• Elle est surveillante pénitentiaire. Il est condamné pour trafic de stupéfiant. Ils se sont rencontrés en #prison. Leur #idylle, qui s’est développée en dehors, irrite l’administration pénitentiaire.

    « Un coup de foudre. Incontrôlable. Alors qu’avant, je n’avais jamais regardé un #détenu physiquement. Pour moi, ce n’était pas des hommes. » Cette mère de famille est attirée par son côté « rassurant ». Pendant trois mois, elle a travaillé parfois à son étage. « On a un peu discuté. Puis, on s’est échangé nos numéros de téléphone. » Ce n’est qu’une fois dehors, alors qu’il sort de prison en janvier 2017, sous contrôle judiciaire, qu’ils démarrent une relation. « On est amoureux tous les deux », assure-t-elle.

    « Le directeur m’a dit : c’est lui ou la pénitentiaire. »

    http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/1948/reader/reader.html?t=1497370684007#!preferred/1/package/1948/pub/2292/page/10
    illustration : #Berth http://berth.canalblog.com

    Une idylle interdite par le code de déontologie

    L’article 20 du #code_de_déontologie_des_surveillants_de_prison interdit au personnel de fréquenter les détenus de leur établissement, y compris dans les cinq années qui suivent la remise en liberté de ce dernier, ou la levée de l’autorité du surveillant. L’administration pénitentiaire se base aussi sur l’article D221 du code de procédure pénale : « Les membres du personnel pénitentiaire […] ne peuvent entretenir avec les personnes placées ou ayant été placées par décision de justice sous l’autorité ou le contrôle de l’établissement ou du service dont ils relèvent, […] des relations qui ne seraient pas justifiées par les nécessités de leurs fonctions. »

    L’avocat de la surveillante met en avant une atteinte à la protection de la vie privée, en se basant sur un arrêt du conseil d’État du 3 juillet 2014 qui enjoint le ministère de la Justice d’abroger une partie de l’article D221 (« ou ayant été placées »). « Cet article, qui n’est pas temporellement limité, est, selon moi, contraire aux valeurs de la constitution », explique Me Revel.

    #administration_pénitentiaire #Ouest_Torch' #matonne #code_de_procédure_pénale

    Article D221

    Les membres du personnel pénitentiaire et les personnes remplissant une mission dans l’établissement pénitentiaire ne peuvent entretenir avec les personnes placées ou ayant été placées par décision de justice sous l’autorité ou le contrôle de l’établissement ou du service dont ils relèvent, ainsi qu’avec leurs parents ou amis, des relations qui ne seraient pas justifiées par les nécessités de leurs fonctions.

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006515800&cidTexte=LEGITEX

    Code de procédure pénale :
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=94C109B53D2F98ECA8E82604830B642F.tpdila20v_


    • jaune devant, marron derrière !

      Le « syndicalisme jaune » (connu également sous les noms de : #Mouvement_jaune, Syndicats jaunes, #les_Jaunes ou « #Droite_prolétarienne ?? », selon l’expression de Zeev Sternhell) est un mouvement syndicaliste français, mais connu sous cette dénomination dans d’autres pays, comme les pays francophones, mais aussi anglophones (yellow unions). Cette forme de syndicalisme (constitué en opposition aux syndicats « rouges », c’est-à-dire socialistes ou communistes) refuse certains modes d’action comme la grève et l’affrontement contre le patronat. Ce terme vient du mouvement créé par Pierre Biétry le 1er avril 1902, la « Fédération nationale des Jaunes de France ». Pour les grévistes, les jaunes étaient les non grévistes. Ce qualificatif s’est généralisé et a pris un sens péjoratif, désignant les « traîtres ».

      Le premier syndicat jaune est fondé en novembre 1899 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) par un petit groupe de mineurs qui refusent de participer aux mouvements de grève. Dès 1900, des anarchistes analysent aussi la volonté d’utiliser le jaune qui est la #couleur_papale, par les catholiques et chrétiens voulant investir le monde social. Son audience s’étend à partir de 1901 avec la création de l’ « Union fédérative des syndicats et groupements ouvriers professionnels de France et des colonies » qui se veut l’organisation nationale des jaunes. Elle est dirigée par Paul Lanoir. Le nom de « jaunes » viendrait aussi du fait que les vitres du local de réunion sont sans arrêt brisées, et remplacées par du papier huilé de couleur jaunâtre, ou encore du fait des œufs que les syndicalistes et ouvriers rouges lançaient sur leurs homologues du syndicat jaune.
      Selon Biétry lui-même, dans son ouvrage Le socialisme et les jaunes, son but est de « réaliser la renaissance nationale en créant la réconciliation des classes sur un programme de justice sociale ».

      Dans les faits, ce mouvement s’oppose vigoureusement au mouvement socialiste et il cesse d’y faire référence en 1904. Ce mouvement est alors soutenu par les nationalistes jusqu’à certains organes radicaux qui pensent tenir là une force nouvelle capable de faire face à la gauche marxiste. Il est soutenu financièrement par de grands industriels, le duc d’Orléans ou la duchesse d’Uzès. Présent vers l’Est, le Nord de la France ou à Paris, on estime que le mouvement a atteint les 100 000 adhérents.

      En mai 1908, Biétry scinde son mouvement en un parti politique, le Parti propriétiste et un syndicat la Fédération syndicaliste des Jaunes de France. Aux socialistes, Biétry oppose la participation des ouvriers à la propriété des moyens de production (le « #propriétisme »). À la lutte des classes, les jaunes opposent collaboration des classes au sein de « la grande famille du travail », unie dans une « inséparable communauté d’intérêts ».

      Les jaunes après 1945

      Les syndicats héritiers des Jaunes sont dispersés et changent souvent de nom : Condédération générale des syndicats indépendants, Confédération française du travail, Confédération des syndicats libres, Union française du travail, etc.

      Au nom de la productivité, la CGSI s’oppose aux nationalisations. Cette logique l’a poussée à dénoncer les fonctionnaires assimilés parfois à « une bureaucratie fainéante et gaspilleuse » (Travail et liberté, 29 octobre 1949) et à proclamer la nécessité de l’#économie_de_marché et du #libéralisme. En décembre 1974, la CFT préconise « la concertation permanente à tous les niveaux en instituant une décentralisation et une large délégation des pouvoirs ».

      http://www.cheminots.net/forum/topic/22505-un-peu-dhistoire-do%C3%B9-vient-le-terme-syndicat-de-jaunes
      http://wikirouge.net/Syndicats_jaunes
      https://seenthis.net/messages/600079
      #Ouest_Torch'