En Grèce, les pauvres des pauvres, ce sont les migrants...
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Pour trouver de l’argent, les migrants déambulent dans les rues de la ville avec un caddie, à la recherche de ferraille. Avec un sac poubelle, ils ramassent les bouteilles qu’ils recyclent pour quelques centimes d’euros chacune. Les autres, qui ne trouvent pas d’argent ou d’aide morale, humaine, tombent dans la mendicité ou la drogue. A Athènes, en pleine journée, au cœur du centre-ville et sur des places publiques, des héroïnomanes se piquent désormais en toute impunité. En pleine crise, dans une Grèce sans argent et sans travail, le nationalisme, exacerbé, a trouvé son bouc-émissaire. Des habitants, proches du parti néonazi de l’Aube dorée, se regroupent en milices, en groupes de vigilance, et ont déclaré, ouvertement et sans tabou, « la chasse aux migrants ».