Une usine de traitement des déchets pour 450 tonnes par jour

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  • et on dit que rien n’avance au Liban... #déchets
    Lassen inaugure trois projets majeurs à Tripoli - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1056251/lassen-inaugure-trois-projets-majeurs-a-tripoli.html

    Enfin, l’UE a inauguré une usine de tri et de traitement des déchets devant desservir quatre municipalités : Tripoli, Mina, Beddaoui et Qalamoun, soit 450 tonnes par jour. C’est la plus grande usine de la sorte au Liban, combinant tri, compostage de déchets organiques, production de combustible à partir de déchets, recyclage... Cette usine sera gérée par un opérateur privé pendant sept ans et devrait réduire significativement les ordures jetées dans la décharge sauvage à proximité.

    #déchets

    • Beaucoup plus de détails et notamment :
      https://www.lorientlejour.com/article/1056627/une-usine-de-traitement-des-dechets-pour-450-tonnes-par-jour.html

      Ce projet a été mis en place grâce à une collaboration entre l’UE, le ministère du Développement administratif (Omsar) et les municipalités. À l’inauguration, étaient présents la ministre d’État pour le Développement administratif, Inaya Ezzeddine, le mohafez du Liban-Nord Ramzi Nohra, le président du conseil municipal de Tripoli Ahmad Qamareddine et d’autres personnalités locales. Les mots ont insisté sur l’importance de ce projet dans la gestion des déchets de cette région, tout comme sur la nécessité de traiter l’actuelle décharge sauvage de Tripoli (à côté de laquelle est située la nouvelle usine), qui menace de s’effondrer dans la mer. À ce propos, M. Qamareddine a annoncé une promesse du Premier ministre Saad Hariri de trouver un terrain alternatif et de traiter enfin cette décharge, qui devait être fermée depuis 2012.
      Quoi qu’il en soit, la nouvelle usine devrait réduire significativement le volume des déchets qui parviennent à la décharge, puisque près de 80 % y seront traités, comme l’a assuré la ministre Ezzeddine. Interrogé par L’OLJ sur le projet, Nicolas Ritzenthaler, chef de projet de la section sur le développement durable à l’UE au Liban, insiste sur les caractéristiques de cette usine. « Elle a bénéficié d’un investissement de l’opérateur lui-même, qui a permis d’augmenter sa capacité de 300 tonnes par jour initialement, à 450 actuellement, affirme-t-il. Cet apport encouragera l’opérateur à prendre davantage soin des équipements. »
      L’autre caractéristique de l’usine, poursuit-il, est l’adoption de la technique du RDF pour le traitement d’une partie des déchets inertes qui, autrement, se retrouveraient à la décharge. Par ailleurs, après le tri, près de 10 % de recyclables sont revendus à des boîtes privées. Le tout pour un prix global de 27 dollars par tonne, précise-t-il. « Ce modèle décentralisé et simple nous paraît intéressant pour le Liban, nous finançons actuellement, en partie ou de manière globale, seize usines de ce type-là dans le pays, avec des décharges sanitaires dans le cadre de nos projets, qui seront terminées d’ici à 2018 », dit-il.
      Interrogé sur le contrôle, notamment de technologies potentiellement controversées comme le RDF, M. Ritzenthaler assure que cela est du ressort du ministère de l’Environnement. Sur la pérennité de tels projets, il estime qu’à terme, les fédérations de municipalités devraient recevoir les fonds qui leur sont dus de la Caisse autonome des municipalités, pour acquérir leur autonomie, tout comme elles devraient être impliquées dans le contrôle des opérations.

      #décentralisation #déchets