https://actu.fr

  • Voici ce que la Ville de Metz va mettre en place pour les femmes victimes de violences | Lorraine Actu
    https://actu.fr/grand-est/metz_57463/voici-ce-que-la-ville-de-metz-va-mettre-en-place-pour-les-femmes-victimes-de-vi

    L’objectif est que la personne ne soit jamais lâchée, même si elle est présentée à d’autres acteurs sociaux ou judiciaires. Le contact est permanent jusqu’à la résolution de l’ensemble des problèmes, la sécurisation et l’autonomisation complète de la personne. Cet espace va accompagner les victimes dans toutes leurs démarches : sociales, judiciaires, mais aussi la réinsertion professionnelle, le relogement...

  • Les Nations unies dénoncent une surexploitation mondiale du #sable | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/les-nations-unies-denoncent-une-surexploitation-mondiale-du-sable-1975512

    Aujourd’hui, l’ampleur du dragage est en augmentation. « Le monde se rapproche du taux de reconstitution naturelle de 10 à 16 milliards de tonnes par an, dont les rivières ont besoin pour maintenir la structure et le fonctionnement des écosystèmes côtiers et marins », avancent les Nations unies. C’est particulièrement préoccupant pour certaines régions où le dragage est plus intense et où l’extraction dépasse déjà considérablement le bilan sédimentaire de la terre à la mer. Pascal Peduzzi pointe ainsi le fait que le delta du Mékong, au Vietnam, s’enfonce, faute de sédiments suffisants, provoquant de fait toute une problématique de sauvegarde de sa biodiversité.

  • « J’avais le dos rempli de piqûres » : l’enfer de Nawal, piquée par des punaises de lit au cinéma UGC Bercy Inès Chaïeb - Le Parisien

    Il y a deux semaines, une habitante du XIIe arrondissement de Paris s’est fait piquer par des punaises de lit lors d’une séance au cinéma de Bercy Village. Si une employée nous a confirmé la présence de ces nuisibles dans l’établissement, ce dernier n’a pas fermé ses portes.

    À l’UGC de Bercy Village (Paris XIIe), Nawal Z. fait presque partie des meubles. Depuis vingt et un ans, cette habitante du quartier se rend cinq à six fois par semaine au sein de ce cinéma. Mais ça, c’était jusqu’au 17 août, où elle affirme s’être fait piquer par des punaises de lit lors d’une séance.

    Les punaises de lit, qui mesurent entre 5 et 7 mm, peuvent pondre 7 à 9 œufs par jour. (Ilustration) LP/Archives

    Ce jour-là, la « cinéphile et cinéphage » comme elle se décrit, réserve une place pour « La Voie royale », salle 17, siège i08. Pendant la projection du film, la femme de 53 ans sent qu’elle se fait piquer. « Sur le moment, je n’ai pas pensé à des punaises de lit. Le siège que j’avais réservé était très abîmé. Je me suis dit que c’était peut-être de simples puces », se rappelle-t-elle.

    En sortant, « j’avais le dos et les bras couverts de piqûres », raconte la fonctionnaire, photos à l’appui. En rentrant, elle met immédiatement ses vêtements à la machine à laver mais oublie d’en faire de même pour son sac en tissu. « Pendant les jours qui ont suivi, je me grattais au sang, je ne dormais pas de la nuit. »

    Après une première prise de contact peu fructueuse avec le service client, l’habitante du XIIe arrondissement décide de se rendre directement sur place, quelques jours après, pour en savoir plus. « Les employés m’ont tous confirmé que les salles sont infestées de punaises de lit, qu’ils ont reçus plusieurs signalements, affirme Nawal. Ça m’a mis en rage de me dire que le cinéma est au courant du problème et qu’ils ne ferment même pas les salles. »

    #Cinema Les salles impaires en bas, @UGCcinemas @ugcdistribution de #Bercy Village sont infestées de punaises de lit, ATTENTION ‼️‼️‼️#Paris12
En DM ici, on vous remercie de l’info, mais PAS un mot de regret, ni aucune excuse. RIEN. 
La direction du ciné ne traite PAS les salles. https://twitter.com/Nawal_/status/1695428567386017863/photo/1
    -- Nawal ⚡️ (@Nawal
    ) August 26, 2023 _

    Interrogée, une employée nous confirme également la présence de ces nuisibles. « Nous avons reçu plusieurs signalements et les salles concernées sont traitées », affirme-t-elle, lapidaire.

    Aucun dédommagement de la part du cinéma
    « Après cet échange avec les jeunes employés, je suis rentrée chez moi en catastrophe pour vérifier mes meubles. J’ai retrouvé plusieurs punaises sur les coussins de mon canapé, dans ma chambre… », explique-t-elle. « J’ai parsemé de la terre de diatomée partout chez moi, mon appartement ne ressemble plus à rien. » En parallèle, elle a également fait appel à un expert pour éliminer les punaises de lit. Le devis est estimé à 450 euros minimum.

    « Dans tous les contacts que j’ai eus avec le service client ou la directrice de l’UGC Bercy, on ne m’a jamais proposé de me dédommager, ni pour les frais de traitement ni mon abonnement annuel UGC. La seule chose que l’on m’a proposée, c’est de m’offrir une place », se désole Nawal Z. Depuis, l’addict au ciné a décidé à contrecœur de résilier son abonnement. « Cela peut paraître bête, mais ça a été une décision très dure à prendre pour moi. C’était une vraie passion et depuis ce qu’il s’est passé, je suis traumatisée. Je ne pense pas remettre les pieds dans une salle de cinéma pour l’instant. »

    C’est finalement par les réseaux sociaux que Nawal a exorcisé sa peine, notamment par un tweet dans lequel elle dénonce ce qui lui est arrivé. « Pour moi, c’est trop tard, mais je ne veux pas que ça arrive à d’autres personnes », conclut-elle. Contactée, la direction de l’établissement n’a pas donné suite à nos sollicitations.

    #parasites #mousses #punaises de lit #fauteuils de #cinéma #infection #nuisibles

    Source : https://www.leparisien.fr/paris-75/javais-le-dos-rempli-de-piqures-lenfer-de-nawal-piquee-par-des-punaises-d

  • Montreuil : les occupants d’un squat LGBT expulsés
    https://actu.fr/ile-de-france/montreuil_93048/montreuil-les-occupants-d-un-squat-lgbt-expulses_59990813.html


    Les occupants du squat ont refusé de quitter les lieux et déployé un drapeau arc-en-ciel sur le toit. (©Frédéric Olivier / actu Val-de-Marne)

    Les forces de l’ordre ont procédé, ce mardi 22 août 2023 au matin, à l’expulsion des occupants du squat LGBT La Baudrière, qui militent en faveur de la transition de genre.

    Vers 8 heures, ce mardi 22 août 2023, la police, sous la direction du ministère de l’Intérieur, a procédé à l’expulsion des occupants du #squat #LGBT La Baudrière, situé rue de la République, à #Montreuil.

    Des interpellations parmi les soutiens

    Fortes d’un dispositif important (une dizaine de cars pour ce genre d’opérations), les forces de l’ordre ont bloqué plusieurs rues depuis la place de la République jusqu’à la rue Voltaire. Le mouvement de soutien improvisé à quelques centaines de mètres n’a non seulement pas pu approcher du squat, mais une quinzaine de ses participants ont aussi été interpellés, a pu constater actu Seine-Saint-Denis. Pendant ce temps, les squatteurs réfugiés sur le toit ont déployé un drapeau arc-en-ciel en refusant de quitter les lieux. 

    De mauvaises relations avec le voisinage avancées

    Dans le collimateur de la #mairie, qui leur reprochait de mauvaises relations avec le voisinage, « les squatteurs étaient plutôt discrets », selon les riverains présents sur place et qui souhaitent rester anonymes. Se définissant comme « squat anarcha-féministe TransPdGouine (TPG) », les occupants de La Baudrière militent en faveur de la transition de genre, notamment transmasc, en organisant « des soirées d’injection de testostérone afin d’aider, indiquent-ils, des personnes qui pourraient avoir besoin d’assistance dans leur parcours de transition ».

    Des soirées qui semblent avoir heurté la sensibilité de certains habitants du quartier, si l’on en croit une réunion publique diligentée par la mairie, le 18 avril, avec l’appui du #commissariat de Montreuil. La Baudrière se savait menacée, et affichait sur la façade de l’immeuble qu’elle occupait sa défiance vis-à-vis de la municipalité.

    D’après nos informations [sic], l’affaire pourrait être plus complexe et entrer dans une politique antisquat plus globale de la ville dans le #bas_Montreuil, où le prix du foncier flambe. Une thèse réfutée par la mairie, qui précise à actu Seine-Saint-Denis « mener une politique exactement inverse » pour lutter contre la #gentrification.

    Pour compliquer la situation, deux personnes des Soulèvements de la Terre interpellées à Montreuil dans le cadre de l’enquête sur les dégradations d’un site de Lafarge avaient été hébergées à La Baudrière. Qui doit notamment participer à la logistique d’accueil du Convoi de l’eau, dont l’arrivée à Paris est prévue samedi dans un lieu encore indéfini.

    #expulsion #municipalité #bourgification #propriété_foncière

    • La « publication » Oise Hebdo publie des informations personnelles mettant en danger la vie de la famille du policier en détention. Malgré nos demandes de retrait de ce contenu irresponsable, celle-ci persiste. Je saisis le procureur de la République.

      @GDarmanin

      Le policier qui a tué Nahel à Nanterre s’appelle Florian Menesplier et vit à Bornel dans l’Oise - Oise Hebdo
      https://www.oisehebdo.fr/2023/07/06/policier-tue-nahel-nanterre-florian-menesplier-bornel

      Le policier qui a ouvert le feu sur Nahel, ce mineur de 17 ans qui a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle routier, s’appelle Florian Menesplier. Il vit dans la commune de Bornel, au Sud de Beauvais. Cet homme est âgé de 38 ans. Florian Menesplier est un ancien militaire. Il est originaire du Sud-Ouest de la France et passé la plus grande partie de sa scolarité à Saint-Denis-de-Pile, à Libourne et à Bordeaux en Gironde.

      Militaire, il a servi en Afghanistan

      Il a notamment servi au sein du 35ème régiment d’infanterie basé à Belfort, comme on peut le lire sur le site Copains d’avant. Le média allemand Frankfurter Allgemeine rapporte que le jeune homme a servi en Afghanistan.

      Au moment de la crise des gilets jaunes, il était gardien de la paix. Et le 5 mai 2021, le préfet de police de Paris de l’époque (Didier Lallement) lui décerne une distinction. Le jeune gardien de la paix se voit alors remettre la médaille de bronze « pour actes de courage et de dévouement ». Il était alors affecté à la Direction de l’ordre public et de la circulation.

      Il était passé par la BRAV-M et la CSI-93, deux unités au centre de l’actualité

      Marié et père d’un enfant, Florian Menesplier travaillait depuis le mois de septembre comme brigadier dans les Hauts-de-Seine, rapporte le média 20 Minutes. Il était affecté à la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine. Mais avant de rejoindre ce poste, le policier est passé par les unités de la préfecture de police de Paris dont les modes d’intervention ont fait débat. C’est ce que révèle le journal Libération, qui indique qu’il a aussi fait un passage par la Brav-M (brigade de répression des actions violentes motorisée ou encore par la CSI-93 (Compagnie de sécurisation et d’intervention) toujours comme motard.

      La BRAV-M avait été créée en 2019 pour faire face au mouvement des Gilets jaunes. Ses membres ont pour missions de disperser les regroupements, selon un emploi de la force gradué et proportionné, et procéder à un maximum d’interpellations. Leurs interventions ont été régulièrement critiquées pour leur violence.

      Quant à la CSI-93, elle aussi est régulièrement montrée du doigt pour ses méthodes. Depuis 2017, elle aurait fait l’objet de 17 enquêtes, rapporte le média StreetPress.

  • Est-ce que vous n’avez pas stupéfaits de constater à quelle vitesse le « drame » des quelques centaines de migrants noyés a disparu de l’« actualité » ? Alors même que commençaient à sortir des articles mettant en cause des gardes-côtes accusés d’avoir eux-même provoqué le naufrage durant une opération de push back (c’est vrai, c’est pas vrai ? Juste on n’en cause plus.)

    On n’a même pas de Une claire pour savoir de combien de morts on parle (70 ? 700 ?…). Ça a gueulé à la faute des « passeurs », et dès que la rôle de Frontex et des garde-côtes a commencé à être évoqué (et alors que sortaient sur les interwebz plusieurs vidéos d’autres épisodes de push back parfaitement criminel), hop hop on est passés au fait divers du Titanic.

    Je suis généralement assez blasé face à la nullité de nos médias, mais là je trouve stupéfiant que ce qui devrait être un énorme scandale, au niveau européen, a déjà totalement disparu des écrans.

  • Le zoo de Lille force une maman à arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois Hervine Mahaud - Lille actu

    Margaux, une jeune maman, a été sommée d’arrêter d’allaiter son bébé par le personnel du zoo de Lille. Une situation incompréhensible, d’autant qu’elle s’était mise à l’écart.

    De l’incompréhension et de la tristesse, pour une situation qui perdure encore en 2023. Voici ce que ressent Margaux, une jeune maman de deux enfants, après avoir été contrainte d’arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois. En balade au zoo de Lille, elle s’était mise à l’écart pour nourrir son petit garçon. Mais le personnel lui a demandé de stopper et l’a même menacée de l’escorter vers la sortie. 

    « Je ne gênais absolument personne »
    C’est sur son compte Instagram que la jeune femme raconte cette mésaventure, survenue lundi à 17h20. « Le personnel du zoo de Lille m’a demandé d’arrêter d’allaiter mon bébé de 6 mois ‘en plein air’ », écrit-elle d’emblée, avant de détailler la scène. Alors qu’elle se baladait au zoo avec une amie, ses parents et ses deux enfants, Margaux s’installe sur des marches, à l’écart, pour allaiter son tout petit de 6 mois.

    « Une garde du zoo m’interpelle pour me demander de bouger immédiatement de là où je me trouve, pour laisser le passage libre en cas d’incident », raconte la jeune maman. Sauf que ce lundi après-midi, à quelques minutes de la fermeture, le zoo était « presque désert ». D’autant que Margaux, qui portait un t-shirt d’allaitement « qui ne dévoilait rien d’outrageant » avait pris soin de se mettre à l’écart, ne trouvant pas de banc pour s’asseoir. « Je ne gênais absolument personne », assure-t-elle.

    À force, la discussion commence à s’envenimer. « Je comprends que c’est le fait d’allaiter en public qui la (la garde du zoo, ndlr) dérange. Elle me demande encore une fois de me lever puis elle me menace de ‘m’escorter’ vers la sortie immédiatement. »

    « Vous ne pouvez pas allaiter en plein air »
    Margaux demande alors à voir un responsable de la structure. Ce dernier arrive sur place et aurait déclare à la jeune femme : « Madame, vous devez vous lever, vous ne pouvez pas allaiter en plein air. » Le responsable lui propose, pour sa prochaine visite au zoo, d’ouvrir un chalet afin qu’elle puisse allaiter à l’abri. « Enfermée. Non merci », regrette Margaux.

    Face au personnel peu compréhensif du zoo de Lille, Margaux se dit être « abasourdie par la tristesse de ces propos. Je suis peinée, déçue et en colère de cette demande injustifiée. » Elle poursuit : « Y’a-t-il un signe à l’entrée ne permettant pas d’allaiter à l’intérieur du zoo ? Les animaux n’allaitent-ils pas leurs petits devant les visiteurs ? »

    La jeune maman, qui habite depuis 10 ans en Angleterre, assure que, de l’autre-côte de la Manche, « les femmes allaitent partout, tout le temps », sans que cela ne gêne qui que ce soit.

    La Ville de Lille présente ses excuses à la maman
    Alertée de cet événement, la Ville de Lille a tenu à rappeler « que l’allaitement est bien entendu permis à Lille dans l’espace public, comme dans l’ensemble des équipements municipaux. Les agents sont régulièrement sensibilisés et ne doivent en aucun cas entraver ce droit ». Et d’assurer que la Ville a présenté « ses excuses à cette maman pour le désagrément généré par cette situation ».

    De son côté, « la direction du parc zoologique a souhaité rencontrer les agents concernés afin de déterminer les circonstances précises des faits et prendre toutes les mesures pour qu’une situation telle que celle rappelée par la maman n’ait pas lieu ».

    #Lille #femme #Maman #allaitement #Zoo #maintien_de_l’ordre #en_vedette
    Source : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/le-zoo-de-lille-force-une-maman-a-arreter-dallaiter-son-bebe-de-6-mois_59755002

  • Ah, un #shameless_autopromo dont je suis content : on vient d’inaugurer la nouvelle scénographie de la Tour Tanguy à Brest, pour laquelle j’ai travaillé avec Atiz, la boîte locale qui s’est chargée du projet. J’ai réalisé deux tables tactiles sur l’histoire de Brest avant la seconde guerre mondiale.

    C’est ma première interface en breton, je suis pas peu fier sur ce coup…

    (Et je te refais pas le topo, mais oui : c’est du #SPIP que j’utilise comme framework, et j’exporte le « site Web » ainsi réalisé pour l’installer sous forme d’application sur les tables tactiles en local.)

  • « Le plus vieux squat de Paris » : au cœur de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, bastion intégriste illégal | Actu Paris
    https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/le-plus-vieux-squat-de-paris-au-coeur-de-saint-nicolas-du-chardonnet-bastion-in

    C’est un édifice religieux parmi tant d’autres à Paris et, pourtant, il est occupé illégalement depuis bientôt plus de cinquante ans. L’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet est le temple des intégristes catholiques, sous l’égide de la Fraternité Saint-Pie-X, non reconnue par les autorités ecclésiastiques. Un groupuscule qui fait parler de lui ces derniers jours, puisque, depuis le 22 mai 2023, un ancien prêtre de cette fraternité est jugé à La Roche-sur-Yon (Vendée) pour 27 viols et agressions sexuelles sur mineurs.

    D’une invasion paroissiale rocambolesque à un statu quo jamais résolu, retour sur cette insolite histoire, qui a permis la création d’un quartier général conservateur chéri par l’extrême droite au milieu du 5e arrondissement de la capitale.

    Des réfractaires aux changements de l’Église

    Aux sources de ce drôle de putsch : l’évolution de l’Église catholique durant les années 1960. Le concile Vatican II va profondément changer la liturgie chrétienne. En guise d’exemples, la messe ne se fait plus en latin, mais en langue vernaculaire, et le prêtre est désormais face aux fidèles et non de dos.

    Toutes ces modifications ne vont pas se faire sans heurts. Un certain nombre de fidèles et d’ecclésiastiques vont refuser ces évolutions. En 1970, en Suisse, est fondée par Mgr Marcel Lefebvre la Fraternité saint-Pie-X. Excommuniée par le Vatican, elle va jouer un rôle clé dans la prise de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

    Nous sommes en 1977. Depuis quelque temps déjà, les curés frondeurs organisent des messes dites traditionnelles dans Paris. « Nous nous réunissions dans la salle Wagram, où les cérémonies étaient mises en place juste après les soirées nocturnes », se remémore le trésorier du Rassemblement national, Wallerand de Saint-Just, présent lors de l’invasion de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

    Une invasion prévue

    Il est alors décidé de voir plus grand et de frapper fort pour les traditionalistes. Une église sera réquisitionnée, par la force si nécessaire. « Saint-Nicolas-du-Chardonnet a été choisie, car il n’y avait pas grand monde qui assistait aux messes », glisse Wallerand de Saint-Just.

    Le 27 février, sous la direction de l’abbé François Ducaud-Bourget, 800 fidèles se réunissent place de la Mutualité, non loin de l’église : « On nous a fait comprendre que nous allions nous rendre à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Nous sommes entrés alors que le curé célébrait la messe. Il a tout de suite compris que quelque chose n’allait pas », se souvient Wallerand de Saint-Just.

    Après cette intrusion massive de l’édifice, l’officiant est mis à la porte, et les traditionalistes s’installent dans l’église. Dès le lendemain, des échauffourées éclatent entre les nouveaux et anciens occupants du lieu : « Les prêtres nommés par l’archevêque s’étaient réfugiés dans l’immeuble situé juste à côté de l’église, ce qui ne facilitait pas les rapports », détaille l’ancien élu FN.

    Rapidement, de nouveaux fidèles intégristes viennent en renfort, poussant leur nombre jusqu’à 3 000. Une « garde » se met en place et des fidèles passent la nuit dans l’église pour éviter toute reprise. Au sein de cette foule, un cocktail composé des ingrédients les plus conservateurs du paysage national : partisans de l’Algérie Française, monarchistes, ou encore le tout jeune Front national.

    Une demande d’expulsion jamais appliquée

    Du côté de l’archevêché, l’invasion n’est pas en odeur de sainteté. Une demande d’intervention est faite au ministère de l’Intérieur et à la préfecture de Police. Les institutions temporisent. On évoque la séparation de l’Église et de l’État pour justifier que les képis ne s’interposent pas dans une querelle de soutanes. De plus, en cette année 1977 où Paris va se choisir un nouveau maire, l’heure n’est pas à l’esclandre.

    Une première action en justice va pourtant être menée. En juillet 1977, la cour d’appel de Paris ordonne l’expulsion des intégristes. La préfecture de Police n’agit pas, car, selon l’institution, « intervenir par la force risque de troubler gravement l’ordre public ».

    Obsèques polémiques et groupuscules d’ultradroite

    Après ce désaveu de l’État, le temps va passer, et la fraternité Saint-Pie-X va s’implanter dans l’église, devenant un temple ultraconservateur. Dans ce lieu, situé non loin du Panthéon, on y célèbre les obsèques de Maurice Bardèche, l’un des fondateurs du négationnisme, ou encore de Paul Touvier, chef de la milice lyonnaise sous l’Occupation. Entre ses murs, il n’y a pas que des enfants de chœur : le groupe Civitas y est très présent.

    Pour expliquer cette surprenante longévité, on parle de soutiens de poids. En 1997, la presse se fait l’écho d’une lettre de Bernadette Chirac envoyée au curé de la paroisse, s’excusant de ne pas avoir pu se rendre au dîner de commémoration des 20 ans de l’occupation de l’édifice religieux. En 1993, la Fraternité Saint-Pie-X va tenter de s’emparer de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, située en face du Louvre. Cette fois, la police dispersera les intrus.

    Tentative d’expulsion par la mairie

    Au début des années 2000, une tentative va être faite pour faire sortir les intégristes de la paroisse. Sylvain Garel, élu Europe Écologie les Verts (EELV) à l’époque, réussit à faire voter un vœu d’expulsion au Conseil de Paris. « C’est le plus vieux squat de Paris, et certaines des positions de la paroisse sont à la fois islamophobes et antisémites. Nous avions pu mettre [le maire] Bertrand Delanoë en minorité. Certains socialistes étaient partis aux toilettes pour ne pas avoir à voter », nous raconte l’ancien élu.

    Le vœu est un vœu pieux. La préfecture de Police n’interviendra pas. Contactée, l’institution nous a répondu que « plus de dix ans s’étant écoulés depuis l’avis d’expulsion de 1977, ce dernier n’est donc plus exécutoire. S’ils envisagent de demander l’expulsion des occupants, la Mairie de Paris ou l’affectataire des lieux doivent alors engager une nouvelle procédure judiciaire ».

    Un coup de force avorté

    Malgré cette fin de non-recevoir, Sylvain Garel va tenter un coup de force quelques années après. Sous son indication, des sans-papiers investissent l’église pour protester. « Qui, des sans-papiers ou des squatters intégristes, la police va-t-elle évacuer  ? », est-il inscrit sur un communiqué. Dans un certain calme, la tentative va échouer, les intrus en attente de régularisation étant sortis de l’église, sous le regard des fidèles.

    Aujourd’hui, la situation n’a toujours pas bougé. Dans la paroisse, la vie poursuit son cours comme dans celle de n’importe quelle église. Une plaque rend hommage à François Ducaud-Bourget. Sur la porte, on conseille fortement aux jeunes femmes de porter le voile pendant les messes. Du côté du diocèse de Paris, on fait avec et on s’étale peu sur la question. La paroisse Saint-Séverin est devenue Saint-Séverin-Saint-Nicolas, pour accueillir les fidèles chassés de leur église depuis bientôt cinquante ans.

    Contactée, la Ville de Paris n’a pas répondu à nos sollicitations.

    • UNE AFFAIRE D’EGLISE : LES DEBUTS DE L’OCCUPATION DE SAINT-NICOLAS-DU-CHARDONNET (27 Février- 4 Juillet 1977)
      https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01116760/document

      page 16

      L’occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet n’est pas un phénomène sans précèdent. Le 13 Février 1971, un groupe de gauchistes conduit par J-P Sartre et J-L Godard avait occupé le Sacré-Coeur pour commémorer les fusillades de la Commune. Le Recteur de la Basilique avait alors demandé à la police d’intervenir.
      Devant passer en jugement, le Cardinal Marty avait demandé pour eux la clémence de leurs juges.
      Monseigneur Gilson se souvient qu’à l’époque, Michel Poniatowski avait violemment critiqué l’initiative du Cardinal Archevêque de Paris. Il avait déclaré dans une émission de télévision : "Je crois qu’il faut faire très attention (...)

      Quant aux sans-papiers qui en 2003, après que cet élu ait signalé la particularité juridique de St Nicolas ont occupé l’église, reprenant une forme d’action déjà employée avant l’occupation de Saint-Bernard en 1996, ils avaient obtenu non pas un point d’ancrage de la lutte qui aurait permis à d’autres de sortir au grand jour pour lutter mais, en contrepartie dune sortie rapide, un rdv en préfecture.
      https://www.nouvelobs.com/societe/social/20031208.OBS0942/les-sans-papiers-quittent-saint-nicolas-du-chardonnet.html

  • Des drônes de surveillance policière vont survoler #Toulouse et les villes alentour.
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/pourquoi-des-drones-vont-survoler-toulouse-et-les-villes-alentour-des-ce-jeudi_

    À partir du 18 mai et jusqu’au 18 juillet 2023, des drones vont survoler Toulouse et les villes alentour pour lutter contre les rodéos urbains.

    Suit la liste des quartiers qui seront mis sous surveillance par drônes.

    #argent_public #drones #surveillance #police #industrie_de_l'armement

  • Paris : cet ancien lieu de torture est aujourd’hui une agréable place appréciée des touristes | Actu Paris
    https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/paris-cet-ancien-lieu-de-torture-est-aujourd-hui-une-agreable-place-appreciee-d

    Les touristes qui y font une halte après avoir visité le Panthéon ne savent peut-être pas qu’ils se rendent sur un lieu au passé bien noir. Dans le 5e arrondissement de Paris, la place de l’Estrapade est bien agréable avec sa fontaine et ses arbres. Personne n’imagine qu’elle fut un endroit où l’on torturait.

    Une torture des plus cruelles en plein Paris

    Car comme son nom l’indique, ici avait lieu, jusqu’en 1687, le supplice de l’estrapade. En matière de torture, l’ingéniosité a souvent été de mise. Ici, le bourreau attachait les bras de la victime à des cordes, le plus souvent dans le dos, puis la hissait jusqu’à la suspendre et la laissait tomber brusquement. Mais sans laisser le corps toucher terre…La pauvre se retrouvait ainsi avec les épaules disloquées.

    Pour rendre l’exercice encore plus cruel, des poids étaient parfois fixés aux pieds de la victime pouvant entraîner l’arrachement des membres. A Paris, ce supplice touchait particulièrement les soldats déserteurs et les protestants lors de leur persécution. Il fut aboli par Louis XVI en 1776.

    L’appartement d’Emily in Paris

    Mais aujourd’hui, les touristes viennent plutôt photographier le numéro 1 de la place où se trouve un bel immeuble : la maison Moreau. Moins attirés certainement par son architecture que par le fait que dans la série Emily in Paris, l’héroïne éponyme habite au cinquième étage.

  • Dans l’Eure, un retraité condamné après avoir accroché une banderole anti-Macron
    https://actu.fr/normandie/saint-agnan-de-cernieres_27505/dans-leure-un-retraite-condamne-apres-avoir-accroche-une-banderole-anti-macron_

    Si le délit d’offense au chef de l’État a été supprimé il y a dix ans, une banderole ciblant le président de la République peut être considérée comme un outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, défini à l’article 433-5 du code pénal, un fait punissable potentiellement d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

    Alors attention, motif de l’« outrage » :

    Cet habitant de Saint-Agnan-de-Cernières avait accroché une banderole devant sa maison avec les mots « Macron, on t’emm… ».

    L’épouvantable terroriste sera donc bien puni, et l’objet du crime a déjà été promptement détruit (voilà une banderole qui ne pourra plus faire de mal) :

    Dans son cas, l’habitant de Saint-Agnan-de-Cernières a été condamné à un stage de citoyenneté, dont la date n’est pas encore déterminée.

    La banderole anti-Macron, considérée comme une pièce à conviction, a été saisie et détruite par la gendarmerie

  • Lot-et-Garonne : vexée, une commune traitée de « trou du c.. » écrit au préfet | Le Républicain Lot-et-Garonne
    https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/houeilles_47119/lot-et-garonne-vexee-une-commune-traitee-de-trou-du-c-ecrit-au-prefet_59376918.

    C’est avec une joie tout à fait profonde que nous, habitants du village de Houeillès, avons pris connaissance de vos propos pour le moins « étronnants » concernant notre charmant petit village. Vous nous avez qualifiés de « trou du cul » du Lot-et-Garonne lors d’un échange officiel. Nous ne pouvons qu’apprécier l’étendue de votre subtilité et votre goût pour des mots d’esprit dignes de votre fonction, sans doute vos préférés.

  • Avec la fin de la trêve hivernale, les squats sous la menace des expulsions
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/24/avec-la-fin-de-la-treve-hivernale-les-squats-sous-la-menace-des-expulsions_6

    Alors qu’une proposition de loi « antisquat » a été votée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale le 4 avril, les habitants et les associations s’inquiètent d’un durcissement concernant les mesures d’évacuation des lieux occupés illégalement.

    [...] Avec la fin de la trêve hivernale, le 31 mars, elles craignaient de se retrouver à la rue. Le 20 avril, le juge a tranché en leur faveur : elles pourront rester jusqu’en décembre. Si, à Montreuil, ces femmes ont obtenu un petit « répit », plusieurs squats ont été évacués, comme le Malaqueen – un squat et centre social autogéré implanté à Malakoff (Hauts-de-Seine) depuis 2021. « Les squats ne sont pas soumis à la trêve, mais il y a normalement une forme de tolérance durant l’hiver », explique Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, qui rappelle que le contexte de la proposition de loi portée par les députés Renaissance Guillaume Kasbarian (Eure-et-Loir) et Aurore Bergé (Yvelines) contre l’occupation illicite des logements contribue à détériorer la situation.

    Ce texte, déposé par les députés de la majorité et adopté en deuxième lecture par l’Assemblée nationale le 4 avril, est largement décrié, que ce soit par la Défenseure des droits, par la Commission nationale consultative des droits de l’homme ou encore par les rapporteurs spéciaux de l’ONU. Il prévoit de sanctionner le squat du domicile d’autrui de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, soit des peines trois fois plus lourdes qu’actuellement. Squatter des bâtiments vides ou désaffectés, y compris ceux destinés à un usage commercial, agricole ou professionnel, exposerait à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende, alors que cela ne constitue pas pour l’instant un délit.

    [...] La préfecture indique pour sa part avoir attendu la fin de la trêve hivernale pour appliquer la loi et affirme avoir proposé des hébergements pour deux ménages (dont une famille avec un enfant) qui ont été refusés.

    Les habitants du Malaqueen avaient reçu un premier ordre d’expulsion le 22 août 2022 mais avaient obtenu un délai. Le 1er avril, le second ordre d’expulsabilité était tombé : pour les occupants, ce n’était plus qu’une question de jours. Depuis cette date, les habitants s’étaient activés à vider les lieux, et, si quelques chambres restaient occupées, une partie d’entre eux avaient déjà quitté les lieux. « Ils ont trouvé refuge dans d’autres squats ou chez des amis, que du temporaire », regrette Maya (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat), l’une des soutiens du squat. [...]

    https://justpaste.it/da8nz

    https://paris-luttes.info/communique-du-malaqueen-menace-d-16889
    https://actu.fr/ile-de-france/malakoff_92046/malakoff-une-quarantaine-de-personnes-expulsees-du-squat-du-malaqueen_59023493.

    #squats

  • Oyé oyé, #Montpellier a peur, des « black blocs d’ici » sèment la terreur.

    Montpellier : encore des poubelles volontairement incendiées dans les rues | Métropolitain
    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-encore-des-poubelles-volontairement-incendiees-dans-les-rues_585671

    Des groupes d’individus mobiles, la plupart vêtus de noir et encagoulés, ont renversés et enflammés des containers remplis de déchets au milieu d’artères, notamment vers 21h15 sur le boulevard du Jeu de Paume, perturbant le trafic de tramway sur la ligne 4.

    Il est impossible de dire si ces vandales faisaient partie des manifestants rassemblés dès 19h devant la préfecture de l’Hérault pour dénoncer les violences des gendarmes mobiles à Sainte-Soline et pour soutenir les blessés, après les récents affrontements autour du projet des bassines, ou s’il s’agit de black blocs d’ici étrangers à ce rassemblement solidaire, qui opèrent quasiment tous les soirs en incendiant des poubelles dans le centre-ville et les faubourgs.

    Montpellier : que faisait ce piéton de 22 ans encagoulé et armé dans l’Écusson ? | Métropolitain
    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-que-faisait-ce-pieton-de-22-ans-encagoule-et-arme-dans-l-ecusson_58

    Il pourrait faire partie des black blocs qui, depuis la colère contre la réforme des retraites remettent du désordre dans les rues. Ces anarchistes anticapitalistes, dont il existe à Montpellier un groupuscule identifié par les policiers du Renseignement territorial -RT, ex-RG- revendiquent un mode d’action violent et agissent en marge de manifestations pour se faire entendre, comme ils avaient agi en se fondant dans des cortèges des Gilets Jaunes.