• Marx et la question juive : Retour d’un procès anachronique
    https://www.nonfiction.fr/article-4435-marx-et-la-question-juive-retour-dun-proces-anachronique.htm
    Très intéressante comparaison de l’émancipation juive au dix neuvième siècle en France et Allemagne à travers une critique du livre malhonnête d’André Sénik « Marx, les Juifs et les droits de l’homme ».

    D’après ce texte il y a quelques omissions et différences non-négligeables entre le texte allemand
    Zur Judenfrage , 1843
    http://www.mlwerke.de/me/me01/me01_347.htm
    et sa traduction française
    La Question Juive
    https://www.marxists.org/francais/marx/works/1843/00/km18430001c.htm

    28.3.2011 par Frédéric MÉNAGER-ARANYI - Un ouvrage qui place la judéophobie au cœur de la pensée de Marx. Une thèse sans nuances, peu propice au débat et souvent simplificatrice sur le rapport de Marx à sa judaïté, plus complexe qu’il n’y paraît.

    Il n’est pas rare que des anciens staliniens repentis, deviennent les premiers contempteurs de leur ancienne foi.
    La démarche est souvent courageuse, lucide et instructive. Chez un auteur comme François Fejtö, elle s’accompagnait au cœur des années 70 d’un travail d’historien des démocraties populaires sans concession, tout en demeurant d’une fidélité exemplaire à une gauche démocratique que le stalinisme abhorrait par dessus tout. Il est d’autres attitudes beaucoup plus radicales qui consistent à prendre le contre-pied de ses anciennes passions. Chez Annie Kriegel, mère spirituelle de ce courant et redoutable apparatchik du PCF dans sa jeunesse, elle s’accompagnait d’un talent d’historienne reconnu qui éclate dans son livre ethnographique "Les Communistes" et d’un revirement politique clairement affiché.

    André Senik est de cette dernière famille de pensée, décidée à régler son compte au marxisme en même temps qu’à son passé. Ancien militant du PCF, Il a été un des leaders de ce qu’on a appelé à l’ époque le groupe des "italiens" de l’ UECI qui souhaitaient voir le PCF évoluer vers les positions du PCI et entamer une critique de l’ URSS ainsi qu’une libéralisation interne.
    Il est désormais membre du comité de rédaction de la revue "Le meilleur des mondes", née du rapprochement de plusieurs intellectuels ayant quitté l’extrême-gauche et se regroupant autour d’une analyse de la situation internationale fondée sur le choc des attentats du 11 septembre. Cela valut à cette revue quelques polémiques lors du déclenchement de la guerre en Irak lorsque ses rédacteurs soutinrent la position américaine.
    Cette mouvance est souvent présentée aujourd’hui comme un bastion du néo-conservatisme à la française.

    L’émancipation contre les Droits de l’Homme

    Il faut tout d’abord reconnaître les vertus formelles de ce livre.
    La première d’entre elles est la clarté du raisonnement et de la thèse défendue, l’exposé d’André Senik obéissant à un fil conducteur bien identifié.
    Souvent synthétique et accessible, agréable à lire, Senik a indéniablement trouvé un ton serein et posé.
    Développé de manière pédagogique, son propos s’articule autour du concept d’émancipation développé par le jeune Marx, pour en contester la teneur et tenter de prouver que ce concept contient en germe toute la violence inhérente au marxisme et aux régimes qui s’en réclameront.

    Pour cela il faut différencier l’émancipation humaine, concept utilisé par Marx, qui s’appliquerait à l’essence générique de l’homme, de l’émancipation politique qui serait le fruit de la déclaration des droits de l’homme et se fonderait sur une anthropologie individualiste reconnaissant à chacun des droits inaliénables.
    D’un côté, une émancipation qui se rangerait sous la bannière d’un universalisme totalisant, de l’autre un individualisme personnaliste bienveillant qui ferait de l’individu l’objet central de sa conception du monde et serait respectueuse de la liberté de conscience.
    Ainsi, la critique de la religion de Marx laisserait transparaître derrière le terme d’émancipation un refus de la liberté de croyance. La politique antireligieuse des démocraties populaires serait donc directement liée par exemple à la philosophie de Marx bien que Engels ait, pour sa part, critiqué toute forme de mesures de rétorsion sur cette question précise.
    Sénik nous rappelle par la suite que Marx n’appréciait guère les Droits de l’homme.
    Quelques décennies de rhétorique marxiste autour de la distinction entre droits formels et réels auraient suffi à nous rappeler que le philosophe de Trèves et ses disciples proclamés n’ont jamais été des tenants du libéralisme politique.
    Cet aspect de la pensée de Marx ne sera donc pas véritablement une révélation pour des lecteurs avertis.
    A l’exception, donc, de sa focalisation sur le concept d’émancipation, on ne trouvera rien de très bouleversant dans le premier tiers du livre. Toutefois, c’est ce concept, précisément, qui va amener André Sénik à développer son interprétation ultérieure et à cristalliser son opposition à la pensée de Marx.

    C’est donc dans un deuxième temps que l’auteur décide de passer à un degré supérieur.
    Il est désormais visible grâce à une analyse de "sur la question juive", un des premiers livres de Marx, que ce dernier, petit fils de rabbin, né de père et de mère juive, symbole aux yeux des nazis du caractère "enjuivé" du communisme, que ce Marx-là est rien moins qu’un des grands initiateurs de la haine antisémite moderne. Pour convaincre le lecteur, convoqué comme juré de l’histoire, on ne lésine pas sur l’exposé des preuves toutes issues de "la question juive", placées sous nos yeux en évidence et ne pouvant nous laisser d’autre choix que l’acquiescement au propos ou la complicité avec l’accusé.

    Rarement une lecture, jusqu’alors assez banale sans être inintéressante, n’aura si soudainement donné la désagréable sensation d’une prise d’otage de son lectorat, d’une convocation forcée devant le tribunal de l’histoire sans délibération ni recul.
    Il nous faut soudain partager le verdict de l’auteur qui ne cherche pas tant à convaincre qu’à imposer son point de vue en isolant les phrases les plus choquantes, en évoquant les témoignages les plus navrants.

    Que "Sur la question juive" soit un livre qui provoque le malaise, nul ne le niera.

    L’expression y est souvent violente et bien que juif, Marx emploie à l’ égard de l’univers dont il est issu des termes blessants particulièrement insupportables à des esprits contemporains.
    Qu’ André Senik en propose une lecture dé-concontextualisée, dénuée de toute perspective critique, sans jamais replacer l’ouvrage dans l’économie générale de l’œuvre, ni dans le contexte historique et intellectuel de son temps s’apparente néanmoins à du littéralisme pur et simple.
    On remarque également que les éléments biographiques sont également passés sous silence sauf lorsqu’ils sont favorables à la démonstration et servent de pièce à conviction.
    Peu importe que Marx ait été le disciple de Moses Hess, ancêtre du sionisme, puisqu’il détestait Lassalle, haine non pas politique mais judéophobe, bien entendu.
    D’ailleurs Engels était lui aussi atteint du même mal judéophobe : Peu importe également qu’il ait consacré un ouvrage à critiquer le philosophe Eugen Dühring et théorisé l’incompatibilité entre socialisme et antisémitisme. Rien ne vaut une belle phrase tronçonnée, hachée au sécateur, isolée dans une correspondance, pour établir un acte d’accusation.
    La procédure est donc à charge sans que les éléments de la défense puissent être produits.

    Il s’ensuit une peu convaincante analyse psychanalytique du cas Marx.
    Aux humiliations subies par son père s’ajouterait une haine de sa propre judaïté, poids social dont Marx aurait voulu se soulager en construisant sa théorie autour de l’émancipation hors de la Judaïté de la Société toute entière. Il aurait ainsi projeté sur le monde sa problématique personnelle. Le marxisme serait donc la grande névrose d’un juif honteux.
    Cette interprétation, s’agissant d’un homme décédé avant l’avènement de la psychanalyse, fera sans doute rêver les amateurs d’uchronie imaginant Marx sur le divan du Dr Freud, est elle d’un grand secours dans l’explication théorique ? N’est ce pas plutôt réduire une pensée à un simple symptôme ? C’est d’ailleurs ce terme de "symptôme" que l’auteur emploiera lorsqu’il s’agira de délégitimer toute interprétation non-littérale du texte marxien en particulier, la lecture althussérienne, sans doute une des plus subtiles et des plus abouties théoriquement.

    La critique des défenseurs de Marx

    On aurait aimé que Karl Popper, grand adversaire du marxisme s’il en est, ait pu tenir ce livre entre ses mains, il y aurait vu une vérification de ses thèses sur la notion de falsifiabilité.
    Que la démarche de l’auteur soit politique avant d’être critique éclate dans ce fait : pas de critique de la critique possible puisque celles-ci sont par avance déconstruites et surtout délégitimées politiquement et moralement.

    Non seulement la défense de Marx ne serait pas "morale" mais,de plus, serait de l’ordre de l’aveuglement volontaire, issue d’une mauvaise foi toute sartrienne. Ainsi, Sénik utilise le terme de lecture "symptomale" pour regrouper ceux qui, avec Althusser, refuseraient de s’arrêter à l’ évidence du texte et demeureraient dans le déni.
    Dans l’économie générale de la thèse du livre, la critique de l’ Althussérisme est d’ailleurs une étape majeure sur laquelle repose l’économie de la démonstration.
    En effet, admettre que l’oeuvre de Marx serait faite de ruptures épistémologiques ou simplement d’un affinement progressif ruinerait l’hypothèse selon laquelle la vérité du marxisme tout entière résiderait dans "la question juive", dont elle serait sortie telle Athéna casquée du cerveau de Zeus.

    Il faut donc invalider la thèse de la coupure épistémologique entre un jeune Marx post-hégelien et un Marx "scientifique".

    L’ habituelle caricature de la thèse althussérienne dite de l’"Anti-humanisme théorique" est encore une fois présentée de manière ironique alors qu’elle est simplement une transcription en vocabulaire structuraliste de l’abandon progressif par Marx de certaines positions qui relevaient encore d’une forme d’idéalisme lors de ses premiers écrits. Marx a effectivement délaissé la centralité du sujet dans le processus historique d’aliénation dépeint dans ses oeuvres de jeunesse pour laisser place à une société vue comme un ensemble structurel de rapports invariants. Les révolutions seraient les épiphénomènes évènementiels des brusques transformations de rapports entre les éléments de la structure. A ce titre, l’interprétation althussérienne en introduisant au sein du marxisme des processus historiques non dialectiques et une discontinuité se veut profondément novatrice.

    L’ "Anti-humanisme théorique" de Marx version Althusser n’est donc pas une apologie du totalitarisme, contrairement à des interprétations abusives, mais un positionnement scientifique de ce grand lecteur de Marx que fut Althusser.
    Citer "D’une sainte famille à l’autre" de Aron, c’est évidemment recourir à l’un des critiques les plus convaincants d’Althusser. Pour autant, la thèse de Aron est bien plutôt un plaidoyer pour l’unité de l’oeuvre de Marx et sa cohérence interne. Elle est une contestation de la coupure épistémologique mais pas du caractère évolutif de l’oeuvre de Marx.
    On ne fera pas l’insulte à André Senik de penser qu’il ne maîtrise pas son sujet , le contraire est même évident, il est simplement pris ici en flagrant délit de positionnement stratégique.
    Détourner un concept pour en diminuer la portée, en affadir les significations,c’est aussi ne pas donner à la défense le droit de réplique et clore le débat.

    Ce n’est pas tant le propos d’ André Sénik qui provoque un malaise que la sensation que l’auteur n’a pas véritablement écrit un livre pour susciter le débat, mais au contraire dans le but de l’empêcher en stigmatisant la pensée de Marx sans que l’on puisse nuancer, argumenter ou analyser le discours,
    Le texte d’André Senik ne laisse aucun droit à la distanciation et en cela il semble aussi totalisant que l’idéologie qu’il souhaite dénoncer.

    La postface de Taguieff : l’émancipation, voilà l’ennemi !

    La postface de Pierre André Taguieff se révèle particulièrement emblématique d’une certaine confusion qui règne actuellement entre procès des violences du XXème siècle et condamnation latente de l’ "idéologie"des Lumières jusque dans ses valeurs les moins contestées.

    La notion d’émancipation y subit par exemple une attaque en règle comme concept témoignant d’une violence universaliste qui aurait imposé aux juifs un renoncement à leur identité propre.

    L’attaque est très bien amenée , l’argumentaire de Taguieff est souvent habile et puissamment construit.

    Contrairement aux distinctions qu’effectuait prudemment Senik, dans cette postface, la notion d’émancipation devient soudainement beaucoup plus ambivalente revêtant tantôt un aspect politique et historique et tantôt un aspect philosophique, révélant l’inconscient de la focalisation de Senik sur ce terme.

    On ne s’embarrasse plus de distinguer deux formes d’émancipation, c’est le procès des "Lumières" qui,derrière celui de Marx ,est intenté. Le lecteur fera alors son opinion : Assistons nous à une répartition des rôles, Taguieff achevant le travail initié par Sénik, assistons nous à un abus de position dominante, Taguieff imposant sa propre vision à un Senik plus modéré ou à la révélation par un lecteur avisé et informé de l’inconscient profond de l’ouvrage ?

    Si on demeure en effet dans le domaine des idées pures, la logique d’émancipation relèverait d’une forme progressiste d’assimilation qui exige un certain renoncement aux particularismes et inflige une violence anti-identitaire.

    Elle nierait tout autant l’identité juive que des formes plus coercitives comme la conversion forcée, elle serait une forme d’aliénation impliquant une déperdition nécessaire de la mémoire pour se tourner vers un avenir ayant fait du passé table rase. Entre la violence universaliste chrétienne de Paul de Tarse et Les Lumières, il règnerait une connivence qui viserait à nier l’identité juive pour la recouvrir du voile d’un humanisme chrétien laïcisé dont Marx serait la nouvelle épiphanie.

    L’émancipation, une réalité historique concrète

    Pour autant, si l’on revient à la réalité de la réception historique de l’idée d’émancipation, tout de même sensiblement différente de l’image qui nous en est dépeint. Quittons donc le ciel des idées désincarnées pour rétablir quelques faits historiques et les nécessaires proximités entre les deux formes.

    La question de l’émancipation au sein de la communauté juive allemande répondit à plusieurs impératifs : Le premier fut celui de la pauvreté et de la marginalisation sociale et politique, le second, celui de la première crise de modernité qui affecta toutes les religions implantées en Occident au cours de la période 1750-1850 et résulta d’une confrontation directe entre les avancées scientifiques, y compris en matière de science historique, et les grands récits religieux.

    Ainsi, En Allemagne, lorsque Karl Marx écrit sa "question juive", et contrairement à la France, où l’Etat napoléonien prit en charge l’intégralité du processus d’émancipation, ce sont les juifs eux mêmes qui formulent les axiomes de leur aspiration à la citoyenneté ainsi qu’aux évolutions religieuses, questionnements qu’ils vont souvent accoler l’un à l’autre.
    C’est donc tout un pan du judaïsme allemand qui va adopter la position réformée et émancipatrice mais aussi une importante partie de l’orthodoxie qui acquiesce au "projet émancipateur" y compris dans sa dimension universaliste par volonté de conciliation avec les Nations et l’Etat séculier.
    Dans ce processus, dont Moses Mendelssohn fut un père fondateur, ce sont les rabbins allemands, qui jouèrent le rôle de vecteur et de propagateur de ce débat quelle que puisse être leur sensibilité, libérale, conservatrice ou orthodoxe "moderne".

    Interrogés par la modernité philosophique, les juifs élaborent leurs propres réponses au discours des Lumières, mieux, ils participent à l’élaboration de ce discours à leur tour, en adoptant une vision juive de l’universalisme fondé sur la non-contradiction entre loi religieuse et autorité civile.
    Ainsi, contrairement à ce qu’affirme P-A. Taguieff dans sa critique de P. Birnbaum, c’est bien ce dernier qui a raison lorsqu’il différencie assimilation et émancipation, à moins de considérer les rabbins allemands de l’époque comme des victimes de la mystification émancipatrice, historiquement aliénés, position finalement très marxiste..........

    En outre, les écrits de Marx prennent place dans une période très ambiguë de l’histoire juive allemande, celle de la fin du reflux post-napoléonien de la conquête des droits des juifs dans les états allemands. C’est un période de grand désespoir collectif et en particulier dans le monde intellectuel où ceux d’entre eux qui, instruits, avaient vu s’ouvrir les portes d’une intégration dans la société environnante, voient cet horizon se refermer brusquement.
    C’est une époque où des juifs comme Heinrich Heine, Rahel Varnhagen, lassés des obstacles qui leur sont opposés, finissent par se convertir. L’époque est la dénégation, au refus de soi-même, à l’absence de perspectives. C’est ce contexte historique qui permet de lire "la question juive" non comme cause du mal mais comme symptôme de ce dernier, témoignage masochiste du mal-être juif en ces années sombres auquel Marx a cru trouver remède par le dépassement vers le messianisme révolutionnaire.

    La question juive : Marx avant Marx ?

    Entre l’influence intellectuelle de la philosophie post-romantique et cette atmosphère de haine de soi due à la réaction anti-libérale du premier dix-neuvième siècle, il faut rappeler donc que la

    Marx se voulut le Feuerbach du judaïsme et confondit ainsi critique de la religion, qui n’a jamais été dans l’histoire une entreprise effectuée sans violence et sans injustice quelle qu’en soit la nécessité sociale, et reprise d’une vision sociologique caricaturale du Juif telle que portée par les représentations dominantes, utilisées avec peu de discernement dans sa critique anti-religieuse. Elle souligne le caractère encore inabouti de sa réflexion économique à l’ époque.

    Le drame de la question juive est de ne pas être un livre suffisamment "marxiste" précisément. Cette oeuvre souligne l’aveuglement de Marx au processus historique qui a amené nombre de juifs à posséder du capital circulant du fait de l’interdiction de la propriété foncière. Fait également très grossi puisque les statistiques historiques montrent que la plupart d’entre eux étaient des artisans et commerçants ruraux.

    Elle souligne également l’incorporation au sens sociologique du terme par un certain nombre de juifs et d’intellectuels de l’époque d’une idéologie préexistante et dominante. Elle montre la soumission intellectuelle du jeune Marx aux présupposés hégeliens voyant le peuple Juif comme "peuple hors de l’histoire", vision développée dans de nombreux écrits.
    Elle témoigne enfin de l’influence négative du romantisme sur la problématique sociale de l’émancipation juive autour de l’idée nationale allemande. La progressive émancipation (osons le mot) de Marx de la logique hégelienne qui préside aux destinées du "Capital" et constitue une coupure dans l’œuvre, n’est donc pas simplement une vue de l’esprit de Louis Althusser. Cette réflexion doit amener à ne pas englober l’ensemble de l’œuvre de Marx sous la marque infamante d’une judéophobie qui en constituerait l’origine, l’essence et la finalité.

    Enfin, simple point de détail sans doute, quel est le sens, au final, de prétendre que Marx était judéophobe, pouvait il l’être, lui, issue d’une lignée de rabbins, à la manière d’un Gobineau ou d’un Vacher de Lapouge ? Prétendre comme on le lit à un moment que Marx est racialiste relève de l’aberration la plus totale, ce dernier n’ayant jamais cru aux races biologiques et, de plus, totalement contradictoire avec la thèse de l’universalisme totalitaire qui implique pour le moins une croyance très forte en l’égalité du genre humain.

    Relire Birnbaum et Aron : un exercice de détachement

    Lire avec lucidité "la question juive" et ne pas sombrer dans l’émotion mais savoir raison garder est une entreprise difficile mais que beaucoup de penseurs juifs l’ont réalisée avec succès.
    Si elle n’innocente pas Marx, cette constatation doit nous permettre d’éclairer sa position de jeunesse due principalement à la forte influence hégelienne antérieure. Il est cependant moins à la mode et moins porteur de nos jours d’attaquer le philosophe d’Iéna.

    La problématique de Marx est une problématique biographique que rencontrèrent de nombreux savants juifs comme l’explique remarquablement P. Birnbaum dans sa "géographie de l’espoir". Ceux-ci en vinrent souvent à bannir de leur horizon de pensée le particularisme juif en cultivant l’indifférence ou, à défaut, l’hostilité.
    Birnbaum avait, d’ailleurs, dans cet ouvrage consacré un chapitre à la problématique de la "question juive" tout aussi peu complaisant pour Marx que le présent ouvrage. Il soulignait même l’incroyable et complaisant phénomène d’autocensure des versions françaises des oeuvres de Marx, ce que ne fait pas Senik, par exemple.
    Par contre, l’analyse demeurait d’ordre explicatif et ne visait pas à tirer de conclusions générales
    Sur cette question, il semble donc préférable pour avoir un regard d’une parfaite objectivité et pas moins critique, de consulter Birnbaum, de plus, mieux documenté.

    En effet, s’il est louable de dénoncer et d’interroger la part de haine de soi que comporte l’ouvrage de Marx et l’entreprise de censure de son oeuvre, on reste dubitatif sur le projet idéologique que porte le livre d’André Senik en arrière-plan.

    Attaquer le concept d’émancipation chez Marx est une chose, laisser subsister suffisamment d’ambiguïtés pour tenter de discréditer le projet progressif des Lumières en est une autre. L’histoire quand elle est sérieusement écrite est heureusement un puissant instrument de démystification qui nous laisse devant quelques faits bruts.
    On ne peut ainsi nier que c’est grâce à l’idée d’émancipation d’abord générique que les juifs obtinrent de considérables avancées quant à leurs droits élémentaires à vivre individuellement quand bien même ce mouvement se serait effectivement centré autour d’un humanisme abstrait anti-particulariste.

    Or, ce livre s’inscrit de manière implicite dans une tendance latente très contemporaine à contester au nom de la logique identitaire toute prétention universaliste et à soutenir la thèse selon laquelle toute vision de ce type est nécessairement une violence envers les particularismes dont la métonymie serait l’antisémitisme. Ce point néglige d’une part, la dimension universaliste du judaïsme et d’autre part l’adhésion sociologique et historique des juifs à un universalisme politique qui comprend nécessairement une part d’universalisme générique, cette séparation étant très artificielle.
    Critiquer le lien entre émancipation politique et émancipation générique chez Marx et adopter cette idée forte contestable pour la renverser en faveur du premier terme semble assez peu conséquent.

    Le risque d’une telle thèse est de légitimer et d’essentialiser les différentialistes, rendant suspecte toute vision républicaine universaliste. Elle tend, en outre, à séparer vision politique et anthropologique rendant impossible scientifiquement tout fondement d’une anthropologie politique, et en second lieu, laisse croire que le Politique est dissociable d’une anthropologie philosophique et donc d’une conception de l’Homme.

    Elle présente en outre une vision caricaturale de l’histoire qui serait, pour résumer, une trajectoire tragique reliant Voltaire à Hitler en passant par Rousseau et Marx.

    Enfin, considérer que la vérité de l’œuvre de Marx réside dans "la question juive" et doit discréditer "le Capital" par exemple est un raccourci à peu près aussi pertinent que de reléguer l’œuvre de Keynes dans le domaine des "gay studies". On ne peut adopter la syllogistique développée par Senik qui consiste à dire a) que la question juive est un livre judéophobe b) que l’œuvre de Marx est un bloc indissociable et continu c) que le Capital est donc un livre contaminé et que le marxisme en général est une doctrine suspecte

    En fait, derrière le revirement idéologique, l’auteur n’a pas perdu le vieux réflexe stalinien qui visait, dans les années 50, à ranger dans le camp du fascisme et du nazisme toute pensée qui n’allait pas dans le sens voulu par les dirigeants de la Place du Colonel Fabien. Si la méthode n’a pas beaucoup changé, l’objet en est désormais l’icône tant adorée par le passé : Karl Marx lui même. Pas plus aujourd’hui qu’hier cette méthode de réflexion n’arrive à nous convaincre, tant elle repose sur l’amalgame et parfois, hélas, le sophisme.

    Et quitte à lire une critique importante de l’œuvre de Marx, mieux vaut en effet relire d’abord Raymond Aron, un de ces juifs universalistes héritier des Lumières tant décriés. On découvrira un penseur qui n’a jamais eu le besoin de recourir à l’argumentaire utilisé dans ce livre et que l’hypothèse d’un Marx "judéophobe" » aurait probablement fait sourire. Enfin, On lira également avec profit un autre Aron, Jacques, cette fois, qui consacra il y a quelques années une étude à la question de l’antisémitisme supposé de Marx pour mieux monter l’anachronisme de cette accusation. On préférera donc avoir tort deux fois avec Aron que raison avec Senik.

    Charles Boyer , Marx et les droits de l’homme
    https://www.cairn.info/revue-l-enseignement-philosophique-2014-3-page-54.htm

    #anticommunisme #antisemitisme #France #Allemagne

  • Geil für Mielke und westliche Moneten
    https://taz.de/tazreisen!1347371

    Depuis 25 ans on n’a pas eu de nouvelles à propos de la prostitution en RDA sauf quelques documents de la Stasi qui conforment ce que tout le monde savait :

    – En RDA la prostitution constituait un phénomène visible mais éphémère.
    – Les structures mafieuses de proxénètisme et d’exploitation étaient absentes du commerce du sexe.
    – La Stasi se servait de la prostitution pour arrondir ses fins de mois en matière d’information.
    – Puisque la raison d’être des lois et des structures économiques en RDS étaient la sécurité économique, l’émancipation et la justice pour le peuple, la prostitution n’existait qu’á cause de l’alinéation (Entfremdung) et de ses conséquences psychologiques que l’état socialiste n’a jamais adressé.

    La comparaison avec les pays de l’Ouest montre que l’exploitation, la compétition économique et la pauvreté (aujourd’hui on préfère parler d’exclusion sociale) dans les pays capitalistes sont les raisons essentielles pour l’énorme ampleur du problème. Pour y remédier il faudrait s’en prendre aux raisons économiques et politiques.

    La prohibition sexuelle pratiquée dans plusieurs pays y fait autant de dégâts que la prohibition des drogues.

    28. 4. 1998 von Udo Scheer - Uta Falks Recherche zur Prostitution in der DDR in „VEB Bordell“ läßt die Auftragsarbeit der Huren für das MfS relativ unterbelichtet. Wichtig ist das Buch als Beitrag zur Mentalitätsgeschichte, weil es einen der wenigen Freiräume in der DDR ausleuchtet – den Sex.

    Es kam selten vor, daß sie es zu toll getrieben. Die „flotte Moni“, eine attraktive Sachbearbeiterin in Karl-Marx-Stadt, lockten wie viele andere in der DDR der Traum von der weiten Welt und der Luxus. Ihre Leidenschaft für die Exotik westlicher Männer rief die Volkspolizei auf den Plan, genauer, deren Stasi-Abteilung K1. Die stellte geplante Republikflucht durch Schleusung fest und übergab den Vorgang dem MfS.

    Ob die Staatssicherheit das Nummerngirl als Lockvogel zur Aushebung einer „feindlichen Menschenhändlerbande“ benutzte, ist Uta Falks Geschichte der Prostitution in der DDR nicht zu entnehmen. Die Autorin und Soziologin geht in „VEB Bordell“ zwar auf „Die Vernunftehe zwischen Prostitution und Staatssicherheit“ ein, stützt sich für die siebziger und achtziger Jahre jedoch überwiegend auf Presseveröffentlichungen und Gespräche mit Prostituierten, Barkeepern, Taxifahrern ..., ohne Akten und Dokumente heranzuziehen. So entwirft sie ein aufschlußreiches, teilweise voyeuristisches Panorama der Prostitution für Devisen. Die geheimdienstliche Dimension des Gewerbes ist mit dieser Methode nicht auszuloten. Sie ist jedoch ahnbar, wenn ein Ex- Stasi-Mitarbeiter zitiert wird, dem zufolge 95 Prozent der HwG- Personen (Personen mit häufig wechselndem Geschlechtsverkehr) zugleich für sein „Organ“ arbeiteten.

    Angesichts der 1968 erfolgten Erhebung der Prostitution zum Straftatbestand (§249, bis fünf Jahre Haft) hatten die Herren von der geheimen Front auch bei der „flotten Moni“ leichtes Spiel, sie sich „auf Basis von Wiedergutmachung“ dienstbar zu machen. Fortan empfing sie als IM „Petra Meyer“ westliche Diplomaten und Geschäftsleute. Im Land der Trabis und Wartburgs fuhr sie Mercedes: „Manchmal habe ich 5.000 Mark West pro Auftrag verdient und danach 1:12 getauscht.“ Das entsprach fünf Jahresgehältern eines Lehrers. Der Sex mit ihrem Führungsoffizier ging dann eine Nummer zu weit. Ihre IM-Akte weist Dekonspiration aus – den Tabubruch. Man trennte sich einvernehmlich: „Ich konnte weiter so ausschweifend leben, wie ich wollte.“

    Der geheime Dienst sammelte jede Information über den Klassenfeind und produzierte vorsorglich kompromittierendes Material. Romeo-IM umflirtete Sachbearbeiterinnen in bundesdeutschen Verwaltungen. Während der Leipziger Messe sorgten mehrere tausend „fleißige Bienchen“ aus allen Teilen der Republik für das körperliche Wohlbefinden westlicher Gäste, darunter Fremdsprachenstudentinnen. Trinkfreudige Lebedamen in der Rostocker Storchenbar verschönten devisenträchtigen Seeleuten den Landaufenthalt. Halbprofessionelle und professionelle Nutten waren in bestens präparierten Berliner Bars und Interhotels im ganzen Land zu Willen. 2.000 westdeutsche Persönlichkeiten sollen so den Herren von „Horch und Guck“ ins Netz der Geilheit gegangen sein. Unter ihnen war Heinrich Lummer, der nach seinem Aufstieg zum Innensenator in West-Berlin mit delikaten Fotos erpreßt werden sollte. Auch Uwe Barschel sei auf Orgien in Rostock gefilmt worden.

    Ostfrauen galten unter Westfreiern als Geheimtip, als hingebungsvoll und sinnlich. „Gib, was du denkst“ war ein häufiger Spruch in den siebziger Jahren. 20 D-Mark, damals 1:5 schwarz getauscht, entsprachen fast dem Wochenverdienst einer Sekretärin. Sich für „Geschenke-Sex“ hinzugeben, etwa für Kosmetik und Strumpfhosen – letztere sonst für 15 bis 30 Mark der DDR erhältlich –, erschien ihnen für diesen Kitzel nicht anstößig. Anders als professionelle verzichteten die Hobbyhuren schon mal auf Kondome. Sie schafften an für heißbegehrte Luxuswaren aus dem Intershop und redeten sich ein, sie könnten jederzeit von diesem Leben lassen, schließlich waren sie berufstätig und sozial gesichert.

    Fehlende religiöse Hemmungen, die seit 1972 kostenlosen Antibabypillen und die Möglichkeit des Schwangerschaftsabbruchs führten zu einem selbstbewußten Sexualverhalten, das vergleichsweise häufige Partnerwechsel und Scheidungen einschloß. Einzig die SED-Genossen waren bis Mitte der siebziger Jahre der Vorbildwirkung halber gehalten, außereheliche Beziehungen zu meiden, oder sie zahlten mit Parteistrafe und Karriereknick. Dieser Aspekt wird in „VEB Bordell“ allerdings sowenig betrachtet wie die Prostitution an Armeestandorten und in einschlägigen Nachtclubs im Lande. Ein 16-Zeilen-Abschnitt unter der reißerischen Überschrift „Vergnügungen für die oberen Zehntausend“ weist darauf hin, daß sich ein Teil der Führungselite mehrfach im Jahr in der „Kleinen Revue“ des Berliner Friedrichstadtpalastes mit Kellnerinnen und Tanzmäusen vergnügt hat.

    Nach 1945 trug Prostitution in der DDR, wie Uta Falk anhand von Dokumenten und Recherchen im Gesundheitswesen und der Justiz sowie in Gesprächen, u.a. mit dem Transvestiten Charlotte von Mahlsdorf, aufzeigt, überwiegend existenzsichernde Züge. Moralische Bedenken gab es kaum, dafür drastische Gesundheitsrazzien zur Eindämmung von Geschlechtskrankheiten, mit denen rund ein Prozent der Bevölkerung infiziert war. Bereits in den fünfziger Jahren, in denen die Mehrheit der Frauen Berufen nachging, überwog die Prostitution als lockender Zusatzverdienst.

    Nach groben Schätzungen sollen in den achtziger Jahren rund 3.000 professionelle Huren in der DDR gearbeitet haben (BRD 400.000). 30.000 seien nebenbei für D-Mark, Intershop-Luxus und den inzwischen irrealen Schwarzumtausch von nicht selten 1:10 dem ältesten Gewerbe der Welt nachgegangen. Die Stasi machte den Luden und hielt die Lampe.

    Da verwundert es kaum, wenn Prostituierte die DDR als „Superzeit“ und „Schlaraffenland“ in Erinnerung haben. Die Autorin folgt dieser Logik nahezu kommentarlos. Gespitzelt haben den Interviews zufolge meist die anderen.

    Wer – wie der Titel „VEB Bordell“ suggeriert – schlüpfrige Sensationen über die Prostitution in der DDR erwartet, kommt kaum auf seine Kosten. Wer in dieser Reihe „Forschungen zur DDR- Geschichte“ insbesondere für die achtziger Jahre eine faktenreiche Analyse erwartet, ebenso. Statt dessen zeugt die chronologische Darstellung der Prostitution und Semiprostitution in der DDR von einem bemerkenswert selbstbewußten Sichausleben in einem der wenigen zugestandenen Freiräume – in der Sexualität.

    Uta Falk: „VEB Bordell“. Ch. Links Verlag 1998, 208 S., 38 DM

    Entfremdete Arbeit
    https://de.wikipedia.org/wiki/Entfremdete_Arbeit

    Karl Marx, Das Kapital", Bd. III, 27. Siebenter Abschnitt
    Die Revenuen und ihre Quellen, 48. Abschnitt, Die trinitarische Formel
    http://www.mlwerke.de/me/me25/me25_822.htm
    Toute alinéation psychologique est le reflet de l’alinéation matérielle dont Marx décrit à plusieurs reprises les raisons et les manifestations. L’ouvrier est aliéné de son produit parce qu’on le lui vole ; les classes au pouvoir sont touchées par l’alinéation parce que le processus économique cache le véritable charactère de la création de valeur et de la propriété.

    Souffrances et maladies sont les produits collatéraux de ce côté obscur de notre existence. La consommation est le remède de charlatan proposé par les idéologues de l’Ouest et le revenue de putain la clé du bonheur pour les petits esprits au pays du socialisme perverti.

    Endlich tritt neben das Kapital als selbständige Quelle von Mehrwert das Grundeigentum. als Schranke des Durchschnittsprofits und als einen Teil des Mehrwerts an eine Klasse übertragend, die weder selbst arbeitet, <838> noch Arbeiter direkt exploitiert, noch sich wie das zinstragende Kapital in moralisch erbaulichen Trostgründen, z.B. dem Risiko und dem Opfer im Wegleihen des Kapitals, ergehn kann. Indem hier ein Teil des Mehrwerts direkt nicht an Gesellschaftsverhältnisse, sondern an ein Naturelement, die Erde, gebunden scheint, ist die Form der Entfremdung und Verknöcherung der verschiednen Teile des Mehrwerts gegeneinander vollendet, der innere Zusammenhang endgültig zerrissen und seine Quelle vollständig verschüttet, eben durch die Verselbständigung der an die verschiednen stofflichen Elemente des Produktionsprozesses gebundnen, Produktionsverhältnisse gegeneinander.

    Im Kapital - Profit, oder noch besser Kapital - Zins, Boden - Grundrente, Arbeit - Arbeitslohn, in dieser ökonomischen Trinität als dem Zusammenhang der Bestandteile des Werts und des Reichtums überhaupt mit seinen Quellen ist die Mystifikation der kapitalistischen Produktionsweise, die Verdinglichung der gesellschaftlichen Verhältnisse, das unmittelbare Zusammenwachsen der stofflichen Produktionsverhältnisse mit ihrer geschichtlich-sozialen Bestimmtheit vollendet: die verzauberte, verkehrte und auf den Kopf gestellte Welt, wo Monsieur le Capital und Madame la Terre als soziale Charaktere und zugleich unmittelbar als bloße Dinge ihren Spuk treiben. Es ist das große Verdienst der klassischen Ökonomie, diesen falschen Schein und Trug, diese Verselbständigung und Verknöcherung der verschiednen gesellschaftlichen Elemente des Reichtums gegeneinander, diese Personifizierung der Sachen und Versachlichung der Produktionsverhältnisse, diese Religion des Alltagslebens aufgelöst zu haben, indem sie den Zins auf einen Teil des Profits und die Rente auf den Überschuß über den Durchschnittsprofit reduziert, so daß beide im Mehrwert zusammenfallen; indem sie den Zirkulationsprozeß als bloße Metamorphose der Formen darstellt und endlich im unmittelbaren Produktionsprozeß Wert und Mehrwert der Waren auf die Arbeit reduziert. Dennoch bleiben selbst die besten ihrer Wortführer, wie es vom bürgerlichen Standpunkt nicht anders möglich ist, mehr oder weniger in der von ihnen kritisch aufgelösten Welt des Scheins befangen und fallen daher alle mehr oder weniger in Inkonsequenzen, Halbheiten und ungelöste Widersprüche. Es ist dagegen andrerseits ebenso natürlich, daß die wirklichen Produktionsagenten in diesen entfremdeten und irrationellen Formen von Kapital - Zins, Boden - Rente, Arbeit - Arbeitslohn sich völlig zu Hause fühlen, denn es sind eben die Gestaltungen des Scheins, in welchem sie sich bewegen und womit sie täglich zu tun haben. Es ist daher ebenso natürlich, daß die Vulgärökonomie, die nichts als eine didaktische, mehr oder minder doktrinäre Übersetzung <839> der Alltagsvorstellungen der wirklichen Produktionsagenten ist und eine gewisse verständige Ordnung unter sie bringt, grade in dieser Trinität, worin der ganze innere Zusammenhang ausgelöscht ist, die naturgemäße und über allen Zweifel erhabene Basis ihrer seichten Wichtigtuerei findet. Diese Formel entspricht zugleich dem Interesse der herrschenden Klassen, indem sie die Naturnotwendigkeit und ewige Berechtigung ihrer Einnahmequellen proklamiert und zu einem Dogma erhebt

    ...

    <Seitenzahlen> verweisen auf: Karl Marx - Friedrich Engels - Werke, Band 25, „Das Kapital“, Bd. III, Siebenter Abschnitt, S. 822 - 839, Dietz Verlag, Berlin/DDR 1983

    #histoire #DDR #prostitution

    • Die Hotline, bei der sich russische Soldaten ergeben sollen
      https://www.spiegel.de/ausland/ukraine-krieg-die-hotline-bei-der-sich-russische-soldaten-ergeben-sollen-a-8

      Au premier abord ceci a l’air d’une manière intelligente de combattre agression russe. Malheureusement il y a un problème.

      30.11.2022 - Wer am Leben bleiben möchte, sollte sich ergeben: Diese Rechnung macht die ukrainische Regierung auf – und verspricht russischen Militärangehörigen Hilfe zur sicheren Kapitulation. Per Telefon.
      ...
      Informationskrieg abseits des Schlachtfelds

      Russland und die Ukraine kämpfen nicht nur auf dem Schlachtfeld miteinander. Der Konflikt ist längst auch zum Informationskrieg geworden. Fake News, Propaganda, gezielt gestreute Teilinformationen – all das gehört zum modernen Waffenarsenal. Zuletzt erlebt etwa im Fall eines mutmaßlichen Kriegsverbrechens an russischen Soldaten
      . Kaltblütige Hinrichtung nennt es Moskau, Notwehr im heimtückischen Hinterhalt, heißt es aus Kiew. Eine unabhängige Beurteilung fällt wie so häufig auch zu diesen Vorfällen schwer.

      Bref, on ne sait pas si c’est vrai. cf. Un taxi pour Tobrouk
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Un_taxi_pour_Tobrouk

      Dans le contexte occidental (spiegel.de !) cette information ne manque pas d’hypocrisie. D’abord on n’ouvre toujours pas les frontières aux Russes qui fuient la guerre. Puis on ne propose pas de solution aux Ukrainiens qui voudraient ne pas risquer leurs vies dans l’affrontement militaire alors qu’on les a accueilli à bras ouverts comme main d’œuvre bon marché.
      Comme d’habitude l’Occident se comporte en combattant dans cette guerre fratricide au lieu d’agir pour l"arrêt des hostilités meurtrières.

      Dans cette époque belliqueuse il faudrait se rappeler du précurseur de l’existentialisme Max Stirner. Karl Marx se moquait de son compagnon de beuverie en l’appelant Saint Max pour son air de pasteur fanatique.
      http://www.mlwerke.de/me/me03/me03_168.htm
      Plus loin il s’amuse à l’assimiler au Sancho de Cervantes parce que son sérieux ne tient pas la route.
      http://www.mlwerke.de/me/me03/me03_430.htm
      Pourtant son pamphlet « Der Einzige und sein Eigentum » nous enseigne une indépendance d"esprit que le « marxisme » ne contient qu’implicitement :

      Tu es une personne qui n’appartient qu’à toi-même. Tu as l’obligation de tout faire pour survivre. Tu ne dois pas croire ce que disent les autres sur dieu et ton devoir.

      D’après Stirner il s"agit toujours de mensonges.

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Max_Stirner


      Portrait de Stirner dessiné par Friedrich Engels

      #Russie #Ukraine #guerre #désertion

    • Les guerres sont absurdes comme les justifications inventées.
      Je soupçonne les Indiens d’une immense politesse à l’égard de leur invité.
      Lavrov par contre semble avoir trop lu Artaud sans le comprendre. Depuis il octroie sa version du théâtre de la cruauté au public qu’il oblige d’assister à sa mise en scène. Moi j’évite d’allumer la télé pour ne pas tomber sur les reportages des théâtres de la guerre. Même le Volodomir’s and Buffalo Bill’s Wild West Show ne m’amuse plus depuis que j’ai compris qu’on y tue vraiment.
      #rire_sardonique


      La meilleure lecture du moment sont Les Aventures du brave soldat Švejk pendant la Grande Guerre . On y apprend à rire de la guerre sans être de mauvaise fois. Quel chef d’œuvre !
      Depuis Jaroslav Hašek on ne peut plus ne pas aimer les Tchèques. Sans ses histoires le monde serait infiniment triste.

      Texte entier
      https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Brave_Soldat_Chv%C3%A9%C3%AFk/Texte_entier

      La traduction allemande contient une préface absente de du texte français sur WIkisource. L’auteur y parle de l’affection qu’il ressent pour Chvéïk.

      Préface

      Une grande époque requiert de grands hommes. Il existe des héros méconnus, modestes, sans la gloire et l’histoire d’un Napoléon. Une analyse de leur caractère éclipserait même la gloire d’un Alexandre de Macédoine. Aujourd’hui, vous pouvez rencontrer dans les rues de Prague un homme miteux qui ne sait pas lui-même ce qu’il représente réellement dans l’histoire de la nouvelle grande époque. Il va modestement son chemin, n’embête personne et n’est pas non plus importuné par les journalistes qui lui demandent une interview. Si vous vouliez lui demander son nom, il vous répondrait simplement et modestement : « Je m’appelle Schwejk . . . »

      Et cet homme silencieux, modeste et miteux est vraiment le vieux et brave soldat héroïque et courageux Svejk, qui était autrefois dans la bouche de tous les citoyens du royaume de Bohême sous l’Autriche et dont la gloire ne s’estompera pas non plus dans la République.

      J’ai beaucoup d’affection pour ce brave soldat Chvéïk et, en écrivant ses aventures pendant la guerre mondiale, je suis convaincu que vous éprouverez tous de la sympathie pour ce héros humble et méconnu. Il n’a pas mis le feu au temple de la déesse d’Éphèse comme cet imbécile d’Hérostrate pour faire la une des journaux et des manuels scolaires.

      Et cela suffit.

      L’auteur

      ... encore ... il y a Catch 22 .

      un extrait.
      https://www.youtube.com/watch?v=MfPEQbEK7t8

  • Rosa-Luxemburg-Werke
    https://rosaluxemburgwerke.de/buecher


    Voici enfin l’édition de référence de l’oeuvre de Rosa Luxemburg. Après les éditions en ligne MEGA (Marx Engels Gesamtausgabe https://megadigital.bbaw.de) et MEW (Marx Engels Werkausgabe http://www.mlwerke.de/me/default.htm) c’est le deuxième outil de base pour les travaux analytiques sur les luttes de classe, le capitalisme et l’impérialisme.

    Vollständig, Open Access, alles aus einer Hand – das bietet die digitale Edition der Schriften von Rosa Luxemburg. Bei Dietz Berlin erscheint seit den 1970er-Jahren die umfassendste Sammlung der Schriften von Rosa Luxemburg. Die Betreuung der Ausgabe liegt in der Hand der Rosa-Luxemburg-Stiftung. Die digitale Edition erweitert zukünftig die in Buchform vorliegenden Bände, ermöglicht Luxemburg neu oder erstmals zu entdecken, umfassend und vor allem frei zugänglich.

    Rosa-Luxemburg-Werke - Wo steht was ?
    https://rosaluxemburgwerke.de/wo-steht-was

    Gesammelte Werke: Sieben Bände mit neun Büchern

    Das Werk von Rosa Luxemburgs liegt in sieben Bänden vor, darunter zwei Doppelbände (Band 1 und 7). Sie bilden den Inhalt der „Gesammelten Werke“. Band 1 bis 5 sind zwischen 1970 und 1975 erschienen. Erst im Jahr 2014 wurde die Edition fortgesetzt, weshalb sich die etwas eigentümliche Aufteilung zwischen den Bänden 1 bis 5 und den Bänden 6 und 7, erschienen 2017, ergibt.

    Band 1.1

    Band 1.1 enthält das Frühwerk aus dem Jahr 1893 bis zum Jahr 1900. Bei den Texten handelt sich zum einen um deutschsprachige Arbeiten zur Lage in Polen und in der Arbeiterbewegung im russisch besetzten Teil Polens. Ihre Dissertation „Die industrielle Entwickelung Polens“ (1898) ist ihre erste Monografie; mit ihr macht sie nicht zuletzt unter Nationalökonomen auf sich aufmerksam. Die Texte sind zumeist in Zürich verfasst, wo Luxemburg bis 1887 studierte. Der Band enthält zum anderen die erste Berliner Arbeiten Luxemburgs. Darunter findet sich ihr gegen die Auffassungen Eduard Bernsteins gerichtetes Buch „Sozialreform oder Revolution?“ (1899), durch das sie in der europäischen Sozialdemokratie in die erste Reihe aufrückte und zur einzigen maßgeblichen Theoretikerin der sozialistischen Bewegung wurde.

    Band 1.2

    Band 1.2 enthält die Berliner Arbeiten Luxemburgs ab dem Jahre 1900 bis zum Ende des Jahres 1905. Inhaltlich geht es in den Texten um die von Rosa Luxemburg abgelehnte Regierungsbeteiligung von Sozialdemokraten, um den Kampf der belgischen Arbeiterbewegung um ein demokratisches Wahlrecht und um die im Januar 1905 in Petersburg ausgebrochene russische Revolution. Von bleibender Bedeutung ist Rosa Luxemburgs erste öffentliche Auseinandersetzung mit Lenin in ihrer zweiteiligen Rezension seiner Arbeit „Ein Schritt vorwärts, zwei Schritte zurück“ (1904), veröffentlicht unter dem Titel „Organisationsfragen der russischen Sozialdemokratie“. Rosa Luxemburg lehnt Lenins Konzept einer militärisch organisierten „Partei neuen Typus“ grundsätzlich ab. Weitere Texte aus dieser Periode enthält Band 6.

    Band 2

    Band 2 beinhaltet ihre Arbeiten ab dem Jahre 1906 bis zum Juni 1911. Rosa Luxemburg hat sich seit Ende 1905 an der russischen Revolution beteiligt. Nach ihrer Rückkehr nach Berlin arbeitet sie weiterhin als Journalistin, Rednerin und ab 1907 jährlich im Wintersemester als Dozentin an der SPD-Parteischule. Das zentrale inhaltliche Thema dieser Jahre bildet die Auseinandersetzung um den politischen Massenstreik. Die wichtigste Arbeit aus dieser Zeit ist ihre Broschüre „Massenstreik, Partei und Gewerkschaften“ (1906), in der sie versucht, für die westeuropäische, nicht zuletzt für die deutsche Sozialdemokratie Schlussfolgerungen aus den Ereignissen während der russischen Revolution von 1905 zu ziehen. Band 2 ist der einzige Band, in dem sich Übersetzungen aus dem Polnischen finden, darunter die wichtigen Arbeiten „In revolutionärer Stunde: Was weiter?“ und „Was wollen wir? Kommentar zum Programm der Sozialdemokratie des Königreichs Polen und Litauens“. Weitere Texte aus dieser Periode enthält Band 7.1.

    Band 3

    Band 3 enthält die Arbeiten von Juli 1911 bis zum Vorabend des Ersten Weltkriegs. 1912 wendet sich Rosa Luxemburg ihrer eigentlichen Profession zu: der Nationalökonomie. Sie schreibt das Buch „Die Akkumulation des Kapitals“ (1913, in Band 5). Politisch bleibt das zentrale Thema wie schon in den Jahren zuvor die Auseinandersetzung mit dem Instrument des politischen Massenstreiks. Daneben schieben sich die immer größer werdende Kriegsgefahr und der Militarismus in den Vordergrund. Seit 1912 erhält Luxemburg von der sozialdemokratischen Presse kaum noch Aufträge. Zusammen mit Franz Mehring und Julian Marchlewski gründet sie daraufhin eine eigene Pressekorrespondenz. Weitere Texte aus dieser Periode enthält Band 7.2.

    Band 4

    Band 4 umfasst die Arbeiten ab August 1914 bis zu ihrer Ermordung im Januar 1919. Die längste Zeit davon verbringt Rosa Luxemburg im Gefängnis. Während der Haft schreibt sie drei Bücher, die zu Klassikern des antiautoritären Marxismus werden: Zum einen ihre Analyse des Auf- und Abstiegs der europäischen Sozialdemokratie. Das Buch erscheint mit dem Titel „Die Krise der Sozialdemokratie“ 1916 in der Schweiz unter dem Pseudonym Junius, weshalb die Schrift auch als „Junius-Broschüre“ bezeichnet wird. Zum zweiten antwortet Luxemburg den Kritikern ihres Werkes „Die Akkumulation des Kapitals“ mit ihrer sogenannten Antikritik (1915 verfasst, 1921 postum veröffentlicht, in Band 5 dieser Ausgabe). Und zum dritten legt sie mit ihrem Fragment gebliebenen Überlegungen zur russischen Revolution 1917 (verfasst September/Oktober 1918, 1922 postum veröffentlicht) die Grundlagen für eine sozialistische Kritik an der Politik der Bolschewiki. Die Revolution von 1918 öffnet Rosa Luxemburg die Gefängnistür, maßgeblichen Einfluss auf das Geschehen kann sie allerdings in den folgenden Wochen bis zu ihrem Tod nicht nehmen. Eine Übernahme der Macht per Putsch lehnt sie ab. Stattdessen versucht Rosa Luxemburg, ihre Anhänger auf einen längeren Kampf einzustellen. Weitere Texte aus dieser Periode enthält Band 7.2.

    Band 5

    Band 5 ist rein thematisch angelegt, im Gegensatz zu den Bänden 1 bis 4, in denen die Texte Rosa Luxemburgs zwischen 1893 und 1919 in chronologischer Reihenfolge veröffentlicht sind. Band 5 beinhaltet die drei großen national-ökonomischen Texte Rosa Luxemburgs. Das sind im Einzelnen: „Die Akkumulation des Kapitals“ (1913), „Die Akkumulation des Kapitals oder Was die Epigonen aus der Marxschen Theorie gemacht haben. Eine Antikritik“ (1915 im Berliner Frauengefängnis verfasst, 1921 postum veröffentlicht) und „Einführung in die Nationalökonomie“ (hervorgegangen aus ihren Vorlesungen an der SPD-Parteischule [1907 bis 1914], 1925 postum veröffentlicht). Weitere national-ökonomische Texte enthalten die Bände 6 und 7.1.

    Band 6

    Band 6 ergänzt die Bände 1.1 und 1.2 mit Texten aus den Jahren 1893 bis 1906, sowie den Band 5 mit weiteren Arbeiten zur Nationalökonomie. Neben Belegarbeiten aus der Züricher Studienzeit umfasst der Band die Berichterstattung über das Frankreich der späten 1890er-Jahre, nicht zuletzt über die von Antisemitismus getriebene Dreyfus-Affäre. Auch polnische Belange, soweit sie sich im preußisch-deutsch besetzten Teil Polens abspielen, werden behandelt. Weit mehr als ein Drittel des Bandes ist jedoch gefüllt mit Berichten über die russische Revolution von 1905. Wer die Vorgeschichte der fast lautlosen Rückkehr der deutschen Arbeiterbewegung unter bürgerliche Dominanz verstehen will, sollte Luxemburgs Kommentare in der Rubrik „Aus der Partei“ aus dem Jahre 1905 zur Kenntnis nehmen. Ein besonderes Stück Literatur ist der Bericht über Luxemburgs Verteidigungsrede 1906 vor dem Landgericht Weimar zum Thema Gewalt.

    Band 7.1

    Band 7.1 ergänzt vor allem Band 5 (mit den großen nationalökonomischen Texten) sowie einen Teil des Bandes 2; es handelt sich dabei um Texte aus den Jahren zwischen 1907 und 1909. 250 Seiten machen allein die Mitschriften der Schüler Rosi Wolfstein und Jacob Walcher an der SPD-Parteischule von Luxemburgs Vorlesungen zur Wirtschaftsge-schichte und Nationalökonomie aus. Für die Ausformung ihrer revolutionstheoretischen Auffassungen beschäftigt sich Luxemburg nach ihrer Rückkehr aus Russland ausführlich mit der englischen Revolution des 17. Jahrhunderts. Im Zentrum steht die Frage nach der Rolle des Parlamentarismus in der Revolution. Hier knüpft Luxemburg 1918 mit ihrer Kritik an der Zerschlagung der gerade gewählten Konstituante durch die Bolschewiki an (Band 4). Zudem enthält der Band einen ihrer wenigen auf Französisch verfassten Texte („Der 1. Mai und der Klassenkampf“).

    Band 7.2

    Band 7.2 ergänzt die Texte in den Bänden 2 bis 4 für die Zeit zwischen 1910 und 1918. Am vom SPD-Parteivorstand 1910 abgebrochergänzt die Texte aus den Bänden 2 bis 4 für die Zeit zwischen 1910 und 1918. Am vom SPD-Parteivorstand 1910 abgebrochenen Wahlrechtskampf gegen das preußische Dreiklassenwahlrecht beteiligt sich Rosa Luxemburg sehr engagiert; ihre entsprechenden Reden und Beiträge sind dokumentiert. Auch wirft sie, die als Frau weder wählen durfte, geschweige denn gewählt werden konnte, sich auch 1911/12 in den Reichstagswahlkampf. Das Thema „politischer Massenstreik“ durchzieht seit 1905 alle ihre politischen Auftritte und Beiträge. Beim Thema Gebärstreik als eine Methode, dem Staat für einen künftigen Krieg Soldaten zu entziehen, steht Luxemburg zusammen mit Clara Zetkin ziemlich allein da. Ab Herbst 1913 rückt der Kampf gegen den Militarismus und Krieg endgültig in den Vordergrund. Eine Überraschung sind die aus dem Gefängnis geschmuggelten Texte für den heute kaum noch greifbaren Duisburger „Kampf“, der wegen eines Textes Rosa Luxemburgs im Juni 1917 verboten wurde. Diese Texte sind wichtige Zeitdokumente, denn sie spiegeln die Umbrüche des ersten Halbjahrs 1917 wieder: die russische Revolution im Februar 1917 und die von ihr abgelehnte Gründung der USPD. Vernehmungsprotokolle (Juli und August 1916), Kalender (1915, 1917, 1918), geologische und botanische Notizen runden den Band 7.2 ab.

    Omissions

    In der digitalen Edition weggelassen wurden die Vorworte zu den einzelnen Bänden, da sie nicht dem Stand der Forschung entsprechen. Die Edition macht deshalb nur Luxemburgs Texte zugänglich.

    #socialisme #édition #Rosa_Luxemburg

  • Rosa Luxemburg - Die Akkumulation des
    Kapitals,http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_342.htm#ZF8

    Cette oeuvre de R.L. est d’abord une critique du deuxième volume du Capital de Karl Marx. Elle entreprend de vérifier et critiquer les calculs et formules que Marx dévéloppe dans le cadre de son oeuvre principale. En même temps son texte contient des chapitres fascinants par sa déscription détaillée du mouvement des capitaux et des conséquences de cette organisation des richesses pour le commun des mortels.

    29. Kapitel, Der Kampf gegen die Bauernwirtschaft

    En 1913 Rosa Luxemburg explique comment le processus de l’accumulation du capital pousse les pauvres à quitter leurs pays et terres. Elle évoque d’abord la gentrification au Royaume Uni où des changement de lois et l’action de bandes armées de la gentry et de la bourgeoisie naissante ont privé les paysans de leurs terres afin de les obliger d’aller travailler dans les usines. Parmin ceux qui ne désepéraient pas un grand nombre partait alors pour le nouveau monde où les capitalistes l’attendaient déjà pour les exploiter eux et leurs descendants encore et encore.

    Dies sind die Züge der Kapitalsherrschaft auf der Weltbühne: Aus England trieb sie den Bauern, nachdem sie ihn vom Boden verdrängt hatte, nach dem Osten der Vereinigten Staaten, vom Osten nach dem Westen, um aus ihm auf den Trümmern der Indianerwirtschaft wieder einen kleinen Warenproduzenten zu machen, vom Westen treibt sie ihn, abermals ruiniert, nach dem Norden - die Eisenbahnen voran und den Ruin hinterher, d.h. das Kapital als Führer vor sich und das Kapital als Totschläger hinter sich. Die allgemeine zunehmende Teuerung der landwirtschaftlichen Produkte ist wieder an Stelle des tiefen Preisfalls der 90er Jahre getreten, aber der amerikanische kleine Farmer hat davon sowenig Nutzen wie der europäische Bauer.

    Die Anzahl der Farmen wächst freilich unaufhörlich. Im letzten Jahrzehnt des vorigen Jahrhunderts ist sie von 4,6 Millionen auf 5,7 Millionen gewachsen, und auch im letzten Jahrzehnt ist sie absolut gestiegen. Gleichzeitig stieg der Gesamtwert der Farmen; während der letzten zehn Jahre ist er von 751,2 Millionen Dollar auf 1.652,8 Millionen Dollar gewachsen.(20) Die allgemeine Steigerung der Preise für Bodenprodukte hätte dem Farmer anscheinend auf einen grünen Zweig verhelfen sollen. Trotzdem sehen wir, daß die Zahl der Pächter unter den Farmern noch rascher wächst als die Zahl der Farmer im ganzen. Die Pächter bildeten im Verhältnis zur Gesamtzahl der Farmer der Union

    1880 - 25,5%
    1890 - 28,4%
    1900 - 35,3%
    1910 - 37,2%

    Trotz der Steigerung der Preise für Bodenprodukte machen die Farmereigentümer relativ immer mehr den Pächtern Platz. Diese aber, die jetzt schon weit über ein Drittel aller Farmer der Union darstellen, sind in den Vereinigten Staaten die unseren europäischen Landarbeitern entsprechende Schicht, die richtigen Lohnsklaven des Kapitals, das beständig fluktuierende Element, das unter äußerster Anspannung der Kräfte für das Kapital Reichtümer schafft, ohne für sich selbst etwas anderes als eine elende und unsichere Existenz herausschlagen zu können.

    Ce développement est le résultat du processus de concentrention du capital. Il pousse les paysans à continuer leurs migration vers des régions encore accessibles où les capitalistes les attendent déjà tel l’hérisson qui gagne toujours sa course contre le lièvre.

    Wohin wendet sich der ruinierte Farmer der Union? - Er zieht mit seinem Wanderstab dem „Weizenzentrum“ und den Eisenbahnen nach. Das Weizenparadies verschiebt sich zum Teil nach Kanada an den Saskatschewan und den Mackenziefluß, wo Weizen noch unter dem 62. Grad nördlicher Breite gedeiht. Ihm folgt ein Teil der Farmer der Union (17), um nach einiger Zeit in Kanada noch einmal dasselbe Schicksal durchzumachen. Kanada ist in den letzten Jahren auf dem Weltmarkt in die Reihe der Weizenausfuhrländer eingetreten, dort wird aber die Landwirtschaft noch mehr vom Großkapital beherrscht.

    Le pouvoir politique des capitalistes au Canada est alors si important que l’état lui fait cadeau de territoires immenses et laisse le sort des nouveaux arrivants au merci des gestionnaires des grandes fortunes.

    Die Verschleuderung der öffentlichen Ländereien an privatkapitalistische Gesellschaften ist in Kanada noch ungeheuerlicher betrieben worden als in den Vereinigten Staaten. Der Charter und Landgrant der kanadischen Pazifikbahngesellschaft ist etwas Beispielloses an öffentlichem Raub durch das Privatkapital. Der Gesellschaft war nicht bloß das Monopol auf den Eisenbahnbau für 20 Jahre gesichert, die ganze zu bebauende Strecke von etwa 713 englischen Meilen im Werte von zirka 35 Millionen Dollar gratis zur Verfügung gestellt, nicht bloß hatte der Staat auf 10 Jahre eine Zinsgarantie für 3 Prozent auf das Aktienkapital von 100 Millionen Dollar übernommen und ein bares Darlehen von 271/2 Millionen Dollar gewährt. Außer alledem ist der Gesellschaft ein Landgebiet von 25 Millionen Acres geschenkt worden, und zwar zur beliebigen Auswahl unter den fruchtbarsten und bestgelegenen Ländereien auch außerhalb des unmittelbar die Bahn begleitenden Gürtels. Alle die künftigen Ansiedler auf der ungeheuren Fläche waren so von vornherein dem Eisenbahnkapital auf Gnade und Ungnade überantwortet.

    Die Eisenbahnkompanie hat ihrerseits 5 Millionen Acres, um sie möglichst rasch zu Geld zu machen, gleich weiter an die Nordwest-Landkompanie, d.h. an eine Vereinigung von englischen Kapitalisten unter Führung des Herzogs von Manchester verschleudert.

    Die zweite Kapitalgruppe, an die öffentliche Ländereien mit vollen Händen verschenkt wurden, ist die Hudsonbaikompanie, die für den Verzicht auf ihre Privilegien im Nordwesten einen Anspruch auf nicht weniger als ein Zwanzigstel allen Landes in dem ganzen Gebiet zwischen dem Lake Winnipeg, der Grenze der Vereinigten Staaten, den Rocky Mountains und dem nördlichen Saskatschewan erhielt. Die zwei Kapitalgruppen haben so zusammen fünf Neuntel des besiedelungsfähigen Landes in ihre Hände bekommen. Von den übrigen Ländereien hatte der Staat einen bedeutenden Teil 26 kapitalistischen „Kolonisationsgesellschaften“ zugewiesen.

    So befindet sich der Farmer in Kanada fast von allen Seiten in den Netzen des Kapitals und seiner Spekulation. Und trotzdem die Masseneinwanderung nicht nur aus Europa, sondern auch aus den Vereinigten Staaten!

    Pour une lecture plus approfondie

    L’accumulation du capital
    https://www.marxists.org/francais/luxembur/works/1913/index.htm

    Voici ma perception de l’oeuvre accompagnée de liens vers quelques chapitres intéressants..

    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_039.htm

    Si vous ne vous souvenez plus des idées d’Adam Smith et de ses contemporains, voilà l’occasion de mettre à jour vos connaissances.

    Erster Abschnitt. Das Problem der Reproduktion
    1. Kapitel. Gegenstand der Untersuchung
    2. Kapitel. Die Analyse des Reproduktionsprozesses bei Quesney und bei Ad. Smith
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_024.htm

    3. Kapitel. Kritik der Smithschen Analyse

    Personne n’a lu le deuxième volume du Capital de Marx. Ce n’est pas grave : R.L. vous explique sur quelques dizaines de pages ce qu Marx essaie de comprendre sur des centaines.

    4. Kapitel. Das Marxsche Schema der einfachen Reproduktion
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_050.htm
    5. Kapitel. Die Geldzirkulation
    6. Kapitel. Die erweiterte Reproduktion
    7. Kapitel. Analyse des Marxschen Schemas der erweiterten Reproduktion
    8. Kapitel. Die Versuche der Lösung der Schwierigkeit bei Marx
    9. Kapitel. Die Schwierigkeit unter dem Gesichtswinkel des Zirkulationsprozesses

    Suivent les débats de l’époque qui nous intéressent que lors d’études historiques et économiques poussées.

    Zweiter Abschnitt. Geschichtliche Darstellung des Problems

    Erster Waffengang. Kontroverse zwischen Sismondi - Malthus und Say - Ricardo - MacCulloch

    10. Kapitel. Die Sismondische Theorie der Reproduktion
    11. Kapitel. MacCulloch gegen Sismondi
    12. Kapitel. Ricardo gegen Sismondi
    13. Kapitel. Say gegen Sismondi
    14. Kapitel. Malthus

    Zweiter Waffengang. Kontroverse zwischen Rodbertus und v. Kirchmann

    15. Kapitel. v. Kirchmanns Reproduktionstheorie
    16. Kapitel. Rodbertus’ Kritik der klassischen Schule
    17. Kapitel. Rodbertus’ Analyse der Reproduktion

    Dritter Waffengang. Struve - Bulgakow - Tugan-Baranowski gegen Woronzow - Nikolai-on

    18. Kapitel. Das Problem in neuer Auflage
    19. Kapitel. Herr Woronzow und sein »Überschuß«
    20. Kapitel. Nikolai-on
    21. Kapitel. Die »dritten Personen« und die drei Weltreiche Struves
    22. Kapitel. Bulgakow und die Ergänzung der Marxschen Analyse
    23. Kapitel. Die »Disproportionalität« des Herrn Tugan-Baranowski
    24. Kapitel. Der Ausgang des russischen »legalen« Marxismus

    La dernière partie du livre commence par la célèbre critique du schéma de reproduction de Karl Marx. Rosa Luxemburg nous explique que la réproduction (croissance) du capitalisme suit une logique exponentielle alors que Karl Marx ne prévoit qu’un développement quasi linéaire.

    C’est là où elle ajoute à la science de Marx l’élément central du capitalisme aux résultats catastrophiques dont nous sommes actuellement les témoins tragiques : En deux cents ans les forces de production déchaînées par les exigences du capital nous ont fait sortir du monde de la co-existence avec la nature et de la consommation limitée de ressources et nous ont plongé dans la spirale de surcommation et de déstruction planétaire inexorable.

    Dritter Abschnitt. Die geschichtlichen Bedingungen der Akkumulation

    25. Kapitel. Widersprüche des Schemas der erweiterten Reproduktion
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_279.htm
    26. Kapitel. Die Reproduktion des Kapitals und ihr Milieu
    27. Kapitel. Der Kampf gegen die Naturalwirtschaft
    28. Kapitel. Die Einführung der Warenwirtschaft

    Rosa Luxemburg termine sa critique de Marx avec des exemples précis qui nous font découvrire l’action des forces du capital. Elle nous présente des faits historiques d’une manière vivante comme si c’étaient des événements d’actualité.
    Ici son analyse et celle de Marx permettent de comprendre les phénomènes économiques, politiques et individuelles alors que les sociologues et économistes bourgeois nous laissent sur notre faim.

    29. Kapitel. Der Kampf gegen die Bauernwirtschaft
    30. Kapitel. Die internationale Anleihe
    31. Kapitel. Schutzzoll und Akkumulation
    32. Kapitel. Der Militarismus auf dem Gebiet der Kapitalakkumulation
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_398.htm

    Dans cette dernière partie Rosa Luxemburg nous fournit également des grilles d’analyse du colonialisme et de l’esclavage.

    Il y a plein de travaux de critique et d’analyse des positions de R.L. Voici un exemple :

    Rosa Luxemburgs »Akkumulation des Kapitals« - Die Aktualität ökonomischer Theorie, Imperialismserklärung und Klassenanalyse
    https://www.researchgate.net/publication/329963353_Rosa_Luxemburgs_Akkumulation_des_Kapitals_-_Die_Aktualitat_o

    #capitalisme #USA #Canada #migration #paysans #chemin_de_fer #accaparement_des_terres #histoire

  • Karl Marx - Arbeitslohn
    http://www.mlwerke.de/me/me06/me06_535.htm

    Seitenzahlen verweisen auf: Karl Marx - Friedrich Engels - Werke, Band 6, S. 535-556, Dietz Verlag, Berlin/DDR 1959

    Karl Marx

    Arbeitslohn

    [A]

    <535> Auseinandergesetzt schon:

    1. Arbeitslohn = Preis der Ware.

    Die Bestimmung des Arbeitslohns fällt im allgemeinen also zusammen mit der allgemeinen Bestimmung des Preises.

    Die menschliche Tätigkeit = Ware.

    Die Äußerung des Lebens - die Lebenstätigkeit erscheint als bloßes Mittel; die von dieser Tätigkeit abgesonderte Existenz <(Alte MEGA) Erscheinung> als Zweck.

    2. Als Ware der Arbeitslohn abhängig von der Konkurrenz, der Nachfrage und Zufuhr.

    3. Die Zufuhr selbst abhängig von den Produktionskosten, d.h. der zur Produktion einer Ware erforderlichen Arbeitszeit.

    4. Umgekehrtes Verhältnis von Profit und Salär. Gegensatz der beiden Klassen, deren ökonomisches Dasein der Profit und das Salär sind.

    5. Kampf um Erhöhung oder Verminderung des Salärs. Arbeiterassoziationen.

    6. Durchschnitts- oder normaler Preis der Arbeit; das Minimum, gilt nur für die Klasse der Arbeiter, nicht für den einzelnen. Koalitionen der Arbeiter zur Erhaltung des Salärs.

    7. Einfluß von Abschaffung der Steuern, Schutzzölle, Verminderung der Armeen usw. auf das Salär. Das Minimum im Durchschnitt bestimmt = dem Preis der notwendigen Lebensmittel.

    [B]

    Zusätze

    I. Atkinson

    <536> 1. Handloomweavers <Handweber>. (Arbeiten 15 Stunden täglich.) (Eine halbe Million davon.)

    „Ihre distress <Not> unvermeidliche Bedingung der Art von Arbeit, die leicht erlernt wird und beständig dem ausgesetzt ist, durch wohlfeilere Produktionsmittel verdrängt zu werden. Kurzes Aufhören der Nachfrage bei so großer Zufuhr bringt Krisis hervor. Das Nutzloswerden eines Arbeitszweigs und das Aufkommen eines andren bringt zeitliches Leiden hervor. Beispiel der Handbaumwollweber vom Daccadistrikt in Indien; verhungert oder in die Landarbeit zurückgeworfen durch die Konkurrenz der englischen Maschinerie.“ (Auszug aus der Rede des Dr. Bowring im Haus der Gemeinen, Juli l835.)

    (Dies Beispiel über den Übergang von einem Handel zum andren für den Freihandelsdreck zu benutzen.)

    2. Über die Bevölkerungstheorie einiges zu sagen.

    3. Einfluß veränderter und ausgedehnter Arbeitsteilung auf die Bestimmung des Salärs.

    II. Carlyle

    1. Nicht nur die Quantität der wages <Arbeitslöhne> zu betrachten. Ihrer Qualität nach schwankend, durchs Spiel bestimmt.

    2. Vorzug im Arbeitslohn, daß nurmehr die Notwendigkeit, das Interesse, der Schacher den Arbeiter mit dem Arbeitgeber verknüpft. Nichts Patriarchalisches mehr wie im Mittelalter.

    Armengesetze, Rattenvertilgung, chargeable labourer.

    3. Der größte Teil der Arbeit ist nicht skilled labour <gelernte Arbeit>.

    4. Die ganze malthusianische und ökonomistische Theorie reduziert sich darauf, daß die Arbeiter es in ihrer Hand haben, die Nachfrage zu vermindern, indem sie keine Kinder machen.

    III. MacCulloch

    „Der Taglohn, den der Arbeiter verdient, ist gleich der gewöhnlichen Rate von Profit für den Eigentümer der Maschine, genannt Mensch, dazu eine <537> Summe, um to replace das wear und tear of the machines <den Verschleiß der maschinen zu ersetzen>, oder, was dasselbe ist, um zuzuführen an die Stelle alter und abgenutzter Arbeiter newones <neue>.“

    IV. John Wade

    1. „Ist der Zweck, aus dem Arbeiter eine Maschine zu machen, woraus die größte Quantität Arbeit in einer gegebnen Okkupation gezogen werden kann, so gibt es keinen wirksameren Weg als Teilung der Arbeit.“

    2. Eine Reduktion des Arbeitslohns treibt die Arbeiter, entweder ihre Ausgaben zu vermindern oder ihre Produktivität zu vermehren, in Maschinenfabriken z.B. (und überhaupt), indem sie längere Stundenzahl arbeiten, oder bei Handwerkern, Handwebern usw., indem sie mehr in derselben Stunde arbeiten. Aber da ihr Lohn eben reduziert ist, weil die Nachfrage abgenommen hat, so vermehren sie also die Zufuhr im ungünstigen Moment. Folge davon, daß ihr Arbeitslohn noch tiefer sinkt, und dann kommen die Bourgeois und sagen: „Wenn die Leute nur arbeiten wollten.“

    3. Allgemeines Gesetz überhaupt, daß es nicht zwei Marktpreise geben kann, und zwar dominiert der niedrigere Marktpreis (bei gleicher Qualität).

    Gesetzt 1.000 Arbeiter von gleicher Geschicklichkeit; 50 außer Brot; so wird der Preis bestimmt nicht durch die 950 beschäftigten, sondern durch die 50 unbeschäftigten.

    Aber dieses Gesetz des Marktpreises lastet schwerer auf der Ware Arbeit als auf andren Waren, weil der Arbeiter seine Ware nicht in den Speicher legen kann, sondern seine Lebenstätigkeit verkaufen oder, der Lebensmittel verlustig, sterben muß.

    Die verkäufliche Ware Arbeit unterscheidet sich von andren Waren besonders durch ihre vergängliche Natur, durch die Unmöglichkeit, sie zu akkumulieren, und dadurch, daß die Zufuhr nicht mit derselben Leichtigkeit vermehrt oder vermindert werden kann als bei andren Produkten.

    4. Die Humanität der Kapitalisten besteht darin, möglichst viel Arbeit zum billigsten Preis zu kaufen. Ackerbauarbeiter erhalten mehr im Sommer als im Winter, obgleich sie im Winter mehr Nahrung, Feuerung, wärmerer Kleidung bedürfen.

    5. Z.B. die Abschaffung des Sonntags wäre ein reiner Verlust für die Arbeiter. Die Meister suchen den Arbeitslohn zu vermindern, indem sie ihn nominell lassen, aber z.B. eine Viertelstunde mehr arbeiten lassen, die Mahlzeiten u. dgl. abkürzen.

    <538> 6. Der Arbeitslohn bestimmt durch Moden, Wechsel der Jahreszeiten und kommerzielle Fluktuationen.

    7. Geht der Arbeiter, durch die Maschine verdrängt, in einen andren Arbeitszweig über, so ist das regelmäßig ein schlechterer. Er kommt nie wieder in seine frühere Lage.

    Die Maschine und die Teilung der Arbeit setzen wohlfeile Arbeit an die Stelle von teurer.

    Man hat den Arbeitern vorgeschlagen:

    1. Sparkassen;

    2. alle möglichen Arbeitszweige zu lernen (so, wenn in einem Arbeitszweig Überzufuhr von Arbeitern, wäre sie sofort in allen).

    8. In Zeiten der Stagnation:

    a) Aufhören der Arbeit;

    b) Herabsetzung des Lohns;

    c) derselbe Lohn; weniger Tage in der Woche beschäftigt.

    9. Bei den combinations of trade <Berufsvereinigungen> ist zu bemerken:

    1. Die Ausgaben der Arbeiter (die Kosten). Erfindung von Maschinen infolge der Koalitionen. Andere Teilung der Arbeit. Herabdrückung des Lohnes. Deplacement der Fabriken nach andern Lokalitäten.

    2. Gelänge es ihnen allen, den Lohn so hoch zu halten, daß der Profit bedeutend fiele unter den Durchschnittsprofit von andren Ländern oder daß das Kapital langsamer wachse, so wäre die Industrie eines Landes ruiniert und die Arbeiter mit den Herren und noch mehr.

    Obgleich die Abnahme einer Steuer den Arbeitern nichts nützt, so schadet ihnen dagegen das Wachstum derselben. Das Gute am Wachstum der Steuern in bürgerlich entwickelten Ländern, daß der kleine Bauern- und Eigentümerstand (Handwerker usw.) dadurch ruiniert und in die Arbeiterklasse geworfen wird.

    Einfluß der Irländer in England, der Deutschen im Elsaß auf den Arbeitslohn.

    V. Babbage

    Trucksystem.

    VI. Andrew Ure

    Allgemeines Prinzip der modernen Industrie: Erwachsne durch Kinder, die geschickten Arbeiter durch die ungeschickten, Männer durch Weiber zu ersetzen.

    <539> Ausgleichung des Arbeitslohnes. Hauptcharakteristikum der modernen Industrie.

    VII. Rossi

    Herr Rossi meint:

    Der Fabrikant eskomptiert dem Arbeiter nur seinen Anteil am Produkt, weil dieser den Verkauf desselben nicht abwarten kann. Es ist dies eine Spekulation, die unmittelbar den Produktionsprozeß nichts angeht. Kann der Arbeiter selbst sich erhalten bis zum Verkauf des Produkts, so wird er als associé <Teilhaber> nachher seinen Anteil daran geltend machen.

    Also ist das Salär kein konstitutives Element des Produkt[s] <(Alte MEGA) der Produktion>, wie das Kapital und die Erde. Es ist nur ein Akzidens, eine Form unsres sozialen Zustandes. Das Salär gehört nicht zum Kapital.

    Das Salär ist kein der Produktion unentbehrlicher Faktor. Es kann in einer andren Arbeitsorganisation verschwinden.

    VIII. Cherbuliez

    1. „Die Vermehrung des produktiven Kapitals zieht nicht notwendig Vermehrung des Approvisionnements für die Arbeiter herbei. Rohstoff und Maschinen können vermehrt, das Approvisionnement vermindert werden.

    Der Arbeitspreis hängt ab a) von der absoluten Quantität des produktiven Kapitals, b) von dem Verhältnis zwischen den verschiedenen Elementen des Kapitals, zwei soziale Tatsachen, worauf der Wille der Arbeiter keinen Einfluß ausüben kann.

    2. Es ist weniger die absolute Konsumtion des Arbeiters als seine relative, welche seine Lage glücklich oder unglücklich macht. Über die notwendige Konsumtion hinaus ist der Wert unserer Genüsse wesentlich relativ.“

    Wenn man vom Fallen oder Steigen des Arbeitslohns spricht, darf man nie aus den Augen verlieren den ganzen Weltmarkt und die Lage der Arbeiter in den verschiednen Gegenden.

    Egalitärische und sonstige Versuche, den Arbeitslohn gerecht zu bestimmen.

    Das Minimum des Arbeitslohnes selbst ändert sich und fällt immer mehr herab. Beispiel mit dem Branntwein.

    IX. Bray

    Sparkassen

    <540> Dreifache Maschine in den Händen des Despotismus und des Kapitals.

    1. Das Geld fließt zurück in die Nationalbank, diese macht Profite, indem sie es wieder an die Kapitalisten verpumpt.

    2. Goldene Kette, woran die Regierung einen großen Teil der Arbeiterklasse hält.

    3. Ebenso dadurch den Kapitalisten als solchen neue Waffe in die Hand gegeben.

    Wenn der Arbeitslohn einmal gefallen ist, steigt er nie mehr zu seiner früheren Höhe, der absolute und der relative Arbeitslohn.

    [C]

    I. Wie wirkt das Wachstum der Produktivkräfte auf den Arbeitslohn? (cf. VI. 3) <Siehe S. 547-551>

    Maschinerie: Teilung der Arbeit.

    Die Arbeit wird vereinfacht. Ihre Produktionskosten kleiner. Sie wird wohlfeiler. Die Konkurrenz unter den Arbeitern wird größer.

    Der Übergang von einem Arbeitszweig zum andren. Darüber Dr. Bowring selbst in bezug auf die Handbaumwollweber des Daccadistrikts in Indien im Parlament 1835. <Siehe S. 536>

    Die neue Arbeit, in die der Arbeiter geschleudert wird, schlechter als die frühere; untergeordneter. Arbeit von Erwachsenen durch die der Kinder, die der Männer durch die der Weiber, die geschickteren Arbeiter durch ungeschicktere ersetzt.

    Entweder Arbeitsstunden vermehrt oder Arbeitslohn heruntergesetzt.

    Die Konkurrenz unter den Arbeitern nicht nur, daß einer sich wohlfeiler verkauft als der andre, sondern daß einer die Arbeit von zweien tut.

    Das Wachstum der Produktivkräfte im allgemeinen hat die Folgen:

    a) Daß relativ die Lage des Arbeiters gegen die des Kapitalisten sich verschlechtert, und der Wert der Genüsse relativ. Die Genüsse selbst sind ja nichts als soziale Genüsse, Relationen, Beziehungen.

    b) Der Arbeiter wird eine immer einseitigere Produktivkraft, die in möglichst wenig Zeit möglichst viel produziert. Die geschickte Arbeit verwandelt sich immer mehr in einfache Arbeit.

    <541> c) Der Arbeitslohn wird immer mehr abhängig vom Weltmarkt, spielermäßig die Lage des Arbeiters.

    d) In dem produktiven Kapital wächst der Teil für Maschinen und Rohstoff viel schneller als der für Approvisionnement. Die Vermehrung des produktiven Kapitals ist also nicht begleitet von einer gleichmäßigen Vermehrung der Nachfrage nach Arbeit.

    Der Arbeitslohn hängt ab:

    a) von der Masse des produktiven Kapitals überhaupt;

    b) von dem Verhältnis seiner Bestandteile.

    Auf beides hat der Arbeiter keinen Einfluß.

    (Wären nicht die Schwankungen des Lohnes, so nähme der Arbeiter gar keinen Anteil an der Entwicklung der Zivilisation, er bliebe stationär.)

    Bei der Konkurrenz der Arbeiter mit der Maschine ist zu bemerken, daß die Handarbeiter (z.B. die Handbaumwollweber) noch mehr leiden als die unmittelbar in der Fabrik beschäftigten Maschinenarbeiter.

    Jede Entwicklung einer neuen Produktivkraft zugleich eine Waffe gegen die Arbeiter. Z.B. alle Verbesserungen in den Kommunikationsmitteln erleichtern die Konkurrenz der Arbeiter in verschiedenen Orten und machen aus einer lokalen Konkurrenz eine nationale usw.

    Das Wohlfeilerwerden aller Waren, was übrigens für die unmittellbarsten Lebensmittel nicht der Fall ist, macht, daß der Arbeiter zusammengesetzte Lumpen trägt und sein Elend die Farben der Zivilisation trägt.

    II. Konkurrenz zwischen den Arbeitern und den Arbeitgebern

    a) Um den relativen Arbeitslohn zu bestimmen, ist zu bemerken, daß ein Taler für einen Arbeiter und ein Taler für einen Arbeitgeber nicht gleichen Wert haben. Der Arbeiter muß alles schlechter kaufen und teurer. Sein Taler kommandiert weder so viel noch so gute Ware als der des Arbeitgebers. Der Arbeiter muß Verschwender sein und gegen alle ökonomischen Grundsätze einkaufen und verkaufen. Wir müssen hier überhaupt bemerken, daß wir hier nur eine Seite im Auge halten, den Arbeitslohn selbst. Aber die Exploitation des Arbeiters beginnt von neuem, sobald er den Preis <(Alte MEGA) die Frucht> für seine Arbeit wieder gegen andre Waren austauscht - Epicier, Pfandleiher, Hausleiher, tout le monde l’exploite encore une fois <alle beuten ihn noch einmal aus>.

    <542> b) Indem der Arbeitgeber über die Beschäftigungsmittel kommandiert, kommandiert er über die Lebensmittel des Arbeiters, d.h., sein Leben hängt von ihm ab; wie der Arbeiter selbst seine Lebenstätigkeit zum bloßen Mittel seiner Existenz herabsetzt.

    g) Die Ware Arbeit hat große Nachteile vor andren Waren. Für den Kapitalisten handelt es sich bei der Konkurrenz mit den Arbeitern bloß um den Profit, bei den Arbeitern um die Existenz.

    Die Arbeit ist vergänglichrer Natur als die andren Waren. Sie kann nicht akkumuliert werden. Die Zufuhr kann nicht mit derselben Leichtigkeit vermehrt oder vermindert werden als bei andren Waren.

    d) Fabrikregime. Hausgesetzgebung. Trucksystem, wo der Arbeitgeber den Arbeiter betrügt, indem er den Preis der Waren aufschlägt, den nominellen Arbeitslohn denselben läßt.

    III. Konkurrenz der Arbeiter unter sich

    a) Nach einem allgemeinen ökonomischen Gesetz kann es nicht zwei Marktpreise geben. Von 1.000 Arbeitern von gleicher Geschicklichkeit bestimmen den Arbeitslohn nicht die 950 beschäftigten, sondern die 50 unbeschäftigten. Einfluß der Irländer auf die Lage der englischen Arbeiter und der deutschen auf die Lage der Elsässer Arbeiter.

    b) Die Arbeiter machen sich Konkurrenz, nicht nur, indem einer sich wohlfeiler anbietet als der andre, sondern indem einer für zwei arbeitet.

    Vorteile des unverheirateten Arbeiters über den verheirateten usw. Konkurrenz unter den Arbeitern vom Land und den Städten.

    IV. Schwankungen des Arbeitslohns

    Sie werden herbeigeführt:

    1. Durch Änderungen in den Moden.

    2. Wechsel der Jahreszeiten.

    3. Handelsschwankungen.

    Im Falle einer Krise

    a) wird der Arbeiter seine Ausgaben einschränken oder, [um] ihre Produktivität zu vermehren, entweder längere Stundenzahl oder mehr in der- <543> selben Stunde fabrizieren. Da ihr Lohn aber reduziert ist, weil die Nachfrage nach ihrem Produkt abgenommen, vermehren sie noch das ungünstige Verhalten der Zufuhr zur Nachfrage, und dann sagt der Bourgeois: Wenn die Leute nur arbeiten wollten. Ihr Arbeitslohn sinkt durch ihre Überanstrengung dann noch tiefer.

    b) In Zeiten der Krise:

    Völlige Beschäftigungslosigkeit. Herabsetzen des Lohns. Bleiben des Lohns und Verminderung der Arbeitstage.

    g) In allen Krisen folgende Zirkelbewegung in bezug auf die Arbeiter:

    Der Arbeitgeber kann die Arbeiter nicht beschäftigen, weil er sein Produkt nicht verkaufen kann. Er kann sein Produkt nicht verkaufen, weil er keine Abnehmer hat. Er hat keine Abnehmer, weil die Arbeiter nichts als ihre Arbeit auszutauschen haben, und eben deswegen können sie ihre Arbeit nicht austauschen.

    d) Wenn vom Steigen des Arbeitslohns gesprochen wird, ist zu bemerken, daß man immer den Weltmarkt im Auge haben muß und daß das Steigen des Arbeitslohns außer Kraft <(Alte MEGA) erst erkauft> dadurch ist, daß Arbeiter in andern Ländern außer Brot gesetzt werden.

    V. Minimum des Arbeitslohns

    1. Der Taglohn, den der Arbeiter einnimmt, ist der Profit, den dem Eigentümer seine Maschine, sein Leib, abwirft. Eingeschlossen hierin ist die Summe, die nötig ist, um zu ersetzen das wear und tear <den Verschleiß> der Maschine oder, was dasselbe ist, um alte, abgenutzte Arbeiter durch neue zu ersetzen.

    2. In dem Minimum des Salärs liegt es, daß z.B. die Abschaffung des Sonntags ein reiner Verlust für den Arbeiter wäre. Er müßte unter schwierigren Bedingungen seinen Arbeitslohn verdienen. Dies der Sinn der wackern Philanthronen, die gegen die Sonntagsfeier eifern.

    3. Obgleich das Minimum des Arbeitslohns im Durchschnitt durch den Preis der unentbehrlichsten Lebensmittel bestimmt wird, so ist doch zu bemerken:

    Erstens: daß das Minimum in den verschiedenen Ländern verschieden ist, z. B. die Kartoffel in Irland.

    Zweitens: nicht nur das. Das Minimum selbst bat eine historische Bewegung und sinkt immer mehr zu dem absolut niedrigsten level <Niveau> herab. Bei- <544> spiel mit dem Branntwein. Erst aus Weintrester, dann aus Korn, dann aus Schnaps gebrannt.

    Um den wirklich niedrigsten level des Minimums herbeizuführen, dazu tragen bei nicht nur

    1. die allgemeine Entwicklung der Produktionsmaschinerie, Teilung der Arbeit, zunehmende und von den lokalen Fesseln befreite Konkurrenz der Arbeiter unter sich, sondern

    2. das Wachstum der Steuern und die größere Kostspieligkeit des Staatshaushalts, denn obgleich, wie wir gesehn haben, das Abschaffen einer Steuer dem Arbeiter nichts nützt, so schadet ihm das Auflegen jeder neuen, solange das Minimum des Salärs noch nicht auf seinen letztmöglichen Ausdruck gesunken ist, und dies ist der Fall mit allen Perturbationen und Erschwerungen des bürgerlichen Verkehrs. Das Wachstum der Steuern, um dies nebenbei zu bemerken, wird zum Ruin der kleinen Bauern, Bürger und Handwerker.

    Beispiel nach dem Befreiungskrieg. Der Fortschritt der Industrie, der wohlfeilere Produkte und Surrogate aufbringt.

    3. Dies Minimum strebt sich auszugleichen in den verschiedenen Ländern.

    4. Wenn der Arbeitslohn einmal gefallen ist und später wieder steigt, so steigt er dagegen nie mehr zu seiner frühren Höhe.

    Im Laufe der Entwicklung fällt also der Arbeitslohn doppelt:

    Erstens: relativ im Verhältnis zur Entwicklung des allgemeinen Reichtums.

    Zweitens: absolut, indem die Quantität Waren, die der Arbeiter im Austausch erhält, immer geringer wird.

    5. In dem Lauf der großen Industrie wird die Zeit immer mehr zum Maß des Werts der Waren, also auch zum Maß des Arbeitslohns. Zugleich wird die Produktion der Ware Arbeit immer wohlfeiler und kostet immer weniger Arbeitszeit im Lauf der Zivilisation.

    Der Bauer hat noch freie Zeit und kann nebenbei verdienen. Aber die große Industrie (nicht die Manufakturindustrie) hebt diese patriarchalische [Lage] auf. Jeder Moment des Lebens, des Daseins des Arbeiters wird so immer mehr in den Schacher hereingezogen.

    (Jetzt noch folgende Abschnitte:

    1. Vorschläge zur Verbesserung der Lage der Arbeiter. Malthus. Rossi usw. Proudhon. Weitling.

    2. Arbeiterassoziationen.

    3. Positive Bedeutung der salarierten Arbeit.)

    VI. Vorschläge zur Abhilfe

    <545> 1. Einer der beliebtesten Vorschläge ist das System der Sparkassen.

    Wir wollen gar nicht sprechen von der Unmöglichkeit, worin sich der größte Teil der Arbeiterklasse befindet, zu sparen.

    Der Zweck - wenigstens der strikt ökonomische Sinn der Sparkassen - soll sein: daß die Arbeiter durch ihre eigne Vorsicht und Klugheit die gute Arbeitszeit mit der schlechten ausgleichen, d.h. ihren Arbeitslohn in dem Zyklus, den die industrielle Bewegung durchläuft, so verteilen, daß sie wirklich nie mehr als das Minimum des Arbeitslohnes, das zum Leben Unentbehrliche, ausgeben.

    Wir haben aber gesehn, daß nicht nur die Schwankungen des Arbeitslohns den Arbeiter eben revolutionieren, sondern daß er ohne das momentane Steigen desselben über das Minimum von allen Fortschritten der Produktion, des öffentlichen Reichtums, der Zivilisation ausgeschlossen bliebe, also von aller Möglichkeit der Emanzipation.

    Er soll sich so selbst in eine bürgerliche Rechenmaschine verwandeln, die Knickerei in ein System bringen und der Lumperei einen stationären, konservativen Charakter geben.

    Abgesehn hiervon ist das Sparkassensystem eine dreifache Maschine des Despotismus:

    a) Die Sparkasse ist die goldene Kette, woran die Regierung einen großen Teil der Arbeiterklasse hält. Sie bekommen so nicht nur ein Interesse an der Erhaltung der bestehenden Zustände. Es tritt nicht nur Spaltung ein zwischen dem Teil der Arbeiterklasse, der an den Sparkassen beteiligt, und dem Teil, der nicht an denselben beteiligt ist. Die Arbeiter liefern so ihren Feinden selbst Waffen in die Hand zur Erhaltung der bestehenden, sie unterjochenden Organisation der Gesellschaft.

    b) Das Geld fließt zurück in die Nationalbank, diese verpumpt es den Kapitalisten wieder, und beide teilen sich in den Profit und vermehren so mit dem ihnen zu Lumpenzinsen vom Volk geliehenen Geld - was eben erst durch diese Zentralisation zu einem mächtigen industriellen Hebel wird - ihr Kapital, ihre direkte Herrschermacht gegenüber dem Volk.

    2. Ein anderer von den Bürgern sehr beliebter Vorschlag ist die Erziehung, speziell die allseitige industrielle Erziehung.

    a) Wir wollen nicht auf den abgeschmackten Widerspruch aufmerksam machen, der darin liegt, daß die moderne Industrie immer mehr die kompli- <546> zierte Arbeit durch die einfache, wozu es keiner Erziehung bedarf, ersetzt; wir wollen nicht darauf aufmerksam machen, daß sie immer mehr Kinder vom siebenten Jahr an hinter die Maschine wirft und zu Erwerbsquellen nicht nur für die Bourgeoisklasse, sondern für ihre eignen proletarischen Eltern macht; das Fabrikwesen vereitelt die Schulgesetze - Beispiel Preußen; wir wollen auch nicht darauf aufmerksam machen, daß die geistige Bildung, wenn der Arbeiter sie hätte, gar nicht direkt auf seinen Arbeitslohn einwirkt, daß die Erziehung überhaupt von den Lebensverhältnissen abhängt und daß der Bourgeois unter moralischer Erziehung die Eintrichterung bürgerlicher Grundsätze [versteht] und daß endlich die Bourgeoisklasse weder die Mittel hat noch, wenn sie dieselben hätte, sie anwenden würde, um dem Volke eine wirkliche Erziehung zu bieten.

    Wir beschränken uns, nur einen rein ökonomischen Gesichtspunkt hervorzuheben.

    b) Der eigentliche Sinn, den die Erziehung bei den philanthropischen Ökonomen hat, ist der: jeden Arbeiter möglichst viel Arbeitszweige kennenzulernen, so daß, wenn er durch Anwendung neuer Maschinen oder durch eine veränderte Teilung der Arbeit aus einem Zweig herausgeworfen wird, er möglichst leicht in einem andern Unterkommen finden kann.

    Gesetzt, dies sei möglich:

    Die Folge davon würde sein, daß, wenn in einem Arbeitszweig Überfluß vorhanden wäre an Händen, dieser Überfluß sofort in allen andern Arbeitszweigen stattfinden und noch mehr wie bisher die Herabsetzung de Arbeitslohns in einem Geschäft unmittelbar eine allgemeine Herabsetzung des Arbeitslohns nach sich ziehn würde.

    Ohnehin schon, indem die moderne Industrie überall die Arbeit sehr vereinfacht und leicht erlernbar macht, wird das Steigen des Lohns in einem Industriezweig sofort das Zuströmen der Arbeiter zu diesem Industriezweig hervorrufen und die Lohnherabsetzung mehr oder minder unmittelbar einen allgemeinen Charakter annehmen.

    Auf die vielen kleinen Palliative, die von bürgerlicher Seite gemacht werden, können wir hier natürlich nicht eingehen. <(von Marx nachträglich eingefügt) Pauperismus>

    3. Wir müssen aber auf einen dritten Vorschlag kommen, der praktisch sehr bedeutsame Folgen nach sich gezogen hat und täglich nach sich zieht - die Malthusische Theorie.

    Diese ganze Theorie, soweit wir sie hier zu betrachten haben, läuft auf folgendes hinaus:

    <547> a) Die Höhe des Arbeitslohns hängt ab von dem Verhältnis der Arbeitshände, die sich anbieten, zu den Arbeitshänden, die verlangt werden.

    Der Arbeitslohn kann wachsen auf eine doppelte Weise.

    Entweder, wenn das Kapital, das die Arbeit in Bewegung setzt, so rasch zunimmt, daß die Nachfrage nach Arbeitern rascher zunimmt - in einer schnellem Progression - als ihre Zufuhr.

    Oder zweitens, indem die Bevölkerung so langsam wächst, daß die Konkurrenz unter den Arbeitern schwach bleibt, obgleich das produktive Kapital nicht rasch anwächst.

    Auf die eine Seite des Verhältnisses, auf das Wachstum des produktiven Kapitals, könnt ihr Arbeiter keinen Einfluß ausüben.

    Dagegen wohl auf die andre Seite.

    Ihr könnt die Zufuhr unter den Arbeitern, d.h. die Konkurrenz unter den Arbeitern, vermindern, indem ihr möglichst wenige Kinder macht.

    Um die ganze Dummheit, Niederträchtigkeit und Heuchelei dieser Doktrin zu enthüllen, genügt folgendes:

    b) (Dies ist ad I zu setzen: Wie wirkt das Wachstum der Produktivkräfte auf den Arbeitslohn?)

    Der Arbeitslohn wächst, wenn die Nachfrage nach der Arbeit wächst. Diese Nachfrage wächst, wenn das Kapital, das die Arbeit in Bewegung setzt, wächst, d.h., wenn das produktive Kapital zunimmt.

    Hierbei sind nun zwei Hauptbemerkungen zu machen:

    Erstens: Eine Hauptbedingung für das Steigen des Arbeitslohns ist das Wachstum des produktiven Kapitals und ein möglichst rasches Wachsen desselben. Die Hauptbedingung für den Arbeiter, in einer passablen Lage zu sein, ist also die, seine Lage gegenüber der Bourgeoisklasse immer mehr herabzudrücken. die Macht seines Gegners - das Kapital - möglichst zu vermehren. D.h., nur unter der Bedingung kann er in einer passablen Lage sein, daß er die ihm feindselige Macht, seinen eignen Gegensatz, erzeugt und verstärkt. Unter dieser Bedingung, indem er diese ihm feindselige Macht erschafft, strömen ihm von derselben Beschäftigungsmittel zu, die von neuem ihn zu einem Teil des produktiven Kapitals machen und zum Hebel, der dasselbe vermehrt und in eine beschleunigte Bewegung des Anwachsens schleudert.

    Nebenbei bemerkt, wenn man dieses Verhältnis von Kapital und Arbeit begriffen hat, so erscheinen alle fourieristischen und sonstigen Vermittlungsversuche in ihrer ganzen Lächerlichkeit.

    Zweitens: Nachdem wir so überhaupt dies verrückte Verhältnis erklärt haben, kömmt ein zweites, noch wichtigeres Element hinzu.

    <548> Nämlich, was heißt das: Wachstum des produktiven Kapitals, und unter welchen Bedingungen geht es vor sich?

    Wachstum des Kapitals = Akkumulation und Konzentration des Kapitals. In demselben Maß, wie das Kapital sich akkumuliert und konzentriert, führt es:

    zur Arbeit auf einer größern Stufenleiter und daher zu einer neuen Arbeitsteilung, die die Arbeit noch mehr vereinfacht;

    dann zur Einführung der Maschinerie auf einer größern Stufenleiter und zur Einführung von neuen Maschinen.

    Das heißt also, in demselben Maß, wie das produktive Kapital wächst:

    wächst

    die Konkurrenz unter den Arbeitern, weil die Arbeitsteilung sich vereinfacht und jeder Arbeitszweig jedem zugänglicher ist.

    Die Konkurrenz wächst ferner unter ihnen, weil sie in demselben Maß mit den Maschinen zu konkurrieren haben und von ihnen außer Brot geworfen werden. Die Konzentration und Akkumulation des produktiven Kapitals, indem sie die Stufenleiter, auf der produziert wird, immer größer macht; indem ferner durch die Konkurrenz unter den angebotnen Kapitalien der Geldzins immer mehr fällt,

    bringt also hervor:

    Die kleinen Industrieunternehmungen gehn zugrund und können die Konkurrenz mit den großen nicht aushalten. Ganze Bestandteile der Bourgeoisklasse werden in die Arbeiterklasse herabgeworfen. Die Konkurrenz unter den Arbeitern wird also vergrößert durch den Ruin der kleinen Industriellen, der fataliter verbunden ist mit dem Wachstum des produktiven Kapitals.

    Und zur selben Zeit, weil der Geldzins fällt, werden die früher nicht direkt an der Industrie beteiligten kleinen Kapitalisten gezwungen, industriell zu werden, d.h. noch neue Schlachtopfer der großen Industrie zuzuführen. Also auch von dieser Seite her wird die Arbeiterklasse vergrößert und die Konkurrenz unter den Arbeitern vermehrt.

    Indem das Wachstum der Produktivkräfte das Arbeiten auf einer größern Stufenleiter nach sich zieht, wird die momentane Überproduktion immer nötiger, der Weltmarkt immer ausgedehnter, bei universellerer Konkurrenz. Also die Krisen immer heftiger. So plötzliches Encouragementmittel den Arbeitern zum Heiraten und zur Vermehrung gegeben, sie in großen Massen agglomeriert und konzentriert und ihr Lohn immer schwankender. Jede neue Krise ruft also unmittelbar eine viel größere Konkurrenz unter den Arbeitern hervor.

    <549> Im allgemeinen: Das Wachstum der Produktivkräfte, mit ihren raschern Kommunikationsmitteln, beschleunigter Zirkulation, fieberhaftem Kapitalumsatz, besteht darin, daß in derselben Zeit mehr produziert werden kann, also nach dem Gesetz der Konkurrenz mehr produziert werden muß. D.h., die Produktion findet unter immer schwierigeren Bedingungen statt, und damit unter diesen Bedingungen die Konkurrenz ausgehalten werden kann, muß auf immer größerer Stufenleiter gearbeitet, das Kapital immer mehr in einigen Händen konzentriert werden. Und damit dieses Produzieren auf größerer Stufenleiter fruchtbringend sei, muß die Teilung der Arbeit und die Maschinerie beständig und unverhältnismäßig erweitert werden.

    Dies Produzieren unter immer schwierigem Bedingungen erstreckt sich auch auf den Arbeiter als einen Teil des Kapitals. Er muß unter immer schwierigern Bedingungen, d.h. für immer weniger Lohn und mehr Arbeit, für immer wohlfeilere Produktionskosten mehr produzieren. So wird das Minimum selbst immer mehr auf eine größere Kraftanstrengung bei dem Minimum des Lebensgenusses reduziert.

    Mißverhältnis steigt geometrisch, nicht arithmetisch. <Dieser Satz von Marx wurde auf den Rand des Manuskripts geschrieben>

    Das Wachstum der Produktivkräfte führt also mit sich vermehrte Herrschaft des großen Kapitals, vermehrte Versimplung und Vereinfachung der Maschine, genannt Arbeiter, vermehrte direkte Konkurrenz unter den Arbeitern durch vergrößerte Teilung der Arbeit und Maschinenanwendung, durch Prämie, die förmlich auf Menschenproduktion <(Alte MEGA) Maschinenproduktion> gesetzt ist, durch die Konkurrenz der ruinierten Bourgeoisklassenfraktionen usw.

    Wir können die Sache noch einfacher formulieren:

    Das produktive Kapital besteht aus drei Bestandteilen:

    1. der Rohstoff, der bearbeitet wird;

    2. die Maschinen und Materialien, wie Kohlen usw., die zur Treibung der Maschinen nötig sind, Gebäulichkeiten u. dgl.;

    3. der Teil des Kapitals, der zum Unterhalt der Arbeiter bestimmt ist.

    Wie verhalten sich nun beim Wachstum des produktiven Kapitals diese drei Bestandteile desselben zueinander?

    Mit dem Wachstum des produktiven Kapitals ist seine Konzentration verbunden und mit dieser, daß es nur auf immer größerer Stufenleiter exploitiert gewinnbringend sein kann.

    Ein großer Teil des Kapitals wird also direkt in Arbeitsinstrument verwandelt werden und als solches tätig sein, und je mehr die Produktivkräfte <550> wachsen, desto größer wird dieser unmittelbar in Maschinerie verwandelte Teil des Kapitals sein.

    Die Vergrößerung der Maschinerie sowohl wie die der Arbeitsteilung zieht nach sich, daß in kürzerer Zeit ungleich mehr produziert werden kann. Also muß der Vorrat des Rohstoffs in gleichem Verhältnis wachsen. Im Lauf des Wachstums des produktiven Kapitals vergrößert sich notwendig der in Rohstoff verwandelte Teil des Kapitals.

    Es bleibt nun der dritte Teil des produktiven Kapitals übrig, der zum Unterhalt der Arbeiter bestimmt ist, d.h., der in Arbeitslohn sich umsetzt.

    Wie verhält sich nun das Wachstum dieses Teils des produktiven Kapitals zu den beiden andern?

    Die größere Teilung der Arbeit bringt es mit sich, daß ein Arbeiter soviel produziert wie früher drei, vier, fünf. Die Maschinerie hat dasselbe Verhältnis in ungleich größerem Maßstab zur Folge.

    Es versteht sich also zunächst von selbst, daß das Wachstum der in Maschinerie und Rohstoff umgesetzten Teile des produktiven Kapitals nicht begleitet ist von einem ähnlichen Wachstum des für den Arbeitslohn bestimmten Teils des Kapitals. In diesem Falle wäre ja der Zweck der Anwendung der Maschinerie und der vergrößerten Arbeitsteilung verfehlt. Es ergibt sich also von selbst, daß der für den Arbeitslohn bestimmte Teil des produktiven Kapitals nicht in demselben Maß wächst wie der für Maschinerie und Rohstoff bestimmte Teil desselben. Noch mehr. In demselben Maß, wie das produktive Kapital wächst, d.h. die Macht des Kapitals als solcher, in demselben Maß wächst das Mißverhältnis zwischen dem in Rohstoff und Maschinen gesteckten Kapital zu dem im Arbeitslohn ausgelegten Kapital. Das heißt also, der für den Arbeitslohn bestimmte Teil des produktiven Kapitals wird immer kleiner verhältnismäßig zu dem als Maschine und Rohstoff wirkenden Teil des Kapitals

    Nachdem der Kapitalist ein größeres Kapital in Maschinen gesteckt hat, ist er gezwungen, ein größeres Kapital auf den Ankauf des Rohstoffs und des zur Treibung der Maschinen nötigen Rohstoffs zu verwenden. Hat er aber früher 100 Arbeiter beschäftigt, so wird er jetzt vielleicht nur 50 nötig haben. Er müßte sonst die andren Teile des Kapitals vielleicht noch einmal verdoppeln, d.h. das Mißverhältnis noch größer machen. Er wird also 50 entlassen, oder die 100 müssen für denselben Preis arbeiten wie früher 50. Es befinden sich also überflüssige Arbeiter auf dem Markt.

    Bei verbesserter Arbeitsteilung wird nur das Kapital für den Rohstoff vermehrt werden müssen. An die Stelle von drei Arbeitern wird vielleicht einer treten.

    <551> Gesetzt aber den günstigsten Fall. Der Kapitalist dehne seine Unternehmung so aus, daß er nicht nur die bisherige Anzahl seiner Arbeiter beibehalten kann - und es liegt ihm natürlich nicht die Laus daran, so lang abzuwarten, bis er das kann -, sondern selbst sie noch vermehrt, so hat also die Produktion in einer ungeheuren Weise vermehrt werden müssen, um die gleiche Arbeiterzahl beizubehalten oder sie gar noch vermehren zu können, und das Verhältnis der Arbeiterzahl im Verhältnis zu den Produktivkräften ist relativ unendlich mehr Mißverhältnis geworden. Die Überproduktion wird dadurch beschleunigt, und bei der nächsten Krise sind mehr Arbeiter unbeschäftigt als jemals.

    Es ist also allgemeines Gesetz, was aus der Natur des Verhältnisses von Kapital und Arbeit notwendig hervorgeht, daß im Lauf des Wachstums der Produktivkräfte der Teil des produktiven Kapitals, der in Maschinerie und Rohstoff verwandelt wird, d.h. das Kapital als solches, unverhältnismäßig wächst gegen den Teil, der für den Arbeitslohn bestimmt wird; d.h. mit andern Worten: Die Arbeiter haben sich verhältnismäßig zur Gesamtmasse des produktiven Kapitals in einen immer kleineren Teil desselben zu teilen. Ihre Konkurrenz wird also immer heftiger. In andern Worten: Je mehr das produktive Kapital wächst, um so mehr vermindern sich verhältnismäßig die Beschäftigungs- oder Lebensmittel für die Arbeiter, um so rascher noch wächst, in andern Worten, die arbeitende Bevölkerung im Verhältnis zu ihren Beschäftigungsmitteln. Und zwar nimmt dies in demselben Maß zu, worin das produktive Kapital im allgemeinen wächst.

    Um das oben angedeutete Mißverhältnis auszugleichen, muß es in geometrischer Proportion vergrößert werden, und um es nachher in Zeiten der Krise zu readjustieren, wird es noch mehr vergrößert.

    Dieses Gesetz, was rein aus dem Verhältnis des Arbeiters zum Kapital hervorgeht und also selbst den günstigsten Zustand für ihn, das rasche Wachstum des produktiven Kapitals, zu einem ungünstigen macht, haben die Bourgeois in ein Naturgesetz aus einem gesellschaftlichen verwandelt, indem sie sagen, die Bevölkerung wachse nach einem Naturgesetz rascher als die Beschäftigungs- oder Lebensmittel.

    Sie haben nicht begriffen, daß im Wachstum des produktiven Kapitals das Wachstum dieses Widerspruchs eingeschlossen ist.

    Wir werden später darauf zurückkommen.

    Produktivkraft, besonders die gesellschaftliche Kraft der Arbeiter selbst, ihnen nicht bezahlt, sogar gegen sie gerichtet.

    g) Erste Abgeschmacktheit:

    Wir haben gesehn, daß, wenn das produktive Kapital wächst - günstigster <552> Fall, den die Ökonomen voraussetzen -, wenn also die Nachfrage nach Arbeit verhältnismäßig wächst, es in dem Charakter der modernen Industrie und der Natur des Kapitals liegt, daß die Beschäftigungsmittel für die Arbeiter nicht im selben Maße wachsen, daß dieselben Umstände, die das produktive Kapital wachsen machen, noch rascher das Mißverhältnis zwischen Zufuhr und Nachfrage von Arbeit wachsen machen, mit einem Wort, daß das Wachstum der Produktivkräfte zugleich das Mißverhältnis zwischen den Arbeitern und ihren Beschäftigungsmitteln wachsen macht. Es hängt dies ab weder von der Vermehrung der Lebensmittel noch von der Vermehrung der Population für sich betrachtet. Es folgt dies notwendig aus der Natur der großen Industrie und dem Verhältnis von Arbeit und Kapital.

    Schreitet aber das Wachstum des produktiven Kapitals nur langsam voran, bleibt es stationär oder nimmt es gar ab, so ist die Arbeiterzahl immer zu groß im Verhältnis zur Nachfrage nach Arbeit.

    In beiden, dem günstigsten und ungünstigsten Fall, folgt aus dem Verhältnis der Arbeit zum Kapital, aus der Natur des Kapitals selbst, daß die Zufuhr von Arbeitern immer zu groß sein wird gegen die Nachfrage nach Arbeit.

    d) Abgesehn von dem Unsinn, daß die ganze Arbeiterklasse unmöglich den Beschluß fassen kann, keine Kinder zu machen, macht im Gegenteil ihre Lage den Geschlechtstrieb zum Hauptgenuß und entwickelt ihn einseitig.

    Nachdem die Bourgeoisie die Existenz des Arbeiters auf ein Minimum herabgedrückt, will sie auch noch seine Reproduktionsakte auf ein Minimum beschränken.

    e) Wie wenig ernst es übrigens der Bourgeoisie mit diesen Phrasen und Ratschlägen ist und sein kann, geht aus folgendem hervor:

    Erstens: Die moderne Industrie, indem sie Erwachsne durch Kinder verdrängt, teilt eine wahre Prämie auf das Kindermachen aus.

    Zweitens: Die große Industrie bedarf beständig einer Reservearmee unbeschäftigter Arbeiter für die Zeiten der Überproduktion. Der Hauptzweck des Bourgeois gegenüber dem Arbeiter ist ja überhaupt, die Arbeitsware möglichst wohlfeil zu haben, was nur möglich ist, wenn die Zufuhr dieser Ware möglichst groß ist im Verhältnis zur Nachfrage nach derselben, d.h., wenn möglichst viel Überbevölkerung stattfindet.

    Die Überbevölkerung ist also im Interesse der Bourgeoisie, und sie erteilt dem Arbeiter einen guten Rat, von dem sie weiß, daß er unmöglich auszuführen ist.

    z) Da das Kapital sich nur dann vermehrt, wenn es Arbeiter beschäftigt, so schließt Vermehrung des Kapitals ein Vermehrung des Proletariats, und, <553> wie wir gesehn haben, muß, der Natur des Verhältnisses von Kapital und Arbeit gemäß, die Vermehrung des Proletariats relativ noch schneller vor sich gehn.

    h) Indes die obenerwähnte Theorie, die sich auch gern als Naturgesetz so ausdrückt, daß die Bevölkerung rascher wächst als die Lebensmittel, ist dem Bourgeois um so willkommener, als sie sein Gewissen beschwichtigt, ihm die Hartherzigkeit zur Moralpflicht gemacht, die Folgen der Gesellschaft zu Folgen der Natur gemacht und ihm endlich Gelegenheit gibt, so wohl ruhig dem Untergang des Proletariats durch Hungersnot wie anderen Naturereignissen zuzusehen, ohne sich zu rühren, und andererseits das Elend des Proletariats als seine eigene Schuld zu betrachten und zu bestrafen. Der Proletarier kann ja den Naturinstinkt durch Vernunft zügeln und so durch moralische Überwachung das Naturgesetz aufhalten in seinem schädlichen Entwicklungsgang.

    j) Als Anwendung dieser Theorie kann die Armengesetzgebung betrachtet werden. Rattenvertilgung. Arsenik. Workhouses <Arbeitshäuser> . Pauperismus überhaupt. Tretmühle wieder innerhalb der Zivilisation. Die Barbarei erscheint wieder, aber aus dem Schoß der Zivilisation selbst erzeugt und ihr angehörig; daher aussätzige Barbarei, Barbarei als Aussatzkrankheit der Zivilisation. Die workhouses die Bastillen des Arbeiters. Trennung von Frau und Mann.

    4. Wir kommen jetzt kurz auf die zu sprechen, die die Lage des Arbeiters verbessern wollen durch eine andere Bestimmung des Arbeitslohns.

    Proudhon.

    5. Schließlich unter dem, was philanthropische Ökonomen über den Arbeitslohn bemerkt haben, ist noch eine Ansicht zu erwähnen.

    a) Unter andern Ökonomen hat namentlich Rossi folgendes auseinandergesetzt:

    Der Fabrikant eskomptiert dem Arbeiter nur seinen Anteil am Produkt, weil dieser den Verkauf desselben nicht abwarten kann. Könnte der Arbeiter selbst sich erhalten bis zum Verkauf des Produkts, so würde er als associé nachher seinen Anteil daran geltend machen wie zwischen dem eigentlichen und dem industriellen Kapitalisten. Daß der Anteil des Arbeiters also gerade die Form des Salärs hat, ist ein Zufall, es ist dies das Resultat einer Spekulation, eines besondern Akts, der neben dem Produktionsprozeß nebenbei spielt und kein notwendiges konstitutives Element desselben bildet. Das Salär ist nur eine akzidentelle Form unsers sozialen Zustands. Es gehört nicht not- <554> wendig zum Kapital. Es ist kein zur Produktion unentbehrliches Faktum. Es kann in einer andern Gesellschaftsorganisation verschwinden.

    b) Dieser ganze Witz läuft darauf hinaus: Wenn die Arbeiter genug aufgehäufte Arbeit, d.h. genug Kapital besäßen, um nicht unmittelbar vom Verkauf ihrer Arbeit leben zu müssen, so fiele die Form des Salärs fort. D.h. wenn alle Arbeiter zugleich Kapitalisten wären; d.h. also das Kapital voraussetzen und beibehalten ohne den Gegensatz der salarierten Arbeit, ohne den es nicht existieren kann.

    g) Indes ist dies Zugeständnis mitzunehmen. Das Salär ist keine akzidentelle Form der bürgerlichen Produktion, aber die ganze bürgerliche Produktion ist eine vorübergehende historische Form der Produktion. Alle ihre Verhältnisse Kapital wie Salär wie Grundrente usw., sind vorübergehend und abschaffbar auf einem gewissen Punkt der Entwicklung.

    VII. Die Arbeiterassoziationen

    Ein Moment in der Bevölkerungstheorie war, daß sie die Konkurrenz unter den Arbeitern vermindern will. Die Assoziationen dagegen haben den Zweck, sie aufzuheben und an ihre Stelle die Vereinigung unter den Arbeitern zu setzen.

    Was die Ökonomen gegen die Assoziationen bemerken, ist richtig:

    1. Kosten, die sie den Arbeitern verursachen, meist größer als die Gewinnerhöhung, die sie erlangen wollen. Auf die Dauer können sie den Gesetzen der Konkurrenz nicht widerstehn. Diese Koalitionen rufen hervor neue Maschinen, neue Arbeitsteilung, Deplacement von einem Produktionsort an den andern. Infolge von allem diesem Verminderung des Arbeitslohns.

    2. Gelänge es den Koalitionen, in einem Lande den Arbeitspreis so hoch zu halten, daß der Profit bedeutend fiele im Verhältnis zum Durchschnittsprofit in andern Ländern oder daß das Kapital in seinem Wachstum aufgehalten würde, so wäre die Stockung und der Rückgang der Industrie die Folge, und die Arbeiter wären ruiniert mit ihren Herrn. Denn das ist, wie wir gesehen haben, die Lage des Arbeiters. Seine Lage verschlimmert sich sprungweise, wenn das produktive Kapital wächst, und er ist von vornherein ruiniert, wenn es abnimmt oder stationär bleibt.

    3. Alle diese Einwürfe der bürgerlichen Ökonomisten sind wie gesagt richtig, aber nur richtig von ihrem Gesichtspunkt aus. Handelte es sich in den Assoziationen wirklich nur um das, worum es sich zu handeln scheint, nämlich <555> um die Bestimmung des Arbeitslohns, wäre das Verhältnis von Arbeit und Kapital ein ewiges, so würden diese Koalitionen an der Notwendigkeit der Dinge erfolglos scheitern. Aber sie sind das Mittel der Vereinigung der Arbeiterklasse, der Vorbereitung zum Sturz der ganzen alten Gesellschaft mit ihren Klassengegensätzen. Und von diesem Standpunkt aus lachen die Arbeiter mit Recht über die klugen bürgerlichen Schulmeister, die ihnen vorrechnen, was ihnen dieser Bürgerkrieg an Gefallenen, Verwundeten und Geldopfern kostet. Wer den Gegner schlagen will, wird nicht die Kosten des Kriegs mit ihm diskutieren. Und wie wenig die Arbeiter so engherzig sind, beweist den Ökonomen selbst der Faktor, daß die bestbezahlten Fabrikarbeiter die meisten Koalitionen machen und daß die Arbeiter alles, was sie abknapsen können von ihrem Lohn, auf Bildung politischer und industrieller Assoziationen und Bestreitung [der Kosten] dieser Bewegung verwenden. Und wenn die Herrn Bourgeois und ihre Ökonomen in philanthropischen Augenblicken so gnädig sind, in das Minimum des Arbeitslohns, d.h. des Lebens, etwas Tee oder Rum oder Zucker und Fleisch eingehn zu lassen, so muß es ihnen dagegen ebenso schändlich als unbegreiflich erscheinen, daß die Arbeiter in dies Minimum ein wenig der Kriegskosten gegen die Bourgeoisie einrechnen und daß sie aus ihrer revolutionären Tätigkeit sogar das Maximum ihres Lebensgenusses machen.

    VIII. Positive Seite des Salariats

    Ehe wir schließen, ist noch auf die positive Seite des Salariats aufmerksam zu machen.

    a) Wenn man sagt, positive Seite des Salariats, so sagt man positive Seite des Kapitals, der großen Industrie, der freien Konkurrenz, des Weltmarktes, und ich habe nicht nötig, Ihnen auseinanderzusetzen, wie ohne diese Produktionsverhältnisse weder die Produktionsmittel, die materiellen Mittel zur Befreiung des Proletariats und Stiftung einer neuen Gesellschaft geschaffen worden wären, noch das Proletariat selbst die Vereinigung und Entwicklung genommen hätte, in der es wirklich fähig ist, die alte Gesellschaft und sich selbst zu revolutionieren. Ausgleichung des Arbeitslohnes.

    b) Nehmen wir selbst den Arbeitslohn im Kern seiner Verwerflichkeit, daß meine Tätigkeit zur Ware, daß ich durch und durch verkäuflich werde.

    Erstens: ist dadurch alles Patriarchalische weggefallen, indem nur mehr der Schacher, Kauf und Verkauf die einzige Beziehung, das Geldverhältnis das einzige Verhältnis zwischen Arbeitgeber und Arbeitern bleibt.

    <556> Zweitens: Der Heiligenschein ist überhaupt von allen Verhältnissen der alten Gesellschaft gefallen, indem sie sich in reine Geldverhältnisse aufgelöst haben.

    Ebenso sind alle sogenannten höheren Arbeiten, geistige, künstlerische usw., in Handelsartikel verwandelt worden und haben dadurch ihre alte Weihe verloren. Welch großer Fortschritt war es, daß das ganze Regiment von Pfaffen, Ärzten, Juristen usw., also Religion, Jurisprudenz usw., nur mehr nach ihrem Handelswert bestimmt worden sind .<(von Marx eingefügt) National-Klassenk[ampf], Eigentumsverhältnise>

    (Drittens: Indem die Arbeit zur Ware und als solche der freien Konkurrenz unterworfen wurde, suchte man sie möglichst wohlfeil, d.h. zu möglichst niedrigen Produktionskosten, hervorzubringen. Es ist dadurch alle körperliche Arbeit unendlich leicht und einfach geworden für eine künftige Organisation der Gesellschaft. - Ins Allgemeine zu setzen.)

    Drittens: Indem durch die allgemeine Verkäuflichkeit die Arbeiter alles als von sich trennbar, losschlagbar konstatiert haben, sind sie erst frei geworden von der Unterordnung unter ein bestimmtes Verhältnis. Vorzug, daß der Arbeiter mit seinem Geld machen kann, was er will, sowohl gegen die Naturallieferungen als gegen die rein durch den Stand (feudalen) vorgeschriebene Lebensweise.

    Geschrieben Ende Dezember 1847.

    Nach der Handschrift.

    #Arbeit #Lohn #Ökonomie

  • Karl Liebknecht - Was will der Spartakusbund?
    http://www.mlwerke.de/kl/kl_005.htm

    Rede in einer Versammlung in der Hasenheide in Berlin, 23. Dezember 1918

    Wir müssen uns in diesem Augenblick vor allem völlige Klarheit über die Ziele unserer Politik verschaffen. Wir bedürfen eines genauen Einblickes in den Gang der Revolution; wir haben zu erkennen, was sie bisher gewesen ist, um zu begreifen, worin ihre zukünftige Aufgabe bestehen wird.

    Bis jetzt ist die deutsche Revolution nichts anderes gewesen als ein Versuch zur Überwindung des Krieges und seiner Folgen. Ihr erster Schritt war daher der Abschluß eines Waffenstillstandes mit den feindlichen Mächten und der Sturz der Führer des alten Systems. Die nächste Aufgabe aller entschiedenen Revolutionäre besteht darin, diese Errungenschaften aufrechtzuerhalten und sie zu erweitern.

    Wir sehen, daß der Waffenstillstand, über den die gegenwärtige Regierung mit den feindlichen Mächten verhandelt, von diesen zur Erdrosselung Deutschlands benutzt wird. Das aber ist mit den Zielen des Proletariats unvereinbar; denn eine solche Erdrosselung würde weder mit dem Ideal eines dauernden noch eines menschenwürdigen Friedens übereinstimmen.

    Nicht ein Friede des Augenblicks, nicht ein Friede der Gewalt, sondern ein Friede der Dauer und des Rechts, das ist das Ziel des deutschen wie des internationalen Proletariats. Aber es ist nicht das Ziel der gegenwärtigen Regierung, die, ihrem ganzen Wesen entsprechend, mit den imperialistischen Regierungen der Entente lediglich einen Frieden des Augenblicks zu schließen vermag; und zwar deshalb, weil sie es verabsäumt, an die Fundamente des Kapitals zu rühren.

    Solange der Kapitalismus besteht, sind - das wissen alle Sozialisten sehr wohl - Kriege unvermeidlich. Welche Ursachen sind es gewesen, die zum Weltkriege getrieben haben? Die Herrschaft des Kapitalismus bedeutet die Ausbeutung des Proletariats; sie bedeutet eine ständige und ungehemmte Ausdehnung des Kapitalismus auf dem Weltmarkt. Hier stoßen in scharfem Kontrast die kapitalistischen Mächte der verschiedenen nationalen Gruppen zusammen. Und dieser wirtschaftliche Zusammenstoß führt mit Notwendigkeit zuletzt zu einem Zusammenstoß der politischen und militärischen Waffen - zum Kriege. Man will uns jetzt mit der Idee des Völkerbundes zu beruhigen suchen, der einen dauernden Frieden zwischen den verschiedenen Staaten herbeiführen soll. Als Sozialisten sind wir uns völlig klar darüber, daß ein solcher Völkerbund nichts anderes ist als ein Bündnis der herrschenden Klassen der verschiedenen Staaten untereinander - ein Bündnis, das seinen kapitalistischen Charakter nicht verleugnen kann, gegen das internationale Proletariat gerichtet ist und einen dauernden Frieden nie zu garantieren vermag.

    Die Konkurrenz, das Wesen der kapitalistischen Produktion, bedeutet für uns Sozialisten Brudermord; wir aber fordern im Gegensatz dazu die internationale Gemeinsamkeit der Menschen. Nur der Wille des Proletariats ist auf einen dauernden und menschenwürdigen Frieden gerichtet; nie und nimmer kann der Imperialismus der Entente dem deutschen Proletariat diesen Frieden geben; ihn wird es von seinen Arbeitsbrüdern in Frankreich, Amerika und Italien erhalten. Den Weltkrieg durch einen dauernden und menschenwürdigen Frieden abzuschließen, das also allein vermag die Tatbereitschaft des internationalen Proletariats. So lehrt es uns unsere sozialistische Grundauffassung.

    Jetzt, nach diesem ungeheuren Morden, gilt es fürwahr ein Werk aus einem einzigen Guß zu schaffen. Die ganze Menschheit ist in den glühenden Schmelztiegel des Weltkrieges geworfen worden. Das Proletariat hält den Hammer in der Hand, um daraus eine neue Welt zu formen.

    Nicht nur unter dem Kriege und seiner Verwüstung leidet das Proletariat, sondern im Prinzip an der kapitalistischen Gesellschaftsordnung, der wahren Ursache dieses Krieges. Die kapitalistische Gesellschaftsordnung zu beseitigen, das ist die einzige Rettung des Proletariats aus dem dunklen Verhängnis seines Schicksals.

    Wie aber kann dieses Ziel erreicht werden ? Zur Beantwortung dieser Frage ist es nötig, sich völlig klar darüber zu sein, daß nur das Proletariat selbst in eigener Tat sich aus seiner Knechtschaft erlösen kann. Man hat uns gesagt: Die Nationalversammlung ist der Weg zur Freiheit. Die Nationalversammlung bedeutet aber nichts anderes als eine formelle politische Demokratie. Sie bedeutet durchaus nicht diejenige Demokratie, die der Sozialismus stets gefordert hat. Der Wahlzettel ist sicherlich nicht der Hebel, mit dem die Macht der kapitalistischen Gesellschaftsordnung aus den Fugen gehoben werden kann. Wir wissen, daß eine Reihe von Staaten diese formale Demokratie der Nationalversammlung seit langem besitzt, Frankreich, Amerika, Schweiz. Aber gleichwohl herrscht auch in diesen Demokratien das Kapital.

    Es ist keine Frage, daß sich bei den Wahlen zur Nationalversammlung der Einfluß des Kapitals, seine wirtschaftlich organisierte Überlegenheit in höchstem Maße geltend machen wird. Große Massen der Bevölkerung werden sich unter dem Druck und Einfluß dieser Überlegenheit in Gegensatz zu sich selbst, in Gegensatz zu ihren eigenen und wahren Interessen setzen und ihre Stimmen ihren Feinden geben. Schon aus diesem Grunde wird die Nationalversammlung niemals ein Sieg des sozialistischen Willens sein. Es ist völlig verkehrt, zu glauben, daß in der formalen Demokratie des Parlaments die sichere Voraussetzung und Bedingung für die Verwirklichung des Sozialismus gegeben sei. Vielmehr ist gerade umgekehrt erst der verwirklichte Sozialismus die grundlegende Voraussetzung für eine wahre Demokratie. Das revolutionäre deutsche Proletariat kann von einer Wiedergeburt des alten Reichstages in der neuen Form der Nationalversammlung nichts für seine Ziele erwarten; denn diese Nationalversammlung wird den gleichen Charakter tragen wie die alte »Schwatzbude« am Königsplatz. Wir werden in ihr sicherlich alle die alten Herrschaften wiederfinden, die dort vor dem Kriege und während des Krieges die Geschicke des deutschen Volkes in so verhängnisvoller Weise zu bestimmen suchten. Und wahrscheinlich ist es auch, daß die bürgerlichen Parteien in dieser Nationalversammlung die Mehrheit haben werden. Aber selbst, wenn das nicht der Fall sein sollte, wenn die Nationalversammlung mit einer sozialistischen Mehrheit die Sozialisierung der deutschen Wirtschaft beschließen sollte, so wird ein solcher parlamentarischer Beschluß ein papiernes Dekret bleiben und an dem energischsten Widerstand der Kapitalisten scheitern. Nicht im Parlament, nicht mit seinen Methoden kann der Sozialismus verwirklicht werden; hier ist einzig und allein der außerparlamentarische, revolutionäre Kampf des Proletariats entscheidend. Nur durch ihn ist das Proletariat imstande, die Gesellschaft nach seinem Willen zu formen.

    Die kapitalistische Gesellschaft ist ihrem Wesen nach nichts anderes als die mehr oder minder verhüllte Herrschaft der Gewalt. Ihre Absicht geht jetzt dahin, zu den gesetzlichen Zuständen der früheren »Ordnung« zurückzukehren und die Revolution, die das Proletariat gemacht hat, als einen ungesetzlichen Vorgang, gleichsam als ein geschichtliches Mißverhältnis zu diskreditieren und zu beseitigen. Aber nicht umsonst hat das Proletariat die schwersten Opfer in dem blutigen Kriege gebracht; wir, die Vorkämpfer der Revolution, werden uns nicht von unserem Platz verdrängen lassen. Wir bleiben so lange am Leben, bis wir die Macht des Sozialismus fundiert haben.

    Die politische Macht, die sich das Proletariat am 9. November erobert hat, ist ihm zum Teil schon wieder entrissen worden; entrissen worden ist ihm vor allen Dingen die Macht, die entscheidenden Stellen in der Staatsverwaltung durch die Männer seines Vertrauens zu besetzen. Auch der Militarismus, gegen dessen Herrschaft wir uns erhoben, ist noch am Leben. Wir kennen sehr wohl die Ursachen, die dazu geführt haben, das Proletariat aus seinen Positionen zu verdrängen. Wir wissen, daß die Soldatenräte zu Beginn der revolutionären Entwicklung die Situation nicht immer klar gesehen haben. Es haben sich in ihre Reihe zahlreiche schlaue Rechner eingeschlichen, Konjunkturrevolutionäre, Feiglinge, die nach dem Niederbruch der alten Macht sich an die neue anschlossen, um hier ihre bedrohte Existenz zu salvieren. In zahlreichen Fällen übergaben die Soldatenräte solchen Leuten verantwortungsvolle Stellungen und machten dadurch den Bock zum Gärtner. Andererseits hat die gegenwärtige Regierung die alte Kommandogewalt wiederhergestellt und auf diese Weise den Offizieren die Macht zurückgegeben.

    Wenn jetzt allenthalben in Deutschland ein chaotisches Durcheinander herrscht, so trägt die Verantwortung dafür nicht die Revolution, die die Macht der herrschenden Klassen zu beseitigen suchte, sondern diese herrschenden Klassen selbst und der Brand des Krieges, der von den herrschenden Klassen entzündet worden ist. »Ordnung und Ruhe muß herrschen&rlquo;, so ruft uns die Bourgeoisie zu, und sie meint damit, daß das Proletariat vor ihr kapitulieren solle, um diese Ordnung und Ruhe wiederherzustellen; daß das Proletariat seine Macht in die Hände derjenigen zurückgeben solle, die jetzt unter der Maske der Revolution die Gegenrevolution vorbereiten. Gewiß, eine revolutionäre Bewegung läßt sich nicht auf glattem Parkettboden durchführen; es setzt Splitter und Späne in dem Kampfe um eine neue und höhere Ordnung der Gesellschaft und einen dauernden Frieden der Menschheit.

    Dadurch, daß die Regierung den alten Generälen und Offizieren die Kommandogewalt zu dem Zwecke der Demobilisation der Armee zurückgegeben hat, hat sie die Demobilisation erschwert und zerrüttet. Sicherlich hätte sich die Demobilisation weit ruhiger und ordnungsmäßiger gestaltet, wenn sie der freien Disziplin der Soldaten überlassen worden wäre. Dagegen haben die Generäle, mit der Autorität der Volksregierung ausgerüstet, auf alle Weise versucht, die Soldaten mit Haß gegen die Regierung zu erfüllen. Sie haben die Soldatenräte eigenmächtig abgesetzt, sie haben schon in den ersten Tagen der Revolution das Tragen von roten Fahnen verboten und die roten Fahnen von öffentlichen Gebäuden herunterreißen lassen. Alle diese Vorgänge kommen auf das Schuldkonto der Regierung, die, um die »Ordnung« der Bourgeoisie aufrechtzuerhalten, in Wahrheit die Revolution erstickt, wenn es sein muß, in Blut.

    Und da wagt man, uns anzuklagen, daß wir es seien, die den Terror, den Bürgerkrieg und das Blutvergießen wollen; da wagt man, uns zuzumuten, wir sollten auf unsere revolutionäre Aufgabe verzichten, damit die Ordnung unserer Gegner wiederaufgerichtet werde! Nicht wir sind es, die Blutvergießen wollen. Aber sicher ist es, daß die Reaktion, sobald sie die Macht dazu hat, sich keinen Augenblick besinnen wird, die Revolution im Blut zu ersticken. Erinnern wir uns doch ihrer grausamen und niederträchtigen Schandtaten, mit denen sie sich noch vor wenigen Wochen und Monaten besudelte. In der Ukraine hat sie Henkersarbeit verrichtet, in Finnland hat sie Tausende von Arbeitern gemordet - das sind die Blutspuren an den Händen des deutschen Imperialismus, dessen Wortführer uns revolutionäre Sozialisten jetzt der Propaganda des Terrors und des Bürgerkrieges in ihrer lügenhaften Presse verdächtigen.

    Nein! Wir wollen, daß sich der Umbau der Gesellschaft und der Wirtschaft ohne Unordnung und in aller Friedlichkeit vollziehe. Und wenn Unordnung und Bürgerkrieg entstehen sollten, so werden einzig und allein diejenigen die Schuld tragen, die ihre Herrschaft und ihren Profit stets mit Waffengewalt befestigt und erweitert haben und die auch jetzt wieder versuchen, das Proletariat unter ihr Joch zu beugen.

    Also nicht zur Gewalt und nicht zum Blutvergießen rufen wir das Proletariat auf; aber wir rufen es auf zu revolutionärer Tatbereitschaft und zur Entfaltung all seiner Energie, auf daß es den Neubau der Welt in seine Hände nehme. Wir rufen die Massen der Soldaten und Proletarier dazu auf, an dem Ausbau der Soldaten- und Arbeiterräte tatkräftig fortzuwirken. Wir rufen sie dazu auf, die herrschenden Klassen zu entwaffnen, sich selbst aber zu bewaffnen zum Schutze der Revolution und zur Sicherung des Sozialismus. Das allein gibt uns die Gewähr für die Erhaltung und für den Ausbau der Revolution im Sinne der unterdrückten Volksklassen. Das revolutionäre Proletariat darf keinen Augenblick mehr zögern, die bürgerlichen Elemente aus allen ihren politischen und sozialen Machtstellungen zu entfernen; es muß die ganze Macht selbst in seine Hände nehmen. Gewiß, wir werden zur Durchführung der Sozialisierung des Wirtschaftslebens die Mitwirkung auch der bürgerlichen Intelligenz, der Fachmänner, der Ingenieure brauchen; aber sie werden unter Kontrolle des Proletariats ihre Arbeit verrichten.

    Von allen diesen dringendsten Aufgaben der Revolution hat die gegenwärtige Regierung noch nicht eine einzige in Angriff genommen. Dagegen hat sie alles getan, um die Revolution zurückzubremsen. Jetzt hören wir, daß unter ihrer Mitwirkung draußen auf dem Lande Bauernräte gewählt werden, Räte derjenigen Bevölkerungsschicht, die stets zu den rückständigsten und erbittertsten Feinden des Proletariats gehört hat und die bis auf den heutigen Tag der heftigste Feind des ländlichen Proletariats geblieben ist. All diesen Machenschaften müssen die Revolutionäre fest und entschlossen entgegentreten. Sie müssen von ihrer Macht Gebrauch machen und vor allem mit der Sozialisierung energisch und sicher beginnen.

    Der erste Schritt wird darin bestehen, daß die Waffenlager und die gesamte Rüstungsindustrie vom Proletariat mit Beschlag belegt werden. Dann müssen die industriellen und landwirtschaftlichen Großbetriebe in den Besitz der Gesellschaft überführt werden. Es kann kein Zweifel bestehen, daß sich diese sozialistische Umschaltung der Produktion bei der hohen und stark zentralisierten Form dieser Wirtschaftsgebilde in Deutschland verhältnismäßig leicht und schnell vollziehen läßt. Wir besitzen ferner ein bereits hochentwickeltes Genossenschaftswesen, an dem vor allem auch der Mittelstand interessiert ist. Auch dies ist ein geeignetes Mittel zu einer wirksamen Durchführung des Sozialismus.

    Wir sind uns völlig klar darüber, daß es sich bei dieser Sozialisierung um einen langen und großen Prozeß handelt. Wir verhehlen uns keineswegs die Schwierigkeiten, die dieser Aufgabe entgegenstehen, zumal in der gefährlichen Situation, in der sich unser Volk jetzt befindet. Aber glaubt jemand allen Ernstes, daß sich die Menschen den geeigneten Zeitpunkt für eine Revolution und für die Verwirklichung des Sozialismus nach ihrem Gutdünken und Belieben auszusuchen vermögen? So ist der Gang der Weltgeschichte wahrlich nicht! Jetzt geht es nicht an zu erklären: Für heute und morgen paßt uns die sozialistische Revolution nicht in unseren sorgfältig ausgerechneten Plan; aber übermorgen, wenn wir besser dazu vorbereitet sind, wenn wir wieder Brot und Rohstoffe haben und unsere kapitalistische Produktionsweise sich wieder in vollem Gang befindet, dann wollen wir über die Sozialisierung der Gesellschaft mit uns reden lassen. Nein, das ist eine grundfalsche und lächerliche Auffassung von dem Wesen der geschichtlichen Entwicklung. Man kann sich weder den geeignet erscheinenden Zeitpunkt für eine Revolution aussuchen noch die Revolution nach eigenem Ermessen vertagen. Denn was sind Revolutionen ihrem Wesen nach anderes als große und elementare gesellschaftliche Krisen, deren Ausbruch und Entfaltung nicht von dem Willen einzelner abhängt und die sich, über die Köpfe einzelner hinweg, gleich gewaltigen Gewittern entladen ! Schon Karl Marx hat uns gelehrt, daß die soziale Revolution in eine Krise des Kapitalismus fallen muß. Nun wohl, dieser Krieg ist nichts anderes als eine solche Krise; und darum hat jetzt, wenn irgendwann, die Stunde des Sozialismus geschlagen.

    Am Vorabend der Revolution, in jener Nacht vom Freitag zum Samstag, da hatten die Führer der sozialdemokratischen Parteien noch keine Ahnung, daß die Revolution schon vor der Tür stand. Sie wollten nicht daran glauben, daß die revolutionäre Gärung in den Massen der Soldaten und Arbeiter bereits so weit fortgeschritten sei. Als sie aber dann erfuhren, daß die große Schlacht bereits begonnen habe, da liefen sie alle eilig herbei, weil sie sonst hätten befürchten müssen, daß die gewaltige Bewegung über sie hinwegfluten werde.

    Der entscheidende Augenblick ist gekommen. Töricht und schwächlich sind alle diejenigen, denen er als ungeeignet erscheint und die darüber jammern, daß er gerade jetzt erschienen ist. Auf unsere Tatbereitschaft, auf unseren revolutionären Ernst und Willen kommt es jetzt an. Die große Aufgabe, auf die wir uns so lange vorbereitet haben, drängt der Lösung entgegen. Die Revolution ist da. Sie muß sein! Es handelt sich nicht mehr darum ob, sondern nur noch wie! Die Frage ist gestellt; und aus der Schwierigkeit der Situation, in der wir uns befinden, darf nicht der Schluß gezogen werden, daß jetzt keine Revolution sein solle.

    Ich wiederhole, daß wir diese Schwierigkeit nicht verkennen. Vor allem sind wir uns jener Schwierigkeit bewußt, die darin besteht, daß das deutsche Volk noch keine revolutionäre Erfahrung und Überlieferung besitzt. Andererseits ist aber gerade dem deutschen Proletariat die Aufgabe der Sozialisierung durch mancherlei Umstände wesentlich erleichtert. Die Gegner unseres Programms geben uns zu bedenken, daß es in einer so bedrohlichen Lage, jetzt, wo Arbeitslosigkeit, Mangel an Nahrungsmitteln und Rohstoffen vor der Türe stehen, unmöglich sei, mit der Vergesellschaftung der Wirtschaft zu beginnen. Aber hat die Regierung der kapitalistischen Klasse nicht gerade im Verlauf des Krieges, also in einer mindestens ebenso schwierigen Lage, wirtschaftliche Maßnahmen der durchgreifendsten Art getroffen, Maßnahmen, welche Produktion und Konsumtion grundlegend umgestalteten? Und alle diese Maßnahmen geschahen damals im Dienste des Krieges, zum Zwecke des Durchhaltens, im Interesse des Militarismus und der herrschenden Klasse.

    Die Maßnahmen der Kriegswirtschaft konnten nur durch die Selbstdisziplin des deutschen Volkes durchgeführt werden. Damals stand diese Selbstdisziplin im Dienste des Völkermordens, sie war zum Schaden des Volkes wirksam. Jetzt aber, wo sie im Interesse des Volkes, zu seinem eigenen Nutzen wirken soll, wird sie imstande sein, noch weit größere Leistungen und Umwandlungen zu vollbringen als je zuvor. Im Dienste des Sozialismus wird sie das Werk der Sozialisierung schaffen. Waren es doch gerade die Sozialpatrioten, die jene tief einschneidenden kriegswirtschaftlichen Maßnahmen als Kriegssozialismus bezeichneten, und Scheidemann, dieser gefügige Diener der Militärdiktatur, trat voller Begeisterung dafür ein. Nun, wir dürfen jedenfalls diesen Kriegssozialismus als eine Umbildung unseres Wirtschaftslebens betrachten, die wohl geeignet ist, als Vorbereitung der echten, im Zeichen des Sozialismus stehenden Sozialisierung zu dienen.

    Die Verwirklichung des Sozialismus ist unvermeidlich; sie muß kommen, gerade weil wir die Unordnung, über die man sich jetzt so aufregt, endgültig überwinden müssen. Aber diese Unordnung ist unüberwindlich, solange die Machthaber von gestern, die wirtschaftlichen und politischen Gewalten des Kapitalismus, am Ruder bleiben; denn sie haben dieses Chaos verursacht.

    Die Pflicht der gegenwärtigen Regierung wäre es gewesen, zuzugreifen und schnell und entschieden zu handeln. Aber sie hat die Aufgabe der Sozialisierung nicht um einen Schritt gefördert. Was hat sie in der Ernährungsfrage geleistet? Sie spricht zum Volke: »Du mußt hübsch artig sein und Dich gesittet benehmen, dann wird uns Wilson Lebensmittel schicken.« Das gleiche ruft uns Tag für Tag die gesamte Bourgeoisie zu, und diejenigen, die sich noch vor wenigen Monaten nicht genug darin tun konnten, den Präsidenten von Amerika zu beschimpfen und mit Kot zu bewerfen, sie begeistern sich jetzt für ihn und fallen ihm voller Bewunderung zu Füßen - um Lebensmittel von ihm zu erhalten. Ja freilich! Wilson und seine Genossen werden uns vielleicht helfen, aber sicherlich nur in dem Maße und in der Form, als es den imperialistischen Interessen des Ententekapitalismus entspricht. Jetzt beeilen sich alle offenen und heimlichen Gegner der proletarischen Revolution, Wilson als den guten Freund des deutschen Volkes anzupreisen, aber gerade dieser menschenfreundliche Wilson ist es ja gewesen, der den grausamen Waffenstillstandsbedingungen Fochs seine Billigung erteilt und dadurch dazu beigetragen hat, die Not des Volkes ins unermeßliche zu steigern. Nein, wir revolutionären Sozialisten glauben keinen Augenblick lang an den Schwindel von der Menschenfreundlichkeit Wilsons, der nichts anderes tut und tun kann, als die Interessen des Ententekapitals in kluger Berechnung zu vertreten. Doch wozu dient jener Schwindel, mit dem die Bourgeoisie und die Sozialpatrioten jetzt hausieren gehen, in Wahrheit? Um das Proletariat zu überreden und zu verleiten, die Macht, die es sich durch die Revolution erobert hat, preiszugeben.

    Wir werden nicht darauf hereinfallen. Wir stellen unsere sozialistische Politik auf den granitenen Boden des deutschen Proletariats; wir stellen sie auf den granitenen Boden des internationalen Sozialismus. Wir halten es weder mit der Würde noch mit der revolutionären Aufgabe des Proletariats für vereinbar, daß wir, die wir mit der sozialen Revolution begonnen haben, an die Barmherzigkeit des Ententekapitals appellieren, sondern wir rechnen auf die revolutionäre Solidarität und die internationale Tatbereitschaft der Proletarier Frankreichs, Englands, Italiens und Amerikas. Die Kleinmütigen und Ungläubigen, die jedes sozialistischen Geistes bar sind, rufen uns zu, daß wir Toren seien, auf den Ausbruch einer sozialen Revolution in den Ländern zu hoffen, die siegreich aus diesem Weltkrieg hervorgegangen seien. Wie steht es mit diesem Einwurf? Selbstverständlich wäre es völlig verkehrt, zu glauben, daß schon im nächsten Augenblick, gleichsam auf ein Kommando, die Revolution in den Staaten der Entente ausbrechen wird. Die Weltrevolution, die unser Ziel und unsere Hoffnung ist, ist ein viel zu gewaltiger historischer Prozeß, als daß sie sich Schlag auf Schlag, in Tagen und Wochen entfalten könnte. Die russischen Sozialisten haben die deutsche Revolution vorausgesagt als notwendige Konsequenz der russischen. Aber noch ein volles Jahr nach dem Ausbruch der russischen Revolution war alles bei uns still, bis schließlich doch die Stunde schlug.

    Jetzt herrscht bei den Völkern der Entente begreiflicherweise ein mächtiger Siegestaumel, und die Freude über die Zertrümmerung des deutschen Militarismus, über die Befreiung Belgiens und Frankreichs ist so laut, daß wir ein revolutionäres Echo von seiten der Arbeiterschaft unserer bisherigen Feinde in diesem Augenblick nicht erwarten dürfen. Und außerdem wird die Zensur, die in den Ententeländern noch gebietet, jede Stimme, die zum revolutionären Anschluß an das revolutionäre Proletariat auffordert, gewaltsam unterdrücken. Auch ist nicht zu übersehen, daß die verräterische und verbrecherische Politik der Sozialpatrioten dazu geführt hat, während des Krieges den internationalen Zusammenhang des Proletariats zu zerreißen und zu zerstören.

    Und was für eine Revolution ist es denn eigentlich, die wir jetzt von den Sozialisten Frankreichs, Englands, Italiens und Amerikas erwarten? Welches Ziel und welchen Charakter soll diese Revolution haben? Die Revolution vom 9. November stellte sich in ihrem ersten Stadium die Aufrichtung einer demokratischen Republik zur Aufgabe, sie hatte ein bürgerliches Programm; und wir wissen sehr gut, daß sie diesen Standpunkt auch auf der Stufe ihrer gegenwärtigen Entwicklung in Wahrheit noch nicht überwunden hat. Aber eine Revolution von solcher Art erwarten wir keineswegs von dem Proletariat der Entente, und zwar deswegen nicht, weil Frankreich, England, Amerika und Italien sich seit Jahrzehnten und Jahrhunderten bereits im festen Besitz dieser bürgerlich demokratischen Freiheit befinden, um die wir hier am 9. November gerungen haben. Sie besitzen die republikanische Staatsverfassung, also gerade dasjenige, was uns die gepriesene Nationalversammlung erst bescheren soll; denn das Königtum in England und Italien ist nur eine belanglose Äußerlichkeit, eine Dekoration und eine Fassade. Also wir können von dem Proletariat der Ententestaaten mit Fug gar keine andere als eine soziale Revolution erwarten. Doch wie sind wir zu einer solchen Erwartung berechtigt, wie können wir an das Proletariat der anderen Länder die Forderung einer sozialen Revolution stellen, solange wir selbst sie noch nicht gemacht haben ! Wir müssen also den ersten Schritt dazu tun. Je schneller und entschiedener das deutsche Proletariat mit dem guten Beispiel vorangeht, je schneller und entschiedener wir unsere Revolution zum Sozialismus hin entwickeln, je schneller wird uns das Proletariat der Entente folgen.

    Damit uns aber der große Wurf des Sozialismus gelingt - dazu ist es unbedingt erforderlich, daß die politische Macht dem Proletariat erhalten bleibe. Denn jetzt gibt es kein Schwanken und Zögern mehr, sondern nur noch ein klares Entweder - Oder. Entweder der bürgerliche Kapitalismus fährt fort zu leben und die Erde und die gesamte menschliche Gesellschaft zu beglücken mit seiner Ausbeutung und Lohnsklaverei und der Verewigung der Kriegsgefahr, oder aber das Proletariat besinnt sich auf seine weltgeschichtliche Aufgabe und auf sein Klasseninteresse, das es dazu aufruft, alle Klassenherrschaft für immer aufzuheben.

    Jetzt versucht man von sozialpatriotischer und bürgerlicher Seite, das Volk von dieser seiner geschichtlichen Mission abspenstig zu machen, indem man ihm die Gefahren der Revolution schwarz und gruselig an die Wand malt; indem man in den blutigsten Farben die Not und Zerstörung, den Aufruhr und Schrecken schildert, von denen die Umwälzung der gesellschaftlichen Verhältnisse angeblich begleitet sein wird. Aber diese Schwarzmalerei ist vergebene Liebesmüh ! Denn die Verhältnisse selbst, die Unfähigkeit des Kapitals, das Wirtschaftsleben, das von ihm zerstört wurde, wiederaufzubauen, sie sind es, die das Volk mit eiserner Notwendigkeit auf den Weg der sozialen Revolution treiben werden. Wenn wir die großen Streikbewegungen der letzten Tage mit Aufmerksamkeit betrachten, so erkennen wir deutlich, daß selbst mitten in der Revolution der Konflikt zwischen dem Unternehmertum und der Lohnarbeiterschaft lebendig ist. Der proletarische Klassenkampf ruht nicht, solange sich die Bourgeoisie auf den Trümmern ihrer ehemaligen Herrlichkeit behauptet; er wird erst ruhen in dem Augenblick, wo die soziale Revolution zum siegreichen Ende gelangt ist.

    Das ist es, was der Spartakusbund will.

    Jetzt greift man die Spartakusleute mit allen erdenklichen Mitteln an. Die Presse der Bourgeoisie und der Sozialpatrioten, vom »Vorwärts« bis zur »Kreuz-Zeitung«, strotzt von den abenteuerlichsten Lügen, von den frechsten Verdrehungen, von Entstellungen und Verleumdungen. Was schimpft man uns nicht alles nach? Daß wir den Terror verkünden; daß wir den blutigsten Bürgerkrieg entfesseln wollten; daß wir uns mit Waffen und Munition ausrüsten und den bewaffneten Aufstand vorbereiten. Mit einem Wort: daß wir die gefährlichsten und gewissenlosesten Bluthunde der Welt seien. Diese Lügen sind leicht zu durchschauen. Als ich gleich im Beginn des Krieges ein kleines, mutiges, opferbereites Häuflein von revolutionären Genossen um mich scharte und es dem Krieg und dem Kriegstaumel entgegenwarf, da wurden wir von allen Seiten niedergebrüllt, verfolgt und in den Kerker geworfen. Und als ich es offen und laut aussprach, was damals niemand auszusprechen wagte und was damals noch die wenigsten erkennen wollten: daß Deutschland und seine politischen und militärischen Leiter am Kriege schuldig seien - da hieß es, ich sei ein gemeiner Verräter, ein bezahlter Agent der Entente, ein vaterlandsloser Geselle, der den Untergang Deutschlands wolle. Wir hätten es bequemer haben können, wenn wir geschwiegen oder in den allgemeinen Chor des Chauvinismus und Militarismus eingestimmt hätten. Aber wir zogen es vor, die Wahrheit zu sagen, ohne auf die Gefahr zu achten, in die wir uns dadurch begaben. Jetzt sehen alle, auch diejenigen, die damals gegen uns wüteten, ein, daß das Recht und die Wahrheit auf unserer Seite waren. Jetzt, nach der Niederlage und nach den ersten Tagen der Revolution, sind dem ganzen Volk die Augen geöffnet worden, so daß es erkennt, daß es von seinen Fürsten, seinen Alldeutschen, seinen Imperialisten und Sozialpatrioten in diesen Abgrund seines Unglücks hineingestoßen worden ist. Und gerade jetzt wieder, wo wir abermals unsere Stimme erheben, um dem deutschen Volke den einzigen Weg zu zeigen, der es aus diesem Unglück zur wahren Freiheit und zum dauernden Frieden zu führen vermag, in diesem Augenblick kommen dieselben Menschen, die damals uns und die Wahrheit niederschrien, und nehmen ihren alten Feldzug der Lüge und der Verleumdung gegen uns wieder auf. Mögen sie auch jetzt geifern und schreien, mögen sie wie bellende Hunde hinter uns herlaufen - wir werden unseren geraden Weg, den Weg der Revolution und des Sozialismus, unbekümmert verfolgen, indem wir uns sagen: Viel Feind, viel Ehr! Nur zu wohl wissen wir es, daß die gleichen Verbrecher und Verräter, die im Jahre 1914 das deutsche Proletariat mit der Phrase des Sieges und der Eroberung, mit der Aufforderung zum »Durchhalten« und mit dem niederträchtigen Abschluß des Burgfriedens zwischen Kapital und Arbeit betrogen, daß diejenigen, die auf solche Art den revolutionären Klassenkampf des Proletariats zu ersticken suchten und jeden Streik als wilden Streik während des Krieges mit Hilfe ihres Organisationsapparates und der Behörden niederknebelten - daß sie die gleichen sind, die jetzt, im Jahre 1918, abermals vom Nationalfrieden sprechen und die die Solidarität aller Parteien zum Zweck des Aufbaues unseres Staates proklamieren.

    Dieser neuen Einigung von Proletariat und Bourgeoisie, dieser verräterischen Fortsetzung der Lüge von 1914 soll die Nationalversammlung dienen. Das soll ihre wahre Aufgabe sein. Mit ihrer Hilfe soll der revolutionäre Klassenkampf des Proletariats zum zweiten Male erstickt werden. Aber wir erkennen, daß hinter dieser Nationalversammlung in Wahrheit der alte deutsche Imperialismus steht, der trotz der Niederlage Deutschlands nicht tot ist. Nein, er ist nicht tot; und bleibt er am Leben, so ist das deutsche Proletariat um die Früchte seiner Revolution geprellt.

    Niemals darf das geschehen. Noch ist das Eisen warm, jetzt müssen wir es schmieden. Jetzt oder nie! Entweder wir gleiten zurück in den alten Sumpf der Vergangenheit, aus dem wir in revolutionärem Anlauf versucht haben, uns zu erheben, oder wir setzen den Kampf fort bis zum Sieg und zur Erlösung, bis zur Erlösung der ganzen Menschheit von dem Fluche der Knechtschaft. Damit wir dieses große Werk, die größte und erhebendste Aufgabe, die der menschlichen Kultur je gestellt worden ist, siegreich vollenden, dazu muß das deutsche Proletariat zur Aufrichtung der Diktatur schreiten.

    #auf_deutsch #histoire #politique #révolution #Allemagne #communisme

  • Friedrich Engels - Von der Autorität
    http://www.mlwerke.de/me/me18/me18_305.htm

    Geschrieben zwischen Oktober 1872 und März 1873. Nach: „Almanacco Repubblicano per l’anno 1874“. Aus dem Italienischen.

    Einige Sozialisten haben in letzter Zeit einen regelrechten Kreuzzug gegen das eröffnet, was sie das Autoritätsprinzip nennen. Sie brauchen nur zu sagen, dieser oder jener Akt sei autoritär, um ihn zu verurteilen. Mit diesem summarischen Verfahren wird derart Mißbrauch getrieben, daß es nötig ist, die Angelegenheit ein wenig aus der Nähe zu betrachten. Autorität will in dem Sinn des Wortes, um den es sich hier handelt, soviel besagen wie: Überordnung eines fremden Willens über den unseren; Autorität setzt auf der anderen Seite Unterordnung voraus. Da nun diese zwei Worte einen üblen Klang haben und das Verhältnis, das sie zum Ausdruck bringen, für den untergeordneten Teil unangenehm ist, handelt es sich um die Frage, ob es nicht ein Mittel gibt, anders auszukommen; ob wir nicht - unter den gegenwärtigen gesellschaftlichen Verhältnissen - einen anderen sozialen Zustand ins Leben rufen können, in dem diese Autorität keinen Sinn mehr hat und folglich verschwinden muß. Wenn wir die ökonomischen - industriellen und landwirtschaftlichen - Verhältnisse untersuchen, die die Grundlage der gegenwärtigen bürgerlichen Gesellschaft bilden, so finden wir, daß sie die Tendenz haben, die isolierte Tätigkeit mehr und mehr durch die kombinierte Tätigkeit der Individuen zu ersetzen. An die Stelle der kleinen Werkstätten isolierter Produzenten ist die moderne Industrie getreten, mit großen Fabriken und Werkstätten, in denen Hunderte von Arbeitern komplizierte, mit Dampf angetriebene Maschinen überwachen; die Fuhrwerke und Karren der großen Landstraßen sind abgelöst worden durch die Züge der Eisenbahn, wie die kleinen Ruderboote und Segelfeluken durch die Dampfboote. Maschinen und Dampf bringen selbst die Landwirtschaft nach und nach unter ihre Herrschaft, indem sie langsam aber sicher an die Stelle kleiner Eigentümer große Kapitalisten setzen, die mit Hilfe von Lohnarbeitern große Landflächen bebauen. Überall tritt die kombinierte Tätigkeit, die Komplizierung voneinander abhängender Prozesse, an die Stelle der unabhängigen Tätigkeit der Individuen. Wer aber kombinierte Tätigkeit sagt, sagt Organisation; ist nun Organisation ohne Autorität möglich?

    Nehmen wir einmal an, eine soziale Revolution habe die Kapitalisten entthront, deren Autorität heutzutage die Produktion und die Zirkulation der Reichtümer lenkt. Nehmen wir, um uns ganz auf den Standpunkt der Antiautoritarier zu stellen, weiter an, der Grund und Boden und die Arbeitsinstrumente seien zum kollektiven Eigentum der Arbeiter geworden, die sich ihrer bedienen. Wird die Autorität dann verschwunden sein oder wird sie nur die Form gewechselt haben? Sehen wir zu.

    Nehmen wir als Beispiel eine Baumwollspinnerei. Die Baumwolle muß mindestens sechs aufeinanderfolgende Operationen durchlaufen, bevor sie die Gestalt des Fadens annimmt, Operationen, die - zum größten Teil - in verschiedenen Sälen vor sich gehen. Außerdem braucht man, um die Maschinen in Gang zu halten, einen Ingenieur, der die Dampfmaschine überwacht, Mechaniker für die laufenden Reparaturen und viele ungelernte Arbeiter, die die Produkte von einem Saal in den anderen zu schaffen haben etc. Alle diese Arbeiter, Männer, Frauen und Kinder, sind gezwungen, ihre Arbeit zu einer Stunde zu beginnen und zu beenden, die von der Autorität des Dampfs festgesetzt ist, der sich keinen Deut um die individuelle Autonomie kümmert. Es ist also zuerst einmal nötig, daß die Arbeiter sich über die Arbeitsstunden einigen; sind diese Stunden einmal festgelegt, so ist jedermann ohne jede Ausnahme ihnen unterworfen. Weiterhin treten in jedem Saal und in jedem Augenblick Detailfragen über die Produktionsweise, die Verteilung des Materials etc. auf, Fragen, die sofort gelöst werden müssen, wenn nicht die gesamte Produktion im selben Augenblick zum Stehen kommen soll; ob sie nun auf Entscheid eines an die Spitze jedes Arbeitszweigs gestellten Delegierten gelöst werden oder, wenn dies möglich ist, durch Majoritätsbeschluß, stets wird sich doch der Wille eines jeden unterordnen müssen; das bedeutet, daß die Fragen autoritär gelöst sein werden. Der mechanische Automat einer großen Fabrik ist um vieles tyrannischer, als es jemals die kleinen Kapitalisten gewesen sind, die Arbeiter beschäftigen. Wenigstens was die Arbeitsstunden betrifft, kann man über die Tore dieser Fabriken schreiben: Laßt alle Autonomie fahren, die Ihr eintretet! Wenn der Mensch mit Hilfe der Wissenschaft und des Erfindergenies sich die Naturkräfte unterworfen hat, so rächen diese sich an ihm, indem sie ihn, in dem Maße, wie er sie in seinen Dienst stellt, einem wahren Despotismus unterwerfen, der von aller sozialen Organisation unabhängig ist. Die Autorität in der Großindustrie abschaffen wollen, bedeutet die Industrie selber abschaffen wollen; die Dampfspinnerei vernichten, um zum Spinnrad zurückzukehren.

    Nehmen wir als anderes Beispiel eine Eisenbahn. Auch hier ist die Kooperation einer Unmenge von Individuen absolut notwendig: eine Kooperation, die zu ganz bestimmten Stunden stattfinden muß, damit es zu keinem Unglück kommt. Auch hier ist die erste Bedingung des Betriebs ein dominierender Wille, der jede untergeordnete Frage beiseite schiebt, mag dieser Wille nun durch einen einzelnen Delegierten repräsentiert sein oder durch ein Komitee, dem die Ausführung der Beschlüsse einer Mehrheit von Interessenten übertragen ist. In dem einen wie in dem anderen Fall haben wir es mit einer ganz ausgesprochenen Autorität zu tun. Mehr noch: Was geschähe mit dem ersten abgehenden Zuge, wenn die Autorität der Bahnangestellten über die Herren Reisenden abgeschafft wäre?

    Aber die Notwendigkeit einer Autorität, und zwar einer gebieterischen Autorität, tritt am anschaulichsten bei einem Schiff auf hoher See zutage. Hier hängt, im Augenblick der Gefahr, das Leben aller davon ab, daß alle sofort und absolut dem Willen eines einzelnen gehorchen.

    Jedesmal, wenn ich dergleichen Argumente den wildesten Antiautoritariern unterbreitete, wußten sie mir nichts zu antworten als: „Ah! Das ist wahr, aber hier handelt es sich nicht um eine Autorität, die wir den Delegierten verleihen, sondern um einen Auftrag!“ Diese Herren glauben die Sache verändert zu haben, wenn sie deren Namen verändern. So machen sich diese tiefen Denker über die Welt lustig.

    Wir haben also gesehen, daß einerseits eine gewisse, ganz gleich auf welche Art übertragene Autorität und andererseits eine gewisse Unterordnung Dinge sind, die sich uns aufzwingen unabhängig von aller sozialen Organisation, zusammen mit den materiellen Bedingungen, unter denen wir produzieren und die Produkte zirkulieren lassen.

    Andererseits haben wir gesehen, daß die materiellen Produktions- und Zirkulationsbedingungen durch die Großindustrie und die Großlandwirtschaft unweigerlich erweitert werden und die Tendenz haben, das Feld dieser Autorität mehr und mehr auszudehnen. Es ist folglich absurd, vom Prinzip der Autorität als von einem absolut schlechten und vom Prinzip der Autonomie als einem absolut guten Prinzip zu reden. Autorität und Autonomie sind relative Dinge, deren Anwendungsbereiche in den verschiedenen Phasen der sozialen Entwicklung variieren. Wenn die Autonomisten sich damit begnügten, zu sagen, daß die soziale Organisation der Zukunft die Autorität einzig und allein auf jene Grenzen beschränken wird, in denen die Produktionsbedingungen sie unvermeidlich machen, so könnte man sich verständigen; sie sind indessen blind für alle Tatsachen, die die Sache notwendig machen, und stürzen sich auf das Wort.

    Warum begnügen sich die Antiautoritarier nicht damit, gegen die politische Autorität, den Staat, zu wettern? Alle Sozialisten sind einer Meinung darüber, daß der politische Staat und mit ihm die politische Autorität im Gefolge der nächsten sozialen Revolution verschwinden werden, und das bedeutet, daß die öffentlichen Funktionen ihren politischen Charakter verlieren und sich in einfache administrative Funktionen verwandeln werden, die die wahren sozialen Interessen hüten. Aber die Antiautoritarier fordern, daß der autoritäre politische Staat auf einen Schlag abgeschafft werde, bevor noch die sozialen Bedingungen vernichtet sind, die ihn haben entstehen lassen. Sie fordern, daß der erste Akt der sozialen Revolution die Abschaffung der Autorität sei. Haben diese Herren nie eine Revolution gesehen ? Eine Revolution ist gewiß das autoritärste Ding, das es gibt; sie ist der Akt, durch den ein Teil der Bevölkerung dem anderen Teil seinen Willen vermittels Gewehren, Bajonetten und Kanonen, also mit denkbar autoritärsten Mitteln aufzwingt; und die siegreiche Partei muß, wenn sie nicht umsonst gekämpft haben will, dieser Herrschaft Dauer verleihen durch den Schrecken, den ihre Waffen den Reaktionären einflößen. Hätte die Pariser Kommune nur einen einzigen Tag Bestand gehabt, wenn sie sich gegenüber den Bourgeois nicht dieser Autorität des bewaffneten Volks bedient hätte? Kann man sie nicht, im Gegenteil, dafür tadeln, daß sie sich ihrer nicht umfassend genug bedient hat?

    Also von zwei Dingen eins: Entweder wissen die Antiautoritarier nicht, was sie sagen, und in diesem Fall säen sie nur Konfusion; oder sie wissen es, und in diesem Fall üben sie Verrat an der Bewegung des Proletariats. In dem einen wie in dem anderen Fall dienen sie der Reaktion.

    Federico Engels

  • Der Staat gegen junge Welt
    https://www.jungewelt.de/artikel/402007.in-eigener-sache-der-staat-gegen-junge-welt.html
    D’après le gouvernement allemand l’idée de l’existence de classes sociales constitue une violation des droits de l’homme.

    »Beispielsweise widerspricht die Aufteilung einer Gesellschaft nach dem Merkmal der produktionsorientierten Klassenzugehörigkeit der Garantie der Menschenwürde«,

    Bref, tu appelles les exploiteurs des exploiteurs, alors tu ne respectes pas leur dignité, donc tu fais partie des ennemis des droits de l’homme. #QED

    Ils n’ont vraiment rien pigé ...

    http://www.mlwerke.de/me/me23/me23_605.htm

    Die praktischen Agenten der kapitalistischen Produktion und ihre ideologischen Zungendrescher sind ebenso unfähig, das Produktionsmittel von der antagonistischen gesellschaftlichen Charaktermaske, die ihm heutzutag anklebt, getrennt zu denken, als ein Sklavenhalter den Arbeiter selbst von seinem Charakter als Sklave.
    zitiert aus:
    Karl Marx, Der Akkumulationsprozeß des Kapitals - 22. Verwandlung von Mehrwert in Kapital

    ... mais ils ont tout à fait raison du point de vue capitaliste : ils craignent qu’un jour les exploités s’intéressent autant à la dignité des exploiteurs que ces gens respectent actuellement la dignité des exploités et infortunés.

    P.S. Je sais qu’il y a des exploitrices et infortunées, mais ce petit texte est déjà assez compliqué dans sa version traditionelle, donc je préfère le laisser comme tel au lieu d’en augnenter la complexité par des éléments modernes contreversés.

    #Allemagne #politique #droite #idéologie #capitalisme #WTF

    • Est-ce qu’on a le texte de la réponse du gouvernement à la demande 19/28956 de la gauche ? Parce que déclarer que « la division d’une société selon l’appartenance à une classe orientée vers la production est en contradiction avec la garantie de la dignité humaine », cela veut vraiment dire que le concept de lutte des classes porterait atteinte aux droits humains...
      Outre que le journal june Welt est sur écoute parce qu’il est d’extrême gauche, il a aussi été l’objet d’une polémique à propos de la définition de ce qu’est une publicité politique (interdite par la loi allemande, sauf pour les pullover Benetton apparemment) : Dire dans un spot qu’on est contre la guerre et contre le fascisme serait politique pour certaines radios. Car cela relèverait de la Weltanschauung, de la vision du monde, donc de l’idéologie, donc de la politique.
      L’armée, par contre, peut faire de la pub. Accepter l’idée qu’il faille, le cas échéant, tuer des gens, ce n’est pas une Weltanschauung du tout, c’est comme le capitalisme : c’est l’unique possibilité, l’unique option pour ce monde, la norme, la normalité...

      Unzulässige Reklame? MDR schießt kleine weiße Werbetaube der „jungen Welt“ ab
      Ja, es gibt sie noch, die „junge Welt“ (jW), eine kleine, linke Tageszeitung mit großer, zweifelhafter Geschichte. Um die Menschen daran zu erinnern, hat sie anlässlich ihres 70. Geburtstags eine Werbekampagne entwickelt, die im Wesentlichen aus folgendem Dialog besteht:
      Frau: Was, die gibt’s noch?
      Mann: Ja, am Kiosk.
      Mit dem in der DDR verbreiteten Kinderlied „Kleine weiße Friedenstaube“ verkauft sich das Blatt als „Zeitung gegen Krieg“...
      Mit der DDR-Nationalhymne als „Zeitung für historischen Optimismus“...
      Und mit „Nazis raus“-Rufen als „antifaschistischer Schutzwall“...
      Sechs verschiedene Varianten hat die „junge Welt“ produziert. Sie sollten unter anderem auf „Jump“, der Popwelle des MDR laufen. Doch der öffentlich-rechtliche Sender lehnte ab: Man dürfe ausschließlich Werbung für Produkte und Dienstleistungen ausstrahlen, nicht aber für Weltanschauungen und Ideologien. Die Frage „Was, die gibt’s noch?“ in den Spots ziele aber ausschließlich auf die Weltanschauung ab.

      http://uebermedien.de/12858/mdr-schiesst-kleine-weisse-werbetaube-der-jungen-welt-ab

    • Cela ressemble farouchement à ce qu’on a entendu en France autour de la polémique des réunions non-mixtes au sein de l’Unef (syndicat étudiant connu pour ces combats anti-racistes)... Une « polémique infâme et calomnieuse », comme l’a définie Mélanie Luce, présidente de l’Unef.
      Il y a quand même réussi à affirmer que l’Unef était raciste car ils excluent les blancs à leurs réunions non-mixtes...
      Voir :
      https://seenthis.net/messages/907849

  • Rosa Luxemburg - Die Akkumulation des Kapitals, 26. Kapitel
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_296.htm

    Un an avant la Première Guerre mondiale Rosa Luxemburg explique la raison de la libération des esclaves aux #USA et de la mission « civilisatrice » des puissances coloniales : Ce sont des expressions du besoin de croissance économique par la multiplication des profits. Cette force hors pair entraîne les capitalistes et avec eux le reste du monde dans une course impitoyable et sans limites vers la conquête des ressources naturelles et humaines du monde entier.

    Sowenig die kapitalistische Produktion sich auf die Naturschätze und Produktivkräfte der gemäßigten Zone beschränken kann, vielmehr zu ihrer Entfaltung der Verfügungsmöglichkeit über alle Erdstriche und Klimate bedarf, sowenig kann sie mit der Arbeitskraft der weißen Rasse allein auskommen. Das Kapital braucht zur Nutzbarmachung von Erdstrichen, in denen die weiße Rasse arbeitsunfähig ist, andere Rassen, es braucht überhaupt die unumschränkte Verfügungsmöglichkeit über alle Arbeitskräfte des Erdrunds, um mit ihnen alle Produktivkräfte der Erde - soweit dies in den Schranken der Mehrwertproduktion möglich - mobil zu machen. Diese Arbeitskräfte findet es aber meist in festen Banden überkommener vorkapitalistischer Produktionsverhältnisse, aus denen sie erst „befreit“ <312> werden müssen, um in die tätige Armee des Kapitals enrolliert zu werden. Der Prozeß der Ausscheidung der Arbeitskräfte aus primitiven sozialen Verhältnissen und ihr Aufsaugen durch das kapitalistische Lohnsystem ist eine der unumgänglichen historischen Grundlagen des Kapitalismus. Die englische Baumwollindustrie als erster echt kapitalistischer Produktionszweig wäre unmöglich nicht bloß ohne die Baumwolle der Südstaaten der nordamerikanischen Union, sondern auch ohne die Millionen Afrikaneger, die nach Amerika verpflanzt wurden, um die Arbeitskräfte für die Plantagen zu liefern, und nach dem Sezessionskriege als freies Proletariat der kapitalistischen Lohnarbeiterklasse zugewachsen sind.(8) Die Wichtigkeit des Bezuges von erforderlichen Arbeitskräften aus nichtkapitalistischen Gesellschaften wird dem Kapital sehr fühlbar in der Form der sogenannten Arbeiterfrage in den Kolonien. Der Lösung dieser Frage dienen alle möglichen Methoden der „sanften Gewalt“, um die anderen sozialen Autoritäten und Produktionsbedingungen untergeordneten Arbeitskräfte von diesen loszulösen und dem Kommando des Kapitals zu unterstellen. Aus diesem Bestreben ergeben sich in den Kolonialländern die seltsamsten Mischformen zwischen modernem Lohnsystem und primitiven Herrschaftsverhältnissen.(9) Diese illustrieren handgreiflich die Tat- <313> sache, daß die kapitalistische Produktion ohne Arbeitskräfte aus anderen sozialen Formationen nicht auszukommen vermag.

    #capitalisme #histoire #accumelation #colonialisme #civilisation #racisme

  • prendre l’argent aux pauvres
    http://www.mlwerke.de/me/me23/me23_161.htm

    In London existieren zweierlei Sorten von Bäckern, die „full priced“, die das Brot zu seinem vollen Werte verkaufen, und die „undersellers“, die es unter diesem Werte verkaufen. Letztere Klasse bildet über 3/4 der Gesamtzahl der Bäcker (p. XXXII im „Report“ des Regierungskommissärs H. S. Tremenheere über die „Grievances complained of by the journeymen bakers etc.“, London 1862). Diese undersellers verkaufen, fast ausnahmslos, Brot, das verfälscht ist durch Beimischung von Alaun, Seife, Perlasche, Kalk, Derbyshire-Steinmehl und ähnlichen angenehmen, nahrhaften und gesunden Ingredienzien. (Sieh das oben zitierte Blaubuch, ebenso den Bericht des „Committee of 1855 on the Adulteration of Bread“ und Dr. Hassalls, „Adulterations Detected“, 2nd. edit., London 1861.) Sir John Gordon erklärte vor dem Komitee von 1855, daß „infolge dieser Fälschungen der Arme, der von zwei Pfund Brot täglich lebt, jetzt nicht den vierten Teil des Nahrungsstoffes wirklich erhält, abgesehn von den schädlichen Wirkungen auf seine Gesundheit“. Als Grund, warum „ein sehr großer Teil der Arbeiterklasse“, obgleich wohl unterrichtet über die Fälschungen, dennoch Alaun, Steinmehl etc. mit in den Kauf nimmt, führt Tremenheere (l.c.p. XLVIII) an, daß es für sie „ein Ding der Notwendigkeit ist, von ihrem Bäcker oder dem chandler’s shop <Kramladen> das Brot zu nehmen, wie man es ihnen zu geben beliebt“. Da sie erst Ende der Arbeitswoche bezahlt werden, können sie auch „das während der Woche von ihren Familien verzehrte Brot erst Ende der Woche zahlen“; und, fügt Tremenheere mit Anführung der Zeugenaussagen hinzu: „Es ist notorisch, daß mit solchen Mixturen bereitetes Brot expreß für diese Art Kunden gemacht wird.“ ("It is notorious that bread composed of those mixtures, is made expressly for sale in this manner.") „In vielen englischen Agrikulturdistrikten“ (aber noch mehr in schottischen) „wird der Arbeitslohn vierzehntägig und selbst monatlich gezahlt. Mit diesen langen Zahlungsfristen muß der Agrikulturarbeiter seine Waren auf Kredit kaufen ... Er hat höhere Preise zu zahlen und ist tatsächlich an die Boutique gebunden, die ihm pumpt. So kostet ihm z.B. zu Horningsham in Wilts, wo die Löhnung monatlich, dasselbe Mehl 2 sh. 4 d. per stone, das er sonstwo mit 1 sh. 10 d. zahlt.“ ("Sixth Report" on „Publich Health“ by „The Medical Office of the Privy Council etc.“, 1864, p. 264.) „Die Kattun-Handdrucker von Paisley und Kilmarnock“ (Westschottland) „erzwangen 1853 durch einen strike <Streik> die Herabsetzung des Zahlungstermins von einem Monat auf 14 Tage.“ ("Reports of the Inspectors of Factories for 31st Oct. 1853", p. 34.) Als eine weitere artige Entwicklung des Kredits, den der Arbeiter dem Kapitalisten gibt, kann man die Methode vieler englischer Kohlenbergwerksbesitzer betrachten, wonach der Arbeiter erst Ende des Monats bezahlt wird und in der Zwischenzeit Vorschüsse vom Kapitalisten erhält, oft in Waren, die er über ihren Marktpreis zahlen muß (Trucksystem). „Es ist eine übliche Praxis der Kohlenherren, einmal im Monat auszuzahlen und ihren Arbeitern am Ende jeder dazwischenliegenden Woche Vorschuß zu geben. Dieser Vorschuß wird im Laden gegeben“ (nämlich dem tommy-shop oder dem Meister selbst gehörigen Kramladen). „Die Männer nehmen ihn auf der einen Seite des Ladens in Empfang und geben ihn auf der anderen wieder aus.“ ("Children’s Employment Commission, III. Report", Lond. 1864, p. 38, n. 192.)

  • Scholz’ Rettungsarchitekt : Der Mann hinter der Corona-„Bazooka“ - Politik - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/politik/scholz-rettungsarchitekt-der-mann-hinter-der-corona-bazooka/25918484.html

    Vous voulez savoir comment a fait la banque Goldmann-Sachs pour s’emparer du gouvernail de l’Allemagne économique ? Très bien, lisez ce portrait de l’homme qui a inventé la réponse du gouvernement fédéral au coronavirus. Attention, Goldman-Sachs tient les rênes au ministère des finances par son ex-employé Jörg Kukies, oui, mais ce n’est pas l’unique facteur qui a du poids. Les élections, les autres lobbyistes et les structures démocratiques y sont également pour quelque chose.

    15.06.2020 von Georg Ismar - Vom Juso über Goldman Sachs zum Staatssekretär: Mit Jörg Kukies werde der Bock zum Gärtner gemacht, hieß es - dann pflügte Corona den Garten um.


    Le ministre des finances Olaf Scholz a licencié son secretaire d’état et embauché à sa place le banquier Goldmann-Sachs Jörg Kukies . CC-BY spd-sh sur Flickr .

    Als Jörg Kukies auf viel Geld verzichtete und zum Staatssekretär im Bundesfinanzministerium berufen wurde, schallte es aus dem linken Lager: Da wird doch der Bock zum Gärtner gemacht. Und das auch noch von einem Sozialdemokraten, von Finanzminister Olaf Scholz. 17 Jahre arbeitete Kukies bei der Investmentbank Goldman Sachs, zuletzt als Co-Chef in Deutschland – um dann aus der Wirtschaft in die Bundespolitik zu wechseln, verantwortlich für die Themen Europa und Finanzmarkt.

    Gemäß des Sprichworts pflegt der Ziegenbock den ihm übertragenen Garten nicht, sondern er verwüstet ihn. Hier gab es also den Verdacht, der Ex-Banker könne Gesetze zum Wohle der Finanzwirtschaft schreiben. Nun ist der finanzpolitische Garten mit seiner lange behutsam gepflegten schwarzen Null durch die Coronakrise in der Tat ziemlich umgepflügt worden. Zusammen mit dem nun geplanten zweiten Nachtragshaushalt wird Deutschland in diesem Jahr rund 218,5 Milliarden Euro neue Schulden machen, um den Totalabsturz zu vermeiden.

    Der Rettungsarchitekt

    Kukies ist einer der entscheidenden Rettungsarchitekten und selbst im linken Lager wird manches Vorurteil über ihn revidiert. Wenngleich vor Ausbruch der Krise eines seiner Hauptprojekte am Ende gescheitert ist, die Fusion von Commerzbank und Deutscher Bank. Scholz wollte einen deutschen Bankenchampion, der international mehr Gewicht hat. Es sei ein Problem für eine große Volkswirtschaft wie die deutsche, „dass die Banken (...) nicht die Größe und die Globalität haben, um die Wirtschaft zu begleiten“, so Scholz. Stattdessen galt es zuletzt, mit bis zu neun Milliarden Euro durch einen staatlichen Teileinstieg einen Champion der Luftfahrt zu retten, die Corona-gebeutelte Lufthansa. Ob Scholz und Kukies die richtigen Entscheidungen treffen, wissen sie nicht – keiner hat zuvor eine Pandemie gemanagt.

    Vom Juso zum Banker

    Kukies war als Vorgänger von Andrea Nahles Juso-Chef in Rheinland-Pfalz, bevor er in der Wirtschaft Karriere machte. Anders als zum Beispiel in den USA ist es in Deutschland unüblich, dass ein Investmentbanker in die Politik wechselt, zumal solche Seitenwechsel kritisch beäugt werden. Aber die internationalen Vernetzungen sind immer komplexer geworden, gerade in der Finanzwirtschaft. „Olaf Scholz hatte den Mut, es zu machen“, sagt ein Kenner der damaligen Abläufe.

    Bei der Vermittlung spielte neben der damaligen SPD-Chefin Andrea Nahles auch der hessische Landeschef Thorsten Schäfer-Gümbel sowie der Unternehmer Harald Christ eine Rolle. Scholz veröffentlichte die Personalie am Rande eines G-20-Finanzministertreffens in Buenos Aires – für den mit ihm nach Argentinien gereisten Staatssekretär Thomas Steffen bedeutet Kukies’ Berufung das Aus.

    Verquatscht mit Scholz

    „Ich kannte Olaf Scholz bis dahin nicht, er war ja die Juso-Generation vor mir, ich habe aber damals schon seine Theorieausführungen zur Lage der SPD gelesen“, berichtet der 52-Jährige rückblickend. Das Gespräch zwischen Scholz und Kukies, als es darum ging, ob er als Staatssekretär ins Ministerium wechselt, war am Tag von Scholz’ Vereidigung als Finanzminister und er hatte eigentlich nur 30 Minuten Zeit. Es dauerte dann zwei Stunden. „Wir haben alles durchdekliniert, von ESM-Reform über den Euro- Zonen-Haushalt bis zur deutschen Antwort auf Macron“, berichtet Kukies.

    Statt im Frankfurter Bankenviertel sitzt der eingefleischte Fan des FSV Mainz 05 und passionierte Langstreckenläufer (Bestzeit beim Marathon: 2:47 Stunden) nun im von Ernst Sagebiel konzipierten früheren Prestigebau der Nationalsozialisten mit seinen 2100 Räumen, 17 Treppenhäusern und 6,8 Kilometer langen Fluren. Wenn man ihn fragt, ob er seinen Schritt heute bereut, sagt er: „Klares Nein, im Gegenteil.“

    Der „Bazooka“-Moment

    Er ist quasi der Erfinder der Bazooka. Kukies war es, der intern schnell klarmachte, die Losung müsse lauten: „Whatever it takes“. Ein anderer früherer Goldman-Sachs-Banker, Mario Draghi, hatte auf dem Höhepunkt der Euro-Krise als Notenbankchef mit diesen Worten am 26. Juli 2012 klargemacht, dass die Europäische Zentralbank alles tun werde, um den Euro durch den unbegrenzten Aufkauf von Staatsanleihen zu stabilisieren. Das beruhigte die Märkte.

    Wann war klar, jetzt braucht es die Corona-„Bazooka“? Auf diese Frage antwortet Kukies mit einem Wort: „Lockdown.“ Um dann zu erläutern: „In dem Moment war klar, dass nur noch der Staat stabilisieren kann. Das ist logisch, wenn man Volkswirtschaften überall auf der Welt aus gesundheitlichen Gründen bremsen muss, kann das keine Privatwirtschaft alleine stemmen.“

    War für ihn das zügige staatliche Handeln überraschend? Scholz habe gesagt, „wir müssen jetzt schnell sein, gebt mir was zum Entscheiden“. Die Achse Finanzministerium, Wirtschaftsministerium und Kanzleramt habe „extrem gut, schnell und effizient funktioniert“. Neben knapp 430 Milliarden Euro Hilfen zur Bekämpfung der Pandemiefolgen gibt der Staat 829,2 Milliarden Euro an Garantien. Das Paket ist bewusst sehr üppig dimensioniert.

    Ein wichtiger Baustein sind die Kredite der staatlichen KfW-Bank für Unternehmen, damit eine Insolvenzwelle verhindert werden kann, hier musste wiederholt nachgebessert und dafür grünes Licht der EU-Kommission eingeholt werden. Die Hausbanken hatten sich bei der Beteiligung an den Krediten zögerlich gezeigt, nun übernimmt die KfW bis zu 100 Prozent des Ausfallrisikos. Die Vorarbeit für das – noch nicht final geregelte – deutsch-französische Rettungspaket in Höhe von 500 Milliarden Euro auf EU-Ebene leistete ebenfalls Kukies.

    „Deutschland öffnet den Geldhahn“

    Der „Economist“ schrieb zuletzt: „Deutschland öffnet den Geldhahn“. Die ganzen Maßnahmen inklusive des Konjunkturpakets zeigten, „wie weit sich Deutschland von seiner Karikatur als defizitbesessener Geizkragen entfernt hat“. Es ist ein Paradigmenwechsel, mehr Keynes, weniger schwäbische Hausfrau. Und auch eine gemeinsame Schuldenaufnahme auf europäischer Ebene ist kein Tabu mehr.

    Kukies gab Scholz ein Brüsseler Thinktank-Dokument von 2012 zum Lesen, dass einen Plan des US-Finanzministers Alexander Hamilton aus dem Jahre 1790 als Blaupause auch für befristete Verschuldungsmöglichkeiten der Euro-Staaten zur Befriedung der Krise empfahl. Dem Hamilton-Plan zufolge wurden Kompetenzen auf der Ebene des Zentralstaats gebündelt, um eigene Einnahmen zu erzielen und eigene Verschuldungsfähigkeiten zu ermöglichen. Scholz erwähnte schließlich Hamilton auch in einem „Zeit“-Interview.
    Der Hamilton-Plan für Europa?

    Ein gewagter Plan, gerade bei den Vorbehalten deutscher Steuerzahler. Aber die größte Sorge ist, dass die Krise noch auf den europäischen Finanzsektor überschwappen könnte. Ob noch mal nachgesteuert werden muss? Kukies kann es nicht ausschließen. „Bund und Länder haben jedenfalls alles dafür getan, dass wir besser als viele andere durch die Pandemie gekommen sind.“

    Der Finanzexperte der Linken, Fabio de Masi, findet einige Konditionen des Hilfsprogramms zu lasch. An die Adresse von Kukies gerichtet sagt er, dass das Programm nicht umfassend genug Dividenden- und Boni-Zahlungen bei Inanspruchnahme von Hilfen untersage. So werde für Kredite oberhalb von 500 Millionen Euro ein Verzicht auf Bonuszahlungen lediglich „erwartet“.

    Beim Wirtschaftsstabilisierungsfonds, über den die Lufthansa gerettet werden soll, fordert er, dass auch strenge Klima- und Umweltschutzvorgaben verlangt werden müssten. De Masi lobt bei Kukies, dass er den Bundestagsabgeordneten oft sehr ausführlich Rede und Antwort stehe. „Wenn er in den Ausschuss kommt, fällt das Mittagessen aus. Er ertränkt kritische Fragen in Details, ist aber sehr verbindlich.“ Er sei am Markt sehr gut vernetzt.

    Die Linken sehen „den frühen und den späten Kukies“

    Aber de Masi sagt auch: „Es gibt den frühen Kukies und den späten Kukies.“ Er sei sehr präsent gewesen bis zu den gescheiterten Fusionsgesprächen von Commerzbank und Deutscher Bank. „Danach ist er abgetaucht und hat die Bühne des Parlaments gemieden.“ Kukies sagt, er wisse nicht, wann er mal eine Einladung in einen Ausschuss ausgeschlagen habe. De Masi kritisiert die mangelnde Transparenz über den Lufthansa-Einstieg. „Die Entscheidungen darüber gehören in das Parlament.“ Ferner müsse die Praxis beendet werden, dort Gewinne in Steueroasen auszulagern, und es brauche feste Arbeitsplatzgarantien.

    Die letzten Wochen haben gezeigt: Der Einfluss des Ministeriums, die Verpflichtung kluger Köpfe lassen Scholz’ Entscheidung, als Vizekanzler dieses Ressort zu wählen (und nicht wie Sigmar Gabriel 2013 das Wirtschaftsministerium), als strategisch klug erscheinen. Es gilt als sehr wahrscheinlich, dass er der nächste SPD-Kanzlerkandidat wird – und Kukies könnte dann als Ideengeber noch einmal an Bedeutung gewinnen.

    Le sécretaire d’état Kukies est ni le premier ni l’unique représentant des grandes structures capitalistes au sein du gouvernement, de l’administration, des parlements et tribunaux. Son histoire est intéressante parce qu’elle met en évidence comment l’acteur virtuel que Friedrich Engels appelle ideeller Gesamtkapitalist arrive à vendre ses intérêts particuliers comme l’intérêt général de toute la société. Nous savons que c’est faux car il suffit d’imaginer un meilleur monde pour comprendre que les administrateurs n’ont une place que dans le système présent. Avec lui disparaitront tous les rôles et fonctions qui lui sont essentiels.

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    Friedrich Engels - Anti-Dühring - 3. Abschnitt
    http://www.mlwerke.de/me/me20/me20_239.htm

    Aber weder die Verwandlung in Aktiengesellschaften noch die in Staatseigentum, hebt die Kapitaleigenschaft der Produktivkräfte auf. Bei den Aktiengesellschaften liegt dies auf der Hand. Und der moderne Staat ist wieder nur die Organisation, welche sich die bürgerliche Gesellschaft gibt, um die allgemeinen äußern Bedingungen der kapitalistischen Produktionsweise aufrechtzuerhalten gegen Übergriffe, sowohl der Arbeiter wie der einzelnen Kapitalisten. Der moderne Staat, was auch seine Form, ist eine wesentlich kapitalistische Maschine, Staat der Kapitalisten, der ideelle Gesamtkapitalist . Je mehr Produktivkräfte er in sein Eigentum übernimmt, desto mehr wird er wirklicher Gesamtkapitalist, desto mehr Staatsbürger beutet er aus. Die Arbeiter bleiben Lohnarbeiter, Proletarier. Das Kapitalverhältnis wird nicht aufgehoben, es wird vielmehr auf die Spitze getrieben. Aber auf der Spitze schlägt es um. Das Staatseigentum an den Produktivkräften ist nicht die Lösung des Konflikts, aber es birgt in sich das formelle Mittel, die Handhabe der Lösung

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    IDEOLOGICAL HEGEMONY permeates ideas and social relationships.
    http://www.sociologyindex.com/ideological_hegemony.htm

    Ideological Hegemony arises in a situation where a particular ideology is pervasively reflected throughout a society in all principal social institutions and permeates cultural ideas and social relationships. Ideological hegemony is a system of thought control. Ideological hegemony is linked to a set of ideas and beliefs that act to uphold and justify an existing or desired arrangement of power, authority, wealth and status in a society.

    The kind of ideological hegemony that operates in America is different from the mechanisms used by totalitarian states to maintain control. Hegemony is a concept of Italian Marxist Antonio Gramsci which refers to political and social domination.

    Social power can be exercised within any given society through ideology hegemony. A socialist ideology advocates the transformation of society from capitalism to collective ownership and economic equality. A liberal ideology associated with capitalism and capitalist societies upholds that system as the best, most moral, most desirable form of social arrangement.

    Patriarchal ideology also has this characteristic of asserting claims and beliefs that justify a social arrangement: in this case, male social domination of women. A racist ideology claiming that people can be classified into distinct races and that some races are inferior to others. Racist ideologies are used as justifications for systems of slavery or colonial exploitation.

    Although there is often a dominant ideology in a society, there can also be counter-ideologies that advocate transformation of social relationships. Ideological hegemony operates through many institutions and mechanisms. The focus is on how each of these institutions acts to create and reinforce ideological hegemony. Government regulations can also act to pressure private schools to reproduce bourgeois ideological hegemony.

    #Allemagne #économie #politique #banques #covid-19 #social-démocrates

  • Friedrich Engels - Zur Wohnungsfrage
    http://www.mlwerke.de/me/me18/me18_209.htm

    Geschrieben in der Zeit von Juni 1872 bis Februar 1873.
    Erstmalig veröffentlicht in „Der Volksstaat“, Leipzig 1872, Nr. 51-53, 103 und 104, sowie 1873, Nr. 2, 3, 12, 13, 15, 16. Nach der Ausgabe von 1887.

    Die sogenannte Wohnungsnot, die heutzutage in der Presse eine so große Rolle spielt, besteht nicht darin, daß die Arbeiterklasse überhaupt in schlechten, überfüllten, ungesunden Wohnungen lebt. Diese Wohnungsnot ist nicht etwas der Gegenwart Eigentümliches; sie ist nicht einmal eins der Leiden, die dem modernen Proletariat, gegenüber allen frühern unterdrückten Klassen, eigentümlich sind; im Gegenteil, sie hat alle unterdrückten Klassen aller Zeiten ziemlich gleichmäßig betroffen. Um dieser Wohnungsnot ein Ende zu machen, gibt es nur ein Mittel: die Ausbeutung und Unterdrückung der arbeitenden Klasse durch die herrschende Klasse überhaupt zu beseitigen. - Was man heute unter Wohnungsnot versteht, ist die eigentümliche Verschärfung, die die schlechten Wohnungsverhältnisse der Arbeiter durch den plötzlichen Andrang der Bevölkerung nach den großen Städten erlitten haben; eine kolossale Steigerung der Mietspreise; eine noch verstärkte Zusammendrängung der Bewohner in den einzelnen Häusern, für einige die Unmöglichkeit, überhaupt ein Unterkommen zu finden. Und diese Wohnungsnot macht nur soviel von sich reden, weil sie sich nicht auf die Arbeiterklasse beschränkt, sondern auch das Kleinbürgertum mit betroffen hat.
    ...
    Der Arbeiter tritt dem Krämer gegenüber als Käufer auf, d.h. als Besitzer von Geld oder Kredit, und daher keineswegs in seiner Eigenschaft als Arbeiter, d.h. als Verkäufer von Arbeitskraft. Die Prellerei mag ihn, wie überhaupt die ärmere Klasse, härter treffen als die reicheren Gesellschaftsklassen, aber sie ist nicht ein Übel, das ihn ausschließlich trifft, das seiner Klasse eigentümlich ist.

    Geradeso ist es mit der Wohnungsnot. Die Ausdehnung der modernen großen Städte gibt in gewissen, besonders in den zentral gelegenen Strichen derselben dem Grund und Boden einen künstlichen, oft kolossal steigenden Wert; die darauf errichteten Gebäude, statt diesen Wert zu erhöhn, drücken ihn vielmehr herab, weil sie den veränderten Verhältnissen nicht mehr entsprechen; man reißt sie nieder und ersetzt sie durch andre. Dies geschieht vor allem mit zentral gelegenen Arbeiterwohnungen, deren Miete, selbst bei der größten Überfüllung, nie oder doch nur äußerst langsam über ein gewisses Maximum hinausgehn kann. Man reißt sie nieder und baut Läden, Warenlager, öffentliche Gebäude an ihrer Stelle. Der Bonapartismus hat durch seinen Haussmann in Paris {1} diese Tendenz aufs kolossalste zu Schwindel und Privatbereicherung ausgebeutet; aber auch durch London, Manchester, Liverpool ist der Geist Haussmanns geschritten, und in Berlin und Wien scheint er sich ebenso heimisch zu fühlen. Das Resultat ist, daß die Arbeiter vom Mittelpunkt der Städte an den Umkreis gedrängt, daß Arbeiter- und überhaupt kleinere Wohnungen selten und teuer werden und oft gar nicht zu haben sind, denn unter diesen Verhältnissen wird die Bauindustrie, der teurere Wohnungen ein weit besseres Spekulationsfeld bieten, immer nur ausnahmsweise Arbeiterwohnungen bauen.
    ...
    Wie ist nun die Wohnungsfrage zu lösen? In der heutigen Gesellschaft gerade wie eine jede andere gesellschaftliche Frage gelöst wird: durch die allmähliche ökonomische Ausgleichung von Nachfrage und Angebot, eine Lösung, die die Frage selbst immer wieder von neuem erzeugt, also keine Lösung ist. Wie eine soziale Revolution diese Frage lösen würde, hängt nicht nur von den jedesmaligen Umständen ab, sondern auch zusammen mit viel weitergehenden Fragen, unter denen die Aufhebung des Gegensatzes von Stadt und Land eine der wesentlichsten ist. Da wir keine utopistischen Systeme für die Einrichtung der künftigen Gesellschaft zu machen haben, wäre es mehr als müßig, hierauf einzugehn. Soviel aber ist sicher, daß schon jetzt in den großen Städten hinreichend Wohngebäude vorhanden sind, um bei rationeller Benutzung derselben jeder wirklichen „Wohnungsnot“ sofort abzuhelfen. Dies kann natürlich nur durch Expropriation der heutigen Besitzer, resp. durch Bequartierung ihrer Häuser mit obdachlosen oder in ihren bisherigen Wohnungen übermäßig zusammengedrängten Arbeitern geschehen, und sobald das Proletariat die politische Macht erobert hat, wird eine solche, durch das öffentliche Wohl gebotene Maßregel ebenso leicht ausführbar sein wie andere Expropriationen und Einquartierungen durch den heutigen Staat.

    #capitalisme #logement #urbanisme #révolution #prolétariat

  • Der deutsch-französische Kriegvon 1870/71 - Die Konfrontation zweier Kulturen im Spiegelbild von Zeitzeugen und Zeitzeugnissen
    https://opus.bibliothek.uni-wuerzburg.de/opus4-wuerzburg/frontdoor/deliver/index/docId/12543/file/leipold-winfried-deutschfranzoesischerkrieg1870.pdf


    Il est surprenant de tomber sur une dissertation de 2015 qui est écrite comme si presque 140 annés de recherches et commentaires scientifiques sur cette guerre n’existaient pas. La présentation des témoignages et mentalités de l’époque est certes impressionnante, mais l’auteur surestime largement l’impacte de cet aspect idéologique sur les résultats militaires. L’importance du niveau technologique des armes utilisés par les belligérants, les facteurs économiques et sociales n’ont pas de place dans cet ouvrage alors qu’ils constituent la base sur laquelle se développe chaque expression idéologique et chaque état mental des populations concernées. A ce niveau les articles de Friedrich Engels dans Über den Krieg et de Karls Marx dans La Guerre civile en France contiennent davantage d’informations et analyses alors que ces auteur ne disposaient que d’informations contemporaines.

    Inaugural-Dissertation zur Erlangung der Doktorwürde der Philosophischen Fakultät III der Julius-Maximilians-Universität Würzburg

    Friedrich Engels, Über den Krieg, Geschrieben von Ende Juli 1870 bis Februar 1871, Veröffentlicht in »The Pall Mall Gazette« .
    http://www.mlwerke.de/me/me17/me17_udk.htm

    Karl Marx : La Guerre civile en France (1871)
    https://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/karl-marx-la-guerre-civile-en-france-1871
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_civile_en_France

    Images : Wilhelm Scholz, Das schwarze Gespenst, in : Kladderadatsch Nr. 28 vom 20. Juni 1869
    Anton von Werner, Französischer Krieg, Sturm auf die Spicherer Höhen bei Saarbrücken

    #histoire #France #Allemagne #guerre #1870 #sociologie

  • 1845 - Friedrich Engels - Lage der arbeitenden Klasse in England
    http://www.mlwerke.de/me/me02/me02_430.htm

    Trois ans avant la révolution de 1848 Friedrich Engels décrit la supériorité culturelle du prolétariat à une époque quand double morale et censure empêchent la bourgeoisie de s’intéresser à ses propres auteurs les plus avancés.

    Ich habe manchmal Arbeiter, deren Samtröcke nicht mehr zusammenhalten wollten, mit mehr Kenntnis über geologische, astronomische und andre Gegenstände sprechen hören, als mancher gebildete Bourgeois in Deutschland davon besitzt. Und wie sehr es dem englischen Proletariat gelungen ist, sich eine selbständige Bildung zu erwerben, zeigt sich besonders darin, daß die epochemachenden Erzeugnisse der neueren philosophischen, politischen und poetischen Literatur fast nur von den Arbeitern gelesen werden.

    Der Bourgeois, der Knecht des sozialen Zustandes und der mit ihm verbundenen Vorurteile ist, fürchtet, segnet und kreuzigt sich vor allem, was wirklich einen Fortschritt begründet; der Proletarier hat offne Augen dafür und studiert es mit Genuß und Erfolg. In dieser Beziehung haben besonders die Sozialisten Unendliches zur Bildung des Proletariats getan, sie haben die französischen Materialisten, Helvetius, Holbach, Diderot usw., übersetzt und nebst den besten englischen Sachen in billigen Ausgaben verbreitet. Strauß’ „Leben Jesu“ und Proudhons „Eigentum“ zirkulieren ebenfalls nur unter Proletariern. Shelley, der geniale prophetische Shelley und Byron mit seiner sinnlichen Glut und seiner bittern Satire der bestehenden Gesellschaft haben ihre meisten Leser unter den Arbeitern; die Bourgeois besitzen nur kastrierte Ausgaben, „family editions“, die nach der heuchlerischen Moral von heute zurechtgestutzt sind.

    Die beiden größten praktischen Philosophen der letzten Zeit, Bentham und Godwin, sind, namentlich letzterer, ebenfalls fast ausschließliches Eigentum des Proletariats; wenn auch Bentham unter der radikalen Bourgeoisie eine Schule besitzt, so ist es doch nur dem Proletariat und den Sozialisten gelungen, aus ihm einen Fortschritt zu entwickeln.

    Das Proletariat hat sich auf diesen Grundlagen eine eigene Literatur gebildet, die meist aus Journalen und Broschüren besteht und an Gehalt der ganzen Bourgeoisie-Literatur bei weitem voraus ist.

    #culture #prolétariat #histoire #révolution

  • Friedrich Engels - Dialektik der Natur - Anteil der Arbeit an der Menschwerdung des Affen
    http://www.mlwerke.de/me/me20/me20_444.htm

    die Vorfahren der Berliner, die Weletaben oder Wilzen, aßen ihre Eltern noch im 10. Jahrhundert

    Historische Berlin-Mythen: Verspeisten die Berliner früher ihre Eltern? | Berliner-Kurier.de
    https://www.berliner-kurier.de/berlin/kiez---stadt/historische-berlin-mythen-verspeisten-die-berliner-frueher-ihre-elte

    Prof. Felix Escher: Er wollte zum Ausdruck bringen, dass er die Berliner für ein kulturloses Volk hielt und spottete aus der Ferne gegen die politischen Entwicklungen. In Preußen und Österreich gab es ja im 19. Jahrhundert große slawische Minderheiten, denen man einen minderwertigen Zustand andichtete. Man versuchte, die Dominanz des Germanischen in die Geschichte zurückprojizieren. Engels bringt in diese Debatten eine ironische Lesefrucht ein – auch um das Berliner Gerede zu diskreditieren. Auch Marx hat sich mit den Slawen beschäftigt: Er war der Meinung, dass es bei ihnen kein Privateigentum gegeben hätte.

    Wie kam diese Engels-Glosse in der DDR an?

    Es gab in der Humboldt-Universität in den 1960er-Jahren einen kurzen Kampf über die Anfänge des Feudalismus, wobei auch die Slawen eine Rolle spielten. Der führende DDR-Mediävist Eckhard Müller-Mertens versuchte, die Historizität der Erkenntnisse von Marx und Engels zu hinterfragen, also auf ihren geschichtlichen Gehalt hin zu prüfen. Doch in der Philosophischen Fakultät stieß er auf ganz starke Gegenströmungen von Leuten die fanden: Engels konnte nicht irren.

    Wilzen
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wilzen

    Die Wilzen (auch Wilsen, Wilciken, Welataben) waren ein westslawischer Stammesverband, der im 8. und 9. Jahrhundert im östlichen Mecklenburg, Vorpommern und im Norden Brandenburgs siedelte. Der Stammesverband setzte sich aus namentlich unbekannten Stämmen zusammen, an dessen Spitze ein Samtherrscher oder Großfürst stand. Bis Mitte des 10. Jahrhunderts zerfiel der Stammesverband und es bildete sich eine Reihe von neuen Stämmen, die Ende des 10. Jahrhunderts in den sächsischen Quellen unter der Bezeichnung Lutizen zusammengefasst wurden.

    #Berlin #Geschichte #Kannibalismus #DDR

  • Percy Bysshe Shelley, “The Mask of Anarchy”
    http://knarf.english.upenn.edu/PShelley/anarchy.html


    The Cremation of Percy Bysshe Shelley, oil on canvas, Louis Édouard Fournier (1857-1917)

    Peterloo Massacre
    https://en.wikipedia.org/wiki/Peterloo_Massacre

    Friedrich Engels - Deutsche Zustaende
    http://www.mlwerke.de/me/me02/me02_564.htm

    Brief II, The Northern Star Nr. 417 vom 8. November 1845
    ..
    Die Niederschlagung der Französischen Revolution wurde gefeiert durch die Niedermetzelung von Republikanern im Süden Frankreichs, durch das Auflodern der Scheiterhaufen der Inquisition und die Wiederherstellung des heimischen Despotismus in Spanien und Italien sowie durch die Maulkorbgesetze und „Peterloo“ in England. Wir werden nun sehen, daß die Ereignisse in Deutschland einen ähnlichen Verlauf nahmen.

    Das Königreich Preußen war der erste unter allen deutschen Staaten, der Napoleon den Krieg erklärt hatte. Es wurde damals regiert von Friedrich Wilhelm III., mit dem Spitznamen „der Gerechte“,
    ...
    er kannte nur zwei Gefühle - Furcht und feldwebelhafte Anmaßung. Während der ersten Hälfte seiner Herrschaft war sein vorherrschender Geisteszustand die Furcht vor Napoleon, der ihn mit der Großmut der Verachtung behandelte, indem er ihm die Hälfte seines Königreichs zurückgab, die zu behalten er nicht der Mühe für wert hielt.

    Es war diese Furcht, die ihn antrieb, einer Partei von Halb-und-halb-Reformern - Hardenberg, Stein, Schön, Schamhorst etc. - zu gestatten, an seiner Stelle zu regieren, die eine liberalere Gemeindeorganisation einführten, die Erbuntertänigkeit abschafften, die feudalen Dienste in Rente oder in eine fixe Summe mit fünfundzwanzigjähriger Tilgung verwandelten und vor allem die militärische Organisation einführten, die dem Volk gewaltige Macht verschafft und früher oder später gegen die Regierung gebraucht werden wird.

    The Mask of Anarchy:
    Written on the Occasion of the Massacre at Manchester
    By Percy Bysshe Shelley

    1
    As I lay asleep in Italy
    There came a voice from over the Sea,
    And with great power it forth led me
    To walk in the visions of Poesy.

    2
    I met Murder on the way—
    He had a mask like Castlereagh—
    Very smooth he looked, yet grim;
    Seven blood-hounds followed him:

    3
    All were fat; and well they might
    Be in admirable plight,
    For one by one, and two by two,
    He tossed them human hearts to chew

    4
    Which from his wide cloak he drew.
    Next came Fraud, and he had on,
    Like Eldon, an ermined gown;
    His big tears, for he wept well,
    Turned to mill-stones as they fell.

    5
    And the little children, who
    Round his feet played to and fro,
    Thinking every tear a gem,
    Had their brains knocked out by them.

    6
    Clothed with the Bible, as with light,
    And the shadows of the night,
    Like Sidmouth, next, Hypocrisy
    On a crocodile rode by.

    7
    And many more Destructions played
    In this ghastly masquerade,
    All disguised, even to the eyes,
    Like Bishops, lawyers, peers, or spies.

    8
    Last came Anarchy: he rode
    On a white horse, splashed with blood;
    He was pale even to the lips,
    Like Death in the Apocalypse.

    9
    And he wore a kingly crown;
    And in his grasp a sceptre shone;
    On his brow this mark I saw—
    ’I AM GOD, AND KING, AND LAW!’

    10
    With a pace stately and fast,
    Over English land he passed,
    Trampling to a mire of blood
    The adoring multitude.

    11
    And a mighty troop around,
    With their trampling shook the ground,
    Waving each a bloody sword,
    For the service of their Lord.

    12
    And with glorious triumph, they
    Rode through England proud and gay,
    Drunk as with intoxication
    Of the wine of desolation.

    13
    O’er fields and towns, from sea to sea,
    Passed the Pageant swift and free,
    Tearing up, and trampling down;
    Till they came to London town.

    14
    And each dweller, panic-stricken,
    Felt his heart with terror sicken
    Hearing the tempestuous cry
    Of the triumph of Anarchy.

    15
    For with pomp to meet him came,
    Clothed in arms like blood and flame,
    The hired murderers, who did sing
    `Thou art God, and Law, and King.

    16
    We have waited, weak and lone
    For thy coming, Mighty One!
    Our purses are empty, our swords are cold,
    Give us glory, and blood, and gold.’

    17
    Lawyers and priests, a motley crowd,
    To the earth their pale brows bowed;
    Like a bad prayer not over loud,
    Whispering — `Thou art Law and God.’ —

    18
    Then all cried with one accord,
    `Thou art King, and God, and Lord;
    Anarchy, to thee we bow,
    Be thy name made holy now!’

    19
    And Anarchy, the Skeleton,
    Bowed and grinned to every one,
    As well as if his education
    Had cost ten millions to the nation.

    20
    For he knew the Palaces
    Of our Kings were rightly his;
    His the sceptre, crown, and globe,
    And the gold-inwoven robe.

    21
    So he sent his slaves before
    To seize upon the Bank and Tower,
    And was proceeding with intent
    To meet his pensioned Parliament

    22
    When one fled past, a maniac maid,
    And her name was Hope, she said:
    But she looked more like Despair,
    And she cried out in the air:

    23
    `My father Time is weak and gray
    With waiting for a better day;
    See how idiot-like he stands,
    Fumbling with his palsied hands!

    24
    `He has had child after child,
    And the dust of death is piled
    Over every one but me—
    Misery, oh, Misery!’

    25
    Then she lay down in the street,
    Right before the horses’ feet,
    Expecting, with a patient eye,
    Murder, Fraud, and Anarchy.

    26
    When between her and her foes
    A mist, a light, an image rose,
    Small at first, and weak, and frail
    Like the vapour of a vale:

    27
    Till as clouds grow on the blast,
    Like tower-crowned giants striding fast,
    And glare with lightnings as they fly,
    And speak in thunder to the sky,

    28
    It grew — a Shape arrayed in mail
    Brighter than the viper’s scale,
    And upborne on wings whose grain
    Was as the light of sunny rain.

    29
    On its helm, seen far away,
    A planet, like the Morning’s, lay;
    And those plumes its light rained through
    Like a shower of crimson dew.

    30
    With step as soft as wind it passed
    O’er the heads of men — so fast
    That they knew the presence there,
    And looked, — but all was empty air.

    31
    As flowers beneath May’s footstep waken,
    As stars from Night’s loose hair are shaken,
    As waves arise when loud winds call,
    Thoughts sprung where’er that step did fall.

    32
    And the prostrate multitude
    Looked — and ankle-deep in blood,
    Hope, that maiden most serene,
    Was walking with a quiet mien:

    33
    And Anarchy, the ghastly birth,
    Lay dead earth upon the earth;
    The Horse of Death tameless as wind
    Fled, and with his hoofs did grind
    To dust the murderers thronged behind.

    34
    A rushing light of clouds and splendour,
    A sense awakening and yet tender
    Was heard and felt — and at its close
    These words of joy and fear arose

    35
    As if their own indignant Earth
    Which gave the sons of England birth
    Had felt their blood upon her brow,
    And shuddering with a mother’s throe

    36
    Had turnèd every drop of blood
    By which her face had been bedewed
    To an accent unwithstood,—
    As if her heart had cried aloud:

    37
    `Men of England, heirs of Glory,
    Heroes of unwritten story,
    Nurslings of one mighty Mother,
    Hopes of her, and one another;

    38
    `Rise like Lions after slumber
    In unvanquishable number,
    Shake your chains to earth like dew
    Which in sleep had fallen on you —
    Ye are many — they are few.

    39
    `What is Freedom? — ye can tell
    That which slavery is, too well —
    For its very name has grown
    To an echo of your own.<

    40
    `’Tis to work and have such pay
    As just keeps life from day to day
    In your limbs, as in a cell
    For the tyrants’ use to dwell,

    41
    `So that ye for them are made
    Loom, and plough, and sword, and spade,
    With or without your own will bent
    To their defence and nourishment.

    42
    `’Tis to see your children weak
    With their mothers pine and peak,
    When the winter winds are bleak,—
    They are dying whilst I speak.

    43
    `’Tis to hunger for such diet
    As the rich man in his riot
    Casts to the fat dogs that lie
    Surfeiting beneath his eye;

    44
    `’Tis to let the Ghost of Gold
    Take from Toil a thousandfold
    More than e’er its substance could
    In the tyrannies of old.

    45
    `Paper coin — that forgery
    Of the title-deeds, which ye
    Hold to something of the worth
    Of the inheritance of Earth.

    46
    `’Tis to be a slave in soul
    And to hold no strong control
    Over your own wills, but be
    All that others make of ye.

    47
    `And at length when ye complain
    With a murmur weak and vain
    ’Tis to see the Tyrant’s crew
    Ride over your wives and you—
    Blood is on the grass like dew.

    48
    `Then it is to feel revenge
    Fiercely thirsting to exchange
    Blood for blood — and wrong for wrong —
    Do not thus when ye are strong.

    49
    `Birds find rest, in narrow nest
    When weary of their wingèd quest;
    Beasts find fare, in woody lair
    When storm and snow are in the air,

    50
    `Asses, swine, have litter spread
    And with fitting food are fed;
    All things have a home but one—
    Thou, Oh, Englishman, hast none!

    51
    `This is Slavery — savage men,
    Or wild beasts within a den
    Would endure not as ye do—
    But such ills they never knew.

    52
    `What art thou Freedom? O! could slaves
    Answer from their living graves
    This demand — tyrants would flee
    Like a dream’s dim imagery:

    53
    `Thou art not, as impostors say,
    A shadow soon to pass away,
    A superstition, and a name
    Echoing from the cave of Fame.

    54
    `For the labourer thou art bread,
    And a comely table spread
    From his daily labour come
    In a neat and happy home.

    55
    `Thou art clothes, and fire, and food
    For the trampled multitude—
    No — in countries that are free
    Such starvation cannot be
    As in England now we see.

    56
    `To the rich thou art a check,
    When his foot is on the neck
    Of his victim, thou dost make
    That he treads upon a snake.

    57
    `Thou art Justice — ne’er for gold
    May thy righteous laws be sold
    As laws are in England — thou
    Shield’st alike the high and low.

    58
    `Thou art Wisdom — Freemen never
    Dream that God will damn for ever
    All who think those things untrue
    Of which Priests make such ado.

    59
    `Thou art Peace — never by thee
    Would blood and treasure wasted be
    As tyrants wasted them, when all
    Leagued to quench thy flame in Gaul.

    60
    `What if English toil and blood
    Was poured forth, even as a flood?
    It availed, Oh, Liberty,
    To dim, but not extinguish thee.

    61
    `Thou art Love — the rich have kissed
    Thy feet, and like him following Christ,
    Give their substance to the free
    And through the rough world follow thee,

    62
    `Or turn their wealth to arms, and make
    War for thy belovèd sake
    On wealth, and war, and fraud—whence they
    Drew the power which is their prey.

    63
    `Science, Poetry, and Thought
    Are thy lamps; they make the lot
    Of the dwellers in a cot
    So serene, they curse it not.

    64
    `Spirit, Patience, Gentleness,
    All that can adorn and bless
    Art thou — let deeds, not words, express
    Thine exceeding loveliness.

    65
    `Let a great Assembly be
    Of the fearless and the free
    On some spot of English ground
    Where the plains stretch wide around.

    66
    `Let the blue sky overhead,
    The green earth on which ye tread,
    All that must eternal be
    Witness the solemnity.

    67
    `From the corners uttermost
    Of the bonds of English coast;
    From every hut, village, and town
    Where those who live and suffer moan
    For others’ misery or their own.2

    68
    `From the workhouse and the prison
    Where pale as corpses newly risen,
    Women, children, young and old
    Groan for pain, and weep for cold—

    69
    `From the haunts of daily life
    Where is waged the daily strife
    With common wants and common cares
    Which sows the human heart with tares—

    70
    `Lastly from the palaces
    Where the murmur of distress
    Echoes, like the distant sound
    Of a wind alive around

    71
    `Those prison halls of wealth and fashion,
    Where some few feel such compassion
    For those who groan, and toil, and wail
    As must make their brethren pale—

    72
    `Ye who suffer woes untold,
    Or to feel, or to behold
    Your lost country bought and sold
    With a price of blood and gold—

    73
    `Let a vast assembly be,
    And with great solemnity
    Declare with measured words that ye
    Are, as God has made ye, free—

    74
    `Be your strong and simple words
    Keen to wound as sharpened swords,
    And wide as targes let them be,
    With their shade to cover ye.

    75
    `Let the tyrants pour around
    With a quick and startling sound,
    Like the loosening of a sea,
    Troops of armed emblazonry.

    76
    `Let the charged artillery drive
    Till the dead air seems alive
    With the clash of clanging wheels,
    And the tramp of horses’ heels.

    77
    `Let the fixèd bayonet
    Gleam with sharp desire to wet
    Its bright point in English blood
    Looking keen as one for food.

    78
    `Let the horsemen’s scimitars
    Wheel and flash, like sphereless stars
    Thirsting to eclipse their burning
    In a sea of death and mourning.

    79
    `Stand ye calm and resolute,
    Like a forest close and mute,
    With folded arms and looks which are
    Weapons of unvanquished war,

    80
    `And let Panic, who outspeeds
    The career of armèd steeds
    Pass, a disregarded shade
    Through your phalanx undismayed.

    81
    `Let the laws of your own land,
    Good or ill, between ye stand
    Hand to hand, and foot to foot,
    Arbiters of the dispute,

    82
    `The old laws of England — they
    Whose reverend heads with age are gray,
    Children of a wiser day;
    And whose solemn voice must be
    Thine own echo — Liberty!

    83
    `On those who first should violate
    Such sacred heralds in their state
    Rest the blood that must ensue,
    And it will not rest on you.

    84
    `And if then the tyrants dare
    Let them ride among you there,
    Slash, and stab, and maim, and hew,—
    What they like, that let them do.

    85
    `With folded arms and steady eyes,
    And little fear, and less surprise,
    Look upon them as they slay
    Till their rage has died away.

    86
    `Then they will return with shame
    To the place from which they came,
    And the blood thus shed will speak
    In hot blushes on their cheek.

    87
    `Every woman in the land
    Will point at them as they stand—
    They will hardly dare to greet
    Their acquaintance in the street.

    88
    `And the bold, true warriors
    Who have hugged Danger in wars
    Will turn to those who would be free,
    Ashamed of such base company.

    89
    `And that slaughter to the Nation
    Shall steam up like inspiration,
    Eloquent, oracular;
    A volcano heard afar.

    90
    `And these words shall then become
    Like Oppression’s thundered doom
    Ringing through each heart and brain,
    Heard again — again — again—

    91
    `Rise like Lions after slumber
    In unvanquishable number—
    Shake your chains to earth like dew
    Which in sleep had fallen on you—
    Ye are many — they are few.’

    1. The following stanza is found in the Wise MS. and in Mary Shelley’s edition of 1839, but is wanting in the Hunt MS. and in the first edition of 1832:—

    ’Horses, oxen, have a home,
    When from daily toil they come;
    Household dogs, when the wind roars,
    Find a home within warm doors.’

    2. The following stanza is found (cancelled) at this place in the Wise MS.:—

    ’From the cities where from caves,
    Like the dead from putrid graves,
    Troops of starvelings gliding come,
    Living Tenants of a tomb.’

    Percy Bysshe Shelley 4. August 1792 in Field Place, Sussex; † 8. Juli 1822 im Meer bei Viareggio in der italienischen Provinz Toskana)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Percy_Bysshe_Shelley#Rezeption

    Seine Schriften blieben politisch nicht unwirksam, sie hatten etwa Einfluss auf die Chartisten. Eleanor Marx, die jüngste Tochter von Karl Marx, stellte die Bedeutung Shelleys für die Arbeiterbewegung mit den Worten heraus: „Ich habe meinen Vater und Engels wieder und wieder darüber sprechen hören, und ich habe dasselbe von den vielen Chartisten gehört, die ich glücklicherweise als Kind kennenlernen durfte.“ Sie hatten außerdem Einfluss auf einen politisch verstandenen Vegetarismus: In den Notes zu Queen Mab begründete er seine Forderung nach einem vegetarischen „Zustand der Gesellschaft, in der alle Energien des Menschen in die Schaffung gänzlichen Glücks gelenkt werden sollen“.
    ...
    Jeremy Corbyn rezitierte am 27. Juni 2017 in seiner Ansprache beim Glastonbury Festival aus Shelleys Gedicht Mask Of Anarchy:

    “Rise like Lions after slumber
    In unvanquishable number—
    Shake your chains to earth like dew
    Which in sleep had fallen on you—
    Ye are many—they are few.”

    und ermutigte die anwesenden jungen Leute, ihre gemeinsame Macht zu erkennen, durch die sie die Welt verändern könnten.

    #poésie #royaume_uni #Frankenstein #romatisme #anarchisme

  • Karl Marx: Ökonomisch-philosophische Manuskripte
    3. Manuskript - Kritik der Hegelschen Dialektik und Philosophie überhaupt
    http://www.mlwerke.de/me/me40/me40_568.htm

    Es sind nun die positiven Momente den Hegelschen Dialektik – innerhalb der Bestimmung der Entfremdung – zu fassen.

    a) Das Aufheben, als gegenständliche, die Entäußerung in sich zurücknehmende Bewegung. – Es ist dies die innerhalb den Entfremdung ausgedrückte Einsicht von der Aneignung des gegenständlichen Wesens durch die Aufhebung seiner Entfremdung, die entfremdete Einsicht in die wirkliche Vergegenständlichung des Menschen, in die wirkliche Aneignung seines gegenständlichen Wesens durch die Vernichtung der entfremdeten Bestimmung der gegenständlichen Welt, durch ihre Aufhebung, in ihrem entfremdeten Dasein, wie der Atheismus als Aufhebung Gottes das Werden des theoretischen Humanismus, der Kommunismus als Aufhebung des Privateigentums die Vindikation des wirklichen menschlichen Lebens als seines Eigentums ist, das Wenden des praktischen Humanismus ist, oder der Atheismus ist den durch Aufhebung der Religion, der Kommunismus der durch Aufhebung des Privateigentums mit sich vermittelte Humanismus. Erst durch die Aufhebung dieser Vermittelung – die aber eine notwendige Voraussetzung ist – wird den positiv von sich selbst beginnende, der positive Humanismus.

    Aber Atheismus, Kommunismus sind keine Flucht, keine Abstraktion, kein Verlieren der von dem Menschen erzeugten gegenständlichen Welt, seinen zur Gegenständlichkeit herausgebornen Wesenskräfte, keine zur unnatürlichen, unentwickelten Einfachheit zurückkehrende Armut. Sie sind vielmehr erst das wirkliche Werden, die wirklich für den Menschen gewordne Verwirklichung seines Wesens und seines Wesens als eines wirklichen.

    MIA: K. Marx - Manuscrits de 1844
    Critique de la dialectique de Hegel et de sa philosophie en général
    https://www.marxists.org/francais/marx/works/1844/00/km18440000/km18440000_5.htm

    Considérons maintenant les moments positifs de la dialectique de Hegel - à l’intérieur de la détermination de l’aliénation.

    C’est, exprimée à l’intérieur de l’aliénation, ridée de l’appropriation de l’essence objective par la suppression de son aliénation. C’est la compréhension aliénée de l’objectivation réelle de l’homme, de l’ap­pro­priation réelle de son essence objective par l’anéantissement de la détermination aliénée du monde objectif, par sa suppression dans son existence aliénée, - de même que l’athéisme, suppression de Dieu, est le devenir de l’humanisme théorique, que le communis­me, abolition de la propriété privée, est la revendication de la vie réelle de l’homme comme sa propriété, le deve­nir de l’humanisme pratique ; en d’autres termes, l’athéisme est l’humanisme ramené à lui-même par le moyen terme de la suppression de la religion, le communisme est l’humanisme ramené à lui-même par celui de l’abolition de la propriété privée. Ce n’est que par la sup­pression de ce moyen terme - qui est toutefois une condition préalable nécessaire - que naît l’humanisme qui part positivement de lui-même, l’humanisme positif.

    Mais l’athéisme et le communisme ne sont pas une fuite, une abstraction, une perte du monde objectif engendré par l’homme, une perte de ses forces essentielles qui ont pris une forme objective. Ils ne sont pas une pauvreté qui retourne à la simplicité contre nature et non encore développée. Ils sont bien plutôt, pour la pre­mière fois, le devenir réel, la réalisation devenue réelle pour l’homme de son essence, et de son essence en tant qu’essence réelle.

    Economic and Philosophic Manuscripts of 1844
    Critique of Hegel’s Philosophy in General
    https://www.marxists.org/archive/marx/works/1844/manuscripts/hegel.htm

    It is now time to formulate the positive aspects of the Hegelian dialectic within the realm of estrangement.

    (a) Supersession as an objective movement of retracting the alienation into self. This is the insight, expressed within the estrangement, concerning the appropriation of the objective essence through the supersession of its estrangement; it is the estranged insight into the real objectification of man, into the real appropriation of his objective essence through the annihilation of the estranged character of the objective world, through the supersession of the objective world in its estranged mode of being. In the same way atheism, being the supersession of God, is the advent of theoretic humanism, and communism, as the supersession of private property, is the vindication of real human life as man’s possession and thus the advent of practical humanism, or atheism is humanism mediated with itself through the supersession of religion, whilst communism is humanism mediated with itself through the supersession of private property. Only through the supersession of this mediation – which is itself, however, a necessary premise – does positively self-deriving humanism, positive humanism, come into being.

    But atheism and communism are no flight, no abstraction, no loss of the objective world created by man – of man’s essential powers born to the realm of objectivity; they are not a returning in poverty to unnatural, primitive simplicity. On the contrary, they are but the first real emergence, the actual realisation for man of man’s essence and of his essence as something real.

    Marx and Engels Collected Works
    https://www.marxists.org/archive/marx/works/cw/index.htm

    many of the most valued works of Marx and Engels were translated by Progress Publishers in the USSR and some other works by other publishers, and are in the public domain, and may be found in the Marx-Engels archive on marxists.org.

    #philosophie #religion #athéisme #dialectique

  • Petit cours rapide et intensif de marxisme
    http://www.mlwerke.de/me/me_mew.htm


    Voici une sélection de textes qui vous permettra de briller dans toute réunion de gauche. Pas besoin d’apprendre l’allemand et de lire les 42 volumes des oeuvres complètes de Karls Marx et Friedrich Engels, on vous équipera de phrases et de notions que chaque membre d’une gauche quelconque est censé connaître mais ne saura pas citer - surtout pas en allemand.

    Attention, afin d’éviter de vous rendre ridicule il vous faudra revoir et corriger les traductions des textes classique fournies par Google.

    –---------

    Karl Marx - Thesen über Feuerbach (1845)
    http://www.mlwerke.de/me/me03/me03_005.htm

    „These 11: Die Philosophen haben die Welt nur verschieden interpretiert;
    es kömmt drauf an, sie zu verändern.“

    –---------

    Karl Marx/Friedrich Engels - Manifest der Kommunistischen Partei (1847/1848)
    http://www.mlwerke.de/me/me04/me04_459.htm

    Ein Gespenst geht um in Europa - das Gespenst des Kommunismus. Alle
    Mächte des alten Europa haben sich zu einer heiligen Hetzjagd gegen dies
    Gespenst verbündet, der Papst und der Zar, Metternich und Guizot,
    französische Radikale und deutsche Polizisten.

    Die Geschichte aller bisherigen Gesellschaft ist die Geschichte von
    Klassenkämpfen.

    Proletarier aller Länder, vereinigt euch!

    –---------

    Karl Marx - Der achtzehnte Brumaire des Louis Bonaparte (1851/1852)
    http://mlwerke.de/me/me08/me08_115.htm

    „Hegel bemerkte irgendwo, daß alle großen weltgeschichtlichen Tatsachen
    und Personen sich sozusagen zweimal ereignen. Er hat vergessen,
    hinzuzufügen: das eine Mal als Tragödie, das andere Mal als Farce.“

    –---------

    Karl Marx - Der Bürgerkrieg in den Vereinigten Staaten (1861)
    http://mlwerke.de/me/me15/me15_339.htm

    "Was die Sklavenhalter also „den Süden“ nennen, umfaßt mehr als drei
    Viertel des bisherigen Gebiets der Union. Ein großer Teil des so
    beanspruchten Gebiets befindet sich noch im Besitz der Union und müßte
    ihr erst aberobert werden. Sämtliche sogenannte Grenzstaaten aber, auch
    die im Besitz der Konföderation befindlichen, waren nie eigentliche
    Sklavenstaaten. Sie bilden vielmehr das Gebiet der Vereinigten Staaten,
    worin das System der Sklaverei und das System der freien Arbeit
    nebeneinander existieren und um die Herrschaft streiten, das eigentliche
    Schlachtfeld zwischen Süd und Nord, zwischen Sklaverei und Freiheit.

    Der Krieg der südlichen Konföderation ist also kein Verteidigungskrieg,
    sondern ein Eroberungskrieg, ein Eroberungskrieg zur Ausbreitung und
    Verewigung der Sklaverei.
    ...
    In den nördlichen Staaten, wo Negersklaverei praktisch unausführbar,
    würde die weiße Arbeiterklasse nach und nach auf das Niveau des
    Helotentums niedergedrückt werden. Es entspräche dies völlig dem laut
    verkündeten Grundsatz, daß nur gewisse Rassen der Freiheit fähig sind,
    und wie die eigentliche Arbeit im Süden das Los des Negers, so im Norden
    das des Deutschen und Irländers, oder ihrer unmittelbaren Nachkommen.

    Der gegenwärtige Kampf zwischen Süd und Nord ist also nichts als ein
    Kampf zweier sozialer Systeme, des Systems der Sklaverei und des Systems
    der freien Arbeit. Weil beide Systeme nicht länger friedlich auf dem
    nordamerikanischen Kontinent nebeneinander hausen können, ist der Kampf
    ausgebrochen. Er kann nur beendet werden durch den Sieg des einen oder
    des andern Systems."

    –---------

    Karl Marx/Friedrich Engels - Der Amerikanische Bürgerkrieg (1862)
    http://www.mlwerke.de/me/me15/me15_486.htm

    Dieser Artikel ist eine weitere der Reportagen mit denen Marx und Engels
    den amerikanischen Sezessionskrieg 1861/1862 von seinem Beginn bis zum
    Siegt der Unionisten/Nordstaaten analysierten und kommentierten. Man
    findet sie alle in einem Sammelband des Dietz-Verlages, wenn man sie
    sich nicht aus der MEW-Gesamtausgabe zusamensuchen will.

    –---------

    Karl Marx - Lohn Preis und Profit (1865)
    http://www.mlwerke.de/me/me16/me16_101.htm

    „9. Der Wert der Arbeit

    Wir haben gesehn, daß er in der Tat nichts ist als die Bezeichnung für
    den Wert der Arbeitskraft, gemessen an den zu ihrer Erhaltung
    notwendigen Warenwerten. Da der Arbeiter aber seinen Arbeitslohn erst
    nach Verrichtung der Arbeit erhält und außerdem weiß, daß, was er dem
    Kapitalisten tatsächlich gibt, seine Arbeit ist, so erscheint ihm der
    Wert oder Preis seiner Arbeitskraft notwendigerweise als Preis oder Wert
    seiner Arbeit selbst. Ist der Preis seiner Arbeitskraft gleich 3
    Schilling, worin 6 Arbeitsstunden vergegenständlicht, und arbeitet er 12
    Stunden, so betrachtet er diese 3 Schilling notwendigerweise als den
    Wert oder Preis von 12 Arbeitsstunden, obgleich diese 12 Arbeitsstunden
    sich in einem Wert von 6 Schilling vergegenständlichen. Hieraus folgt
    zweierlei:

    Erstens. Der Wert oder Preis der Arbeitskraft nimmt das Aussehn des
    Preises oder Werts der Arbeit selbst an, obgleich, genau gesprochen,
    Wert und Preis der Arbeit sinnlose Bezeichnungen sind.

    Zweitens. Obgleich nur ein Teil des Tagewerks des Arbeiters aus
    bezahlter, der andre dagegen aus unbezahlter Arbeit besteht und gerade
    diese unbezahlte oder Mehrarbeit den Fonds konstituiert, woraus der
    Mehrwert oder Profit sich bildet, hat es den Anschein, als ob die ganze
    Arbeit aus bezahlter Arbeit bestünde.

    Dieser täuschende Schein ist das unterscheidende Merkmal der Lohnarbeit
    gegenüber andern historischen Formen der Arbeit. Auf Basis des
    Lohnsystems erscheint auch die unbezahlte Arbeit als bezahlt. Beim
    Sklaven umgekehrt erscheint auch der bezahlte Teil seiner Arbeit als
    unbezahlt.“

    –---------

    Karl Marx - Der Bürgerkrieg in Frankreich
    http://www.mlwerke.de/me/me17/me17_319.htm

    Über den als « Pariser Kommune » bekannten Volksaufstand in Folge der
    Niederlage Frankreichs gegen die deutschen truppen im Jahr 1871

    "Als die Pariser Kommune die Leitung der Revolution in ihre eigne Hand
    nahm; als einfache Arbeiter zum erstenmal es wagten, das
    Regierungsprivilegium ihrer „natürlichen Obern“, der Besitzenden,
    anzutasten, und, unter Umständen von beispielloser Schwierigkeit, ihre
    Arbeit bescheiden, gewissenhaft und wirksam verrichteten ... da wand
    sich die alte Welt in Wutkrämpfen beim Anblick der roten Fahne, die, das
    Symbol der Republik der Arbeit über dem Stadthause wehte.

    Und doch war dies die erste Revolution, in der die Arbeiterklasse offen
    anerkannt wurde als die einzige Klasse, die noch einer
    gesellschaftlichen Initiative fähig war; anerkannt selbst durch die
    große Masse der Pariser Mittelklasse - Kleinhändler, Handwerker,
    Kaufleute -, die reichen Kapitalisten allein ausgenommen.

    Die Kommune hatte sie gerettet durch eine weise Erledigung jener immer
    wiederkehrenden Ursache des Streits unter der Mittelklasse selbst, der
    Frage zwischen Schuldnern und Gläubigern. Derselbe Teil der Mittelklasse
    hatte sich 1848 bei der Unterdrückung des Arbeiteraufstandes vom Juni
    beteiligt; und unmittelbar darauf war er durch die konstituierende
    Versammlung ohne alle Umstände seinen Gläubigern zum Opfer gebracht worden.

    Aber dies war nicht der einzige Grund, weswegen er sich jetzt an die
    Arbeiter anschloß. Er fühlte, daß es nur noch eine Wahl gab: die Kommune
    oder das Kaisertum, gleichviel unter welchem Namen."

    –---------

    Friedrich Engels
    Die Lage der arbeitenden Klasse in England.
    http://www.mlwerke.de/me/me02/me02_225.htm

    Nach eigner Anschauung und authentischen Quellen
    Geschrieben Mitte November 1844 bis Mitte März 1845 in Barmen.

    –---------

    P.S. Rien ne vous empêche d’étudier vraiment ces textes dont la plupart est traduit en Francais et publié dans l’internet. Les localiser vous évitera de citer les traductions Google mis à disposition par Seenthis.

    #Allemand #marxisme

  • Gründungserklärung Arbeitskreis YOUR TURN – Linksliberal in der Linksjugend | Emanzipatorische Linke
    https://emanzipatorischelinke.wordpress.com/2016/04/27/gruendungserklaerung-arbeitskreis-your-turn-linksli


    Back to the future - Avec le soutien de la tendance Emanzipatorische Linke (EmaLi) un nouveau groupe libéral est en train de s’établir au sein de l’association de jeunesse du parti de gauche Die Linke . C’est un peu comme dans la phrase de Karl Marx qui cite Hegel en ajoutant que l’histoire a l’habitude de nous présenter sous forme de farce les versions 2.x d’évènements historiques.

    Quelques uns se rappellent encore des années 1970 quand l’organisation de jeunesse du parti libéral allemand FDP défendait des positions libertaires de gauche radicales. Ses membres se joignaient aux autres organisations de gauche après sa séparation du parti qui allait plus tard renverser le chancellier Schmidt et initier la première guerre d’intervention en Yougoslavie.

    Actuellement on nous prépare le spectacle à l’envers en constituant un groupe au sein du parti Die Linke qui introduit le bric à brac idéologique libertaire étatsunien dans une organisation fondée sur les traditions du mouvement ouvrier allemand. Il est difficile de trouver une farce plus ridicule ; espérons alors que le spectacle ne connaisse qu’un succès limité. On n’a pas besoin de farce sanglante causée par des gens qui n’ont rien compris.

    „Ihr führt Krieg? Ihr fürchtet euch vor einem Nachbar? So nehmt doch die Grenzsteine weg – so habt ihr keinen Nachbar mehr.“ Friedrich Nietzsche

    Unser Leben besteht aus Linien und Mauern, die wir uns selber setzen. In der Kultur, in der Wirtschaft, in der Freizeit: Was könnten wir erreichen, wenn wir den Ballast der Tradition abwerfen? Wie sähe eine Gesellschaft aus, die sich nicht erdreistet den Individuen ihr Leben vorzuschreiben? Was für eine Freiheit könnte allein schon wirtschaftlich möglich sein? Grenzen, seien sie kulturell oder ökonomisch, sind eine Erfindung der Vergangenheit. Wir können mehr. Deswegen, frei nach Nietzsche: Nieder mit den Zäunen!

    Heute wohl mehr denn je haben wir die Chancen! Die Digitale Revolution und das Fortschreiten der Automatisierung haben das Fenster der Emanzipation weit aufgestoßen. Wo unbefristete Arbeit früher der Normalfall war, schwindet sie heute wie unsere endlichen Ressourcen. Wo Kommunikation früher teuer und schwerfällig war, ist sie heute rasant und egalitär. Wir können kaum verleugnen, dass wir heute an der Schwelle zu einer Zeit stehen, in der Arbeit neu definiert wird. Diese gilt es auf Basis unserer demokratischen Grundordnung zu gestalten.

    Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_18_Brumaire_de_Louis_Bonaparte
    http://classiques.uqac.ca/classiques/Marx_karl/18_brumaine_louis_bonaparte/18_brumaine_louis_bonaparte.pdf

    Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce Causidière pour Danton, Louis Blanc pour Robespierre, la Montagne de 1848 à 1951 pour la Montagne de 1793 à 1795, le neveu pour l’oncle. Et
    nous constatons la même caricature dans les circonstances où parut la deuxième édition du 18 Brumaire.

    Karl Marx - Der achtzehnte Brumaire des Louis Bonaparte
    http://www.mlwerke.de/me/me08/me08_111.htm

    Hegel bemerkte irgendwo, daß alle großen weltgeschichtlichen Tatsachen und Personen sich sozusagen zweimal ereignen. Er hat vergessen, hinzuzufügen: das eine Mal als Tragödie, das andere Mal als Farce. Caussidière für Danton, Louis Blanc für Robespierre, die Montagne von 1848-1851 für die Montagne von 1793-1795, der Neffe für den Onkel. Und dieselbe Karikatur in den Umständen, unter denen die zweite Auflage des achtzehnten Brumaire herausgegeben wird!

    #Allemagne #gauche #wtf