Mon corps, nos organes - La Vie des idées
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Enfin, la #propriété de son #corps par une personne décédée mérite d’être débattue, et le statut du corps décédé appelle une réflexion plus avancée. Le Code civil cité par Guillaume Durand définit, en plus de l’inviolabilité du corps, le principe de sa non-patrimonialité. Le corps humain n’est pas un patrimoine et ne peut comme tel faire l’objet d’un échange marchand. Cela dit, lors d’une #mort suspecte, le corps décédé n’appartient ni à la famille ni à la personne décédée, et l’État peut en disposer comme il le souhaite. Tant que le statut du corps n’est pas clairement défini dans le cadre du #prélèvement d’organes, le consentement présumé ne peut être considéré comme une remise en cause des droits individuels et une « nationalisation » des corps, dont les organes deviendraient des biens publics.