• Afrique du Sud : le visage réel du capital. - SPARTACUS
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2012/09/26/25187248.html

    Derrière la réalité du massacre d’une cinquantaine de mineurs sud-africains en août dernier, tout un réseau complexe d’explications peut se résumer par la crise mondiale présente du capital, où l’on retrouve les impératifs financiers, la compétition internationale autour des matières premières et l’exacerbation d’une situation sociale propre à l’Afrique du Sud.

  • La Grèce accablée par une dette majorée (printemps 2012) - SPARTACUS
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2012/09/16/25113791.html

    En Grèce, les premières mesures d’austérité se sont transformées en une politique élaborée et autoritaire de dévaluation des capitaux, ce qui a aggravé la récession et augmenté la dette publique. Un des principaux ingrédients de la politique de dévaluation des capitaux est la dépréciation de la main-d’œuvre qui vise à affaiblir la puissance de la classe ouvrière en mettant en place des mécanismes d’austérité et de contrôle et en créant une importante armée de travailleurs de réserve. En outre, cette dépréciation de la main-d’œuvre est facilitée par la suppression institutionnelle des accords de négociation collective, processus qui, dans une large mesure, sape la fonction même des mécanismes de représentation de la main-d’œuvre (voir infra).

  • En Thaïlande, une autre lutte de migrants ( ANNÉE 2010) - SPARTACUS
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2012/09/06/25048920.html

    Il faut situer la Thaïlande pour prendre la mesure des événements que connaît ce pays depuis le début de l’année 2010 et auxquels on a accordé beaucoup moins d’intérêt qu’à ce qui s’est passé en Grèce dans la même période. Ce n’est pas seulement un effet de la distance géographique mais aussi d’une interprétation étroite de ce que peut être qualifié de lutte de classe. On a pu ainsi lire que la classe ouvrière a été largement absente de tout le mouvement de révolte, qui n’aurait été que celui des « pauvres ruraux et urbains », petits soldats d’une bourgeoisie montante. Pourtant, elle a concerné des paysans en pleine mutation, écartelés entre la relation à la terre, les petits boulots de survie dans les banlieues de la capitale et le travail industriel occasionnel ou permanent : une catégorie spécifique à ces pays en voie d’industrialisation, les migrants, dont on parle beaucoup à propos de la Chine et bien peu ailleurs alors qu’on y trouve des situations et des résistances de classe similaires.

  • Retraite : réflexion sur le dispositif « longues carrières » - SPARTACUS
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2012/07/14/24704114.html

    Les salariés ont pu entendre, avant le cirque électoral, que F. Hollande candidat du Parti socialiste envisageait pour les « carrière longues » de faire un geste ! On annonça avec beaucoup de bruit que F. Hollande voulait revenir à la retraite à 60 ans.

    Tout cela bien évidemment faisait parti du cirque électoral. En réalité, le départ à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler à 17 ans existe depuis 2003, c’ est le dispositif dit « carrières longues » de la loi Fillon. Ce que le socialiste F. Hollande, devenu Président des français propose n’ est qu’un élargissement du système à environ 100 000 salariés sur 800 000 départs annuels, moyennant une petite cotisation du patronat et du salariat.

     Peuvent prétendre au dispositif, les salariés dont l’ activité a commencé à 18 et 19 ans (au lieu de 17 ans loi Fillon). La durée requise pour toucher le taux plein est de :
     
    – 164 trimestres pour ceux nés en 1952 et 165 trimestres pour les années suivantes
    – avoir cotisé 5 trimestres à la fin de l’ année civile de ses 20 ans au lieu de 18 ans.
     
    Serons pris en compte sous certaines conditions les périodes de maladie, maternité, accident du travail, de service militaire.
    Cet adoucisseur socialiste de la loi Fillon, ne doit pas nous faire oublier le principal, la mise en place de la retraite à 67 ans ( taux plein) dès 2018 ce qui a d’ ailleurs choqué les allemands
    selon le Deutschen Rentenversicherung Bund (L’assurance pension allemande), l’âge légal de départ à la retraite sera de 67 ans en 2030 et s’appliquera pour les générations nées à partir de 1964.

    Notre nouveau Président n’ a pas demandé l’ alignement sur les allemands, il vient d’ appliquer une mesure qui satisfait bien les employeurs dans une période ou il faut gagner en productivité. Cette mesure n’ est pas gratuite. Une hausse de 0,1 point des cotisations retraite pour l’ employeur et le salarié interviendra dès le 1er novembre 2012 suivront trois hausses de 0,005% ( en 2014, 2015, 2016. ). Mais va se poser la question des complémentaires, des experts disent déjà que la mesure va coûter 2 milliards en 2017 et parlent d’ une hausse de cotisation de ce côté.

    Cette hausse devrait normalement être absorbée par l’ AGFF qui est reconduite jusque en 2018 et qui jusqu’à présent assumait le financement des départs entre 60 ans et 65 ans et les carrières longues. Avec le départ à 62 ans, l’ Agirc et l’ Arrrco qui gèrent l’ AGFF vont progressivement enregistrer l’impact positif du report de l’âge de départ en retraite de 60 à 62 ans. La réforme des retraites générée par la loi du 9 novembre 2010 en repoussant la date de départ à la retraite permet de réduire le déficit des deux régimes d’ici 2030 de 117,2 milliards à 73,6 milliards d’euros.

    G.Bad

  • Salariat et #précariat ripostent au capital en crise : Russie,Egypte,USA
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2012/05/04/24183712.html
    Une crise des #inégalités, avant tout.

    La crise frappe la Russie dont l’activité économique dépend aujourd’hui essentiellement des exportations de matières premières (dont le pétrole et le gaz en forment 40 %). De 2006 à 2010, 20 % des emplois ont disparu dans l’agriculture, et la production industrielle a chuté de 17 % ; pendant la même période, l’exode des capitaux vers l’étranger s’est accentué. Le gouvernement, pour prévenir les faillites, a injecté des fonds, principalement dans le secteur bancaire. Le fossé entre riches et pauvres, comme partout, s’est élargi : s’il y a 30 % de plus de milliardaires, 53 % de la population doit vivre avec moins de 400 euros par mois. La frange classe moyenne gagnant entre 1 000 et 1 400 euros mensuels ne représente que 7 % de la population. Entre 20 et 25 % de la population active travaille au noir, sans aucune garantie sociale

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