C’est amusant comme on en parle, y compris dans les milieux qui ne devraient pas, ceux qui luttent pour que la loi reste en faveur de ceux qu’elle protège déjà bien plus que nécessaire (la loi de la jungle, je fais les sous-titres).
Mise en scène d’une bataille des égos, avec l’espoir que Ruffin va se dissocier de Mélenchon, parce que ça serait tellement la preuve que Mélenchon est un dictateur que Ruffin s’en dissocie. Petites piques sur la discipline de groupe, ce genre de choses.
C’est étonnant comme les « qui se pensent du bon côté », ne peuvent pas s’empêcher de créer des dissensions qui n’ont pas de sens, stratégiquement. Là, Colporteur qui dit que Ruffin fait des trucs dégueulasses. Ici, Monolecte qui explique que Mélenchon a tort de vouloir de la discipline. Et enfin, en guise de confirmation que le scénario, il est bien là, le Monde qui insiste sur le fait que Ruffin est un insoumis insoumis.
Oui, nous y sommes. On parle de scénariser les dissensions, et il n’y a même pas besoin du Monde pour cela. Les Insoumis ne pèseront sur rien. Il n’est même pas certain qu’ils parviennent à se regrouper avec les élus PS pour disposer des 60 députés nécessaires pour des motions de censure qui ne pourront de toute façon pas être votées, puisque les élus LREM ne la voteront pas, et les élus LR non plus, du fait du sacro-saint « on ne vote pas avec le camp d’en face » que nous ont joué 10 fois les élus PS pendant la tragédie précédente.
Des tragédies. Et ça continue, sans espoir.