Il fait chaud, laissez donc les transports en commun aux pauvres en sueur | Perspectives sur la transition énergétique... parfois numérique | Eric Vidalenc

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  • Il fait chaud, laissez donc les #transports en commun aux pauvres en sueur | Perspectives sur la transition énergétique... parfois numérique | Eric Vidalenc | Les blogs d’Alternatives Économiques
    http://blogs.alternatives-economiques.fr/vidalenc/2017/06/21/il-fait-chaud-laissez-donc-les-transports-en-commun-a

    L’alternative est celle-ci : la voiture électrique individuelle, seul au volant, dans une ville déserte sans embouteillages bien sur ; ou les transports en commun qui n’offrent donc pas l’alternative de rester au frais.

    L’article de Thierry Libaert, Quelle publicité pour un monde sobre et désirable ? publié par la Fondation pour la Nature et l’Homme ( FNH), résume bien cet enjeu structurel que représente le travail sur l’imaginaire à travers la publicité. Et la responsabilité qu’elle doit prendre face aux enjeux de transition écologique.

    et j’ai découvert le #rasoir_d'Hanlon, en passant

    • La communication du constructeur allemand fait odieusement la promotion du #mépris_de_classe. Malveillance ou bêtise, les résultats se font déjà sentir : depuis le temps qu’on nous rabat les oreilles avec la solution « électrique » pour éradiquer tous les maux liés à nos moyens de transport, des ados technophiles (j’en connais) et leurs parents ne jurent que par cette solution qui ne serait pas émettrice de GES. Et quand j’aborde le problème de la production de cette bonne fée-électricité, il y a comme une réaction de fuite.
      Les publicistes ont une grande maîtrise de l’imaginaire décliné dans sa version consumériste et ils nous soumettent à une véritable dictature mentale.
      Et comme il est dit ici que

      Dénigrer une composante de la solution (les transports en commun), et promouvoir des usages problématiques par rapport au enjeux actuels (congestion urbaine, changement climatique, canicule), ça fait beaucoup dans un seul tweet. Désormais, on ne pourra plus invoquer la bêtise.

      ,
      on peut penser qu’Éric Vidalenc a opté pour la « loi de Grey », corollaire du « rasoir d’Hanlon » selon lequel à un degré suffisant, la bêtise (ou l’incompétence) est indistinguable de la malveillance.