https://www.facebook.com

  • Fest’Inc 2023, le Festival de l’inclusion numérique dans le Pas de Calais

    https://www.framboise314.fr/festinc-2023-le-festival-de-linclusion-numerique-dans-le-pas-de-calais

    Le Festival du numérique inclusif c’est :

    Un Festival grand public sur le bassin minier de la région de Lens
    Un festival pour comprendre et apprendre tous ensemble sur les enjeux du numérique au quotidien.
    Un festival gratuit ouvert à tous et toutes.

    Fest’Inc : Le Festival de l’Inclusion Numérique du bassin minier
    – Les matins, des temps pour réfléchir, des tables rondes avec des spécialistes.
    – Les après-midi des ateliers pour essayer les outils numériques, les pépites du territoire, les actions inspirantes…

    L’association CLX sera présente vendredi et offrira 20 ordinateurs au CCAS de Sallaumines.

    Pour participer inscrivez vous sur : https://framaforms.org/inscription-au-festinc-du-31-mars-et-1er-avril-2023-1677655008

    La page FaceBook de Fest’Inc : https://www.facebook.com/profile.php?id=100088929534176

  • Montélimar : projet de bétonisation d’une zone verte - Pétition « Sauvons le parc des Alexis »
    https://ricochets.cc/Montelimar-projet-de-betonisation-d-une-zone-verte-Petition-Sauvons-le-par

    VOIR de plus près : https://www.facebook.com/people/Collectif-de-sauvegarde-du-parc-des-Alexis/100090567406710 https://www.francebleu.fr/infos/societe/montelimar-une-plaine-des-sports-sur-le-parc-des-alexis-8790399 Zad à montelo ??? Le collectif de sauvegarde du parc des Alexis a lancé une pétition pour sauver notre beau parc. Endroit préféré des promeneurs Montiliens mais également des villages alentours, celui-ci est menacé. Nous disons Stop au bitumage oui 👍 à la préservation de la nature. (...) #Les_Articles

    https://www.change.org/p/sauvons-le-parc-des-deux-saisons

  • Rassemblement-manif Valence samedi 18 mars : la révolte déborde à 49.3°
    https://ricochets.cc/Rassemblement-manif-Valence-samedi-18-mars-la-revolte-deborde-a-49-3o.html

    Un RDV à Valence pour tous les révoltés, les grévistes, les manifestants qui n’ont pas piscine, les ex ou nouveaux gilets jaunes, les syndiqués ou pas, les chomeurs en fin de droits raccourcis, les RSA bientôt obligés au travail forcé, les jeunes bientôt forcés au SNU, les femmes toujours surexploitées, les retraités déjà dans la misère, les jeunes déjà dans la galère, les écolos et les amis des animaux, les exploités de toute sorte qui n’osent pas faire grève sous la menace du licenciement, de l’autoritarisme (...) #Les_Articles

    https://www.facebook.com/events/1224686964819973?ref=newsfeed

  • Ce n’est pas le gouvernement qui gouverne
    https://ricochets.cc/En-democratie-il-n-y-a-pas-de-gouvernements.html

    En écho au fameux « ce n’est pas la rue qui gouverne », rappelons-nous que dans une démocratie ce n’est pas le gouvernement qui gouverne, ni même un parlement de représentants. La démocratie est forcément directe, exercée à une échelle locale par un nombre réduit de personnes. Donc : Toute démocratie réelle est impossible tant qu’existent le capitalisme, l’Etat, la société de masse techno-industrielle et la quête de délivrance - De plus, ce système fabrique des individus de plus en plus inaptes à toute forme de (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Autoritarisme, régime policier, (...)

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.facebook.com/763992522/videos/760843375318690

  • Le destin tragique du chanteur des Pogues qui aurait voulu redonner à la musique traditionnelle irlandaise quelque lettre de noblesse en pogottant dans des flaques de bière. Le jeune Shane, biberonné à la stout ale dès l’âge de 6 ans, découvre la jungle urbaine en intégrant la Westminster School de Londres d’où il finit par se faire virer pour détention et trafic de drogues. De frasques éthylo-narcotiques en déglingues psychiatriques, il tourne comme un forcené avec son groupe à travers le monde enchaînant parfois 363 concerts en une année. En 2016, il se retrouve en fauteuil roulant suite à une mauvaise chute (fracture du bassin) et depuis cet accident, continue à se fracasser les quelques neurones qui lui restent en buvant comme un trou.

    Le docu de Arte sur Shane McGowan et les Pogues, initialement Pogue Mahone de l’irlandais póg mo thóin (embrasse mon cul).

    https://www.arte.tv/fr/videos/110270-000-A/ma-vie-avec-les-pogues

  • Un congrès CGT sous haute tension pour le mouvement syndical et féministe
    https://blogs.mediapart.fr/resyfem/blog/180223/un-congres-cgt-sous-haute-tension-pour-le-mouvement-syndical-et-femi
    Resyfem

    Fin mars 2023, aura lieu le congrès confédéral de la CGT et ça promet d’être houleux : remise en cause de la candidature de Marie Buisson par un camp sectaire et viriliste, du critère de « parité » sur les listes des candidats à la CEC... Les enjeux d’un congrès décisif pour les syndicalistes féministes, l’ensemble de la CGT et tout le mouvement syndical.

    Une campagne virulente de remise en cause de la candidature de Marie Buisson au poste de secrétaire générale de la CGT a commencé très vite après son annonce. Elle s’est notamment traduite, ces dernières semaines, par la multiplication d’articles à charge dans la presse1.

    D’où viennent ces attaques, et pourquoi autant d’énergie déployée pour la faire échouer ?

    Il s’agit d’une offensive des tendances sectaires de la CGT qui entendent bloquer toute logique unitaire et d’ouverture aux urgences environnementales et à une lutte des classes qui prenne en compte les oppressions spécifiques liées au sexisme et au racisme. En entretenant une atmosphère de guerre interne, ils tentent au passage le coup double de réhabiliter leurs partisans les plus controversés.

    Des attaques violentes aux formes inédites

    Les détracteurs de Marie Buisson s’appuient sur des tensions réelles au sein de l’organisation, en lien avec le mode de gouvernance et les choix stratégiques de Philippe Martinez.

    Ce mécontentement se cristallise sur sa décision de faire participer la CGT à l’initiative "Plus jamais ça !"2. Une sorte de coalition des opposants à ce projet s’est constituée, et reproche à Marie Buisson la décision du secrétaire général !

    Dans les faits, et conformément aux statuts de la CGT, la candidature de Marie Buisson est proposée non pas par le secrétaire général, mais par un vote majoritaire de la commission exécutive confédérale (CEC). Elle bénéficie donc de la confiance et du soutien de la direction confédérale - pas spécialement inféodée à Philippe Martinez.
    Pourtant, en rupture totale avec les pratiques statutaires de l’organisation, des réunions entre des fédérations et entre certaines unions départementales ont été organisées en janvier pour remettre en cause cette candidature. S’exerçant en dehors de tout mandat, cette démarche a choqué en interne.

    La réunion improvisée des fédérations a tenté d’imposer une candidature alternative, sortant du chapeau le nom de Sébastien Menesplier, secrétaire de la fédération Mines Energie, censé représenter une voie "médiane" préservant "l’unité" de la CGT. Toutefois, l’opposition réelle à la candidature de Marie Buisson étant minoritaire, la démarche n’a pas pu aboutir.

    Devant cet échec, la création d’un poste de co-secrétaire, correspondant de fait à une mise sous tutelle de l’intéressée, a alors été proposée. Du jamais vu pour le secrétariat général confédéral.

    Cette réunion a également été le prétexte à une remise en question de l’un des critères de validation des candidatures à la prochaine direction de la CGT : l’obligation pour les organisations de base de proposer au moins une femme parmi leurs candidat·es. Ce critère rend en effet caduques plusieurs candidatures notoires, en particulier celles d’Olivier Mateu, dirigeant de l’union départementale des Bouches-du-Rhône et candidat décrié au poste de secrétaire général et de Benjamin Amar, accusé de viol par une militante il y a plusieurs mois.

    Ces candidats n’ont en effet pas réussi à présenter au moins une femme sur leur liste !

    En réaction à cette offensive misogyne scandaleuse, des dizaines de camarades femmes de la CGT ont pris l’initiative d’un texte de soutien à Marie Buisson. Il a recueilli des centaines de signatures de militantes, dont des membres du bureau confédéral et a été envoyé à toutes les structures de la CGT3.

    Contre la lutte féministe en interne, on prend les mêmes et on recommence

    A l’origine de ces pratiques délétères et de ces pressions violentes contre la candidature de Marie Buisson - parce qu’elle est une femme et une dirigeante syndicale porteuse d’une ligne unitaire et d’ouverture - nous retrouvons les partisans d’une CGT repliée sur elle-même, aux pratiques antidémocratiques, anti-statutaires, viriliste, développant une conception réductrice de la lutte des classes.

    Ce type de responsables syndicaux est par ailleurs engagé dans une autre bataille, à plus long cours, celle de garder la mainmise sur leurs baronnies et de soigner leur impunité au sein d’une organisation qui leur laisse de moins en moins de place.

    En effet, la contestation de Marie Buisson s’inscrit dans le contexte d’un débat houleux sur les violences sexistes et sexuelles au sein de la CGT. Un débat d’autant plus exacerbé qu’il a concerné directement plusieurs cadres dirigeants, pour des faits très graves mettant en péril l’outil syndical et le transformant, par endroits, en repères masculinistes hostiles aux femmes et a fortiori à leur accession à des postes à responsabilités.

    En 2016, Régis Vieceli, secrétaire du syndicat du nettoiement de la Ville de Paris soutenu par la fédération des services publics, est accusé de violences sexistes et sexuelles4 par une dizaine de femmes, et de violences physiques contre une militante de la CGT Petite enfance. Malgré le scandale public qui a éclaté en 2018, Régis Vieceli est toujours en place5. Face à la suppression brutale des délégations syndicales de 498 syndiqué.es CGT de la Ville de Paris par la fédération des services publics en pleine mobilisation pour les retraites à l’hiver 2020, des centaines de militant·es en désaccord avec ces pratiques ont été contraint·es de quitter le syndicat, dont une majorité de femmes.

    A l’été 2022, c’est Marilyne Poulain, dirigeante confédérale emblématique des luttes de la CGT pour la régularisation des travailleurs.euses sans papiers qui démissionnait de tous ses mandats, dénonçant des pratiques sexistes et antidémocratiques de certains des membres du syndicat à Paris6.

    Deux ans après, les résultats sont là : une CGT fragilisée à la Ville de Paris, perdant 10 points aux élections professionnelles de décembre 2022. Et le volet judiciaire continue : un procès se profile car Régis Vieceli a porté plainte en diffamation contre Christine Derval, une des militantes qui a brisé l’omerta, et contre Philippe Martinez, en tant que responsable légal de la cellule de veille qui a enquêté sur l’affaire. Une double peine pour la camarade qui avait dû quitter la CGT Ville de Paris dans ce contexte autoritaire et brutal.

    Le 22 février 2022, Benjamin Amar, membre de la CEC, porte-parole de la CGT Val-de-Marne, est suspendu de tous ses mandats nationaux à la suite d’une plainte pour viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie contre lui. A rebours, il est soutenu par l’union départementale du Val-de-Marne dont il est issu, qui refuse de le mettre en retrait7.

    Baptiste Talbot, coordinateur CGT Fonction publique, déjà fervent soutien de Régis Vieceli lors du bras de fer au sein de la Ville de Paris, démissionne alors de son mandat à la CEC et accuse notamment Resyfem8 de participer à une sorte de complot féministe !

    Benjamin Amar sera réintégré dans ses mandats nationaux fin août, lorsque la justice prononce un classement sans suite, c’est-à-dire qu’elle indique ne pas être en mesure de juger l’affaire, ce qui en aucun cas ne signifie qu’il est innocenté.

    Cette décision confédérale entièrement dépendante de la justice pénale est incompréhensible pour une organisation qui se revendique féministe, dispense des formations à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et ne peut donc ignorer l’incapacité de la justice patriarcale à condamner plus de 1% des viols. Ce choix, qui a provoqué un tollé, a renforcé le camp masculiniste dans sa remise en cause de la cellule de veille confédérale sur les violences sexistes et sexuelles internes à la CGT.

    Lors du comité confédéral national9 des 1 et 2 février 2023, c’est le camp féministe qui a tenu bon sur les critères de présence de femmes sur les listes pour la validation des candidatures au prochain congrès confédéral ; et qui a engrangé une victoire avec le vote, à une très large majorité, du cadre commun de lutte contre les violences sexistes et sexuelle au sein de la CGT.

    Se sachant minoritaires, les tenants d’une ligne sectaire et sexiste ont alors refusé un vote indicatif sur la candidature de Marie Buisson. Une validation à ce stade, entérinant une fois pour toute sa candidature, les aurait privés de toute chance de victoire finale. En attendant le congrès, où ils espèrent un retournement de situation, ils peuvent ainsi poursuivre leur travail de sape. Et tant pis si cela disperse les forces syndicales en plein mouvement social sur les retraites.

    L’avenir de la CGT engagé

    Malgré leurs derniers échecs, les partisans d’une défaite de Marie Buisson et d’une légitimation des candidatures d’Olivier Mateu ou de Benjamin Amar n’ont pas rendu les armes et espèrent bien empêcher, lors du congrès, l’application du critère honni (l’obligation pour toute structure de présenter au moins une candidature de femme pour être élu à la CEC). Tout dépendra donc du rapport de force à ce moment. Prendre conscience de ce qui se joue à la CGT et prendre parti pour le camp féministe est donc impératif pour contrecarrer une régression.

    Si les évènements qui entourent la contestation de la candidature de Marie Buisson ne sont pas sans rappeler la succession de Bernard Thibault en 2013 10, la CGT ne peut ignorer les évolutions de la société : une urgence climatique incontestable, des attaques incessantes et d’une violence inouïe du néolibéralisme macronien dont les femmes figurent parmi les premières victimes, un mouvement féministe mondial (#metoo) qui a réussi à mettre en lumière le caractère systémique des violences sexistes et sexuelles y compris dans le syndicalisme... Sacrifier une candidature féminine bénéficiant d’un soutien majoritaire et représentant une ligne unitaire et d’ouverture, pour les petits profits d’une minorité sectaire et sexiste serait mortifère.

    Ce qui est en jeu aujourd’hui dans ce climat d’intimidation et de violences, c’est non seulement la présence pleine et entière de femmes au sein de la CGT mais l’avenir de toute la confédération : car comment sauver de l’effondrement une organisation syndicale qui serait à ce point en décalage avec le monde qui l’entoure ?

    L’enjeu de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

    La CGT a été l’une des premières organisations syndicales à agir contre les violences sexistes et sexuelles, en mettant en place des outils adaptés comme les cellules de veille. Elle a poursuivi son effort via la création d’un cadre commun de lutte, qui vient d’être confirmé par un vote de son CCN. Mais dans le même temps, ses difficultés à sanctionner les agresseurs, voire son incapacité lorsqu’il s’agit de cadres dirigeants, perdurent. Des agresseurs restent donc en poste, entourés de soutiens muselant les victimes qui ont osé parler pour les pousser à la démission, allant parfois jusqu’à les exclure.

    Or, pour être un syndicat de classe et de masse, la CGT doit être unitaire, féministe, écologiste et antiraciste. Le virilisme et le sexisme n’ont pas de place dans une organisation syndicale où la capacité des femmes à y militer en toute sécurité est un impératif non négociable.

    Le congrès de la CGT a une responsabilité historique, qui aura des conséquences pour tout.es les travailleurs.euses. Il doit permettre :

    1. D’inscrire dans ses statuts la suspension immédiate de l’ensemble de ses mandats syndicaux de toute personne accusée de violences sexistes et sexuelles et l’inéligibilité à la direction confédérale (CEC) d’hommes accusés de ce type de violences.

    2. D’exclure les auteurs de violences de toute responsabilité sans attendre une décision de justice, y compris lorsqu’une plainte est déposée. Puis leur exclusion définitive quand l’enquête interne est achevée si elle corrobore les faits révélés ou en fait apparaître d’autres constitutifs d’une faute.

    3. D’acter, par un vote du congrès, afin qu’elle figure dans les statuts de l’organisation, l’exclusion définitive de la CGT des auteurs de ce type de violences, quel que soit le niveau qui a reconnu ces violences (local, national, fédéral).

    Enfin, c’est bien l’ensemble des organisations syndicales qui doivent renforcer la prévention et la protection des victimes. Elles ne peuvent pas être en deçà des dispositions du code du travail à l’attention des employeurs obligés d’assurer la sécurité des victimes, d’enquêter et de sanctionner les auteurs indépendamment de toute procédure pénale. Il s’agit donc pour les syndicats de :

    Poursuivre le travail de formation massive et systématique de chaque syndiqué·e à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
    Rendre obligatoire une formation sur ces questions, préalable à la candidature de tout.e militant.e à un mandat (du local au confédéral). Ce afin d’assurer la maîtrise de ces problématiques en amont de la prise de responsabilité.
    Soutenir inconditionnellement les victimes et témoins à travers un accompagnement syndical (information sur les droits, aide à la constitution d’un dossier de défense) et un appui financier (frais de justice et médicaux).

    C’est dans ce contexte que nous tenons à témoigner de notre sororité syndicale aux féministes de la CGT, à Marie Buisson, et nous continuerons à soutenir les combats internes en cours dans toutes nos organisations syndicales pour porter jusqu’au bout ces enjeux féministes.

    Nous serons ensemble dans la rue pour faire plier ce gouvernement sur sa scandaleuse réforme des retraites et le 8 mars 2023 !

    Resyfem - un réseau de syndicalistes féministes de Sud, CGT, FO, FSU.

    Retrouvons-nous aussi dans la construction de Resyfem ! Pour un meetoo syndical !

    Contact : resyfem@riseup.net

    Notes :
    1 https://www.lesechos.fr/economie-france/social/cgt-marie-buisson-peine-a-simposer-pour-remplacer-philippe-martinez-1900702

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/01/30/cgt-marie-buisson-la-dauphine-de-philippe-martinez-contestee-en-interne_6159

    https://www.challenges.fr/france/la-cgt-se-dirige-tout-droit-vers-une-crise-interne_844503

    2 Plus jamais ça ! Construisons ensemble le Jour d’après | CGT

    3 http://www.communisteslibertairescgt.org/Des-militantes-mobilisees-autour-de-Marie-Buisson.html

    4 https://www.mediapart.fr/journal/france/270618/violences-et-agissements-sexistes-l-affaire-que-la-cgt-etouffee

    https://www.mediapart.fr/journal/france/090220/la-cgt-de-la-ville-de-paris-implose-apres-une-affaire-de-violences-sexiste

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/27/la-cgt-de-la-ville-de-paris-en-pleine-crise-interne_6071396_823448.html

    5 Même s’il n’est plus à la commission exécutive de l’union départementale de Paris

    6 https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0bk8zfpWT1YhqVpCb9rU1Pp6384YuoyUnFWfHEFHiMrhu6am

    Article paru dans Libération du 30/08/22, en entier sur ce lien :https://www.cafeyn.co/fr/article/ce1a36/liberation/2022-08-30/sexisme-a-la-cgt-cest-la-lutte

    7 https://www.mediapart.fr/journal/france/030322/violences-sexuelles-la-plainte-qui-fait-tanguer-la-cgt

    8 https://lettresante.com/affaire-amar-baptiste-talbot-claque-la-porte-de-la-ce-de-la-cgt

    9 Conseil confédéral national, instance qui regroupe les représentants des fédérations et des unions départementales de la CGT

    10 Elle s’était soldée par la mise à l’écart de Nadine Prigent au profit d’un homme, Thierry Lepaon, débarqué deux ans plus tard

    • Ce dimanche, une soixantaine de personnes se sont réunies devant le 71 rue Albert dans le 13e pour réclamer la libération d’Olivier, arrêté lors de la manif contre la loi Darmanin la veille. Alors que les soutiens criaient des slogans comme « Et qu’est-ce qu’on veut ? Olivier ! » ou « Liberté pour Olivier », des dizaines de flics sont arrivés en renfort, ont nassé le rassemblement et embarqué Benoît qui est maintenant en garde à vue. Pendant ce temps, la garde à vue d’Olivier a été prolongée ! Rendez-vous demain à 14h pour exiger leur libération !

      https://paris-luttes.info/rendez-vous-contre-la-loi-darmanin-16653#maj66256

      L’interpellé d’hier (Olivier) va être déféré au parquet demain... (source : sud éducation)

  • Un soldat emprisonné 10 jours pour avoir agressé un activiste palestinien à Hébron
    Par Emanuel Fabian Aujourd’hui, 09:41 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/un-soldat-emprisonne-10-jours-pour-avoir-agresse-un-activiste-pale

    Un soldat israélien a agressé un activiste palestinien dans la ville de Hébron, en Cisjordanie, alors que ce dernier faisait visiter la ville à des journalistes américains lundi, selon des images vidéo. Tsahal a déclaré que le soldat avait été condamné à 10 jours de détention dans une prison militaire à la suite de l’agression.

    La vidéo, partagée par l’organisation d’extrême-gauche Breaking the Silence, montre l’activiste, Issa Amro, étranglé par un soldat qui l’a poussé au sol avant de lui asséner des coups de pied.
    On peut y voir un autre militaire repousser le soldat qui a agressé Amro.

    Amro faisait visiter la ville de Cisjordanie à des journalistes du New Yorker ; il n’a pas été arrêté après les heurts, selon Breaking the Silence.
    (...)
    Parmi les journalistes du New Yorker figurait l’auteur Lawrence Wright, lauréat du prix Pulitzer.

    « Je n’avais jamais vu une source agressée sous mes yeux jusqu’à aujourd’hui ; un soldat israélien a interrompu mon interview et s’est comporté comme il l’a fait avec un activiste palestinien pour la paix, Issa Amro, à Hébron. Je ne peux m’empêcher de penser à quel point l’occupation déshumanise les jeunes soldats chargés de la faire respecter », a écrit Wright sur Twitter. (...)

    Lawrence Wright
    @lawrence_wright
    9:06 PM · 13 févr. 2023
    https://twitter.com/lawrence_wright/status/1625225014978002944

    I never had a source assaulted in front of me until today when an Israeli soldier who stopped my interview did this with a Palestinian peace activist Issa Amro in Hebron. I can’t stop thinking how dehumanizing the occupation is on the young soldiers charged with enforcing it.

    #Issa_Amro #Hebron

    • Le touit de Wright parvient tout de même à représenter « les jeunes soldats » israéliens comme des victimes :

      I can’t stop thinking how dehumanizing the occupation is on the young soldiers charged with enforcing it.

      Reprenant ainsi un des leitmotivs de la propagande israélienne :
      https://www.facebook.com/LeCrif/posts/758894094148893

      Nous pouvons pardonner aux arabes de tuer nos enfants mais nous ne pouvons pas leur pardonner de nous forcer à tuer leurs enfants.

  • How Uber and Lyft responded to a taxi strike at JFK airport - Curbed
    https://archive.curbed.com/2017/1/29/14430070/taxi-uber-lyft-jfk-airport-protest

    Wenn sich Plattformen in Streiks einmischen

    The company’s reactions to Trump’s executive order on immigration receive both criticism and praise

    By Patrick Sisson Updated Feb 1, 2017, 10:32am EST 6 comments

    Protestors rally during a demonstration against the Muslim immigration ban at John F. Kennedy International Airport on January 28, 2017 in New York City. Stephanie Keith/Getty Images
    Transportation took center stage across the country during this weekend’s impromptu protests and rallies against President’s Trump executive order on immigration from seven majority-Muslim countries. While the focus may have been on arriving flights, with many protests organized at airports, the taxi and ridehailing industries became a story in themselves when a group of taxi drivers staged a strike to protest the order.

    At JFK, taxi drivers who were members of the New York Taxi Workers Alliance staged an impromptu strike on Saturday between 6 p.m. and 7 p.m. in protest of the ban. In a statement posted on the organization’s Facebook page, they said that, “by sanctioning bigotry with his unconstitutional and inhumane executive order banning Muslim refugees from seven countries, the president is putting professional drivers in more danger than they have been in any time since 9/11 when hate crimes against immigrants skyrocketed.”

    Uber became part of the story when the company sent out a tweet in the aftermath of the strike announcement. According to a company spokesperson, Uber sent out the Twitter message at 7:36 p.m., after the strike was over, to let users know the app was available at normal prices (the company normally receives complaints when surge is on during such moments).

    Surge pricing has been turned off at #JFK Airport. This may result in longer wait times. Please be patient.

    — Uber NYC (@Uber_NYC) January 29, 2017
    The spokesperson clarified that drivers using Uber can stop or start working in solidarity with protests whenever they want, and in a statement, added:

    “We’re sorry for any confusion about our earlier tweet—it was not meant to break up any strike. We wanted people to know they could use Uber to get to and from JFK at normal prices, especially last night."

    In addition, Uber CEO Travis Kalanick released his own statement about the ban, saying that the company has already begun the process of reaching out to their employees affected by the ban, and plans to “identify these drivers and compensate them pro bono during the next three months to help mitigate some of the financial stress and complications with supporting their families and putting food on the table.”

    Kalanick has gotten criticism for joining President Trump’s business advisory council, which meets this upcoming Friday and also includes Elon Musk (CEO of Tesla), Ginni Rometty (Chairwoman/CEO of IBM), and a dozen other business leaders. In his statement, the Uber CEO says he plans to discuss the impact of the ban with the president:

    “That means this ban will impact many innocent people—an issue that I will raise this coming Friday when I go to Washington for President Trump’s first business advisory group meeting.”

    “I understand that many people internally and externally may not agree with that decision, and that’s OK. It’s the magic of living in America that people are free to disagree. But whatever your view please know that I’ve always believed in principled confrontation and just change; and have never shied away (maybe to my detriment) from fighting for what’s right.”

    The tweet that evening, as well as Kalanick’s response and decision to work with the Trump administration, have also received criticism online, and the hashtag #DeleteUber has begun to circulate.

    Last night, Lyft also became part of the storyline when CEO Logan Green both condemned the ban, and also promised the company would donate $1 million to the American Civil Liberties Union over the next four years.

    Earlier this morning, as reported by The Hill, Lyft also sent out a letter to customers by co-founders John Zimmer and Logan Green that said their decision was an effort to “defend our constitution.” Reposted on the company’s blog, the letter reads, in part:

    “This weekend, Trump closed the country’s borders to refugees, immigrants, and even documented residents from around the world based on their country of origin. Banning people of a particular faith or creed, race or identity, sexuality or ethnicity, from entering the U.S. is antithetical to both Lyft’s and our nation’s core values. We stand firmly against these actions, and will not be silent on issues that threaten the values of our community.”

    Updated, 3:55 p.m.: Uber has issues another statement from CEO Travis Kalanick, posted on his Facebook page, that reads:

    Standing up for the driver community:

    Following up from my post yesterday https://www.facebook.com/traviskal/posts/1331814113506421.

    Here’s the email I’m sending to drivers affected by President Trump’s unjust immigration and travel ban:

    At Uber we’ve always believed in standing up for what’s right. Today we need your help supporting drivers who may be impacted by the President’s unjust immigration ban.

    Drivers who are citizens of Iran, Iraq, Libya, Somalia, Sudan, Syria or Yemen and live in the US but have left the country, will not be able to return for 90 days. This means they won’t be able to earn money and support their families during this period.

    So it’s important that as a community that we do everything we can to help these drivers. Here’s what Uber will do:

    – Provide 24/7 legal support for drivers who are trying to get back into the country. Our lawyers and immigration experts will be on call 24/7 to help.

    – Compensate drivers for their lost earnings. This will help them support their families and put food on the table while they are banned from the US;

    – Urge the government to reinstate the right of U.S. residents to travel - whatever their country of origin - immediately;

    – Create a $3 million legal defense fund to help drivers with immigration and translation services.

    If you are a driver or a friend or family member of someone who has been affected, please contact us at: https://goo.gl/forms/AIJTivooFxuExX1p1.

    Uber is a community. We’re here to support each other. Please help Uber to help drivers who may be affected by this wrong and unjust immigration ban.

    Update: February 1, 10:30 a.m.: Fasten, a ridesharing company based in Boston that also operates in Austin, recently announced that it will be matching tips to drivers with donations to the ACLU. The following blog post, written by the company’s Russian-born CEO, went up on the company’s website yesterday:

    We started Fasten to build a ridesharing company that puts people first. Our job is to connect riders and drivers. Our mission is to create connections between people.

    We should never let our national origin, religion, or political views divide us, nor prevent us from seeing the real human being in each other.

    Starting today, we will double-down our efforts to put the emphasis on the human aspect of ridesharing. For the next week, we will match all tips riders give their drivers and donate 100% of the proceeds to a nonprofit organization that stands up for the rights of all people.

    This way we can make a difference together. Reward the hard-working people in your community, while supporting the organizations that fight for our freedoms everywhere.

    It is not the first step Fasten has taken towards true “people first” transportation and it won’t be the last.

    Kirill Evdakov,

    CEO

    Donation to the American Civil Liberties Union will match tips from 1/31/16 12 pm — 2/08/16 11:59 pm.

    As reported by Buzzfeed yesterday afternoon, Uber also begun to send messages to customers who have disabled the app, telling users that the ban is “unjust, wrong, and against everything we stand for.”

    Uber changed its cancellation email from a couple days ago to something more direct pic.twitter.com/SgIc1Ea9wB

    — letsa go (@ptrmsk) January 31, 2017

  • Un couple de maraîchers bio avec enfants poussé à la rue par le maire de Maché (85)
    https://ricochets.cc/maraichers-bio-enfants-a-la-rue-maire-Mache-85-expulsion-logement-sdf.html

    A l’heure où le nombre de mal logés et de personnes à la rue explose, le maire de Maché (Vendée) met en demeure un couple avec enfants, maraîchers bio de quitter leur domicile mobile (voir présentation ci-dessous). Une pétition est en ligne. On peut aussi téléphoner directement à la mairie de Maché - 02.51.55.72.05 - ou utiliser leformulaire de contact électronique en remarquant également, sauf interprétation erronée, qu’il n’est pas possible de refuser l’enregistrement des données, ce qui semble (...) #Les_Articles

    https://www.facebook.com/groups/maisonsalternatives/permalink/2090203431174082
    https://www.change.org/p/contre-l-expulsion-de-leur-ferme-de-ces-mara%C3%AEchers-bio?signed=true
    https://mache.fr/contact

  • Pierre France, La valse du taux de change au Liban
    https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0Us5G2PiSm8LMHoSwzhCgQ9Zu8yT7ypZhrCVdgjHZDBT5yUQ

    Il y avait cette semaine au Liban quelque chose d’inédit, passé dans les fils twitter, et qui a été majoritairement pris sous son angle tragi-comique : une note de restaurant, avec deux cafés identiques, et deux prix différents. Parce que dans la même journée la livre avait connu plusieurs augmentations. Cette note n’est pas tant le témoin d’une livre qui bouge vite, que d’une évolution des pratiques autour de ces fluctuations, à savoir le fait que désormais les prix s’adaptent en direct ou presque (notamment par la numérisation des menus, qui constitue un petit marché émergent de la crise). D’autres magasins affichent leur taux, par exemple en renouvelant sans cesse le post-it qui l’indique, tout en ayant désormais des prix fixes et imprimés comme tels en dollars.
    C’est un des petit détails auxquels on peut observer ce que veut dire le passage d’"un seuil" dans le cas de la monnaie libanaise - qui a encore une fois cette semaine fluctué de manière dramatique, atteignant les 60000 livres pour un dollar - pré-2019 elle était à 1500 pour un dollar, exactement 40 fois plus. Les seuils ne sont pas seulement des comptes ronds et des frontières qu’on pourra établir à posteriori pour de futures études, ce sont des lignes vécues, investies, anticipées, craintes, par rapport auxquelles les calculs ordinaires sont omniprésents et écrasants.
    Ces seuils étaient auparavant complexes à passer, on voyait la ligne avec inquiétude, avec l’hypothèse en suspension d’un moment où symboliquement le service (ce taxi collectif du quotidien) quitterait le domaine du 2000 livres libanaises, alors même que chaque jour la valeur de la course diminuait et que ce prix fixé depuis des lustres tenait bon. Ils sont au fil du temps devenus plus flexibles, moins dépendants d’une autorité qui annoncerait fataliste qu’il faut changer les prix (par exemple dans le cas des prix de taxis, un syndicat) ou les contrôlerait (le ministère du tourisme en 2020 qui a imposé aux restaurants un contrôle des prix). Ils sont devenus plus individualisés, moins réversibles aussi ; et avec cette flexibilité croissante s’installe des pratiques qui facilitent ces fluctuations, les anticipent dans des dispositifs techniques et des codes réinventés et admis par tou.te.s. La première chose admise étant désormais simple, mais avec des conséquences lourdes, à savoir que les prix changent et peuvent changer : en une semaine, le prix du bus numéro 4, l’une des seules lignes opérationnelles de Beyrouth a changé deux fois, 30,000 dimanche dernier, 35000 cette semaine. Auparavant, il avait changé en Juin 2022 (20,000), Mars (15000), Novembre 2021 (12000), fin-août (10,000), mi-août (5000), Juillet (4000), Mai (3000), précédemment entre 2019 et mai 2021 il n’avait changé qu’une fois (passant de 1000 à 2000).
    Il avait jusque là à chaque fois quelque chose qui ressemblait à un pas mal assuré et qui se jouait à contre-temps, quelques jours après les coups de folie et les variations les plus importantes, une fois que les choses se calmaient. Un changement résigné, gêné de la part de ceux qui le changaient, face à une fluctuation dont personne ne comprenait la logique, et qu’on attribuait surtout à des enjeux et des choix (géo)politiques, ou une minorité de salauds de profiteurs, plutôt qu’à l’effet cumulé de pratiques micro-économiques où chacun prend une part de responsabilité. Dorénavant, le changement se fait quasiment dans la journée même, ce qui veut dire qu’économiquement il accompagne quasiment le moment de fluctuation au lieu d’intervenir après, et donc ne favorise aucunement une retombée du taux de change, voire évidemment précipite le seuil qu’on veut éviter (ce qui a été le cas ces derniers jours quand on a atteint 48000 et que 50000 se rapprochait trop).
    Ce qui veut dire que le changement de valeur de la monnaie est aussi une question de participation bien plus large, un mouvement social sourd, au delà de l’aspect structurel et de la décision claire au fondement de ces derniers mouvements (une variation d’un des taux de change officiels, oui il y en a plusieurs en fonction de ce dont on parle, qui a fait bondir certains prix et certaines factures). Autrement dit il y a eu une socialisation à la crise économique, qui a des conséquences en retour.
    Conséquences conomiques mais aussi politiques. Les effets politiques de cette extension des pratiques et des calculs économiques à tout le monde sont potentiellement dramatiques : ces pratiques individualisantes, où chacun est en compétition avec chacun, de fait, pèsent nécessairement sur toute notion de citoyenneté et de co-dépendance, et servent totalement un régime libanais qui peut regarder chaque personne dans les yeux et tranquillement lui dire qu’il ou elle est désormais complice à s’empresser de changer ou rechanger son argent, de stocker son essence, de profiter de la dernière circulaire de la banque centrale poru récupérer son argent à tel ou tel taux, etc. C’est l’effet le plus pernicieux d’une pratique qu’ont inventé les milices pendant la guerre (que je pense avoir été bien plus structurante à l’époque que le jeu sur les identités confessionnelles, car plus quotidienne et en prise directe avec des éléments pratiques) : celui de transformer les obligations qu’elles ont pu imposer (notamment sur la monnaie et l’électricité) en preuve opposable, celle de la complicité passive, qui permet ensuite de reprocher à chacun « d’avoir fait ses choix », d’avoir participé même de loin, et en conséquent de ne plus être fondé à pouvoir se plaindre.
    A ce noeud politique démobilisateur, auquel il faut ajouter une variable temporelle (on n’a pas le temps de descendre dans les rues quand on le prend pour aller à la banque ou chez le changeur), s’ajoute une dimension très banale et quotidienne, qui démobilise aussi du fait du type d’interactions en face à face qu’on peut avoir quand on est pris dans une de ces périodes de fluctuations - qui sont un monde en soi et pas le tremplin de mobilisations qu’on rêverait de voir. Si l’on peut saluer l’écho que donnent à chaque fois les médias libanais, et les services de sécurité des ambassades et des organisations internationales, à chaque micro-mouvement et chaque blocage de route (au demeurant blocages souvent sans bloqueurs visibles, avec quelques poubelles renversées), laissant rêver à chaque fois (c’est l’exact contraire dans les autres pays de la région où rien ne doit être couvert) à un effet d’entrainement possible, suivant l’espoir que la petite mobilisation surcouverte pourrait créer la grosse - la vraie mobilisation sociale la plus courante est celle en direction de la banque ou du changeur - l’élément de base des mobilisations au Liban désormais n’est pas le cortège de manif, c’est la queue d’attente. Devant les banques, c’est un fabuleux moyen de discipliner et de faire attendre, d’individualiser les demandes, de contrôler les comportements. Là encore, les moments de gloire médiatisés, les quelques cas de braquages légaux par les propriétaires des fonds, cachent ça.
    Dans les bus pendant ce temps, le changement de prix se voit consacré par une nouvelle page imprimée, collée à l’appui-tête du bus, visible dès qu’on s’y assoie. Il n’est plus question, comme il y a quelques mois, d’ouvrir la porte à une négociation et une discussion comme j’avais pu l’observer quand une personne avait contesté le prix qu’on lui attribuait. L’écrit est un moyen de fixer des prix et d’éloigner la discussion, toujours en embuscade.
    Car tout le monde a bien compris ce qui se jouait dans ces seuils, où le discursif et le registre émotionnel font dangereusement irruption. Les passages de ces seuils ne sont pas des passages de lignes, mais des zones de flou, où notamment les interactions quotidiennes changent de nature, où l’argent n’a pas d’odeur mais il a soudainement un goût, se teinte d’émois particuliers et de sentiments : la honte de demander, l’énervement de se voir imposer un prix, la fatigue de ne pas savoir combien l’on paye cette journée là (et même pour ce qui est de la journée de jeudi dernier ce qu’on paie à cette heure là), la récurrence de la négociation, sa dépendance à une interaction qu’on saura mener (et qu’on peut perdre ou gagner à ce titre, surtout perdre à la fin de la journée où l’on est éreinté de trop d’économie pratique).
    On parle de la monnaie et de ses fluctuations en général, on discute de sa valeur ensemble pour se mettre d’accord sur un cas particulier ; on teinte le billet d’un peu de soi-même aussi. Soudainement une transaction qui était de l’ordre de l’habitude et du marchand, où aucune des personnes n’avait son mot à dire, peut dangereusement tendre vers d’autres situations qu’on reconnaît au passage, extortion, petite arnaque, mendicité, mais aussi charité, don et générosité. Chacun se voit personnellement impliqué et y plaque son interprétation, la situation en devient plus unique, et le prix plus fluctuant : c’est à ce titre par exemple que lorsqu’on monte dans un service, on ne sait plus combien l’on va payer, 50,000, 70,000, 80,000. Et probablement le chauffeur n’est pas tout à fait certain de ce qu’il va demander non plus, tout dépendant de la performance que chacun va donner. L’une des interactions les plus déchirantes désormais, c’est celle avec ces chauffeurs qui continuent à demander 50,000, comme si eux aussi étaient épuisés de demander plus et se protégeaient dans leur propre bulle - mais on est plus à une fiction près après tout.

    #Liban #Crise #monnaie #dévaluation #inflation

    • Sinon il est devenu clair que ces criminels (les gens au pouvoir) ont maintenant une façon bien rodée de procéder : ils augmentent brutalement de x% (on est passé de 30000 LL en été à 60000 environ aujourd’hui avec une très brusque accélération en quelques jours), avant de très légèrement diminuer (de 65000 maximum à 58000 LL aujourd’hui même - façon de dire qu’ils ont fait des concessions), puis ils maintiennent tel quel, en l’occurrence autour de 60000 LL pendant quelques mois, puis ainsi de suite.

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-79

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Blast : Les gros mensonges de […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • Paranoïa Fanzine/Label sur Facebook
    https://www.facebook.com/paranoiafanzine
    allergique à facebook ? Un autre fanzine Good Friends , un numéro riche avec en couverture Pit Samprass et bien d’autres. 104 pages, 30 groupes qui font l’actualité. (la plupart sur Bandcamp)
    Le fanzine est disponible en pdf (formuler sa demande par mail), en lecture gratuite sur le site Calaméo et en version papier pour le soutenir au tarif de 5 euros (Port compris).
    Continuez à soutenir les fanzines, labels et tous les acteurs de la scène indépendante, c’est primordial… Excellente lecture.
    https://fr.calameo.com/read/006591194ae9af9a2dca0
    #musique #fanzine #labels

  • Bastien Vivès: la morale de la polémique – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/10890

    Protester contre la consécration d’une œuvre ou d’un auteur fait partie des formes les plus banales de ce débat, et n’est l’apanage d’aucun camp. A ma gauche : la critique féministe du César décerné à Polanski en 2020 ; à ma droite : la disqualification réactionnaire du Nobel attribué à Annie Ernaux en 2022. Dès lors qu’on admet que le champ culturel n’est pas un héritage figé, mais le lieu même de la confrontation des idées, le débat apparaît comme l’outil indispensable de la manifestation de l’évolution des sensibilités. La protestation qui a accueilli le projet de carte blanche du festival d’Angoulême s’inscrit précisément dans ce cadre : elle traduit la préoccupation nouvelle des violences sexuelles, l’intégration récente de la question de l’inceste, le souci d’éviter la banalisation de modèles néfastes et de protéger les victimes. Bien entendu, la création culturelle implique la liberté d’expression, mais celle-ci n’a jamais été sans limites. C’est très exactement à discuter de ces limites que sert le débat public.

    • LE postulat de base :

      Une fois pour toutes : agiter l’épouvantail de la censure n’a pour seul objectif que de refuser le débat. C’est un argument de dominant, qui vise à préserver le statu quo – raison pour laquelle la dénonciation de la « cancel culture » est devenue un réflexe des paniques morales du camp conservateur.

      Après, place au #débat.

    • Personne pour dire que la programmation d’une expo Bastien Vives à Angoulème est un coup de pied de l’âne de la direction du festival qui digère mal que le jury de l’année dernière ait désigné Julie Doucet présidente de l’édition 2023 en lui attribuant le Granx Prix 2022 ?

    • Ah ben si !

      https://www.actuabd.com/+BD-Egalite-s-exprime-au-sujet-de-Vives+

      https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20221222.OBS67449/derriere-l-affaire-bastien-vives-la-gronde-des-autrices-de-bd.html

      Mais apparemment, ça rentre pas dans la caboche.
      Il est juste que l’expo Vives soit annulée. Non pas parce qu’elle aurait consacré un artiste problématique. Mais parce que elle constitue un instrument de l’invisibilisation des femmes. Y compris en remplissant l’espace médiatique avec des circonvolutions sur l’art, la morale et mon cul sur la commode

    • Nul ne prétend que la lecture d’un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d’un enfant – pas plus que la vision d’une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration est bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, nous avons décidé qu’il était préférable de prohiber ce jeu dangereux.

    • Un commentaire du blog de Jean-No qui parle du point de vue d’une autrice.

      Blanche
      25 décembre 2022 à 11 h 12 min

      Sur ta suggestion, je copie ici la très longue réponse que je t’ai faite sur Mastodon.

      Je fais partie des signataires de la tribune publiée sur Médiapart, et je ne me sens pas « mauvais gagnant », parce qu’on n’a pas gagné.

      
La direction du FIBD a choisi l’annulation pour protéger Vivès et se dédouaner à peu de frais en disant en gros « on était prêts à discuter de la responsabilité de l’artiste, mais ces hystériques ne nous ont pas laissé le choix ». Sauf qu’il n’y a aucune réflexion sur la responsabilité du FIBD.

      Je vais commencer par pointer que je suis d’accord avec plusieurs choses, et que c’est pour ça que j’ai l’espoir qu’on puisse en discuter réellement. Je suis d’accord avec le fait que le saupoudrage de persos appartenant à des minorités dans une œuvre pour se donner bonne conscience de façon superficielle sans changer le reste du modèle médiatique n’est pas un horizon souhaitable. C’est pauvre, et c’est souvent une arme pour faire taire ces minorités. Je suis d’accord aussi avec le fait qu’il faut toujours se méfier des arguments de moralité pour censurer l’art, et en tant que personne queer (et blanche et privilégiée par ailleurs), c’est quelque chose que je n’ai jamais oublié et qui m’a précisément fait réfléchir longuement au « cas Vivès ». L’argument de la loi n’est pas suffisant du tout (et d’ailleurs la tribune évite délibérément cet angle).

      Mais je crois que ce texte pêche par une focalisation sur l’individuel, c’est-à-dire la responsabilité de l’artiste (et son avenir professionnel une fois mis devant ses responsabilités), sans voir tout le reste : Qui a la possibilité de devenir artiste ? Comment l’art est influencé et médiatisé par différentes instances (les maisons d’éd., les médias culturels, les institutions publiques, les festivals…) ? Quel est leur rôle, avec quelles conséquences ?

      Et je crois que c’est particulièrement facile à comprendre au sujet de l’argument pour la légitimité des acteurices à jouer ce qu’iels ne sont pas. Il faut absolument voir le documentaire « Disclosure » sur Netflix qui discute des conséquences réelles et profondes du « droit des personnes cis à jouer des persos trans » à la fois en termes de représentation et d’opportunités de travail quasi-inexistantes pour les acteurices trans aux É-U. Idem sur la question de l’actrice noire « pas assez foncée » pour jouer Nina Simone : l’idée que « ça va trop loin » sous-entend que quand même, un Noir est un Noir, il faut pas chipoter, et ignore complètement la réalité et les conséquences dramatiques du colorisme, qui est entretenu et renforcé à un niveau collectif par la mise en avant systématique d’actrices et de célébrités noires à la peau claire.

      Mais ça n’est pas qu’une question d’image : au cœur du problème, il y a évidemment ce qui est raconté. Et donc la question de la légitimité de tout un chacun à créer des œuvres parlant de ce qu’on est pas. Là aussi, le problème n’est pas à regarder uniquement au niveau individuel, mais plutôt à l’échelle collective. Avec l’argument « rien de ce qui est humain ne m’est étranger », les auteurs blancs privilégiés peuvent continuer à être publiés, c’est super, rien à changer. Sauf qu’il y a des conséquences systémiques sur l’accès à la profession d’auteur, à l’argent et à l’exposition médiatique. Le problème, ce n’est pas qu’individuellement, quelqu’un parle d’un sujet « de l’extérieur », c’est qu’iel prend la place de quelqu’un qui pourrait en parler « de l’intérieur », et qui aurait des choses à exprimer qu’iel serait seul·e à pouvoir exprimer justement sans tomber dans une représentation superficielle à la Benetton. Quand on fait l’effort de lire, d’écouter ou de regarder l’art de personnes appartenant à ces diverses communautés (ou minorités non organisées en communautés, d’ailleurs), on se rend compte qu’iels ont des choses à dire, à nous apprendre sur l’expérience humaine, et qu’on est généralement très loin d’une bienpensance aseptisée. Mais justement, il faut faire l’effort, il faut aller chercher, parce qu’iels sont maintenu·es à l’écart. 
Il y a des limites matérielles et financières à ce qui peut être publié, et quand certaines catégories de la population trustent la profession, c’est précisément là qu’on se retrouve avec des décisions qui soit mettent en avant le même pt de vue oppressif traditionnel (sexiste, raciste, etc.) en se cachant derrière la nécessaire liberté absolue de l’art, soit ne laissent la place qu’à des produits de consommation pseudo-inclusifs tièdes parce qu’iels ne comprennent pas les enjeux.

      Et au-delà du pouvoir de décision des maisons d’éd. ou des financeurs, il y a un « milieu », un système (là aussi) de sociabilités qui continue à exclure, en exigeant par exemple des autrices qu’elles acceptent de bonne grâce de côtoyer des auteurs dont tout le monde sait qu’ils sont des connards dangereux, parce qu’il faudrait voir à pas être trop chiantes non plus. Déjà qu’on les laisse publier leurs histoires de filles, hein. À répéter pour les autres minorités.

      Et là-dedans, le FIBD a un rôle important, à la fois de lieu de sociabilisation des auteurices, et de prescripteur culturel (subventionné par de l’argent public). Un artiste peut se rêver en sale gosse irrévérencieux, en poil-à-gratter de la société bla bla bla, mais le FIBD ne peut pas. Le FIBD, de par sa fonction, présente un art qui se retrouve de fait « art officiel », légitime et institutionnel. Le FIBD a une fonction politique. Et c’est là qu’on ne peut pas ignorer « la morale », dans le sens des valeurs que le FIBD défend activement. Pour moi et les autres signataires de la tribune, le féminisme – c’est-à-dire la lutte pour parvenir à une égalité de fait dans la société – est important. Or Vivès, malgré toutes les qualités narratives et artistiques de ses œuvres, est ouvertement, bruyamment, agressivement anti-féministe.

      Si le FIBD ne lui consacre pas d’expo, il ne le censure en rien. Mais s’il lui consacre une expo, il met de fait en avant un discours conservateur et excluant. Le problème, c’est qu’au moment de faire la programmation, ça ne dérange visiblement pas la direction artistique du FIBD, et que dans le communiqué (non-signé) annonçant l’annulation, à aucun moment la responsabilité morale du FIBD n’est évoquée.

      C’est marrant, parce que l’expression « on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre » appliquée dans ce texte aux mobilisé·es contre l’expo, c’est exactement celle qui m’est venue à l’esprit au sujet de Vivès et d’au moins un des directeurs artistiques du FIBD, qui se pensent comme des critiques d’une bien-pensance hégémonique, alors qu’ils sont au contraire du côté de l’ordre établi, favorisés dans l’accès aux postes et aux prix. Dans ma métaphore, le beurre, c’est l’absence totale de responsabilité parce « l’art, m’voyez », et l’argent du beurre, c’est à la fois l’argent qu’ils touchent et la position d’être en mesure de se faire plaisir à écrire les BD ou monter les expos qu’ils veulent (celles qui célèbrent les femmes en montrant les gros nichons de la crémière, bien sûr). 



      Cette année il y a 3 expos consacrées à des autrices sur 11 expos individuelles (+ 4 expos collectives où on risque de retrouver le même genre de proportion), et il faudrait s’estimer heureux·ses ?! L’expo Vivès, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, mais il reste bien rempli, le vase. Elles restent bien là, les inégalités. Ras-le-bol. On devrait continuer à se contenter de miettes, et dire merci en plus ?

      Si on se rassemble pour signer des tribunes et des pétitions, c’est parce qu’on ne se bat pas contre un auteur, mais contre tout un système discriminatoire. Et on est loin d’avoir gagné.

      
Mais j’accueille volontiers la discussion, puisque j’ai forcément moi aussi des angles aveugles.


    • Évènement de Galerie Arts Factory et L’Association
      https://www.facebook.com/events/724673695964892

      Grand Prix du Festival d’Angoulême 2022, l’autrice canadienne Julie Doucet sera le vendredi 20 janvier à la galerie Arts Factory pour présenter et déplier « Suicide Total », un livre monstre de 20 mètres de long !

      au même endroit Amandine Urruty the model exposition personnelle du 17/01 au 25/02.
      https://artsfactory.net/index.php/amandine-urruty-4

  • AUX ORIGINES DE LA CRISE - EPISODE 1 - NAISSANCE D’UN EMPIRE (Tatiana Ventôse)
    https://www.crashdebug.fr/aux-origines-de-la-crise-episode-1-naissance-dun-empire-tatiana-ventose

    Bonsoir, il est temps de partager un peut d’information, hors je ne loupe généralement que peut d’opus de Tatiana Ventôse, aussi voici le dernier épisode 1 & 2. Bonne soirée, Amitiés, L’Amourfou.

    🛎 A B O N N E - T O I 🛎 https://www.youtube.com/channel/UC0cT... ⤵️ S O U T I E N S M O N T R A V A I L ⤵️ https://www.tipeee.com/tatiana-ventose 🐾 I N S T A : https://www.instagram.com/tatianavent... 🐾 T W I T T E R : https://twitter.com/TatianaVentose 🐾 F A C E B O O K : https://www.facebook.com/Tatiana-Vent... 🐾 T E L E G R A M : https://t.me/joinchat/Tx1JTVD-5-jJyAMC 🎙 M E S V I D É O S F O R M A T P O D C A S T 🎙 https://podcast.ausha.co/tatiana-vent... Générique de début : Yohann Delozier

    Source : (...)