Depuis de nombreuses années, George Pell, premier dignitaire de l’Eglise catholique australienne, est accusé dans son pays d’avoir couvert des prêtres pédophiles en les aidant, par exemple, à les muter de paroisse en paroisse. L’an passé, il avait allégué son état de santé pour ne pas se rendre en Australie témoigner devant une commission. Mais plus récemment, les enquêteurs se sont intéressés directement à lui.
Il y a un an, en juillet 2016, la police a confirmé qu’elle enquêtait sur des plaintes à propos d’actes qui auraient été commis dans les années 1970 à Ballarat, la ville dont est originaire le cardinal et qui a été le théâtre de nombreux crimes pédophiles perpétrés par des prêtres. George Pell avait alors vivement dénoncé une campagne menée par les médias australiens contre lui. En octobre, des enquêteurs de l’Etat de Victoria, où se trouve Ballarat, avaient annoncé qu’ils s’étaient rendus au Vatican pour l’interroger.
Deux hommes, aujourd’hui âgés d’une quarantaine d’années, ont accusé le cardinal d’attouchements dans une piscine à la fin des années 1970. « Vous savez, sa main qui vous touche le sexe à travers le maillot ou le short. Et puis, petit à petit, ça devient la main dans le maillot », avait raconté l’un des plaignants à la télévision publique ABC. Ces plaintes, parmi d’autres, ont été rendues publiques, mais la police n’a pas dit si elles étaient au cœur de la procédure qui a conduit à l’inculpation du cardinal.
Le pape François embarrassé
La mise en examen du cardinal australien est une catastrophe pour le pape François. Depuis des années, le pontife argentin est critiqué par des associations de défense de victimes d’abus sexuels, notamment pédophiles, dans l’Eglise, pour maintenir sa confiance au prélat australien, l’un des deux responsables les plus importants de la curie romaine. Dans le cadre des réformes qu’il conduit pour rationaliser une administration parfois déficiente, François lui a confié, dès le début de son pontificat, d’importants pouvoirs de contrôle économiques sur l’ensemble des dicastères (l’équivalent des ministères) du Vatican. Le pape avait choisi ce cardinal australien, pourtant issu des rangs conservateurs de l’Eglise, pour son caractère trempé et son savoir-faire financier.
Mais les soupçons de la justice australienne ont très vite rattrapé le prélat, alors même que le chef de l’Eglise catholique a promis de n’avoir aucune tolérance pour les prêtres reconnus coupables d’abus ou pour les évêques qui les auraient couverts. Lorsque les accusations d’abus ont été portées directement contre le cardinal en 2016, François avait dit vouloir attendre que la justice australienne se prononce. « C’est entre les mains de la justice et on ne peut pas juger avant le système judiciaire. La justice doit suivre son cours (…) et la justice rendue par les médias ou par la rumeur ne sert à rien. Lorsque la justice aura parlé, je parlerai », avait-il dit.
Le cardinal Pell a été ordonné prêtre en 1966 à Rome, puis il est revenu en Australie en 1971 où il a gravi les échelons de la hiérarchie catholique. Il a été nommé archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001. En 2014, le pape François l’a appelé à Rome pour mettre de la transparence dans les finances du Vatican.
En Australie, une commission royale qui a enquêté pendant quatre ans sur la pédophilie a révélé en février qu’entre 1950 et 2010, 7 % des prêtres avaient été accusés de pédophilie. Cette commission a entendu en mars 2016 le cardinal Pell. Il a alors nié avoir protégé des prêtres pédophiles, tout en reconnaissant d’« énormes erreurs » de l’Église catholique.
▻http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/06/29/l-argentier-du-vatican-inculpe-en-australie-pour-sevices-sexuels-sur-enfants
7% de prêtres accusés, ca laisse songeureuses sur le nombre de prêtres qui n’ont jamais été inquiétés, car le victimes sont peu nombreuses à se manifestées.
Pour l’Australie en plus il y a les enlèvement d’enfants aborigènes qui étaient placé dans des institutions et sur lesquels les religieux et religieuses ont du bien se déchainé·e·s. Ca m’étonnerait que toutes ces victimes soient entendu par la justice de ce pays. Et ces institutions racistes catholiques existaient jusqu’en 1969 selon wikipédia : ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rations_vol%C3%A9es
Le rapport « Bringing Them Home » de 1997 révèle que les enfants aborigènes placés dans des institutions ou familles d’adoption se virent souvent interdits de pratiquer leur langue, l’idée étant de les couper définitivement de leurs racines culturelles aborigènes. Les enfants devaient recevoir un minimum d’éducation suffisant pour faire d’eux des travailleurs manuels ou (dans le cas des filles) des domestiques. D’après ce même rapport, 17 % des filles et 8 % des garçons des « générations volées » furent victimes d’abus sexuels au sein des institutions d’accueil et des familles d’adoption.
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George Pell, en plus d’être l’organisateur de la fuite de nombreux prêtres accusés de viol, est aussi le ministre de l’économie du Vatican, en charge de la banque du Vatican. Une banque qui pratique le blanchiment d’argent de la mafia italienne et probablement d’autres. Qui touche donc des royalties sur les bénéfices de la prostitution, y compris d’enfants, trafique de drogue, d’armes, racket, trafique d’organe, pollution, enlèvement, chantage ou que sais-je.
Quelques sources là dessus datant de 2013 :
La banque du Vatican a pu faciliter le blanchiment d’argent
▻http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/La-banque-du-Vatican-a-pu-faciliter-le-blanchiment-d-argent-2013-07-06-983
La Banque du Vatican accusée de faciliter le blanchiment d’argent
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/06/la-banque-du-vatican-accusee-de-faciliter-le-blanchiment-d-argent_3443666_32
Le pape François a mis en place une commission d’enquête sur la banque et affirme préparer une profonde restructuration de l’institution bancaire, l’une des plus secrète au monde, au coeur de scandales financiers, dans le cadre de réformes plus larges de la bureaucratie au Vatican.
Une commission d’enquête dirigée par un cardinal accusé de pédophilie de 1970 à 1990 et qui a organiser la fuite de prêtres accusés de pedocrimes et qui était en charge de la région dans laquelle il y avait le plus de pédocrimes par curés de toute l’Australie !
Deux ans plus tard voici le nouveau conte de fée que nous sert le Vatican via le figaro :
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2015/05/26/20005-20150526ARTFIG00209-le-pape-francois-fait-fructifier-les-profits-de-l
L’Institut pour les œuvres de religion (IOR) a enregistré un bénéfice net de 69,3 millions d’euros l’an passé, soit plus de 20 fois le bénéfice de 2013. Un regain de forme considérable pour le Saint-Siège, fruit d’une lutte totale pour limiter les dépenses extraordinaires.
C’est le résultat d’une profonde remise en cause d’un système gangrené pendant de longues années par de nombreux scandales entourés de blanchiment d’argent, de pots-de-vin et d’assassinats non élucidés. Après la publication d’un premier bilan annuel historique en 2013, l’Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d’euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d’euros).
Pell à juste trouvé une combine pour planquer l’argent sale (plus de 20 fois le bénéfice de 2013 avec de 4000 à 5000 comptes en moins !), comme il le faisait pour planquer les pedovioleurs avant sa promotion.