- Aldri før har et så åpenlyst ny-nazistisk parti fått så stor oppslutning - Aftenposten

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  • Extrême-droite et néonazis : jamais depuis la seconde guerre mondiale un tel parti n’avait reçu autant de soutien.

    par Arild færaas, Aftenposten, 7 mai 2012

    http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/--Aldri-for-har-et-sa-apenlyst-ny-nazistisk-parti-fatt-sa-stor-oppslutni

    - Aldri før har et så åpenlyst ny-nazistisk parti fått så stor oppslutning

    Øyvind Strømmen, ekspert på høyre-ekstremisme, mener at siden 1945 har et så ekstremt parti som greske « Gyllen daggry » aldri fått så stor oppslutning i et parlamentsvalg.

    Øyvind Strømmen, spécialiste de l’extrême-droite, estime que jamais depuis la seconde guerre mondiale, un tel parti n’avait reçu autant de soutien lors d’élections législatives.

    Ce qui est effrayant, c’est que ce n’est plus un soutien local, mais national.

    Ils veulent abattre tous les réfugiés qui traversent la frontière, le chef du parti salue régulièrement comme le faisait Hitler, ils lient le génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale et affiche fièrement des signes et de la littérature nazie dans le bureau du parti.

    Dans plusieurs circonscriptions, ils ont même dépassé 10 % .... Dans la circonsription de Perama, le soutien au parti néonazi a été de 11,5 %. Cela signifie que les néonazis auront 21 des 300 sièges au parlement en Grèce, « Berceau de la démocratie »...

    Pia Johansen, chercheuse à l’Université de Copenhague, ne croit pas que près de 7 % des Grecs ont des sympathies néonazies. « il y a aussi beaucoup de désespoir, c’est l’expression la plus brutale de la crise que traverse le pays. En outre, ils parlent un langage simple, ils lancent des messages facile à absorber. Aucun des autres partis au Parlement coopèreront avec eux. J’en suis tout à fait sûre.On a des raisons de croire que la crise a provoqué une sensible évolution idéologique en polarisant les électeur d’une part sur une extrême droite brutale, mais aussi - et c’est nouveau - sur la gauche radicale ».

    De plus en plus d’économistes en Norvège et dans le reste de l’Europe pense que la Grèce est maintenant en chemin pour quitter la zone Euro.