1er Mai : « Une réappropriation sauvage de Sarkozy »

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  • Danielle Tartakowsky ; la dimension politique du 1er Mai (Libération)
    http://www.liberation.fr/politiques/2012/04/30/sarkozy-effectue-une-reappropriation-sauvage-du-1er-mai_815362?xtor=EPR-4

    Quelles sont les origines du 1er Mai en France ? En 1889, à l’occasion de l’exposition internationale, les organisations ouvrières de plusieurs pays d’Europe décident d’un mouvement commun pour obtenir une législation en faveur de la journée de 8 heures. Le premier 1er Mai a lieu en 1890. C’est un mouvement international qui a quelque chose d’ahurissant pour l’époque, quand on pense à la faiblesse des moyens de communication. Dans le plus petit village, on sait qu’on appartient à quelque chose de plus grand. Il n’y avait pas de mot d’ordre commun : chacun faisait ce qu’il pouvait là où il était, car le droit de manifester n’était pas reconnu partout. En France, ce sont les Guedistes qui prennent la tête du mouvement. Ils appellent les ouvriers à « mettre en demeure » les députés sur la loi des 8 heures. Néanmoins, le mouvement reste très éclaté. Il faut attendre 1905 pour que la CGT prenne la direction du 1er Mai. La pratique sociale est donc préexistante aux partis et aux syndicats. (...) Source : Libération

  • 1er Mai : « Une réappropriation sauvage de Sarkozy » - Libération
    http://www.liberation.fr/politiques/2012/04/30/sarkozy-effectue-une-reappropriation-sauvage-du-1er-mai_815362?xtor=EPR-4
    L’historienne Danièle Tartakowski sur l’histoire du 1er mai

    Quels étaient les objectifs à la fin du XIXe siècle ?

    Au départ, il n’était pas du tout prévu que les actions du 1er Mai soient reconduites l’année suivante. Mais en 1892, la Deuxième Internationale décide d’en faire une journée pérenne avec trois objectifs : 1/ obtenir la journée de 8 heures 2/ se projeter vers l’avenir, construire un projet par l’image et le rêve. L’historien Eric Hobsbawm parle de « la seule fête qui ne commémore rien pour ne parler que du futur » 3/ lutter pour la paix et la solidarité internationale. Une dimension que l’on retrouve d’ailleurs encore aujourd’hui quand on lit le texte de l’intersyndicale.