« Avoir la main leste »
Être enclin à frapper très rapidement.
Locution signifiant qu’une personne est généralement très rapide pour infliger des gifles, des coups en guise de réprimandes . Se dit d’une mère qui gifle rapidement ses enfants, par exemple.
via ▻http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/14420/avoir-la-main-leste
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DH.be - 23/03/18 (soumis par Toxic Princess) :
On ne sait pas où commencer tellement il y aurait de choses à dire sur cet article : le titre, qui ne prend en compte que la version de l’accusée, les euphémismes (” la main leste ”), les expression tire-larmes ( “une décision qui ne changera sans doute pas grand chose à la solitude du septuagénaire”) ou le ridicule de l’argumentaire repris tel quel par le journaliste ( “ vu la maladie de son épouse, s’est retrouvé avec toutes les tâches ménagères sur le dos “)
via ►https://lesmotstuent.tumblr.com
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Évreux. Ivre, elle frappe son concubin car elle ne trouve plus sa montre
Dans la nuit de samedi 5 juillet 2017, vers 1h15 du matin à Evreux (Eure), les policiers sont intervenus car une femme a levé la main sur son compagnon.
Publié le 8 Août 17 à 19:04
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Samedi 5 juillet 2017, vers 1h15 du matin, les policiers ont été requis, rue du commandant Letellier, non loin du centre-ville d’Évreux (Eure).
Sur place, les fonctionnaires ont trouvé deux concubins en train de se quereller. Mais en l’occasion, c’est la femme – une Pont-Audemérienne de 46 ans – qui a levé la main sur l’homme, un Ébroïcien âgé de 49 ans.
Elle ne trouve plus sa montre
Le prétexte ? La quadragénaire, à la main leste , ne retrouvait plus sa montre. Mais avec un taux d’alcoolémie de 1,08 gr./l., difficile d’avoir les idées claires.
Conduite au commissariat d’Évreux, la femme a été entendue, puis remise en liberté, son « ami » refusant de porter plainte. Selon les policiers, elle serait coutumière du fait…
▻https://actu.fr/normandie/evreux_27229/evreux-ivre-frappe-concubin-elle-ne-trouve-plus-montre_11476105.html
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Manifestement ca peu servir aussi pour décrir des agressions sexuelles
« Le beauf a eu la main leste »
Publié le 09/03/2013 à 05:25 (ca date un peu mais comme c’est Mis à jour le 01/06/2017 à 18:47 c’est finallement toujours Ok pour lanouvellerépublique.fr
▻https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/le-beauf-a-eu-la-main-leste
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Ca sert aussi pour les pyromanne ...
Il avait mis le feu à la minuterie jouxtant l’appartement d’une voisine. Ceci pour un différend qui les opposait. Il a été écroué vendredi et placé sous mandat de dépôt samedi.
Le jeune homme de 22 ans à la main leste a reconnu cinq départs de feu dans des immeubles du grand Lyon et l’incendie d’une grange en Ardèche. D’après le Procureur, « la question qui se pose est le maintien en liberté ou pas ». Une analyse psychiatrique sera très certainement demandée.
▻https://www.lyoncapitale.fr/actualite/faits-divers-du-jour-un-pyromane-devant-le-parquet
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Et en cherchent « lever la main sur » je suis tombé sur ce bon graçon, trop gentil comme dit lanouvellerépublique.fr
La nouvelle république je sais pas ce qu’est ce canard mais c’est vraiment grave la manière dont sont relaté les violences faites aux femmes.
Le coup de folie d’un garçon ordinaire
Un gars ben ordinaire, comme dans la chanson de Robert Charlebois : Gilles Guillou, 34 ans, est décrit par son entourage comme un garçon gentil, serviable, quoiqu’un peu réservé et introverti.
Bref, le bon copain sympa qui ne vous fait pas d’ombre. Avec Amélie, il a formé, pendant trois ans, un couple ordinaire, aux rêves ordinaires : une petite maison et des enfants. Une histoire d’amour qui n’aurait sûrement pas trouvé sa place dans la rubrique judiciaire si…
Si Gilles n’avait pas été, depuis l’adolescence, d’une jalousie amoureuse maladive. Jalousie qui s’exacerbait dès qu’il buvait. Et il s’alcoolisait depuis l’adolescence. « Quand il avait bu, ce n’était plus le même », a confié une ancienne petite amie.
Plus le même, mais pas au point de lever la main sur Amélie : « C’était de la violence verbale. »Jusqu’au soir du 28 décembre 2012. Amélie avait signifié la rupture à Gilles quelques jours auparavant. Motif : il n’avait rien fait pour soigner son alcoolisme et sa jalousie.
Ce soir-là, Gilles faisait ses cartons, opération douloureuse. Alors, il a bu : deux tiers d’une bouteille de whisky. Et, sous un prétexte futile, il a commencé à « dérouiller » celle qu’il aimait : coups de poings, coups de pieds ; puis il est parti dans la cuisine pour s’emparer d’un couteau et le placer sous la gorge d’Amélie. Dans la rixe, il a porté un coup au cou d’une profondeur de 1,5 cm.
Ces faits, Gilles les a décrits dans le détail lors de sa garde à vue. Mais, hier, malgré les questions insistantes de la présidente Isabelle Rimbault, sa mémoire est lacunaire. Il préfère exprimer son repentir : « J’ai honte de ce que j’ai fait, ça ne me ressemble pas, j’ai d’immenses regrets envers Amélie et sa famille. »
En prison, il a commencé des thérapies contre son alcoolisme et sur lui-même. Il n’empêche que le garçon ordinaire encourt la réclusion à perpétuité. Car, si, au début, on enquêtait en flagrance sur un délit de violence avec arme (sans intention de donner la mort), l’instruction a été ouverte pour un crime de tentative d’homicide.
Parce que la victime dit avoir vu sa dernière heure arriver, parce que le coup de couteau aurait pu toucher une fonction vitale. Mais Gilles soutient depuis le début qu’il ne s’agissait que d’effrayer Amélie.
On est là sur le fil du rasoir, ou plutôt du couteau que Gilles est allé chercher : pour faire peur ou pour tuer ?
Mais dans la définition, c’est « Se dit d’une mère qui gifle rapidement ses enfants, par exemple ! » #sans_vergogne
Vu hier un reportage Arte sur les violences faites aux femmes en Pologne, près de 500 femmes y meurent chaque année sous les coups de leur compagnon. L’association filmée a eu les subventions coupés par l’état et les femmes frappées et humiliées le sont encore plus si elles osent parler de leur maltraitance.
Waaa, courage les femmes :/
▻https://www.arte.tv/fr/videos/079475-006-A/arte-regards
Appel à Rassemblement contre le concert de Bertrand Cantat à La Belle Electrique
▻https://grenoble.indymedia.org/2018-03-06-Appel-a-Rassemblement-contre-le
Tout d’abord, lien vers une pétition pour l’annulation du concert : ▻https://www.change.org/p/%C3%A9ric-... (Pour une version annotée du texte cf. pièce jointe) Appel à rassemblement le 13 mars à 19h pour dire NON au concert de Bertrand Cantat à La Belle Electrique ! Les 13 et 14 mars 2018, Bertrand Cantat sera en concert à La Belle Électrique à Grenoble. Il nous est impensable de ne pas réagir face à ce choix de programmation. De plus, l’histoire de ce chanteur nous semble emblématique et donc une (...)
/ #Infos_locales, Féminisme / Genres / Sexualités
#Féminisme_/_Genres_/_Sexualités
▻https://www.change.org/p/%C3%A9ric-piolle-le-maire-de-grenoble-doit-annuler-le-concert-de-bertrand-ca
▻http://www.lepoint.fr/societe/bertrand-cantat-accuse-de-harcelement-17-02-2018-2195748_23.php
▻http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/12/violences-sexuelles-pourquoi-un-tel-decalage-entre-le-nombre-de-victimes-et-
►https://www.bastamag.net/Mais-pourquoi-donc-ne-portent-elle-pas-plainte
▻https://www.lesrepliques.com/18-mois-de-prison-avec-sursis-pour-le-viol-de-sa-fille_a1769.html
▻https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/bertrand_cantat_l_interview_indecente_des_inrocks_qui_ne_passe_pas_406322
▻https://genius.com/Orelsan-sale-pute-lyrics
►https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minicide
►https://lesmotstuent.tumblr.com
►http://www.liberation.fr/apps/2017/06/220-femmes-tuees-conjoints-ignorees-societe
▻https://www.youtube.com/watch?v=2fWVQVsI-F4
Les mots tuent
►https://lesmotstuent.tumblr.com
"« Mal nommer un objet c’est ajouter au malheur de ce monde » (Brice Parain)
Compilation d’articles pour dénoncer le traitement journalistique des violences faites aux femmes.
Pour une information juste et objective."
Les journalistes et leurs articles sexistes sont aussi responsables des violences faites aux femmes
▻http://www.huffingtonpost.fr/sophie-gourion/sexisme-violences-faites-aux-femmes-les-journalistes-et-leurs-article
En créant ce Tumblr, j’ai souhaité montrer que les titres minimisant les violences faites aux femmes ou les traitant sous un mode humoristique étaient loin d’être des « perles » isolées de journalistes en quête d’un bon mot mais qu’ils constituaient une véritable « guerre du langage ».
En quelques mots seulement, ils mettent d’emblée les lecteur.trice.s du côté de l’agresseur ou du meurtrier : « D’être un père idéal, c’est ce qui l’a tué », « Deux ans de prison pour l’oncle gentil qui caressait sa nièce », « La descente aux enfers d’un amoureux de la terre », « Drame familial : ils formaient une belle famille », « Pédophile ou immature », « Le Casanova de la ZUP ».
Véritables tire-larmes, ces articles complaisants font fi de toute objectivité journalistique en excusant l’agresseur ou le meurtrier et en ne consacrant que quelques mots à la victime.
Autre travers journalistique fréquemment rencontré parmi les 200 articles épinglés : les formulations erronées ou approximatives. Une manière indirecte de minimiser voire nier les violences vécues par les victimes. « Dérapage aux fêtes de Bayonne » pour relater 3 viols ; « Amours interdites » pour qualifier des atteintes sexuelles sur mineur ; « La dispute amoureuse tourne mal » pour décrire une tentative de meurtre ; « Le coup de sang du dragueur de caissière » pour évoquer une tentative d’assassinat ; « Une relation pas vraiment consentie » pour parler d’un viol ; « Une tentative de drague qui a mal tourné » pour un meurtre.
Et que dire de ces métaphores culinaires, ingrédients essentiels pour pimenter des articles manquant cruellement de talent journalistique ? « Raclée sous le grill et prison à la cuisson », « Il frappe femme et enfants faute de piment au barbecue », « Violences conjugales au steack haché », « Mécontent de la quiche aux épinards, il tente de faire la peau à sa belle-fille », « Il prétend lui avoir écrasé une pizza sur le visage ». Ici, ce n’est jamais l’homme qui est la cause des violences mais seulement l’incompétence culinaire de la victime.
Sans compter les jeux de mots et formules choc totalement déplacés lorsque l’on souhaite traiter avec dignité et respect du sujet des violences faites aux femmes : « Le boxeur cocu met sa femme KO », « Tribunal : de l’amour, de l’alcool et des bleus », « L’amour à la tronçonneuse », « Peine de cœur et cocktails Molotov », « Violences conjugales : le tribunal a cogné fort ».
Les victimes sont les premières oubliées de ces titres racoleurs et caricaturaux, et quand elles sont évoquées, c’est pour les rendre indirectement responsables de ce qu’elles ont subi :
« Morte d’avoir été trop belle »
« Elle refuse ses avances : il la tabasse »
« Viol dans une voiture : une fille naïve et déficiente mentale »
« Il la tire par les cheveux à cause de sa vie dissolue »
#violences_sexuelles #domination_masculine #vocabulaire #violences_faites_aux_femmes #femmes #sexisme #misogynie
A la lumière de ces 200 articles, il apparaît nécessaire d’établir un constat lucide sur les pratiques journalistiques et la manière dont elles façonnent l’opinion publique et contribuent à véhiculer des stéréotypes sexistes.
En traitant les violences faites aux femmes dans la rubrique « Faits divers », entre deux chiens écrasés, les journalistes occultent le caractère systémique de ces violences de genre.
« Nous vivons dans une société où la méconnaissance de la réalité des violences sexuelles, de leur fréquence et de la gravité de leur impact traumatique conduit à les reléguer dans la catégorie ’faits divers’ alors qu’elles représentent un problème majeur de santé publique, et participent à la non reconnaissance des victimes et à leur abandon sans protection, ni soin », était-il expliqué dans une étude réalisée entre le 25 novembre et le 2 décembre 2015 par l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
C’est impressionant de dégeulasserie ces articles
Le trumbl «Les mots tuent» est à voir ici, si jamais:
►http://lesmotstuent.tumblr.com
Ca ne change pas, ce matin dans le parisien.fr on peut lire :
Seine-et-Marne : un père se suicide avec ses deux enfants au volant de sa voiture
alors qu’en fait il s’agit de :
Seine-et-Marne : un père assassine ses deux enfants en se suicidant au volant de sa voiture
car on ne peut pas suicidé quelqu’un d’autre que soi !
Mais pour le parisien.fr comme pour ce père assassin, les enfants ne sont pas des personnes mais des sortes d’animaux domestiques appartenant à leur père et sur lesquels les pères ont droit de vie et de mort. Pour le parisien.fr un père peut « suicidé » ses enfants alors qu’il les assassinent ! Avec ce titre le parisien montre qu’il a la même mentalité que le père assassin et donne raison à son geste et au geste d’autres hommes qui pensent et agissent comme si les enfants étaient une possession.
▻http://www.leparisien.fr/lumigny-nesles-ormeaux-77540/seine-et-marne-un-pere-de-famille-se-suicide-avec-ses-deux-enfants-au-vol
J’ai signalé ce titre à Sophie Gourion du tumblr « les mots tuent »
Ou alors ils considèrent pas qu’il les a suicidé, mais l’info importante c’est que le père se suicide, et oups il y avait des enfants dans la voiture à ce moment là.
Bon, on remarque aussi qu’en général le mec qui se suicide et assassine ses gosses, c’est pas par désespoir d’une situation où il est seul avec ses gosses et la misère est trop insupportable et semble sans issue. C’est à cause d’une séparation, et l’enflure refuse de laisser partir sa femme et/ou ses gosses, donc tuer ses gosses ça permet de punir sa femme et de décider du sort de ses gosses pour toujours
Tous ont péri dans ce drame lié à la séparation.
Encore la faute de la femme à tous les coups (attention, jeu de mots, apparemment il a tabassé sa femme avant de faire ça ...)
Quand même je note :
Il semble que le père de famille ait décidé son geste criminel après avoir appris que sa femme voulait le quitter.
j’ai pas le paywall et je ne peu pas lire le contenu de l’article. L’effet produit par le titre est bien plus important que la petite phrase que tu relève dans le corps du texte et non je ne suis pas d’accord avec ta manière de vouloir atténué le sexisme du titre choisi par le parisien. Le titre mentionne les enfants, pas seulement le suicide du père. Le titre ne mentionne pas un double homicide, il parle seulement de « suicide avec » vis à vis des enfants. Le suicide de cet homme est d’ailleurs l’info la moins interessante, on aurais du parlé d’un double infanticide perpétré par leur père et il aurais fallu cliqué pour apprendre que l’assassin s’est suicidé. Les commentaires du parisien ne s’y trompe pas, la grande majorité se range du point de vue du père et parlent de sa souffrance et des souffrances causé aux hommes dans les séparations.
D’autre part parlé de « drame lié à la séparation » c’est encore un euphémisme. C’est pas un « drame lié à la sépration » c’est la violence masculine contre la liberté des femmes et des enfants. C’est pas une fatalité tombé du ciel, c’est le crime d’un homme qui pense que les femmes et les enfants sont ses possessions. C’est un crime systémique, récurent, qui sert à terroriser les femmes et les detruir interieurement de manière totale et ultra-perverse. Et le journal le parisien par la tournure qu’il a choisi donne totalement raison à ce père et valide la mentalité de ces hommes qui pensent et agissent comme lui.
J’ai dû mal m’exprimer, parce que je suis d’accord avec ce que tu dis.
L’article ▻https://www.docdroid.net/D5QZ8f2/seine-et-marne-un-pere-se-suicide-avec-ses-deux-enfants-au-volant-de-sa-vo
Merci pour l’article @nicolasm et désolé de partir au quart de tour j’avais compris que tu contestait le fait que le parisien prenne le point de vue de l’agresseur mais en te relisant c’est pas ce que tu voulais dire. Ma confusion viens de ton commencement par « ou alors » et de ta fin par « je note quand même » qui m’a donné l’impression (fausse) que tu voulais trouver des excuses à ce journal. J’espère que tu acceptera mes excuses. Bonne journée à toi.
▻http://www.lci.fr/faits-divers/meaux-seine-et-marne-l-homme-qui-s-est-suicide-avec-ses-enfants-apres-que-sa-fem
INFANTICIDES – Le père de famille qui s’est suicidé, ce mardi, en percutant volontairement un poids lourd en Seine-et-Marne, accompagné de ses deux enfants de 4 et 5, est un récidiviste. En 1998, il a en effet été condamné à quinze ans de réclusion pour avoir volontairement mis le feu à sa maison, alors que sa compagne et plusieurs de ses enfants étaient dedans. Le plus jeune avait péri dans les flammes.
Petite leçon à l’attention des femmes et des hommes par le figaro via un titre « actu flash » :
Il tue sa femme qui « se moquait » de lui
Dans le dauphine.com c’est encore plus claire :
Il tue sa femme « car elle se moquait de lui »
Je met pas le lien vers l’article. Le titre en dit long sur le rôle de la presse dans la normalisation et la répétition des violences contre les femmes. C’est probablement un recopiage de dépêche afp.
Ici on a le droit encore une fois au point de vue de l’assassin, avec citation à l’appui on lui donne la parole à lui et on donne ses raisons de tuer : elle « se moquait ». Mais on s’en fiche qu’elle se moquait, c’est pas une info, l’info c’est que encore une fois une femme est tuée par son conjoint. Ce prétexte de moquerie n’a pas à être adopté par les journalistes.
Le seul effet que peut produire un titre comme celui là c’est de servir d’outil de domination à d’autres hommes via des remarques tel que : « Tu voie ce qui arrive quant on se moque de son époux ».
Elle meurt, poignardée dans un drame passionnel - 02/05/2016 - ladepeche.fr
▻http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/02/2336323-auch-elle-meurt-poignardee-dans-un-drame-passionnel.html
Quel « article » de merde, il a sa place qui l’attend sur ce tumblr : ►http://lesmotstuent.tumblr.com
Ça m’énerve qu’on en soit encore là!
Et hop, expédié!
ca me rend dingue aussi et puis c’est pas comme si ca faisait 20 ans (de ma mémoire perso, mais probablement plus de 200 ans en fait) que les féministes en parlent dans la plus parfaite indifférence complice.
▻http://www.liberation.fr/direct/element/arretons-de-qualifier-les-meurtres-de-passionnels_36331
Arrêtons de qualifier les meurtres de « passionnels »
Le choix des mots.
2 mai 2016 : on doit encore répéter les mêmes choses, et c’est pénible. La Dépêche du Midi titre un article « Elle meurt, poignardée dans un drame passionnel ». Non, un meurtre ne peut pas être présenté comme « passionnel », laissant entendre qu’il découle d’un acte d’amour et le rendant limite romantique. A ce sujet, je vous conseille le livre Frapper n’est pas aimer de Natacha Henry, qui a déjà quelques années mais propose une enquête fort intéressante sur les violences conjugales, dont une partie est justement consacrée aux termes employés dans les médias pour en parler.
La suite de l’histoire :
A aucun moment il n’a exprimé de regrets ou de remords. « Pour lui, elle se moquait de lui, il le ressent toujours comme ça. L’instruction devra se pencher sur sa psychologie : après une relation aussi brève, de moins de 2 mois, vouloir supprimer quelqu’un, cela pose des questions », s’interroge le Parquet d’Auch.
▻http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/04/2337529-le-meurtrier-sans-remords-ecroue-a-agen.html
Avec ce passage très éclairant :
Il la poignarde alors à trois reprises. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’il appelle la police, après avoir fumé un joint (il affirme en fumer entre 10 et 12 par jour). Cet homme, déjà condamné pour des menaces de mort contre des « ex » , qui reconnaît s’alcooliser régulièrement à doses massives, devra répondre de meurtre, un chef d’inculpation passible de 30 ans de prison.
Les mots tuent : compilation d’articles pour dénoncer le traitement journalistique des violences faites aux femmes.
►http://lesmotstuent.tumblr.com
C’est encore pire que ce que j’imaginais. En fait la violence contre les femmes ressemble à un divertissement, un sujet léger pour amuser un peu journalistes et lecteurs.
“la mayonnaise monte, assaisonnée de quelques marrons et coups de saton qui se traduiront par un flamboyant coquard à l’oeil droit de Madame”
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#vocabulaire #oppression #déni #féminicide #misogynie #sexisme #femmes #violences
Une femme assassinée et son meurtrier qui se suicide :
« Deux morts par balle en Meuse … »
Oui, celui de la mayonnaise ça m’a fait gerber.
#vomi