• DÉBAT HOULEUX À L’ASSEMBLÉE SUR LE VERROU DE BERCY - Corbière, Obono, Mélenchon, Coquerel
    La France insoumise - Groupe parlementaire
    https://www.youtube.com/watch?v=35PAzV860V0&feature=youtu.be

    Le 25 juillet 2017 dans le cadre du débat sur le projet de loi pour redonner confiance dans la vie publique, les députés insoumis ont lancé le débat sur le verrou de Bercy. Un débat houleux dans lequel la ministre et la rapporteuse En Marche ont défendu ce verrou qui permet au ministre des Finances de bloquer une enquête sur des fraudeurs du fisc. Sont intervenus pour les insoumis : Alexis Corbière, Éric Coquerel, Jean-Luc Mélenchon et Danièle Obono.

    • http://www.liberation.fr/france/2017/07/25/verrou-de-bercy-l-assemblee-rejette-toute-remise-en-cause-meme-partielle_

      L’offensive inédite de six groupes de l’Assemblée, de la gauche de la gauche à LR en passant par le MoDem, pour ouvrir partiellement le « verrou de Bercy », a échoué mardi avec le rejet d’amendements identiques, mais à 20 voix et avec une première faille dans la majorité.

      Le « verrou de Bercy » donne à l’administration fiscale le monopole des poursuites pénales en matière fiscale, et empêche les poursuites pour fraude fiscale sans l’accord du ministère des Finances.

      Premier saisi des projets de loi pour la confiance dans la vie publique, le Sénat à majorité de droite avait adopté, contre l’avis gouvernemental, un amendement du communiste Éric Bocquet demandant un déverrouillage partiel de ce dispositif, dans le cas de poursuites pénales incidentes déjà engagées.

      Mais la commission des Lois de l’Assemblée a adopté mercredi un amendement gouvernemental pour revenir dessus, par 25 voix contre 24, lors d’un vote « assis-debout », exceptionnel pour départager les députés.

      Dans un arc rarissime, « fait politique » selon Jean-Luc Mélenchon, des députés de six groupes se sont relayés plus de deux heures dans l’hémicycle pour « ouvrir une brèche » dans une « anomalie française » d’« Ancien Régime » du « verrou de Bercy », « injuste et inefficace » pour rétablir la version « pas révolutionnaire » du Sénat. Quatre groupes (LFI, PCF, Nouvelle Gauche, Constructifs avec Charles de Courson) avaient amorcé le mouvement en conférence de presse.

      Même Alain Tourret (ex-PRG devenu REM) a joint sa voix, refusant la « transaction qui encourage la fraude fiscale ». Nicolas Dupont-Aignan a lancé : « Vous seriez tous choqués si pour poursuivre un trafiquant de drogue, il fallait demander l’autorisation du ministre de l’Intérieur ».

      Les amendements identiques ont été finalement rejetés, par 153 voix contre 133.

      Mais, première division notable dans l’hémicycle, 12 députés REM (dont deux ex-écologistes) ont voté pour, 12 se sont abstenus, dont Aurore Bergé, l’une des porte-parole du groupe, 147 voté contre. Et 30 MoDem ont aussi apporté leurs suffrages.

      – ’Manque de courage’ -

      Insoumis et communistes ont échoué à supprimer totalement le verrou « empêche la lutte efficace contre la fraude » et permet à des multinationales comme Google de « négocier » contrairement à un « artisan ou commerçant », avec un écart de voix nettement plus large.

      Opposée à tous ces amendements, la présidente de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet (REM), a annoncé, « en accord avec le président de la commission des Finances » Éric Woerth, une mission d’information sur le sort à réserver au « verrou de Bercy », où seront représentés tous les groupes. Le rapporteur général du Budget Joël Giraud l’a appuyée.

      Après avoir retracé l’histoire « très ancienne » de cette procédure « assez singulière », la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a longuement exposé quatre objections à la remise en cause même partielle.

      Elle a évoqué ainsi « la technicité de la matière fiscale et des garanties apportées au contribuable » par la saisine de la commission des infractions fiscales, le fait qu’en cas de « fraude grave » l’administration « ne transige pas » et qu’une plainte peut être déposée par le ministre, « une vision nationale et homogène des dossiers » ou des « rentrées fiscales pas négligeables ».

      « Qui peut penser que le ministre peut faire ce qu’il veut ? C’est l’administration fiscale qui va lui dire vous devez transmettre », a assuré l’ex-ministre du Budget Éric Woerth (LR).

      Ces arguments n’ont pas convaincu les défenseurs du déverrouillage partiel.

      L’ex-magistrate Laurence Vichnievsky (MoDem), critique d’« une anomalie judiciaire » ou d’« une atteinte à la séparation des pouvoirs », s’est interrogée sur une « défiance à l’égard du procureur », récusée par la ministre.

      « Faisons en sorte que cette loi de moralisation ne soit pas entachée par votre manque de courage », a exhorté Philippe Vigier (Constructif UDI). Maintenir le verrou serait « une tache sur le début de quinquennat », selon Alexis Corbière (LFI).
      AFP

  • Logement : vive polémique sur la baisse de 5 euros des APL à la rentrée
    http://www.latribune.fr/economie/france/logement-vive-polemique-sur-la-baisse-de-5-euros-des-apl-a-la-rentree-7449

    C’est une mesure symbolique certes mais qui en dit long sur la réalité de l’impasse budgétaire et des ennuis qui attendent le gouvernement à la rentrée, alors que Emmanuel Macron a promis de tenir la barre des 3% du PIB de déficit public, mais veut "en même temps" baisser les impôts et les dépenses publiques. L’annonce, samedi à l’AFP, par une responsable du ministère de la Cohésion des Territoires, chargé notamment du Logement, que toutes les aides au logement allaient baisser de 5 euros par mois et par foyer à partir d’octobre n’en finit pas de créer la polémique. Selon le ministère de la Cohésion des Territoires, il s’agit de "l’application d’une réforme d’économie budgétaire décidée sous le quinquennat précédent".

    Que nenni ! a rétorqué dimanche dans le JDD Christian Eckert, l’ancien ministre du Budget : "nous ne l’avons jamais envisagée. Jamais. Je suis formel. Elle ne nous semblait pas juste".
    […]
    Selon Christian Eckert, "à chaque changement de ministre, il se passe le même scénario : la direction du Budget présente une liste de mesures que l’on appelle « #le_musée_des_horreurs », des mesures généralement refusées par les prédécesseurs et qu’elle essaye de replacer". Il a par ailleurs estimé qu’il était trop tôt pour parler de « trou budgétaire ». « L’année n’est pas terminée. Comment peuvent-ils savoir en juin qu’il va manquer 140 millions à la fin de l’année sur un budget de 18 milliards d’euros », s’est-il interrogé.

    De son côté, l’ancienne ministre du logement Emmanuelle Cosse a accusé le gouvernement « de dire n’importe quoi ». « Monsieur Darmanin, n’assumant pas cette mesure de rigueur très dure et qui va faire très mal dans les publics défavorisés, explique que c’est l’application d’une réforme que nous aurions mis en place, ce qui est faux », a-t-elle dénoncé sur France Info. Même dénégation de sa devancière à ce poste, la radicale de gauche Sylvia Pinel. « Cette mesure d’économie revient régulièrement et je m’y suis toujours opposée lorsque j’étais en charge de ce dossier et elle avait d’ailleurs été systématiquement écartée par le précédent gouvernement. Je demande donc au Premier ministre et à son gouvernement de revenir sur cette décision dangereuse et injuste pour les ménages modestes », a-t-elle déclaré sur page Facebook.

  • Mort de Chaolin Zhang à Aubervilliers : le caractère raciste de l’agression retenu - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/07/21/mort-de-chaolin-zhang-a-aubervilliers-le-caractere-raciste-de-l-agression

    Les trois assaillants présumés du couturier, brutalisé en août dernier, vont être jugés pour des faits de « vol avec violences ayant entraîné la mort ». Les magistrats maintiennent la circonstance aggravante de racisme.

    #racisme

  • Un CAP « petite enfance » pour les parents : l’annonce contestée de Marlène Schiappa
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/07/21/un-cap-petite-enfance-pour-les-parents-l-annonce-contestee-de-marlene-schiap

    Jeudi 20 juillet, auditionnée par la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale, Marlène Schiappa a expliqué son projet de création d’un dispositif de validation de l’acquis de l’expérience (VAE) des jeunes parents pour favoriser « l’insertion professionnelle des mères ».

    La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a déclaré vouloir transformer les « compétences des jeunes mères » en certificat d’aptitude professionnelle (CAP) « petite enfance », ou en « brevet d’Etat d’éducateur de jeunes enfants » grâce à une formation diplômante.

    Toute personne en fin de congé parental et non titulaire d’un diplôme pourrait bénéficier de cette aide, même si les femmes sont les principales concernées. Elles représentent en effet 97 % des parents en congé parental. Marlène Schiappa cible ainsi les mères dont « le CV est une page blanche, qui n’ont pas de diplôme et dont le seul argument en entretien d’embauche est “j’ai élevé mes enfants” », a t-elle expliqué.

    L’idée de permettre aux mères de famille d’accéder à un CAP « petite enfance » avait déjà été abordée par Marlène Schiappa lors d’une consultation des associations féministes au moment de son investiture, en mai. La secrétaire d’Etat avait reçu un mauvais accueil.
    « Stratégie médiatique »

    « D’un avis unanime, les associations lui ont alors indiqué que son projet n’était pas une solution au vrai problème que rencontrent les mères. Il ne permettait ni de reconnaître leur travail en tant que parent, ni de les soutenir », explique Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole de Osez le féminisme.

    Deux mois plus tard, les associations apprennent que le projet est de nouveau évoqué par la secrétaire d’Etat alors que, dans le même temps, une coupe budgétaire de 25 % dans le budget du secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes a été rendue publique – une manifestation s’est tenue, vendredi, devant le ministère de l’économie pour protester contre cette annonce. Raphaëlle Rémy-Leleu dénonce aujourd’hui une forme de « contre-feu, une stratégie médiatique pour dissimuler les débats concernant les moyens alloués aux droits des femmes ».

    Sur le fond de la déclaration de Marlène Schiappa, Osez le féminisme pointe du doigt une erreur d’analyse, rappelant que c’est sur la difficulté des jeunes mères à concilier vie familiale et professionnelle (ou étudiante) qu’il faut se concentrer. L’association dénonce notamment la « rareté des structures publiques soutenant la parentalité, comme les crèches », qui imposent aux parents une prise en charge de l’enfant à temps plein.

    Les propos de Marlène Schiappa devant l’Assemblée nationale ont aussi provoqué l’agacement des professionnels de la petite enfance. Le 20 juillet, la pétition « Marlène Schiappa, non à la dévalorisation de la petite enfance » a été lancée en ligne et elle a recueilli plus de 3 500 signatures en une journée. Dans son texte, l’auteure, anonyme, demande à la secrétaire d’Etat de l’aide pour « faire comprendre que le monde de l’enfance n’est pas exempt de rigueur et de connaissances intellectuelles ».
    Professionnels « indignés »

    La Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (FNEJE) partage ce point de vue. Dans une tribune adressée à Marlène Schiappa, Julie Marty-Pichon, coprésidente de la FNEJE, explique son « indignation » concernant les déclarations de la secrétaire d’Etat, qui démontrent, selon elle, « l’ignorance des enjeux de l’accompagnement des jeunes enfants et de leurs familles dans notre société ».

    Elle pointe la différence de compétences développées entre les parents et les professionnels de la petite enfance : « L’accompagnement des personnes en situation de fragilité et de vulnérabilité que sont les jeunes enfants ne s’improvise pas ».

    L’enjeu affectif – absent des relations professionnel-enfant et omniprésent au sein de la famille – est ainsi cité en exemple : « La mère ou le père ont avec leur enfant des relations humaines très spécifiques, fondées sur le lien d’attachement. »

    Plusieurs points d’ombre demeurent concernant le projet de Marlène Schiappa. Les coûts d’une validation des acquis de l’expérience sont variables d’un certificateur à l’autre et la porte-parole d’Osez le féminisme évoque un dispositif « très complexe, qui prend du temps et qui coûte cher ».

    Des mesures de financement existent, en fonction du statut du candidat, reste à savoir comment le secrétariat d’Etat mettra en place son projet s’il aboutit. Il reste aussi à définir quel diplôme sera délivré à la suite de la formation, une question actuellement débattue avec le ministère de l’éducation nationale.

    #femmes #éducation #travail

    Quelle idée stupide, inutile, couteuse, dangereuse....

    Ce diplôme va juste devalorisé ceux des professionnel·le·s de la petite enfance (des emplois très féminisés). J’imagine que cette mesure est fort compatible avec les économies que les marcheurs vont faire sur l’education nationale. Exit les instit, les puériculteurices... on va les remplacé par des mères payé au rabais avec leur diplôme certifiant leur absence de diplôme, sans statu et parfaitement jettable selon les besoins.

    • CAP petite enfance : « Il y a une différence entre s’occuper de ses enfants et ceux des autres »
      http://www.liberation.fr/france/2017/07/21/cap-petite-enfance-il-y-a-une-difference-entre-s-occuper-de-ses-enfants-e

      Ce qui nous indigne, c’est qu’avec cette annonce, on laisse croire qu’il suffit d’avoir eu des enfants pour s’occuper de ceux des autres. Xavier Darcos expliquait déjà il y a quelques années [alors qu’il était ministre de l’Education nationale, ndlr] qu’il n’y avait pas besoin d’un bac + 5 pour changer des couches. On réduit notre métier à changer des couches ou donner des biberons, alors que les éducateurs de jeunes enfants sont des travailleurs sociaux spécialistes de la petite enfance. On fait trois ans d’étude, on est titulaire d’un diplôme d’Etat [différent du « CAP petite enfance », qui va devenir un « CAP accompagnant éducatif petite enfance » à la rentrée], comme les assistant sociaux par exemple On peut être responsable d’une structure d’accueil, proposer un accompagnement très pointu…

      La mesure vise les mères précaires, qui vivent dans des zones défavorisées. N’est-ce pas louable de vouloir les intégrer dans le marché du travail ?

      Oui, mais si c’est un choix de leur part ! Il faut d’abord se demander pourquoi, aujourd’hui, ces femmes-là se retrouvent dans ces situations. On prend le problème à l’envers. Comment se fait-il qu’aujourd’hui 80% des tâches domestiques et d’éducation des enfants reviennent aux femmes, qu’elles ont moins de postes à responsabilité, que seulement 2% des pères prennent un congé parental ? Encore une fois, on cantonne les femmes à leur rôle de mère. Cela me fait penser aux femmes au chômage à qui Pôle Emploi proposait jusqu’à encore récemment de devenir assistante maternelle, comme si elles n’avaient pas d’autre choix.

    • Le CAP petite enfance existe deja, il prend 3 ans et il est déjà ouvert aux personnes sans diplôme, qu’elles aient des enfants ou pas.

      http://www.cned.fr/inscription/22250DIX

      Aucun diplôme n’est requis pour passer l’examen. Ce dernier est divisé en deux parties :

      Les épreuves du domaine général

      3 épreuves générales pour évaluer vos connaissances sur les matières suivantes :

      EG1 - Français (écrit) et Histoire-Géographie (oral avec dossiers)
      EG2 - Mathématiques et Sciences physiques (écrit)
      EG3 - Éducation physique et sportive (vous pouvez être dispensé à votre demande auprès de votre académie)

      Vous êtes dispensés de ces épreuves si vous êtes titulaire d’un CAP, BEP, BEPA BAC ou équivalent.

      Les épreuves du domaine professionnel

      3 épreuves professionnelles qui témoignent de vos compétences pratiques :

      EP1 - Prise en charge de l’enfant à domicile (écrit et pratique)
      EP2 - Accompagnement éducatif de l’enfant (entretien avec le jury autour du dossier professionnel), incluant l’épreuve de Prévention, Santé et Environnement (PSE) (écrit)
      EP3 - Techniques de services à l’usager (pratique et écrit)

    • S’obstiner avec son ado c’est chiant, mais s’obstiner avec l’ado de son/sa partenaire c’est double chiant.

      La première année de cohabitation, je me disais que j’étais une mauvaise personne de ne pas l’aimer comme ses parents l’aiment

      http://urbania.ca/250653/la-belle-mere-de-cendrillon-navait-pas-tout-a-fait-tort

      Personne t’enseigne à devenir une belle-mère. Ça s’apprend sur le tas.

      personne t’enseigne, non plus, à devenir mère ou père. Tu apprends beaucoup au près des gosses, à se demander qui éduque l’autre.
      #beautiful_mother

  • Après une rupture, les hommes avec domicile fixe
    http://www.liberation.fr/france/2017/07/17/apres-une-rupture-les-hommes-avec-domicile-fixe_1584384

    « Oui, il y a une asymétrie entre les partenaires au moment de leur séparation. Cette asymétrie est en faveur des hommes et au préjudice des femmes », commente Marie Reynaud, cheffe de l’unité des études démographiques et sociales à l’Insee. Comment l’expliquer ? Cette inégalité serait avant tout une histoire de porte-monnaie. « Les hommes ont généralement un salaire supérieur à leur conjointe. Dans beaucoup de cas, ils sont les seuls à pouvoir rester dans un appartement conçu pour deux, autrement dit, un grand appartement au loyer élevé », éclaircit la chercheuse. Les chiffres ne disent pas autre chose : les hommes financièrement à l’aise (qui contribuaient à plus de 60% des revenus d’activité du couple) sont près de la moitié (47%) à être restés dans le logement et seulement 28% à l’avoir cédé à leur ex-compagne. A l’inverse, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à conserver le logement lorsqu’il s’agit d’un habitat social (48% contre 37%).

    Voilà pour les grandes lignes. Dans le détail, l’arbitrage diffère aussi selon l’âge (plus les hommes sont âgés, plus ils ont de chance de squatter le foyer), le fait d’être propriétaire ou non (inégalités accrues si ce n’est pas de la location) et le lieu d’habitation (en milieu rural, les femmes quittent le domicile conjugal dans 83% des cas). Autre donnée à signaler, la disparité au niveau de la garde des enfants. Ainsi, quand c’est la mère qui en a la responsabilité, elle conserve le logement dans 41% des cas, contre 32% pour le père. Mais quand la garde est inversée, le père demeure au domicile dans 55 % des cas, contre 18 % pour la mère. « Finalement, même si les femmes ont plus souvent la garde exclusive des enfants, sur l’ensemble des couples avec enfants qui se séparent, l’écart reste favorable aux hommes », conclut le rapport.

  • Quelle peut bien être la couverture du G20 à Hambourg les 7 et 8 juillet 2017 par le quotidien Libération ? https://liberation.fr

    Recherche des articles sur le G20 : http://www.liberation.fr/recherche/?q=G20

    9 articles en ligne :
    6 articles dont l’angle est le "risque" de l’extrême-gauche (+ 1 article parpier "G20 Hambourg, le retour à l’alter")
    3 autres : 1 sur le plan Merkel pour les pays du continent Africain, 2 sur trump VS poutine

    Et 3 articles récapitulatifs, qui parlent du G20 et d’autres choses ainsi que quelques articles qui mentionnent le G20 au détour d’une phrase.

    Feignant de s’en plaindre, un paragraphe résume assez bien le traitement réservé par Libération au sommet :

    Les échauffourées entre police et protestataires, les voitures incendiées, les pillages et les barricades ont à la fois perturbé à la marge l’organisation du sommet, éclipsé les vastes manifestations pacifiques et écorné l’image de l’Allemagne.

    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Perroquet de la police (via l’AFP probablement), mépris du mouvement social, réduction de son ampleur aux éléments (qu’ils rendent) spectaculaires. Comple de l’hypocrisie, Libération se plaint que les manifestations "pacifiques" ne trouvent pas d’écho dans les médias. Alors que l’existence de ces manifestations dans leurs colonnes est systématiquement traitée sous l’angle de leur supposée opposition aux "blacks blocs".

    #Liberation #G20 #NoG20 #Hambourg #PresseServile #G20HAM17 #RevueDePresse

    Articles en ligne (+1 qui référence un article papier) :
    05.07.17
    BLOG « AFRICA4 »
    L’Afrique d’Angela Merkel
    http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2017/07/05/lafrique-dangela-merkel

    La chancelière allemande profite de la présidence allemande du G20 pour présenter sa nouvelle politique africaine. Cet intérêt nouveau de la Bundesrepublik marque une volonté de modifier les rapports entre l’Europe et l’Afrique à un moment où les stratégies de la Grande Bretagne et de la France sont de moins en moins lisibles.

    VU D’ALLEMAGNE
    Hambourg, foyer d’activisme de gauche sous tension avant le G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/05/hambourg-foyer-d-activisme-de-gauche-sous-tension-avant-le-g20_1581709

    Alors que les dirigeants du G20 se réunissent dans le nord de l’Allemagne dès vendredi, les manifestations se multiplient et la police boucle la ville par crainte d’échauffourées.

    06.07.17
    G20 : Hambourg s’attend à la tempête sociale
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/05/g20-hambourg-s-attend-a-la-tempete-sociale_1581857

    L’Allemagne exerce cette année la présidence tournante du G20 et Angela Merkel a choisi sa ville natale, Hambourg, pour y recevoir à partir de vendredi...

    07.07.17
    Hambourg sous tension pour le G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/06/hambourg-sous-tension-pour-le-g20_1582142

    Le rassemblement du jour

    FACE-À-FACE
    Le choc Trump-Poutine au sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/le-choc-trump-poutine-au-sommet-du-g20_1582181

    Le président américain Donald Trump rencontre pour la première fois ce vendredi le maître du Kremlin Vladimir Poutine, un face-à-face sous haute tension en marge d’un sommet du G20 que les Etats-Unis abordent très isolés.

    EN IMAGES
    En marge du G20, rues sous tension à Hambourg
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/en-marge-du-g20-rues-sous-tension-a-hambourg_1582390

    Depuis jeudi, des manifestations se déroulent dans les rues de la capitale du nord de l’Allemagne. Les heurts entre activistes et policiers se sont multipliés.

    08.07.17
    G20 Hambourg, le retour à l’alter
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-hambourg-le-retour-a-l-alter_1582433

    Ouvert vendredi dans la grande ville du nord de l’Allemagne, le sommet fait face à une large contestation, violente et organisée. Pages 6-9

    REPORTAGE
    G20 : à Hambourg, Donald Trump face à 19 Etats
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-a-hambourg-donald-trump-face-a-19-etats_1582467

    Les vingt plus grandes puissances mondiales sont réunies en Allemagne jusqu’à ce samedi. Sur le climat, le terrorisme ou le commerce international, le président américain, novice en diplomatie, est apparu très isolé lors des discussions.

    INTERVIEW
    G20 : « L’altermondialisme n’est plus un mouvement de masse »
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-l-altermondialisme-n-est-plus-un-mouvement-de-masse_1582468

    Bien que relayée par une nouvelle vague, la contestation structurée des années 2000 s’est essoufflée, décrit le politologue Yves Sintomer.

    G20
    A la Rote Flora, les Black Blocs d’Europe à bon port
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/a-la-rote-flora-les-black-blocs-d-europe-a-bon-port_1582469

    L’organisation du G20 à quelques encablures du célèbre lieu alternatif est vécue comme une provocation par les activistes.

    G20
    Trump face à Poutine : des contentieux en série
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/trump-face-a-poutine-des-contentieux-en-serie_1582511

    Le président américain Donald Trump a qualifié de « formidable » sa première rencontre la veille avec son homologue russe Vladimir Poutine. Passage en revue des sujets qu’ils ont abordé.

    SOMMET
    Ce qu’il faut retenir du sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Annoncé périlleux, le sommet du G20 a tenu ses promesses : il a entériné les divergences sur le climat avec Donald Trump, accouché d’un compromis a minima sur le commerce, dans un contexte de violentes manifestations.

    –-

    Articles récapitulatifs :

    08.07.17
    SOMMET
    Ce qu’il faut retenir du sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Annoncé périlleux, le sommet du G20 a tenu ses promesses : il a entériné les divergences sur le climat avec Donald Trump, accouché d’un compromis a minima sur le commerce, dans un contexte de violentes manifestations.

    07.07.17
    RÉCAP’
    G20, Muriel Pénicaud, migrants... L’essentiel de l’actu de ce vendredi
    http://www.liberation.fr/france/2017/07/07/g20-muriel-penicaud-migrants-l-essentiel-de-l-actu-de-ce-vendredi_1582381

    RÉCAP’
    Jour de carence, Trump-Poutine au G20, évacuation de migrants : le point sur l’actu de ce vendredi
    http://www.liberation.fr/direct/element/jour-de-carence-trump-poutine-au-g20-evacuation-de-migrants-le-point-sur-

  • A la Chapelle, les bénévoles inquiets du sort des réfugiés cet été - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/07/06/a-la-chapelle-les-benevoles-inquiets-du-sort-des-refugies-cet-ete_1581812

    Collectifs et #associations s’activent devant la non-prise en charge des migrants qui affluent dans ce quartier parisien. Plus d’un millier vivent à la rue à proximité d’un centre de premier accueil totalement débordé.
    ...
    Le système solidaire improvisé par des centaines de volontaires du quartier depuis novembre dernier fonctionne tant bien que mal. Mais depuis que le centre est totalement débordé par les arrivées en continu, tout ce petit monde peine à joindre les deux bouts. Mardi, le conseil de Paris dirigé par Anne Hidalgo a de nouveau tiré la sonnette d’alarme auprès de l’Etat, plaidant pour la « mise à l’abri » de ces réfugiés et l’ouverture de nouveaux établissements, notamment dans les « métropoles situées sur les routes migratoires ».
    ....
    Épuises et agacés, les bénévoles attendent les solutions promises par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, qui devrait dévoiler un « plan » sur l’asile dans les prochains jours. Sans quoi, l’été à la Chapelle se passera, selon Pierre Henry, « avec plus de sécurité [l’emploi de la force pour déloger les réfugiés, ndlr] ». Et moins d’humanitaire.

    #accueil #Paris #La_Chappelle #logement #hébergement #sans-abris #SDF

    • Aujourd’hui, ce dernier est dans de sales draps : soupçonné d’avoir tué un homme, peut-être impliqué dans les autres affaires de noyés de la Deûle. Car avant Hervé Rybarczyk, quatre hommes avaient été retrouvés morts dans le canal entre 2010 et 2011. Mais à l’époque, le procureur estimait que c’étaient des accidents. Le doute pèse désormais, et l’instruction se poursuit.

  • Un médecin risque la radiation pour ses propos sur l’extermination des handicapés - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/25/un-medecin-risque-la-radiation-pour-ses-propos-sur-l-extermination-des-ha

    « Nazis », « cyanure », « stérilisation »… Dans la salle d’audience où il est question de personnes handicapées, les propos choquent. Certaines personnes soupirent. Jean-François Pion, lui, reste stoïque. Assis derrière son avocat, le médecin cherbourgeois écoute attentivement le compte rendu fait par le magistrat rapporteur. Il est un peu plus de 11 heures, samedi. Généraliste à Cherbourg dans la Manche, l’homme comparaît devant la chambre disciplinaire de l’ordre régional des médecins de Basse-Normandie, à Caen (Calvados).

    L’agence régionale de santé (ARS) lui reproche des propos tenus au chevet d’un patient handicapé, le 21 janvier dernier. Le praticien aurait notamment défendu « la logique de la solution finale des nazis ». Lui ne nie pas les propos au cœur de la polémique. Il les nuance. Les minimise. C’est une infirmière de la maison d’accueil spécialisé (MAS) de la Glacerie, une commune de 5 900 habitants, du Nord-Cotentin, qui a rapporté les faits à sa hiérarchie. Cette dernière a saisi l’ARS, qui a transféré le dossier au conseil de l’ordre des médecins.

    L’établissement accueille des personnes lourdement handicapées, dont l’état de santé nécessite une surveillance et des soins constants. Il y a cinq mois, l’infirmière et le docteur Pion attendent à la MAS une ambulance qui doit transporter un patient grabataire vers l’hôpital de Cherbourg. Dans le bureau des infirmières, le médecin partage alors ses réflexions sur la place dans la société « des neuneus » hébergés au sein de l’établissement. Pendant quarante minutes, le généraliste développe sa réflexion. Il aborde le sort réservé aux handicapés et aux homosexuels par le régime nazi. Le médecin évoque leur extermination. Jean-François Pion explique alors à son interlocutrice que « les nazis ont pris les individus qui ne ser v aient à rien dans la société », détaille le magistrat rapporteur. Face à l’infirmière, perplexe, il ajoute que seuls ceux qui ont servi de cobayes « ont été utiles, de cette façon ». Pour le généraliste : « Si on parle de façon intellectuelle, c’est logique. »

    A la barre, le Cherbourgeois explique qu’il n’a pas été compris par l’infirmière. C’est tout. Il s’agissait « d’un discours philosophique », nuance le praticien qui poursuit son argumentaire. Le tribunal devient sa tribune. Il nie défendre l’eugénisme, mais s’inquiète « de générations entières de personnes sous tutelle ou curatelle ».

    Jean-François Pion s’interroge sur les solutions à mettre en œuvre « pour éviter que ces situations se reproduisent ». Face à des magistrats abasourdis, il évoque alors les résultats des politiques de stérilisation forcée menées en Norvège et en Angleterre. Le médecin est catégorique : en France, « ces patients deviennent des cas sociaux ». L’avocate de l’ARS, elle, enfonce le clou : « Un médecin n’a pas le droit de dire qui doit vivre ou mourir. » La chambre disciplinaire a mis son jugement en délibéré. La décision devrait être rendue dans un peu moins d’un mois.

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