En Grèce, succès de la gauche radicale, impasse institutionnelle | Valia Kaimaki (Le Monde diplomatique)
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Même si le PC acceptait de donner son accord – ce qui relève de la science-fiction –, même avec l’appui du troisième parti de la gauche (la Dimar – « Alliance Démocratique » –, scission de Syriza, qui défend une politique plus proche de celle du Pasok), et enfin même avec l’aide du Pasok dont le chef a déclaré qu’il va soutenir un gouvernement de gauche, il ne serait pas possible de former un gouvernement. La faute à la loi électorale, taillée sur mesure pour maintenir le bipartisme : la formation qui arrive en tête du scrutin remporte cinquante sièges supplémentaires au Parlement (sur un total de trois cents), afin de pouvoir facilement former un gouvernement. C’est ainsi que ND a vu ses effectifs parlementaires presque doubler, « volant » des sièges qui, sinon, seraient revenus à Syriza dans la région d’Attique. (...) Source : Le Monde diplomatique