Autriche, particulièrement autour de Vienne, pas mal d’immeubles où l’environnement est intégré, et pas seulement sur les toits.

    • D’ailleurs sur le site du groupe politique de Lise Daleux (interviewée) je lis qu’il existe des permis de végétaliser après étude technique (on va donc tout légiférer et contrôler jusqu’au droit de planter des fleurs ?) mais c’est bien tout. Aucun article n’évoque la végétalisation des toitures et façades. http://elus-lille.eelv.fr/nature-en-ville/une-loi-pour-couvrir-la-france-de-toitures-vegetalisees-les-echos

      Ça va donc faire 7 ans que ce decret est passé, je sors des bureaux de l’urbanisme à Toulouse, ils ne savent pas ce qu’il en est concernant les toitures végétales mais peut-être oui et peut-être non, à voir hein.
      #du_vent

    • Voila le décret 2011-830 JORF n°0161 du 13 juillet 2011 page 12146
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024357913&dateTexte=&categorieLie

      Notice : l’article 12 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement prévoit que les autorisations d’urbanisme ne peuvent plus s’opposer à l’utilisation de certains matériaux, procédés ou dispositifs écologiquement performants, sauf dans certains secteurs protégés ou délimités par la collectivité territoriale. L’article 20 de la loi prévoit, pour la même collectivité, la possibilité d’autoriser certaines constructions écologiquement performantes à dépasser dans la limite de 30 % certaines des règles d’urbanisme normalement applicables.

      et si tu le lis bien, c’est pas pour Madame Michu et son atelier au fond du jardin qui subira toujours des restrictions, cela permet surtout aux promoteurs de dépasser de 30% des règles.

      Alors là pardon, y sont trop forts, réussir à dépasser de 30% la règle du feu rouge ou même tiens, un passage piéton, voir une isolation NRF des combles. Ou alors c’est un charabia et j’en appelle aux explications d’un·e juriste !

      #dépasser_la_règle_de_30%

    • Donc c’est bien un vocabulaire employé par les urbanistes.
      oct 2010
      http://outil2amenagement.cerema.fr/IMG/pdf/certu-autorisation_d_urbanisme_cle776f2e.pdf

      La loi portant engagement national pour l’environnement étend le régime de boni cation du coef cient d’occupation des sols (COS), sous condition de performance énergétique ou environnementale.

      –---

      La Loi Grenelle 2 apporte une autre nouveauté importante : la bonification ne porte plus seulement sur le COS, ce qui excluait toutes les communes n’en possédant pas mais concerne l’ensemble des règles régissant un volume bâti, c’est-à-dire à la fois, la hauteur de construction, l’emprise au sol et la densité d’occupation du sol . L’évolution vers une approche volumétrique apparait être un progrès notable. Ainsi, pour des tissus urbains hétérogènes (avec une grande diversité dans les formes des parcelles), il peut s’avérer pertinent de permettre au pétitionnaire de choisir le paramètre bonifié (emprise au sol ou hauteur) suivant les besoins de chaque projet de construction.

      –---

      Le dépassement de COS combiné à la majoration du volume constructible pour la réalisation de pro- grammes de logements comportant des logements locatifs sociaux dans des secteurs délimités (article 127-1) ne peut conduire « à un dépassement de plus de 50 % de la densité autorisée par le COS ou du volume autorisé par le gabarit ».

      Je crois comprendre qu’ainsi l’appellation écoquartier permet de dépasser les règles de 50%, un bonus pour les #bétonneurs sur le dos de la bonne conscience écologique.

  • Les habitantes du quartier La Chapelle répondent au journal « Le Parisien »
    https://blogs.mediapart.fr/la-chapelle-en-lutte/blog/210517/les-habitantes-du-quartier-la-chapelle-repondent-au-journal-le-paris

    Reprenant une campagne de stigmatisation des réfugiés orchestrée par les Républicains, un article du Parisien prétend que le quartier La Chapelle (18° arrondissement) serait dangereux pour les femmes. Les habitantes répondent dans une vidéo : le problème ce n’est pas les réfugiés, c’est votre propagande xénophobe qui salit notre vie de quartier ! Source : La Chapelle en lutte

    • Pour bien connaître le quartier puisque j’y habite, mon expérience est conforme à cet article. C’est vrai que la place de la chapelle c’est le chaos, la pollution, la bousculade, une quantité d’hommes qui stationnent impressionnante, des voitures dans tous les sens qui klaxonnent continuellement et s’engagent sur les passage piéton, des trottoirs étroits et occupé par les vendeurs de clops, casque audio, téléphones et autres et les migrants qui dorment rue Pajol en errance. J’ai pas vécu de harcelement de rue dans le quartier. J’ajoute que je suis toujours avec mes écouteurs dans la rue lorsque je suis seule, ca me rend moins réceptive à ce que les hommes peuvent me dire. Aussi je n’aime pas la proximité physique et traversé la zone est quant même éprouvante alors je doit avoir une mine assez renfrognée quant je passe par là et j’évite tous les regards comme les petits singes en Inde quant ils sont en surpopulation près des temples à l’heur des repas. Du coup on me fiche la paix.
      Je suis bien d’accord avec le fait que le problème viens de l’aménagement de la zone mais si la zone est aménagé l’augmentation des loyers va participé à la gentrification du quartier et ces homme vont devoir trouver un autre endroit pour leur activitées ou non activitées, cette fois probablement hors de Paris. C’est déjà le cas avec la hall Pajol aménagée récemment et où des sans abris s’étaient installés qui est surveillé depuis par des vigiles. L’article évoque les loyers, je pense que les loyers d’un bout à l’autre de la rue Pajol doivent être bien différents. Et si le problème d’aménagement du quartier est résolu ces hommes en seront chassés et avec eux les femmes et les enfants des classes populaires.
      L’instrumentalisation du féminisme auquel on assiste depuis au moins 20 ans (via les « voiles », « burqa », « burkini ») me semble de plus en plus forte et difficile à contrer. Merci pour ce texte qui me concerne doublement, et qui me permet d’avancer dans ma réflexion.


    • Question naïve (et facile) : quel genre d’hommes cette photo (prise et publiée par Femen France) stigmatise-t-elle ?
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2017/05/22/quand-femen-sinspire-de-torchons-racistes

      Quand #Femen s’inspire de torchons racistes
      Lisez cet appel de Femen France : les deuxième et troisième paragraphe sont recopiés dans Le Parisien libéré, journal de gauche et féministe bien connu ! Le « sentiment d’insécurité » qui suit appartient au vocabulaire des #journalistes, des marchands de peur et des politicards.

      Oh ! certes, Femen France se défend – sincèrement je n’en doute pas – de tout racisme. Seulement à force de pratiquer le militantisme politique comme on mène des campagnes publicitaires, en sautant sur toutes les occasions de rameuter les photographes, on finit par tomber dans les pièges médiatiques les plus grossiers.

      Au passage, je ne vois pas la différence entre les fabricants de lingerie et Femen (les unes ont d’ailleurs posé pour les autres) : il s’agit toujours de mettre de la femme dénudée à la une pour vendre son produit. Faire seins nus (comme on dit sur les plages) ne peut éternellement tenir lieu d’analyse des rapports de genre.

      Une remarque pour finir : les personnes qui écrivent, à propos de n’importe quelle question sociale « La réponse à cette situation ne peut-être exclusivement policière » sont des ordures ou des crétins, supplétives toutes trouvées de la flicaille et des gens de plume chargés de les justifier.

      Ces dégueulasseries une fois pointées, redisons que oui ! le monde sexiste est hostile aux femmes, y compris aux simples passantes, et que cela doit être combattu. Les féministes, qui organisent par exemple des manifestations de nuit pour se réapproprier la ville, n’ont pas attendu les Femen pour s’en préoccuper.

      #La_Chapelle #Claude_Guillon

    • Cette histoire me rappel qu’Anne Hidalgo avait un projet d’aménagement de 7 places parisiennes : https://www.paris.fr/vosplaces
      mais ce sont 7 places dans des quartier moins populaires, rien de prevu pour la « place » de la chapelle.

      Aussi dans le 18°-19° Caroline de Haas se présente aux législatives (fondatrice de Osez le féminisme et instigatrice de la pétition contre la loi travaille). Elle se présente contre El Komri et du coup je soupçonne de basses manœuvres dans ce contexte. Je trouve que l’apparition de ce sujet sur ce secteur à ce moment est peut être un moyen de la mettre en mauvaise posture. Je vais voire si je trouve une réaction de sa part sur le sujet. Vu la collision entre la presse et le PS ca m’entonnerait pas que le but réel soit de lui savonner la planche électorale de la part de El Komri et autres saussialistes en marche.

      edit : voici la réaction de Caroline de Haas
      https://www.youtube.com/watch?v=D4ghYQ_uRSw


      Elle propose un élargissement des trottoirs et amélioration de l’éclairage mais pas de réponse répressive policière.

      edit2 : sur le sujet voire plutot la réaction de Caroline de Haas sur son blog médiapart que je découvre :
      https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/210517/la-chapelle-lextreme-droite-dans-ses-oeuvres-encore

      J’ai de mon côté répondu aux questions de France 3. Lors de l’échange avec la journaliste, j’ai rappelé plusieurs choses :

      1. D’abord, que les violences sexuelles à l’encontre des femmes ont lieu partout. Dans tous les pays du monde, dans tous les quartiers du monde, dans tous les immeubles du monde, dans tous les bureaux du monde. 230 femmes sont violées chaque jour. 1 sur 5 subit du harcèlement sexuel au travail. 100% des femmes ont été harcelées dans les transports en commun à Paris. Les violences sexistes et sexuelles sont massives.

      2. Ensuite, j’ai proposé qu’on passe de l’indignation à l’action. Des dizaines de chercheuses et chercheurs, responsables d’associations, militantes et militants féministes ont travaillé sur le harcèlement, notamment le harcèlement de rue. On connaît les solutions, à La Chapelle comme ailleurs : 1. la prévention et l’éducation (les moyens ne cessent de se réduire du côté des centres sociaux) 2. les sanctions (elles existent mais ne sont jamais appliquées, essayez d’aller porter plainte pour harcèlement de rue) 3. l’aménagement de l’espace urbain (plus d’espace, de l’éclairage). Pourquoi ne les met on pas en place ?

      3. Enfin, j’ai rappelé qu’à chaque fois que des citoyennes, citoyens ou partis politiques, expliquent (ou sous entendent) que les violences ne sont le fait que d’une catégorie de la population, non seulement ils mentent (les 230 femmes violées chaque jour le sont dans 80% des cas par un homme de leur entourage) mais ils alimentent le racisme. Ils n’apportent aucune solution aux violences que subissent les femmes et en plus, ajoutent la violence subit par les racisé.e.s.

      On n’entend jamais la droite ou l’extrême-droite sur les violences que subissent les femmes. Sauf lorsque ces violences sont commises par des étrangers. Comme si lorsqu’un français violait, c’était moins grave. Une violence sexuelle est une violence sexuelle. Qu’elle soit subie à La Chapelle, à Bourg en Bresse ou à Bordeaux, qu’elle soit le fait d’un père, d’un voisin, d’un migrant ou d’un manager, elle est intolérable.

      #racisme #instrumentalisation #urbanisme #législatives #féminisme #femmes #mixité #non-mixité #harcèlement

    • Voir aussi :

      Des hordes de harceleurs à Paris ? Quand le féminisme arrange les politiques
      Olympe, Le Plafond de Verre, le 21 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/600774

      « Soit on les laisse mourir devant les yeux de nos enfants, soit… »
      Collectif Solidarité Migrants Wilson, Revue Projet, le 22 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/600735

      Les habitantes du quartier La Chapelle répondent au journal « Le Parisien
      Paris Luttes Info, le 22 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/600745

      L’affaire de La Chapelle
      Tieri Briet, L’Autre Quotidien, le 22 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/600930

    • Réseau Classe/Genre/Race, Fatima Ouassak, le 22 mai 2017
      https://www.facebook.com/ClasseGenreRace/posts/1929933270584671

      On se souvient de l’article du Parisien publié le 18 mai intitulé « Paris : des femmes victimes de harcèlement dans les rues du quartier Chapelle-Pajol », et des politiciens qui s’étaient saisi de l’affaire. C’est maintenant au tour des Femen d’investir cette question du « harcèlement de rue » dans le quartier de la Chapelle. Une activiste s’y est faite photographier poitrine nue ce matin.

      Pour information, les questions de « non-mixité dans l’espace public » et de « harcèlement de rue » sont dans les cartons de l’action publique depuis de nombreuses années déjà, bien avant cet épisode à la Chapelle ou même celui du reportage bidonné sur le « PMU de Sevran » :
      – Les acteurs institutionnels disent : « c’est une question centrale, elle est liée à la nature même des hommes qui vivent dans ces territoires, à leur culture, à leur religion ».
      – Les médias répètent : « c’est une question centrale, elle est liée à la nature même des hommes qui vivent dans ces territoires, à leur culture, à leur religion, allons faire un reportage dans le 18ème ou à Sevran »
      – Les associations s’activent : « oui c’est vrai que cette question est centrale, on va demander une subvention aux acteurs institutionnels qui nous suivent là-dessus pour organiser une action dans le 18ème ou à Sevran, et on va appeler les médias pour filmer ».

      Le traitement politique et médiatique de cette question s’inscrit dans les mêmes logiques :
      – une logique culturaliste : on réduit un fait social complexe à une lecture réduite au caractère culturel, et en réalité racial, des protagonistes. Caractère culturel qu’on essentialise. Et ça donne : « ces femmes sont harcelées dans la rue parce que ces hommes sont arabes ou noirs, et donc ils sont violents avec les femmes, par définition ».
      – une logique coloniale : Les pouvoirs publics de la France républicaine se doivent de « sauver » les femmes qui vivent dans ces quartiers, les protéger de leurs barbares de frères/maris/cousins
      – une logique raciste/sexiste : on invisibilise le sexisme structurel en France et on sur-visibilise le sexisme dans les quartiers. D’ailleurs, le fait de sur-visibiliser le second permet d’invisibiliser le premier. Et ça donne : « en France, il y a l’égalité hommes-femmes, sauf en banlieue »

      La présence policière (qui est en soi une violence policière) plus importante dans les quartiers populaires, par rapport aux quartiers pavillonnaires par exemple, se justifie par l’argument selon lequel dans les quartiers populaires, il y a des « zones de non droit » où « l’on a davantage besoin de la police ».
      Sur quoi s’appuie-t-on pour parler de zones de non-droit : les « trafics de drogue », « l’islamisme », « le potentiel terrorisme », et aussi, et c’est important de le noter, « les violences faites aux femmes » qui sont construites comme étant plus importantes là qu’ailleurs.

      La manière dont on traite médiatiquement et politiquement les « rapports entre hommes et femmes » dans les quartiers populaires, a entre autres comme fonction de justifier une présence policière plus importante dans ces quartiers où vivent des classes/races jugées dangereuses.

      L’offensive politico-médiatique visant à légitimer encore davantage la présence policière dans les quartiers populaires, prenant appui sur « les rapports entre hommes et femmes » dans ces quartiers", est en train de monter en puissance.
      Des textes de loi se préparent...
      Restons vigilant-es, et surtout organisons politiquement pour ne pas laisser nos causes être instrumentalisées à des fins classistes, sexistes et racistes.

      Réseau Classe/Genre/Race