Anne Hidalgo et la Licra en croisade contre la non-mixité - regards.fr
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Certains, qui n’ont jamais eu besoin de lutter pour leur émancipation et pour l’égalité, ont trouvé un nouveau passe-temps : chercher quel événement organisé par et pour les personnes racisées ils vont pouvoir attaquer. L’été dernier, le camp décolonial de Reims avait donné des haut-le-cœur aux antiracistes spécialistes ès "racisme anti-blancs" (camp qui, au demeurant, avait réuni 170 personnes). Cette année, c’est donc au tour du collectif Mwasi d’en faire les frais. En cause : l’organisation du "Nyansapo Fest", un "festival afroféministe", à Paris du 28 au 30 juillet.
Anne Hidalgo dans la foulée de la fachosphère
Concrètement, ce festival se décompose en quatre espaces : un premier réservé aux femmes noires, un deuxième aux personnes noires, un troisième aux femmes racisées et un dernier ouvert à tout le monde, comme il est clairement indiqué sur la brochure du programme.
Le 26 mai, sur le forum de jeuxvideo.com, la fachosphère organise la fronde pour dénoncer cet événement. Et les dominos tombent. Fdesouche et le FN d’abord. Puis la Licra s’en fait l’écho, osant sur Twitter un « Rosa Parks doit se retourner dans sa tombe ». Enfin viennent Ni putes ni soumises, SOS Racisme, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), Raphael Enthoven, Joann Sfar, etc.
Mais c’est surtout la vive réaction d’Anne Hidalgo, en sa qualité de maire de Paris, qui a le plus surpris. Via Twitter, elle « condamne avec fermeté l’organisation à Paris de cet événement "interdit aux blancs" », en « demande l’interdiction », annonce « saisir le Préfet de police en ce sens » et se « réserve également la possibilité de poursuivre les initiateurs de ce festival pour discrimination ».