D’un dimanche à l’autre - Le Monolecte

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  • D’un dimanche à l’autre | Agnès Maillard (Le Monolecte)
    http://blog.monolecte.fr/post/2012/05/14/D-un-dimanche-a-l-autre

    Donc, le vote du 6 mai n’avait absolument rien d’important ou de vital. J’ai mangé un gâteau de la chance devant le bureau de vote et j’ai suivi son conseil qui avait plus de pertinence que des mois de frénésie médiatique et de confusion politique : j’ai voté pour celui qui semblait le moins illégitime à mes potes, à mes proches, aux gens que je côtoie régulièrement ou occasionnellement avec le même plaisir et pour lesquels j’ai une profonde affinité d’esprit. Ensuite, débarrassée de tout ce théâtre propagandaire politicomédiatique, j’ai pu aller fêter plus ou moins dignement au bled la victoire de leur équipe favorite avant de rentrer à la maison avec un problème de moins et de reprendre deux fois du flan. (...) Source : Le Monolecte

  • D’un dimanche à l’autre - Le Monolecte
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    Reprenons l’idée qui sous-tend tout le reste : le 6 mai, les gens disposant d’un droit de vote (ce qui ne fait déjà pas tous les gens, selon divers critères plus ou moins hasardeux) devaient décider qui allait remporter la timbale... et surtout qui allait la perdre. Et donc, quoi ? Un seul pour les gouverner tous ? Un sur des millions et hop, notre vie va changer ? Est-ce que notre vie change selon l’équipe qui remporte le Championnat de France de foot ? En admettant que vous fassiez partie de ceux qui aiment vraiment le foot et s’y intéressent, de ceux dont ça occupe vraiment une partie de la vie, est-ce que le fait que votre équipe préférée gagne ou perde change vraiment quoi que ce soit à votre vie ?