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  • Pass sanitaire : Oui, un formulaire de « non-respect » du Pass sanitaire est utilisé à l’AP-HP
    https://www.20minutes.fr/societe/3101107-20210811-pass-sanitaire-oui-formulaire-non-respect-pass-sanitaire-

    Le personnel soignant de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris ( AP-HP) fait-il l’objet d’une surveillance démesurée de sa direction depuis l’entrée en vigueur du décrié Pass sanitaire ? 

    C’est en tout cas ce que dénonce un tweet repris par de nombreux internautes : « L’AP-HP a demandé aux cadres de faire le flicage du personnel avec une fiche de délation pour "non-respect du Pass sanitaire" en vue d’une convocation à la DRH et d’une suspension de ses fonctions. Chaque jour rajoute son lot d’ignominie ! » 

    Sur la photo jointe de ce document portant l’en-tête de l’AP-HP, on distingue, outre plusieurs champs libres - « nom/prénom de l’agent », date et heure du contrôle - un paragraphe important : « Il a été constaté que vous ne remplissiez pas les conditions prévues par la loi (un résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une containation par [le] Covid-19, un justificatif de statut vaccinal concernant [le] Covid-19 ou un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination. Vous serez convoqué à la Direction des ressources humaines ou à la Direction des affaires médicales. »

    « Vous êtes informé que les personnes ne pouvant présenter un [Pass] sanitaire valide peuvent être suspendues de leurs fonctions à partir de la date de la constatation des faits. Cette suspension prend fin lors de la production et transmission des justificatifs requis », poursuit ce formulaire. 

    Jointe par 20 Minutes, l’AP-HP confirme à 20 Minutes que, « conformément à l’article 14 de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire du 5 août 2021, le Pass sanitaire est obligatoire pour les professionnels pour pouvoir exercer leur activité dans un établissement de santé. »

    « Si l’entrée dans l’enceinte de l’hôpital se fait sur présentation de la carte professionnelle, le contrôle des justificatifs est effectué directement dans les services par l’encadrement. Il peut s’agir d’un certificat de vaccination si schéma vaccinal complet ou d’un test négatif RT-PCR ou antigénique ou autotest réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé, de moins de 72h ou d’une preuve de rétablissement de la COVID-19 [...]. Le professionnel peut également fournir un certificat médical de contre-indication à la vaccination », ajoute-t-elle. 

    De son côté, le syndicat USAP-CGT nous confirme l’authenticité du document relayé sur Twitter, qui lui a été « envoyé par des camarades de l’hôpital Henri Mondor lundi [9 août]. », et précise : « Pour l’instant, nous n’avons pas eu de remontées sur des cas de personnes convoquées par la DHR mais les cadres mettent la pression au quotidien sur les agents pour qu’ils fournissent leur Pass ».
    . . . . . . .

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  • Sur la mort du prêtre vendéen, témoignage d’une personne qui a bien connu Emmanuel, son élève qui s’est accusé de lui avoir donné la mort .

    _Témoignage que je viens de rédiger.
    Je ne peux plus me taire.
    Cécile Murray, le mardi 10 août 2021.

    Je suis choquée d’apprendre le meurtre d’un homme, qui était prêtre et qui tendait la main aux personnes dans le besoin. Je veux lui dire merci.
    Je suis bouleversée pour cet homme qui a tendu la main à Emmanuel.
    Et je suis bouleversée parce que Emmanuel, le suspect, était mon élève et mon ami depuis 2013.

    Et pour cette raison, je ressens vraiment le besoin en lisant tout ce qu’il se dit sur les réseaux de donner mon témoignage, qui j’espère clarifiera et aidera à mieux comprendre cette tragique situation.
    Peut être pourra il aider à ne pas juger trop vite.

    Je ne crois pas, comme beaucoup le déclarent, qu’il s’agisse d’un incident terroriste ou radical.
    Madame Le Pen, non, ne faites pas l’erreur de vous emparer trop vite de cette histoire tragique. Car cette histoire nous ramène bien avant l’incendie, bien avant ce meurtre terrible.

    J’avais 24 ans lorsque j’ai connu Emmanuel. Aujourd’hui j’en ai 32. Emmanuel a mangé à notre table, nous avons été au musée ensemble, plusieurs fois je l’ai conduit ici ou là en voiture, seule, parce qu’Emmanuel était un homme bon et doux, profondément respectueux, avec lequel on se sentait en sécurité. Il a offert à la naissance de mon premier fils une peluche que nous avons toujours. Il a joué avec mes enfants.
    Il a été hébergé par des membres de ma famille plusieurs mois, lorsqu’il n’avait nulle part où aller. Il était discret, gentil, était aimé de tous. Bref, vous l’avez compris, je connais bien cet homme.

    Il avait la confiance de beaucoup de personnes, avant l’incendie à la cathedrale. Il était benevole, tous le décrivaient comme calme, paisible, plutôt timide et discret. Il bégayait un peu. De tous les réfugiés que je connais (et on emploie le terme “réfugié” à tort parce que justement, il ne l’était pas), il était que j’aurais placé en dernier sur la liste de ceux qui pourraient un jour faire du mal à autrui.
    Je précise, avec regret mais je m’y sens forcée vu les commentaires lus aujourdui, qu’il n’était pas musulman. Il était chrétien, catholique.
    Et il s’est beaucoup investi bénévolement au service de l’Eglise Catholique.

    En 2013 j’ai lu en long et en large Les documents qu’il a reçus oú sa demande d’asile était refusée. Nous étions assis dans ma salle à manger, je lisais en silence le courrier de l’OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides), essayant de rester calme. Emmanuel pleurait, impuissant. Dans ce dossier, il y avait la transcription de son interview à l’OFPRA, et donc de son histoire. J’ai tout lu en ravalant mes larmes et j’ai attendu qu’il reparte de chez moi pour m’effondrer. C’était la première fois que je lisais les détails de son histoire. Je me demandais comment il pouvait tenir si calmement, sans suivi psychiatrique après ces horreurs. Il me faudrait, si je traversais ça, un suivi psychiatrique de plusieurs années pour m’en remettre !
    Non seulement il avait besoin d’un suivi psy, comme de nombreux demandeurs d’asile d’ailleurs, qui vivent hantés par leurs souvenirs et les traumas... mais en plus, puisque le refus de ‘OFPRA doit toujours être argumenté, on lui disait que son histoire n’était pas la vérité. On remettait en question la véracité des documents qu’il avait fournis, par exemple. Tant de personnes vivent ça. Ça serait tellement plus sain pour ceux qui racontent la vérité d’entendre qu’on ne peut pas accueillir davantage de personnes en France. S’entendre dire qu’on ment n’est pas facile pour tout le monde. J’ai vu ce jour là commencer pour cet homme qui avait déjà vécu la torture (au premier degré) une torture psychologique. L’angoisse, la peur, le sentiment d’injustice. Ce dossier est confidentiel et j’espère qu’un jour il sera relu, afin qu’on puisse réaliser non seulement l’horreur que cet homme a traversé, mais aussi la brutalité et l’indifférence avec laquelle on répond à une personne sur un sujet si délicat que l’histoire de sa vie, surtout parsemée de tels traumas.

    Vous vous direz peut être : si ils ont jugé que son histoire n’est pas recevable, ils sont experts, nous devons faire confiance.
    C’est là que les choses se compliquent : ces 9 dernières années au contact de demandeurs d’asile m’ont appris que, bien au delà de l’histoire de la personne, il y a des enjeux politiques et des accords entre les pays, voire même l’implication de notre pays dans certains conflits qui font que certains demandeurs d’asile ayant vraiment vécu atrocités et danger de mort ne sont pas reconnus réfugiés en France. Pour le Rwanda, la France considère que le genocide est terminé. Elle ne reconnaît pas les représailles qui ont pu avoir lieu après le genocide. Or un genocide et la haine ne se termine pas du jour au lendemain. Ça se saurait. Je me retiens de parler du Tchad et de la position de la France, et tellement d’autres exemples qui peuvent nous faire tellement honte, nous citoyens français.

    Personnellement, je n’ai jamais réussi à m’imaginer dans la peau d’Emmanuel.
    Il a fui la violence, pour finalement vivre un autre cauchemar de plusieurs années, sans toit, sans futur, sans être cru. Une fragilité psychologique s’est progressivement installée.. une impuissance terrible.

    Il a essayé de croire, essayé de positiver. Plusieurs fois, nous avons prié. Il était croyant, catholique. Il essayait de placer sa confiance en Dieu. Il passait du temps d’ailleurs à l’église. Il a même été rencontré le Pape et était très fier d’une photo de lui qui lui serrait la main. L’Eglise, c’était sa bouffée d’oxygène.
    Mais récépissés, OQTF se sont enchaînés. Les montagnes russes. Le désespoir revenait souvent. On ne peut pas ce que c’est. Pendant 8 ans, errer sans toit, dépendre de la bienveillance de certains qui t’accueillent. Tu ne peux pas travailler. Tu n’es pas réfugié. Tu ne peux pas retourner au pays, parce même si la France veut pas te croire pour ses raisons à elle qui dépasse de loin l’échelle des individus concernés, toi tu as connu la torture et l’horreur. Mais on te dit que tu mens. Malgré ce que le docteur qui a inspecté ton corps a écrit. Malgré les preuves que tu fournis.Aucune issue.

    Il y a eu un tournant, dans la santé mentale d’Emmanuel. C’était en hiver 2019 (?) il me semble. Ça faisait déjà longtemps qu’on ne s’était pas revus. Emmanuel est venu chez nous, balafré à la joue, ses lunettes cassées, dans un état de panique, il était confus, il pleurait, il n’arrivait pas à s’exprimer. Le regard dans le vide, il répétait qu’il ne comprenait pas pourquoi il avait été attaqué. Quelques jours plus tôt, sur le parvis de la cathédrale, il avait été attaqué. Je lui ai mis de la crème sur la joue, je lui ai donné le tube. Je devais partir faire je ne sais quoi avec mes enfants, je n’ai pas pris le temps qu’il fallait. Je n’ai pas mesuré ce qu’il se passait. Je crois que ce jour la, il a vécu un trauma de plus, un trauma de trop. Peut être qu’à cette attaque, des traumas sont remontés...

    Il y a quelques mois, je parlais avec un jeune qui était dans ma classe de francais, avec Emmanuel. B. avait 16 ans quand il est arrivé. Lui aussi avait eu un OQTF (obligation de quitter le territoire français ) et lui aussi je l’avais vu pleurer, dans notre salon. Sa maman lui manquait. Il n’était qu’un ado, après tout ! Il ne savait pas où il allait. Mais parce qu’il était mineur, il a bénéficié de la protection de l’enfance et après une année de galère et de détresse, il a reçu ses papiers. Aujourd’hui iil a fait des études, il travaille et il conduit. Alors que je lui donnais la terrible nouvelle de l’incendie de la cathedrale, voici ce qu’il a dit : « Si les problèmes avaient duré 8 ans pour moi, moi aussi je serais devenu fou, c’est invivable, intenable. Je suis désolé pour Emmanuel. »
    ...
    Comprenons nous ?

    Déjà l’année dernière à l’incendie de la cathédrale, de nombreuses personnes ont crié à l’attaque terroriste. Cette cathédrale, Emmanuel l’aimait beaucoup. C’était son lieu de travail et son lieu de recueillement. En quelque sorte, c’était chez lui. Il ne s’agit pas d’un homme qui est entré dans une cathédrale pour y mettre le feu ! Il s’agit d’un homme qui n’en pouvait plus et qui a foutu le feu à l’endroit qu’il connaissait peut être le mieux. Nous qui connaissons Emmanuel savons que c’était bien plus profond. Il aimait vraiment servir à l’église, ça lui permettait de penser à autre chose. Il aimait vraiment l’église. Sauf que même l’Eglise n’avait pu l’aider à hauteur du besoin. Le soutenir comme il l’aurait fallu. Parce qu’un homme a qui on refuse de vivre comme un homme, à un moment, ne peut plus tenir. Malgré le vrai soutien qu’il a reçu de la part de plusieurs personnes et de l’Eglise.

    Je voudrais dire à Madame Le pen que oui, oui, il fallait accueillir cet homme menacé de mort au Rwanda. Oui il fallait l’accueillir. Mais ce n’est pas ce que nous avons fait. Il n’a pas été accueilli par la France, on lui a refusé l’asile suite à une interview, on lui a dit qu’il mentait, et pour des raisons qui dépassent son histoire et qui concernent la France et ses accords politiques, et cela malgré son intégration, son bénévolat, ses grands efforts, sa claire envie de s’en sortir, toutes les attestations que nous autres avons fournies, sa motivation à travailler, on l’a laissé survivre seul, sans ressources, sans toit, sans futur et sans perspective d’avenir. On l’a laissé la nuit revivre l’horreur de son passé dans ses cauchemars et le jour, faire face au cauchemar que vit l’homme débouté du droit d’asile. L’homme qui ne peut vivre comme un homme. On la laissé dans une détresse psychologique telle qu’un homme pourtant si doux, et encore une fois je ne suis pas la seule à le dire, se retrouve aujourd’hui tellement perturbé psychologiquement qu’il a tué celui qui lui tendait la main. Sans parler de la prison depuis l’acte terrible d’incendier la Cathédrale. L’Unité psychiatrique de la prison. Il ne mangeait plus pendant un temps. Il ne parlait plus. L’avez vous visité ? avez vous cherché ce qui a pu le pousser à déclencher un incendie dans la cathédrale ?

    On a fait vivre un cauchemar à ce pauvre homme, pendant de nombreuses annees. Aujourd’hui, je pense qu’Emmanuel souffre de troubles psychiatriques graves qui ont fait de lui, hier, lundi 9 août 2021, un criminel. Il a tué cet homme qui lui tendait la main. C’est un acte d’une gravité énorme, et un acte incompréhensible qui, pour moi et à la lumière de ce que je sais de cette histoire, ne s’explique que par le trouble psychiatrique. Un trouble psychiatrique qui doit être reconnu. Un trouble psychiatrique installé par des années d’angoisse, dû à l’indifférence et la survie que vivent les déboutés du droit d’asile.
    Et ce sont des citoyens, des religieux, des missionnaires, qui dans l’ombre prennent soin de ces gens qui sont là sans être là. Peu d’associations le font puisqu’il n’y a pas de financement pour ce public la. Qui sont les fantômes de notre République des droits de l’homme. Qui bossent au black dans notre pays.

    Aujourd’hui je peux dire que mon ami Emmanuel est devenu un meurtrier, lui qui avait fui son pays et tout risqué pour ne pas l’être. Il est devenu un meurtrier.
    Mais jamais je n’oublierais qu’avant hier, lundi, il était d’abord une victime, une victime du Rwanda, et une victime d’une France qui ne lui a pas tendu la main alors qu’il avait besoin de secours, pendant de longues années.

    Madame Le Pen se permet de s’emparer du sujet en le reliant à un acte terroriste, disant que cet homme n’aurait jamais dû venir en France. Elle se saisit d’une histoire qu’elle ne connaît pas comme d’un argument pour faire pencher la balance en sa faveur.

    Cet homme comme tant d’autres est venu trouver refuge en France parce que nous sommes le pays des Droits de L’Homme. Mais nous ne lui avons pas donné refuge. Nous l’avons laissé dans la misère et sa souffrance a pris le dessus. Hier il a commis le pire.

    Aucun de nous ne peut savoir s’il aurait supporté les souffrances d’Emmanuel. Celles du Rwanda, et celles de ces 9 dernières années en France. Moi, je ne pense pas que j’aurais pu les supporter. Déjà les lire dans un dossier c’était trop. Alors les vivre, non.

    Au prêtre décédé hier, tué par l’ami qu’il hébergeait, avec l’espoir de le voir aller mieux : merci du fond de mon cœur ♥️ il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous avez tendu la main que la France n’a pas tendu à cet homme.

    A tous, que celui qui a déjà vécu une vie comme celle d’Emmanuel lui jette la première pierre.

    Moi, fille de fils d’immigré d’Algerie, j’ai eu la chance d’apprendre à écrire. Aujourd’hui je tenais à ce que ma plume témoigne de l’histoire d’un exilé, qui n’a lui pas eu la même chance que ma famille en France. Un exilé qui a été ignoré lorsqu’il tenait bon, et qui aujourd’hui est connu parce qu’il est tombé.

    Voila, merci de m’avoir lue.
    Cécile Issaad Murray

    Ma tante, Odile Brousse, qui a hébergé Emmanuel plusieurs mois, tient à dire qu’elle co-signe cette lettre.

    Vous pouvez partager, et largement si le cœur vous en dit._

    Source : https://facebook.com/story.php?story_fbid=10159516250561667&id=782961666

    #Rwanda #traumatisme #exil

    • À l’époque des faits, j’avais entendu que, un peu avant l’incendie de la cathédrale, l’administration de la paroisse (ou du diocèse) lui avait refusé un document (certificat ou contrat de travail) justifiant de l’activité qu’il exerçait au profit de cette même cathédrale. Pièce qui, dans un dossier comme le sien, peut avoir une importance cruciale.

      Je ne me souviens plus des détails.

    • L’homme d’origine rwandaise, principal suspect du meurtre du Père Olivier Maire en Vendée, a été interné d’office *et sa garde à vue levée en raison d’« incompatibilité avec son état de santé ».

      Il n’était pas expulsable en raison de sa mise sous contrôle judiciaire pour l’incendie de la cathédrale de Nantes.

      Il n’était pas expulsable, on remarquera que notre tourquenois de l’intérieur respecte parfois la loi.

      Tout d’abord, on remarquera qu’Emmanuel A. avait 12 ans lors des massacres du Rwanda, les tutsis et les hutus, entre 500 000 et 1 millions de morts.
      Ca s’était passé entre avril et Juillet 1994.
      Emmanuel A, pas emmanuel M.

      L’extermination des Tutsis par la majorité hutue avait reçu le soutien de l"Eglise catholique à plusieurs niveaux :
      – participation aux meurtres,
      – soutien de l’idéologie raciste hutue,
      – non assistance à personnes en danger.
      A la fin du conflit, le Vatican et diverses hiérarchies catholiques ont rappelé que l’aide et la protection apportées aux criminels de guerre restait autant d’actualité qu’après la seconde guerre mondiale.
      Des prêtres et religieuses rwandais ont pu ainsi fuir et trouver refuge en Europe.

      Certains, et certaines, trés peu ont été condamnés.

    • Désolée, y’a des références que je ne peux contribuer à médiatiser : le commentaire a été supprimé.
      Je n’ai pas la force mentale de me plonger dans ces recherches qui nécessiteraient une immersion dans la boue mais il me semblait qu’il y avait eut justement une distortion de la loi parce que des [*] tenaient absolument à avoir un procès exemplaire en France suite à l’incendie... Il faudrait une source directe pour confirmer ou infirmer mais je n’en ai pas.

    • Juste un détail par rapport au commentaire de ce troll crétin. Le préfet n’est pas symbole de démocratie. C’est un membre de l’exécutif, non-élu, et pouvant comme tous les autres, ne pas respecter la loi et la séparation des pouvoirs. Quand le Conseil d’état intervient, c’est bien souvent pour signifier qu’un préfet n’a pas respecté la loi. Et en matière de droit d’asile, on le sait tous, les préfets s’en font une grosse spécialité. Ne pas respecter la loi, ce n’est pas le signe qu’on est démocrate comme voudrait le faire acroire le livre de Zemmour, mais c’est plutôt le signe que ces préfets n’en ont rien à faire de l’état de droit, de la séparation des pouvoirs, etc.

    • Arf, France 3 (et d’autres) donnent son nom de famille.
      Autre arf : "Prêtre tué en Vendée : Les obsèques seront diffusées vendredi sur écran géant et à la télévision" _J’en déduis que ni la congrégation ni la famille n’ont réussi à dire non à la récupération électoraliste et à faire respecter les vœux d’humilité du Père Maire. Est-ce que Darmanin compte faire pareil à chaque féminicide ?
      https://www.20minutes.fr/societe/3101607-20210812-pretre-tue-vendee-obseques-diffusees-vendredi-ecran-geant

  • Pass sanitaire : « J’irai faire mes courses ailleurs »… Premiers contrôles dans les centres commerciaux
    https://www.20minutes.fr/societe/3099991-20210810-pass-sanitaire-irai-faire-courses-ailleurs-premiers-contr

    « A Noël on s’entassait dans les grandes surfaces et maintenant, en plein été, alors qu’il n’y a plus grand monde dans les rayons et que le virus est moins fort, on nous barre l’accès. »

  • #Suicide des personnes âgées : Pourquoi ce phénomène reste-t-il « boudé » par la recherche ?
    https://www.20minutes.fr/societe/3096459-20210810-suicide-personnes-agees-pourquoi-phenomene-reste-boude-re

    3E ÂGE Découvrez, chaque jour, une analyse de notre partenaire The Conversation. Aujourd’hui, un anthropologue s’interroge sur le relatif désintérêt que suscite la mort volontaire des aînés
    20 Minutes avec The Conversation

    Publié le 10/08/21 à 08h45 — Mis à jour le 10/08/21 à 08h45

    Le suicide des personnes âgées s’avère beaucoup moins étudié que celui des jeunes, selon notre partenaire The Conversation.
    Cela s’explique peut-être par le caractère plus choquant de la mort des jeunes, qui plus est par suicide, que celle de personnes dont on se dit qu’elles ont « fait leur vie ».
    L’analyse de ce phénomène a été menée par Frédéric Balard, anthropologue à l’Université de Lorraine.

    À la faveur de la pandémie de la Covid-19, la question du suicide a bénéficié d’un éclairage médiatique qui n’avait sans doute plus eu lieu depuis ce qui fut appelé la « crise des suicides » de France Télécom en 2009.

    Pourtant, entre ces deux périodes, le nombre de suicides en France n’a pas connu de véritable bouleversement, oscillant autour de 9000 à 10.000 par an même si la tendance est plutôt à une baisse des taux depuis le début des années 1990.

    Alors que les suicides des jeunes et les suicides au travail sont l’objet de nombreux travaux, le suicide des personnes âgées s’avère beaucoup moins étudié.

    Pourtant, les taux de suicide augmentent avec l’âge. Si l’on se réfère aux chiffres de l’observatoire national du suicide, les 15-24 ans ont un taux de suicide de 5/100.000 correspondant à 373 suicides pour l’année 2014 tandis que celui des personnes âgées de 75 ans ou plus est de 35,4/100.000 (1749 suicides en 2014) et s’élève même à 83,8/100.000 pour les hommes âgés de 85 à 94 ans (458 suicides en 2014).

    Ce constat de l’élévation des taux de suicide avec l’âge n’est pas nouveau puisque Émile Durkheim le mentionnait déjà il y a plus d’un siècle. Dès lors, comment comprendre que ces suicides ne fassent pas l’objet d’une préoccupation à la hauteur des taux précités ?

    Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Tout d’abord le fait que le suicide représente une cause de mortalité mineure aux âges avancés (0,5 %) alors qu’elle est majeure chez les jeunes (16,2 % pour les 15-24 ans). Ensuite, peut-être parce que la mort des jeunes, qui plus est par suicide – parangon de la mauvaise mort –, apparaît plus choquante que celle des personnes âgées dont on se dit qu’elles ont « fait leur vie ».
    Définir le suicide

    Pour pouvoir bien analyser et interpréter un phénomène, il s’agit tout d’abord de bien le définir. Or, concernant le suicide, cela s’avère plus complexe qu’il n’y paraît. Les suicides auxquels nous venons de faire référence sont les suicides comptabilisés. Pour qu’ils le soient, il faut que la mention « suicide » soit présente sur le certificat de décès. Or, dans la recherche que nous avons conduite, certains suicides n’ont pas été notifiés comme tel ce qui confirme que les taux (à tous âges, mais particulièrement dans l’âge avancé) sont sous-estimés.

    Ensuite, en fonction des publications, les définitions du suicide et des tentatives de suicide diffèrent. Pour Durkheim, « on appelle suicide tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu’elle savait devoir produire ce résultat. La tentative, c’est l’acte ainsi défini, mais arrêté avant que la mort en soit résultée »

    Cependant, d’autres approches élargissent ces définitions par l’intermédiaire de l’idée de suicide passif. Ainsi, le « syndrome de glissement » dont il a beaucoup été question en Ehpad durant les épisodes de confinements est parfois considéré comme un suicide.

    Certains vont plus loin dans la définition par l’intermédiaire de ce qu’ils nomment les équivalents suicidaires (négligence grave dans l’hygiène de vie, syndrome de Münchhausen, conduites à risques, suicide assisté, euthanasie, etc.) qu’ils considèrent relever des mêmes mécanismes que le suicide.

    Ces différences de définitions révèlent des conceptions différentes de ce que sont le suicide et les tentatives de suicide et s’avèrent sous-tendues par des paradigmes scientifiques divergents conduisant à des interprétations difficilement conciliables.
    Le suicide des personnes âgées est-il un suicide différent ?

    Si le suicide des personnes âgées est singulier du point de vue des taux de suicide, il l’est également du point de vue du ratio tentative de suicide et suicide accompli.

    En effet, alors que les jeunes de moins de 25 ans ont un ratio de 200 tentatives pour un suicide, celui des personnes âgées de 65 ans et plus est de 4 pour un. Les hypothèses mobilisées pour expliquer ces différences sont la fragilité physiologique et l’isolement réduisant les possibilités de « secours » et une plus grande intentionnalité. Étudier le suicide des personnes âgées conduit à s’interroger sur la notion d’âge et ses formes de médicalisation.

    Certains travaux considèrent l’âge (et le sexe masculin) comme un facteur de risque. Cependant, en quoi cela en fait-il une explication ou, pour le dire autrement, en quoi le fait d’être un homme âgé de plus de 85 ans permet d’expliquer une plus grande prévalence ?

    Il est intéressant de noter que l’âge constitue une épine dans le pied de qui aurait la tentation d’appliquer de manière simpliste les deux principaux « éléments » prédictifs de suicide habituellement retenus : les tentatives de suicide et la dépression. En effet, on constate que non seulement les tentatives de suicides diminuent avec l’âge, mais qu’il en est de même pour les épisodes dépressifs caractérisés.

    Ces éléments conduisent à considérer les suicides des personnes âgées de manière particulière. Pour la suicidologie (spécialité œuvrant à la prévention du suicide), la dépression du sujet âgé serait une dépression spécifique et plus difficile à diagnostiquer. La prévention de la dépression serait donc le premier levier de réduction du suicide et l’on pourrait formuler l’hypothèse selon laquelle, c’est cette prévention qui a conduit à la baisse des taux depuis 1990.

    Une autre interprétation de cette baisse tendrait plutôt à considérer qu’elle s’explique par des suicides empêchés par davantage de contention médicamenteuse et physique (que nous peinons à nommer prévention) et une difficulté physiologique accrue à mettre en œuvre son suicide.

    Ces réflexions soulèvent des enjeux scientifiques majeurs dont les investigations se trouvent parfois empêchées par des freins idéologiques et des formes de paniques morales conduisant à s’interdire tout raisonnement visant à interroger suicide et suicide assisté (voir euthanasie) alors même que ces réflexions paraissent heuristiques ne serait-ce que pour comparer le vécu des proches.

    Parmi les autres explications du suicide des âgés que l’on retrouve dans la littérature scientifique, il est fait mention de la polypathologie, de la perte d’autonomie, de l’isolement, de la solitude ou encore de l’angoisse de la mort. Ainsi, ce sont les pertes liées à l’âge qui sont mises en cause, le veuvage, l’entrée en institution, le sentiment de perte de sens qui conduirait certaines personnes au suicide. Il est enfin évoqué des « suicides par anticipation » pour éviter la déchéance et un mourir qui s’éternise. Ces suicides sont ainsi interprétés comme des formes de déprises ou, à l’inverse, comme une tentative de reprise en main de sa fin de vie.
    Quels protocoles de recherches pour étudier le suicide ?

    Si les explications présentées sont davantage des hypothèses que des causes de suicide, c’est parce que la construction d’un protocole de recherche idéal s’avère difficile. En effet, la suicidologie met principalement en œuvre deux types de protocole pour analyser le suicide : l’enquête auprès des suicidants (personnes ayant fait des tentatives de suicide ou présentant un « comportement suicidaire ») et l’autopsie psychologique qui consiste à reconstituer post mortem, via des documents et témoignages de proches les raisons du suicide.

    Évidemment, ces protocoles ne sont pas exempts de faiblesses. Dans le premier cas, on présuppose que les suicidants et les suicidés sont comparables, ce qui n’est pas démontré et l’est encore moins dans le cas des personnes âgées dont la plupart n’ont jamais fait de tentatives de suicide ni état de comportements suicidaires. Les travaux reposant sur l’ autopsie psychologique qui avancent que 60 à 90 % des suicidés souffraient de troubles mentaux, présentent d’importantes limites. Si la détection de la dépression du sujet âgé est sous diagnostiquée car complexe, il est difficile de justifier qu’elle puisse être facile à diagnostiquer post mortem.

    Les entretiens sociologiques que nous avons menés avec les proches de personnes âgées suicidées montrent surtout qu’en fonction de qui s’exprime, du cadre de l’entretien et du rapport qu’il ou elle entretenait avec son parent défunt, les motifs de suicides rapportés seront très différents. Ainsi, ces récits en apprennent moins sur les motifs et les causes de suicides que sur l’histoire familiale et la place du parent âgé dans celle-ci.

    Cette analyse a été rédigée par Frédéric Balard, anthropologue à l’Université de Lorraine.
    L’article original a été publié sur le site de The Conversation.

    Déclaration d’intérêts

    Frédéric Balard est maitre de conférences en sociologie à Nancy & rédacteur en chef de Gérontologie et société. Le projet d’étude ’Suicidâge’, a été soutenu par la Fondation de France.

    #personnes_agées #suicide

  • Le budget du ministère de l’Intérieur en hausse « de plus de 900 millions d’euros » en 2022
    https://www.20minutes.fr/societe/3091503-20210726-budget-ministere-interieur-hausse-plus-900-millions-euros

    Le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce lundi une hausse du budget du ministère de l’Intérieur « de plus de 900 millions d’euros » en 2022, s’ajoutant aux quelque 2,5 milliards supplémentaires pour la période de 2017 et 2021.

    Jean Castex a également affirmé que la promesse du président Emmanuel Macron de créer 10.000 postes de policiers et de gendarmes au cours de son quinquennat serait « tenue », avec les « 885 emplois supplémentaires qui seront créés en 2022 », lors d’un déplacement à Saint-Dizier (Haute-Marne​). « Mon Gouvernement, comme celui qui l’a précédé, ont mis la sécurité tout en haut de ses priorités », a-t-il insisté.

  • Coronavirus : Le pass sanitaire est un « énorme handicap pour la reprise », affirme le patron du Medef qui réclame son report au 30 septembre
    https://www.20minutes.fr/societe/3089503-20210723-coronavirus-pass-sanitaire-enorme-handicap-reprise-affirm

    Le pass sanitaire « est un énorme handicap pour la reprise, a justifié le président du Medef dans un entretien au Parisien. Vous aurez, d’un côté, des entreprises qui se retrouvent avec des employés suspendus, parce que non vaccinés, et de l’autre, une difficulté à embaucher. Nous souhaitons donc reporter ce délai au 30 septembre. »

    Geoffroy Roux de Bézieux soutient globalement un texte, qui constitue « un effort collectif dosé avec subtilité » contre le Covid-19, estimant que « tout est préférable à un confinement ». Mais il s’inquiète de certaines mesures, en particulier la suspension ou même le licenciement d’un salarié qui ne remplirait pas son obligation de pass sanitaire. « Je pense qu’un employeur qui a déjà du mal à recruter ne licenciera pas. Mais, s’il y a des licenciements, nous demandons que les indemnités soient à la charge de l’État et non de l’employeur », a demandé Geoffroy Roux de Bézieux, comme d’autres organisations patronales et professionnelles avant lui.

  • Des clubs de foot arnaqués, 1.400 diamants saisis… Une vaste escroquerie pilotée depuis Israël démantelée
    Caroline Politi - Publié le 21/07/21 à 18h17 — Mis à jour le 22/07/21 à 10h03
    https://www.20minutes.fr/societe/3088411-20210721-clubs-angers-sochaux-dijon-parmi-1200-victimes-vaste-escr

    Le réseau mafieux démantelé a mis en place une arnaque à l’investissement de diamants dont le préjudice est aujourd’hui estimé à… 30 millions d’euros.
    Vingt-sept personnes ont été mises en examen, principalement dans la région parisienne et marseillaise et en Israël.
    Parmi les 1.200 victimes, on trouve des clubs de foot pros qui ont été arnaqués par de faux ordres de virement.

    Tous les excédants de bagages ne se valent pas. Lundi, un enquêteur de la direction centrale de la police judiciaire est arrivé d’Israël avec un sac de près de 27 kg, rempli de… 800 diamants. Un bagage hors-norme qui conclut une affaire d’escroquerie qui l’est tout autant et qui a mobilisé pendant près de quatre ans, de nombreux services de police partout en France, sous la houlette de la juridiction interrégionale spécialisée de Nancy. Au total, 27 personnes ont été mises en examen, principalement dans la région parisienne et marseillaise mais également en Israël, a appris 20 Minutes de sources concordantes. Le préjudice est évalué à plusieurs millions d’euros.

    Tout débute à l’été 2017 lorsque plusieurs clubs de football, le SCO Angers, Sochaux et Dijon, sont victimes de la même arnaque aux faux ordres de virement : les malfaiteurs se font passer pour des agents de joueurs et arguent que ce dernier a changé de compte bancaire. Leur salaire est alors directement transféré vers le compte frauduleux. En quelques semaines, plus de 80.000 euros sont détournés. Mais au fil des investigations, les enquêteurs découvrent que cette escroquerie n’est que la partie émergée de l’iceberg : en parallèle, le réseau mafieux a mis en place une arnaque à l’investissement de diamants dont le préjudice est aujourd’hui estimé à… 30 millions d’euros. (...)

  • Ces petits faits anecdotiques qui écrivent l’histoire d’un effondrement des institutions soit disant démocratiques :

    Les cinémas ne savent plus à quel passe se vouer
    https://www.telerama.fr/cinema/les-cinemas-ne-savent-plus-a-quelle-passe-se-vouer-6931905.php

    Depuis ce mercredi matin, il faut présenter un passe sanitaire si on veut aller au cinéma, au théâtre ou dans un musée, mais on peut tomber le masque… du moins si la capacité d’accueil de la salle ou du lieu d’exposition concerné dépasse les 50 personnes. Dans le cas contraire, le passe sanitaire n’est pas demandé, mais le masque, lui, est obligatoire. Tout le monde suit ?

    #pandémie #covid_19 #cinéma #culture #pass_sanitaire

    • Pass sanitaire : les cinémas et théâtres ne pourront pas abaisser leur jauge à 50 | Le HuffPost
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-cinemas-et-theatres-ne-pourront-pas-abaisser-leur-jauge-pour-evit

      Face aux contournements annoncés par certains lieux de culture, la Direction générale de la santé (DGS) a précisé le seuil d’application du pass sanitaire.

      Pas un mot sur l’obligation ou non du port du masque. Juste la concentration sur le pass.
      Et donc, au-delà de forcer le pass, la DGS impose l’absence de port du masque.

    • J’avais encore pas compris les consignes et je suis encore plus perdue. Est-ce que le pass sanitaire c’est uniquement appliqué pour le lieux de moins de 50 personnes sauf les resto et bars ? Ou c’est l’inverse, il faut un passe pour le lieux de plus de 50 personnes sauf les resto et les bars et l’assemblée nationale et les commissariat et les centres commerciaux de plus de 50.000 personnes ?

    • le passe sanitaire est radicalement liberticide et inapplicable mais il propose une incitation à la vaccination comme on les aime : pouvoir se démasquer en lieux clos
      @gforestier
      https://twitter.com/gforestier/status/1417593740806561792

      Premier ciné depuis 18 mois, merci @AAstierOff pour #KaamelottPremierVolet qui a ravi le fan de votre oeuvre que je suis. Par contre gardez bien vos #masques au ciné, CO2 à 2227 en fin de séance Pour rappel il faut viser ~700/800 max #COVIDisAirborne

      à 10 des vaccinés covidés ; avec des PCR- qui sont des faux négatifs en période d’incubation et donc de très haute contagiosité, ça prolifère et ça tue. mais en presse, à l’AN, rien de précis sur l’incohérence radicale de cette disposition.

      pas plus que n’est signalé le fait que la courbe des hospits suit bien dès maintenant celle de la prévalence

      dans notre nuit, en attendant une éclaircie, on partage le rêve de voir le sars-cov2 devenir bénin au fil des mutations. le présent a disparu dans le présentisme de l’économie et des loisirs. chaque jour apporte sont lot d’infos sidérantes. sacré malaise.

    • Moi non plus, j’y comprends plus rien. Face aux #bullshit gouvernemental, j’ai décidé de faire la grève des « loisirs » et de boycotter tous les lieux où sera exigé le pass sanitaire. Pas de temps à perdre avec leurs salades.

      NB : je suis vacciné (deux doses Pfizer depuis le 11/06) mais je ne serai en aucun cas complice de toute cette merde. En outre, je n’avais pas abandonné le masque sauf à l’extérieur quand la distanciation est possible et aussi avec des proches mais là,au vu de la cadence de contamination qui s’accélère, je me rends compte que je prends des risques.

      Leurs usines à gaz qu’ils veulent faire passer pour « la loi » sont tellement #ingérables qu’ils sont en train de s’auto-hacker et leurs doctrines capital-friendly avec eux.
      En fait, ils sont tellement mauvais, nos « premiers de cordée », qu’ils sont en train de tresser la corde qui risque de les pendre... politiquement, cela s’entend :-)) Enfin, je rigole, mais y a pas vraiment de quoi.

    • À nouveau, la seule logique explicative est celle de la lubie macroniste pour le nudge :
      https://seenthis.net/messages/923043#message923200

      Pas d’obligation formelle, parce que c’est has been (et ça ferait du régalien en plus pour un État qui a décidé que l’État ne devait plus avoir, dans le genre régalien, que le rôle de décider comment les femmes musulmanes s’habillent). À la place, des méthodes de comm’ foireuses pour juste « inciter » les gens à se vacciner.

      Donc comme incitation, après une heure de brainstorming de markéteux facturée 50 000 euros, c’était soit offrir des sucettes à l’entrée des centres commerciaux aux gens vaccinés, soit les autoriser à enlever le masque au cinéma. Mais les sucettes dans les centres commerciaux, les petits commerces allaient encore gueuler à la concurrence déloyale, alors…

    • Merci pour ces précisions.
      Les hôpitaux vont devoir aussi payé du personnel pour vérifié ce pass, et là je me demande où vont pouvoir se faire soigner les malades qui n’ont pas de pass si il faut un pass pour entrer à l’hôpital publique ?

    • il me semble que ça va au-delà, et autrement. le nudge il semble que ce soit de la manip du désir, le comportementalisme y est plus subtil, un conditionnement sans décharges d’électricité ou susucre https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_nudge, bien que par construction les disciples trahissent le plus souvent leurs maîtres en appauvrissant et rigidifiant la doctrine.
      ces militants de l’économie n’ont trouvé aucune autre matière de mettre en place un apprentissage expérimenté que de nous traiter comme des bipèdes parlants de laboratoire à l’échelle de la population entière.
      dans peu de temps, l’efficacité du vaccin va enfin être démontrée en grand avec les hospitalisations, réas, décès en hausse et on exhibera de lourdes données françaises à l’appui (la part infime des vaccinés dans le circuit hospitalier et même leur nombre). à ce moment, cobayes pensant que nous sommes, il sera clair qu’il fallait être macronistes, suivre les premiers de cordée, imiter bourgeois du XVIe et bien diplômés (cf carte des taux de vaccination IDF), et pas des paumés de la loose. ça se fait alors que le droit de se faire vacciner a été contingenté, que la possibilité de l’être n’est toujours pas assurée, qu’il n’y a pas de politique d’"aller vers" à destination des plus distants que locales, minoritaires, pas encouragées.
      comme avec les masques, les tests, la politique vaccinale habille une pénurie qui n’est pas importante. Tant que les premiers restent les premiers, on peut bien aller à Lourdes et faire mine de prier. Les autres auront mérité leur sort car c’est pécher que de ne pas obéir, pécher que de ne pas savoir « réussir ».

      Vivre, vivre bien. Non. Mieux vaut fabriquer ce qu’il faut d’enfer sur terre. C’est la guerre avait-il dit.

    • La DGS confirme que les salles de cinéma peuvent adopter une jauge de 49 personnes
      https://www.bfmtv.com/people/cinema/la-dgs-confirme-que-les-salles-de-cinema-peuvent-adopter-une-jauge-de-49-pers

      Le ministère de la Santé rappelle jeudi que le pass sanitaire s’applique dans une salle de cinéma « à partir du moment où cette salle contient 50 places et plus, même si seulement dix sièges sont occupés lors d’une séance ». Les dix spectateurs doivent avoir présenté un pass sanitaire valide, souligne-t-il.
      Sur le même sujet

      Mais si le cinéma met en vente moins de 50 billets pour une séance - et prévoit donc d’accueillir moins de 50 spectateurs -, le pass sanitaire n’est plus nécessaire, précise le ministère.

      Tralalalalalala... le délire continue.

      Je rigole. Sur Twitter, ça tire dans tous les sens. Et dans mon fil, ça tire à boulet rouge sur LFI dès que possible. Hier, c’était parce qu’à cause de LFI qui a fait le nécessaire pour limiter la durée de rétention de certaines données de santé, parait-il (SIDEP), les covidés ne pourront pas faire valoir qu’ils l’ont été pour ne se faire vacciner qu’une seule fois au delà de 3 mois de délai depuis leur détection. Et donc, les LFI, ils sont contre tout, qu’il se dit, et que vraiment, ils sont trop nuls.
      Le chaos. Plus de principe directeur. Tout le monde est contre tout le monde. Tout peut être contredit dans l’instant suivant, plus aucun principe n’a d’importance.
      Et le pass sanitaire est donc incompréhensible pour la plupart.
      Autour de nous, ça durcit les positions. Les « qui hésitaient » n’hésitent plus à passer du côté des « qui ne veulent pas ». La piscine du coin est parfaitement vide désormais. Et les inscriptions aux activités de la rentrée sont au point mort.
      Le chaos, donc. Au lieu de « la liberté retrouvée » en terrasse d’un café...
      Assurément, ça va se tasser. Mais bon. Quelle galère dans l’immédiat.

    • Je ne sais pas trop ce qui se dit sur Twitter à propos de LFI, vu que, malgré le fait que j’ai de nombreux comptes LFI dans mes abonnés (suiveurs et suivis), je ne lis pas trop les propos polémiques. Juste vu les interventions de JLM et de Mathilde Panot à l’AN hier. Et leurs propos tenaient plutôt la route concernant la description du merdier engendré par le pass sanitaire et des mesures à géométries variables prises comme s’il fallait se rattraper aux branches après la nième bouffée délirante d’autoritarisme du chef de l’état. C’est le fait du prince et tu as tous les autres qui rament pour remonter le courant de la cote de popularité de la macronie. Nous en sommes là et c’est affolant de voir tous ces amateurs en rajouter dans l’idiocratie trumpienne. Je sais pas toi, mais j’ai l’impression, vu le niveau de déni et d’aveuglement rapport aux délires du Maître, qu’on a affaire à une secte.

    • A propos de LFI qui se fait tirer dessus, ce sont en général des propos plus ou moins sortis de leur contexte, avec un refus plus ou moins empreint de mauvaise foi de la complexité inhérente aux sujets débattus. Ils te mettent une citation, et t’expliquent que chez LFI, ils sont antivaxxx et que chez LFI, ils rendent la gestion de la crise encore plus complexe, parfois sans hésiter à les mettre dans le même sac que Raoult ou Fouché. Il y a pas mal de mauvaise foi à ce sujet. Mais je le vois aussi comme une forme de succès, ou de conséquence, du chaos engendré par le présipotent et ses sbires.

    • C’est la technique du clivage que Sarko faisait fonctionner à plein. Pendant qu’on discute/dispute de ce pass infaisable et qu’on durcit les position autour de ca, on se concentre pas sur la casse des retraite, l’application de la réforme du chaumage, la destruction de l’éducation nationale...
      Cliver ca veux dire briser en morceaux impossibles à réparer, scinder, séparer, et le pass sanitaire c’est parfait pour semer la discord dans toutes les couches de la société.

      Par exemple leur ministre de la maltraitance des enfants et des enseignant·es alias Blanquer, clive sur l’épidémie de « woke » cette semaine et va crée un « laboratoire idéologique » car la santé c’est surfait et on a pas plus important et urgent que les laboratoires anti-woke à organisé en ce moment ;

      Après l’« islamo-gauchisme », vous prendrez bien un peu de « wokisme »

      Jean-Michel Blanquer annonce la création d’un « laboratoire républicain » pour lutter l’idéologie « woke » et la « cancel culture ».

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/apres-lislamo-gauchisme-vous-prendrez-bien-un-peu-de-wokisme-20210722_VYP

      C’est quand qu’il est poursuivit pour haute trahison et mise en danger de la vie d’autrui ainsi qu’appel à la haine et à la discrimination celui là ?

    • Je reste sans voix ... C’est pas comme si y avait pas un protocole sanitaire à établir pour dans un gros mois ... Mais c’est juste qu’il doit se dire que ce genre de taf n’est pas assez « noble » pour lui qui se flatte d’être comparé à « la jambe gauche de Macron ».

      Pour compléter Libé (sous #paywall) :

      En pleine relance de la crise sanitaire et après une année scolaire catastrophique Jean Michel Blanquer lance une nouvelle offensive réactionnaire en annonçant la création d’un « laboratoire républicain » réunissant un panel de personnalités réactionnaires pour lutter contre le "wokisme" et l’ensemble des études portant sur le racisme, le colonialisme ou encore le sexisme.

      https://www.revolutionpermanente.fr/Le-laboratoire-republicain-la-nouvelle-offensive-reactionnaire-

    • On m’a fait suivre qu’on aura besoin de pass pour allé voté mais ici on me dit que non

      Pass sanitaire : Non, les bureaux de vote ne sont pas concernés

      FAKE OFF Le rejet d’un amendement visant à exclure « les lieux d’exercice de la démocratie » du champ d’action du pass sanitaire a semé un vent de panique (infodée) sur les réseaux sociaux

      https://www.20minutes.fr/societe/3089703-20210723-pass-sanitaire-non-bureaux-vote-concernes

      Illes sont culotté sur 20minutes de dire que la panique est infondée, comme si les amendements étaient là pour faire chier sans raison.

      –—

      On parle aussi des licenciements pour non vaccination j’ai pas encore lu mais j’ai trouvé ce lien qui semble faire le point
      https://www.ladepeche.fr/2021/07/23/covid-19-ces-professions-qui-pourraient-licencier-leurs-employes-sils-ne-s

  • « Le plus grand changement ferroviaire depuis vingt-cinq ans » : au Royaume-Uni, l’Etat reprend le contrôle des trains
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/21/le-plus-grand-changement-ferroviaire-depuis-vingt-cinq-ans-au-royaume-uni-l-

    Progressivement, sans vraiment le dire, Boris Johnson détricote maille à maille la révolution thatchérienne. Après avoir fortement augmenté les dépenses de l’Etat, pandémie de Covid-19 oblige, le premier ministre britannique met en place une profonde réorganisation du système ferroviaire, écornant très largement la privatisation lancée en 1994. Jeudi 20 mai, le gouvernement britannique a annoncé la création d’une entreprise publique qui va désormais chapeauter le fonctionnement des trains du Royaume-Uni. « C’est le plus grand changement ferroviaire depuis vingt-cinq ans », annoncent Grant Shapps, le ministre des transports, et Keith Williams, l’auteur du Livre blanc qui présente la réforme.

    Quel odieux personnage décidément, ce Johnson... Non seulement, il a imposé aux anglais un confinement strict liberticide et super violent vis à vis des enfants qui sont tous devenus des décrocheurs et des dépressifs chroniques. Mais en plus, il renationalise le fonctionnement des réseaux ferrés. Ce type est vraiment complètement dingue. J’espère qu’on va le dire au 20h, que ce type est complètement siphonné.

  • Montpellier : Non, cette vidéo ne montre pas des jets de projectile sur la voiture d’Emmanuel Macron
    https://www.20minutes.fr/societe/3031939-20210501-montpellier-non-video-montre-jets-projectile-voiture-emma

    La météo et les images diffusées par plusieurs médias au sujet de le la visite du président de la République à Montpellier lundi 19 avril démontrent qu’il n’y a pas eu le moindre flocon ni boule de neige dans la capitale de l’Hérault ce jour-là.

    L’idéologie du checkage de niouze débile : demander au stagiaire de pondre un article super-documenté pour expliquer qu’il n’y a pas assez de neige, un 19 avril, pour faire des boules de neige à Montpellier. Et pouvoir ainsi titrer dans la colonne de droite de Gougoule : « Non, pauvre con, on va vérifier cette idée que tu n’as jamais eue. »

    (Oh là là, heureusement qu’on a des professionnels de l’information pour vérifier des trucs.)

  • Grenoble : Il meurt après une téléconsultation, sa famille porte plainte pour homicide involontaire
    https://www.20minutes.fr/societe/3029471-20210426-grenoble-meurt-apres-teleconsultation-famille-porte-plain

    La famille d’un homme mort en avril 2020 en Isère, sept jours après une téléconsultation qui n’aurait pas établi le bon diagnostic, a porté plainte ce lundi pour homicide involontaire, et souhaite lancer un débat sur la télémédecine.

    L’avocat de la famille, Me Hervé Gerbi, dénonce une « erreur médicale grave » à la suite d’un « interrogatoire [à distance] incomplet » de la médecin vis-à-vis du patient qui était un homme de 40 ans atteint d’un cancer et d’une importante obésité.
    « Décompensation diabétique »

    Le 20 avril 2020, dans une France plongée en plein confinement à cause du Covid-19, Jean-Christophe Allemand déclare via écran interposé « une soif abondante, une langue blanche et une fatigue depuis plusieurs jours », a expliqué ce lundi l’avocat lors d’une conférence de presse, aux côtés de la mère et de la compagne de la victime.

    La médecin diagnostique un « champignon sur la langue, quelque chose d’assez banal », mais les symptômes se poursuivent et le 27 avril, sa compagne Elise David le retrouve quasi inconscient chez lui.

    Il décédera le lendemain à l’hôpital de Grenoble « d’une banale décompensation diabétique », ce qui se détecte « avec une simple prise de sang », assure Me Gerbi.
    « Un décès stupide »

    Le jour même du décès, le père de Jean-Christophe – décédé depuis – écrit au président de la République pour signaler la mort de son fils « suite à un mauvais diagnostic » qu’il relie directement à la téléconsultation. L’issue aurait-elle été différente avec une consultation en cabinet ? La famille en est convaincue.

    Les questions de la praticienne, qui n’était pas son médecin traitant, étaient « très centrées sur les symptômes du Covid-19 », se souvient sa compagne, qui a assisté à la téléconsultation.

    Me Gerbi regrette « un décès stupide » car les symptômes d’un diabète, qui n’avait pas été diagnostiqué auparavant, étaient selon lui facilement identifiables. Il a donc déposé plainte ce lundi pour homicide involontaire contre X au nom de la famille, car la crise sanitaire « ne peut pas être un parapluie juridique pour une erreur médicale ».
    Relancer le débat sur la télémédecine

    « Au-delà de ce décès se pose la question de l’usage de cette téléconsultation », qui a été généralisé mais qui n’est « pas valable pour tous les patients », poursuit-il.

    La plainte « doit permettre aux médecins de se saisir de la question », espère Me Gerbi, qui appelle le Conseil de l’ordre à lancer le débat sur la pertinence de cette pratique.

    En 2020, 19 millions d’actes médicaux à distance ont été remboursés par la Sécurité sociale, contre à peine 320.000 sur les 18 mois précédents, au début du remboursement de cette pratique.

  • Vaccination dans les Landes : La famille d’un septuagénaire mort douze jours après une injection de Pfizer porte plainte
    https://www.20minutes.fr/societe/3025395-20210420-vaccination-landes-famille-septuagenaire-mort-12-jours-ap

    Contacté par 20 Minutes, le procureur de la République de Dax Rodolphe Jarry a confirmé avoir bien reçu cette plainte. « Cet homme né en 1945, est décédé le 15 février dernier dans sa propriété, a priori d’un arrêt cardiorespiratoire, et 12 jours avant il avait reçu une dose de vaccin Pfizer. La plainte s’interroge sur le lien de causalité qu’il pourrait y avoir entre les deux événements. »
    Ils « ne disent pas que c’est le vaccin Pfizer qui est à l’origine du décès »

    Cet homme de 75 ans n’avait « aucun antécédent médical » et était « très actif », a expliqué à l’AFP l’avocat de la famille Me Paul Latouche, du barreau de Paris. Les plaignants « ne sont pas dans une démarche accusatrice ou complotiste » et « ne présupposent rien », ils « ne disent pas que c’est le vaccin Pfizer qui est à l’origine du décès », a-t-il précisé. Ils souhaitent « qu’on puisse dans la mesure du possible en expliquer la cause, dans un contexte ou rien ne laissait présager cet arrêt cardiorespiratoire ».

    Ce Landais, dont la famille souhaite protéger l’identité, est mort le 15 février à son domicile alors qu’il jardinait, selon Me Latouche. Son corps a immédiatement été transporté au funérarium et il a été enterré quatre jours plus tard.
    « La temporalité pose question »

    « Aucune expertise médicale n’a été menée sur le corps du défunt », a dit l’avocat. « Il est beaucoup trop tôt pour dire qu’il y a un lien de causalité mais on a une famille qui s’interroge et un corps déjà enterré. On souhaite récupérer des éléments pour que la famille ait des réponses. La temporalité pose question. »

  • À #Montpellier : « quelque 17 gendarmes et policiers municipaux » pour vérifier que les gens portent leur masque à la plage… L’#Absurdistan autoritaire, ça a si bien marché jusque là, autant continuer.

    Montpellier : 405 € d’amende pour avoir bu du rosé entre amis sur la plage du Grand-Travers - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2021/04/05/montpellier-405-damende-pour-avoir-bu-du-rose-entre-amis-sur-la-plage-du-g

    Sur leurs serviettes, pourtant, la grande majorité des bronzeurs n’avaient pas le masque. Et pourtant, même seul, même loin des autres personnes, il est obligatoire de le porter. Aux côtés du secrétaire général de la préfecture de l’Hérault, Thierry Laurent, quelque 17 gendarmes et policiers municipaux étaient ainsi mobilisés pour mener le contrôle.

    Disposées en ligne, les forces de l’ordre ont pour cela longé cette plage du Grand-Travers et se sont arrêtées pour avertir les personnes de porter leurs masques. « Elles peuvent l’enlever lorsqu’elles mangent ou qu’elles boivent. Cependant, une fois terminé, elles doivent remettre leurs masques. Nous ne les verbalisons pas aujourd’hui à ce sujet, sauf si les personnes refusent d’obtempérer. Mais c’est assez rare », indiquait le commandant en charge de l’opération.

    Aucune personne interrogée n’était cependant au courant de cette règle. Bien qu’ayant toutes remis leurs masques, elles n’étaient pas en accord avec cette mesure. « On n’a rien contre le contrôle mais c’est abusé cette histoire de port du masque, déploraient Mika et Rosalie, un couple de Lunellois venus à la plage avec leurs deux filles. Pour se déplacer, nous comprenons qu’il faille le masque. Mais lorsque l’on est sur notre serviette, je ne vois pas l’utilité. »

  • Marseille : 6500 personnes au carnaval de La Plaine

    https://www.20minutes.fr/societe/3003767-20210321-coronavirus-marseille-rendez-teuf-6500-personnes-defilent

    Annulé l’année dernière pour la première fois de son existence en plein confinement, le carnaval de La Plaine a réuni ce dimanche 21 mars près de 6.500 Marseillais selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, soit près de deux fois plus que lors de la précédente édition en 2019. Des carnavaliers bien décidés à ce que le coronavirus ​ne vienne pas jouer les trouble-fêtes de cette 21e édition.

    Ce carnaval militant est organisé chaque année par des collectifs citoyens pour célébrer le printemps et faire entendre des revendications politiques et sociales, sans jamais être déclaré aux autorités.

    version AFP :

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/210321/marseille-6500-personnes-font-fi-des-restrictions-anti-covid-pour-un-carna

    Des milliers de personnes déguisées, la plupart jeunes et sans masque, ont défilé dans l’après-midi, en musique et en dansant, à deux pas de La Canebière, a constaté une journaliste de l’AFP.

    « C’est incroyable ! On m’avait dit "il y a un truc à ne pas louper à Marseille c’est le carnaval de la Plaine" », du nom d’un quartier de la ville, sourit Romain, 26 ans, déguisé en boulanger avec un maillot de Zidane sous son tablier et qui préfère taire son nom de famille.

    « Les jeunes en ont marre d’être confinés. Il n’y a pas de personnes âgées fragiles, là que des jeunes », ajoute-t-il. A côté de lui passent des participants déguisés en tournesols, gorilles ou médecins. L’année dernière ce carnaval réputé à Marseille avait été annulé à cause du confinement.

    « Il y a environ 6.500 personnes. C’est un événement non déclaré qu’on ne juge pas du tout responsable car les gestes barrières ne sont pas respectés. Nous effectuons des contrôles aux abords du cortège, notamment sur le port du masque et les contrevenants seront verbalisés », a indiqué à l’AFP la préfecture de police dans un premier temps.

    Vers 18H30, les forces de l’ordre sont intervenues sur le Vieux-Port pour disperser ce rassemblement, a constaté une journaliste de l’AFP.

  • Hydroxychloroquine : « Si on m’avait prévenu du tarif de l’hospitalisation, je n’y serais même pas allé »
    https://www.liberation.fr/societe/sante/hydroxychloroquine-si-on-mavait-prevenu-du-tarif-de-lhospitalisation-je-n

    Des malades du Covid ont découvert stupéfaits les factures de leurs passages à l’IHU de Marseille. « Libération » a enquêté sur le recours massif aux hospitalisations de jour au sein de l’AP-HM en 2020, représentant un coût important pour la Sécurité sociale. Chiffres qui interrogent sur les liens avec les études menées par Didier Raoult sur l’efficacité de sa molécule fétiche.

    (...) il reçoit, courant novembre, la facture de ses passages, soit une note de quelques dizaines d’euros pour sa première visite, puis une facture de 1 264 euros pour chacune de ses trois autres visites, soit 3 800 euros au total… « J’ai immédiatement appelé la comptabilité. La dame au bout du fil, au service litiges adultes soins externes de la Timone [géré par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, ndlr], avait l’air très gênée. Elle m’a expliqué que je n’avais pas à payer l’intégralité, mais seulement la part mutuelle, soit quand même 758 euros ! « Si vous avez une mutuelle, c’est totalement pris en charge », m’a-t-elle dit, pour tenter de me rassurer. Mais j’étais quand même très étonné. A aucun moment, on ne m’avait dit que ça coûterait des sommes pareilles. La dame au bout du fil a soupiré et m’a dit : « Oui, je comprends, monsieur. Vous n’êtes pas le seul… nous recevons beaucoup d’appels. » » Depuis, la mutuelle de Claude a pris la somme en charge.

    Florian (1) a 33 ans. Mi-octobre 2020, lorsque sa compagne présente un syndrome grippal, il l’accompagne se faire tester à l’IHU avec ses enfants de 7 et 10 ans. « Il y avait une très longue file d’attente de gens debout, patientant masqués dans les couloirs. Le lendemain, nous avons eu les résultats, nous étions trois positifs sur quatre. Retour à l’IHU, consultation, bilan sanguin, électrocardiogramme. Ça a pris trois bonnes heures, et on est ressortis avec une ordonnance d’hydroxychloroquine. » Ils y retournent à trois reprises, pour le même type d’examens. Florian reprend : « Franchement, je n’ai pas d’avis sur l’hydroxychloroquine, je ne suis pas médecin. Quand ma compagne l’a pris, son état a empiré. Mais ce qui m’hallucine, c’est le coût. » Il a reçu la facture en janvier.

    « On nous parle d’hospitalisation de jour, mais en fait la prise en charge dure dix minutes pour faire les prises de sang, trois minutes trente pour l’électrocardiogramme, et cinq minutes la consultation pour la délivrance de l’hydroxychloroquine, et voilà… Le reste, ce n’est que de l’attente dans les couloirs. »

    [...]
    A l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille, on observe un bond de 47 à… 23 095 (hospitalisations de jour) en 2020. Un chiffre qui représente 40,8 % des hospitalisations de très court séjour pour ces pathologies sur la France.

    Edit ça a pris des mois (et Lehman) pour que ce soit publié
    https://seenthis.net/messages/897633

    #IHU #AP-HM #escroquerie #CPAM #Sécu

    • Coronavirus à Marseille : Quand l’IHU de Didier Raoult facture 1.264 euros une visite
      https://www.20minutes.fr/societe/2996211-20210311-coronavirus-marseille-quand-ihu-didier-raoult-facture-126

      Selon le quotidien Libération, qui a enquêté sur le recours massif aux hospitalisations de jour au sein de l’AP-HM en 2020, des malades du Covid 19 ont découvert stupéfaits les factures de leurs passages à l’IHU de Marseille. Plusieurs témoignages font état d’un montant de 1.264 euros facturé pour chacun de leur passage à l’IHU. Or, les patients en question sont venus à trois reprises pour, à chaque fois, une consultation, un bilan sanguin et un électrocardiogramme. Leur facture finale s’élève ainsi à 3 800 euros.

      « On nous parle maintenant d’hospitalisation de jour, mais en fait la prise en charge dure dix minutes pour faire les prises de sang, trois minutes trente pour faire l’électrocardiogramme, et cinq minutes la consultation pour la délivrance de l’hydroxychloroquine, et voilà… Le reste, ce n’est que de l’attente dans les couloirs », raconte par exemple un patient

      En effet, Libération montre que ces passages ont été facturés en hospitalisation de jour (HDJ). « Chaque hôpital a un service d’HDJ, qui permet de regrouper pour un même patient une batterie d’examens dans un temps assez court, rappelle le quotidien. Pour le patient, c’est un gain de temps ; pour la collectivité, c’est l’assurance de ne pas occuper un lit d’hôpital pendant plusieurs jours. Plutôt que de facturer chaque examen séparément, l’hôpital réclame alors son dû au patient au titre d’une hospitalisation de jour. »

      Sauf que, à lire Libération, le patient doit tout de même être hospitalisé, autrement dit bénéficier d’une chambre, d’un lit, d’une collation le midi, ce qui n’a pas été le cas pour les témoignages recueillis.

    • Pour le fun, remarquer qu’ils ont réussi à faire encore plus cher que le Remdesivir, qu’ils ont pourtant utilisé comme figure emblématique des excès de big Pharma…

      Covid-19 : Gilead fixe le prix du remdesivir
      https://www.industriepharma.fr/covid-19-gilead-fixe-le-prix-du-remdesivir,111716

      Alors que le remdisivir est à ce jour le seul traitement approuvé par la FDA contre le Covid-19, le laboratoire américain Gilead qui développe cet antiviral vient de trancher dans le débat sur son prix. Le laboratoire a ainsi fixé le prix du remdesivir à 390 $ par flacon dans les pays développés, portant le prix total d’un traitement avec l’antiviral – traitement de 5 jours avec 6 flacons - à 2 340 $ (2 085 €) par patient.

  • Déni de réalité et misogynie au cube.
    Je tombe sur cette vidéo titré "Caroline Mecary : « Dans l’opposition à la PMA pour toutes, il y a un fond homophobe inconscient »"
    https://www.youtube.com/watch?v=SDm-9F7PtGc


    Alors que

    Le Sénat a voté mardi un amendement au projet de loi bioéthique excluant les femmes célibataires de l’extension de la PMA, mais pas les couples de femmes . Il s’agit de l’une des mesures phare du texte du projet de loi bioéthique, actuellement en deuxième lecture au Sénat.

    https://www.lepoint.fr/societe/pma-pour-toutes-les-femmes-celibataires-exclues-du-projet-de-loi-par-le-sena

    Du coup je titrerait plutot "« Dans l’opposition à la PMA pour toutes, il y a une grosse couche de misogynie parfaitement assumée de tous les cotés" » car il faudra m’expliqué en quoi l’autorisation de la PMA est homophobe alors que ce sont les femmes célibataires uniquement qui en sont exclues.
    C’est une double invisibilisation des femmes - d’abord prétendre que les lesbiennes sont discriminées alors qu’elles ne le sont pas - et ensuite appelé les lesbiennes des homos alors que les gays ne sont absolument pas concernés et que les lesbiennes sont invisibilisées.

    • Les couples de femmes mariées n’ont pas droit à la PMA (corrige moi si je me trompe mais j’en suis quasi certain). Donc toutes les femmes qui ne sont pas en couple avec des hommes sont discriminées. Donc c’est lesbophobe. Ensuite les lois françaises parlent d’homophobie pour regrouper les discriminations faites aux homosexuel·les (cf https://www.senat.fr/lc/lc129/lc129_mono.html). Donc c’est ce mot qu’une avocate doit employer pour dénoncer une loi française.

    • Il semble que tu ai raison @fsoulabaille , ca dépend des dates, le 2 et 3 février seuls les femmes célibataires étaient exclues et le 4 avec le critère médical les couples lesbiens sont exclus aussi avec les femmes célibataires. La loi discrimine donc bien les femmes seuls et les lesbiennes. OK pour la ref au nom de la loi, c’est logique qu’une juriste utilise les terminologie législatives. Je comprend mieux maintenant.
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      le 2 février

      « La chambre haute a d’abord rejeté par 122 voix pour et 174 voix contre (33 abstentions) les amendements (LR et centristes) visant à supprimer l’article 1er ouvrant la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Mais le Sénat a ensuite adopté à main levée un amendement du sénateur LR Dominique de Legge prévoyant de limiter l’ouverture de la PMA aux couples de femmes. »

      https://www.ouest-france.fr/societe/famille/pma/debats-nourris-au-senat-autour-de-l-extension-de-la-pma-7140730
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      le 3 février

      Ce mardi, le Sénat a voté mardi un amendement au projet de loi bioéthique excluant les femmes célibataires de l’extension de la procréation médicalement assistée ( PMA), écornant la mesure phare du texte qui pourra toutefois être rétablie par les députés. Résultat, l’article 1er du projet de loi visant à ouvrir l’accès à la PMA à toutes les femmes a fait le plein d’abstentions chez ses partisans, qui l’ont jugé « dénaturé » par les modifications apportées. L’article a été rejeté par 48 voix pour, 132 contre et 152 abstentions. Dans les faits, le Sénat a donc vidé de sa substance le projet de loi, examiné bioéthique en deuxième lecture.

      https://www.20minutes.fr/societe/2967947-20210202-pma-toutes-senat-exclut-femmes-celibataires

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      le 4 février

      "Ils ont introduit dans le texte un « critère d’infertilité médicalement diagnostiqué ou la non transmission d’une maladie d’une particulière gravité ». Les couples hétérosexuels seront contraints de prouver ce critère médical. Ce qui exclut de fait les femmes seules et les couples de femmes, qui, elles, ne pourront pas être systématiquement remboursées."

      https://information.tv5monde.com/terriennes/pma-pour-toutes-la-france-dit-oui-ou-presque-320566
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      le 4 février

      « les associations LGBT et celles représentant les mères célibataires étaient furieuses, jeudi 4 février, après le rejet par le Sénat de l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux célibataires.

      Le Sénat, à majorité de droite, a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi le projet de loi de bioéthique, amputé de sa mesure phare : l’ouverture de la PMA à toutes les femmes. Cette disposition pourra, toutefois, être rétablie par les députés. »

      ...

      non seulement l’avancée fondamentale que représente la PMA pour de nombreuses femmes a été supprimée, mais les sénateurs avaient préalablement honteusement écarté les femmes seules », a rappelé, pour sa part, Bénédicte Blanchet, de l’association Mam’ensolo.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/02/04/les-associations-furieuses-du-rejet-de-l-extension-de-la-pma-a-toutes-les-fe
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      #lesbophobie #misogynie #sexisme #PMA #discrimination

    • Ici le rapport de la commission sur la PMA de sept 2019 ou des lacano-freudien·nes sont auditionné·es https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/csbioeth/l15csbioeth1819032_compte-rendu#

      En tant que tel, même dans l’adoption, le fait même d’être femme seule est un facteur de risque.

      L’effacement symbolique du père est un vrai problème – pour moi, c’est l’un des problèmes essentiels. On efface à la fois son rôle symbolique et réel. Il ne faut pas oublier l’effet d’un père réel sur son enfant, c’est-à-dire l’existence d’interactions qui lui sont propres et que l’enfant n’aura pas ailleurs – ce ne seront pas les mêmes interactions avec l’oncle, le grand-père ou l’ami. L’impact de l’effacement ne se fait pas sentir seulement dans la réalité, mais aussi de façon symbolique, parce que la société va dire qu’elle n’a pas besoin d’un père pour un enfant – pour travailler depuis 20 ans dans le monde de la protection de l’enfance, je sais que cela posera un vrai problème. Cette inutilité, cet effacement du père du fait de la logique poursuivie par l’État aura des conséquences sur le plan de la protection de l’enfance et par rapport au champ de la prévention.

      #patriarcat #lacan

  • Loi séparatisme, un contrôle toujours plus étendu de l’Etat sur l’ensemble de nos vies
    https://ricochets.cc/Loi-separatisme-un-controle-toujours-plus-etendu-de-l-Etat-sur-l-ensemble-

    La loi « séparatisme » va sans doute s’ajouter à la longue histoire du contrôle de plus en plus précis de l’Etat sur l’ensemble de nos vies. Quelques articles pour s’informer, suivis de remarques : La loi « séparatisme » concernera l’ensemble du monde associatif et tous les cultes - L’Assemblée nationale poursuit cette semaine les débats sur la loi « confortant les principes républicains ». Plusieurs mesures veulent renforcer les contrôles de l’État sur toutes les associations et les religions. « Séparatisme » : (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, #Fichage_et_surveillance, Autoritarisme, régime policier, (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.bastamag.net/Loi-separatisme-principes-republicains-libertes-fondamentales-associations
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130221/separatisme-le-parlement-expedie-les-debats-de-fond-sur-la-loi-de-1905
    https://lundi.am/James-C-Scott-L-OEil-de-l-Etat
    https://www.revolutionpermanente.fr/Prolongation-de-l-etat-d-urgence-sanitaire-la-France-continue-d
    https://lundi.am/Technopolice-et-Smartcity
    https://www.lopinion.fr/edition/politique/beauvau-securite-ambitions-gerald-darmanin-234748
    https://www.20minutes.fr/societe/2972119-20210208-beauvau-securite-forces-ordre-doivent-adapter-societe-ima
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-police-met-ses-metiers-et-son-actionen-scene-sur-les-nouveaux-reseaux-so

  • Lutte contre les #crimes de #haine : « Les actes les plus graves sont souvent précédés de propos haineux »
    https://www.20minutes.fr/societe/2966979-20210202-lutte-contre-crimes-haine-actes-plus-graves-souvent-prece

    Pourquoi cette division a-t-elle été créée au mois d’août 2020 ?

    L’#OCLCH a vu le jour en 2013. Le décret de création emporte déjà, dans ses missions, la lutte contre les crimes de haine. Mais depuis, il y a eu assez peu d’engagements de l’office sur ces sujets car sa mission principale reste les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre. Or, nous avons observé avec le temps la montée en puissance de ce type d’infractions.

    Ce qui a notamment attiré l’attention des autorités, en 2019, c’est une série de profanations de cimetières dans l’est de la France qui avait beaucoup ému. Le directeur général de la gendarmerie avait alors décidé de renforcer l’office fin 2019 et de créer une division dédiée à cette problématique, composée de sept enquêteurs.
    Cette division s’occupe essentiellement d’actes racistes ou homophobes… On est quand même loin des génocides…

    Il y a pourtant un lien. Si on regarde en arrière, les crimes les plus graves sont souvent précédés ou accompagnés de propos haineux qui justifiaient l’injustifiable. Lors du génocide rwandais, par exemple, les esprits avaient été préparés de longue date par les discours diffusés sur les radios. Tous les discours de haine heureusement ne mènent pas à un génocide. Mais notre objectif, c’est de couper court le plus tôt possible à un emballement. On l’a vu avec l’assassinat de Samuel Paty : il y a d’abord eu des discours sur Internet qui critiquaient ce professeur, qui encourageaient à venger le prophète, etc.