Accusée par des complotistes, la NASA nie avoir envoyé des enfants-esclaves sur Mars

/accusee-par-des-complotistes-la-nasa-ni

  • Accusée par des complotistes, la NASA nie avoir envoyé des enfants-esclaves sur Mars
    http://abonnes.lemonde.fr/big-browser/article/2017/07/03/accusee-par-des-complotistes-la-nasa-nie-avoir-envoye-des-enfants-es

    Il se met donc rapidement à évoquer un trafic de grande ampleur : on enverrait des enfants sur Mars qui, au terme d’un voyage de vingt ans, deviendraient esclaves d’une colonie installée sur cette planète. « Nous pensons qu’il existe une colonie sur Mars, peuplée d’enfants kidnappés et envoyés dans l’espace, explique Robert David Steele. Une fois sur Mars, ils n’ont pas d’autre alternative que de devenir esclaves de la colonie. » M. Jones renchérit en affirmant que la NASA, l’agence spatiale américaine, ne « souhaite pas qu’on regarde de plus près » ce qui se passe sur Mars, preuve qu’il s’y passe des choses pas très nettes.

    Il y a quelques années, cette théorie conspirationniste aurait sans doute été reléguée au rang des affabulations proférées par quelques hurluberlus dans des zones lointaines de l’Internet, là où elles n’auraient eu aucune chance d’avoir un impact sur le réel. Mais la NASA a démenti les propos de M. Steele sur la supposée colonie d’esclaves. Un porte-parole interrogé par le site Daily Beast a coupé court aux fantasmes en affirmant :

    « Il n’y a pas d’êtres humains sur Mars. »

    Dans cette histoire, c’est moins le contenu farfelu de la théorie qui pose question que le fait que l’agence spatiale américaine ait pris le temps de répondre. Pourquoi une institution de cette ampleur se donne-t-elle la peine de réfuter de tels propos ?

    Ce démenti semble montrer la place qu’occupent désormais M. Jones, son émission et son site Web dans le paysage médiatique américain. Bien sûr, les théories conspirationnistes existent depuis longtemps. Mais elles sont aujourd’hui considérées plus sérieusement dans un espace médiatique où les fausses informations se mélangent aux vraies, non plus seulement sur Internet mais jusque dans la communication présidentielle.

    #fake_news #complotisme