• « Elle s’appelait Laura, elle avait 18 ans » : une année de meurtres conjugaux - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/30/elle-s-appelait-laura-elle-avait-18-ans-une-annee-de-meurtres-conjugaux_1

    120 #femmes sont tuées chaque année par leur conjoint, leur mari ou leur ex. Derrière cette statistique, il y a des prénoms, des histoires, des vies. Cette #litanie_funéraire égrène les #meurtres_conjugaux depuis le 1er janvier 2017 : on en décompte déjà 59.

    #meurtres #violences_conjugales

  • TTF, taxe sur les salaires, bonus... La France dévoile son tapis rouge aux financiers (Agefi)
    http://www.agefi.fr/asset-management/actualites/article/20170707/ttf-taxe-salaires-bonus-france-devoile-tapis-rouge-222873

    Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé vendredi une série de mesures pour renforcer l’attractivité de Paris auprès des entreprises et des institutions financières dans le contexte du Brexit. Ses annonces confirment les pistes qu’avait évoquées le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire à l’Agefi.

    Le chef du gouvernement a ainsi annoncé la suppression de l’extension de la taxe sur les transactions financières (TTF) aux transactions infra-quotidiennes (intraday). Cette mesure avait été instaurée par le gouvernement précédent, suscitant une levée de boucliers dans les milieux financiers. Une réforme de la taxe sur les salaires a également été annoncée, avec la suppression de sa quatrième tranche à 20% pour réduire le coût du travail. Les primes ou bonus des salariés « preneurs de risques » seront exclus du calcul des indemnités de rupture du contrat de travail afin de réduire le coût des licenciements.

    Par ailleurs, le gouvernement s’engage, sur le droit bancaire et financier, à ne plus procéder à des surtranspositions de règles européennes et à examiner, pour les textes déjà transposés, des surrèglementations qui ne semblent pas justifiées pour les modifier ou les supprimer. Une consultation publique sera également lancée pour nourrir un projet de loi de simplification du droit financier et du droit des sociétés. Enfin, le gouvernement envisage de créer des chambres commerciales internationales spécialisées dans ces contentieux à haute technicité juridique.

    Ces annonces font suite à de premières annonces en juillet dernier après le vote sur le Brexit. Le Premier ministre à l’époque Manuel Valls avait annoncé la création d’un guichet unique, la baisse de l’impôt sur les sociétés, et l’amélioration du régime fiscal des impatriés.

    #Macronie

  • Simone Veil, une femme debout

    30 juin 2017

    http://www.liberation.fr/france/2017/06/30/simone-veil-une-femme-debout_1471459

    Simone Veil, ce sont des mots, aussi, qu’elle nous tenait en 1995, il y a plus de vingt ans : alors ministre des Affaires sociales du gouvernement Balladur ; elle était en voyage officiel à Beyrouth. « Vous savez, malgré un destin difficile, je suis, je reste toujours optimiste. La vie m’a appris qu’avec le temps, le progrès l’emporte toujours. C’est long, c’est lent, mais en définitive, je fais confiance. » Propos apparemment banals, propos qui pourraient paraître naïfs s’ils venaient de quelqu’un d’autre. Simone Veil est ainsi. Par un curieux hasard du calendrier, Simone Veil s’était trouvée quelques jours plus tôt à Auschwitz où elle dirigeait la délégation française aux cérémonies de commémoration de la libération du camp. Un camp où elle-même a été déportée. « Aujourd’hui, nous disait-elle, je ne suis pas émue. Il n’y a plus la boue, il n’y a plus le froid. Il n’y a plus surtout cette odeur. Le camp, c’était une odeur, tout le temps. »

    Ce 26 janvier 1995, il faisait froid, un vent glacial. Dans le haut du camp de Birkenau, beaucoup de monde. Une quarantaine de délégations étrangères. Simone Veil avait pris le bras de son fils qui l’accompagnait aux cérémonies. Et tous les deux s’étaient dirigés vers un des baraquements, marron et gris. Elle y est restée quelques minutes. « C’est celui-là le baraquement où j’étais, nous dira-t-elle un peu plus tard. J’en suis sûre, avec ma sœur et ma mère, juste en bas du crématoire. A l’intérieur, ça n’a pas changé ; les deux endroits pour la kapo et la sous-kapo. Un poêle. Et puis au fond, tout du long, les couches de bois où on dormait, entassées. Je voulais les lui montrer. » Elle a ajouté : « Pendant toute la cérémonie de commémoration, il y avait quelque chose qui m’intriguait. J’ai eu, toute la matinée, comme tout le monde, un peu froid aux pieds, alors qu’il ne faisait pourtant pas très froid. Et je me demandais comment on avait pu résister à tant de froid. Jusqu’à -30°… Je n’arrive pas à me souvenir comment on faisait. On n’avait rien. Est-ce qu’on se mettait du papier sur le corps ? Ou bien des vieux sacs de plâtre ? Pendant toute la cérémonie, j’essayais de m’en souvenir, et je n’arrivais pas. »

    Simone Veil est dans le présent, toujours. Femme exceptionnelle, adorée des Français, à l’image si pure. Simone Veil la déportée, Simone Veil la combattante de l’IVG, Simone Veil l’Européenne. Toujours la même. Un roc. Elle disait encore : « Je crois, toujours, que cela sert à quelque chose de se battre. Et quoi qu’on dise, l’humanité, aujourd’hui, est plus supportable qu’hier. » Et ajoutant : « On me reproche d’être autoritaire. Mais les regrets que j’ai, c’est de ne pas m’être battu assez sur tel ou tel sujet. »

    #Simone_Veil #optimisme #déportation #Auschwitz #Birkenau #Europe

  • Attaques de requin à la Réunion : les pouvoirs publics mis en cause - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/29/attaques-de-requin-a-la-reunion-les-pouvoirs-publics-mis-en-cause_1580257

    Depuis qu’il n’est plus le patron des patrons, Yann de Prince, ancien président du Medef de La Réunion, plonge dans les eaux troubles de la polémique. Prenant fait et cause pour les surfeurs et baigneurs de l’île - depuis 2011, 21 attaques de requins ont causé neuf morts, la dernière en avril – le chef d’entreprise tire à boulets rouges sur les pouvoirs publics. Il a assuré hier que « les représentants de l’Etat ont sciemment exposé la vie des gens à un péril certain », en autorisant la pose de récifs artificiels en 2012. Et d’exhumer les annexes d’un arrêté préfectoral de juillet de cette année, qui posent effectivement question.

    On apprend dans ce document officiel que « l’effet concentrateur des récifs artificiels sur les petits poissons pélagiques peut éventuellement conduire, dans certaines conditions et à certaines périodes, à la concentration des prédateurs naturels de ces espèces, comme les requins côtiers : la sédentarisation de requins bouledogue augmentant potentiellement le risque pour les activités nautiques humaines doit être particulièrement étudiée ». Pourtant, l’annexe de l’arrêté indique que les dispositifs ont été posés « à proximité des zones de baignades et de surf parmi les plus populaires de La Réunion » : dans les baies de Saint-Paul et de Saint-Leu, et au large de la Possession, du Port et des Avirons, communes balnéaires de l’ouest de La Réunion. Yann de Prince en conclut que les émanations de l’Etat – Direction de la mer sud océan Indien, Institut de recherche pour le développement (IRD), Direction de l’environnement et Réserve marine – « ont pris part à cette situation odieuse et inqualifiable conduisant à ce que des personnes soient attaquées, mutilées voire tuées ».
    « Poisson qui retrouve l’océan »

    La vérité est toutefois plus complexe. C’est le comité régional des pêches maritimes (CRPM) de La Réunion, instance privée, qui a demandé la pose des récifs afin d’augmenter ses prises. Les pêcheurs seraient-ils les vrais responsables ? « Des récifs artificiels, il y en a partout dans le monde, rétorque Jean-René Enilorac, président du CRPM en 2012. Aux Antilles, aux Etats-Unis, au Japon… où il n’y a pas d’attaque. » Autre élément, plus tangible : dans le cadre du projet Charc, lancé en 2011 pour étudier le comportement des requins-bouledogues et tigres, plus de 80 squales ont été capturés et marqués, puis suivis via des stations d’écoute sous-marines. L’une d’entre elles était installée… sur un des récifs artificiels incriminés, aux Avirons. Résultat publié dans un rapport de l’IRD : le dispositif de concentration de poissons a été visité par des requins durant trente-sept heures… en deux ans et demi, contre 194 heures en moyenne sur chacune des 53 autres stations.

    • Les pêcheurs n’ont plus de poissons à cause de leur pratique de la sur pêche et de la pollution causé par les entreprises adhérentes au medef. On (les pouvoirs publiques) leur fait des récif artificiels, pour qu’ils puissent continuer à surpêcher (1/3 de la pêche mondial est illégale). Et comme les poissons reviennent, leurs prédateurs les accompagnent. Du coup on peut plus nager en paix au bord de nos yacht du medef. Et puis il faudrait dépenser de l’argent pour surveiller les plages publiques, équipé les requins de traceurs GPS et toutes ces choses qui coutent de l’argent publique sans rien rapporter dans les poches de Yann De Prince et ses potes de golf. Alors Yann De Prince met en cause les pouvoirs publics ! #lol

  • Contrat de travail : le Medef en a rêvé, Macron l’a fait
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/28/contrat-de-travail-le-medef-en-a-reve-macron-l-a-fait_1579973

    Au printemps 2015, l’organisation patronale publiait un document listant ses préconisations en matière de contrat de travail. Deux ans plus tard, le …

  • A La Chapelle, « on vit comme des animaux » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/26/a-la-chapelle-on-vit-comme-des-animaux_1579708

    Sept heures du matin, porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. Une cinquantaine de réfugiés patientent déjà en silence le long de la grille du centre de premier accueil, sous le regard impassible des gendarmes. Les yeux mi-clos, ils somnolent debout en attendant l’ouverture de l’établissement humanitaire. Chaque matin, dans la file, c’est la loterie : le personnel du centre sélectionne et accueille une poignée d’entre eux en fonction des places vacantes, puis les redirige ensuite vers des centres d’hébergement plus pérennes. Mais ce vendredi, le flux et le reflux du centre sont comme suspendus. « Ça fait trois jours que plus personne n’entre », constate Qusat, qui dort sur la chaussée d’en face. Pour ce Soudanais de 24 ans, le même scénario se répète depuis des semaines : chaque matin, il rejoint la grille avec son groupe vers 3 heures. Ensemble, ils se fondent dans la queue déjà dense et patientent pendant d’interminables heures. Puis, « vers 8 h 30, les policiers s’approchent et nous dispersent en nous aspergeant de gaz lacrymogène », souffle le jeune demandeur d’asile, qui s’inquiète de passer une énième nuit dehors.

    Arbitraire

    Plus de deux mois après son évacuation, le campement sauvage de la porte de la Chapelle renaît de ses cendres. Déchets, sacs de couchage à même le sol, vêtements suspendus aux branches basses des bosquets… Faute de places suffisantes dans les centres d’hébergement, les exilés improvisent à nouveau des installations sommaires sur les parcelles de terre battue qui séparent les voies du périphérique. Les conditions de vie y sont déplorables. Pas de toilettes, pas d’accès à l’eau courante… « On vit comme des animaux ! » s’exclame El Fatih Mohamed, sous le regard abattu de ses amis soudanais.

    Les températures caniculaires n’arrangent rien à la situation. En début de semaine dernière, Kenté, originaire de Guinée-Conakry, a été hospitalisé à la suite d’un malaise dans la foule. « J’espère qu’au centre, ils tiendront compte de mes maux de tête et me trouveront une place », confie le jeune homme, qui est revenu à La Chapelle sitôt sorti de l’hôpital. Face à l’urgence sanitaire, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a adressé le vendredi 16 juin une lettre au gouvernement. Elle y plaide pour l’ouverture de nouveaux centres de premier accueil dans les métropoles régionales françaises, faute de quoi« plusieurs milliers de personnes seraient contraintes de vivre dans ces conditions indignes au sein de la capitale au cœur de l’été ».

    En guise de réponse, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a seulement mentionné qu’aucun établissement ne sera ouvert à Calais, tout en assurant qu’il présentera d’ici quinze jours un nouveau « plan » au président de la République, « pour traiter le problème de l’asile de manière plus facile qu’aujourd’hui ».

  • Un médecin risque la radiation pour ses propos sur l’extermination des handicapés - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/25/un-medecin-risque-la-radiation-pour-ses-propos-sur-l-extermination-des-ha

    « Nazis », « cyanure », « stérilisation »… Dans la salle d’audience où il est question de personnes handicapées, les propos choquent. Certaines personnes soupirent. Jean-François Pion, lui, reste stoïque. Assis derrière son avocat, le médecin cherbourgeois écoute attentivement le compte rendu fait par le magistrat rapporteur. Il est un peu plus de 11 heures, samedi. Généraliste à Cherbourg dans la Manche, l’homme comparaît devant la chambre disciplinaire de l’ordre régional des médecins de Basse-Normandie, à Caen (Calvados).

    L’agence régionale de santé (ARS) lui reproche des propos tenus au chevet d’un patient handicapé, le 21 janvier dernier. Le praticien aurait notamment défendu « la logique de la solution finale des nazis ». Lui ne nie pas les propos au cœur de la polémique. Il les nuance. Les minimise. C’est une infirmière de la maison d’accueil spécialisé (MAS) de la Glacerie, une commune de 5 900 habitants, du Nord-Cotentin, qui a rapporté les faits à sa hiérarchie. Cette dernière a saisi l’ARS, qui a transféré le dossier au conseil de l’ordre des médecins.

    L’établissement accueille des personnes lourdement handicapées, dont l’état de santé nécessite une surveillance et des soins constants. Il y a cinq mois, l’infirmière et le docteur Pion attendent à la MAS une ambulance qui doit transporter un patient grabataire vers l’hôpital de Cherbourg. Dans le bureau des infirmières, le médecin partage alors ses réflexions sur la place dans la société « des neuneus » hébergés au sein de l’établissement. Pendant quarante minutes, le généraliste développe sa réflexion. Il aborde le sort réservé aux handicapés et aux homosexuels par le régime nazi. Le médecin évoque leur extermination. Jean-François Pion explique alors à son interlocutrice que « les nazis ont pris les individus qui ne ser v aient à rien dans la société », détaille le magistrat rapporteur. Face à l’infirmière, perplexe, il ajoute que seuls ceux qui ont servi de cobayes « ont été utiles, de cette façon ». Pour le généraliste : « Si on parle de façon intellectuelle, c’est logique. »

    A la barre, le Cherbourgeois explique qu’il n’a pas été compris par l’infirmière. C’est tout. Il s’agissait « d’un discours philosophique », nuance le praticien qui poursuit son argumentaire. Le tribunal devient sa tribune. Il nie défendre l’eugénisme, mais s’inquiète « de générations entières de personnes sous tutelle ou curatelle ».

    Jean-François Pion s’interroge sur les solutions à mettre en œuvre « pour éviter que ces situations se reproduisent ». Face à des magistrats abasourdis, il évoque alors les résultats des politiques de stérilisation forcée menées en Norvège et en Angleterre. Le médecin est catégorique : en France, « ces patients deviennent des cas sociaux ». L’avocate de l’ARS, elle, enfonce le clou : « Un médecin n’a pas le droit de dire qui doit vivre ou mourir. » La chambre disciplinaire a mis son jugement en délibéré. La décision devrait être rendue dans un peu moins d’un mois.

    #eugénisme #validisme #capacitisme #nuisible #stérilisation #nazisme #violence_médicales #cas_sociaux

  • Education nationale : « 9-3 », v’là les renforts des grandes écoles
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/22/education-nationale-9-3-v-la-les-renforts-des-grandes-ecoles_1578874

    Le projet #Teach_for_France est né dans le bureau de la ministre de l’#Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, en 2015, sous l’impulsion de Nadia Marik, ancienne directrice adjointe chargée de la stratégie et du développement de Sciences-Po et veuve de son ancien directeur Richard Descoings. Il est la version française du réseau Teach for All, un concept imaginé par Wendy Kopp, étudiante à l’université de Princeton, qui créa Teach for America en 1990. Son ambition ? Permettre à des diplômés des plus grandes universités d’enseigner deux ans dans les zones les plus défavorisées des Etats-Unis, afin de corriger les inégalités scolaires.

    [...] Pour être acceptés, les quelque 60 postulants [pour la rentrée prochaine] ont dû préparer une minileçon sur un sujet et dans la discipline de leur choix, répondre collectivement à une question pédagogique donnée et passer un entretien individuel. Le tout devant un jury composé de personnalités issues de l’Education nationale mais aussi du privé, telles qu’un membre des ressources humaines de L’Oréal.

    Si les enseignants sont rémunérés par l’Education nationale au même salaire que les autres contractuels, Teach for France reçoit des subventions du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports ainsi que d’entreprises partenaires comme AT Kearney, Eurazeo et Western Union. Un mélange des genres critiqué par les syndicats enseignants.

    « Teach for France », un danger pour l’école publique
    http://www.humanite.fr/teach-france-un-danger-pour-lecole-publique-613350

    Qui finance le réseau [Teach for All] ?

    Maria Noland : Ce sont des multinationales. Elles profitent de leur implantation locale pour développer le réseau et se coordonnent pour transformer l’école en marché grâce au soutien de cabinets de conseil. Par exemple, le cabinet d’affaires et de conseil McKinsey & Company, implanté dans des dizaines de pays dont la France, est l’un des principaux donateurs. Il est à la fois capable d’analyser ce qui ne va pas et d’avancer des solutions. Ainsi, la création de Teach First en Grande-Bretagne a suivi la publication d’un rapport sur les inégalités scolaires signé par McKinsey & Co. En Belgique, la compagnie vient de participer à l’élaboration d’un rapport facturé 38 000 euros au gouvernement. Et a inspiré la réforme de l’éducation. Des cadres dirigeants des entreprises pilotent les réseaux locaux. Bernard Ramanantsoa, administrateur de Teach for France, a travaillé avec le cabinet McKinsey & Co. Il fréquente également les cabinets ministériels et la haute fonction publique comme conseiller. Laurent Bigorgne, le vice-président de Teach for France, est aussi un proche du pouvoir nommé par l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur [Geneviève Fioraso] au comité Sup’Emploi. Il dirige l’Institut Montaigne, un think tank ouvertement néolibéral et favorable à la réduction du budget de l’éducation.

    #privatisation

  • L’expérience grandeur nature du labo Servier - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/20/l-experience-grandeur-nature-du-labo-servier_1578306

    Exemple, le professeur Jean-Claude Bader : « Il s’agissait d’avoir une conversation personnelle avec M. Servier, environ une fois par mois. Nous parlions de la pluie et du beau temps, et de molécules aussi. La rémunération était confortable, mais je ne me souviens pas du montant exact. »

    Le système mis en place est tellement puissant et l’argent tellement important qu’on ne peut qu’être encore plus admiratif du courage d’Irène Frachon et scandalisé du sort des malades du Mediator qu’elle continue de dénoncer.
    #corruption #santé #industrie_pharmaceutique #Servier

  • Recherche auteur pour #scénariser_un_semblant_de_débat:
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/16/l-assemblee-se-prepare-au-parti-unique_1577460

    Les premiers textes à l’agenda parlementaire dès cet été (loi travail et moralisation) découlent des promesses du candidat Macron et ne devraient souffrir d’aucune dissidence. Par la suite, selon les mots du secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, le groupe XXL de marcheurs devra jouer le rôle de l’opposition et de la majorité en même temps : « Vous allez avoir des gens qui vont débattre (au sein de LREM, ndlr), qui ne seront pas toujours d’accord.... »

    « Il faudra trouver un moyen de scénariser une pluralité de tendances entre nous pour qu’il y ait un semblant de débat, confirme un candidat en ballottage très favorable près de Paris. Il ne faudrait pas que le seul débouché pour les idées soit la rue. »

    • L’imagination au pouvoir sera téléphonée. Ici, c’est une transposition du modèle « gauche plurielle » des années 90 (maître d’oeuvre Cambadélis), ou la reprise d’un théâtre du dissensus sans conséquences, à l’instar des « frondeurs » du PS (à l’exception de 3 députés, mais pas de Hamon et de bien d’autres, qui refusèrent de voter l’état d’urgence).

  • A Lyon, le GUD expulsé de son squat - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/13/a-lyon-le-gud-expulse-de-son-squat_1576556

    « Les policiers viennent d’entrer et le serrurier est prêt à intervenir. On rendra ce bâtiment étanche dès ce soir », rassure Jean-Yves Sécheresse, l’adjoint au maire de Lyon en charge la sécurité, sur place pour suivre l’opération. Suite à une décision du tribunal d’instance de Lyon, les forces de l’ordre – une centaine de policiers étaient mobilisés – ont évacué un squat tenu par le Groupe Union Défense, ce mardi après-midi. Huit personnes seulement se trouvaient à l’intérieur.

  • Ce lieu secret où sont enfermés les #migrants en instance d’expulsion vers l’Italie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070617/ce-lieu-secret-ou-sont-enfermes-les-migrants-en-instance-d-expulsion-vers-

    En gare de Menton, à la #frontière_franco-italienne, plusieurs associations de défense des droits des étrangers viennent de découvrir l’existence de préfabriqués dans lesquels sont retenus, hors cadre légal, les #réfugiés, principalement érythréens et soudanais, y compris mineurs, que la #France refuse d’accueillir sur son territoire.

    #asile

  • Happy Men, ou la complainte des mâles blancs cravatés - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/02/happy-men-ou-la-complainte-des-males-blancs-cravates_1574012

    Les « cercles » Happy Men, en revanche, sont exclusivement masculins – comprenez non mixtes. Lors de ces réunions régulières, les collègues se retrouvent, souvent « autour d’un bon déjeuner », pour « parler librement » entre couilles, pardon, entre hommes. Des rendez-vous qui ne doivent pas vraiment ébranler leurs habitudes, les hommes trustant massivement les postes de cadres dirigeants et les entreprises partenaires du forum étant régulièrement épinglées pour leurs comités exécutifs ou de direction très testostéronés. Antoine de Gabrielli, fondateur du réseau, défend cet entre-soi : « On est plus en confiance entre hommes, ça libère la parole », assume-t-il sans ciller. Evidemment, cette non-mixité entre privilégiés ne provoque aucun remous, aucune polémique, aucun communiqué du Front national ou de la Licra, contrairement aux controversés ateliers du festival afroféministe Nyansapo, organisés, eux, entre personnes discriminées.

    https://twitter.com/LaMulatresse_/status/870190232997691393
    https://twitter.com/Melusine_2/status/870212644040572928
    #blancs #hommes #entre_soi #domination

  • Un réseau d’hommes pour avancer avec les femmes - Happy Men
    http://www.happymen.fr/reseau-hommes-pour-avancer-avec-les-femmes

    Un réseau d’hommes, uniquement d’hommes, pour plus d’égalité hommes-femmes et de mixité ? Quelle idée paradoxale !

    90% des postes de membres de CODIR ou de COMEX sont occupés par des hommes. 75% des cadres dirigeants sont des hommes, comme 60% des cadres : les hommes concentrent entre leurs mains l’essentiel des leviers de pouvoir. Ce sont ces leviers qui peuvent faire évoluer les cultures d’entreprises, les comportements et les pratiques managériales. Il est donc essentiel que les hommes, en particulier les hommes managers ou dirigeants, soient moteurs de l’égalité entre hommes et femmes.

    Pourquoi un réseau uniquement composé d’hommes ? Parce que qu’une prise de parole libre, entre soi, favorise - beaucoup - la prise de conscience. Et que cette prise de conscience est essentielle pour progresser vers plus d’égalité. Les critiques ou les oppositions doivent aussi pouvoir s’exprimer pour trouver une réponse ce qui n’est pas le cas dans les réseaux mixtes. L’idée de réseaux pour l’égalité mais non mixtes, les femmes l’avaient d’ailleurs eue bien avant les hommes : la plupart des grands groupes internationaux comptent aujourd’hui un réseau de femmes. On a parfois besoin de ne pas être dans un environnement mixte pour mieux progresser vers la mixité !

    Je découvre cette structure via un article de libé sous paywall dont je n’ai vu que le titre.
    Ce forum non-mixte masculin a été cloturé par Marlene Schiappa et c’est donc une forme de non-mixité validé par le gouvernement. Je suis plutot opposé à la non mixité entre dominants et ici ca me semble suspect. Je pense que c’est une manière de récupéré les budjets qui devraient etre à destination des femmes. Pour les entreprises sponsor ca fait du lessivage féministe pas cher.
    Comme par hasard cette non-mixité là ne terrifie pas SOS racisme ni la LICRA et Anne Hidalgo ne pense pas à faire interdire cet événement.
    #non-mixité

    • http://www.liberation.fr/france/2017/06/02/happy-men-ou-la-complainte-des-males-blancs-cravates_1574012

      "Jeudi 1er juin se tenait au ministère des Solidarités et de la Santé (ex-ministère des Affaires sociales), dans le VIIe arrondissement de Paris, le troisième forum des Happy Men, un réseau masculin « engagé pour l’égalité hommes-femmes ». L’événement, auquel Libération a assisté, a fait, à raison, tiquer certains utilisateurs de Twitter (plusieurs d’entre eux, dont l’auteure de ses lignes, s’étonnaient d’ailleurs d’avoir été bloqués de manière préventive par le compte de @HAPPY_MEN_Fr). Lancé en 2013, le mouvement au nom mi Oui-Oui mi Bisounours (trouvé par l’agence de pub BETC), qui avait fait l’objet il y a deux ans d’une double page dans Libération, revendique désormais environ 500 membres. Parmi eux, des managers et des cadres dirigeants, issus de douze grands groupes, du secteur de la banque, de l’énergie ou encore des télécoms : BNP Paribas, Orange, EDF, SNCF, Caisse des dépôts, Caisse d’épargne… Douze entreprises toutes dirigées par des hommes, à l’exception d’Engie, dont la patronne, Isabelle Kocher, est depuis l’année dernière la première (et seule) femme à la tête d’un groupe du CAC 40.

      Dans l’assemblée, des mâles encravatés (et quasi exclusivement blancs) mais aussi des femmes, le forum – qui s’est conclu par une intervention élogieuse de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes (et fondatrice de Maman travaille) –, étant ouvert également aux réseaux féminins. Les « cercles » Happy Men, en revanche, sont exclusivement masculins – comprenez non mixtes. Lors de ces réunions régulières, les collègues se retrouvent, souvent « autour d’un bon déjeuner », pour « parler librement » entre couilles, pardon, entre hommes. Des rendez-vous qui ne doivent pas vraiment ébranler leurs habitudes, les hommes trustant massivement les postes de cadres dirigeants et les entreprises partenaires du forum étant régulièrement épinglées pour leurs comités exécutifs ou de direction très testostéronés. Antoine de Gabrielli, fondateur du réseau, défend cet entre-soi : « On est plus en confiance entre hommes, ça libère la parole », assume-t-il sans ciller. Evidemment, cette non-mixité entre privilégiés ne provoque aucun remous, aucune polémique, aucun communiqué du Front national ou de la Licra, contrairement aux controversés ateliers du festival afroféministe Nyansapo, organisés, eux, entre personnes discriminées.

      On est loin des initiatives d’hommes féministes existantes
      Que revendiquent exactement ces « hommes heureux » ? Davantage de femmes dans leur conseil d’administration, moins de discriminations à l’embauche, d’inégalités salariales, de temps partiel subi ? Pas vraiment. Le credo du mouvement est d’abord d’« harmoniser le temps consacré à la vie personnelle et à la vie professionnelle » (des salariés masculins, donc). « Et si le sujet, c’était aussi les hommes ? » interroge le manifeste à propos de l’égalité. Le texte prône candidement la « confiance », la « bienveillance » et le « partage », pour plus de « bonheur » (des hommes, toujours, si vous suivez). Si on ne peut pas accuser le réseau de masculinisme, idéologie ouvertement misogyne, on semble ici loin des initiatives déjà existantes qui cherchent à impliquer les hommes dans le combat féministe (on pense au collectif antiprostitution Zéromacho ou à la campagne HeForShe de l’ONU).

      Les Happy Men veulent par exemple pouvoir quitter plus tôt leur poste de travail pour aller chercher leur progéniture à l’école ou pour « dîner avec leur femme ». Qui cuisine et fait la vaisselle ? L’histoire ne le dit pas. Les problématiques de la « charge mentale » qui pèse sur les femmes ou du partage des tâches domestiques (auxquelles les femmes consacrent trois heures et demie par jour contre deux pour les hommes, selon l’Insee) sont seulement effleurées. A la place, les membres, pin’s jaune façon smiley (le logo du réseau) épinglé à la boutonnière, prennent le micro pour raconter leurs bonnes actions (mise en place du télétravail, respect du congé parental…). « J’essaye de ne pas couper la parole aux femmes en réunion », avance un des participants, tandis qu’un autre jure traquer les blagues sexistes (dont les hommes « souffrent », on l’apprend, aussi), avant d’être applaudi par l’assistance (à ce moment-là, on se dit qu’il manquerait juste une petite distribution de cookies).

      Pas besoin d’être Simone de Beauvoir pour bondir face à certaines des punchlines prononcées : « Le système qui discrimine les femmes ne rend pas les hommes heureux », « l’égalité des femmes fait la liberté des hommes », ou encore « la frustration des hommes à quelque chose à voir avec celle des femmes » (sic). Quand les Happy Men opposent au « plafond de verre » théorisé par des sociologues féministes dans les années 70 le concept osé de « plancher de verre », on s’étrangle carrément. Difficile de se prétendre engagé pour l’égalité et d’occulter à ce point les rapports de domination à l’œuvre dans la société. Les membres du réseau se disent aussi victimes des stéréotypes de genre (leur manifeste dénonce le cliché des « hommes forts, qui assurent, qui se battent, qui protègent ») sans remettre en question à aucun moment le modèle patriarcal… pourtant responsable de cette répartition genrée des rôles. Les chercheurs qui explorent depuis des années les préjugés autour du masculin et du féminin, de la virilité ou des masculinités le montrent bien (Libération s’en est fait l’écho dans ses pages, ici ou là). Les Happy Men, eux, font l’erreur d’aborder l’égalité femmes-hommes uniquement sous l’angle du développement personnel, alors même que cette question est hautement politique."

    • Waaa, sur cette idée de décrocher les hourras financiers de nouveaux #imposteurs, je propose
      – un réseau de nucléocrates pour l’énergie éolienne
      – un réseau de camionneurs pour la défense du vélo
      – un réseau de bus pour la défense du train (ah zut, déjà fait)
      – un réseau de pollueurs pour défendre le bio

      et tout ça sans inviter ni les acteurs de l’éolien, du vélo, du train ou du bio bien entendu

    • Comme dit une copine, pour que des dirigeants d’entrepisse se mettent à fomenter de telles choses, c’est qu’ils y trouvent leur intérêt.

    • Pour les articles de libération c’est pas compliqué de lire sans s’abonner, il suffit de désactiver le javascript sur leur site. moi j’utilise un plugin mais sinon par défaut sur Firefox faut passer par about:config

      On tape about:config dans la barre d’adresse de Firefox, puis faire Entrer.
      Sur la page de mise en garde qui s’affiche, cliquer sur « Je ferai attention, promis ! ».
      Dans le champ de recherche de la page qui ouvre, taper : javascript.enabled.
      Passer la valeur de l’option à false (en double-cliquant ou en faisant un clic droit sur la valeur, Inverser) pour désactiver JavaScript.
      Puis repasser la valeur à true (toujours en double-cliquant ou en faisant un clic droit sur la valeur, Inverser) pour activer JavaScript quand vous aurez fini de lire votre article

      Je crois que sous Chrome il y a une option dans les menus qui permet de désactiver. Je n’utilise que Firefox donc je ne sais pas.
      Forcément, rechargez la page après avoir désactiver javascript. Et après vous pourrez lire autant d’articles que vous voulez.

    • @ninachani, j’interdis tous scripts avec l’extension firefox noscript https://noscript.net, tu peux autoriser les scripts que tu veux et tu vois aussi tous les sites d’administration français qui sont surveillés par google et autres sniffeurs … tiens dernièrement c’était le site des impots …