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  • Près de Montpellier : à Murviel, un couple retrouvé décédé par arme à feu dans sa maison
    https://actu.fr/occitanie/murviel-les-montpellier_34179/pres-de-montpellier-a-murviel-un-couple-retrouve-decede-par-arme-a-feu-dans-sa-

    Selon les premiers éléments de l’enquête qui débute à peine, les faits auraient eu lieu entre 2h30 et 4h30, ce dimanche : le mari aurait tiré à bout portant sur son épouse avant de mettre fin à ses jours, un peu plus tard. L’arme à feu a été retrouvée près du corps du retraité et placée sous scellé judiciaire pour les besoins de l’enquête.

    J’attend impatiemment que notre ministre de l’intérieur annonce qu’il va faire interdire la vente d’armes à feu aux hommes adultes.

  • Un maire de l’Orne en détention provisoire pour viol, proxénétisme et recours à la prostitution de mineurs
    https://actu.fr/normandie/saint-ellier-les-bois_61384/un-maire-de-lorne-en-detention-provisoire-pour-viol-proxenetisme-et-recours-a-l

    Comme révélé par Ouest France ce vendredi 13 juin 2025, Edgar Moulin, le maire de Saint-Ellier-les-Bois (Orne), commune d’environ 260 habitants située entre Alençon et Carrouges, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Une information que nous sommes en mesure de confirmer.

    L’enquête concerne notamment des faits de « viol sur une personne se livrant à la prostitution, proxénétisme aggravé et recours habituel à la prostitution de mineurs », indique à nos confrères la procureure de la République d’Alençon Laëtitia Mirande, contactée par L’Orne Hebdo mais qui n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitations.
    Viol, proxénétisme, images pédopornographiques…

    Le maire de Saint-Ellier-les-Bois, âgé de 59 ans, a été interpellé et placé en garde à vue le 26 mai 2025 avant d’être écroué 48 heures plus tard à la maison d’arrêt du Mans, située à Coulaines (Sarthe), sur décision du juge des libertés et de la détention et « conformément aux réquisitions du Parquet ».

    Une information judiciaire a été ouverte et l’enquête, confiée à la Gendarmerie de l’Orne, est dirigée par un juge d’instruction.

    Dans le détail, les chefs retenus contre l’élu ornais, qui reste présumé innocent, sont les suivants : « viol commis sur une personne se livrant à la prostitution, consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition l’image ou la représentation pornographique de mineurs, détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique, atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, proxénétisme aggravé » et « recours habituel à la prostitution de mineurs ».

    Selon nos informations, l’élu serait également soupçonné de coups et blessures sur les victimes.
    Le maire demanderait sa remise en liberté

    Des faits de nature criminelle qui, s’ils se confirment, pourraient mener le maire devant une Cour d’Assises.

    Selon Ouest France, Edgar Moulin aurait fait appel de son placement en détention provisoire.

    La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Caen, devant laquelle il comparaîtra mardi 17 juin 2025, devra examiner sa demande de remise en liberté le temps que l’enquête se poursuive.
    Le maire avait été agressé chez lui en janvier

    Edgar Moulin avait été victime d’une agression à son domicile de Saint-Ellier-les-Bois dans la nuit du 11 au 12 janvier 2025.

    Vers 1 h du matin, des individus cagoulés avaient pénétré dans sa maison « dans l’optique de [lui] soustraire de l’argent », indiquait alors la procureure d’Alençon. Le propriétaire s’était défendu et avait reçu plusieurs coups « occasionnant une plaie importante à la tête ».

    Deux mois après les faits, Laëtitia Mirande avait annoncé que sept individus – une mineure, deux femmes de 18 ans, une femme de 19 ans et trois hommes de 20, 23 et 25 ans – avaient été interpellés dans cette affaire.

    Cinq d’entre eux doivent être jugés par le tribunal d’Alençon jeudi 3 juillet 2025 pour vol aggravé et vol avec violence.

    On ne sait pas, pour l’heure, si ces deux affaires sont liées, mais la piste d’un règlement de compte est étudiée.

  • [Juin 2025] Féminicide : une femme tuée de 27 coups de couteau, la police interpelle l’ex-conjoint dans l’Aisne
    https://www.courrier-picard.fr/id636590/article/2025-06-06/feminicide-une-femme-tuee-de-27-coups-de-couteau-la-police-interpell

    [Janvier 2025] FÉMINICIDE. Nasrine, 41 ans, égorgée par son mari : 15 coups de couteaux
    https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/une-femme-retrouvee-egorgee-par-son-mari-15-coups-de-cout

    [Mars 2025] Féminicide dans le Nord : une femme de 29 ans tuée à coups de couteau, son mari en garde à vue
    https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/nord-feminicide-a-bruay-sur-l-escaut-une-femme-de-29-ans-tuee-a-coups-de-cou

    [Avril 2025] Oise : Tentative de féminicide : « Le couteau s’est retrouvé dans ma main par magie »
    https://www.lebonhommepicard.fr/oise-tentative-de-feminicide-le-couteau-sest-retrouve-dans-ma-main-

    [Avril 2025] Tentative de féminicide près de Bordeaux : un homme assène plusieurs coups de couteau à sa compagne et se tue
    https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/pessac_33318/tentative-de-feminicide-pres-de-bordeaux-un-homme-assene-plusieurs-coups-de-cou

    [Janvier 2025] Féminicide à Bordeaux : la cour d’assises de la Gironde juge l’ex-conjoint de Sandra Pla, tuée de 65 coups de couteau
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/feminicide-a-bordeaux-la-cour-d-assises-de-la-gironde-juge-l-ex-conjoint-

    [Octobre 2024] 17 coups de couteau, 9 jours après être sorti de prison : l’auteur d’un féminicide retentissant devant la justice
    https://www.sudouest.fr/justice/17-coups-de-couteau-9-jours-apres-etre-sorti-de-prison-l-auteur-d-un-femini

    [Décembre 2024] Féminicide : un sexagénaire jugé à Rouen pour avoir tué sa compagne de 221 coups de couteau
    https://france3-regions.franceinfo.fr/normandie/seine-maritime/feminicide-un-sexagenaire-juge-a-rouen-pour-avoir-tue-sa-

    [Mars 2025] Une femme d’une trentaine d’années tuée à coups de couteau : le suspect toujours en fuite, il pourrait s’agir d’un féminicide
    https://www.midilibre.fr/2025/03/02/une-femme-dune-trentaine-dannees-tuee-a-coups-de-couteau-le-suspect-toujou

    Et ainsi de suite.

    Mais à ma connaissance, aucun ministre n’a proposé d’interdire la vente de couteaux aux hommes adultes.

  • Bon, sinon, celleux qui habitent dans le coin, c’est comment pour vous ce matin ?
    Orage supercellulaire, écoles évacuées, arbre tombé, routes inondées... La foudre s’abat à Toulouse
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/un-orage-supercellulaire-touche-le-sud-ouest-de-toulouse-des-grelons-de-6-a-7-c

    (Madame, ce matin à l’écoute de la radio) : ça pourrait jamais arriver chez nous, des orages pareils, hein ?
    (Moi) : Bah, euh ... Je crois que si ... Tout ça dépend des conditions météo.

    https://xcancel.com/KeraunosObs

  • Procès du père accusé d’avoir poussé sa fille du haut du pont de Saint-Nazaire : le petit ami témoigne
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire_44184/proces-du-pere-accuse-davoir-pousse-sa-fille-du-haut-du-pont-de-saint-nazaire-l

    Le père de famille de Donges (Loire-Atlantique) accusé d’avoir poussé sa fille du haut du pont de Saint-Nazaire il y a bientôt deux ans est jugé depuis mardi 13 mai 2025 par la cour d’assises de la Loire-Atlantique pour « meurtre », et non plus pour « assassinat » comme cela avait été initialement envisagé. Même si la « préméditation » du crime a été écartée, Ozkan X – aujourd’hui âgé de 47 ans et toujours en détention provisoire à ce jour – encourt toutefois « 30 ans de réclusion criminelle » a bien rappelé mercredi 14 mai la présidente de la cour d’assises au deuxième jour de son procès.
    « Projetée dans la Loire »

    Pour rappel, sa fille de 18 ans avait chuté du pont de Saint-Nazaire peu après 16 h, le mardi 28 juin 2023 : quelques minutes plus tôt, les quatre agents présents au poste de sécurité avaient aperçu « un véhicule s’arrêter au milieu des voies ».

    « Deux personnes en étaient descendues » et « la première avait saisi la seconde par la jambe alors que cette dernière avait commencé à enjamber la balustrade », avaient-ils témoigné.

    Des gendarmes qui revenaient d’un exercice de tir avaient aussi assisté à la scène.

    La jeune femme – qui vivait à Donges avec sa sœur cadette et ses parents – aurait en fait été « projetée dans la Loire », ce qui avait occasionné sa « chute mortelle », « 70 mètres plus bas », à une vitesse proche des « 110 km/h ».

    Son père avait à son tour « franchi la balustrade » pour « sauter », mais il avait été « raisonné par un gendarme arrivé entre-temps ».

    Tous deux revenaient en fait du Pellerin, où la jeune femme avait passé la nuit chez son petit ami avec l’autorisation de ses parents à condition qu’elle soit « à l’heure » le lendemain matin à « une formation à l’Afpa ».

    Mais Selen X ne s’était « pas réveillée » et avait dû affronter ce père « colérique » quand celui-ci était venu la chercher à 15 h chez Mohamed X.

    La jeune femme avait en réalité « mal au ventre et à la tête » et avait pris « du Doliprane dans des quantités importantes » la veille au soir après s’être « embrouillée » avec son petit ami, a relaté ce dernier mardi à la barre de la cour d’assises.
    Un petit ami violent

    Il a été extrait pour l’occasion de la maison d’arrêt de Nantes : il est en détention depuis « un an et deux mois » pour avoir pris part à un trafic de stupéfiants, avec son frère aîné et plusieurs de leurs amis, sur leur commune du Pellerin.

    Mohamed X aurait aussi pu frapper ce soir-là Selen : le médecin légiste qui a examiné le cadavre de la jeune fille a relevé des « blessures au niveau des bras » et « des lésions plus anciennes ».

    Or le jeune homme avait déjà été condamné pour « violences » sur sa petite amie par le tribunal correctionnel de Nantes…

    La jeune fille avait en effet été vue le 16 avril 2022 en train de sortir « avec difficulté » d’une voiture avec « le visage en sang » à Saint-Sébastien-sur-Loire ; elle avait réussi à « prévenir une passante » pendant que son petit ami âgé aujourd’hui de 23 ans disparaissait.

    Elle avait alors raconté avoir reçu « des gifles » et « des coups de poing » après une nouvelle « dispute » avec Mohamed X pour « des messages qu’elle avait reçus d’autres garçons ».

    Par le passé, il l’avait déjà « traînée dans les escaliers » et « frappée » après qu’elle ait « dit bonjour à un garçon à Saint-Nazaire », avait raconté cette élève en « Métiers de la mode » au lycée Heinlex qui avait alors « peur de se retrouver dans la rubrique des féminicides » de la presse locale.
    Un mystérieux SMS « Papa va me tuer »

    Dans ce contexte, Ozkan X accusait donc le petit ami de sa fille d’être à l’origine de sa déscolarisation, de ses fugues et de sa consommation de stupéfiants.

    Il était donc venu chercher sa fille au Pellerin en étant « très énervé », avec « un regard perçant » et en étant « plus froid que d’habitude » selon son « gendre ».

    Le père de famille aurait alors promis de « tuer » Selen, a affirmé Mohamed X :

    « Ces mots sont bien sortis de sa bouche, ce sont même les seuls souvenirs que j’ai de ce jour-là. »

    Dans ces conditions, le jeune homme était « en panique » après le départ de sa petite amie et de son père à bord de leur Citroën Berlingo.

    Il avait donc multiplié les SMS à Selen pour la supplier de le recontacter et en finissant de lui demander si elle était toujours « en vie ».

    La mère de la jeune fille avait d’ailleurs reçu, toujours aux alentours de 15 h, un message « Papa va me tuer » en provenance du téléphone portable de sa fille.
    Accusation d’attouchements

    Mais son mari accuse encore aujourd’hui leur ex-gendre d’en avoir été l’auteur, juste avant son départ du Pellerin.

    Mohamed X s’est toutefois dit « sûr » ce mercredi 14 mai 2025 de n’avoir « pas envoyé » ce macabre SMS depuis le téléphone portable de sa petite amie : il pense que Selen a dû l’expédier dans les secondes qui ont précédé l’arrivée de son père au Pellerin.

    Depuis, les deux hommes ont eu l’occasion de « se croiser une fois » à la maison d’arrêt de Nantes, a expliqué le jeune délinquant du Pellerin.

    En revanche il y a eu « des soucis » entre son frère aîné et son ex-beau-père car le premier aurait « fait courir le bruit » auprès de leurs codétenus que Ozkan X avait « violé sa fille ».

    Sur ce point, Mohamed X a affirmé publiquement mercredi aux jurés que sa petite amie lui avait confirmé « un an avant » sa mort qu’elle avait subi les « attouchements » de son père.

    La présidente de la cour d’assises de la Loire-Atlantique lui a alors demandé s’il était « sûr » de ce qu’il avançait : Selen X avait révélé à l’âge de 13 ans avoir été victime d’agressions sexuelles, mais de son grand-père maternel…

    « Oui oui, j’ai bien compris que c’était par son père et par son grand-père. »
    Mohamed X

    De son côté, Ozkan X ne cesse de répéter qu’il a « fait tout ce qu’il pouvait » pour sauver sa « princesse » de sa lente dérive psychologique.

    « Personne ne doute ici de l’amour que vous avez pu avoir pour votre fille, monsieur », lui a dit à ce sujet la présidente de la cour d’assises.

    « Mais quand elle dénonce des faits d’agression sexuelle, elle est mineure et il ne se passe rien… Son petit ami la frappe, elle est toujours mineure et il ne se passe toujours rien. Pourquoi n’avez-vous donc pas déposé plainte quand vous la voyez rentrer blessée ? »
    Verdict lundi

    Sur ce point, l’accusé a affirmé avoir « emmené à la gendarmerie » sa fille pour dénoncer les agressions sexuelles de son propre beau-père mais ne pas avoir été « pris au sérieux ».

    « Ils m’ont dit qu’ils avaient pris note de ce que j’avais dit, qu’ils m’avaient écouté mais que ma fille n’était pas la seule dans ce cas », a résumé le père de famille d’origine turque par l’intermédiaire de son interprète.

    Concernant les violences conjugales du petit ami de sa fille, il aurait renoncé à porter plainte après des « menaces » de la mère de Mohamed X :

    « Elle m’a parlé pendant une heure, en me disant qu’il allait se passer des choses graves si je ne retirais pas ma plainte. »

    « Par contre, ma femme est allée porter plainte. » Mais celle-ci a été « classée sans suites », a-t-on appris ce mardi.

    La cour d’assises de la Loire-Atlantique a prévu de rendre son verdict ce lundi 19 mai 2025.

    Agence PressPepper

    #Féminicide #EnferSurTerre

  • Accident mortel dans les Yvelines : un ripeur tombe du camion-benne et passe sous un poids lourd
    https://actu.fr/ile-de-france/bougival_78092/accident-mortel-dans-les-yvelines-un-ripeur-tombe-du-camion-benne-et-passe-sous

    Un accident entre un poids lourd et un camion-benne assurant le ramassage des ordures ménagères a coûté la vie à un ripeur âgé de 50 ans, ce mercredi 14 mai 2025, vers 11 h, à Bougival (Yvelines), à proximité de la résidence des Lions, sur la D113.

    La victime a été, selon les informations communiquées par le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours des Yvelines (Codis 78), « happée par l’autre camion » après avoir sa chute du marchepied arrière sous l’effet du choc. Elle n’a pas pu être réanimée.

    Trois blessés en « urgence relative »

    Trois autres personnes – les deux conducteurs et le collègue ripeur de la personne décédée – ont été légèrement blessées et transportés en « urgence relative », précise le Codis 78, vers des hôpitaux de secteur.

    Le drame a eu d’importantes répercussions sur la circulation. La D113 a été « coupée vers Saint-Germain-en-Laye et Marly-le-Roi », fait savoir le Codis 78. L’intervention des secours a duré « trois heures ».

    #MortAuTravail #LeTravailTue

  • Maths, physique-chimie, numérique... Elisabeth Borne veut féminiser les matières scientifiques au lycée
    https://actu.fr/societe/maths-physique-chimie-numerique-elisabeth-borne-veut-feminiser-les-matieres-sci

    La ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne a fixé mardi 6 mai 2025 un objectif de 50 % de filles dans la spécialité mathématiques en terminale en 2030, contre 42 % actuellement. Une décision dans le cadre d’un plan visant à féminiser les filières scientifiques.

    L’objectif est de « renforcer la place des femmes dans les filières d’ingénieur et du numérique. Il faut que les filles choisissent davantage la spécialité maths en Première, qu’elles la conservent en Terminale et qu’elles prennent en plus l’option maths expertes [choisie par seulement 33 % de filles, NDLR.] », affirme la ministre dans un entretien aux Échos.

    5 000 filles supplémentaires dès la rentrée 2025

    Une étude du ministère de l’Éducation publiée en mars a montré que les filles restent sous-représentées dans les matières scientifiques en terminale générale.

    Elles sont 15 % en sciences de l’ingénieur ou sciences informatiques et numériques, 32 % en éducation physique et, dans une moindre mesure, 42 % en mathématiques et 47 % physique-chimie.

    Le gouvernement va « demander aux chefs d’établissement et aux professeurs d’encourager les filles à choisir et conserver » la spécialité maths en terminale, explique Élisabeth Borne aux Échos. Une « première marche » de 5 000 filles supplémentaires est prévue dès la prochaine rentrée, a-t-elle précisé.

    Que prévoit le plan « Filles et maths » ?

    Le premier « pilier » du plan « Filles et maths » présenté par la ministre est « de sensibiliser et de former tous les professeurs dès la rentrée 2025 – du primaire au lycée ».

    Ce plan à destination des 370 000 professeurs des écoles, 24 000 profs de maths de collège et 12 000 de lycée, devra permettre par exemple que les filles soient plus souvent interrogées en classe, même si elles ne lèvent pas la main.

    La ministre reprend par ailleurs à son compte « l’objectif » d’un rapport des inspections générales qui préconise au moins 20 % de filles dans chaque classe préparatoire scientifique en 2026 et 30 % en 2030.

    Vers l’instauration de quotas ?

    L’instauration de quotas, terme que la ministre n’utilise pas, est une recommandation de longue date du Haut conseil à l’égalité (HCE).

    Dans son rapport de 2023 portant sur l’invisibilisation des femmes dans le numérique, le HCE avait préconisé d’imposer des quotas de 50 % de filles dans les spécialités scientifiques (mathématiques, physique) et 30 % minimum en NSI (numérique et sciences informatiques) au lycée.

    La dernière étude internationale TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study), publiée en décembre, a fait le constat que les élèves français en CM1 et en quatrième restent parmi les moins bons de l’Union européenne en maths et sciences, avec une hausse de l’écart entre filles et garçons en fin d’école élémentaire.

    Cet écart est le plus important des pays de l’UE.

    Source : AFP.

  • Le président de Tisséo, adjoint de Jean-Luc Moudenc, renvoyé devant le tribunal pour des soupçons de favoritisme – Observatoire Anticor
    https://observatoire.anticor.org/2025/02/01/le-president-de-tisseo-adjoint-de-jean-luc-moudenc-renvoye-dev

    Le président de Tisséo, adjoint de Jean-Luc Moudenc, renvoyé devant le tribunal pour des soupçons de favoritisme

    Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités, Jean-Michel Evin, l’ancien DGS de Tisséo, ainsi que plusieurs responsables seront jugés pour prise illégale d’intérêt et favoritisme. En cause : un marché public confié sans appel d’offres à la société Algoé. Le budget est passé de 150 000 € à 4,30 M€.

    #toulouse #corruption #métro_toulousain #magouilles #appel_d'offres #fils_a_papa

    • Procès de Tisséo pour la ligne C du métro à Toulouse : inéligibilité et prison avec sursis requis
      https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/proces-de-tisseo-pour-la-ligne-c-du-metro-a-toulouse-ineligibilite-et-prison-av

      Tout ce petit monde compromis et mangeant dans la gamelle Tisséo va s’en tirer avec un peu de sursis … Ce sont les usagers usagers qui payeront l’augmentation du billet dû à cette #mafia_toulousaine.

      Procès de Tisséo pour la ligne C du métro à Toulouse : inéligibilité et prison avec sursis requis

      Ce mardi 13 mai 2025, 2e jour du procès de #Tisséo jugé pour avoir favorisé une entreprise dans le chantier de la ligne C du métro, la procureure requiert de la prison avec sursis.
      Cet article est réservé aux abonnés
      La procureure de la République demande aux juges, ce mardi 13 mai 2025, de déclarer l’ensemble des prévenus coupables.
      La procureure de la République demande aux juges, ce mardi 13 mai 2025, de déclarer l’ensemble des prévenus coupables. (©Maréva Laville / Actu Toulouse)
      Par Maréva Laville Publié le 13 mai 2025 à 12h36

      Les avocats et huit prévenus étaient vent debout face au tribunal correctionnel, lundi 12 mai 2025, contre les délits de favoritisme qui leur sont reprochés. Pour cette deuxième journée d’audience du procès de Tisséo — le réseau de transports en commun de l’agglo de Toulouse —, son président Jean-Michel Lattes, et son ancien directeur général des services Jean-Michel Evin, poursuivis pour avoir favorisé l’entreprise lyonnaise Algoé et deux autres entreprises dans le cadre du chantier de la ligne C du métro, doivent affronter les réquisitions de la procureure de la République de Toulouse. Et elles sont loin de jouer en leur faveur, nourrissant une « image désastreuse », selon l’avocate générale, des politiques, mais aussi de Tisséo « et son devoir d’exemplarité ». Résumé.

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      Toulouse. Vices de procédures, problème de tribunal… Pourquoi le procès contre Tisséo est un sac de nœuds ?

      « Cela dessert la confiance des citoyens dans la politique »

      Ce mardi 13 mai 2025, la procureure Véronique Benlafquih a notamment commencé son réquisitoire en pointant du doigt ce « bloc contre l’accusation » mené lundi.

      Ils ont un intérêt bien compris à ne pas trahir les personnes avec qui ils sont en affaires. Mais cela dessert la confiance que les citoyens peuvent avoir dans la politique que de voir qu’on gère ses petites affaires entre amis. C’est désastreux en termes d’image.
      Véronique Benlafquih
      Procureure de la République adjointe

      « Petites affaires » d’un montant de 4,32 millions d’euros tout de même, cumulés entre 2015 et 2018 sur un marché à bons de commande unique. Durant ces quatre ans, la Chambre régionale des comptes a reproché à l’ancien directeur général des services de Tisséo, Jean-Michel Evin, en qualité de représentant de Jean-Michel Lattes, d’avoir signé un fort nombre de bons de commande associant des missions qui n’étaient pas initialement mentionnées et de lots qui auraient dû faire l’objet de plusieurs marchés publics, et donc d’une mise en concurrence.

      Il est aussi reproché à Jean-Michel Evin d’avoir conservé son poste à la surveillance du marché public conclu avec le cabinet Algoé, alors que son fils avait été embauché en tant qu’alternant puis salarié en CDI. Il s’agirait là de deux délits, de favoritisme et de prise illégale d’intérêts.
      L’ensemble des prévenus « coupables » pour la Procureure

      Pour ces infractions pénales, la procureure de la République n’a pas requis les peines maximales, ce mardi 13 mai 2025 matin, mais elles restent bien conséquentes pour l’ensemble des prévenus qu’elle estime coupables.

      Les deux hommes essentiellement visés ? Jean-Michel Lattes, actuel président de Tisséo mais aussi vice-président à Toulouse Métropole et adjoint au maire de Toulouse, ainsi que Jean-Michel Evin, ex-DGS de Tisséo, démissionnaire en 2018, quelques mois après les observations de la Cour régionale des comptes.
      Deux ans d’inéligibilité pour l’actuel président de Tisséo

      Pour ces deux « responsables » au niveau hiérarchique élevé et pour Tisséo Collectivités, « le plus gros responsable du désastre », juge l’avocate générale, Véronique Benlafquih requiert une peine de deux ans d’inéligibilité. Rappelons que Jean-Michel Lattes est un proche du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc… et que les élections municipales sont dans moins d’un an.

      La peine prononcée à l’encontre du président de Tisséo, également docteur en droit, s’accompagne de huit mois de prisons avec sursis simple. S’ajoute aussi d’une amende de 10 000 euros pour avoir « contribué à l’appauvrissement de Tisséo. » « Tisséo aurait pu faire des économies si plusieurs marchés publics avaient été passés pour faire jouer la concurrence », s’explique l’avocate générale.
      Même sort pour l’ex-DGS de Tisséo, en poste à la métropole de Montpellier

      Quant à son ancien bras-droit, Jean-Michel Evin, ex-DGS actuellement en poste aux mobilités de Montpellier, il est, lui aussi, privé de droit d’éligibilité pendant une durée de deux ans. A contrario de Jean-Michel Lattes, il écope toutefois d’une peine de prison plus élevée : 12 mois assortis d’un sursis simple et 10 000 euros d’amende, pour avoir signé la quasi-totalité des bons de commande du marché entre Tisséo et Algoé, et pour avoir conservé son rang alors que son fils, Antoine Evin, était salarié dans la société qui aurait été favorisée.

      Le fils Evin, pour recel de prise illégale, est quant à lui mis à l’amende de 3 000 euros. Pour la symbolique.

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      Ligne C du métro de Toulouse. Poursuivi pour favoritisme, voici quand Tisséo comparaîtra devant le tribunal

      Tisséo épinglé pour son « devoir d’exemplarité »

      Autre symbolique, plus forte cette fois-ci : Tisséo et la société Campana, unique sous-traitant d’Algoé « camouflés dans une feuille de route floue », encore poursuivi.

      Pour le réseau de transport en commun toulousain, la procureure de la République requiert une amende de 400 000 euros dont 300 000 euros avec sursis « pour prévenir la récidive puisque Tisséo passe énormément de marchés publics ».

      Il y a un devoir d’exemplarité quand on manie des fonds publics de telle ampleur. Il est du devoir de Tisséo Collectivités de se comporter de manière absolument intègre !
      Véronique Benlafquih
      Procureure de la République

      Pour Campana, société amenée sur le marché avec Algoé par Tisséo, il est requis une amende de 50 000 euros d’amende ferme pour son travail de concertation sous-traité par Algoé, qui aurait dû être mis en concurrence.
      Même amende que Tisséo pour le cabinet favorisé

      Enfin, Algoé. Le cabinet d’étude lyonnais, qui aurait participé à une réunion avec Tisséo en amont de l’appel d’offres datant de la mi-2015, n’est pas en reste. « Il n’y a pas de raison qu’on lui accorde un sort différent. Les deux sociétés [Tisséo et Algoé, NDLR] ont fonctionné ensemble », déclare la procureure de la République. Elle requiert alors, aussi, 400 000 euros d’amende dont 300 000 euros avec sursis, soit 100 000 euros d’amende ferme.

      Enfin, Gaël Villotitch, à l’époque responsable de la mission chez Algoé, il est demandé par l’avocate générale 12 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour recel de favoritisme et pour avoir embauché le fils Evin. Effet miroir de la peine de Jean-Michel Evin, signataire des bons de commande côté Tisséo.
      La décision rendue en juin

      L’audience est mise en délibérée. Le verdict sera rendu lundi 16 juin 2025 à 14 heures.

  • « Une bombe sur le marché pétrolier » : l’Opep ouvre les vannes, vers une chute des prix des carburants ?
    https://actu.fr/economie/une-bombe-sur-le-marche-petrolier-l-opep-ouvre-les-vannes-vers-une-chute-des-pr

    (...)

    Samedi, huit pays membres de l’Opep + ont déclaré qu’ils sortiraient de terre 411 000 barils/jour en juin, soit autant qu’en mai alors que le plan de réintroduction initial prévoyait seulement 137 000 barils supplémentaires.

    (...)

    Je n’ai pas encore trouvé quels étaient les 8 pays à décider d’une telle augmentation. Apparemment, savoir qui précisément augmente sa production n’a pas d’intérêt.

    • Une autre analyse tout aussi absconse :
      https://www.20minutes.fr/economie/4151607-20250503-petrole-malgre-chute-cours-opep-accelere-reouverture-vann

      Une telle hausse de la production, en dépit de prix déjà très faibles sur le marché - autour de 60 dollars le baril - peut avoir pour objectif de « punir les tricheurs » parmi les membres de l’Opep +, ceux « qui ne respectent pas leurs quotas », estime Arne Lohmann Rasmussen, de Global Risk Management. En interne, certains pays ne seraient « plus disposés à tolérer le manque de discipline » dont font preuve certains membres, confirme Carsten Fritsch de Commerbank.

      Le Kazakhstan, en particulier, a augmenté sa production au cours des derniers mois et « n’a pas respecté » les règles du cartel l’obligeant à compenser ses excès. Cette nouvelle annonce vise à « permettre aux pays participants d’accélérer leur compensation », note l’Opep +. Ces dissensions internes n’expliquent cependant pas à elles seules la décision de l’Opep +, qui peut aussi être motivée par la volonté d’anticiper les potentielles évolutions géopolitiques.

      Car si les discussions sur le nucléaire iranien et la recherche d’un cessez-le-feu durable entre la Russie et l’Ukraine aboutissent, les Etats-Unis pourraient assouplir leurs sanctions contre Moscou et Téhéran, permettant l’exportation de nouveaux barils. Dans ce contexte, l’Opep + préfère avancer ses pions en augmentant sa production rapidement.

      « Du coup », je vais en profiter pour faire remplir ma cuve de « fioul » pour l’hiver prochain ...

  • « Ils voulaient se livrer à la débauche » : pourquoi les Stérilisés de Bordeaux ont choqué la France
    https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/ils-voulaient-se-livrer-a-la-debauche-pourquoi-les-sterilises-de-bordeaux-ont-c

    « Une extraordinaire affaire » titrait la presse à l’époque. Dans les années 1930, un groupe d’hommes a défrayé la chronique à Bordeaux. Passés sur la table d’opération en toute illégalité, leur histoire a retenti bien au-delà des frontières de la Gironde. On s’est passionné pour le sujet.

    En avril 1935, l’arrestation de trois personnes fait la Une des titres de presse. C’est le début de l’affaire des « Stérilisés de Bordeaux ». On apprend dans le Matin du 1er avril 1935 qu’une « quinzaine d’individus à tendance libertaire se sont soumis à une mutilation volontaire ». Et que le médecin a pris la fuite.
    Des vasectomies illégales

    Cette « mutilation », c’est une vasectomie. Venu à Bordeaux sur invitation du groupe libertaire local, le chirurgien autrichien Norbert Bartosek a opéré une quinzaine d’hommes les 23 et 24 mars.

    Les faits ont lieu au 6 rue Millière, dans l’appartement d’un couple de militants du mouvement : Andrée et André Prévotel (lui même opéré). Les 30 et 31 mars, le couple de fonctionnaires des postes est arrêté avec le coiffeur Aristide Lapeyre, lui aussi passé sous le scalpel. Le 4 avril, c’est au tour du teinturier Louis Harel d’être interpellé. Ils sont mis en examen pour complicité.

    Le chirurgien, qui a fui vers la Belgique, est arrêté et extradé vers la France. Il est détenu au Fort du Hâ et reconnait sans difficulté « la matérialité des faits qui lui étaient reprochés », peut-on lire dans le journal Le Populaire du 1er mai 1936. Il affirme n’avoir « opéré qu’avec le consentement et sur la sollicitation expresse de ses « clients » ».

    Aristide Lapeyre et Andrée Prévotel bénéficient d’un non-lieu le 4 avril 1936. Les autres comparaissent le 30 avril, rapporte le journal Le Populaire (du parti socialiste) du 1er mai 1936. Le procès porte en partie sur ce point : l’opération est-elle réversible ? Satisfaits des réponses du docteur et des experts, les magistrats semblent accepter qu’il s’agit d’une vasectomie et non d’une castration.

    Si elle n’apparait pas dans la loi qui réprime la contraception et sa promotion en 1920, la technique « très simple » de la vasectomie est employée dès le 19e siècle pour des raisons médicales. « Des cas de stérilisations clandestines émergent çà et là en Europe dès la fin des années 1920 » dans un but anticonceptionnel, rappelle Élodie Serna, docteure en histoire contemporaine.

    « Bartosek et ses acolytes sont condamnés à des peines de six mois à trois ans de prison, à des amendes et des interdictions de séjour », souligne Élodie Serna dans son article Médecine clandestine et vasectomie volontaire dans l’Europe de l’entre-deux-guerres. La cour d’appel de Bordeaux réduit ensuite les sentences à un an de prison pour le médecin, quatre mois pour Harel et Prévotel.

    Un an plus tard, la chambre criminelle de la cour de cassation confirme que la vasectomie est assimilée à des coups et blessures faits volontairement. « Le fait que les victimes auraient consenti aux violences n’est pas exclusif de la préméditation », précise l’arrêt.
    Symbole de la liberté individuelle

    Il faut se souvenir que l’État mène une politique nataliste à cette époque (et la contraception n’est légalisée en France qu’en 1967). En 1935, le taux de natalité est très bas avec moins de 650 000 naissances dans le pays – et plus de décès.

    Dans ce contexte, la vasectomie volontaire est une façon de refuser de se soumettre à cette politique nataliste. Élodie Serna explique qu’ils refusent « de produire de la chair à canon, chair à patron » et qu’ils ont la « volonté de s’organiser hors du contrôle des autorités » et prônent la souveraineté individuelle.

    Le 6 avril 1935, Voilà l’hebdomadaire du reportage prête les propos suivants à Aristide Lapeyre : « Le surpeuplement des nations entraîne la guerre et la plupart des misères que nous subissons ». André Prévotel, âgé de 28 ans, affirme aussi à la barre que sa femme a failli mourir lors d’un précédent accouchement.

    Les stérilisés sont vus comme « des malades, des dégénérés et des fous » adeptes du « malthusianisme intégral », dans le quotidien L’Excelsior du 1er mai 1936. Dans son article, l’historienne Élodie Serna rapporte les propos d’un professeur de droit, Magnol, qui accuse en 1937 les Stérilisés de Bordeaux de vouloir « se priver, au moins temporairement, de la faculté de procréer dans un but immoral, pour pouvoir se livrer à la débauche sans risque de paternité ». Pour lui, le droit de procréer se place au-dessus de la volonté des particuliers.

    La presse s’emballe

    Cette « affaire sans précédent » choque pour toutes ces raisons. Le journaliste du Matin décrit des « éléments si fantastiques, si exceptionnels qu’elle apparaît comme un défi à la raison ». Les « Stérilisés de Bordeaux » sont décriés dans la presse. On les présente comme des fous, des illuminés, des agents étrangers… Leurs photos sont largement diffusées.

    Les journaux soulignent le côté international (et anti patriotique) du réseau en mentionnant le passage du chirurgien à Madrid. Il est soupçonné d’être un agent nazi, de vouloir appliquer en France les idéaux hitlériens en choisissant qui se reproduit.

    La France de Bordeaux et du Sud Ouest sous-entend dans un article du 5 avril 1935 que Bartosek pratique des avortements (puni par la peine de mort à l’époque), mais aucune preuve ne sera finalement retenue.

    Après avoir défrayé la chronique, l’affaire tombe dans l’oubli. Mais le mouvement libertaire n’est pas découragé. Norbert travaille sur et publie La stérilisation sexuelle : son importance eugénique, médicale, sociale au moment de son incarcération.

    Il s’installe en Vendée pendant la seconde guerre mondiale et continue à pratiquer de nombreuses vasectomies clandestines. L’opération est devenue légale en France avec la loi du 4 juillet 2001.

    #vasectomie

  • Victime d’une panne mondiale ce mercredi, Spotify examine « certains problèmes » Alix Lavoué

    Sur X, Spotify a reconnu faire face à « certains problèmes » et affirme que ses équipes « les vérifient » stock.adobe.com
    De nombreux utilisateurs indiquent qu’il leur est impossible d’accéder à la plateforme, sur mobile comme sur ordinateur. L’entreprise a reconnu des difficultés.

    Des milliers d’utilisateurs sont privés de musique. Spotify est confronté ce mercredi après-midi à une panne d’ampleur mondiale, selon le site DownDetector, qui répertorie les alertes d’utilisateurs de nombreux services. Selon nombre d’internautes, les difficultés se voient quel que soit le support utilisé : application mobile, lecteur web ou version bureau, un message d’erreur s’affiche. Les abonnés Premium sont autant touchés que les utilisateurs de la version gratuite. Seul le mode hors-ligne semble fonctionner, à condition d’avoir téléchargé sa musique en amont. Dans le cas contraire, il est pour l’instant impossible s’accéder au catalogue.

    De nombreux signalements d’internautes ont été répertoriés, cet après-midi. Capture d’écran DownDetector.
    Down Detector a recensé plusieurs milliers de signalements à travers le globe. Sur les réseaux sociaux, et notamment sur X, les réactions d’utilisateurs se multiplient, illustrant l’ampleur de la panne. Certains s’en amusent ou s’en moquent, quand d’autres écrivent attendre avec impatience le retour du service.

    Sur X, Spotify a reconnu faire face à « certains problèmes » et affirme que ses équipes « les vérifient ». Aucun délai de rétablissement n’a été communiqué. Le site d’assistance de l’entreprise, lui aussi hors-service, ne permet pas d’en savoir davantage. Contacté par Le Figaro, Spotify a fait savoir qu’il ne souhaitait pas s’exprimer pour le moment.

    Source : https://www.lefigaro.fr/societes/victime-d-une-panne-mondiale-ce-mercredi-spotify-examine-certains-problemes
    #spotify #web #internet #blog #facebook #google . . . . #avis #twitter #amazon #réseaux_sociaux #panne

  • Paris. Interpellée dans le métro avec 28 000 euros sur elle : combien d’argent liquide peut-on avoir sur soi ?
    https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/paris-interpellee-dans-le-metro-avec-28-000-euros-sur-elle-combien-d-argent-liq

    S’il n’y a pas de plafond légal pour la détention d’argent liquide, au-delà de 10 000 euros, il est fortement conseillé de pouvoir justifier l’origine des fonds afin que les Impôts ne suspectent pas une fraude ou du blanchiment d’argent.

    D’autres obligations existent également s’agissant des espèces. Le paiement d’un particulier à un professionnel est ainsi limité à 1 000 euros en liquide. Un commerçant qui refuserait un paiement en espèces risque une amende de 150 euros, hormis si les pièces ou billets sont en mauvais état. Le paiement de plus de 50 pièces pour un seul paiement peut également être refusé.

  • VIDÉOS. Fumigènes, faux handicapé et casseroles : coup d’éclat des acteurs culturels à la mairie de Toulouse
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/videos-fumigenes-faux-handicape-et-casseroles-coup-d-eclat-des-acteurs-culturel

    Armés de casseroles et aux cris de « la culture, pas la guerre », des acteurs du monde culturel, couchés sur le parvis, se sont fait entendre devant le Capitole puis à l’intérieur, pour dénoncer les coupes budgétaires et baisses de subventions aux associations de la mairie, ce jeudi 27 mars 2025, alors que se réunissait le conseil municipal de Toulouse. Une séance fortement perturbée à plusieurs reprises.

  • Toulouse dévisse du ciboulot. Carnaval surveillé par des drones
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-les-autorites-craignent-des-debordements-cette-manifestation-va-etre-s

    #drones_pour_un_carnaval

    Dimanche 30 mars 2025 a lieu le carnaval « sauvage et populaire de Bonnefoy ». Les autorités vont utiliser des drones pour surveiller cet événement interdit au centre-ville.

    (…)

    La préfecture s’attend à voir défiler environ 500 personnes.

    #ouhlala #prétextes_sécuritaires #surveillance #contrôle_social #notre_argent #toulouse #militarisation #fichage #biométrie #vidéosurveillance #reconnaissance_faciale #police

  • Je note pour le #zeugma (« sous la grisaille et les applaudissements ») : Montpellier : la première rame de la Ligne 5 de tramway valait bien un ministre
    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-la-premiere-rame-de-la-ligne-5-de-tramway-valait-bien-un-ministre_6

    La première des 22 rames dédiées à la Ligne 5 est apparue sous la grisaille, mais surtout sous les applaudissements des élus et des nombreux personnels de la TaM.

  • RSA : le gouvernement envisage une suspension de 30 % à 100 % de l’allocation en cas de manquement
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/03/20/beneficiaires-du-rsa-une-suspension-d-allocation-de-30-a-100-prevue-en-cas-d

    Pour un premier manquement, il est prévu une suspension de l’allocation allant de 30 % à 100 % pour un ou deux mois. Comme la loi le prévoit, si la situation se règle durant la période de la sanction, le montant sera versé rétroactivement, sinon il sera définitivement perdu. En cas de manquement persistant, il est prévu différents types de sanctions, « donnant des marges pour apprécier la gravité », selon le document du ministère. Une nouvelle suspension du versement de 30 % à 100 %, mais cette fois pour un à quatre mois, mais aussi une suppression pure et simple de 30 % à 100 % allant de un à quatre mois. Il est précisé qu’en cas de suppression totale pour quatre mois – la sanction la plus lourde –, l’#allocataire sera également radié de la liste des demandeurs d’emploi et de la liste des bénéficiaires du #RSA.

    [...]

    La contestation du milieu associatif était attendue par le gouvernement, mais pour Thibaut Guilluy [directeur général de France Travail], ces critiques sont exagérées. « Il faut passer par un tel parcours du combattant pour pouvoir radier ne serait-ce que quinze jours ou un mois, que le nombre [de cas] est quand même relativement limité », a-t-il répondu au Sénat.

    https://archive.ph/2bjZa

    #France_travail #radiations #sanctions

    • Où il est question de ce péril qui préoccupe tant la justice de la république : l’#activisme_absolument_insistant contre l’extrême-droite.

      Elle [la procureure] avait donc requis en particulier un total de douze mois de prison pour le prévenu absent, qui était « particulièrement connu » pour avoir un « certain ancrage » dans cet « activisme absolument insistant »

  • Vidéosurveillance dans le Nord et Pas-de-Calais : ces 86 communes ont installé 2047 caméras
    https://actu.fr/societe/nord-et-du-pas-de-calais-ces-86-communes-subventionnees-par-la-region-pour-la-v

    Depuis 2022, la Région Hauts-de-France soutient financièrement les communes de moins de 20 000 habitants souhaitant s’équiper en vidéosurveillance. Reconduit en 2024, ce dispositif représente une enveloppe globale de 2,298 millions d’euros, permettant l’installation de 2 047 caméras supplémentaires. « Grâce à ce dispositif, les communes reçoivent un coup de pouce pour sécuriser leurs espaces publics », affirme Florence Bariseau, vice-présidente de la Région en charge de la sécurité.
    Une mesure qui divise

    Ce dispositif, plébiscité par certains, est également fortement contesté par d’autres. La question de la vidéosurveillance est souvent au cœur du débat public, d’autant plus aujourd’hui avec l’émergence de l’intelligence artificielle. Pour rappel, en octobre 2024, une polémique avait éclaté après un article paru sur France Info qui révélait la possibilité évoquée par le gouvernement de généraliser la vidéosurveillance algorithmique expérimentée pendant les JO. En effet, la loi permettant cette expérimentation est sur le point d’expirer après avoir été prolongée jusqu’au 31 mars 2025. À chaque fois, l’installation de caméras de vidéosurveillance cristallise le débat autour des questions de libertés et de sécurité.

  • La « police française » sous l’effet d’un certain syndrome algérien :

    Bobigny : un député menacé avec un Taser et une élue placée en garde à vue après un contrôle de police houleux
    https://actu.fr/ile-de-france/bobigny_93008/bobigny-un-depute-menace-avec-un-taser-et-une-elue-placee-en-garde-a-vue-apres-

    « S’il n’y avait eu personne, ça ne se serait pas passé comme ça. Le plus grand d’entre eux, il voulait vraiment nous faire quelque chose. Il voulait nous taper, il nous l’a dit : ‘on va vous laver’. » 24 heures après les faits, Léo* est encore sous le choc. Mercredi 26 février 2025, il sort acheter à manger avec un ami dans la cité Karl-Marx à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Mais la porte franchie, les deux jeunes hommes sont soumis à un contrôle de police mouvementé.

    Coups dans les jambes, propos acerbes, attouchements déplacés… Durant une vingtaine de minutes, les fonctionnaires procèdent à une intervention « disproportionnée ». « C’est un contrôle pour rien… De l’abus de pouvoir », regrette-t-il.

    « Pourquoi tu souris ? »

    Les faits se sont déroulés aux alentours de 13h20, se souvient Léo, 19 ans. « Je parlais avec mon pote, on rigolait. Il y en a un [policier, ndlr] qui est venu il m’a dit ‘pourquoi tu souris ?’ » remet le Balbynien. « Il m’a attrapé par l’épaule, m’a plaqué contre la grille. Son collègue a attrapé mon pote et l’a plaqué contre la grille aussi. Il n’a même pas demandé mon identité, il a directement commencé par la palpation », explique le jeune homme détaillant des coups de genoux reçus dans les jambes, des fouilles dans ses poches de pantalon et des palpations au niveau des testicules notamment.

    Dans le même temps, deux autres fonctionnaires procèdent, eux, à une fouille des téléphones et de l’ordinateur portable de son ami. Ils vérifient « les numéros de série » afin de détecter s’il s’agit d’appareils volés avant de demander les factures d’achat.

    Contactée, la préfecture de police déclare que les deux jeunes hommes étaient « suspectés d’avoir consommé des stupéfiants ».

    Un député pour témoin

    Derrière la vitre du restaurant situé de l’autre côté de la rue, le député de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara (LFI), est attablé avec des collègues. Tous observent la scène, l’élu sort de l’établissement. Il veut s’en approcher pour « exercer [son] mandat de parlementaire qui contrôle l’action de l’exécutif », et observer « la réalité du terrain », justifie-t-il.

    « Les policiers, après avoir décliné mon identité, sont plus véhéments et vindicatifs et me demandent de reculer. Chose que j’opère », affirme-t-il, précisant avoir été menacé avec un Taser par l’un des fonctionnaires. « Aly met la main dans son manteau pour sortir sa carte d’élu. En réponse, le policier sort le Taser. Mais dès qu’on arrive, il range le Taser », explique Jihane El Messaoudi, collaboratrice parlementaire du député. Elle aussi était au restaurant avant que l’intervention la pousse à sortir de table.

    « J’étais absolument choqué de l’attitude du policier », se souvient Aly Diouara qui demande à voir le numéro d’identification de ce dernier et de ses collègues. En vain. « L’ensemble des policiers n’avaient pas de matricule sur eux, alors que c’est obligatoire, ni de caméra-piéton ». Pour rappel, chaque compagnie de la police nationale est obligée d’embarquer une caméra-piéton lorsqu’ils sont sur le terrain. Celle-ci peut être allumée ou éteinte.

    Selon la préfecture de police, le pistolet à impulsion électrique (PIE) a effectivement été sorti par l’un des fonctionnaires « ne sachant pas à quoi s’attendre » en voyant le député mettre la main dans sa poche. Le PIE a « immédiatement » été rangé lorsqu’Aly Diouara « a ressorti sa main et présenté une carte qui s’est avérée être une carte de député de La France insoumise », affirme la préfecture.

    « Ça va gazer »

    Alors que l’ambiance s’échauffe, des passants s’arrêtent et certains commencent à enregistrer des vidéos. « Quand ils ont vu que les gens venaient avec leurs téléphones, le policier qui était en face de moi a dit à son collègue ‘calme toi, calme-toi, ça filme’. »

    « Il y avait énormément de tensions », se souvient Jihane El Messaoudi. Selon Léo, une dizaine de personnes sont agglutinées autour de lui et son ami. Pour calmer les choses, l’un des fonctionnaires évoque l’utilisation d’une gazeuse de dispersion, rangée dans la portière du véhicule de police. « Il a dit à son collègue ‘appelle Sacha, ça va gazer’. Sacha, c’est celui qui pilotait la voiture. Et après, il a fait un appel radio pour dire à son collègue de venir. Mais son collègue il est venu, il voulait juste calmer les tensions. Lui, il voulait gazer tout le monde et partir », ajoute Léo.

    L’adjointe au maire de La Courneuve, Betty Saint-Ubert, assiste aussi à la scène. Elle nie avoir injurié les forces de l’ordre, mais ces derniers affirment le contraire. Elle est alors interpellée pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique. L’élue est placée en garde à vue au commissariat de Bobigny peu avant 14h avant d’être transférée aux Lilas puis finalement libérée à 20h. « C’est une interpellation arbitraire, une garde à vue sans fondement », dénonce-t-elle.

    Le préfet soutien les fonctionnaires

    « Ces dérives ne sont pas isolées », s’est affligé le député insoumis dans un communiqué. Il y qualifie la situation « d’une gravité extrême illustrant des pratiques policières manifestement contraires aux principes fondamentaux de l’État de droit et aux exigences légales qui encadrent l’action des forces de l’ordre ». Si aucune plainte n’a encore été déposée, il entend engager par la voix de son avocat « toutes les actions nécessaires afin que toute la lumière soit faite sur ces événements et que les responsabilités soient établies ».

    À son tour, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a apporté son soutien aux fonctionnaires « qui n’ont fait qu’accomplir leur mission, dans le cadre des lois de la République », s’est-il fendu sur X.

    Léo de son côté ne compte pas déposer de plainte. Le jeune homme espère laisser cette histoire derrière lui. « Nous, on devait juste aller chercher à manger et rentrer chez moi. Au final ça nous a pris une heure pour une chose qu’on devait faire en 15 minutes », résume-t-il.

    *Le prénom a été changé.