Petit poème triste dans le poème déjà pas très drôle. Comprenne qui pourra
▻https://archive.org/download/DontBlink-RobertFrank/DontBlink-RobertFrank_2015.mp4
J’avais, je crois, déjà signalé ce documentaire de Laura Israel à propos du Maestro, possiblement le regard le plus fidèle qui soit à propos de son regard justement.
▻http://desordre.net/bloc/ursula/2014/videos/pull_my_daisy.mp4
Pull My Daisy, Kerouac sous titré en italien ce qui est un peu la classe internationale.
Tu sais que je suis assez vieux pour avoir connu des gens qui possédaient des albums du Alan Parsons Project ?
Par contre, pas de Barclay James Harvest, quand même. Faut pas exagérer non plus.
j’en connais qui possède et écoute encore Emerson, Lake & Palmer
celui-ci par exemple
▻https://www.discogs.com/fr/Emerson-Lake-Palmer-Brain-Salad-Surgery/master/11997
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=340&v=iFbJQ65xJSg
@Vanderling tu te moques de mon age canonique ?? Je trouve que Keith Emerson est un des meilleurs pianistes qui aient jamais existé.
@arno ce message ne me fait pas plaisir du tout. Et Van Der Graaf Generator ?
Et si tu veux vraiment revivre la chose intensément, La Vie au bout des doigts avec Patrick Edlinger en solo à Buy les Barronies sur LE disque d’Alan Parsons Project
Ah oui mais non, Philippe, faut pas faire ça. Parce que là du coup j’ai googlifié Patrick Edlinger, voir ce qu’il devenait, et bim ! Mort en 2012.
Te voilà complice.
@arno Ah mais moi je le savais déjà. Du coup je ne sais pas si ça compte. En revanche là où je ne te félicite pas, c’est comment tu as poussé ma curiosité à regarder la pile des disques pas racontables dans le garage dans laquelle je suis tombé sur
J’ai pas tenu deux minutes.
Le pire est que j’ai aperçu dans la même pile des trucs moins racontables encore. j’ai vite posé un objet lourd sur ce carton pour être sûr de ne plus être tenté d’y regarder à nouveau. Donc, non, vraiment je ne te félicite pas.
Opinion minoritaire : on devrait toujours jeter les disques qu’on a acheté quand on avait moins de 27 ans.
@arno Tu veux dire 17 ans non ? (Et encore à 17 ans j’écoutais déjà Frank Zappa, Miles Davis que j’écoute encore aujourd’hui sans vergogne excessive)
À 1/2 sérieux @philippe_de_jonckheere Je n’ai qu’un copain qui écoute encore ELP et aussi Van Der Graaf Generator aussi tiens ! Cet ami qui reste fan de YES et qui a pourtant des goûts musicaux plus que respectables. Un peu plus âgé que moi, il m’a fait découvrir, dans les années 80, le rock progressif, le soft rock : Yes, Genesis, ELP, Marillon, Hawkwind … et aussi le jazz-rock. Quand j’ai découvert ça, c’était déjà la fin, le punk rock avait déjà tout explosé en 76.
Je viens de relire un article de Lester Bangs Fête sanglante du kilowatt rougeoyant ! Emerson, Lak & Palmer sans isolation ! (Creem, mars 1974)
« Benny The Bouncer » est un chefs-d’œuvre impérissables aux oreilles de Bangs.
par #sérendipité wikipédia dit que Keith Emerson s’est flingué en 2016 après des problèmes dégénératifs de sa main droite et une longue dépression qui remonte au moins à 1977.
@arno ce n’est qu’après 27 ans que j’ai acheté Hawkwind, Can, P.I.L et que j’écoute encore parfois.
J’affirme pas que Emerson, Lake & Palmer faisait de la soupe mais cette pochette est vraiment moche.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Keith_Emerson
▻https://journals.openedition.org/volume/1397#tocto1n4
#prog_rock #soft_rock
pour inaugurer chez ouam le hashtag #les_oreilles_qui_trainent,
une mis en ligne : celle des quatre films réalisés pour Régïs Boulard et son album « Streamer » (sorti chez Signatures) ici :
je vais essayer de retrouver Taprik, qui avait fait d’autres films pour le spectacle, afin de les réunir tous ici
bonne écoute, bon visionnage, bon tout
Et des photos du concert mémorable du 30 septembre 2006 à Rennes
@philippe_de_jonckheere ah, bien tiens, je vais lier cette jolie série de photos sur la chaîne, hop
(aaah, Pierre Fablet période coupe afro...)
Après ma consultation chez l’ostéopathe, cette dernière enchaîne avec le patient suivant, qui doit peser 125 kilogrammes de moins que moi, un nouveau-né.
Ma chaîne ne fonctionnait plus, plus bien. Je suis donc allé chez le vétérinaire, il y avait effectivement un composant à huit euros qui avait besoin d’être changé. Dans le magasin du réparateur, en vitrine, des enceintes dont le prix, 28.900 euros, dépasse donc, de pas mal, mon revenu annuel. Je vérifie auprès du réparateur : « à ce prix-là c’est une ou les deux enceintes ?
– Nous ne sommes pas des monstres », me répond-il, « à ce prix-là, vous repartez avec la paire ! » Je m’excuserais presque de la modicité de ma réparation, il m’assure qu’au contraire il est heureux de dépanner un client qui, d’après l’usure des composants de son ampli, doit écouter de la musique du matin jusqu’au soir (c’est vrai), alors que, avisant d’un hochement de tête, les enceintes à un an de salaire de petit ingénieur informatique de maîtrise d’ouvrage, celles et ceux qui achètent de tels équipements ne les usent pas forcément beaucoup.
Le remplacement urgent des 1200 assiettes de service de l’Elysée par les ateliers de porcelaine de Sèvres coûtera donc 500.000 euros, soit un peu plus de quatre cents euros l’assiette. Un pognon de dingue !
Oui, l’avantage des chaines un peu anciennes est que n’importe quel vétérinaire peut la réparer, toujours un bout de tuyau en cuivre à portée de pince monseigneur.
Mon vénérable ampli a un peu plus de 30 ans. Je me disais récemment qu’il allait quand même falloir que je lui change le potentiomètre de volume qui craque un peu. Pour le reste, il est allumé 24h sur 24 et de s’en plaint pas. Et oui, c’est réparable ces petites bêtes, et c’est bien.
J’ai du changé mon ampli, un vieux Scott, qui avait plus de trente ans. Je suis allée dans la boutique d’un mec un peu fou, pas vraiment fait pour la vente, qui m’a recommandé un ampli d’une marque qui m’était totalement inconnue, Atoll. Marché conclus, il a tenu à venir voir mon installation à la maison mais j’hésitais parce que je savais avoir une enceinte mal placée et qu’il allait hurler en voyant cela. Comme j’étais arrivée à son magasin en fin de journée, il a fermé sa boutique et m’a suivi jusqu’à la maison. Il a regardé mon installation, évidemment constaté l’anomalie sans s’offusquer plus que ça puis s’est intéressé à mes disques. C’était la véritable épreuve que j’ai passée avec mention très bien :) Tout cela en discutant avec entrain. Il m’a ensuite invité à repasser à sa boutique le lendemain, il me donnerait du câble d’enceinte digne de ce nom (les miens étaient ceux d’origine). Une fois reparti, j’ai installé le nouvel ampli et j’ai été décoiffée en découvrant mes disques, le son n’avait plus rien à voir, je découvrais des sonorités qui m’avaient totalement échappées et d’une manière générale la musique était plus « lumineuse ».
@odilon je prie pour que mon vieux Denon ne me lâche pas, parce que dans mon coin je n’ai ps d’adresse de sorcier dans ce genre là.
L’année dernière un collègue dont le hobby est de fabriquer des enceintes dont le principe est assez génial, un seul speaker (et quel !) par enceinte et les basses prennent un chemin différent dans une sorte de grand tunnel à la courbe très élégante (au sortir de laquelle, en mattant la main on se faisait caresser par les basses, à se faire prendre par la main par Hélène Labarrière !), ce collègue voulait absolument me les faire essayer. On organise un échange de prisonniers dans le garage du travail. Je branche ses monstres et là, stupéfaction : épouvantable pour toute la musique classique, le jazz n’en parlons pas, les Beatles entièrement dénaturés au niveau des voix, Zappa pareil mais surprise, pour toute la musique improvisée, c’était à se damner, c’était comme d’être au premier rang aux Instants, même qu’une amie musicienne improvisatrice qui passait un jour à la maison aurait voulu se les acheter. Hélas, le prix.
▻http://desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/otomo_yoshihide.mp3
Il n’empêche, pour les lui rendre après un mois et le remercier de cette expérience curieuse, je l’ai invité à déjeuner à la maison pour qu’il se rende compte que mes enceintes étaient tellement plus naturelles et chatoyantes que le siennes, je lui ai malgré tout passé quelques disques de musique improvisée (notamment Otomo Yoshihide qui sonnait incomparablement sur ses enceintes), il n’avait jamais rien entendu de tel, c’était assez drôle. Cette non-rencontre.
▻http://desordre.net/musique/aec.mp3
Il y a une dizaine d’années, je suis allé chez une othorhinolaryngologue pour éventuellement dépister des polypes sur mes cordes vocales (aphone que j’étais depuis trois semaines - c’est à cette occasion que j’ai appris à mener un entraînement de rugby en mime et sifflet, j’aurais du faire breveter la méthode c’était remarquable de pédégogie), par bonheur, rien, si ce n’est cette expérience curieuse, l’othorhinolaryngologue une toute petite femme, peinant à faire le tour de ma carcasse, finalement, avec ma permission, s’installant presque sur mes genoux, pour me rentrer un fribroscope et me donner à voir sur un écran de contrôle tout le larynx et deux petites choses blanches vibrant comme des cordes de guitare affolées, les cordes vocales. Pendant qu’elle y était, comme elle a dit, elle a inspecté mes oreilles dans lesquelles il y avait à redire, deux petits bouchons de cire qu’elle a extraits, je me souviens que rentré à la maison, j’ai mis un disque de l’Art Ensemble of Chicago que je croyais connaître par coeur, c’était comme si j’avais ressuscité Lester Bowie !
Vu que l’ampli est réparé, qu’il y a une nouvelle cellule sur la platine et des câbles neufs vers les enceintes, je me demande si je ne devrais pas reprendre rendez-vous chez l’othorhinolaryngologue.
▻http://desordre.net/musique/gillespie.mp3
Devenu spécialiste de restauration
D’œuvres numériques en intelligence artificielle
Je reprends des enregistrements de Gillespie
Dizzy passe à la maison
Et joue de la trompette
Pour notre plus grand plaisir
Puis c’est une commande
De la manufacture nationale
De savonnerie de Lodève
Il faut reprendre
Un tapis de Twombly
Les Quatre Saisons
Je travaille
Dans le garage
Avec Twombly
Enfin c’est le déchiffrement
De la lettre d’adieu d’un ami poète
Sauvegarde d’un fiel pur
Je me lève comme un ressort
Je crois que j’aime bien travailler
Avec Dizzy Gillespie et Cy Twombly
Mon dernier vers
Rapporterait beaucoup
Au Scrabble
Déjeuner
Et conduite à la gare
Avec Sarah
Retour maison
Home office ce matin
Le café passe le free jazz aboit
J’expédie les affaires courantes
De très bonne heure
C’est surréaliste
Je prends mon café
En accompagnant le petit-déjeuner
D’Émile, grommellements de part et d’autre
Grommellements de part et d’autres
C’est dire si entre sangliers cévenols
On se comprend parfaitement
C’est étonnant le home office
Ça barde au bureau
Et vous n’avez toujours pas pris de douche
Je passe à la poste
Chercher les deux colis de Laurence
Bardés d’écritures thaïlandaises
Le schéma synaptique de la factrice
Doit être autrement plus compliqué
Que le plan du Désordre. Impressionnant
En un peu plus d’un quart d’heure
Elle est malgré tout parvenue
À me faire signer deux bordereaux
Il était remarquable de voir
A quel point elle avait égaré ses collègues
Mais semblait, elle, s’y retrouver. Du grand art
À la banque, ma banquière
Bénéficie de mes lumières
En informatique, ça va plus vite
Quelques échanges de mails
Un disque et je réchauffe
Les restes de galette coréenne
Restes de galette coréenne
Reste de salade de tomates
Une orange sanguine qui reste
Je fais halte au BDP
Pour écrire-relire un peu
Je n’arrive pas me concentrer
Je n’arrive pas me concentrer
Du coup ce que j’écris
Est tout capillotracté. Et sera à refaire
Il y a dix jours sur la scène de Beaubourg
Aujourd’hui sur la sellette au travail
Nettement moins à l’aise en réunion donc
Deuxième réunion de la journée
Je rencontre pour la première fois
Un collègue que je connais depuis six ans
Nous aurions pu nous croiser
Dans les rues de Montreuil
Sans se reconnaître
Dès lors je ne suis pas certain
Que ce sera un plaisir de le croiser
Dans les rues de Montreuil
Harassé
Exsangue
Rincé
Je rentre donc essoré
Je tente de prendre les devants
Avant qu’on me demande ce qu’on mange ?
Je cuisine des gnocchis
Aux épinards dans un plat trop grand
C’est comestible mais pas onctueux
Pendant que Zoé fait la vaisselle
Émile m’impose deux défaites
Cuisantes aux échecs
Dans tous les films copiés dimanche
Je me décide finalement pour
L’Homme qui aimait les femmes de Truffaut
Et je pensais que c’était le seul film
De Truffaut pour lequel
J’avais encore un peu de tendresse
Et bien pas du tout
Ce film rejoint le reste du corpus
Pour lequel je n’ai aucun intérêt, petit maître
Si tu veux briller en société : les Magnolias sont ainsi nommés en hommage à Pierre Magnol, directeur du jardin botanique de #Montpellier.
▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Magnolia
Ce genre a été nommé Magnolia par le frère Charles Plumier (1646-1704), en l’honneur de Pierre Magnol (1638-1715), médecin et botaniste français, qui fut directeur du jardin botanique de Montpellier[2]. Une autre hypothèse[3] veut que ce soit Carl von Linné qui ait créé le mot Magnolia, également en l’honneur de Pierre Magnol et de son concept de famille, utilisé dans la classification botanique[4]. Cette indication historique doit être complétée par le fait qu’à la mort de Pierre Magnol, le 21 mai 1715, le jeune Carl von Linné, né le 23 mai 1707, n’est âgé que de huit années[5] et aurait été attribuée à titre posthume.
Pierre Magnol donc :
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Magnol
Fils d’un apothicaire protestant[3], il se passionne très tôt pour l’histoire naturelle et en particulier pour la botanique. En 1659, Pierre Magnol obtient brillamment son doctorat de médecine dans la plus fameuse université de l’époque : celle de Montpellier. Grâce à la protection de Joseph Pitton de Tournefort et de Guy-Crescent Fagon, il devient médecin du roi et suppléant au Jardin du roi.
Le roi ne ratifie pas sa nomination à la chaire de botanique de la Faculté de médecine de Montpellier. Motif : Pierre Magnol est protestant… En 1685, avec la révocation de l’Édit de Nantes, il doit abjurer le protestantisme[4]. Cet acte lui ouvre la voie : en 1694, il obtient enfin une chaire à la faculté de médecine de Montpellier. En 1697, il devient le directeur du Jardin botanique et participe, en 1706, à la fondation de la Société royale des sciences de Montpellier pour laquelle il rédige plusieurs mémoires, dont l’un sur la circulation de la sève et un autre où il cherche des moyens de panifier d’autres végétaux que le blé pour trouver des solutions aux disettes de l’époque. En 1709, il remplace Tournefort à l’Académie des sciences[4]. Malgré l’accueil chaleureux qui lui est fait à Paris, il rentrera rapidement à Montpellier pour raisons de santé, où il s’éteint en 1715, à son domicile.
Rêve d’un retour en train depuis Garches
Le train est bondé, détourné
Ma mère m’accompagne et me fait des reproches
Mécompréhension sur heure de lever
Avec Sarah
Je m’en veux
Lever trop tôt
J’en profite pour mettre
Ma chronique en ligne pour Sarah
Drôle d’impression
De relever le capot du Désordre
Bien du mal à retrouver mes petits
Je suis un peu obligé
De me frotter les oreilles ce matin
France Culture à Notre Dame-des-Landes ?
Open space gris
Open space sombre
Chin up, ce soir, le concert de Sarah
Chin up
Cheer up
Look up
Up you go
Little smoke
(Jack Kerouac)
Je pars chez Psy
Frôlé par un V1 sous le bras
Et déjà dans la rame je travaille
Je relis le passage dans lequel
Sarah Murcia fait une apparition
À la gare de Nevers
Tout à ma distraction, concentré
Je manque l’arrêt de Charonne
Et descends à Voltaire
À voltaire, pure distraction
Je ne remarque pas
Que je ne suis pas à Charonne
Mais je fais comme si
Et du coup j’arrive à la Comète
Où j’ai déjeuné avec Sarah jeudi
Acte manqué parfaitement réussi
Je me fais une trop grande joie
D’écouter Sarah et Kamilya ce soir
« - Vous auriez un dictionnaire ? »
Tête de la serveuse
« - Désolé, je ne me rend plus compte », absorbé
Psy : « - c’est très labyrinthique tout ça
Ego : - Vous trouvez ?
Psy : - vous écrivez de façon aussi labyrinthique
Ego (sourire) : - on peut même dire
Que c’est mon fond de commerce
Psy : - par exemple ?
Ego : - C’est le royaume de la digression
Psy : - Donnez-moi un exemple
Ego : - Admettons que je décrive cette pièce
Ego : - je vais décrire les proportions de la pièce (4X5)
Puis je vais m’attaquer à la tapisserie au-dessus du divan
Que je vais décrire en détail
Ego : - Ce qui sera l’occasion pour moi
De considérations à propos des tapisseries
Dans les cabinets de psychanalyse
Ego : - Et que je ne suis pas certain
Qu’on puisse confier son inconscient
À une profession aussi artistiquement indocte
Tête de Psy. Psy : » - je vois,
Et comment vous arrangez-vous avec la ponctuation ? « Tête d’Ego !
Ego : - Vous n’avez vraiment pas lu mon livre ?
Psy : - Non pourquoi cette question ?
Ego (songeur) : - À cause de la ponctuation…
Psy : » - des rêves ? Ego : - de retour
En train depuis Garches, train bondé, détourné
Ma mère m’accompagne et me fait des reproches
Psy : « - je vois, un nouveau labyrinthe
Ego : - oui
Encore et toujours »
Psy lève les mains ouvertes
Ce qui se traduit, je commence à le connaître
Nous allons nous arrêter sur cette idée
Dans le métropolitain
Je ne résiste pas, j’envoie un message à J.
Hilares
Retour
En
open space
Retour en open space
Quand des fois il faudrait
Rentrer chez soi et jouer de la guitare
Réunion
Cinq personnes dans la pièce
Mais je ne dirais pas que nous jouons en quintet
Entendu, dans la Méthode scientifique
« Et donc en un peu moins d’une minute
À propos de la naissance de la vie sur Terre ? »
« Que faire à manger ?
That is the question ! »
Wrote Philippe De Jonckheere
Finalement
Une quiche fourre-tout
Avec une salade fourre-tout
Enfants heureux
Echanges de bons mots
Même Émile participe
▻http://desordre.net/musique/habka.mp3
Concert de Sarah & Kamilya
Comme hors-sol par moments
Comme transporté
À mes côtés Michele
Raffaella et Catherine
Vibrent de plaisir
La Suite nomade
Amplement développée
Un long voyage pour pourrait durer, encore
La Suite nomade
Un voyage dont on nous rapporte
Des images, des images déchirantes
La Suite nomade
Musique qui parle au cœur
Sans passer par la tête
La Suite nomade
Musique qui parle au ventre
Sans passer par les oreilles
Je me suis trompé
Du tout au tout, à propos de ce concert
Pas le concert de l’année, celui du siècle
Miracle habituel de la Dynamo
Son hall de gare tellement hideux
Qui devient tellement chaleureux
Pour Sarah, je suis prêt à consentir
Un immense effort social, lui présenter Marie Richeux
Quand Sarah se souvient qu’elle a rendez-vous avec elle, demain
Kamilya m’embrasse
Et me donne du Philippe
Long comme le bras. Conte oriental
Je bois du vin chaud d’importance
Avec Fred P. et Christophe L.
Et j’accompagne les fumeurs
Sarah me fait une proposition
Qui va m’empêcher de dormir
Et si aux équinoxes…
Un collectif
Dans lequel
Un mort pourrait participer
Sarah me confie la boutique
J’échoue lamentablement
À vendre un seul disque. Pourtant
Je rentre prudemment
Circulation difficile déviation
Radio : la querelle Dalloz-Alliaud
Trop d’alcool
Fait sans doute
Fuir les anguilles
Déjeuner
En regardant à nouveau
L’eau monter, sereins
Deux co-voitureurs
J.-P., 56 ans, pas de photo de profil
Marjolaine, 19 ans photo de profil avantageuse
Je reconnais tout de suite J.-P., 56 ans
L’absence de photo de profil
Ne laissait aucun doute sur sa couleur de peau
La violence que cela doit être
De ne pas pouvoir mettre sa photo
Dans un service en ligne
La violence que cela doit être
Quand on tombe sur des co-voitureurs
Racistes, et devoir voyager malgré tout
Marjolaine, 19 ans
S’endort
À Reclesne, se réveille au périph’
J.-P., 56 ans
Se passionne
D’automobile, du mal à suivre
Arrivé à la maison
Je décharge mes impedimenta épars
Parmi lesquels une guitare électrique et son ampli
Mais aussi le petit livre
Sur l’abbaye du Thoronet
Et l’herbier du Rayol : quel voyage !
Je monte l’ampli dans ma chambre
Je branche
Je joue un accord de fa, assourdissant !
Je redescends
Suis fidèle à mes engagements
Corvée de linge et de paperasse
Sarah rentre avec un camarade
Révisions studieuses
Pour partiels
►http://desordre.net/musique/augmentee/frith.mp3
Je m’octroie une pause
Branche ma guitare
Et fais mon Fred Frith au Tracé
N’est pas
Fred Frith
Qui veut !
Au bout de vingt minutes
Sarah s’excuse auprès de son camarade :
« Désolé, les disques de mon père je n’y fais plus gaffe »
Elle descend pour me demander
De mettre moins fort
Tête de Sarah devant ma nouvelle guitare !
Ah ben oui ce que tu joues
N’est pas très différent
De ce que tu écoutes !
Si seulement
Sarah
Si seulement !
Je me dis que si je suis encore capable
D’amuser mes amis en cuissardes
Et d’étonner ma fille avec une guitare…
… C’est que
Je ne suis pas encore
En bout de course
Émile et Zoé
Rentrent
Repas presque prêt
Je découvre la nouvelle lubie de Zoé
Elle brode ses expressions fétiches, et désuètes
Sur ses vêtements
La viande dans le torchon
Tu me cours sur le haricot
« C’est ma nouvelle ligne », dit-elle !
Rizotto de trofie
Et petits pois
Galette des rois
À la boulangerie tenue par des Tunisiens
La fève représente un Roi mage
Chez les catholiques, la guerre des étoiles©™®
Émile est en pleine forme
Aux échecs
Il gagne deux fois de suite, en tension
Chouette discussion
Avec les trois enfants
Nouvelle année, nouveau départ
Émile tente de s’autonomiser
Il est tellement coopératif
Il murit drôlement
Je coiffe le casque
Pour mon solo de gratte du soir
J’ai dix-sept ans
La troisième guerre mondiale est finie
Le monde est en reconstruction
Des concours ont lieu dans les entreprises
Je nourris le projet d’une plateforme
De libre accès universel au patrimoine mondial
Je suis doublé par un projet de commerce de friandises
Au marché, j’apprends, avec une tristesse
Mélangée de soulagement
Que la maraîchère prend sa retraite bientôt
Je vais regretter ses légumes, ses fruits
Mais aussi ses conseils
À la fois de cuisson et de conservation
Elle m’en donne un dernier
Mettez vos carottes les gros bouts
Dans le fond
Avec Émile on donne au rosier
Une dernière chance
Une coupe biseautée à mi-troncs
Je soulage et paille
Les lauriers
Je rafraîchis le lilas
Dans un mois
On ratiboise
Les anémones du Japon
En attendant
Récolte ultime des tomates
Confiture de tomates vertes
Mon amie Laurence
Est guérie !
Une CRP normale <5mg/l
Ce que parfois je gouglis
Pour écrire un poème
« CRP normale dans le sang »
Darnes de truite et riz
Salicorne frit
Yaourt confiture de tomates vertes
Je ne sais pas si cela est un songe
Me levant de sieste
Je suis poussé à certaines corrections
Longue marche dans le bois
Dont sont faits les rêves
Avec Émile et Zoé
Zoé m’explique comment
Certains arbres sont déjà
Pour elle, des souvenirs d’enfance
Je lui réponds
Que dans les Cévennes
C’est un pareil pour moi
« ? Et c’est pour ça
Que parfois
Tu es triste dans les Cévennes ? ? Oui
? Mais pourtant tu nous dis toujours
Que tu as eu une enfance heureuse ?
? C’est pour ça justement que je suis triste
? Et c’est maintenant que tu es triste ?
? Non maintenant je suis heureux
? Je ne suis pas sûre de comprendre. ? Moi non plus »
De retour à la maison
Négociation pour un coup de main
Pour plier le linge
▻http://desordre.net/musique/coleman_free_jazz.mp3
« ? Est-ce qu’on peut mettre de la musique ?
? Oui, est-ce que je mets un disque d’Ornette Coleman
? Non de la musique… ? Ah de la musique ?
▻http://www.desordre.net/bloc/ursula/2015/sons/louise_attaque.mp3
? Oui de la musique ! ? Bon ben d’accord »
Quand je vais mettre ces t-shirts cette semaine
Est-ce que j’entendrais du reggae ? Pitié !
« ? Excuse-moi, je suis un peu préoccupé en ce moment
? Bah Papa, on s’en est rendu compte
? J’ai des soucis ? Au travail ? Oui
? C’est le blues du dimanche soir ?
? Non, à mon autre travail, ce que j’écris
? Rassure-moi Papa, tu ne viens pas de commencer un nouveau texte ?
? Si, et il est…
? Très compliqué ?
? Oui ? On va encore prendre cher
? En fait c’est une cinquantaine de récits
? Qui doivent raconter une seule histoire ?
? Oui ? Bah ça c’est ce que tu fais d’habitude ?
? Oui, mais je vieillis
? Tu te souviens plus de ce que tu as écrit
D’une fois sur l’autre ? ? Oui ! »
N’empêche
Oui, je vieillis
Je suis épuisé
Roulés thon guacamole
Lentilles et carottes
Fruits à volonté
Discours de vieux con
À propos d’informatique
Avec Sarah ! Carelessness
Discours de vieux con
À propos de tabagie
Avec Émile ! Hopelessness
Discours de vieux con
A propos de paresse
Avec Zoé ! Sense of humour failure
C’est dimanche soir
Et si je regardais un film ?
Le Havre d’Ari Kaurismaki avec Zoé !
Courriel de John Cale
Qui me demande de refaire
Le site Internet du Velvet
Dans les archives
Que John Cale me confie
Un film rare, Sarah Murcia dans Caroline says
N’empêche cela arriverait
Je ne serais pas
Par quel bout commencer
C’est presque rassurant
Après le rêve torrentiel de la veille
De faire un rêve qui tient en quatre lignes
Café au lait
Camembert
Gelée d’airelles
Échange de mails avec Dominique
À la recherche d’un ou d’une musicienne
Pour l’Étreinte , impressionné par certains noms
Il faudrait
Que je me mette
Au travail
Sous la poussière
Le découragement
Rangement du garage
Sous la poussière
Les éternuements
Le Désordre se défend
►http://desordre.net/musique/augmentee/frith.mp3
Fred Frith
Lutte contre
Le lave-linge
L’imprimante
Chauffe pour recracher
Élever des chèvres en open space
Petites rates et patates douces
Cuites au four, huile, citron et Noilly
Conté et Sancerre de Sarah
Un jour, presque pour rire
J’écris une longue lettre à un jeune auteur
Six mois plus tard je dois la lire au théâtre
J’accompagne Zoé au collège
Nous traversons le Bois, très en retard,
On s’en moque éperdument l’une et l’autre
On ne peut pas recevoir
Un courriel de John Cale
Dans tous les rêves
Ni même
Pouvoir entendre et regarder
Sarah Murcia faire sa Caroline, enfant
Le nouvel ordinateur
N’est pas très obéissant
Mais je ne peux pas le gifler !
Il est remarquable de constater à quel point
Les nouveaux ordinateurs prennent
Leur utilisateur pour un idiot
J’imagine que l’on peut divorcer
Assez facilement d’un ordinateur
Ne fut-ce qu’en le revendant
Je devais bien sentir qu’entre lui et moi
Cela ne collerait pas, c’est le premier ordinateur
Auquel je n’ai pas donné de nom
Et si je me mettais
À la musique ? À la contrebasse ?
Et si je me remettais au dessin ?
Dehors il pleut
C’est samedi après-midi
Et c’est mortel de confort
Je lis
J’écris
Je relis
Mais au lit
Je suis
Fort seul
Le vieil ours
Sort de son trou
Et va au cinéma
La Quinzaine claire
Adrien Genoudet
Du documentaire ?
Ou alors du documentaire
Qui prend prétexte à un sujet
Pour en documenter un autre
Dans un film d’Adrien Genoudet
Si une personne s’assoupit et rêve
C’est Albert Kahn qui fournit les images
Un artiste ne fait pas grand-chose
Mais regarde beaucoup, attend pas mal
Et de temps en temps s’endort et rêve
C’est chouette de croiser
Julien et Guillaume
Un vieil ours sort et va au ciné
Le vieil ours
Est habillé encore
Faut voir comme
Ramassant le verre de Margaux
Tenant donc deux verres de vin (blanc et rouge)
Il y a quinze degrés d’écart entre les deux
►http://www.desordre.net/musique/comelade.mp3
Dans la voiture au retour
Le disque de Pascal Comelade
Est prisonnier de l’autoradio
De retour à la maison
Le vieil ours se demande
S’il n’a trouvé le début de la suite
La petite fille
Qui sautait sur les genoux
De Céline (je garde le titre)
Le film que je voulais faire
Aurait dû commencer
Par un générique de fin
Et
C’est
Parti !
John Cale ?
Ça peut pas être celui là ? Il y a sans doute plusieurs John Cale : ici un extrait d’une de mes conf où je fais entendre un extrait du CD
– Quel genre de cartes ?
– J’ai besoin d’un atlas du monde le plus « à jour » possible.
– Je crains qu’on ait un petit problème… Les cartes changent trop vite depuis que l’Est est revenu dans la danse, on a vraiment des difficultés pour suivre ce qui se passe en ce moment…
Cet extrait de dialogue, qui introduit la chanson « cartes du monde », de John Cale et Bob Neuwirth, illustre la course effrénée imposée aux cartographes depuis la chute des communismes : figurer le glissements des centres d’activités et de pouvoirs vers de nouveaux territoires, comprendre les nouvelles recompositions géopolitiques radicales… Donc, revoir les grilles de lecture.
@reka ce John Cale-là
Co fondateur du Velvet Underground
Je refuse de dénoncer une tueuse en série
Un cas de conscience pour lequel mon analyste
Ne peut m’aider, lui s’occupe de mon inconscient
Note ton rêve
Bois ton café
File au marché
Les fruits rouges reculent
Remplacés par les premiers d’automne
Mes préférés ! Raisin, figues et poires
Je me refais un café,
Je mets un disque
Je range mes légumes
L’odeur du basilic
Et de la coriandre
Mêlés ! Au travail !
Assez écrit pour ce matin
Occupe-toi de la chambre
D’Émile qui rentre ce soir
Mon amie J. qui reçoit
De temps en temps
Le récit de mes rêves, rit
Dorade
Au curry
Et lait de coco
Tel un amputé,
En me levant de ma sieste
Je recoiffe mes mèches fantômes
Édouard Philippe
Se compare
À « un chef d’orchestre »
Corée du Nord :
Ce qu’il faut savoir
Sur l’essai nucléaire et ses conséquences
Tempête Harvey : à Houston,
Le quartier Memorial baigne
Dans un liquide marron, putride et toxique
Phil , m’écrit Julien, si la police te demande tes papiers,
Tu peux leur donner mon adresse pour venir les consulter.
Sinon, tu peux aussi passer les récupérer quand tu le souhaites.
Passant dans la salle de bain
Je suis surpris par un intrus
Mon reflet les cheveux courts
Corvée de linge
Clafoutis aux reines-claudes
Grand coup d’aspirateur
►http://desordre.net/musique/jj_cale.mp3
Où je découvre que J.J. Cale
A produit un peu plus que la petite
Dizaine d’albums que je connais
Mais pourquoi ô grand pourquoi
Internet n’existait pas quand j’étais jeune
Maintenant, il est presque trop tard !
Ce n’est pas comme si j’allais
Aujourd’hui me mettre à écouter
Tous ces albums inconnus de J.J. Cale
►http://www.desordre.net/musique/bartok_celesta.mp3
Un dimanche passé à remuer la poussière
En écoutant J.J. Cale, pourquoi pas ?
Mais dimanche prochain ? Béla Bartók !
Retourne à la poussière
Me gendarme-je
Écrivant
Parfois le diariste
Voudrait accélérer le cours de la vie
Pour avoir plus de choses à écrire
Mais le plus souvent
Il n’aimerait autant pas
Ça va bien assez vite comme ça, merci
En fait je n’accroche pas tant que ça
A tous ces albums inconnus de J.J. Cale
Ce que j’aime dans le rock, c’est reconnaître
Retour des enfants
Manifestement contents
De retrouver leur chez soi, propre
Saumon au citron et piment
Clafoutis aux Reines-Claudes
Et grands éclats de rire
Deux belles parties d’échecs avec Émile
En revanche dans le ménage j’ai perdu une tour noire
Remplacée par un gros tournevis à manche court
Discussion fondatrice
Avec Sarah, grandie
Et pleine de discernement
Réparations diverses
Sur son ordinateur, Pupuce
Des fois je suis un papa informaticien
Sarah : « quand tu t’approches
De Pupuce c’est comme quand
Mon instructeur monte sur un cheval »
Moi : « ― Tu veux dire que le cheval serre les fesses
Sarah : ― Oui, il fait un peu moins le malin
Moi : ― Les ordinateurs n’ont pas de fesses »
Moi : « dans l’argot informatique
On dit monter sur un serveur
Pour le remettre d’aplomb »
Étonnant de voir cette vie
Réinsufflée dans une maison
Propre et bien rangée
Donald Trump
Sans stratégie claire
Face à la Corée du Nord
Renvoyer les migrants en Libye,
Le plan controversé
De la Commission européenne
« Fais de beaux rêves ! »
Me lance ma fille Zoé
En allant se coucher
« Fais de beaux rêves »
Dit l’auteur de Mon Oiseau bleu
À celui des Anguilles les mains mouillées
L’auteur des Anguilles les mains mouillées
Et celui de Mon Oiseau bleu
Sont, eux aussi, tête bêche
not found desordre.net/musique/cale.mp3 @philippe_de_jonckheere
▻http://desordre.net/musique/jjcale.mp3
Merci @marielle ! Ma mémoire du Désordre est en train de foutre le camp d’une façon impressionnante, je ne sais pas si cela va libérer de la place pour de nouvelles données (ce serait bien, mais je n’y crois pas de trop), en tout cas cela me fait penser que j’ai eu l’esprit occupé par de drôles de choses (des chemins d’accès et des noms de fichiers, sans parler, parfois, des dimensions des images au pixel près) pendant 17 ans !
@marielle C’était encore pas bon, je viens de corriger le lien : ►http://desordre.net/musique/jj_cale.mp3, et donc un bouquet de magnolias pour toi, merci pour ta vigilance
Vers cinq heures
Je me réveille déconfit
Je ne rêve de rien
À six heures,
Je me réveille heureux
Un rêve complexe
Mon retour de Hongrie est retardé
Dans un film documentaire les autistes débarquent
Et parlent, doublés par la voix de Deleuze
Après avoir noté mon rêve
Je reçois un mail de mon amie J.
Psychanalyste de la réserve sanitaire à Barcelone
Pour la divertir
Je lui envoie le récit
De certains de mes rêves
À l’arrêt de bus une femme reprend aujourd’hui
Et trouve de l’incongru dans son sac
S’en énerve et jette plein de choses à la poubelle
Pincement au cœur
Quand la voix de robot
Annonce son arrêt de bus
Sur le chemin du bureau
En fait, j’ai perdu
Toutes mes illusions dernièrement
En fait j’ai perdu
Toutes mes illusions
Toutes d’un coup
Mon identifiant
Pour les téléchargements pas tous licites
Jean Bave
Terrorisme :
« les psychiatres n’ont pas vocation
à collaborer avec le ministère de l’intérieur »
Le plaidoyer du Pape François
Pour l’intégration
Des réfugiés et des migrants
J’avais fini par accepter la fin de l’été
Il fait de nouveau beau, ça me donne du regret
J’avais fini par accepter son départ, je l’ai revue …
Ma dyslexie créative
Attentat de Catalogne
Devient attentat de Cologne
L’Imam de Cologne est soupçonné
D’avoir radicalisé des fidèles
Pour les attentats de Catalogne
L’Imam de Cologne
Est passé par
La Belgique
Mille fictions de roman d’espionnage
Eclosent dans ma tête dyslexique
Avant d’éclater comme des bulles de savon
Catalogne
Pas
Cologne !
Catalunia
Nicht
Köln !
Et tout d’un coup je me rends compte
Que cela fait deux nuits depuis Belle de Jour
Que dans mes rêves il y a décalage entre son et image
Couteaux au beurre
Risotto aux gambas
Par bonheur ce n’est pas moi qui régale
Je voudrais pouvoir faire une sieste
Pour avoir une chance
De faire un rêve. Open space
Tea
Chez Cath
With shortbreads
J’envie Cécile
Elle va bientôt lire
Thomas Bernhard
J’avais oublié combien
Il y avait de jours
Dans une minute. Rechute
Je n’ai pas envie de jouer
Just Friends en duo avec elle
Et j’en ai assez de I Remember April , solo
▻http://desordre.net/musique/jarrett_autumn_leaves.mp3
Et déjà le début, dans la rue
Des feuilles mortes qui crissent sous les pas
Je sifflote Autumn leaves en pensant à elle
Marche du soir, feuilles mortes sous les pas
Larmes qui coulent, seul, mais pas triste
Pourtant, les larmes, incontrôlables
En rentrant je mets Autumn Leaves
Pas en trio, non, en quintet avec Miles
Disque voisin des siens
Je n’aime pas le blues
J’aime le jazz
Je ferais bien de m’en souvenir
Dors
Si tu peux
Rêve !
►http://www.desordre.net/musique/surnatural_orchestra.mp3
Des photographies d’elle plein les kiosques
On me confie le supplice au fer rouge d’une amie
Le Surnatural donne un concert sous-marin
Les trois rêves de cette nuit
Notés avec précision au saut du lit
La volonté d’aller mieux
1/ Elle va donner un concert
Dans une grande formation
On ne parle que d’elle
On dit d’elle
Qu’elle est l’ambassadrice
D’une nouvelle génération de musiciens
C’est bien elle sur les photographies
Mais je ne retrouve pas dans ces images
Ce qui me plaisait tant chez elle
2/ On m’a confié de surveiller le chauffage à blanc
D’une grande plaque de fonte sur laquelle
Sont dessinés des idéogrammes chinois
On va m’amener une amie
Que je vais devoir tatouer
Avec ce fer rouge
Je suis fasciné par les variations de couleurs
Blanches et vermillon du métal
Mais j’ai terriblement peur
Je dois tout faire pour la trouver
Et la garantir d’un péril épouvantable
Ou raisonner ses amis
Je les trouve justement dans une pièce voisine
Chantant ses louanges selon une cérémonie
Où il est question de son rôle sur seenthis !
Je parviens à la détourner
Du supplice tout en lui montrant
À quoi elle a échappé
Bien que la plaque se soit éteinte
(Je manque de preuves)
Elle me fait confiance, dit-elle
Elle m’étreint, me remercie
Me dit qu’elle ne sait jamais
Si elle peut me faire confiance
Mais
Maintenant
Si
Dans une autre pièce
Une performance se prépare
J’ai peur de m’y ennuyer
Je regrette en effet
De n’être pas allé
À son concert à elle
Le Surnatural Orchestra
En très grande forme
Joue dans un réservoir d’eau glacée
La musique n’est pas affectée
Les instruments ne rouillent pas
Je suis tellement heureux
Je note mes trois rêves
Je lui envoie un mail
Je me pèse
Je me pèse
Je déjeune avec Émile
Nous sommes silencieux
Il pleut, il fait gris, il fait moche
Mes rêves me rendent heureux
Je pars dans les Cévennes
La suite
Au prochain
Numéro
Je pars avec Sarah et Émile
Comme du temps
Où Zoé n’était pas encore née
Et comble de ressemblance
Nous partons avec la petite
Voiture des grands, telle l’ AX
Sarah et Émile
Ont tellement
Grandi !
J’ai à mon bord dorénavant
Une jeune bachelière
Et un apprenti jardinier
A quoi tu penses ?
Devant la centrale nucléaire de Neuvy
À ses seins
La route tellement familière
Même Emile a ses repères
Et quel répertoire de pique-niques !
De fait, un chemin de terre
Juste après la grande montée de Brioude
Lumière de fin de jour, mes deux grands
À quoi tu penses ?
En passant devant le Fouga de Loudes
À mon père, à mes parents
Quand mon père était officier de réserve
Mes parents descendaient en 2 CV
À Salon-de-Provence pour deux jours
Mon père faisait ses heures de vol
Sur Fouga donc, deux photos de moi
En bord de piste
J’aime, comme aucun son,
La déchirure de l’air
Par un réacteur
J’ai le souvenir d’un poème
Écrit enfant, une ode aux Cévennes
Que j’aime, ce genre de rimes
Le barrage de Villefort
A été construit en 1964
1964, c’est bien le jour pour un tel rappel
Comme chaque fois je cède à Sarah
Et je prends la route du bas, de la Lauze
Elle ne demande même plus
Accueillis par les premières étoiles
Je monte en hâte la tente d’Emile
Dans les phares de la voiture
Je suis accueilli
Par mes grands enfants
Dans ma propre maison
Je retrouve quelques petits signaux
Que je m’étais laissés l’été dernier
Les tenailles sur une page du Diplo
Travailler et lire
Mais surtout travailler
Qu’en penserait Alice ?
Mon lit est fait
Je n’ai plus qu’à m’y vautrer
Mais avant cela, écrire un peu
À ma table, en face du Mont-Lozère
Dans la nuit, enfin, des lignes
Et des lignes, encore et encore
C’est comme si
N’avaient jamais existé
Les sièges à cinq roulettes
Tel le vieil homme
Que je suis devenu
Je branche mon respirateur
Hâte de boire mon café
Demain matin
Les fesses sur la margelle froide
Ce matin, de bonne heure
De retour de la boulangerie
Je croise un homme aux longs cheveux verts
Premier poème du jour
Un homme aux longs cheveux verts, visage de céruse
Chemise rouge, portant un arc et un carquois
Arrivé matinale de Clément, Juliette, Julia et Sara
Qui passent prendre Zoé
Et les clefs de la maison des Cévennes
J’ai acheté une montagne de croissants
J’ai préparé du thé, du café et du chocolat
On n’arrête pas de rire, pas tous réveillés
Chargement épique de la voiture
Une certaine petite passagère
Transporte plusieurs fois son poids en bagages
Faux départ
Téléphone de poche
Ils ont oublié les papiers
Sur le marché, plus qu’un autre dimanche
Je résiste à trop acheter, nous partons mercredi
Je fais un demi-marché
Retour du marché
Sur la table de la cuisine
Les clefs de la maison des Cévennes
Deuxième faux départ,
Vous êtes où ? À Milly ?
J’arrive avant midi
Je m’insère dans une circulation
De voitures pleines de bagages
Mais moi, je ne suis pas en vacances
▻http://desordre.net/musique/sainte_colombe.mp3
Sur France Musique
Programme baroque
A faire pleurer de sensualité
Rendez-vous sur l’aire de péage
Pour la première fois je m’arrête
Pour voir sa grande fresque
Une heure plus tard
Voyage de retour
Mes vacances sont finies
Salade de macaroni
Tomates cœur de bœuf
Pèches blanches
Sieste tendue
Dans la pensée d’elle
Qui ne veut pas me laisser dormir
Recette d’hier
Pour sieste frustrante
Réveil avec Lou Reed
▻http://www.desordre.net/musique/lou_reed.mp3
The past keeps knock knockin’ at my door
But I don’t wanna hear it anymore
Chicago, janvier ’89, peine de coeur déjà
Bon t’as rien d’autre à faire
Que d’écrire des poèmes
Vaisselle, linge, ménage, hop !
Pleasure
As a lifestyle.
Viagra is the best choice.
Échange de messages
Avec les enfants, je réalise après-coup
Que je suis un monstre parfois, pardon
Au moment de sortir, plutôt
Que de prendre l’appareil-photo
J’emporte un livre. J’ai changé !
Émile qui se juche en trois mouvements vifs
Au sommet d’une immense araignée
Et me regarde de tout en haut
Émile tout en haut
Regarde et rêvasse
Devient un homme
Au square des Épivans
Longue discussion avec Émile
Émile devient un homme
De retour de promenade avec Émile
Je retrouve la bouteille d’huile
Et des miettes sur la table, désordre !
Et si ces petits désordres
N’étaient pas le signe
Du retour du chaleureux
Ne chasse pas trop vite
De tels signes
Ils sont ta meilleure part
Non cela ne fait pas trente ans
Que je suis allé aux Etats-Unis
Pour la première fois !
▻http://www.desordre.net/musique/weather_report.mp3
Je me souviens avoir appris
Dans le journal, à New York
La mort de Jaco Pastorius
▻http://www.desordre.net/bloc/ursula/2014/sons/davis_wight.mp3
Quatre ans plus tard, retour de Chicago
J’apprenais, dans le journal aussi,
En arrivant, la mort de Miles Davis
Non,
Cela ne fait pas
Trente ans !
Non, cela ne fait pas trente ans
Cela ne fera jamais trente ans
Et puis c’était hier, la preuve !
Genre Sarah elle croit vraiment
Que l’inscription à la fac
Genre ça se fait tout seul, genre
Sur le bureau, un petit fichier
De rien du tout porte son nom.txt
Je clique doublement
Vous avez trop d’avance,
Dans le hall de gare
Votre téléphone de poche vibre
Un petit informaticien
De rien de tout
Vous envoie des haïkus
Votre instrument à vos pieds
Vous pianotez
Votre téléphone de poche
Ayant combattu son côté fleur bleue
Le petit informaticien
vous en aura conté de belles hier soir.
Mais rassurez-vous, jolie dame
Dans le hall de gare
Il ne sera pas question de cunnilingus
Juste
Vous dire
Mes pensées
Et mes pensées
Sont douces
Et elles sont amoureuses
Je repense
A votre histoire
De gynécologue
J’aime
Que vous soyez douée
Pour la vie, si vous l’êtes
J’aime
Que vous soyez
Gourmande, pas qu’un peu
J’aime
que parfois
Vous trébuchiez, ça arrive
Vous
Etes
Drôle, ça !
Vous
Me
Touchez, ca !
J’ai envie
De vous prendre
Dans mes bras, ça
J’ai d’autres envies aussi
Mais vous êtes
Dans un hall de gare.
Et dans les halls de gare
On ne parle pas
De cunnilingus.
Je
Vous
Embrasse
Un jour peut-être
J’aurais le courage
D’éradiquer de telles traces
La lecture du soir, Alain Spiess
M’emmène sur d’autres rivages
Et c’est tant mieux
Décrire le réseau d’eau
De la maison des Cévennes
Au téléphone : ils sont arrivés
Dehors
La nuit et la pluie
Tombent en même temps
L’orage du dimanche soir
Un orage silencieux
Mais pas calme
Cette nuit
Je dormirai dans la fraîcheur
Et, peut-être, le calme
Tentative d’enregistrement
De l’orage silencieux
Sans bonnette
Faux départs
Fausse sieste
Faux poèmes
Hier soir, je viens en aide à une clocharde
Et la conduis à la gare, elle perd quelque chose
Dans la voiture, ce matin, je retrouve son dentier
Jour férié
Bref échange matinal
Avec les éboueurs
Jour férié
Plus de place
Pour se garer
Jour férié
Ne bois pas trop
De café
Seul je m’ennuie
Je voudrais m’ennuyer
Avec vous
À ma fenêtre, le matin
Je reçois un minuscule courant d’air
Sur le visage, déprimant juin
►http://www.desordre.net/musique/comelade.mp3
Danses et chants de la Syldavie
La tristesse de Pascal Comelade
Pourrait-elle me guérir de ma mélancolie ?
Haikus de piano
La mélancolie de Pascal Comelade
Pourrait-elle me guérir de ma tristesse ?
My niece is cold
Because
My knees are cold (Duchamp)
Linge
Ménage
Cuisine
Ce guide pourrait bien
Vous faire gagner de l’argent
Grâce à vos passions
Les journées sans elle
Ont la lenteur du plomb
Et la densité du mercure
Pour le retour des enfants
Ce soir, tu prépares
Un clafoutis aux abricots
Maladroit, tu renverses
Ton clafoutis en le démoulant
Une nouvelle recette : le foutaclis
Foutaclis
Aux abricots
Décidément !
▻http://www.desordre.net/musique/mingus.mp3
Ta fille Sarah et sa camarade Marie
Révisent leur bac dans le jardinet
Tu écoutes Mingus avec Roy Eldridge
Autolaveuse professionnelle :
Nettoyez rapidement
Les sols de vos locaux
Une erreur biographique est si vite arrivée
Vérification faite sur Internet
Une ancienne professeure vit toujours !
Un peu plus
Et tu la tuais
Dans ton roman en cours
Le vent éparpille
Les copies doubles de révision de bac
Et les feuillets de mon tapuscrit
Le vent en éparpillant mes feuillets
Crée du désordre dans mon esprit
Je pense à ses cheveux ébouriffés.
Demain
On enterre
Tante Moineau
Demain
Tu as rendez-vous
Avec Mathieu L.
Demain tu voudrais aller au concert
Au Tracé provisoire
Certain de la croiser, tu as peur
Demain
Est
Un autre jour
Aujourd’hui
Tu as bien travaillé
Même si tu es (très) triste
N’aie
Plus
Peur !
►http://www.desordre.net/musique/eels.mp3
Les Eels
Encore et encore
Ça ne va pas
Flirt Live
With Sexy Girls
On beautifulasiangirls.com...
Retour des enfants
Leur énergie, leur souffle
Distraient la mélancolie
Un triomphe !
J’ai vaincu
La pile de linge
Partie d’échecs
Avec Nathan
Je résiste, comme je peux
Jour férié, cafés
Foutaclis aux abricots
Deux belles parties espagnoles
oh merci @philippe_de_jonckheere pour ce #Pascal_Comelade ... ça fait du bon comme une ballade sautillante et grave.
Merci pour le reste aussi mais ça, il fallait que je le souligne.
@valk Ah mais de rien, plaisir d’offrir : ▻http://desordre.net/musique/smoke_on_the_water.mp3
Premier plaisir du jour
Ecrire le poème triptyque
D’hier soir
▻http://desordre.net/musique/boulard.mp3
Régïs Boulard
Jean-François Vrod
Chez Françoise , cela faisait longtemps.
Pourquoi écouter
Tel disque
Plutôt que tel autre ?
Et pourtant
Tu ne dirais jamais
Que ce soit tout à fait au hasard
Ce que tu confies
Au hasard
Dans toute une vie
Try
Surprise
Conqueer
Les petits poèmes
Matinaux
Des vendeurs de Viagra®
Dans le journal ce matin
L’attentat de Londres
Cerné par des résultats sportifs
Des coups de feu
Ont été entendus ensuite
Et la photo de deux hommes à terre
Dimanche matin
Marché ensoleillé de juin
À Londres on pleure
Le secret des Geishas
Pour rester
Minces et séduisantes
Déjeuner avec Clémence
Et Sara,
Bricks à l’œuf et aux asperges
Bricks à l’œuf
Et aux asperges
Coup d’essai pour dimanche prochain
Adios Pépé , me dit Sara,
Ma petite-fille
Franco-Salvadorienne
Je n’aime pas, plus,
Les dimanches ensoleillés
Depuis qu’elle est partie
C’est injuste
Désormais, sans vous,
Les dimanches m’ennuient.
Les dimanches
Je m’ennuie
Et je souffre
Aujourd’hui, laisse aller
Rien ne vient :
On ne peut pas écrire tous les jours
On ne peut pas écrire tous les jours
Comprends-tu
À l’âge de cinquante-deux ans
L
I
S !
Tante Moineau avait,
Je le lis sur le faire-part,
23 arrières petits-enfants
Dans mes mains
Le pied de mon père
Tentative de magnétisme
À Garches, match de rugby (ASM vs RCT)
Sur la télévision familiale
SMS aux anciens collègues auvergnats
Ruban périphérique Nord
La nuit l’été
Comme dans l’enfance
Bricks à l’œuf et aux asperges
Adios Pépé
Victoire, sur le fil, de l’ASM
▻https://morgenbladet.no/sites/default/files/styles/full_width/public/39.jpg?itok=Ic9YSYad
▻http://desordre.net/musique/lloyd.mp3
Journée qui commence
Sans heurt
Charles Lloyd
Pas sûr que l’on puisse construire
Une journée sur la base
D’un blues aussi déconstruit
« Les homosexuels,
Ça n’existe pas chez nous,
En Iran »
Conseil pour jeunes parents d’un enfant autiste
Méfiez-vous des professionnels qui promettent
Et soyez confiants envers les modestes
Il n’est pas huit heures du matin
Et tu as déjà écrit des mails
A trois psychiatres !
D’un mouvement rageur
J’éteins la radio
Pour les cinq prochaines années
D’un mouvement rageur
J’éteins la radio, j’en ai soupé
D’éloges du nouveau président
On nous démontre
Par a + b
La nécessité de se faire tondre
Un café
Avec Catherine
Et un verre d’eau
Éloge de l’amour
D’Alain Badiou
Dans l’espoir de guérir
Les Beaux jours d’Aranjuez
De Peter Handke, le texte,
Pas le navet de Wim Wenders
Une vieille dame s’écrit : « Voilà le 118 ! »
Toi, tu mets bien plus longtemps
Avant de voir son numéro
Une vieille dame s’écrit : « Voilà le 118 ! »
Son sourire qui me dit :
« Elle a de bons yeux la vieille ! »
Dans l’autobus
Une toute jeune fille
Lit Prosper Mérimée
Tu retrouves ta maison
Vide
Ne pense plus à elle !
Tu retrouves ta maison
Vide et silencieuse
Pas de nouveaux messages
Tu retrouves ta maison
Vide et silencieuse
Et seul
Pour aller à cette fête chez des amis
Fais-toi beau, sens bon
Souris
▻http://desordre.net/musique/coleman.mp3
D’Ornette Coleman, tu découvres
Un morceau intitulé
Rue Monsieur le Prince
Tu as habité
Rue Monsieur le Prince
Où est mort Malik Oussékine
Malik Oussékine
Est mort
Chirac est toujours vivant !
Chirac est toujours vivant
Ornette Coleman
N’est plus
Ornette Coleman
Don Cherry
Billy Higgins
▻http://desordre.net/musique/haden.mp3
Solitude,
À la contrebasse,
De Charlie Haden
Gendarme,
Jusqu’à la dernière relecture,
Ta propension à faire le malin
Hitler est encore vivant !
Me confie une source sûre.
Il aurait 128 ans aujourd’hui.
Pour ne plus penser à elle
C’est simple
Tu dois travailler, écrire
Fête chez Julien et Sabine
Jeunes gens brillants
Je suis assurément le plus vieux
Arrivée de Sarah,
Jérôme
Et Karine, avec un K
Oui, ils ont beaucoup souffert
Ils ont aussi beaucoup fait souffrir aussi
L’ex-Yougoslavie par Karine
Karine t’apprend un nouveau mot
Cynophobie
Dont tu as longtemps souffert
Tu penses trop à elle
Hitler est vivant
Les longs cheveux de Karine
Quel matin lumineux !
Et dire qu’aujourd’hui
Des gens vont mourir
Ecouter de la musique
Le matin
Comme on fait sa prière
►http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/agnel_minton.mp3
Phil Minton
Axel Dörner
Thomas Lehn
Aller se recoucher
Finir de Lire
Holocaust de Reznikoff
Tu lis Holocaust
En écoutant
Duke Ellington
▻http://desordre.net/musique/ellington.mp3
Aux États-Unis
Noirs et Blancs
Peinent à se dire oui
carrefour.com
Gagnez votre voyage
À Los Angeles !
Divorced
For being
Too fat
À la piscine en faisant tes longueurs
Tu écris de nombreux poèmes
Aucun que tu ne puisses enregistrer
Un kilomètre à la nage
Mille pensées
Aucune dont tu te souviennes
Tu reprends ton dernier roman
Tu ne cesses de faire ajouts et retraits
Jusqu’à quand ? Épuisant !
Une jeune femme pas pudique
Montre ses poils pubiques
Dans une bibliothèque publique
En rangeant tes livres
Tu as isolé quarante-neuf livres
Que tu n’as pas encore lus !
Tu as pourtant fini d’écrire
Le rapport sexuel n’existe pas
Et tu continues de penser à elle ?
La seule personne à qui
Tu as parlé aujourd’hui
La guichetière de la piscine
Longueurs et poèmes aquatiques
Une jeune femme montre ses poils pubiques
Le rapport sexuel n’existe pas