Au nom de tous les miens

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  • Au nom de tous les miens | C’est La Gêne
    https://cestlagene.com/2013/01/16/au-nom-de-tous-les-miens

    Il s’agit de comprendre qu’à l’inverse des autres minorités, les homosexuels doivent apprendre à faire face à la discrimination seuls. Tous les noirs naissent de parents noirs, les arabes de parents arabes, les juifs de parents juifs. Face à un monde extérieur hostile, ils grandissent avec la certitude réconfortante de se savoir entourés par leurs semblables, leurs familles, leurs communautés, au sein desquelles ils se sentent protégés de l’intolérance des masses. Aucun homosexuel ne naît de parents homosexuels. Chacun d’entre nous doit faire face seul au sentiment d’être un étranger dans sa propre famille, à la négation de l’éventualité de notre différence, au potentiel rejet de ceux qui nous sont les plus chers. Au mépris, au dégoût, à l’horreur dans le regard de nos parents, nos frères, nos sœurs.

    #solitude #homophobie

    • @aude_v : pas tout à fait seul à la maison, puisqu’avec des parents qui l’ont adopté. Il n’a pas eu à leur dire un jour : « Papa, Maman, j’ai un truc à vous dire : je suis noir » au risque d’être jeté à la rue. Certes seul à subir cette discrimination, mais pas sans soutien.

    • « Aucun homosexuel ne naît de parents homosexuels. »
      C’est pas vrai, les homo peuvent avoir des enfants et etre parents d’enfants qui peuvent etre homo elleux aussi. C’est pas très répendu d’être homos de génération en génération mais ca existe, j’en connais et ce texte nie leur existance ce qui est regretable. Il nie aussi le fait que les homos ont des enfants et depuis longtemps pas seulement depuis la GPA. Et le texte fait comme si les homo etaient les seuls dans ces situation d’isolement, mais il y a aussi les bisexuel·le·s, les asexuel·le·s ainsi que les trans (et d’autres que j’oublie) qui peuvent avoir le même problèmes ainsi que les enfants adoptés racisés isolés.
      Tu dit qu’un enfant noir n’est pas obligé de faire son coming out, mais les enfants homo non plus, ils peuvent vivre isolés sans jamais faire de coming out et on peu être homo sans avoir fait de coming out.

    • J’avais commencé à rédiger un post, je ne sais pas où il est passé, où je disais en gros que je commençais à sérieusement fatiguer des textes où les discriminations vécues par les autres fantasmés (les autres mais aussi leur vécu de leur discriminations sont objets de projections erronées) servent de point de comparaison hiérarchique. Pourquoi toujours procéder par comparaison fallacieuse, du genre, la lesbienne trans noire comme parangon du vécu de l’horreur discriminatoire. Pourquoi hiérarchiser, faudrait m’expliquer. Et pourquoi présupposer que le cumul de certains caractères sociaux - déterminés par qui - est forcément vécu difficilement. C’est un peu usant.