• #Relations_Internationales
    Les Nations unies face au conservatisme des grandes puissances, par Bertrand Badie (Le Monde diplomatique, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/BADIE/53104

    Le vieux monde de l’ONU - La Vie des idées.
    Nils Andersson, « Le vieux monde de l’ONU », La Vie des idées , 7 septembre 2017. ISSN : 2105-3030.
    http://www.laviedesidees.fr/Le-vieux-monde-de-l-ONU.html

    Dans les coulisses de l’Assemblée générale des Nations unies, par Anne-Cécile Robert & Romuald Sciora (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/ROBERT/57832

    Comment réformer les casques bleus ?, par Sandra Szurek (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/SZUREK/56983
    #ONU #Organisations_internationales #Relations_Internationales

    À quoi sert un casque bleu ?, par Chloé Maurel (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/MAUREL/57454

    Même la guerre a ses lois, par Olivier Bailly (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/BAILLY/53962

    #Organisations_internationales_CPI #Cour_pénale_internationale
    La Cour pénale internationale en accusation, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, novembre 2013)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/BENVENUTO/49766

    Soupçons sur la Cour pénale internationale, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BENVENUTO/55185

    L’ordre international piétiné par ses garants, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/ROBERT/58353

    Ventes d’armes, les affaires reprennent (Le Monde diplomatique, avril 2016) #Conflits_d'intérêts #Histoire_Relations_Internationales
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55243
    Armement : deux pas en avant, un pas en arrière (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55235

    #Relations_Internationales_cyberespace
    Penser la cyberpaix, par Camille François (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/FRANCOIS/55211

    "Les conséquences pratiques de ce débat sémantique sont fondamentales pour la démocratie : elles déterminent le cadre juridique applicable, les conséquences et les acteurs impliqués. Dans la « vraie vie » (c’est-à-dire hors ligne), on ne mobilise pas l’armée pour un carreau cassé. Dans le cyberespace, une réaction aussi exagérée est bien plus plausible. En effet, à mesure que les sociétés dépendent de plus en plus étroitement d’Internet, elles doivent adapter leurs lois et leurs mécanismes sociaux pour assurer la paix, la justice et la sécurité, et ce dans un contexte où les complexes militaro-industriels mondiaux développent et imposent des méthodes de contrôle intrusives."

    "Si cette notion de « zone grise » caractérise si souvent la cyberguerre, c’est qu’elle est inhérente à son concept même. Elle apparaît dès les premiers travaux stratégiques sur le déploiement de la puissance de l’Etat dans le cyberespace."

    "Le flou du concept de cyberguerre contribue à sa dangerosité et empêche de replacer les situations qu’il décrit au sein d’un cadre juridique clair. La notion devrait inspirer la méfiance : elle empêche de penser la paix dans le cyberespace, là où nous en aurons besoin demain."

    #Cyberattaque globale : un cas de piratage confirmé en Belgique
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_cyberattaque-globale-un-cas-de-piratage-confirme-en-belgique?id=9605079
    Cyberattaque mondiale par un ransomware : une ampleur "sans précédent" selon Europol
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_les-etats-unis-mettent-en-garde-contre-une-vague-mondiale-de-cyberattaqu

    Quatre confidences d’un ancien espion - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/09/04/quatre-confidences-d-un-ancien-espion_1482774

    #Relations_Internationales_Mers #Mers
    Droits maritimes, un enjeu géopolitique, par Didier Cormorand (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/CORMORAND/55727

    #Relations_Internationales_Soft_Power
    « Diplomatie publique » de la guerre froide à l’invasion de l’Irak, par Maxime Audinet (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/AUDINET/57380

    BHL, lu et approuvé par la CIA - Bibliobs - L’Obs
    http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170428.OBS8716/bhl-lu-et-approuve-par-la-cia.html

    « le Congrès reposait sur l’idée que la défaite culturelle du marxisme passerait par la création d’une nouvelle gauche plutôt que par un soutien à la droite »

    nb : tout parallèle avec le #PS serait hors de propos.

    « L’OMS : dans les griffes des lobbyistes ? » : un documentaire troublant diffusé sur Arte
    https://mrmondialisation.org/loms-dans-les-griffes-des-lobbyistes
    #Conflits_d'intérêts #Documentaires #Organisations_internationales_OMS #Santé #Sciences #Multinationales

    Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444
    #Organisations_internationales_HCR #Multinationales #ONG

    « En 2016, Ikea n’était pas seulement fournisseur de tentes, mais aussi premier donateur privé du HCR, à hauteur de 32 millions d’euros »

    « comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler... »

    « se pose la question du modèle économique et des forces politiques auxquels se soumet aujourd’hui l’agence chargée du sort de millions de personnes déplacées à travers le monde. »

    Les #Cryptomonnaies : une révolution pour la coopération internationale ? - Equal Times María Crespo
    https://www.equaltimes.org/les-cryptomonnaies-une-revolution?lang=en
    #Monnaie #Alternatives

    "« La chaîne de blocs est mondiale et ne connaît pas de frontières physiques ; ce qui la rend très attrayante pour la coopération et le progrès à travers le monde. Ce phénomène commence déjà à se produire, » déclare William Mougayar"

    "Ceci se révèle particulièrement intéressant dans le domaine de la coopération internationale, étant donné qu’elle génère également un enregistrement pour chaque transaction. En d’autres termes, il existe une véritable traçabilité de chaque opération"

  • –-#Paradis_fiscaux #Fraude/évasion_fiscale

    "L’évasion fiscale coûte à la France entre 40 et 60 milliards d’euros par an" - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2015/10/07/l-evasion-fiscale-coute-a-la-france-entre-40-et-60-milliards-d-euros-par-
    "Où va l’argent d’Uber ?"
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/ou-va-l-argent-d-uber-516391.html

    « En 2014, Uber a payé zéro euro d’impôts en France, et guère plus ailleurs. »

    "La France de la tolérance... à la fraude"
    http://www.marianne.net/france-tolerance-fraude-100237452.html

    -"les grands groupes développent, avec l’aide de professionnels du droit et de la comptabilité, des structures leur permettant de brouiller la frontière entre le légal et l’illégal, ou de diluer les responsabilités." ;
    –"Tout comme dans le domaine du droit du travail, les vérificateurs utilisent, pour les décrire, le terme d’« ingénierie » plutôt que celui de « fraude ». Ce champ lexical traduit à la fois l’existence de montages plus complexes et la capacité des spécialistes de la fiscalité à euphémiser leurs pratiques " ;
    –" La pluralité des intervenants - président-directeur général, directeur financier, directeur juridique, etc. - dilue également l’intentionnalité de la fraude." ;
    –"Les entreprises, et notamment les plus grandes, sont considérées, en raison des emplois qu’elles créent ou des produits de consommation qu’elles distribuent, comme ayant une action sociale positive ; il y a là un frein à l’engagement de poursuites" ;
    –" La dimension transnationale des très grandes entreprises les place dans une position singulière vis-à-vis du droit : leur implantation dans plusieurs pays leur permet de relativiser chaque règle nationale en faisant jouer la concurrence entre Etats. "

    –-"L’OCDE promet « la fin de la récréation » fiscale pour les McDo, Google et consorts" - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/10/05/l-ocde-promet-la-fin-de-la-recreation-fiscale-pour-les-mcdo-google-et-con

    "OCDE : Comment récupérer les 240 milliards de dollars d’impôts par an qui échappent aux Etats", Europe
    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021378823000-ocde-240-milliards-de-dollars-dimpots-par-an-echappent-aux-eta
    http://www.lesechos.fr/medias/2015/10/05/1162358_ocde-comment-recuperer-les-240-milliards-de-dollars-dimpots-par-an-

    -"pour chaque dollar reçu sous forme d’investissement ou d’aide extérieure les pays en développement perdent 2 dollars, à cause de la fraude ou de l’optimisation fiscale. Par le seul levier de l’optimisation fiscale, les pays du Sud perdent 100 milliards par an de revenus…"

    –"Et d’ajouter que ce chiffre se veut prudent. Dans les couloirs de l’organisation, certains, proches du dossier, évoquent volontiers le chiffre astronomique de 500 milliards de dollars."

    L’UE somme Fiat et Starbucks de rembourser des avantages fiscaux illégaux | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/sections/euro-finances/lue-somme-fiat-et-starbucks-de-rembourser-des-avantages-fiscaux-illegaux
    http://www.euractiv.fr/sites/default/files/collagedeouf.jpg

    L’UE accuse la Belgique de favoriser les multinationales par un régime fiscal "illégal" | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/lue-cible-la-belgique-accusee-de-favoriser-les-multinationale
    #UE #Multinationales #Dumping_fiscal #Paradis_fiscaux #Fraude/Evasion_fiscale

    "Luxembourg et Allemagne demeurent des pays propices à la fraude fiscale"
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/luxembourg-et-allemagne-demeurent-des-pays-propices-a-la-fraude-fiscale-51

    Hmm, comment mettre ça sur le dos de la Grèce, ou des réfugiés, des étrangers, des musulmans, des chômeurs, des assistés, des fonctionnaires..?

    -"Un rapport coordonné par le Réseau européen sur la dette et le développement (Eurodad) estime que la plupart des 15 pays analysés ne parviennent pas à limiter l’évasion et l’évitement fiscaux, et que les multinationales et riches particuliers y trouvent « de nombreuses occasions » de dissimuler de l’argent.

    « L’Allemagne et le Luxembourg sont toujours en haut de la liste et offrent une série de moyens de dissimuler le propriétaire [d’une entreprise] ou de blanchir de l’argent »" ;

    –"22 des 28 États membres utilisent ce qu’on appelle des décisions anticipées pour conclure des accords fiscaux avec les grandes entreprises internationales, selon le rapport paru le 3 novembre, qui s’intitule « Cinquante nuances d’évitement fiscal ». « Avec des taux d’imposition de moins de 1 % dans certains cas [...] les décisions anticipées sont devenues un outil essentiel de l’évitement fiscal des entreprises », souligne le rapport." ;

    –"À la fin de l’année 2013, il y avait 119 accords de prix préalable au Luxembourg, et 73 au Royaume-Uni, deuxième pays sur la liste. L’Allemagne avait quant à elle négocié 21 accords de ce type, soit deux de plus que la moyenne européenne." ;

    –"Le rapport félicite les initiatives du Danemark et de la Slovénie, qui ont rendu publics les registres de propriété des entreprises. La France et l’Italie ont rejeté cette idée" ;

    –"Berlin s’est opposée à l’élaboration d’un registre central listant les propriétaires bénéficiaires et un accès public à l’information"

    #UE #Fraude/évasion_Fiscale

    Lutte contre l’évasion fiscale : six ans de fausses promesses européennes et françaises, PAR RACHEL KNAEBEL
    http://www.bastamag.net/Les-Etats-du-G20-vont-ils-enfin-prendre-des-mesures-efficaces-contre-l-eva

    -"A la veille du prochain G20 en Turquie, un rapport révèle que les pratiques d’évasion fiscale des entreprises états-uniennes opérant en France font perdre 4,5 milliards d’euros de recettes à l’Etat. Davantage que les coupes budgétaires imposées aux hôpitaux." ;

    –"L’étude des ONG se penche plus particulièrement sur les pertes d’argent public dues à l’évasion fiscale des multinationales états-uniennes. Conclusion : rien que pour l’année 2012 – la dernière année pour laquelle les chiffres sont disponibles... –, entre 500 et 700 milliards de dollars de bénéfices de ces firmes ont échappé aux fiscs des différents pays où elles sont actives." ;

    –"Ces multinationales ont ainsi déclaré 80 milliards de dollars de profits aux Bermudes, où les bénéfices des entreprises sont entièrement exonérés d’impôt. C’est plus que leurs profits cumulés au Japon, en Chine, en Allemagne et en France. On ne savait pas que les Bermudes étaient un marché aussi florissant !" ;

    –"« Les pays les plus pauvres comme le Honduras, l’Équateur ou les Philippines sont touchés beaucoup plus durement », rappelle le rapport. « (...) le budget de l’éducation ou de la santé du Honduras pourrait augmenter de 10 à 15 % en mettant un terme aux pratiques d’évasion fiscale des entreprises multinationales. » Le rapport (...) se concentre sur les entreprises états-uniennes car seuls les États-Unis obligent leurs entreprises à fournir ces informations. Si les multinationales d’autres pays étaient incluses, le montant des pertes fiscales serait faramineux !" ;

    –"L’essentiel des bénéfices transférés par les multinationales des États-Unis dans des territoires connus pour leurs avantages fiscaux se retrouve dans cinq pays, dont trois membres de l’Union européenne : aux côtés des exotiques Bermudes, trônent des pays bien moins lointains mais tout aussi fiscalement avantageux, comme la Suisse, les Pays-Bas, le Luxembourg, et l’Irlande." ;

    –"ces progrès sont contrebalancés par la création de nouvelles niches fiscales. L’Irlande a ainsi instauré de nouveaux avantages fiscaux cette année : des régimes préférentiels d’imposition pour les revenus des dépôts de brevets (les patent box). Le Luxembourg a abandonné son régime préférentiel réservé aux holdings, mais en a introduit un nouveau sur l’innovation. " ;

    –"Cette contrainte de publicité a d’ailleurs déjà été imposée aux banques française par la loi bancaire de 2013.

    C’est pourtant la version allégée de l’obligation de transparence que les députés français s’apprêtent à voter définitivement vendredi à l’Assemblée nationale. " ;

    –" pourquoi tant d’empressement du gouvernement français à vouloir adopter une mesure bien moins ambitieuse que celle défendue à Bruxelles ? », s’interroge aussi la députée européenne écologiste Eva Joly"

    « Bonne année la fraude fiscale ! » Par Chloé Dubois - Politis
    http://www.politis.fr/Les-voeux-des-finances-publiques-a,33555.html

    « Alors que la fraude fiscale coûte chaque année entre 60 et 80 milliards d’euros, Solidaires Finances Publiques, force syndicale de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), évalue dans un communiqué à 3.173 le nombre de suppressions d’emplois au sein des différents services de contrôle de la DGFIP en cinq ans. » ;
    –"Le syndicat rappelle les différentes mesures qui, depuis 2002, ont conduit à la suppression de plus de 32.000 postes au sein de la DGFIP"

    La grande évasion : Le vrai scandale des paradis fiscaux - Babelio
    http://www.babelio.com/livres/Harel-La-grande-evasion--Le-vrai-scandale-des-paradis-f/363929

    Evasion fiscale | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/047158-000/evasion-fiscale
    Le jeu des fraudeurs - Évasion fiscale, le hold-up du siècle
    http://www.arte.tv/sites/fr/evasion-fiscale

    Le Prix à payer - film 2014 - AlloCiné
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232221.html


    #Fraude/évasion_fiscale #Documentaires

    Chefs d’Etat, sportifs, milliardaires : premières révélations des « Panama papers » sur le système offshore mondial
    http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/03/chefs-d-etat-sportifs-milliardaires-premieres-revelations-des-panama-papers-

    -"Les milliers d’échanges internes entre les employés de Mossack Fonseca passés au crible par Le Monde et ses partenaires confirment que les artisans de l’offshore parviennent toujours à conserver un coup d’avance sur les tentatives de régulation mondiales.

    Ainsi quand, en 2011, les îles Vierges britanniques sont contraintes, sous la pression internationale, d’abandonner le système des actions au porteur anonymes, un mouvement de balancier s’opère au profit du Panama ou des Seychelles, où de telles pratiques sont encore autorisées.

    C’est par ces rebonds d’un paradis fiscal à l’autre, et en exploitant les failles de la régulation par des montages toujours plus complexes, que Mossack Fonseca et ses intermédiaires tiennent en respect les autorités de contrôle." ;
    –"Ce ne sont pas les lois contre le blanchiment qui manquent, mais le contrôle de leur application qui doit être renforcé, partout dans le monde.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/03/chefs-d-etat-sportifs-milliardaires-premieres-revelations-des-panama-papers-"

    http://zinc.mondediplo.net/messages/22677

    Tout comprendre à l’affaire des « Panama Papers » | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/finance/tout-comprendre-a-laffaire-des-panama-papers-201604051725-00003286.html

    #Panama #Leaks #Fraude/évasion_fiscale #Panama_papers

    #Fraude/évasion_fiscale_dons #Fraude/évasion_fiscale_fondations
    #Dette_publique #Finances_publiques #Public/privé
    Votre percepteur est coté en Bourse, par Christian de Brie (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/BRIE/55466

    "Les « Panama papers » font suite à une série de scandales récents : UBS en 2008, LuxLeaks en 2014, SwissLeaks en 2015... Ils ont contribué à soulever un peu plus un coin du lourd tapis sous lequel se dissimulent évasion fiscale et criminalité financière."

    " Rien d’étonnant à ce que les centaines de milliers de tonnes de bananes consommées en Europe soient importées de… Jersey, mieux connue pour héberger fictivement des bénéfices en franchise d’impôts que pour sa production de fruits tropicaux. Ou à ce que la plupart des multinationales actives en France y paient moins de 10 % d’impôts sur les bénéfices, bénéfices que minorent déjà outrageusement des règles et pratiques comptables certifiées par les quatre principales sociétés d’audit internationales. Mais si la fraude, en France, représente 60 à 80 milliards d’euros— près de deux fois le montant de l’impôt sur les sociétés"

    "elles ont effectué sur vous un prélèvement pécuniaire, par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie directe, ce qui est la définition même de l’impôt. Il en est ainsi, entre autres, de toutes les dépenses de publicité — en France, près de 30 milliards d’euros, soit les trois quarts du produit de l’impôt sur les bénéfices —, intégrées dans le prix des biens et des services"

    "Mieux : vous payez deux fois. Car les coûts de la régate font partie des charges déductibles minorant d’autant le bénéfice imposable, réduisant l’impôt correspondant, donc les recettes de l’Etat, qui, pour les maintenir au même niveau, se rattrapera sur vous. Si les entreprises sont astucieuses — et elles le sont —, elles placeront l’événement sous le signe de quelque cause humanitaire à laquelle elles reverseront une partie des recettes, ce qui leur permettra de déduire du montant de leur impôt jusqu’à 60 % du don effectué."

    "En définitive, tout se passe comme si les pouvoirs publics, censés représenter en démocratie la volonté des citoyens, abandonnaient au secteur privé les moyens de financer les politiques culturelles, sportives, environnementales et autres, en lui transférant indirectement une partie des recettes fiscales et le pouvoir de lever l’impôt, au prétexte que l’Etat… n’a plus d’argent !"

    "Cette évolution s’inscrit dans un mouvement plus global de privatisation des moyens d’action des Etats au profit de ceux que Susan George appelle les « usurpateurs (3) »."

    "Tel un millefeuille, le code des impôts est truffé de dispositions pudiquement appelées « niches fiscales » "

    "Tous ces privilèges n’ont pas de quoi émouvoir la grande presse ; sans doute parce qu’elle en croque"

    Pour en finir avec l’impunité fiscale, par Eva Joly (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/JOLY/55770

    " Loin d’être fatale, celle-ci résulte de choix politiques. En particulier en France, où le verrou du ministère des finances sur les enquêtes, la baisse des effectifs et la culture de la conciliation favorisent la triche. "

    "Que peuvent-ils penser au Royaume-Uni, où la Royal Bank of Scotland a bénéficié de 45 milliards de livres (58 milliards d’euros) d’aides publiques pour son renflouement, alors que l’on vient d’apprendre que cet établissement aidait ses riches clients à se dérober à leurs obligations fiscales ?"

    "tolérer ainsi l’impunité fiscale, c’est faire le choix de la concentration des richesses plutôt que celui des services publics ou de la préservation de l’environnement… Car la question n’est pas que morale. Son coût pour les finances publiques atteint 60 à 80 milliards d’euros chaque année en France, soit l’équivalent du déficit budgétaire."

    " Ces entreprises implantées dans plusieurs pays ont la possibilité de jouer sur les différences de législation de l’un à l’autre. Certains membres de l’Union européenne ont fait de l’évasion, ou plutôt de l’« optimisation », une industrie. Les faveurs qu’ils accordent de manière discrétionnaire aux grandes compagnies finissent par mettre l’ensemble des nations en concurrence"

    "Cela conduit en définitive les ministères des finances à négocier pour ne pas voir les sièges sociaux s’envoler ailleurs"

    "Il faut parler de justice de classe lorsque les pouvoirs publics font le choix délibéré de la conciliation avec les fraudeurs. En 2009 par exemple, le ministère des finances obtenait grâce à M. Hervé Falciani des listes de détenteurs de comptes non déclarés en Suisse. La fraude était simple à établir. Pourtant, sur 2 846 individus et 86 sociétés concernés, à peine une centaine ont été poursuivis devant un juge, dont l’héritière de Nina Ricci. Le ministre des finances Éric Woerth a préféré mettre sur pied une cellule dite de « dégrisement » permettant aux contribuables fautifs de rapatrier leurs avoirs dissimulés en payant de simples pénalités, alors qu’une condamnation pénale aurait pu leur valoir de lourdes amendes, voire des peines d’emprisonnement."

    "Le choix de ne pas aller en justice, et plus généralement de ne pas s’attaquer aux grands fraudeurs, peut se mesurer à travers la baisse des effectifs."

    "Tolérance zéro" ?
    #UMP #Austérité

    « Le nombre d’enquêteurs spécialisés a aussi baissé. Cette tendance s’observe dans la plupart des pays européens. Selon la Fédération syndicale européenne des services publics, les politiques d’austérité ont conduit à la perte de 56 000 postes d’agent du fisc en Europe entre 2008 et 2012 (4). Des pays comme la Grèce ou le Royaume-Uni ont vu les effectifs de leurs administrations fiscales réduits de plus d’un cinquième durant cette période. En France, la direction générale des finances publiques a perdu 8,8 % de ses effectifs, c’est-à-dire plus de 11 000 agents, dont nombre d’enquêteurs fiscaux. Les présidences de MM. Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont particulièrement affaibli la capacité de notre pays à combattre la fraude. »

    Coup double pour les ploutocrates ! (voire triple en fonction des catégories : sauvetages bancaires/privatisations bradées/TINA-laisser-faire)

    « Il faut voir dans cette justice de classe une victoire culturelle des possédants. En alimentant les discours anti-impôts et en dénonçant une pression fiscale présentée comme insoutenable, ils ont tenté de légitimer la fraude. Pourtant, diverses études internationales ont montré qu’il n’y a pas de corrélation entre le niveau moyen d’imposition et l’étendue de la triche ; le civisme fiscal tient davantage à une perception positive des institutions et des services publics »

    #Médias

    "L’anticipation des contraintes liées à l’action pénale et une certaine politique du chiffre ont fait de la conciliation la norme.

    Pourtant, l’impunité fiscale n’est pas une fatalité. J’en veux pour preuve le sursaut du peuple islandais au lendemain de l’effondrement bancaire de 2008. Les citoyens de ce petit pays ont refusé par référendum de payer la dette laissée par les dérives d’une banque, et une enquête d’ampleur a été lancée pour rechercher les coupables de cette fuite en avant dans la financiarisation de l’économie insulaire."

    "L’Islande est le seul pays s’étant vraiment attaqué à la responsabilité personnelle des « banksters », alors qu’elle n’avait pas l’expérience des affaires financières ou bancaires, et pas d’équipes expérimentées pour engager des poursuites. Aux États-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs, les gouvernements ont consacré l’essentiel de leur capacité d’action à sauver les banques et surtout à empêcher la mise en cause des dirigeants. Si l’Islande a pu mener ces enquêtes, tous les pays auraient pu le faire."

    "L’exemple de ce pays montre que la lutte contre la criminalité financière peut s’avérer efficace, surtout quand on dispose, comme en France, de compétences exceptionnelles dans l’administration fiscale. Ne pas rechercher les responsables de cette crise monumentale, qui a coûté plus de 2 000 milliards d’euros aux pays européens, sans compter les années de récession et de chômage, résulte bien d’un choix politique."

    "Si l’absence d’harmonisation des règles en Europe et dans le monde favorise l’exode et la fraude, il est possible d’agir dès maintenant en France."

    "Tout cela implique un renforcement des moyens humains et financiers. Mais n’oublions pas que les enquêteurs, policiers, juges d’instruction ont en commun de rapporter plus au budget de la nation qu’ils ne lui coûtent. Seule manque la volonté politique de leur donner le pouvoir d’agir."

    #Islande #Finance #Fraude/évasion_fiscal #Crise_financière2007/2008

    Cash investigation - "Panama Papers" Paradis fiscaux : le casse du siècle / intégrale - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=L3ZIO-mBxfE

    « Sans domicile fisc » : le livre choc sur les paradis fiscaux (1/2) | Public Sénat
    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/sans-domicile-fisc-livre-choc-paradis-fiscaux-12-1473463
    #Conflits_d'intérêts

    "Le rappel des scandales successifs, HSBC, UBS, Luxleaks, le cas Mc Donald’s et bien sûr les « Panama papers », donnent froid dans le dos. Le rôle des Etats est tout aussi troublant : les parlementaires pointent l’hypocrisie, voire le double jeu qui règne en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis ou même en France."

    "Le pantouflage des fonctionnaires vers le secteur privé et l’embauche de conseiller issus du monde bancaire et de la finance – Emmanuel Macron en est l’exemple – illustre cette proximité, voire cette connivence entre politiques et banquiers. Dès lors, comment changer le système de l’intérieur si le système est vérolé ?"

    "L’échange automatique de données fiscales entre Etats, qui se généralise petit à petit, y compris avec certains paradis fiscaux, est encourageant. Il sera appliqué en 2017. Trop mou, trop lent, selon les frères Bocquet : « Aujourd’hui, on tire avec un pistolet à eau (...)"

    "« Les évaluations des ONG sont édifiantes : cette situation génère chaque année un manque de recettes de 60 à 80 milliards d’euros pour le budget de la République française, dont le montant total des recettes est de 300 milliards pour 2016. Une perte à comparer avec la trentaine de milliards d’euros de recettes de l’impôt sur les sociétés, ou encore les 73 milliards du déficit budgétaire annoncé pour 2016. Le sujet devrait s’imposer comme la priorité des priorités. La chasse aux économies cible tous les domaines, des crédits de la recherche aux aides destinées aux handicapés, alors que des ressources existent mais échappent à la nation. Le calcul est simple ! Ne soyons pas naïfs, cela ne peut se régler d’un coup de baguette magique, mais le rapprochement est spectaculaire. Il désigne un but ; voilà le mobile de la lutte. Sans évasion fiscale, pas de déficit, plus de dette. Le logiciel budgétaire peut être reconfiguré, ainsi que toute la logique des politiques menées en France, en Europe, dans le monde. On change les cartes : tout devient possible »."

    "Le crime organisé aussi s’est branché sur le tuyau. C’est une simple nécessité : le crime est présent dans le jeu des commissions et des rétrocommissions. Le blanchisseur de même. Toutes ces masses d’argent se retrouvent dans les places offshore connues, Bahamas, Caïmans, Chypre mais aussi à la City, à Vienne ou au Delaware… "

    "« Il est plus facile de créer une société écran aux États-Unis que dans n’importe quel autre pays du monde, à l’exception du Kenya », ont conclu trois chercheurs américains après avoir testé toutes les formules à travers le monde, et celle de l’offshore en particulier. Parmi les clients du Delaware ont figuré des profils peu recommandables, comme l’ancien officier soviétique russe et trafiquant d’armes Viktor Bout, ou El Chapo, le baron de la drogue mexicain. Hillary Clinton et Donald Trump y ont pignon sur rue ! L’ancienne secrétaire d’État de Barack Obama s’y fait payer ses conférences dans le monde, et le milliardaire et magnat de l’immobilier y gère son patrimoine."

    "« Autre particularité de notre cher Hexagone, les conditions fiscales tout à fait particulières dont y jouit le Qatar. À l’initiative de Nicolas Sarkozy a été voté en 2008 un avenant à la convention fiscale liant les deux pays. Résultat : un bouquet de faveurs tout à fait exceptionnelles dont l’exonération totale des plus-values immobilières réalisées par l’émirat, la suppression de la retenue à la source sur les dividendes perçus par des sociétés qataries, l’exonération d’impôt sur la fortune pendant cinq ans. Le coup a porté : la France est désormais la deuxième destination des dollars venus de l’émirat après le Royaume-Uni. Parmi ces investissements, le rachat du Paris Saint-Germain (...)"

    "Ce type d’accord à géométrie variable se retrouve dans l’exonération attribuée à l’UEFA (Union des associations européennes de football), à la tête du dernier Championnat d’Europe de football. L’Union dont le siège est à Nyon, en Suisse, a engagé, via la société en charge de l’organisation basée à Paris, environ 600 millions d’euros de dépenses pour mettre sur pied cet Euro 2016 et elle en attendait 1,9 milliard de recettes. Résultat attendu, et sans tir au but, de 1,3 milliard de bénéfices. Rien ne reviendra au budget national puisque la société a été exonérée de l’impôt sur le revenu, de la taxe sur les salaires ! "
    #Paradis_fiscaux
    "« Exemple avec la présence en Belgique d’EDF, de Sanofi, de Total et de Danone, qui placent leur trésorerie dans des filiales faisant office de banques au service des autres entités. Les intérêts des prêts sont déduits des bases imposables des sociétés emprunteuses, tandis qu’en Belgique les intérêts perçus sont très faiblement taxés. Les groupes bénéficient de ce concept financier et fiscal purement belge dit « des intérêts notionnels ». (...) Au total, ces ruses feraient perdre au fisc national de l’ordre de 15 à 20 milliards d’euros selon les estimations du Syndicat national unifié des impôts »."

    "Dans la catégorie des fortunes les plus élevées, supérieures à 5 milliards de francs suisses, soit environ 4,6 milliards d’euros, figurent ainsi la famille Wertheimer (Chanel), les Castel (boissons et eaux minérales) et Patrick Drahi (Numéricable-SFR) »"

    « Sans domicile fisc » : le livre choc sur les paradis fiscaux (2/2) | Public Sénat
    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/sans-domicile-fisc-livre-choc-paradis-fiscaux-22-1473849
    http://www.publicsenat.fr/sites/default/files/c6153be928af22b53d725abfcbaf9b8b.jpg

    "en France les meilleurs lobbyistes des grands banquiers, ce sont finalement le Trésor et Bercy. Cela paraît stupéfiant : l’administration publique est le grand défenseur de ces intérêts privés. Et pourquoi ? Simplement parce que la plupart des hauts fonctionnaires vont un jour passer de l’autre côté. [...] On pense vivre dans un système démocratique, or, en fait, il dérive à grands pas vers la #ploutocratie. Le pouvoir de l’argent et cette consanguinité dans l’autoreproduction des élites. Nous avons le droit de vote, mais dans les faits tout est verrouillé aux étages supérieurs »"

    "« Les Américains ont fait plier les banques et les autorités avec une arme absolue entrée en action en janvier 2014 : la loi FATCA est une disposition fédérale destinée à vérifier la conformité fiscale des actifs de tous les citoyens américains déposés sur des comptes aux quatre coins du monde. Elle oblige toutes les institutions financières opérant aux États-Unis mais disposant d’établissements à l’étranger à communiquer aux services fiscaux les données personnelles, le montant des avoirs au-delà de 50 000 dollars et le détail des transactions de leurs clients, citoyens des États-Unis ou étrangers résidant sur le sol américain. Le risque du retrait de l’autorisation d’opérer sur le sol des États-Unis en cas de refus de coopérer a fini par convaincre les réseaux récalcitrants. Effet collatéral : environ 9 000 contribuables américains auraient décidé de renoncer à leur nationalité pour tenter de garder au secret leurs avoirs ! Et parmi eux, la chanteuse Tina Turner, installée en Suisse, ou Eduardo Saverin, cofondateur de Facebook"

    "Le baron de la drogue Mexicain adepte des sociétés écrans"

    "Sanofi, Danone, Vivendi, Axa, LVMH, Schneider, France Telecom, Vinci et Saint-Gobain sont dans les paradis. La présence de filiales de ces fleurons de l’économie française s’explique sans doute par le développement d’activités à l’international, mais surtout par la recherche des meilleures places du hard discountfiscal. Engie (ex-GDF Suez), Sanofi, Danone, LVMH et Société générale auraient économisé en 2012 plus de 300 millions d’euros d’impôts chacun en moyenne"

    "le club britannique d’Arsenal est géré par un trust basé à Jersey. Et la FIFA et l’UEFA se retrouvent dans les dossiers troubles des « Panama Papers » comme des présidents de clubs professionnels français »"

    "le garde des Sceaux, qui souhaitait faire exercer des poursuites pénales, avait demandé à son collègue chargé du Budget de déposer une plainte dans le dossier portant sur la dissimulation de sommes importantes distribuées aux joueurs du club de football de Saint-Étienne. Ce ministre fit savoir qu’il ne serait pas “le fossoyeur du football français” ! »"

    "Comment justifier la nomination de François Villeroy de Galhau comme gouverneur de la Banque de France alors qu’il s’agit de l’ancien directeur général délégué de BNP Paribas, dont le bilan est de l’ordre de 2 000 milliards d’euros ? Évidemment, c’est une personnalité indépendante, un expert, fin connaisseur de la monnaie. Il m’a répondu lors de son audition au Sénat : « Je veux continuer de servir mon pays comme je le faisais à BNP Paribas. Les deux tiers de ma carrière, je les ai faits dans le service public. J’ai le service public au fond de moi. » Comment Pierre Moscovici, alors ministre du Budget, peut-il proposer de nommer à la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers Françoise Bonfante, qui vient de la banque UBS ? » demandent les deux frères, qui précisent que face à la polémique, Françoise Bonfante a finalement renoncé."

    "« De même, comment peut-on nommer au Haut Conseil des finances publiques Mathilde Lemoine, de la banque HSBC, Marguerite Bérard-Andrieu, de la banque BPCE, ou encore Valérie Plagnol, qui vient du Crédit suisse, banque privée ? Je ne mets pas en cause la qualité de ces personnes. Mais ces choix posent question ! La Banque centrale européenne est dirigée par Mario Draghi ; Mario Monti a été aux affaires en Italie et Loukás Papadímos, gouverneur de la Banque de Grèce. Or, tous ont travaillé chez Goldman Sachs » rappelle Eric et Alain Bocquet, qui finisse par le cas de « l’ancien président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui a accepté en juillet 2016 d’être recruté par la sulfureuse banque d’affaires Goldman Sachs »."

    " les fraudeurs ne sont pas forcément ceux qu’on nous désigne. Les fraudeurs au RSA, aux allocations existent, et ce n’est évidemment ni justifiable ni négligeable. Mais cela ne représente rien, tout juste le trait du crayon à côté des chiffres de l’évasion fiscale, de la fraude, qui se mesurent en milliers de milliards ! Le second objectif est de contester l’idée selon laquelle il n’y aurait plus de ressources pour les budgets publics. Le travail de la commission sénatoriale dont j’étais rapporteur a permis de montrer en 2013 que ces deux idées étaient tout à fait infondées. C’est une réalité de notre société : les fraudeurs, les vrais, sont des gens en costume trois-pièces avec jolie cravate et tous les signes de l’insolence du luxe ! L’argent dont on nous dit qu’il manque déborde de partout mais échappe à la puissance publique »."

    #Discours_orthodoxes

    Un calcul qui sera à coup sûr autant commenté sur les plateaux que celui concernant la dette grecque...
    L’évasion fiscale nous coûte à chacun 136.24 € par mois - Chronique Mediapart #3 - Osons Causer
    http://osonscauser.com/levasion-fiscale-coute-a-chacun-136-24-e-mois-chronique-mediapart-3

    Comment les géants de l’audit ont pris le pouvoir - Basta !
    http://www.bastamag.net/Comment-les-geants-de-l-audit-ont

    "La multiplication des « réformes structurelles » libérales dans les pays du Sud, sous l’impulsion du FMI ou de la Banque mondiale, a ouvert un marché prometteur aux Big Four. Les pays africains, notamment, mandatent les géants de l’audit pour les conseiller lors de la privatisation de leurs secteurs publics."

    #Réformes_structurelles
    #Conflits_d'intérêts #Multinationales_audit #Lobbying #UE

    Evasion fiscale : Juncker, ce loup dans la bergerie | ARTE Info
    http://info.arte.tv/fr/evasion-fiscale-juncker-ce-loup-dans-la-bergerie

    « Des millions d’Européens ont souffert des politiques d’austérité qui ont créé la division sociale. Ils ont désormais le parrain du dumping fiscal à la tête de la commission de l’Union européenne »

    « Des grandes multinationales comme Apple, Amazon, Pepsi ou encore Ikea ont bénéficié d’accords avantageux avec le fisc luxembourgeois. Très avantageux même : ces dernières ont pu profiter d’un taux d’imposition sur les bénéfices d’1%, bien en dessous du taux officiel de 29% »

    Paradise Papers : Au coeur d’un scandale mondiale - Cash investigation (intégrale) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=GHuMcxLtghY

    "Dubaï Papers" : révélations sur un réseau international de fraude fiscale et de blanchiment. Par Caroline Michel-Aguirre Publié le 05 septembre 2018
    https://www.nouvelobs.com/justice/dubai-papers/20180905.OBS1818/dubai-papers-revelations-sur-un-reseau-international-de-fraude-fiscale-et

    Les conditions de l’amende de 300 millions d’euros payée par HSBC rendues publiques - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/27/les-conditions-de-l-amende-de-300-millions-d-euros-payee-par-hsbc-rendues

    « Une exigence inscrite dans la loi Sapin II qui autorise les transactions financières entre les entreprises et la justice, afin de raccourcir les délais de procédure et les voies de recours. »


    INFO FRANCEINFO. Les entreprises du CAC 40 ont fait plus de bénéfices mais ont payé moins d’impôts entre 2010 et 2017
    https://www.francetvinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/info-franceinfo-les-entreprises-du-cac40-ont-fait-plus-de-benefices-mai
    #Multinationales #Finance #Fraude/évasion_fiscale #Paradis_fiscaux #Environnement

    "Dans ce rapport, Attac a passé au peigne fin les rapports annuels de ces 40 entreprises françaises depuis 2010, selon trois critères : social, climatique et fiscal et le bilan est sans appel. Selon l’association, les impôts versés par les entreprises ont baissé de 6,4% en valeur absolue entre 2010 et 2017, alors que leurs bénéfices cumulés ont augmenté de près de 10%. Quant aux dividendes versés aux actionnaires, ils sont en hausse de 44% en valeur absolue également sur la même période. En revanche, leurs effectifs en France ont baissé de 20%.

    En 2017, les entreprises du CAC 40 ont déclaré un peu plus de 16 000 filiales, dont 15% dans des territoires identifiés comme des « paradis fiscaux et judiciaires », soit près de 2 500. La présence de l’État français dans le capital des entreprises « n’a malheureusement pas d’effet sur leur comportement. »

    Amazon : 44 milliards de chiffre d’affaires en Europe... sans payer d’impôts
    https://fr.euronews.com/2021/05/06/amazon-44-milliards-de-chiffre-d-affaires-en-europe-sans-payer-d-impots
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/44-milliards-deuros-de-ventes-0-impot-sur-les-societes-amazon-roi-de-loptimi

    • Le fondateur du groupe suédois Ikea, Ingvar Kamprad toujours aussi jeune : Ses cabanes pour migrants inflammables, comme dans les camps

      Les autorités zurichoises et argoviennes (#Suisse) ont renoncé vendredi à utiliser ces installations d’urgence pour les requérants d’asile.
      La #Fondation_Ikea a défendu samedi la sécurité de ses cabanes pour #migrants après la décision de la ville de Zurich d’y renoncer en affirmant qu’elles sont inflammables.

      Zurich a dévoilé vendredi des tests montrant que ces cabanes conçues par le géant suédois de l’ameublement prêt-à-monter étaient « facilement inflammables ».
      Les autorités ont donc décidé d’annuler l’accueil de migrants dans 62 de ces petites maisons à partir de janvier. Le canton d’Argovie, qui envisageait lui aussi d’acquérir ces maisonnettes pour accueillir 300 demandeurs d’asile, a annoncé qu’il recherchait d’autres solutions.

      Niveau de sécurité supérieur

      « Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d’avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d’incendie », a indiqué la responsable de la communication du projet « Better Shelter », fruit d’une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR).

      Les cabanes Ikea, dont la réaction au feu a été testée selon les normes européennes, présentent un niveau de sécurité supérieur à ce qui se fait ailleurs en matière d’hébergement d’urgence, a souligné la responsable, Märta Terne. « Les tests réalisés sur les murs et les panneaux de
      couverture ont montré que le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires ».

      http://www.lematin.ch/suisse/ikea-defend-cabanes-face-critiques-suisses/story/13419837

    • Dans le même temps que se développent des habitats-containers dont se félicitent certains designers et urbanistes, ces logements précaires pour les migrants d’aujourd’hui seront le standard de tous les pauvres de demain. Pour ce faire on insistera bien sur l’aspect bon marché et recyclage de la chose, et on fera des reportages cool et fun montrant des étudiants, pour mieux masquer la #paupérisation généralisée et la baisse des standards de vie que cette évolution entraîne.
      Bientôt on n’en sera plus à exiger un logement digne pour tous, on en sera à se satisfaire de caissons en tôle avec 3 gadgets marketing, pendant que la bourgeoisie rira dans ses villas.
      Comme le dit un type que je n’aime pas mais qui sur ce point a raison :

      Rien de ce que décident les capitalistes n’est bon pour toi. Même si de prime abord ça a l’air sympa.
      Surtout si ça a l’air sympa.

    • Dans le #film / #documentaire « Bienvenue au #Réfugistan », une critique de l’#innovation en matière de #réfugiés :
      http://www.arte.tv/guide/fr/060822-000-A/bienvenue-au-refugistan

      Citation tirée du film :
      Alexander BETTS : « Ce qui inquiète dans le débat actuel autour de l’innovation c’est qu’il renforce avant tout les logiques d’une réponse humanitaire imposée par le haut. Il y a de la part des unités chargées de l’innovation une réticence à aborder frontalement ces questions, à poser les vrais problèmes, à confronter les gouvernements des pays hôtes, les gouvernement des pays donateurs et à remettre en question le cadre légal. Il faudrait remettre en cause ces logiques de #gouvernance_totalitaire imposée par le haut que vous trouvez dans les camps. Il faudrait se battre contre cette culture de la #surveillance et apporter des solutions qui transformeraient beaucoup plus en profondeur la manière dont nous concevons les défis des réfugiés aujourd’hui ».

    • IKEA Foundation and UNHCR put ‘Better Shelters’ to the test in the #Diffa region

      In the region of Diffa, UNHCR have been providing emergency shelter assistance to vulnerable refugees and displaced persons since the first refugees crossed the border fleeing Boko Haram violence in Northern Nigeria in 2013. In 2016 alone, over 65,000 people in the Diffa region benefitted from UNHCR emergency shelters.

      http://unhcrniger.tumblr.com/post/157015341304/ikea-foundation-and-unhcr-put-better-shelters-to

    • Ikea donerà mobili per arredare la #Casa_Valdese di Vittoria e due casa di #Lampedusa

      Ikea Italia arrederà la Casa Valdese di Vittoria, il centro destinato alla prima accoglienza di donne migranti minorenni, non accompagnate, che formalizzeranno richiesta d’asilo. C’è il patrocinio della Prefettura di Ragusa. Si tratta di un’iniziativa di solidarietà Ikea con tre progetti in collaborazione con Unicef, a sostegno dei bambini migranti in fuga dalle guerre e dalla povertà. Interessato anche il Comune di Lampedusa dove saranno arredati due appartamenti di proprietà dell’ente civico che ospiteranno i minori non accompagnati.

      http://www.radiortm.it/2017/03/16/ikea-donera-mobili-per-arredare-la-casa-valdese-di-vittoria-e-due-casa-di-l
      #Italie

    • Why IKEA’s Award-Winning Refugee Shelters Need A Redesign

      Fire safety concerns halted the rollout of Better Shelter and the IKEA Foundation’s portable, flat-pack refugee shelters to camps. The Swedish social enterprise is working on a redesign to launch later this year. We speak to their director about the lessons learned.


      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/05/19/why-ikeas-award-winning-refugee-shelters-need-a-redesign

    • Dossier : un monde de camps — Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (@mdiplo, mai 2017) https://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444

      Pour faire des économies, l’agence a créé en 2012 une branche intitulée « Laboratoire Innovation », destinée à lancer de nouveaux partenariats : Ikea pour l’habitat, la société de livraison américaine United Parcel Service (UPS) pour la logistique d’urgence, et bientôt Google pour l’apprentissage scolaire. Interrogé sur le risque de voir ces sociétés prendre une place croissante dans les processus de décision, le HCR répond invariablement que leur participation financière reste encore marginale comparée à celle des États. Pour autant, les partenariats conçus à l’origine comme de simples donations prennent de nouvelles formes. Selon M. Parker, l’agence a mis le doigt dans un engrenage dont il devient difficile de sortir : « La Fondation Ikea a promis des dizaines de millions de dollars au HCR. Et, maintenant, elle a envoyé quelqu’un en Suisse pour voir ce qu’il advient de son argent. Au début, je crois que le HCR imaginait pouvoir simplement recevoir du personnel bénévole et des dons. Il est en train d’apprendre que ce n’est pas vraiment comme cela que fonctionne le secteur privé. (...) Les entreprises ne viendront pas sans contreparties. Que dire si Ikea, par exemple, décide de tester du matériel dans les camps de réfugiés ? » Et comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler...

    • A Slightly Better Shelter?

      The Shelter

      On January 26, 2017, the IKEA refugee shelter was declared the worldwide Design of the Year in a unanimous decision.[1] When I interviewed one of the jurors about the process I was told that they’d chosen the “obvious winner”: the IKEA shelter was high profile, it had featured widely in the media, it was a positive story with a clear social purpose, and it offered a practical solution to the so-called “refugee crisis,” one of the most significant issues of the previous twelve months.[2] The London Design Museum has been awarding the “Design of the Year” for a decade now, celebrating examples that “promote or deliver change, enable access, extend design practice, or capture the spirit of the year” (Beazley 2017). The IKEA refugee shelter seemed to match all of these aims, claiming to be modular, sustainable, long lasting, recyclable, easily assembled, affordable, and scalable. It was installed on the Greek islands to shelter newly arrived refugees in 2015, and it came with the backing of the United Nations (UN) Refugee Agency, who purchased 15,000 units for distribution around the world.

      The juror I spoke to explained that the shelter won because it “tackles one of the defining issues of the moment: providing shelter in an exceptional situation whether caused by violence and disaster…. [It] provides not only a design but secure manufacture as well as distribution.” A statement described the project as “relevant and even optimistic,” concluding, “it shows the power of design to respond to the conditions we are in and transform them” (Beazley 2017; personal interview, April 25, 2017, Design Museum, London).

      It is easy to understand why this shelter has generated so much interest since it was first announced in 2013. It has received funding from IKEA, a company that has shaped so much of everyday life in the Global North and whose minimalist modernism has populated so many domestic environments. As Keith Murphy points out, there is a social democratic spirit underpinning so much of Swedish design, a combination of simplicity, affordability, and universality that both reflects and promotes a more egalitarian social order (Murphy 2015; see also Garvey 2017). When applied to refugee housing, this has all the makings of positive story. The media are given something their readers can relate to—the experience of unpacking and constructing IKEA flat-pack furniture—and can connect it to a problem that concerns us all: how to house the millions of refugees we see on the news. The IKEA refugee shelter, the story goes, can be assembled in four to six hours with a basic manual and no specialist tools. Everything comes in two compact boxes, much like those that contain your new bed and table from the IKEA store. More attractively, the design arrives with a number of innovative little tricks, including a photovoltaic panel that provides sufficient electricity to power a small light and mobile phone charger. It seems like a heartwarming example of philanthro-capitalism, good design, and humanitarian innovation (Scott-Smith 2016). What’s not to like?

      For anyone who has actually seen the shelter up close, it looks rather mundane after this hyperbolic description. It has a rectangular floor plan, vertical walls, and a pitched roof. The shelter is fairly small, covering an area of 17.5 square meters, and it is designed to house a family of up to five people. When inside, you can look up and see the entire structure laid bare: a standalone steel frame with imposing horizontal beams, onto which foam panels are clipped. These panels are made from polyolefin, a light, flexible plastic, and they have the feeling and texture of swimming floats. They have been attached to the frame with hand-tightened bolts and brackets, and the shelter has four small ‘window’ openings, ventilation slots, and a lockable door. The main designer described its chunky, basic appearance as the kind of house “a 5-year-old would draw” (personal interview, May 18, 2017, Stockholm). It is, indeed, visually uninspiring, but this is because it is meant to be basic. Like much of IKEA’s product line, it is mass-produced, economical modernism. It is meant to offer a shelter that is immediate, quick, affordable, and easily transportable, staying as close as possible to the price and weight of the main alternative: the tent.

      Tents have been the go-to shelter for humanitarian organizations for more than 50 years. The UN Refugee Agency distributes tens of thousands of them annually, and they are still valued for their lightweight, inexpensive simplicity. To be taken seriously as a humanitarian product, therefore, the IKEA shelter needs to be comparable to the tent in terms of price and weight while making some crucial improvements. There are four, in particular, that can be found in this design. First, the IKEA shelter provides increased security through a lockable door. Second, it provides greater privacy through firmer and more opaque walls. Third, it provides improved communication with a mobile phone-charging station. And fourth, it lasts considerably longer: up to four years rather than just one. These improvements encapsulate the basic requirements for dignified living according to the designers, combining security, privacy, durability, and connection to the outside world. These features, the narrative goes, are particularly important given the protracted nature of so many contemporary refugee situations and the likelihood of a lengthy exile.[3]

      When I spoke to the designers about dignity, they came back again and again to the same material expressions, which were fascinating in their tangibility and their conception of refugee social worlds. Dignity meant being able to stand up in the IKEA shelter, which is impossible in a tent. Dignity meant having walls that were “knocky”: firmer, more secure, more resonant when tapped, which distinguished the materials from tarpaulin. Dignity meant privacy: whereas silhouettes can cause a problem in tents, the IKEA shelter does not reveal activity inside when the lights are on at night; its material is more opaque and disperses the shadows. Such improvements, however small, allow the design team to mobilize a more expansive, idealistic rhetoric. In its publicity materials, the shelter has become a “safer, more dignified home away from home for millions of displaced people across the world.” It has channeled “smart design, innovation and modern technology” to offer “a sense of peace, identity and dignity.” It is “universally welcoming”, a “home away from home” that balances “the needs of millions of people living in different cultures, climates and regions with a rational production—a single solution” (Better Shelter 2015; personal interview, May 19, 2017, Stockholm, Sweden). Far from being a better tent, this shelter has some revolutionary ambitions. But is it a better tent? Does it live up to its aims of producing a compact, cheap, lightweight product for meeting a basic human need?
      The Reaction

      The day after the announcement of the prize I sensed a collective sigh of despair among my colleagues working on refugee issues, which was tangible in personal conversations, snarky asides, and exasperated emails. The failures of the shelter were, for many of them, far too obvious. It was meager, limited, with no proper floor, no insulation, no natural light, and with a structure that let in drafts and dust. It had been oversold, under-ordered, and was described as sustainable when in fact it involved flying piles of metal and plastic around the world. It ignored established practice in the humanitarian shelter sector, which advocates the use of local materials and abundant local labor, and, above all, it was accompanied by an insistent triumphalism, with media reports pushing the narrative that an intractable problem had been solved. It had not. Managing refugee arrivals is a complex political issue that requires sustained political engagement, legal reform, and advocacy in host states to ensure investment in welfare and protection. Although these were not the aims of the IKEA refugee shelter, such lavish praise and attention, my informants felt, were a distraction. Many such “innovative designs” have become a fetish, creating a mistaken reassurance that circumstances can be controlled while obscuring a series of more serious, structural issues that remain unaddressed (Scott-Smith 2013).
      The most tangible criticisms of the IKEA shelter, I soon realized, came from two opposing directions. On the one hand, there were those who argued the shelter did too little. It was a mean little space, they suggested, that looked like a garden shed or, due to its plastic panels, a chemical toilet. This line of critique usually came from architects, who filed the object contemptuously under “product design” and declared that it involved no architectural thinking at all. Architecture, they pointed out, should respond to the site and local environment, not mass-produce a universal design with no adaptability or control. Architecture should create sensitive and carefully planned responses to specific problems, not ignore basic elements such as insulation, proper flooring, and natural light. Architecture should also be pleasing to the eye. If you took the Vitruvian triad of architectural virtues, the IKEA shelter seemed to fail on every count. Firmitas, utilitas, and venustas was the aim, but the shelter was flimsy rather than firm, flawed rather than useful, ugly rather than beautiful.[4] It was particularly galling for this group of critics that the shelter won not just Design of the Year, but that it won the architectural category as well.

      The other type of criticism came from humanitarians. They argued not that the shelter did too little, but that it did too much. It provided a fully integrated, flat-pack solution when this was rarely required or appropriate. It flew in a prefabricated house when there were better opportunities to work from the bottom up. It lionized designers when design was rarely a priority. Unlike architects, humanitarians were working in a context of limited time and limited resources. They worked with the mantra that “shelter is a process not a product,” a slogan that derives from the work of Ian Davis (1978), one of the founding thinkers of the humanitarian shelter sector, who argued that humanitarians needed to focus on the way people shelter themselves. Davis said that disaster-affected communities had their own techniques for finding and building shelter, suggesting that humanitarian shelter should mean discouraging designers and other outside “experts.” The priority should be to provide materials such as wood, nails, tarpaulin, and tape that help people build their own homes. These could be used and reused as people expanded their accommodation. The crucial task, in other words, was not to provide finished shelters, but to support people in their own process of sheltering.[5]
      The Tension

      In the middle of May 2017, I took a trip to Stockholm to meet the IKEA shelter’s design team and see how they navigated these two very different criticisms. I arrived at their headquarters on the 11th floor of the old Ericsson building in a southern suburb of the city, and spent some days learning about their brief, their aims, and their ways of thinking. The first thing that became clear was that this was not, in fact, an “IKEA shelter.” It was a designed by a group of independent Swedish industrial designers who had met at college and developed the basic idea in discussion with humanitarians in Geneva. They later received substantial financial support from the IKEA Foundation, which allowed them to refine, test, and iterate the idea, eventually leading to a commitment from the UN Refugee Agency to purchase a large number of units.

      As I learned more about the project, it soon became clear that the story of the shelter seemed to be constantly swinging like a pendulum. It was caught between the expansive utopian idealism that so often underpins the announcement of new humanitarian designs and the restricted, mundane implications of their actual implementation. Both types of criticism, in other words, were basically correct: the IKEA shelter is both ‘too much’ and ‘too little’. It is clearly a product rather than a process, so it ends up being overwrought, top-down, and “too much” for aid workers who are skeptical of universal solutions. At the same time, it has been designed to be cheap and lightweight, so it will always be “too little” for those with bigger ideas about what design can achieve (especially as it lacks many of the basic elements that are crucial to architecture, such as proper flooring, insulation, light, strength, and beauty). The formal name for the shelter seems to encapsulate this tension. It is properly called the “Better Shelter”, and I was reprimanded in Stockholm for using the name “IKEA shelter,” which remains in common parlance but has never been formally adopted.[6] This name emphasizes the restricted horizon of improvement. The product aspires to be better, but it is no more than shelter. It idealistically attempts to improve the world, but pursues this by providing basic shelter rather than engaging with a more expansive terrain of housing.

      The problem of doing too much and too little was powerfully illustrated in December 2015, when the Swiss city of Zurich conducted a fire safety test on the IKEA shelter. The video of the test was screened on the news and subsequently circulated online: it featured a series of terrifying images in which a small fire, illuminating first the translucent sides of the shelter, suddenly engulfed the scene in an explosion of flames and molten plastic. The media picked up on the story, Zurich cancelled its intended use of the shelters for new migrant arrivals, and distribution of the shelter began to slow. This was perhaps the biggest challenge the design had faced since its inception, and the fire test led to more than a year of additional work as the team made changes to the shelter’s design – mostly adjustments to the panel material. During this process, however, the design team found no clear code to work. Fire retardancy standards and testing procedures could not be found in the usual humanitarian handbooks, and so the team felt hostage to unrealistic criteria. The Swiss tests had compared the shelter with a permanent residential building, which seemed unfair (as a tent, which was the closest equivalent, would fare no better), yet it seemed impossible to object when the Swiss fire tests were released. The shelter was meant to be “better,” and the whiff of double standards would drift over the scene very quickly if they argued this was a shelter for a different population. The idea that refugee accommodation should be held to lower standards would not be good publicity for a product so concerned with the promoting dignity.

      The fire tests raised a number of questions. Is this a “slightly” Better Shelter? Or is it “sometimes” a better shelter, depending on location and context? And when, exactly, is it a better shelter – in which times and places? One thing is clear: most people would not choose to live in one of these structures because of its obvious limitations. It has no floor or insulation, barely any natural light, and a tiny living space, even if its three or four tangible improvements certainly make it better than a tent. But then again, it should be better, as it costs a good deal more than a tent: currently twice the price of a UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) standard family model. Is this a problem? Don’t we expect a better shelter to be a more expensive shelter? Yet how much is too much? What if twice the price means aiding half as many people? Is this a “better” result?

      As the IKEA shelter becomes more widely used in different locations, a clear lesson has begun to emerge: that the whole product is deeply dependent on context. It is only “better” in some times and places. It may be “better” when compared with a tent, but not when compared with a Swiss apartment building. It may be “better” in a Middle Eastern refugee camp, but not in a Western European reception facility. It may be “better” when funds are plentiful and refugee numbers limited, but not when refugees are plentiful and funds limited. It might be “better” when there is an urgent need for emergency shelters, but not when there is scope for people to build a home of their own.

      The Lagom Shelter

      Perhaps this, in the end, defines the wider world of little development devices and humanitarian goods: they are simultaneously too much and too little. They are vulnerable to the charge of being too limited as well as the charge of being too expansive. They fail to tackle fundamental global injustices, but they still make numerous ideological assumptions about human life and human dignity beneath their search for modest improvements. The little development device oscillates between its grand visions of human improvement and its modest engineering in a tiny frame. The humanitarian good balances a philanthro-capitalist utopia with the minimalist aim of saving lives. All of this is encapsulated in the slightly Better Shelter. When I discussed these thoughts with the team in Stockholm, they basically agreed, and reached for the Swedish word lagom to describe their aims. It is tricky to translate, but means something like “the right amount,” “neither too little nor too much.” The Better Shelter is lagom because it has to be viable as well as adding value. It has to negotiate with the critics who claim it is “too much” as well as those who say it does “too little.” The shelter could never please architectural critics because it was only designed as a cheap, short-term home, and it would never please bottom-up humanitarian practitioners because it was too top-down and complete. Lagom captures the search for balance while reflecting a wider ethos of democratic Swedish design.[7]

      Yet aspiring to be lagom does not make the central tension disappear. Just like being “better,” being lagom depends on context. What counts as “just enough” depends on where you are, who you are, and what you are doing. Something lagom in Sweden may not be lagom elsewhere. This became apparent just before the Better Shelter was launched, when a handful of units were shipped to Lebanon for a practical test with refugees. On their arrival in the Bekaa Valley, a group of armed and angry Lebanese neighbors appeared. The shelters, in their view, were too permanent. It did not matter that they had no foundations. It did not matter that they could be removed in less than a day. It did not matter that the walls and roof would degrade in just a few years. The structures were too solid, and the authorities agreed.[8] The Better Shelter had become “too much” for the Lebanese political context, just as in Switzerland it had become “too little.” The same features that made it insufficient in one country made it extravagant in another.

      So although the Better Shelter tries to be better everywhere, it can never hope to adapt to the infinite complexity of refugee crises and its scales became disrupted when butting up against hard political realities. Since 2013, the designers have been working assiduously in Stockholm to optimize every component: changing the clips and panel material, redesigning the bolts and vents, refining the door and frame. They think an improved product can overcome both the Swiss fire tests and the Lebanese resistance. But what is “better” will always change with context. The Lagom Shelter can only be truly Lagom on the 11th floor of the old Ericcson building in Stockholm. As soon as it moves, the balance changes. Lagom cannot be built into any universal form.

      https://limn.it/articles/a-slightly-better-shelter

      Avec cette bibliographie :

      Bibliography

      Beazley. 2017. “Flat-packed refugee shelter named best design of 2016”. Beazley Design of the Year Press Release, 26.01.2017. Available at link: https://www.beazley.com/news/2017/winners_beazley_designs_of_the_year.html

      Better Shelter. 2015. Better Shelter: A Home Away From Home. Better Shelter Promotional Leaflet. Available at link: http://www.bettershelter.org/wp-content/uploads/2015/12/About_Better-Shelter.pdf

      Davis, I. 1978. Shelter After Disaster. Oxford, UK: Oxford Polytechnic Press.

      Garvey, P. 2017. Unpacking Ikea Cultures: Swedish Design for the Purchasing Masses. London, UK: Routledge.

      Murphy, K. 2015. Swedish Design: An Ethnography. Ithaca, NY: Cornell University Press.

      Scott-Smith, T. 2013. “The Fetishism of Humanitarian Objects and the Management of Malnutrition in Emergencies.” Third World Quarterly 34(5): 913-28.

      ———. 2016. “Humanitarian Neophilia: The Innovation Turn and Its Implications.” Third World Quarterly 37(12): 2229–2251.

      ———. 2017. “The Humanitarian-Architect Divide.” Forced Migration Review 55:67-8.

      Sewell, Abby, and Charlotte Alfred. 2017. “Evicted Refugees in Lebanon Have Nowhere Left to Run.” Refugees Deeply, September 28. Available at link: https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/09/28/nowhere-left-to-run-refugee-evictions-in-lebanon-in-shadow-of-return