• Le passe vaccinal détruit l’avenir des adolescents

    « Tu veux retourner au ciné ? Aller en soirée ? Pense à te faire vacciner. » Le bout de papier date de cet été, mais il est déjà un peu jauni. Je l’ai accroché sur le mur de la cuisine, pour mémoire. C’est un flyer pour les adolescents qui fait la promotion d’un vaccinodrome ouvert dans la salle polyvalente du coin, avec les logos de la préfecture, de l’Agence régionale de santé et de l’hôpital. Dans une petite bulle, au-dessus d’un dessin représentant une infirmière et un enfant avec une seringue sur le bras, il est même écrit : « 1 entrée offerte à la base de loisirs pour toute personne vaccinée lors de cette opération. »

    Au moment où ce flyer a atterri dans ma cuisine, on savait depuis longtemps que les adolescents en bonne santé ne couraient qu’un très faible risque d’être atteints d’une forme grave de Sars-Cov-2, comme l’a constaté la Haute autorité de santé. En juin 2021, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) rendait son avis au ministère de la Santé sur l’extension de la vaccination aux 12-18 ans. Il rappelait que « les formes graves de l’infection par la Covid-19 sont très rares chez les moins de 18 ans » et que « le recul existant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent ». Selon le CCNE, les adolescents n’auraient donc aucun bénéfice médical à être vaccinés et ne le feraient que pour contribuer à un bénéfice collectif, celui de renforcer l’immunité au sein de la population. Aussi, « il semble souhaitable […] d’accepter de vacciner contre la Covid-19 les adolescents qui le demandent, mais après avoir reçu une information claire et adaptée à cette tranche d’âge sur les incertitudes liées à la maladie, au vaccin lui-même et à son efficacité à moyen et long terme. Avec cette mise en garde : « Si la vaccination leur était présentée comme leur seule chance de retour à une vie normale, cette pression effective poserait la question de la validité de leur #consentement. »

    Consentement extorqué

    Un mois après l’avis du CCNE, le gouvernement a annoncé l’entrée en vigueur du passe sanitaire : les #adolescents #non_vacciné s sont interdits de sport, de bibliothèque, de piscine, de cinéma, de musée, de train, de concerts, de café et de restaurant. Sur la base des informations fournies par les entreprises pharmaceutiques, on a martelé que les vaccins sont sans risques. Le gouvernement a méprisé les recommandations éthiques les plus élémentaires et bafoué le consentement des adolescents.

    Six mois plus tard, en pleine vague Omicron, on constate que les vaccins disponibles n’offrent pas une immunité durable et n’ont qu’une efficacité modérée sur la contagion. Pour les jeunes sans comorbidité, la balance #bénéfice-risque est devenue très discutable. Il n’y a pas de retour à la vie normale. Et il semblerait qu’en plus d’avoir extorqué leur consentement par la culpabilisation et le chantage au passe sanitaire, on ait exposé la santé de près de 3,8 millions d’adolescents (76,6 % des 12-17 ans sont vaccinés [1]). Impossible de savoir quelles répercussions ces deux doses pourraient avoir sur leur santé. Peut-être aucune, espérons-le. Sinon, il y a de fortes chances pour que personne n’en endosse jamais la responsabilité.

    [...]

    Peut-être avons-nous tellement refoulé notre impuissance et notre culpabilité face à ce futur impensable que nous n’arrivons plus à défendre quoi que ce soit au présent. Mais nous ne pouvons assumer la responsabilité du présent que si nous réussissons à nous ressaisir de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir. Si nous voulons trouver la force de lutter contre ce que le quotidien offre de décisions ineptes et injustes, nous sommes obligés d’affronter les perspectives les plus sombres et de construire, face à elles, de vraies alternatives politiques, sensées et concrètes.

    https://reporterre.net/Le-passe-vaccinal-detruit-l-avenir-des-adolescents

    #Celia_Izoard #Reporterre

    • #Belgique : Rentrée particulière pour des centaines d’élèves : « On n’a plus eu cours depuis un mois et demi »
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_rentree-particuliere-pour-des-centaines-d-eleves-on-n-a-plus-eu-cours-de

      C’est la conséquence d’un concours de circonstances fâcheux : plusieurs centaines d’élèves en Fédération Wallonie-Bruxelles n’ont plus eu cours depuis six semaines.

      A l’école communale Pascal Hoyaux, à Manage, dès le début du mois de décembre, des classes ont dû être fermées pour cause de cas positifs. Malgré ces fermetures, la flambée des contaminations s’est poursuivie, contraignant l’établissement à fermer entièrement ses portes durant dix jours, à partir du 7 décembre. A ce moment-là, une cinquantaine d’enfants étaient positifs au coronavirus, sur 438 élèves.

      Fermetures et congés en cascade
      L’école devait donc rouvrir le 17 décembre. Mais c’était sans compter sur la semaine de congés anticipés dans tout le pays, décidée par le Codeco en raison de la situation sanitaire. Les cours ont donc été suspendus une semaine de plus, avant le début des vacances de Noël.

      Ce lundi 10 janvier signe donc enfin la reprise pour ces élèves, après un mois et demi de congés forcés. . . . . . . .

  • #belgique Mons : la SNCB va rénover… du provisoire
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_mons-la-sncb-va-renover-du-provisoire?id=10858505

    Rénover du provisoire… C’est ce que va devoir faire la SNCB. La passerelle de la gare provisoire de Mons va devoir être rénovée : les utilisateurs ne se sentent plus en sécurité sur cette rampe d’accès métallique. Ils s’inquiètent de craquements qu’ils entendent quand ils franchissent cette passerelle qui mène aux quais.

    Depuis le nombre d’années que les navetteurs l’empruntent, en attendant la fin des travaux de la gare Calatrava, elle est devenue peu rassurante aux yeux de certains qui ont un peu l’impression, en hiver, de franchir une patinoire. La SNCB a entendu ces inquiétudes. Elle programme donc une rénovation de la rampe d’accès de la gare provisoire, fin octobre. C’est sans doute plus prudent puisque la nouvelle gare, ne sera pas opérationnelle tout de suite. Dernier délai annoncé : 2023.

    #des_grands_projets..._inutiles_ #destruction #ps #elio_di_rupo #calatrava #transport #train #transports #france #gares #urbanisme

    • Le budget a explosé.
      De 37 millions à la base, il a gonflé pour atteindre à 324 millions d’euros aujourd’hui.
      Le budget initial a donc été multiplié par dix.
      Tout cela sans refaire de marché public.

      Pour rappel, l’ancienne gare était superbe, et en excellent état.

  • #Belgique : Mouscron : les salles de sport belges attirent un public français dépourvu de pass sanitaire
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_mouscron-les-salles-de-sport-belges-attirent-un-public-francais-depourvu

    Ils sont Français, fans de sport et ils n’ont pas de pass sanitaire. Dans leur pays, les salles de sport leur sont inaccessibles. Comme ils n’habitent pas trop loin de la frontière, ils la traversent pour venir faire leurs exercices dans des salles belges, comme à Mouscron. « C’est super pratique » nous explique une cliente de la chaîne Basic-Fit. « Mon abonnement est également valable en Belgique. Je peux continuer à me maintenir en forme en venant ici. Sinon j’aurais dû résilier mon abonnement ».

    Cet afflux de Français ne concerne qu’"un nombre très limité de clubs frontaliers", précise Kevin Ayeni, responsable marketing Benelux de la célèbre chaîne de salles de sport. Dans ces lieux-là, les créneaux horaires se remplissent plus rapidement. "J’ai remarqué qu’il y avait énormément de places en France, du côté de Tourcoing, par exemple, note une cliente qui vit en Belgique. Par contre, ici, à Mouscron, j’ai dû m’y prendre deux jours à l’avance pour avoir un créneau ce matin. C’est compliqué".

    « Je me sens en sécurité »
    C’est davantage ce délai qui pose problème aux clients belges qu’une question de sécurité. « Personnellement, je me sens en sécurité », poursuit notre interlocutrice. "Tout le monde désinfecte sa zone. Avant, après, tout le monde porte le masque. Un appareil sur deux ne fonctionne pas pour qu’on puisse avoir de l’espace…"

    Chez Universal Fitness, une autre salle mouscronnoise, on accueille les nouveaux arrivants à bras ouverts : « On a des nouveaux inscrits pour la rentrée qui viennent de Lille ou même de plus loin », explique Deborah Devooght, propriétaire de l’établissement. "Certains sont prêts à faire près d’une heure de route pour faire leur sport sans pass sanitaire".

    Patron de salle, pas gendarme
    Ici, on sait que la frontière crée des appels d’air dans l’un ou l’autre sens. Et on ne voit pas pourquoi il faudrait faire preuve de discrimination avec ce public français. « On ne demande pas aux Belges s’ils sont vaccinés ou pas. Donc, les Français ne sont pas plus dangereux que les Belges. On ne va pas leur demander s’ils ont le pass ou pas. Ce n’est pas notre rôle d’enquêter. » Mais c’est leur responsabilité de limiter les risques de transmission. Et pour cela, « On appliquera des règles plus strictes, malgré les assouplissements en vigueur. »
    #Fitness #pass_sanitaire #frontiéres #covid-19 #variants #vaccins #vaccination #sars-cov-2 #vaccin #variant #coronavirus #sars-cov2 #santé #covid

  • Journal d’une quarantaine : semaine du 20 au 26 avril 2020
    http://onpk.net/index.php/2020/05/04/789-journal-dune-quarantaine-semaine-du-20-au-26-avril-2020

    20 avril 2020

    Sur la route du bureau (15 minutes pour arroser les plantes), de quoi rire...

    22 avril On a regardé Mon voisin Totoro, on regardera Ponyo sur la falaise. Madeleine s’essaie au dessin animé façon très vieille école : de l’aquarelle sur du papier. Cela permet de...

    #Quarantaine_2020

    • Le pire, impossible de skier

      #MDR : La piste de ski de Comines, fermée depuis un mois et demi, continue à fabriquer de la neige
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_la-piste-de-ski-de-comines-fermee-depuis-un-mois-et-demi-continue-a-fabr

      Cette période de confinement pèse de plus en plus lourd pour les entreprises qui sont fermées depuis de nombreuses semaines. Le secteur du tourisme, les parcs d’attraction, les centres sportifs doivent tenter de se maintenir en vie sans aucune rentrée financière. Pire encore, pour certains, il faut continuer à assumer les coûts.

      Exemple, pour Ice Mountain, la piste de ski intérieure, située à Comines. Ice Mountain doit continuer à refroidir ses pistes de ski (à moins 6 degrés) et à produire de la neige.

      Maintenir cette neige nécessite énormément d’énergie. Les 265 panneaux solaires ne suffisent pas. Et la facture est salée. Très salée. Impossible de savoir à combien elle se monte, mais « la prime des 5.000 euros que nous recevons est légère par rapport à ce que ça coûte », admet-il.

      Le patron d’Ice Mountain regrette d’autant plus en cette période qu’on ne lui ait pas accordé le permis pour l’installation de deux éoliennes : "C’est vraiment dommage. On regarde à l’aspect écologique, énormément. On cherche des solutions et quand on en trouve, on ne peut pas les faire. Donc maintenant quand on me dit que nous sommes énergivores, j’ai envie de répondre : « oui mais non ». Parce qu’on a des solutions, et on ne nous donne pas les autorisations de les mettre en oeuvre."

      Pas un seul skieur n’a mis les pieds sur les pistes cominoises depuis le 14 mars.

      #neige #énergie #éoliennes #écologie #gaspillage #Belgique #confinement #Sport

  • Google aime beaucoup le #black (&)

    Nouvelle descente sur le chantier de Google à Baudour : 227 travailleurs illégaux découverts Florence Dussart - 7 Décembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_exclusif-nouvelle-descente-sur-le-chantier-de-google-a-baudour-227-trava

    La justice vient à nouveau de mettre la main sur des travailleurs illégaux sur le chantier de Google à Baudour (Hainaut). 227 travailleurs n’étaient pas en ordre sur ce chantier de construction du troisième data center du géant informatique. Un chantier de 250 millions d’euros, sur lequel on a découvert ce jeudi, pour la deuxième fois en 15 jours, des travailleurs illégaux : la justice a en effet mis la main sur 105 travailleurs illégaux il y a 15 jours (des Roumains et des Bulgares). 

    Elle vient d’en surprendre 227 de plus (de toutes nationalités, mais parmi lesquels des Anglais et beaucoup de Hongrois), soit au total 331 ouvriers qui ne sont pas en ordre. Tout comme la fois passée, leur badge d’accès au chantier a été bloqué.

    Fin novembre, fait rarissime, les sociétés (anglaises) qui emploient les clandestins avaient régularisé tout le monde, en une fois, sous la pression de Google sans doute. Mais la justice l’auditeur du travail Charles-Eric Clesse va demander le paiement des lois sociales et une amende record.

    & Black : Travail au noir en Belgique

    #google #fraude #esclavage #Belgique #travailleurs_détachés #travail #dumping_social #exploitation #UE #union_européenne
    Baudour, en Belgique c’est à quelques Km du Shape, #OTAN #NATO

  • Frasnes-lez-Anvaing sauvé des coulées de boue ? Arnaud Montero - 19 Juin 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_frasnes-lez-anvaing-sauve-des-coulees-de-boue?id=9950140

    De la boue dans la cave ou dans le salon après un violent orage... Un véritable cauchemar !
    A Frasnes-lez-Anvaing... On pense avoir trouvé enfin la solution !

    Il y a un an, la commune a placé des fascines sur le haut de certains champs agricoles. Des #fascines, ce sont des espèces de muret composé de paille. L’idée c’est de retenir la boue. Le bilan après un an est plutôt satisfaisant. « Avant, quand il y avait un temps d’orage, les routes étaient toujours remplies de boue », explique un riverain. « Et jusque maintenant, le système mis en place fonctionne plutôt bien, je pense. »

    L’équivalent de trois camions de terre retenus
    Le système de la fascine est assez simple. C’est une espèce de muret étanche composé de paille qui retient la boue. Baptiste Hottekiet est le directeur du Parc Naturel du pays des collines. Avec son équipe, il a pensé le système de la fascine : « On a probablement réussi à retenir, grâce aux fascines, l’équivalent de trois camions de terre rien que sur ce champ. L’idée c’est qu’on freine le mélange eau plus boue en bas de parcelle. Grâce à la fascine, la boue va venir se sédimenter, se déposer et l’eau va percoler horizontalement et passer à travers de la paille. Comme ça ce qui compte c’est de stopper la coulée de boue ».

    Les agriculteurs y trouvent aussi leur compte
    Un système de barrage qui ne peut se réaliser qu’avec l’accord évidemment de l’agriculteur. La fascine vient empiéter une toute petite partie du champ. Ce sont des centimètres carrés en moins pour les récoltes. « C’est un mal pour un bien », défend Paul, agriculteur à Frasnes-lez-Anvaing depuis plus de 50 ans. « Je dirais même que grâce à ce système, on a moins de perte. Car on garde les terres qui ne dévalent plus en bas du village. On garde aussi nos récoltes sur notre champ. Avant, je perdais bien 10 ares de pommes de terre, parce qu’aussi les terres partaient mais l’eau restait, stagnait et faisait pourrir mes récoltes. »

    Un projet de fascines qui concerne uniquement pour le moment Frasnes-Lez-Anvaing mais qui pourrait bien s’étendre aux 12 autres communes de la région du Pays des collines.

    #Agriculture#climat #environnement #terres #ecologie #Belgique #climat #sols #alternatives #quelle_agriculture_pour_demain_

  • De Cambrai au Ternois, un pilote photographie les coulées de boue et alerte sur un “désastre”
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/cambrai-au-ternois-pilote-photographie-coulees-boue-ale

    « Nous sommes très peu à être témoin de la réalité et de l’ampleur d’un phénomène très préoccupant. Il est de mon devoir de partager » avance le pilote pour accompagner les photos de champs défigurés par des coulées de boue. « Je parcours le ciel de notre région depuis plus de 25 ans et je n’ai jamais vu un tel désastre ! » Un désastre nouveau qu’il associe à l’évolution des pratiques de l’agriculture.
    . . . . .
    Ces photos, le pilote les a prises en deux vols de trois heures dans le Cambrésis, l’Artois et le Ternois, les 26 et 28 mai après les épisodes orageux. Car les coulées de boue n’ont pas seulement infiltré les maisons à Ramecourt ou ailleurs, elles ont également défiguré les paysages. « Ce sont des étendues immenses qui sont touchées » regrette Philippe Frutier. « On ne peut pas s’en rendre compte à terre. » Les photographies aériennes « permettent de se rendre compte de l’étendue du problème. »

    Les agriculteurs, premières victimes

    Pour autant, le photographe aérien n’accable pas les agriculteurs, qui sont par ailleurs les premières victimes de ce phénomène. « On leur a presque imposé ce mode d’agriculture. »

    « On a tué la terre » ajoute-t-il. « Ce n’est pas moi qui le dis » ajoute-t-il en citant l’agronome Marc Dufumier, l’écologiste Pierre Rabhi et l’ingénieur agronome Claude Bourguignon. 

    « Il est urgent d’agir » clame le pilote, pour qui l’agriculture chimique a épuisé la terre. « On a l’impression que la terre, c’est de la poussière » explique-t-il. « Il n’y a plus de lombrics pour drainer l’eau ». De fait, la terre part à chaque coulée « dans les rivières, dans les fossés, elle bouche l’évacuation d’eau, ce qui risque de provoquer des inondations plus intenses. »

    #Agriculture #Europe #pac #climat #environnement #terres #ecologie #france #climat #dégradation_des_sols #sols #photographie

    • Merci pour le partage. C’est effectivement impressionnant. Je dirai juste que de la terre on voit très bien les coulées de boue et leurs conséquences. Sur certaines routes autour du village dans le Gers, on a eu des m3 de terre sur la route et en aval, bouchant les ruisseaux en bas des vallons. Parfois on a du faire appel à des pelleteuses pour pouvoir recirculer sur les routes... il y avait parfois plus d’un mètre de terre...

    • Ce matin, petite discussion avec l’agriculteur de la ferme où je fais mes courses.

      Dans les champs touchés par les ruissellement des orages, il ne reste rien.
      Par exemple, les plants de pommes de terres ont été déterrés (arrachés) et emportés.

    • Frasnes-lez-Anvaing sauvé des coulées de boue ? Arnaud Montero - 19 Juin 2018 - RTBF
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_frasnes-lez-anvaing-sauve-des-coulees-de-boue?id=9950140

      De la boue dans la cave ou dans le salon après un violent orage... Un véritable cauchemar !
      A Frasnes-lez-Anvaing... On pense avoir trouvé enfin la solution !

      Il y a un an, la commune a placé des fascines sur le haut de certains champs agricoles. Des fascines, ce sont des espèces de muret composé de paille. L’idée c’est de retenir la boue. Le bilan après un an est plutôt satisfaisant. « Avant, quand il y avait un temps d’orage, les routes étaient toujours remplies de boue », explique un riverain. « Et jusque maintenant, le système mis en place fonctionne plutôt bien, je pense. »

      L’équivalent de trois camions de terre retenus
      Le système de la fascine est assez simple. C’est une espèce de muret étanche composé de paille qui retient la boue. Baptiste Hottekiet est le directeur du Parc Naturel du pays des collines. Avec son équipe, il a pensé le système de la fascine : « On a probablement réussi à retenir, grâce aux fascines, l’équivalent de trois camions de terre rien que sur ce champ. L’idée c’est qu’on freine le mélange eau plus boue en bas de parcelle. Grâce à la fascine, la boue va venir se sédimenter, se déposer et l’eau va percoler horizontalement et passer à travers de la paille. Comme ça ce qui compte c’est de stopper la coulée de boue ».

      Les agriculteurs y trouvent aussi leur compte
      Un système de barrage qui ne peut se réaliser qu’avec l’accord évidemment de l’agriculteur. La fascine vient empiéter une toute petite partie du champ. Ce sont des centimètres carrés en moins pour les récoltes. « C’est un mal pour un bien », défend Paul, agriculteur à Frasnes-lez-Anvaing depuis plus de 50 ans. « Je dirais même que grâce à ce système, on a moins de perte. Car on garde les terres qui ne dévalent plus en bas du village. On garde aussi nos récoltes sur notre champ. Avant, je perdais bien 10 ares de pommes de terre, parce qu’aussi les terres partaient mais l’eau restait, stagnait et faisait pourrir mes récoltes. »

      Un projet de fascines qui concerne uniquement pour le moment Frasnes-Lez-Anvaing mais qui pourrait bien s’étendre aux 12 autres communes de la région du Pays des collines.

    • Course-poursuite sur l’E42 : la fillette kurde a été tuée par une balle perdue
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_course-poursuite-sur-l-e42-la-fillette-kurde-a-ete-tuee-par-une-balle-pe

      Contrairement à ce qu’affirmait le parquet ce jeudi, c’est bien une balle, probablement tirée par un policier, qui a causé la mort d’une fillette kurde de 2 ans, ce jeudi matin, lors d’une course-poursuite qui s’est achevée à Maisières, près de Mons.
      . . . . . .
      Sauf que l’autopsie du corps de l’enfant est venue contredire tout cela. Le médecin légiste a bien relevé une blessure par balle, au niveau de la joue. Une balle qui vient plus que probablement d’un tir de la police de la route, pour tenter d’empêcher la fuite des migrants. Après avoir dû revenir complètement sur sa première communication, la justice montoise se veut cependant prudente, et la juge d’instruction veut attendre les rapports balistiques complets avant de se prononcer.

      #vomir

  • Une petite fille de deux ans est décédée jeudi en #Belgique, alors qu’elle se trouvait dans une camionnette transportant des migrants, prise en chasse par la police belge. L’annonce de son décès a provoqué des remous en France, à #Grande-Synthe, où une partie de sa famille est actuellement hébergée dans un gymnase.
    https://www.ouest-france.fr/europe/belgique/belgique-une-fillette-kurde-decede-lors-d-une-course-poursuite-avec-la-
    http://www.obspol.be/index.php
    https://seenthis.net/messages/570161
    #violences_policières

    • Course-poursuite sur l’E42 : la fillette kurde a été tuée par une balle perdue
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_course-poursuite-sur-l-e42-la-fillette-kurde-a-ete-tuee-par-une-balle-pe

      Contrairement à ce qu’affirmait le parquet ce jeudi, c’est bien une balle, probablement tirée par un policier, qui a causé la mort d’une fillette kurde de 2 ans, ce jeudi matin, lors d’une course-poursuite qui s’est achevée à Maisières, près de Mons.
      . . . . . .
      Sauf que l’autopsie du corps de l’enfant est venue contredire tout cela. Le médecin légiste a bien relevé une blessure par balle, au niveau de la joue. Une balle qui vient plus que probablement d’un tir de la police de la route, pour tenter d’empêcher la fuite des migrants. Après avoir dû revenir complètement sur sa première communication, la justice montoise se veut cependant prudente, et la juge d’instruction veut attendre les rapports balistiques complets avant de se prononcer.

      #vomir

    • Et dans la série : « on prend les gens pour des cons », la police et la justice belges n’ont rien à envier à la France.
      http://www.liberation.fr/france/2018/05/18/mort-d-une-fillette-kurde-en-belgique-un-tir-confirme-mais-des-circonstan

      Lors d’une conférence de presse vendredi, le premier substitut du procureur du Roi est revenu sur de précédentes déclarations qui réfutaient l’hypothèse d’une mort par balle pour cette très jeune migrante.

      La fillette kurde d’Irak, morte mercredi lors d’une interception de la police belge, a été tuée par une balle. Tout le contraire de ce qu’affirmait catégoriquement le parquet belge jeudi. Lors de la conférence de presse, tenue ce vendredi après-midi au palais de justice de Tournai, Frédéric Bariseau, premier substitut du procureur du Roi, a confirmé l’information donnée par la RTBF le matin même. Un tir policier ? « Je reste très prudent sur l’origine de la balle », a-t-il indiqué. Il est aussi resté flou sur les conditions de l’intervention policière, à l’issue d’une course-poursuite de près d’une heure, entre Namur et Mons, distants de 70 kilomètres. Une course-poursuite à allure modérée : la camionnette, surchargée, avec 30 personnes à bord dont l’enfant, ne roulait qu’à 90 km/h.

      « Vol-cargo »

      La fillette venait tout juste d’avoir deux ans, était hébergée avec sa famille dans un gymnase de Grande-Synthe, près de Dunkerque (Nord), selon la préfecture de région. Mercredi soir, comme tant d’autres soirs, une camionnette a embarqué des migrants candidats au passage en Angleterre. Avec l’intensification des contrôles près des ports de Dunkerque et de Calais, la pratique des navettes est devenue habituelle : les passeurs emmènent leurs clients sur un parking lointain, où un routier complice les attend pour ensuite passer la frontière. Ce qui explique sans doute que la camionnette ait été repérée par la police belge sur un parking autoroutier près de Namur, à 230 km du littoral.

      Frédéric Bariseau détaille : « Les policiers ont vu lors d’un contrôle que les plaques [d’immatriculation] n’étaient pas officielles. Ils ont pensé à un vol-cargo. » La pratique consiste à transférer la cargaison d’un camion dans une fourgonnette pendant la nuit, avant de prendre la tangente. Les policiers décident de contrôler, le véhicule redémarre. Ils demandent du renfort. Le substitut : « Ils voulaient l’interpeller de manière douce. » Mais le conducteur ne se laisse pas faire, tente de provoquer un accident pour obliger les policiers à s’arrêter. Frédéric Bariseau refuse en revanche d’infirmer ou de confirmer le fait qu’un des occupants aurait exhibé la fillette à la fenêtre. Un point important : les policiers avaient-ils conscience de poursuivre une camionnette chargée de migrants ? Selon Bariseau, les vitres arrière étaient opaques et la camionnette, sans fenêtres latérales.

      Scénario détaillé

      Les policiers décident alors de tendre une souricière. Ils réquisitionnent un camion, pour boucher la sortie d’un parking autoroutier, au niveau de Maisières, dans la banlieue de Mons. Des voitures de police encerclent le véhicule et l’obligent à prendre la bretelle d’accès. « La camionnette va aller mourir doucement contre un camion sur le parking », raconte le substitut du procureur. Quand les policiers arrivent, il n’y a personne à la place du conducteur. S’est-il enfui ? « C’est une pratique des passeurs, mettre le véhicule au point mort, et passer à l’arrière pour se faire passer pour un migrant », précise Frédéric Bariseau. Des portes arrière ouvertes, sortent 26 adultes et quatre enfants, dont la fillette grièvement blessée. Elle mourra dans l’ambulance. Dans ce scénario détaillé par Frédéric Bariseau, les coups de feu n’existent pas. Quand sont-ils intervenus ? Le substitut se réfugie derrière le secret de l’instruction.
      Stéphanie Maurice envoyée spéciale à Tournai

    • La petite Mawda est la 6e personne connue morte à la frontière britannique depuis janvier 2018.

      Sont morts également cette année à cause de la frontière britannique et de ceux qui la tiennent :

      Le mercredi 28 mars, : Un jeune mineur érythréen de 16 ans, transféré à l’hôpital de Lille après avoir été renversé sur la rocade portuaire le vendredi 23 mars 2018.

      Le 21 mars 2018 : M., un jeune homme de 22 ans, coincé entre deux containers au port de Zeebruges, en Belgique.

      Le 17 mars 2018 : Un jeune homme afghan de 25 ans, poignardé à Calais.

      Le 30 janvier 2018 : Mohamed Ahmed, venu d’Oromia, percuté sur la E40 près de Jabbeke en Belgique alors que la police le pourchassait.

      Le 8 janvier 2018 : S., un jeune érythréen, percuté sur la voie rapide à côté de Marck, dans le Pas-de-Calais.

      https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2018/05/21/chasse-aux-migrant-e-s-mort-dune-enfant
      https://seenthis.net/messages/695125

  • Belgique De nombreux Carrefour Market Mestdagh encore fermés ou non approvisionnés RTBF - 9 Mai 2018
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_de-nombreux-carrefour-market-mestdagh-encore-fermes-ou-non-approvisionne
    http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/3e-jour-de-greve-dans-les-supermarches-mestdagh-le-point-sur-les-magasins-fe

    Le mouvement de gréve se poursuit dans les magasins du groupe Mestdagh aujourd’hui mercredi, deux jours après l’annonce du plan de restructuration.

    Des piquets de grève sont déjà annoncés aux entrées du centre de distribution de Gosselies.

    Hier mardi, une quarantaine de Carrefour Market sont restés fermés sur les 52 magasins situés en Wallonie et à Bruxelles.

    Ceux qui ouvrent ont des rayons bien vides puisque les marchandises partent de la centrale de Gosselies qui est bloquée.


    #esclavage #travail #carrefour #grande_distribution #agriculture #exploitation #capitalisme #management #économie #Belgique #grève #violence #actionnaires

  • Deux hommes interpellés pour le vol de plus de 4000 BD le progres - 23 Mars 2018
    http://www.leprogres.fr/rhone-69/2018/03/23/deux-hommes-interpelles-pour-le-vol-de-plus-de-4-000-bd

    Depuis un an, ils avaient dérobé pour les revendre plus de 4.000 #BD dans des librairies de la région lyonnaise : deux hommes d’environ 40 ans ont été interpellés cette semaine et l’un d’eux a été écroué, a-t-on appris vendredi de source policière.

L’enquête a débuté en juin dernier avec la plainte d’un libraire pour le #vol d’une centaine de titres - Astérix, Tintin, Largo Winch, etc. - a expliqué le commissaire Rodolphe Journoud.

    


    Des recoupements avec une vingtaine d’autres plaintes, dont certaines antérieures, ont permis aux enquêteurs de localiser le donneur d’ordre et receleur, ainsi que l’auteur des vols, originaire de République centrafricaine. Tous deux inconnus de la justice jusqu’alors.



    Au domicile du premier, à Charbonnières-lès-Bains, les policiers ont mis la main sur plus de 4.000 albums neufs, d’une valeur de près de 60.000 euros : outre des classiques de la BD francophone, figuraient aussi des Comics Marvel, Walking Dead... Ils ont également découvert près de 600.000 euros sur un compte en banque, dont le détenteur ne pouvait justifier la provenance.

Les deux hommes, qui ont reconnu les faits en garde à vue, ont été déférés mercredi au parquet de Lyon qui a ouvert une information judiciaire pour vols et recel de vols. Le voleur a été incarcéré tandis que son complice a été placé sous contrôle judiciaire.

  • Bras de fer à Ryanair : les pilotes adressent un ultimatum à la direction
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_bras-de-fer-a-ryanair-les-pilotes-refusent-le-bonus-de-la-direction-en-e

    Nouveau rebondissement dans l’affaire des annulations de vol Ryanair, liées aux problèmes de planning des congés des pilotes, et symptômes d’un malaise plus grand au sein de la compagnie aérienne. Les pilotes, via leurs représentants, ont envoyé une lettre demandant de nouvelles conditions de travail, et adressant un ultimatum à la direction. Les pilotes ont en effet décidé de parler d’une seule voix, et se sont fédérés au nom des 17 bases européennes (sur un total de 86 bases en Europe). Jeudi, ce nombre est passé à 33 bases.

    Selon une information dévoilée par nos confrères de La Libre, et confirmée par un vent favorable, les représentants des pilotes de Ryanair rejettent le bonus proposé par la direction, afin qu’ils renoncent à leurs congés et restent au moins un an au sein de la compagnie. Ils continuent le bras de fer avec la direction, demandant des contrats locaux, et non plus irlandais, et une série de mesures améliorant les conditions de travail des pilotes. Dans une lettre commune, que la RTBF a pu se procurer, les pilotes lancent aussi un ultimatum à la direction : ils veulent une réponse favorable d’ici vendredi à 10h00.

    Un ultimatum qui fait office d’épée de Damoclès, les risques d’annulation, voire de paralysie totale, se faisant de plus en plus réels.

    Plus de 2000 vols supprimés d’ici octobre
    Depuis plusieurs jours, Ryanair fait face à une vague de suppression de ses vols, faute de personnel. La compagnie irlandaise a dans un premier temps justifié ces suppressions par un souci de ponctualité, avant d’admettre que le problème se situait dans le planning des congés des pilotes. Les employés de la compagnie low-cost dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles, les vacances étant difficiles à placer, des journées de travail de plus en plus longues.

    Ryanair a décidé d’annuler près de 2000 vols d’ici octobre, touchant plus de 300.000 passagers. Des annulations qui, dans un premier temps, ont été annoncées en dernières minutes, provoquant la colère des passagers.

    C’est la suite de https://seenthis.net/messages/631074#message631077

    #ryanair #gréve #low_cost #travail

    • A quelques heures de l’ultimatum, la tension monte encore d’un cran chez Ryanair RTBF - Grégory Fobe - 22 Septembre 2017
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_a-quelques-heures-de-l-ultimatum-la-tension-monte-encore-d-un-cran-chez-

      On le sait, 2000 vols sont annulés dans les prochaines semaines. Notamment à Charleroi, la principale base Ryanair en Belgique. Mais cela pourrait ne pas s’arrêter là. Car le malaise chez Ryanair est très profond.

      Les pilotes en ont marre de leurs conditions de travail, des contrats qui n’en sont pas. Beaucoup sont partis ou sont sur le départ et cela pose évidemment un problème d’organisation.
      Ces derniers jours, ce qui a changé c’est la mobilisation de plus en plus grande. Désormais, 49 bases Ryanair dont les deux plus importantes (à savoir Stansted et Dublin) sont solidaires et donc signataires de cette lettre envoyée à la direction et qui demande une réponse avant 10h ce vendredi. Les pilotes exigent notamment des contrats locaux et de meilleures conditions de travail. Le problème, c’est qu’ils sont opposés à une direction qui, pour l’instant, ne lâche rien.

      Jeudi, c’était l’assemblée annuelle des actionnaires. Et Michael O’Leary, le n°1 de Ryanair, ne s’est pas vraiment montré ouvert à la discussion. Il considère ce courrier comme « un simple tweet », et propose à ceux qui accepteront de voler plus d’argent pour éviter une paralysie. Parce qu’est de cela qu’il s’agit.

      La Libre Belgique, ce vendredi matin, affirme que les pilotes pourraient remettre des certificats maladie en masse avec les conséquences qu’on imagine, notamment à Charleroi où 13 avions de la compagnie irlandaise sont basés.

  • Vols Ryanair annulés : plusieurs pilotes sortent du bois RTBF - Gregory Fobe - 19 Septembre 2017

    La compagnie low cost irlandaise avait dans un premier temps justifié l’annulation de 2000 vols par sa volonté d’améliorer la ponctualité. Elle a ensuite également avoué qu’un problème de planning lié aux congés des pilotes expliquait aussi ces suppressions. Aujourd’hui, plusieurs pilotes donnent leur version des faits : tous, à quelques exceptions près, affirment que les annulations de vols sont exclusivement dues aux nombreux départs de pilotes vers la concurrence. Norwegian Airlines est régulièrement citée : cette autre compagnie low cost propose des salaires plus attractifs. Mais l’argent ne semble pas être la seule raison qui pousse certains à changer d’employeur : l’ambiance au sein de l’entreprise serait très mauvaise . . . .

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_vols-ryanair-annules-plusieurs-pilotes-sortent-du-bois?id=9713463

    #MDR #low_cost #travail

    • Plus de 140 pilotes auraient quitté l’entreprise pour la Norwegian Airlines, une autre compagnie à bas-coût, mais Ryanair réfute cette information.

      Pour expliquer la suppression des vols, la société parle d’abord de problèmes de météo avant d’évoquer la ponctualité des avions. « En annulant moins de 2% de nos vols au cours des six prochaines semaines, nous pouvons restaurer la ponctualité au niveau de notre objectif annuel de 90%. »

      Ryanair aurait pu s’arrêter là, mais l’entreprise trouve à présent un nouveau prétexte : les congés des pilotes auraient été planifiés sur neuf mois au lieu de douze, dixit un tweet posté par le directeur marketing, Kenny Jacobs

      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_ryanair-de-nombreux-couacs-dans-la-communication?id=9713464

    • A quelques heures de l’ultimatum, la tension monte encore d’un cran chez Ryanair RTBF - Grégory Fobe - 22 Septembre 2017
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_a-quelques-heures-de-l-ultimatum-la-tension-monte-encore-d-un-cran-chez-

      On le sait, 2000 vols sont annulés dans les prochaines semaines. Notamment à Charleroi, la principale base Ryanair en Belgique. Mais cela pourrait ne pas s’arrêter là. Car le malaise chez Ryanair est très profond.

      Les pilotes en ont marre de leurs conditions de travail, des contrats qui n’en sont pas. Beaucoup sont partis ou sont sur le départ et cela pose évidemment un problème d’organisation.
      Ces derniers jours, ce qui a changé c’est la mobilisation de plus en plus grande. Désormais, 49 bases Ryanair dont les deux plus importantes (à savoir Stansted et Dublin) sont solidaires et donc signataires de cette lettre envoyée à la direction et qui demande une réponse avant 10h ce vendredi. Les pilotes exigent notamment des contrats locaux et de meilleures conditions de travail. Le problème, c’est qu’ils sont opposés à une direction qui, pour l’instant, ne lâche rien.

      Jeudi, c’était l’assemblée annuelle des actionnaires. Et Michael O’Leary, le n°1 de Ryanair, ne s’est pas vraiment montré ouvert à la discussion. Il considère ce courrier comme « un simple tweet », et propose à ceux qui accepteront de voler plus d’argent pour éviter une paralysie. Parce qu’est de cela qu’il s’agit.

      La Libre Belgique, ce vendredi matin, affirme que les pilotes pourraient remettre des certificats maladie en masse avec les conséquences qu’on imagine, notamment à Charleroi où 13 avions de la compagnie irlandaise sont basés.

  • #canal_Seine-Nord - Tournai - Belgique « Pas touche au pont des Trous" : Rudy Demotte (PS) veut attendre les Français » RTBF - D.Vdb. - 11 Septembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_pas-touche-au-pont-des-trous-rudy-demotte-veut-attendre-les-francais?id=

    « Sans un signal positif du gouvernement français dans l’agenda budgétaire européen sur le canal Seine Nord, ce sera pas touche au pont des Trous. » La petite phrase a été lâchée par Rudy Demotte (PS) lors de l’assemblée générale de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai. Le bourgmestre en titre de Tournai donne un sacré coup de frein au projet de démolition des arches centrales du pont médiéval. Un projet qui s’inscrit dans la mise à grand gabarit de l’Escaut, et pour lequel le conseil communal avait introduit une demande de permis l’an dernier.


    Cette décision de Rudy Demotte (PS) est motivée par les tergiversations françaises sur la construction du canal Seine-Nord. Sans ce canal qui doit relier la région parisienne à la Belgique, les travaux entrepris à Tournai sont inutiles. « Et pas question de détruire un emblème de la Ville de Tournai, sans garanties de la France », insiste Rudy Demotte.
    En attendant, les travaux d’élargissement de l’Escaut à hauteur du quai Saint-Brice, en plein centre-ville, vont se poursuivre. Des travaux inutiles alors ? « Pas du tout, répond le bourgmestre. Ces travaux permettront le passage des grosses péniches lorsque la mise à gabarit se fera. Nous n’aurons alors plus qu’un élément sur lequel agir : le pont des Trous. »
    Marie-Christine Marghem, échevine empêchée MR de la majorité tournaisienne avait, elle, récemment déclaré que ces travaux n’avaient aucun sens sans que la question du Seine-Nord soit tranchée. A un an des communales, le sujet apparaît très sensible à Tournai.

    Bonne nouvelle, le Pont des Trous ne sera pas détruit par ce projet européen !
    Mauvaise nouvelle. Les travaux du canal seine-nord continuent en belgique, ce n’est donc que partie remise pour le pont.
    Les politiciens Belges sont aussi délirant que les politiciens Français pour faire des #travaux_inutiles et trés couteux.

    Le canal_Seine-Nord est destiné à faire baisser le trafic du port du #Havre au profit de #Rotterdam.
    Par ailleurs, les travaux d’élargissement de l’#Escaut à Tournai ne changeront rien au gabarit des péniches traversant la ville.
    Les péniches Belges de 3000 tonnes traversent déja la ville. Les travaux n’ont qu’un seul but, permettre aux péniches Allemandes et Néerlandaises de 3000 T, trop larges de passer.

    Pour rappel, c’est à Tournai qu’est né Clovis, le 1 er roi de France.

  • Erbisoeul : un exercice anti-terroriste à l’école crée la polémique RTBF - Florence Dussart - 23 Mai 2017
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_erbisoeul-un-exercice-anti-terroriste-a-l-ecole-cree-la-polemique?id=961

    L’exercice a été mené dans les classes de 4, 5 et 6ème primaire de l’école communale Pierre Coran

    Un exercice anti-terroriste crée la polémique dans une école de l’entité de Jurbise : l’école Pierre Coran, située Chemin du Prince à Erbisoeul. Certains parents se disent fâchés. Fâchés de ne pas avoir été avertis... pour mettre leurs enfants dans un état d’esprit adéquat, les prévenir, leur expliquer. « Est-ce qu’on n’en fait pas un peu trop ? », se demandent certains parents sur Facebook. D’autres estiment en revanche que ce type d’exercice est nécessaire.

    Hier, les enfants ont été avertis par la planificatrice d’urgence de la commune de Jurbise : « Je suis passée dans chaque classe, raconte Valérie Roldan, pour expliquer aux enfants ce qu’on allait faire, qu’un exercice était prévu, qu’ils ne devaient pas avoir peur. Je leur ai demandé à quel type de risque ils pouvaient être confrontés au niveau de leur école. Ils ont participé en citant : un incendie, une bombe, une inondation, un terroriste... Voilà ».

    Après cet avertissement, deux policiers ont pénétré dans l’école, ils ont simulé des coups de feu avec des armes non létales (qui ne peuvent ni tuer ni blesser), ils sont venus frapper aux fenêtres de la classe. Ils portaient leur masque de tir. « Il ne s’agit pas d’un masque qui fait peur, rassure Valérie Roldan, ni d’une cagoule. C’est un masque de protection, comme un casque avec une visière ». L’enseignant a ensuite demandé aux élèves de se coucher par terre, sous les bancs et a verrouillé le local, comme prévu dans la procédure d’urgence. Le tout a duré entre deux et trois minutes.

    L’exercice a eu lieu dans les classes de 4ème, 5ème et 6ème primaire. Des enfants de dix à douze ans. Les parents ont été prévenus après coup, via une lettre dans le journal de classe des enfants.

    Selon la bourgmestre de Jurbise, Jacqueline Galant, ce type d’exercice répond à des directives de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui a demandé aux communes d’intérgrer ce type de risque dans leurs plan communaux d’urgence.