La bête noire du soccer israélien | Janie Gosselin | Moyen-Orient
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Mais même des partisans qui condamnent la violence et les insultes de leurs pairs disent qu’ils n’accepteraient jamais de voir un joueur arabe se joindre à l’équipe. Roni Reznik décrit Beitar comme sa « deuxième femme » - ce qui fait sourire sa femme, Ronit. L’homme de 58 ans fait partie du club d’« ultras » de Jérusalem, un groupe de 4000 fans surnommé La Familia. Même s’il condamne l’agressivité des plus jeunes, il s’oppose fermement à l’embauche d’un joueur arabe. « Nous n’aimons pas les Arabes, dit-il. Les gens des autres clubs ne les aiment pas beaucoup non plus. Le directeur de Beitar ne peut pas amener un Arabe. Ça ferait beaucoup de problèmes, ce ne serait pas bon. »