Santé Publique France, 29/07/2021 :
le taux de positivité repart doucement à la hausse …
… emmené par un groupe de régions en pointe
dans les données hospitalières de synthèse (flux) :
en affichage relatif au creux du taux de positivité, les hospits sont toujours légèrement en retard, les admissions en réa suivent bien et les décès rattrapent, confirmant la remarque précédente
pour les hospitalisations, compte tenu du retard, on approche du point de ralentissement du taux de positivité ; demain ou le jour suivant, peut-être, pour voir si la série ralentit également…
Pour les personnes qui aiment les graphiques, pour les un-tout-petit-peu-sceptiques-mais-pas-trop : Bénéfices et risques de la vaccination contre la COVID-19 au plan individuel. Des bénéfices collectifs tels que l’effet protecteur sur les autres personnes ne sont (hélas) pas représentés.
►https://cress-umr1153.fr/covid_vaccines
#covid #vaccin #dataviz
Santé Publique France, 28/07/2021 :
le taux de positivité toujours en palier
les flux suivent leurs cours
en relatif : les entrées en réanimation restentt calées sur le taux de positivité (avec un retard d’une semaine)
les décès et les admissions à l’hôpital, un peu plus évasés (retard de 14 jours et 5 jours sur le taux de positivité)
publication (avec décalage) des taux de reproduction (R)
assez stables par rapport à la semaine précédente, entre 1,51 (Normandie) et 2,17 (PACA)
les taux d’occupation des services de réanimation restent stables
Santé Publique France, le 26/07/2021 :
(encore que…, les données par département ont été mises en ligne le 27/07 à 0h22 …)
le taux de positivité marque un peu le pas depuis 2 jours
oui, après un plateau de 5-6 jours autour de 13-14 par jour, les décès par covid à l’hôpital ont l’air de redémarrer
essai de graphique rassemblant les flux à l’hôpital et le taux de positivité
(note : les deux échelles sont compatibles)
tentative de superposition, relativement au point bas
(chaque série est divisée par sa valeur minimum sur la période et j’ajuste visuellement les décalages - résultats dans la légende)
• les admissions à l’hôpital ont environ 5 jours de retard (plutôt 6 sur la remontée)
• les admissions en réanimation, environ 7 jours de retard (avec un point bas qui a eu lieu 12 après le retournement des taux de positivité)
• les décès, environ 14 jours, le palier a été atteint 15 jours après le retournement et a duré un peu moins d’une semaine
le décalage temporel entre décès et réa, assez clair au 1er tour, m’avait intrigué au point que je pensais qu’on pouvait anticiper la courbe dc simplement avec la courbe réa ; j’avais essayé de suivre l’écart entre les deux courbes, mais il variait un peu avec l’avancée de l’épidémie ; aussi, les modification de gestion de crise ont dû jouer ; pour la 2eme vague, j’ai pas réussi à trouver le même phénomène et j’ai abandonné l’idée - et le nom - de prédictor ...
ptet que ça re-marchera pour ce coup ci ?
si les recommandations ont beaucoup évolué avec l’expérience, je doute qu’on puisse postuler une homogénéité des modalités de prises en charge hospitalière, particulièrement au moment où les services sont très peu dotés en personnels
edit remarque idiote, sauf pour ce qui regarde la baisse probable de la qualité des soins en août, sorry.
certes, mais on ne peut guère descendre en dessous du niveau national ; et même à ce niveau, les chiffres sont trop bas pour modéliser proprement (c’est pour cela que j’ai arrêté ma correction des variations hebdomadaires)
on est (était…) sur des niveaux entre 15 et 20 pour les décès quotidiens et entre 20 et 30 pour les entrées en réanimation ; des coefficients multiplicatifs sur des nombres entiers aussi petits, ça fait des paliers de variation trop importants
dans tous les cas, on est en échelle logarithmique, on a donc des exponentielles et les plus rapides, semble-t-il, sont positivité et réas
le redémarrage de la courbe des décès, s’il se confirme, est encore récent et il est difficile d’en estimer le rythme. Sur le premier graphique, il a tout de même assez lent, ce qui pourrait confirmer l’effet protecteur de la vaccination…
En Angleterre, il y a un décrochage très net entre les contaminations (en gris, échelle de gauche) et les décès (en rouge, échelle de droite) :
La même chose en échelle logarithmique :
Si je lis bien, grosso modo le nombre de morts rapporté aux contaminations serait 10 fois inférieur à la vague précédente.
La différence me semble en revanche moins marquée avec les réanimations (je décale les courbes pour les superposer à la hache) :
et en log :
Dans les deux cas cependant (décès, réanimations), on voit qu’on a tout de même deux très belles progressions exponentielles (droites parfaites en représentation log), donc si le nombre de contaminations explose, les réanimations et les décès exploseront aussi (moins vite qu’auparavant, mais tout de même).
En Angleterre, ils ont en revanche une baisse qu’ils ne s’expliquent pas des contaminations, alors même que ça correspond à la semaine qui suit la levée des dernières restrictions. L’opinion majoritaire que je vois, c’est qu’il y a eu des retards de remontée des chiffres, et/ou que les gens cessent de se faire tester pour éviter d’être confinés chez eux (article récent du Monde à ce sujet).
Bon, je me dis qu’il serait plus logique de superposer les montées plutôt que les descentes, puisque les données représentent un chiffre global de réas, pas d’entées en réa (quand ça monte ça se remplit plus vite que ça ne baisse quand l’épidémie reflue) :
Et là on verrait un retard plus net des réanimations.
On commence à avoir des indications : les hospitalisations et les réa augmentent grave :
Covid-19 : le nombre de nouvelles hospitalisations a presque doublé en une semaine
▻https://actu.orange.fr/france/covid-19-le-nombre-de-nouvelles-hospitalisations-a-presque-double-en-une
Le nombre de nouvelles hospitalisations a presque doublé en une semaine - il était de 360 lundi dernier.
Dans le même temps, les services de soins critiques ont reçu en 24 heures 135 nouveaux malades, contre 16 dimanche. Ce chiffre de nouvelles admissions en réanimation sur 24 heures n’avait pas été aussi élevé depuis le début juin.
(Pour pinailler : prendre un chiffre sur 24 heures en comparant avec un dimanche, c’est vraiment très con.)
la thèse des gens qui ne vont plus se faire tester est à mon avis très crédible, c’était/est déjà le cas en France, et documenté, pour certaines tranches de la population qui ne peuvent tout simplement pas se permettre d’être isolé sous peine de perdre leur boulot, leurs revenus et le reste ; le dé-remboursement des tests va pas aider non plus ; ça sent qu’on va tout simplement se mettre un bandeau sur un oeil et que la mesure d’incidence - basée sur les tests - va devenir moins bonne ; beaucoup moins bonne.
on les comprend, au gouv ; ça coûte un pognon de dingue tous ces tests ; et si on deploiait les tests salivaires :-) ? les quoi ? circulez.
Oui, je pense aussi. Avec un double effet :
– les gens qui se sentent symptomatiques ne vont justement pas se faire tester pour éviter d’être déclarés positifs (ce qu’ils savent déjà, en fait),
– les cas-contacts qui se sentent en bonne santé vont plus facilement se faire tester, histoire de pouvoir produire un test négatif rapidement.
Ce qui augmente l’impact d’une baisse des tests (qu’effectivement on constate) sur le nombre de cas positifs (baisse nettement plus marquée).
Cela avec une ambiance générale dans laquelle on communique prioritairement sur l’effet négatif que cette vague aurait sur l’économie à cause des gens qui s’isolent, plutôt que de l’effet sur la santé des gens :
▻https://seenthis.net/messages/923426
Dans les pays vaccinés, on meurt beaucoup moins du Covid-19, malgré la flambée des cas
▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/27/dans-les-pays-vaccines-on-meurt-beaucoup-moins-du-covid-19-malgre-la-flambee
(avec des comparaisons internationales au moyen de courbes très démonstratives mais pas importables ici)
#épidémie_de_non_vaccinés
depuis fin juin, le taux d’incidence grimpe nettement plus vite que le taux de positivité, signe que le nombre de tests pratiqués augmentent
depuis 3 jours, le taux de positivité marque un peu le pas et, aujourd’hui même, diminue très légèrement (alors que l’incidence continue à augmenter)
ralentissement des contaminations, auto-exclusion des tests des contaminés, … , je ne me hasarderai pas à interpréter ce ralentissement de la positivité
J’espère que tu n’étais pas encore resté sur l’idée folle que Haaretz c’était pas trop mal :
▻https://www.haaretz.com/opinion/.premium-actually-it-s-the-palestinians-who-are-appropriating-jewish-cultur
Actually, it’s the Palestinians who are appropriating Jewish culture - Opinion - Haaretz.com
Il s’agit d’une tribune d’opinion . Tous les journalistes du Haaretz n’opinent pas comme elle…
Oui, je sais bien. Mais on peut pas continuer à présenter comme progressiste un canard qui publie des « opinions » de fascistes.
Le Guardian et le New York Times sont aussi de ces canards qui bénéficiaient d’une image relativement progressiste – OK, plus que Guardian que le NYT –, qui ont dans leurs colonnes de véritables saloperies. Ah, et Libération nous a fait une « Charlie » pour fêter l’Aïd :
▻https://www.liberation.fr/resizer/T-I75FAS8B1es_QYvadZkaivg4Y=/1440x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(1260x887:1270x897)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/YTJ5T6K7KRH33JV6LBQDWGH6FU.jpg
Santé Publique France, 23/07/2021 :
taux de positivité, taux d’incidence (au 20/07) :
Entre le 14 juillet et le 20 juillet (6 jours), le taux de positivité à plus que doublé de 1,7% à 3,7%, soit un peu moins de +14%/j.
avec le recul, …
l’impact à l’hôpital, depuis début juin :
depuis le début de l’épidémie :
(note perso : depuis début juillet, vous aurez noté que je ne mets plus à jour quotidiennement mon petit bulletin. Découragement…)
Si on regarde bien, il n’y a guère que dans la capitale qu’on dit "la" covid ...
« Le covid », ou « la covid » ? – Fatras
▻https://hyperbate.fr/fatras/2021/07/18/le-covid-ou-la-covid
C’est à Paris qu’on trouve les 40 momies académiques, du coup ca fait toujours 40 « la covid » de plus qu’ailleurs.
Quand tu penses que cet acronyme vient de l’anglais, langue où il n’y a pas de genre (du moins pour les noms communs). Quelle belle bande de losers, ces « immortels » ! :-))
Eh ! y a pas de c (dur ou doux) en breton ! normalement c’est la lettre k. Et, avec mes faibles notions - et sous réserves de mon ignorance quasi totale sur la langue bretonne et, particulièrement, les mutations consonantiques – le problème du genre est crucial, puisque quand il est précédé de l’article défini
• si le mot est masculin, le k mute en c’h (comme la jota espagnole) kovid -> ar c’hovid
• si le mot est féminin, le k mute en g (toujours dur, comme gueux) kovid -> ar govid
la pratique semble privilégier le masculin
et s’il y a un truc certain, c’est que, en aucun cas, c’est ar Covid (et encore moins en Bretagne gallèse (!) ou francophone)
selon cette même règle, et en principe, sans débat, koronavirus -> ar c’coronavirus
Débat sur France Bleu Bretagne (18/04/2020)
Petra zo gwelloc’h skrivañ, « ar C’hovid-19 » pe « ar Govid-19 » ?
▻https://www.francebleu.fr/infos/education/petra-zo-gwelloc-h-skrivan-ar-c-hovid-19-pe-ar-govid-19-1587035207
dont le titre se comprend quasiment tout seul :-)
Mais oui @sombre ! Ca fait un moment que je propose de vendre cette belle institution à Abu Dhabi. Ca leur ferait des antiquités pour leurs musées vides et ca nous ferait des économies. Tout le monde serait contents, même les momies académiques qui continueraient leurs vies de patachons dans un environnement qui partage vraiment leurs valeurs d’ancien régime.
Ah, l’article a été modifié pour intégrer les (sans doute) très nombreuses remarques provoquées par la formulation initiale du billet, mais… l’infographie n’a pas bougé :-)
Depuis la publication de cette infographie, de nombreux bénévoles issus des régions m’ont signalé quelques erreurs. En créole réunionnais on dira covid, sans article (par exemple dans la phrase : « ma la pa gingn covid »). En créole antillais, on me propose kovid-la. En Artois et en Picardie on dira ch’covid ; en flandre flamingante, de koveed ; dans le grand Est on dira ‘s covid, die covid, d’r kovit’ ou deh’ cooooôôvid ; en Vaucluse on dira lou couvidou ; dans les Alpes-de-Haute-Provence, Lou covidou, et en pays aixois, Lou couvido. Au pays basque kovid-a ; en Corse, on me propose u cov’, u covid, u govid, ou encore le mal continental. En Bretagne soit ar c’hovid, ar gaoued ou ar govid, sauf en pays Gallo ou ça sera la covid. En Catalogne el covid ou la covid ; en occitan pyrénéen, eth covid ; en occitan toulousain ou en audois, lé covid ; en grassois sou covid, tandis qu’en mentonasque, ce sera ou covid.
Zut il faudrait que je redessine tout !
@simplicissimus : J’ai trouvé le lien sur Twitter et, comme tu l’as deviné, les lecteurs ont fait des remarques sur les différentes variantes à l’intérieur des régions dessinées sur la carte. Après, le gars t’avoue qu’il a réalisé son infographie à l’arrache.
Suivez en direct le vol de Jeff Bezos dans l’espace dans la fusée Blue Origin aujourd’hui
▻https://www.numerama.com/sciences/725862-jeff-bezos-comment-voir-en-direct-le-vol-habite-dans-lespace-de-blu
Une mission SpaceX c’est 1 chance sur 276 de mourir. Challenger et Columbia c’était 1/68. On ne sait pas encore pour Blue Origin. On attend le résultat de ce crash test.
(un séjour dans l’ISS c’est 1/20)
Pour 300 tonnes de CO2, @lucas_chancel
▻https://twitter.com/lucas_chancel/status/1417402557320814619
En 10 minutes, Bezos et ses trois clients vont émettre chacun 75 tonnes de CO2. 10 minutes. Sur terre il y a un milliard de personnes qui n’atteignent pas ces niveaux d’émissions sur une vie entière.
décollage à 13h30, ce serait dommage de rater ça, des fois que...
Pas tout à fait : visiblement à partir de 13:30 tu as droit à 1h30 de propagande technolâtre avant le feu d’artifice. on verra à 15h si c’est « oh la belle bleue » ou « oh la belle rouge ».
En fait, le patron d’Amazon nous a tous·tes doublé·es :
J’ai vu aussi qu’il y avait une pétition sur (pour que rien ne) change.org afin que Jeff Bezos ne remette jamais les pieds sur terre ...
Billionaires should not exist...on earth, or in space, but should they decide the latter, they should stay there.
J’mets pas le lien : vous vous débrouillerez bien tout seuls ...
Jeff Bezos: ’We Need to Move All Polluting Industry Into Space’
C’est un peu comme le coup de construire les villes à la campagne. Pierre Dac serait mort de rire.
#insondable_crétinerie
Pour gagner l’Espace, nous perdons la Terre
▻https://reporterre.net/Pour-gagner-l-Espace-nous-perdons-la-Terre
#technocritique, #critique_techno ...
Et avec Elon Musk et son monstrueux projet « Starlink », nous perdons aussi le ciel...
►https://reporterre.net/Avec-Starlink-Elon-Musk-privatise-et-pollue-l-espace-L-enquete-de-Report
Une idée du bordel généré par tous ces bidules en orbites basses :
▻https://heavens-above.com/StarLink.aspx
(En cliquant sur les petits carrés rouges, on fait apparaître la trajectoire du Starlink correspondant. On peut aussi orienter le globe avec son mulot, ou son doigt si on préfère les interfaces tactiles. Avec le scroll, on peut zoomer/dézoomer).
Jeff Bezos et richard Branson lancent le tourisme spatial
« Ça correspond à nos revenus stratosphériques ! »
"Le Canard enchaîné "
Les astronomes gueulent depuis un moment contre cette saloperie de starlink qui perturbe leurs observations. J4ai plus le lien en tête, je vais voir si je le retrouve.
te donnes pas cette peine @ericw tu tapes starlink dans la fenêtre de recherche de « seenthis » et tu as une pluie de billets qui te tombes dessus. « seenthis » est moins mortifère que Twitter mais là, les mauvaises nouvelles j’en ai ma dose. Salut la compagnie.
Sur le site de Blue Origins, on trouve cette déclaration :
« Afin de préserver la Terre, Blue Origin pense que l’humanité devra s’étendre, explorer, trouver de nouvelles ressources énergétiques et matérielles, et déplacer dans l’espace les industries qui sollicitent la Terre. »
▻https://seenthis.net/messages/923253
Qu’ils y aillent et surtout qu’ils y restent !
Ah en ce moment on vit une époque formidable : négationnistes en tout genre d’un côté (du réchauffement climatique, de la pandémie, etc.), transhumanistes tarés de l’autre, choisis ton camp camarade.
Total recall (avec Schwartzi) : un film somme toute très pessimiste sur l’avenir de l’humanité délocalisée. Merci @vanderling pour ce gif : cette scène m’avait fortement marqué quand j’ai vu le fil au cinoche il y a longtemps
(Attends, où c’est que t’avais vu le film ?
- Au cinoche, mais j’te dis, c’était il y a longtemps ...)
[edit] Le lien est pas mal non plus :
There is no reason to think that billionaires like Jeff Bezos and Elon Musk know what’s best for humanity
Oui @sombre c’est la meilleure scène du film qui pour le reste a assez mal vieilli (1990) y’a eu un remake mais alors là je peux pas dire. Les effets spéciaux de l’asphyxie de Schwartzi sont assez bluffant. Ce que je souhaite à Jeff Bezos mais sans trucage. Je l’ai vu 2 ou 3 fois mais à la télé. Un autre gif : ▻https://seenthis.net/messages/918380
L’homme au cigare, qui a transformé « la réplique incongrue en œuvre d’art » Les Marx attaquent une critique de Frédéric Pagès dans Le Canard de la semaine dernière. Groucho : « La télévision permet à des gens qui n’ont rien à faire de regarder des gens qui ne savent rien faire ». C’est bien valable pour Bezos et son taxi de l’espace, mais je change de sujet.
"Les Marx Brothers par eux mêmes" – Chantal Knecht – Robert Laffont, 768 pages, 30 €.
▻https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-bouquin-des-marx-brothers/9782221246399
Un voyage qui vaut tous les aller-retour de la fusée de l’autre maboul.
#Marx_Brothers
Jeff Bezos remercie les salariés d’Amazon d’avoir payé pour son vol spatial - Sputnik France
►https://fr.sputniknews.com/amerique-nord/202107231045913329-jeff-bezos-remercie-les-salaries-damazon-davoir-p
« Les employés d’Amazon n’ont pas besoin des remerciements de Bezos. Ils ont besoin qu’il arrête le démantèlement des syndicats et leur paie ce qu’ils méritent », a écrit sur Twitter Robert Reich, ancien secrétaire au Travail du Président Bill Clinton et professeur de politique publique à l’université de Californie à Berkeley.
Un petit historique du journal @cqfd à l’occasion de la parution de son 200e numéro
Ce qu’il faut durer - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
▻http://cqfd-journal.org/Ce-qu-il-faut-durer
Tous les participants interrogés s’accordent sur un point : cette réunion fut copieusement arrosée. Et joyeuse. L’enthousiasme même : on allait monter un super canard. Il fallait lui trouver un nom.
Les idées fusent et finalement, deux titres se détachent : CQFD et Le Bonobo. « J’étais la seule nana, au milieu de tous ces mecs, se souvient Marie Nennès, qui défendait cette simiesque proposition. Ce que j’aimais bien chez les bonobos, c’était leur mode de résolution des conflits : quand il y a un problème, on nique ! Je n’ai absolument pas été entendue sur ce point-là. »
L’idée de « CQFD », elle, est venue de Charles Jacquier, un camarade féru d’histoire sociale : « J’ai pris le tome 2 de l’Histoire du mouvement anarchiste en France de Jean Maitron et j’ai commencé à regarder les titres des journaux dans la bibliographie. C’est comme ça que je suis tombé sur Ce qu’il faut dire. »
#ce_qu'il_faut_détruire #presse #anarchisme #antimilitarisme
Et ping @simplicissimus
Merci !
L’hebdomadaire ayant paru pendant presque 50 ans, il y a eu de très nombreuses autres couvertures, mais c’est le bulldog extrait de la couverture du n°1 de 1910 (de Thomas Theodor Heine) qui est passé à la postérité…
Le choix de mon pseudo, il y a longtemps, vient aussi du héros du roman du XVIIe (dont le frontispice est l’image en haut à droite).
avec un dessin de Rémi qui n’existe pas dans la version papier.
Une variante du dessin de Rémi
▻http://papiersnickeles.fr/revue/papiers-nickeles-n23
#Papiers_Nickelés. Revue iconophile et iconoclaste créée en 2004 en préfiguration d’un Centre dédié aux images populaires dans un souci de conservation et de promotion. (dirigé par Yves Frémion)
Un cas positif sur 5 était vacciné
Covid-19 : les non-vaccinés représentent 80% des cas positifs
▻https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-les-non-vaccines-representent-80-des-cas-positifs-20210716
Quant aux personnes totalement vaccinées, elles ne représentent que 6% des contaminations, alors qu’au même moment, 32% de la population française a terminé son cycle vaccinal. En se restreignant aux seuls patients déclarés symptomatiques, la proportion des vaccinés complets testés positifs chute à 4%.
#covid-19 #vaccination #vaccin #mesure_barrière (et pas #panacée)
@colporteur les « primo dose récente » sont 4 fois moins contaminés que les « primo dose efficace » et 2 fois moins que les « totalement vaccinés ». C’est très étrange.
Les personnes qui n’ont reçu qu’une dose il y a moins de 14 jours (primo dose récente) représentent 3% des cas, ceux qui l’ont reçu il y a plus de 14 jours ou qui ont reçu leur deuxième il y a moins de sept jours (primo dose efficace) sont à 11% positifs. Quant aux personnes totalement vaccinées, elles ne représentent que 6% des contaminations, alors qu’au même moment, 32% de la population française a terminé son cycle vaccinal. En se restreignant aux seuls patients déclarés symptomatiques, la proportion des vaccinés complets testés positifs chute à 4%.
Ce qui est très étrange, c’est la rédaction du Figaro, plus qu’étrange d’ailleurs, elle est fautive : en aucun cas, les primo dose efficace ne sont à 11% positifs, mais ils représentent 11% des test positifs.
Dans tout ce paragraphe, il s’agit bien du statut vaccinal des 2120 personnes dont le test a été positif dans la semaine étudiée. Ils se répartissent ainsi (d’après l’article) :
• 80% : 0 dose
• 3% : primo dose récente
• 11% : primo dose efficace
• 6% : totalement vacciné
soit un total de 100%
en prenant les chiffres de SPF (fichier vacsi-fra.csv sur ▻https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/donnees-relatives-aux-personnes-vaccinees-contre-la-covid-19-1 et si je ne me trompe pas dans les calculs, vu les différents concepts…), à la date du 4 juillet, la répartition des statuts vaccinaux dans la population était la suivante :
• 3,6% vaccinés primo dose récente
• 25,3% vaccinés primo dose efficace
• 31,8% vaccinés totalement (ça me rassure, ça correspond au 32% du texte)
• le complément à 100% vaut 39,3%, qui ne sont donc dans aucune des cases précédentes
Il faut donc comparer les deux distributions :
@simplicissimus Le cas des « primo dose efficace » (et des « vaccinés totalement ») me laisse perplexe et je n’arrive pas à comprendre pourquoi ils ont un taux de positifs plus élevé que les « primo dose récente ». Il faudrait connaitre des valeurs qui ne sont pas données dans l’article : le nombre de tests global de cette semaine et le nombre de négatifs pour chaque catégorie.
On peut supposer que certains se font proportionnellement plus tester que d’autres (les PDE ?) et que par conséquent leur nombre de positifs est sur-représenté. Mais si ça n’était pas le cas le mystère resterait.
Phénomène assez évident, et très bien illustré la semaine dernière dans Le Parisien :
▻https://seenthis.net/messages/921028
Par ailleurs, on étudie juste le fait de faire un PCR positif. Il faudrait aussi ajouter :
– a priori, parmi les gens positifs, les non-vaccinés représentent « seulement » 80% des cas, mais sans doute plus 95% à 98% des gens qui finissent à l’hôpital ;
– comme des nombreuses études montrent par ailleurs que la vaccination réduit considérablement la charge et donc la transmissibilité du virus, on peut aussi se douter que tout le monde a été contaminé par des non-vaccinés. Dans toutes les « failles » de la vaccination, ce sont les non-vaccinés qui provoquent la perpétuation des épidémies.
@arno oui mais non, ce n’est pas ce phénomène dont il est question.
Il s’agit uniquement des vaccinés. Il y en a 3 catégories :
– les « dose récente » (DR)
– les « dose efficace » (DE)
– les « vaccinés totalement » (VT)
A priori, les DR devraient être plus nombreux à être positifs, suivis des DE et les VT devraient être les moins nombreux.
Mais ici on voit que les DE sont étrangement 4 fois plus nombreux que les DR (et 2 fois plus que les VT, ici c’est logique). On voit aussi que les VT sont 2 fois plus nombreux que les DR.
Bref, à lire ces chiffres on pourrait se dire qu’un phénomène étrange se passe : on serait très immunisé juste après une dose, puis beaucoup moins quelques jours après, puis la deuxième dose protègerait moins qu’après la première.
Tout cela est absurde. J’insiste : Il faudrait connaitre le nombre global de tests, négatifs et positifs pour chaque catégorie. car on voit bien que cette incohérence n’a aucun sens.
ici on nous dit que 1,6% des tests effectués sont positifs, mais sans plus de détails. On peut seulement calculer qu’il y a eu a-peu-près 100.000 tests effectués et que 98.000 étaient négatifs. Mais on ne connait pas la répartition des 4 catégories de l’article du Figaro.
►https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-chiffres-cles-et-evolution-de-la-covid-19-en-france-
[Les] « primo dose efficace » […] ont un taux de positifs plus élevé que les « primo dose récente ».
Je me répète, à aucun moment on ne parle de taux de positifs ! Il s’agit de la part des DR dans les positifs, ce qui n’a rien n’a voir.
Les DR sont peu nombreux parmi les positifs tout simplement parce que ce sont les moins nombreux dans la population. Fatalement, puisque c’est un statut transitoire (les primo vaccinés des 14 derniers jours). Et leur part dans les positifs est à peu près la même que leur part dans la population, entre 3 et 4%, ce qui donne un OR voisin de 1.
Comme je disais, il faut comparer les distributions entre elles. Et c’est exactement à cela que servent les OR et on a tout ce qu’il faut pour le faire.
En assimilant les OR à des risques relatifs (ce qu’ils ne sont pas exactement) et en prenant le vacciné total comme référence,
le DE a 2,7 fois plus de « chances » d’être positif,
le DR 6 fois plus
et le non vacciné, 45 fois plus
ce qui correspond bien à une protection croissante avec l’évolution du statut du vacciné dans son parcours.
Le rapport de l’étude de la DREES est en lien dans l’article et page 7 (paragraphe 2.3) il donne un début d’explication du phénomène qui m’intrigue. (la partie du pdf que j’aimerais citer est au format image...)
►https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_drees_suivi_de_la_crise_sanitaire_.pdf
La part des vaccinés dans l’ensemble des tests est de 35% (19% pour les totalement vaccinés), alors qu’ils sont 51 % (et 32%) dans la population. Les non-vaccinés sont donc sur-représentés.
et le paragraphe de conclure
Tous ces facteurs affectant les résultts agrégés montrent bien qu’il n’est pas possible d’estimer précisément l’efficacité vaccinale via de simples statistiques descriptives. Les estimations d’efficacité vaccinale produites par Santé publique France sur les cas de Covid 19 apportent à coup sur des réponses plus précises sur ce point.
Mais bien évidemment, le journaliste du Figaro n’a pas lu ce passage, sinon il n’aurait déontologiquement pas produit cet article.
@simplicissimus « Je me répète, à aucun moment on ne parle de taux de positifs ! Il s’agit de la part des DR dans les positifs, ce qui n’a rien n’a voir. »
Oui, tu te répète mais personnellement j’avais bien compris (cf mon commentaire de départ sur l’article « un cas positif sur 5 était vacciné ») du coup je ne sais pas à qui tu t’adresses ni ce que tu tentes de m’expliquer que je n’aurais pas compris.
bon, pour en finir (pour ma part) avec ce post je me suis fait un petit tableau excel.
J’ai considéré qu’il y a eu 100.000 tests (c’est autour de cette valeur), j’ai repris les données du rapport (35% des testés sont vaccinés dont 19% qui ont eu les 2 doses, et les chiffres des résultats positifs : 287 primo vaccinés, 127 totalement vaccinés et 1705 non vaccinés)
ce qui donne :
– 3% des testés non vaccinés étaient positifs
– 2% des testés primo vaccinés étaient positifs
– 1% des testés totalement vaccinés étaient positifs
La logique est respectée cette fois. Je suis satisfait. Même si j’ai bien conscience du manque de précision de ces valeurs.
en effet, on ne se comprend vraiment pas !
Je reprends donc ton autre commentaire…
A priori, les DR devraient être plus nombreux à être positifs, suivis des DE et les VT devraient être les moins nombreux.
… et bien, c’est exactement le cas ! voici le paragraphe que tu cites (2.3) (et là, on parle bien de taux de positivité) :
Les taux de positivité (TP) diffèrent nettement selon le statut vaccinal : le TP des non-vaccinés s’élève à 1,5% sur la période du 28 juin au 4 juillet (tableau 1 bis qui reprend et complète les informations présentées dans le tableau 1) contre 1,3% pour les premières doses récentes, 1,0% pour les premières doses efficaces et 0,38% pour les complètement vaccinés. Sur le sous-champ des personnes se déclarant symptomatiques, le TP des non-vaccinés est de 8,4% contre 1,8% pour les complètement vaccinés. Il faut souligner que ces estimations portent sur des effectifs de positifs et a fortiori de positifs symptomatiques faibles.
Prendre le nombre de DE dans les tests positifs et le trouver plus élevé que le nombre de DR dans ces mêmes tests positifs – qui me semble être le constat qui fonde ton intervention – n’apporte guère d’information en soi. Pour pouvoir l’interpréter, il faut tenir compte du nombre de DE et de DR dans la population.
De deux choses l’une :
• soit on compare les proportions de chaque catégorie (DR, DE, VT) dans la population d’une part et dans l’ensemble des tests positifs de l’autre (ce que les données de l’article du Figaro permet de faire)
• soit on compare les taux de positivité des différentes catégories (ce que le paragraphe 2.3 de la note fait
les deux comparaisons vont dans le même sens.
Santé Publique France, 15/07/2021 :
positivité et incidence reparte nettement à la hausse, le (petit) palier d’hier était donc bien l’impact du jour férié
de la même façon sur les admissions en réanimation, les variations erratiques qui semblent liées au 14 juillet rendent difficile la lecture de la tendance, qui pourrait bien repartir à la hausse
les admissions à hôpital, elles, sont reparties à la hausse depuis le 06/07
réa et dc, pour métropole, en zoomant à mort :
échelle linéaire ; les courbes rouge et vertes sont les régressions exponentielles pour dc et réa, descendent à /2 en 17 et 15 jours depuis environ mi-mai.
sur 2 mois :
on dirait que réa (mm7) remonte depuis le 5 juillet ; le flux réa est entre 17 et 21 admissions / jour, sur la période du 5 au 12 juillet.
zoom avec les donnée du jour (16.07) et le régresseur réa découpé au 5 juillet :
réa passe à x2 en 26 jours (ici, fit sur les 8 dernier jours de mm7 réa)
Covid-19 : la Bretagne ne sera pas la région la plus à risque épidémique cet été - Coronavirus - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/coronavirus/covid-19-la-bretagne-ne-sera-pas-la-region-la-plus-a-risque-epidemique-
Selon une étude de l’Inserm, la quatrième vague frappera de manière très forte en premier lieu dans le Sud et le Sud-Ouest de la France. La Bretagne devrait être moins exposée, grâce à un afflux moindre de touristes et à la vaccination.
La Bretagne ne devrait pas être la première région frappée par la quatrième vague. C’est l’un des enseignements des projections réalisées par les scientifiques de l’Inserm et de Sorbonne Université. Ils ont recensé les territoires où l’épidémie risque d’être la plus active dans les semaines à venir, et donc où la quatrième vague frappera le plus fort.
La région Bretagne devrait donc être, pour le moment, un peu moins exposée que les autres à une vague épidémique forte. Mais elle ne sera pas, pour autant, le territoire le plus préservé. Les régions du nord de la France (Hauts-de-France, Ile-de-France, Grand Est, Normandie et Bourgogne-Franche-Comté) le seront davantage.
Selon les calculs des scientifiques, le Finistère, le Morbihan et les Côtes-d’Armor ont un « risque moyennement élevé » (compris entre 0,2 et 0,4 sur une échelle allant jusqu’à 1) d’être exposés à une quatrième vague forte dans le mois et demi à venir. Le département d’Ille-et-Vilaine a, lui, un « risque faible » (compris entre 0 et 0,2).
Arrivée des touristes
Pour arriver à une telle conclusion, les scientifiques se sont appuyés sur différents paramètres, qui ont fait évoluer, à la hausse comme à la baisse, le risque global. Ils ont, par exemple, estimé que la « surpopulation durant la saison estivale » dans le Morbihan, avec l’afflux des touristes, était un risque épidémique qui pouvait accroître, avec le déplacement des populations, la présence du variant Delta sur le territoire. Et donc faire repartir à la hausse les contaminations, la mutation étant plus contagieuse.
D’autres critères viennent néanmoins contrebalancer cette variable. Comme l’immunité acquise par les Bretons : avec une population à 60 % de primo-vaccinés, les Bretons ont su compenser leur très faible immunité naturelle (par la contamination, 8,7 %). La présence moins forte, pour le moment, du variant Delta en Bretagne (69 % des tests positifs), par rapport à d’autres régions, est aussi un atout.
Risque très fort dans le Sud-Ouest
Si la Bretagne devrait tirer son épingle du jeu, ce n’est pas le cas d’autres régions. « Le risque épidémique est estimé plus élevé dans le Sud et le Sud-Ouest de la France », constatent les scientifiques. En cause : « Un déplacement net de population vers le sud, les côtes et les régions de montagne pendant l’été ».
Les Landes et des Hautes-Alpes sont ainsi les deux départements à « risque maximal ». En cas de quatrième vague cet été, ils seront frappés les premiers. « Le département des Landes a le risque le plus élevé de tous, dominé par la prévalence locale de la variante Delta parmi les personnes dépistées. Les Hautes-Alpes ont un risque dominé par le surpeuplement élevé pendant l’été », estiment les chercheurs. L’Ardèche, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Aude, la Lozère et la Vendée sont, eux, considérés comme des territoires « très exposés ». Douze départements sont à un niveau « élevé » de reprise active. Le cas de la Corse, particulièrement prisée l’été, n’est pas étudié.
Reste que ces projections ne sont pas des prédictions. L’extension récente du pass sanitaire n’a pas été prise en compte, ni la ruée dans les centres de vaccination. Mais si le relâchement de la population est plus important qu’estimé, le risque pourrait être plus important qu’estimé dans certains territoires.
La Bretagne devrait être moins exposée, grâce à un afflux moindre de touristes et à la vaccination... et au contrôle de la maréchaussée.
▻https://seenthis.net/messages/921951
J’y étais hier du côté de La Turballe et dans un café la serveuse nous annonce que les poulets dressent des contraventions pour les véhicules en stationnement et le non port du masque dans le bistrot.
Santé Publique France, 15/07/2021 :
après deux semaines et demie de croissance lente, le taux de positivité marque un peu le pas ; le taux d’incidence accentue les évolutions (le nombre de tests baissait quand la taux de positivité baissait, de même en sens inverse, le nombre de tests augmentent avec le taux de positivité…)
le taux de reproduction est repassé au dessus de 1 dans toutes les régions (quelque part dans la première semaine de juillet, PACA et la Corse - où il explose – en précurseurs). En Pays-de-la-Loire à 1,79 et 1,76 en PACA
pour l’instant, pas d’impact sur le taux d’occupation des services de réanimation, sauf en Corse (avec des variations par à-coups du fait du petit nombre de lits)
Il n’y a pas que les chemins de Compostelle :
Une randonnée le long du limes allemand : en route à travers l’espace et le temps
In mehr als 30 Jahren ist unser Autor den kompletten Limes abgewandert und hat dabei viel gelernt – über die alten Römer und die heutigen Deutschen.
Klaus Hillenbrand
[...]
In der ersten Zeit nach der Eroberung des heutigen Südwestdeutschland hatten es die Römer gar nicht nötig, an der nordöstlichen Grenze ihrer Provinzen Germania superior und Raetia eine befestigte Barriere zu errichten. Zu stark war ihre Übermacht. Gebaut wurde der Obergermanisch-Raetische Limes dann ab dem Ende des 1. Jahrhunderts nach Christus, unter den Kaisern Domitian und Trajan, zunächst als einfache Schneise, unterbrochen von hölzernen Türmen. In der ersten Hälfte des 2. Jahrhunderts entstand eine Palisade aus Baumstämmen, den Holztürmen folgten allmählich solche aus Stein. Manche Ortsbezeichnungen erinnern noch daran, etwa Pfahldorf in Bayern oder Pfahlheim in Baden-Württemberg.
Zwischen Hienheim an der Donau und dem baden-württembergischen Lorch, am Raetischen Limes, ersetzte um das Jahr 200 herum eine steinerne Mauer die Absperrung nach Osten, 1,20 Meter breit und 3 bis 4 Meter hoch. „Teufelsmauer“, so nannten die Menschen seine Reste in späteren Jahrhunderten, weil sie es sich nicht anders vorstellen konnten, als dass nur der Beelzebub dieses gewaltige Bauwerk errichtet haben könnte.
[...]
▻https://taz.de/Eine-Wanderung-am-deutschen-Limes/!5782350
#limes #Allemagne #marche #randonnée
Covid-19. La France cernée par le variant delta (et loin d’être épargnée) (article du 22/06/2021)
▻https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2021/06/22/la-france-cernee-par-le-variant-delta-(et-loin-d-etre-epargnee)
Selon les données officielles, le variant delta ne représente « que » 6,9% des contaminations en France. Un chiffre très en dessous de ceux de la plupart de nos voisins, ce qui laisse planer la menace d’une résurgence épidémique forte, comme au Royaume-Uni.
Le variant delta (ex-"indien") du virus responsable du Covid-19 poursuit sa propagation à travers le monde. Et à vitesse grand V : au Royaume-Uni, il est devenu dominant en seulement quelques semaines. Plus contagieux, il remplace peu à peu les souches précédentes. A savoir, en Europe, le variant alpha (ex-"britannique").
La France peut, pour l’instant, sembler moins touchée que d’autres pays, les excellents indicateurs actuels faisant oublier que le virus circule encore.
Présent presque partout
Des foyers sont confirmés sur tous les continents, comme le montre la base de données mondiale des variants du virus Gisaid. A l’exception notable de l’Amérique du Sud, elle sous pression du variant gamma ("brésilien").
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Ce variant est désormais responsable d’une flambée épidémique en Indonésie, ou encore d’une résurgence au Vietnam, pays jusqu’ici plutôt épargné.Actuellement aux États-Unis, (le variant) représente près de 10 % des infections. Et elles doublent toutes les deux semaines. Je pense que le risque sera vraiment que cela puisse provoquer une nouvelle épidémie à l’automne
Dr Scott Gottlieb dans « Face The Nation »
En France également, les foyers se multiplient.
Jusqu’à 99% chez nos voisins
Combien de foyers de contaminations au variant delta chez nous, chez nos voisins ? Première difficulté, au niveau français : les autorités sanitaires ont décidé de ne plus détecter les variants en tant que tels, mais « seulement » les mutations qu’ils arborent, comme nous vous l’expliquions dans cet article.
Un criblage ciblé sur les mutations
En raison de la détection des mutations d’intérêt et non plus des variants, Santé publique France a prévenu : les pourcentages de répartition des différents variants préoccupants étaient « à interpréter avec précaution ».
La dernière enquête « flash » réalisée en France date... du 25 mai. Autant dire une éternité : elle ne révélait que 1% de variant delta, contre 0,2% le 11 mai. Soit, tout de même, une multiplication par cinq en deux semaines.
Depuis, Olivier Véran avait estimé début juin que le variant delta représentait 2 à 4% des tests positifs en France. Un nombre amené à augmenter, à la faveur des migrations estivales...
D’ici peu, les statistiques ne feront plus figurer « variant delta » ou « variant alpha », mais mutation « L452R » - assez typique du delta - ou « E484K » par exemple.
En attendant, le variant delta atteint parfois des niveaux affolants. Le graphique ci-dessous indique son pourcentage de détection sur les quatre dernières semaines (en jaune), mais aussi sur les dernières 24 heures (en bleu) :
Ainsi, en Italie, le taux de variant delta n’est « que » de 7,4 sur les quatre dernières semaines, mais monte à un quart sur les derniers tests criblés. Au Royaume-Uni, il représente 84% des cas des quatre dernières semaines, et 98% des derniers tests analysés, à peu près comme en Russie.
A noter que le « criblage » des tests varie de moins de 2% en France ou en Italie, à 5% au Portugal ou aux Etats-Unis, et monte à 30% des tests positifs analysés au Royaume-Uni.
Ces données permettent de constater l’envolée rapide du variant delta dès lors qu’il est présent. Au Royaume-Uni, il est devenu majoritaire en moins de quatre semaines, avant de remplacer presque totalement le variant alpha en six semaines.
Un variant plus contagieux
Le variant est environ 60 % plus transmissible que son « prédécesseur » alpha, qui était déjà 40 à 70% plus contagieux que la souche dominante précédente. Avec ces données, il ne devrait pas mettre plus longtemps à remplacer la souche alpha, partout où le virus circule activement et où ce variant est déjà présent.
Cela a des conséquences concrètes : en France, le « R effectif » (taux de reproduction du virus) est actuellement autour de 0,7, ce qui indique que l’épidémie régresse. Avec un variant plus contagieux, ce taux passe à 1,03, et l’épidémie progresse à nouveau. En revanche, grâce à la vaccination des plus fragiles, cela ne devrait pas affecter le système hospitalier.
La vaccination toujours efficace
Car face à ce nouvel avatar du virus, les vaccins sont un peu moins efficaces, même avec deux doses. Avec une dose en revanche, ce n’est plus le cas. Ce qui a poussé les gouvernements, notamment français et britanniques, à raccourcir le délai entre les deux doses.
L’avancement de la vaccination dans de nombreux pays a en revanche permis d’éviter une hécatombe : l’envolée du nombre de cas ne se traduit plus par une explosion des décès. Mais la couverture vaccinale reste insuffisante pour freiner la diffusion du virus.
Il semble aussi que ce variant soit moins facilement détectable : il a ainsi « échappé » aux contrôles aux frontières parfois stricts, comme en Australie : malgré des mesures drastiques en vigueur sur cette île-pays, des cas ont été détectés - tardivement - à Melbourne.
L’assouplissement des mesures sanitaires peut entraîner, aussi, un certain relâchement chez des populations lassées de la persistance de la pandémie.
Des symptômes plus « banals »
Le variant delta, enfin, entraîne parfois des symptômes différents, facilement assimilables à ceux... d’un rhume. Mais avec les mêmes risques de formes graves chez les personnes les plus fragiles.
Les gens peuvent penser qu’ils viennent d’avoir une sorte de rhume saisonnier et continuer à aller à des fêtes, et contaminer d’autres personnes. Nous pensons que cela alimente une grande partie du problème
Tim Spector, épidémiologiste au King’s College de Londres
Quels symptômes ?
Les symptômes les plus fréquemment associés au variant delta sont des maux de tête, maux de gorge et un écoulement nasal.
Selon l’épidémiologiste Tim Spector, professeur au King’s College de Londres, les jeunes qui contractent le variant delta peuvent avoir « l’impression d’avoir un mauvais rhume ».
Les symptômes habituels de la maladie (toux, fièvre, perte éventuelle d’odorat et/ou de goût) sont moins fréquents.
Concernant les données sur les variants, Santé Publique France les communique au compte-gouttes dans le Bulletin hebdomadaire
▻https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-circulation-des-variants-du-sars-cov-2#block-270756
mais ne diffuse plus de fichier csv (depuis le 09/06/2021, données au 06/06)
et ne répond pas aux interrogations qui s’expriment sur data.gouv.fr …
cf. les « Discussions » (!) en bas de la page ►https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/donnees-de-laboratoires-pour-le-depistage-indicateurs-sur-les-variants
merci !
(c’est une copie d’écran de la publication de SPF signalée juste au dessus, apparemment Guillaume Rozier n’a pas non plus de fichier…)
Santé Publique France, 23/06/2021 :
petit palier pour les taux de positivité et d’incidence
taux d’occupation des réanimations toujours en baisse
(attention changement d’échelle)
admissions en réanimation et décès, on semble toujours en palier, autour de 40 par jour pour les réas, un peu moins pour les décès
Pourquoi les USA écrivent-ils en arabe et non pas en persan pour signaler aux utilisateurs qu’ils ont « confisqué » un site iranien francophone ?
Santé Publique France, 22/06/2021 :
taux de positivité et incidence, toujours en baisse
les taux d’occupation des réas baissent là où il le peuvent encore
après le creux du week-end (y compris en cvh) est rattrapé et les admissions reprennent leur baisse sur la tendance précédente
décès, même profil, un creux marqué du week-end et une remontée en début de semaine, on revient à un niveau tournant autour de 40 décès par jour
Santé Publique France, 20/06/2021 :
taux toujours en baisse
taux d’occupation des réas, le petit plateau du dimanche
admissions en réanimation et décès en baisse